La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Au-delà de la smart city. Entretien avec Carlos Moreno, scientifique franco-colombien : « Je me suis donc intéressé à la construction urbaine non du seul point de vue des infrastructures et des interactions numériques, mais au travers du prisme de l’humain, de ses besoins et de l’appropriation sociale de l’espace. Dans un monde où l’homme a développé l’ubiquité, l’hyper-collectivité et l’omniprésence, il est indispensable d’établir un dialogue avec la gouvernance de la ville, tout en favorisant une forte implication citoyenne à tout instant, et le tout dans une projection à moyen et à long terme. L’objectif essentiel étant d’apporter de la qualité de vie aux habitants de la ville, de lutter contre les inégalités – très nombreuses dans le milieu urbain – et de développer l’inclusion sociale, dans une ville qui doit être en harmonie avec la nature et respectueuse de ses équilibres. » (@PcaStream).
#Energie
► Le bitcoin fait exploser la consommation électrique de l’Islande. C’est un nouvel exemple de la facture énergétique colossale du bitcoin . Selon le cabinet HS Orka, les data centers islandais spécialisés dans le minage des cryptomonnaies devraient consommer 840 gigawatts/heure en 2018. Soit davantage que l’électricité consommée annuellement par les 335.000 habitants de l’île pour alimenter leurs maisons (700 gigawatts/heure). Pour rappel, le minage consiste à faire travailler des ordinateurs sans relâche afin de valider les transactions en bitcoin. En échange de cette activité, les « mineurs » sont rémunérés en bitcoins nouvellement créés. Un procédé qui peut s’avérer très lucratif. (@LesEchos).
#Geolocalisation
► Trois start-up israéliennes en compétition pour devenir le Waze des espaces intérieurs. Trois sociétés israéliennes veulent aider le piéton à naviguer dans les espaces intéreiurs (centres commerciaux, les musées, les hôpitaux ou bien les aéroports). Comme Waze (pépite israélienne rachetée par Google) ou Google Maps pour les espaces extérieurs, ces trois start-up misent sur la publicité ciblée pour rentabiliser leur application. Leurs solutions peuvent aussi offrir des analyses comportementales des clients dans les galeries marchandes (temps passé dans les rayons, itinéraires préférentiels…). « Nous passons 80% de notre temps en intérieur, » affirme Mickey Balter, fondateur et PDG d’Oriient, « et nous devons souvent naviguer dans des immenses structures qui peuvent nous faire perdre du temps ou nous décourager à acheter un produit, c’est pourquoi il était temps de mettre au point une application GPS qui marche dans les structures fermées ». (@LUsineDigitale).
#Culture
► Comment les industries culturelles peuvent tirer parti de la blockchain. Par François Fluhr, France Télévisions, MediaLab. Octobre 2015, The Economist affiche en Une la question suivante : « Comment la technologie derrière le Bitcoin pourrait changer le monde ? ». Cette couverture est un déclic pour le monde de la tech. Et pour cause, cette technologie qui permet de stocker et d’échanger de l’information de manière décentralisée, sans passer par un tiers de confiance, pourrait avoir un impact structurel sur de nombreux secteurs. Benoît Defamie, expert de la Blockchain musique et de la startup Scenso TV, affirme que le nombre de « mineurs », ces personnes qui décident de prendre part à la blockchain en vérifiant les échanges d’informations à l’aide de leurs terminaux, a été multiplié par six en l’espace d’une année. Le phénomène commence a prendre de l’ampleur et il est temps de se demander comment les industries culturelles pourraient tirer parti de cette technologie. (@metamedia). A lire : Qu’est-ce que la blockchain ?; -« Sept questions pour (enfin) comprendre la technologie blockchain ; – Quelles sont les utilisations pratiques de la blockchain ?
► Comment les blockchains peuvent sauver la culture. Ne laissez pas votre manque de culture sur les blockchains vous empêcher de comprendre toutes les opportunités qu’elles peuvent apporter. Commençons par présenter au moins trois caractéristiques avantageuses pour la diffusion d’œuvres culturelles. Le premier est de former des registres immuables et distribués, sécurisée tout en restant facilement consultables par tous à tout moment. Le second est de permettre la création de « contrats intelligents », c’est-à-dire des transactions programmables, conditionnées à des événements futurs. Le troisième atout tient aux paiements proprement dits : toute blockchain publique (ou tout token) est aussi une crypto-monnaie, convertible en d’autres monnaies, et autorisant de façon efficace des transactions de montants très faibles (inférieurs au centime d’euro), ce que nulle autre solution ne permettait jusqu’alors. A lire : La blockchain peut-elle mieux protéger les droits des artistes ? (@usbeketrica).
