13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Emploi

x► Intelligence artificielle et emplois pourraient faire bon ménage.  C’est un sempiternel débat, mais pour le cabinet Accenture, la réponse est claire : l’intelligence artificielle (IA) ne détruira pas d’emplois. Bien au contraire ! Si les entreprises embrassent cette technologie, le cabinet de conseil anticipe déjà pour elles une augmentation de leur chiffre d’affaires de 38 % d’ici à 2022. Une hausse qui devrait se traduire par des marges plus importantes, mais aussi par un accroissement de 10 % de leurs effectifs. Mais, pour atteindre de tels taux de croissance, il faudrait d’abord redéfinir en profondeur les postes, restructurer la main-d’œuvre et monter en compétence. Se diriger vers une intelligence artificielle créatrice d’emplois requiert l’adoption d’un plan en trois étapes, estime Accenture. Si certaines entreprises en sont encore à la phase d’apprentissage de la technologie, la plupart ont atteint celle de l’expérimentation de la technologie. En revanche, peu sont parvenues au dernier stade, celui du déploiement industriel. Une dernière étape au cours de laquelle les entreprises ont déjà identifié les business cases pertinents, comprennent les problèmes complexes que l’IA peut résoudre, et trouvent de nouveaux modèles économiques. (@EchosExecutives). A lire aussi : Et Si L’Intelligence Artificielle Était Créatrice D’Emplois Et De Chiffre D’Affaires ?

► Davos imagine les métiers merveilleux que nous ferons en 2030. A Davos, les dirigeants, les politiques, les personnalités se sont pressés pour débattre des enjeux socio-économiques les plus urgents du moment, de l’avenir. Pour mieux divulguer la teneur de ces réflexions, le World Economic Forum de Davos a cette année donné la parole à l’illustrateur français Florian de Gesincourt, à l’agence digitale AKQA et au Misk Global Forum pour travailler, en images, sur l’impact de l’automatisation sur nos emplois futurs. Le résultat est étrange et brosse un monde multiethnique, ultra-technologique et radicalement différent. En s’inspirant des échanges et des scénarios évoqués lors des conférences, ils ont imaginé une série de métiers en phase avec l’émergence de nouvelles technologies telles que les réalités alternatives, la blockchain, les véhicules autonomes ou la chirurgie assistée par ordinateur. (@LADN_EU).

#Ville

► Pontarlier : la renaissance d’un centre-ville. Pontarlier, dans le Doubs, compte moins de 20 000 habitants, mais son centre-ville est digne d’une métropole cinq fois plus peuplée. Ici, il y a plus de 200 commerces et restaurants, parmi lesquels celui de Maud Brand. La restauratrice s’est installée à Pontarlier il y a quelques mois, un choix évident, selon elle. « Oui Pontarlier était une évidence pour moi puisque la ville est dynamique et a un gros potentiel », explique Maud Brand. Sa réussite est à l’image du reste de la ville. Cette année, Pontarlier est devenue championne de France des centres-villes dans sa catégorie, avec seulement cinq boutiques vacantes. L’un des secrets de cette réussite tient dans la main des clients : une carte de fidélité valable dans tous les commerces adhérents. Objectif : encourager les clients à consommer dans les commerces du centre-ville. Une astuce simple, qui permet à Pontarlier de s’en sortir là où les villes de même taille sont frappées par la désertification. (@franceinfo).

#Entreprise

► Le retard numérique des PME est-il un frein à la croissance ? Il y a urgence. Et c’est bien cette nécessité à agir que traduit la multitude de consultations, missions et groupes de travail mis en place tant par les pouvoirs publics que par les corps intermédiaires pour plancher sur la transformation numérique des petites et moyennes entreprises françaises (PME). Afin qu’elles soient portées et non balayées par les vents de la transformation digitale, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, devrait prochainement annoncer plusieurs mesures. Philippe Arraou, président d’honneur de l’Ordre des experts-comptables, officiellement chargé d’une mission sur le sujet, lui a remis son rapport le 29 janvier. Ce dernier participait déjà au trinôme Numérisation et innovation, lors de la première phase de consultation du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises de Bruno Le Maire. «Il y a une inquiétude, car les petites entreprises qui prennent du retard dans le numérique sont des entreprises menacées et ce sont des emplois et du lien social qui risquent de disparaître», alerte-t-il. (@Figaro_Economie).

#PlateformeNumerique

► Unilever menace de boycott publicitaire les plates-formes numériques. Le groupe de produits de grande consommation Unilever, qui dispose de l’un des plus gros budgets publicitaires au monde, menace de ne plus mettre de publicités sur les plates-formes numériques comme Facebook ou Google s’il juge qu’elles « sèment la division » au sein de la société et exposent les enfants à des dangers. Keith Weed, directeur commercial d’Unilever, invite les acteurs des technologies digitales à améliorer leur transparence et la confiance des utilisateurs dans une époque où se répandent en ligne de fausses informations (fake news) et des contenus « toxiques »« Unilever, en tant qu’annonceur fiable, ne veut pas mettre de publicités sur des plates-formes qui ne fournissent pas une contribution positive à la société », a-il déclarer. A lire : Les sites mensongers sont peu lus mais ont un succès considérable sur Facebook et Réseaux sociaux, data… la publicité à l’ère du numérique. (@LeMondefr).