#Information
► La ministre de la culture précise les contours de la loi contre les « fake news ». Légiférer sur les fausses informations – ou fake news – en ligne, c’est l’ambition du gouvernement depuis l’annonce d’Emmanuel Macron lors de ses vœux à la presse au début de janvier. Un sujet complexe qui soulève de nombreuses questions, notamment parmi les journalistes. La ministre de la culture, Françoise Nyssen, a précisé, mardi 13 février, les contours de la proposition de loi qui sera déposée dans les prochains jours, et également lancé une consultation pour réformer la loi Bichet qui régit la distribution de la presse. Autorités de régulation, représentants des éditeurs, des diffuseurs et des dépositaires de presse seront consultés jusqu’à avril-mai afin qu’un texte de loi soit présenté à l’Assemblée nationale « avant l’été ». (@LeMondefr)
#Medias
► La bonne santé du « New York Times ». Le New York Times affiche un moral au beau fixe. Le groupe a enregistré au quatrième trimestre 2017 une nouvelle hausse de son portefeuille d’abonnés aux seules éditions en ligne, qui atteint désormais 2,64 millions de lecteurs, en hausse de 41, 8 % sur un an. Après avoir connu un net ralentissement après l’investiture de Donald Trump, le quotidien accélère de nouveau et a gagné 157 000 abonnés numériques en net, soit mieux que sur chacun des deux trimestres précédents (154 000 et 114 000), selon un communiqué publié jeudi 8 janvier. En trois ans seulement, le New York Times a triplé le nombre de ses abonnés aux seuls contenus en ligne. Il ne publie plus désormais de chiffres concernant les abonnés aux éditions papier. Les abonnements représentent désormais 60 % du chiffre d’affaires annuel du groupe, contre un tiers seulement pour la publicité. Le rapport a basculé en 2012, année lors de laquelle les recettes publicitaires sont passées en deçà du seuil de 50 % du chiffre d’affaires total. (@LePoint).
#Video
► Rencontres francophones de la vidéo mobile : le contenu avant la technique. A l’initiative de Samsa.fr, près de 500 personnes se sont retrouvées pour échanger sur les bonnes pratiques, les nouveaux formats et les innovations techniques du milieu de la vidéo mobile. Une édition marquée par une quête de nouveaux formats éditoriaux pour les contenus. (@samsafr).
#IntelligenceArtificielle
► « L’IA c’est un oignon qui évolue tous les jours avec les progrès scientifiques. On est loin de connaître la taille et les contours définitifs de cet oignon dont le cœur est la donnée et le big data, c’est-à-dire la capacité des ordinateurs à agglomérer et analyser beaucoup de données. », explique Romuald Vetro, le président de la société Hu&CO, installée à Bordeaux. « « Le cœur de l’IA, c’est l’augmentation des volumes de données avec les 3V : volume, vélocité, variété », rajoute Ludovic Favarette, Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique. A lire : Intelligence artificielle : quelles réalités aujourd’hui ? Quelles applications demain ? (@LaTribuneBdx).
#Espace
► Privatiser l’espace ? Chimères et milliardaires. Le lancement réussi de la puissante fusée Falcon Heavy par la société SpaceX d’Elon Musk a relancé la machine à fantasmer. La « privatisation » de l’espace serait à craindre, en raison de la faille du traité international de 1967 censé empêcher la colonisation de l’espace et des astres du système solaire par un pays. Ce traité interdit certes qu’un Etat revendique la souveraineté sur un astre, mais il était muet sur l’appropriation d’une « ressource » extra-terrestre par une société commerciale. Et son exploitation. Une faille que plusieurs pays, dont les Etats-Unis, ont déjà actée par des déclarations publiques et claires en faveur de telles activités. (@Huetsylvestre).
#Piratage
► Les Jeux olympiques de Pyeongchang victimes d’une attaque informatique. Les organisateurs des Jeux olympiques d’hiver ont reconnu, dimanche 11 février, avoir été victimes, dans la nuit de vendredi 3 à samedi 4 février, d’une attaque informatique. « Il y a eu une cyberattaque, le serveur a été mis à jour hier pendant la journée et nous avons [identifié] la cause du problème » a déclaré un porte-parole des XXIIIes Jeux d’hiver, cité par le Guardian. Les dégâts – réparés depuis – sont restés sans gravité : le site Internet des Jeux a été inopérant pendant douze heures, empêchant par exemple les visiteurs d’imprimer leurs tickets d’entrée. Dans la salle de presse, le réseau Internet et les télévisions ont cessé de fonctionner tandis que le réseau Wi-Fi du stade olympique a été interrompu. (@LeMondefr).