#Banque

► Les banques traditionnelles peinent à attirer de nouveaux clients. Dans les banques traditionnelles, le voyant du recrutement de nouveaux clients vire au rouge. Globalement, la répartition des parts de marché entre les poids lourds du secteur (BNP Paribas, Société Générale, LCL, CIC, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Caisse d’Epargne, Banque Populaire et La Banque Postale) reste stable mais leur capacité à attirer des nouveaux clients réguliers s’enraie, révèle une étude du cabinet Bain & Company. Selon cette étude, seules les banques en ligne ont été en mesure de capter des clients en nombre, sur cette période : entre 2015 et 2017, elles affichent un taux de recrutement net moyen de 10,4 %, soit 194.000 nouveaux clients par an. (@LesEchos).

#Gafa

► Google lance Bulletin, une app pour partager des actualités locales. La firme américaine travaille sur un outil du nom de Bulletin, dont l’objectif est de partager des news et des événements à l’échelle locale plutôt que globale ou internationale. À la façon d’un blog collaboratif, tout utilisateur pourra contribuer à faire grossir la communauté et les actualités. Slate a annoncé le service il y a trois jours en expliquant que n’importe qui pourrait poster des nouvelles concernant des événements (sportifs, culturels, etc) mais aussi des actualités portant sur la commune (une rue bloquée, l’ouverture d’un nouveau magasin, etc). De cette façon, chacun pourra poster sans avoir à créer son blog ou son site web au préalable. (@siecledigital).

#Information

► Titrailles et médias sociaux : les pièges à clics se portent bien, merci pour eux. Sur les réseaux sociaux, le flacon est souvent plus important que son contenu. Pour susciter la curiosité des internautes et retenir leur attention on le sait, la titraille fait tout. Les premiers mots pour ne pas dire les premières lettres d’un message pourront lui permettre d’être lus des milliers de fois ou au contraire le faire tomber dans les oubliettes insondables de la Toile. Etats des lieux de la titraille sur les médias sociaux. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

► « Facebook nous prend en otage ». Olivier Auber est un artiste et chercheur français, spécialiste des réseaux. En janvier 2018, il a décidé de se désincrire de Facebook et de lancé #MyFacebookInvoiceGenerator, un logiciel calculant ce que le réseau social vous doit pour l’ensemble de votre digital labor (travail numérique). Au-delà de ce calcul, le dispositif sert surtout à alerter les utilisateurs de Facebook sur l’usage que le géant américain fait de leurs données. Il nous en dit plus sur sa démarche. (@usbeketrica).

► Mark Zuckerberg, rédacteur en chef de la planète média. Facebook ne perd jamais une occasion de le répéter : le géant de la Silicon Valley est « une entreprise de technologie, et non un média ». Mais, en début d’année, il a fait l’éclatante démonstration inverse. Trois déclarations, postées chacune à une semaine d’intervalle sur le compte personnel du PDG, Mark Zuckerberg, ont fait trembler le monde médiatique. Première décision : le fil d’actualité va privilégier les publications des proches. Puis : les médias les mieux notés par les internautes seront les mieux mis en avant. Enfin, un bonus de visibilité sera accordé à la presse locale. Des résolutions dignes d’un directeur éditorial qui annoncerait la réorientation de son média. Mais Facebook refuse d’endosser officiellement ce rôle d’éditeur, qui l’obligerait à engager sa responsabilité pour chacun des contenus publiés sur sa plateforme. (@Figaro_Economie).

► Citoyens, journalistes et acteurs du numérique : tous à l’assaut des « fake news » ? En ce début d’année 2018, parmi les annonces les plus remarquées de Marc Zuckerberg figure l’idée de s’appuyer sur les utilisateurs de Facebook pour confirmer les sources de telle ou telle « news ». Le fondateur de Facebook souhaite que son réseau diffuse « plus de nouvelles provenant de sources largement reconnues dans notre communauté », déléguant ainsi une part du travail de vérification et de véridiction de l’information aux utilisateurs des réseaux et non plus aux seuls médiateurs traditionnels de l’information comme les journalistes, notamment le fact-checking, les chercheurs ou les experts. Si de nombreux articles journalistiques et travaux universitaires ont été consacrés récemment aux « fake news », à la « post-vérité » et à leurs conséquences, on oublie bien souvent de se pencher sur le difficile travail de décryptage de ces informations fallacieuses tant leur nature est parfois complexe à déterminer. (@FR_Conversation).