La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Journalisme
Noyés dans l’élite déconnectée, les journalistes doivent retrouver le lien avec la population. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab de l’Information. Profondément tourné vers l’humain, le journaliste britannique vedette de Channel 4 News, a fait acte de contrition mercredi soir à Edimbourg pour sa profession en l’exhortant à reconnaître sa situation d’élite déconnectée, à retrouver un lien avec l’ensemble de la population, à remédier à l’exclusion, la déconnection et l’aliénation. Le numérique oblige à la responsabilité, des journalistes premièrement, mais aussi des grandes plateformes – notamment Facebook et Google – et des gouvernements, a résumé Jon Snow lors du fameux keynote d’ouverture de l’International TV Festival annuel. Pour lui, « A l’âge où tout le monde est un éditeur, le journalisme broadcast de service public est plus vital que jamais : l’humanité a besoin de faire coïncider la croissance spectaculaire des médias sociaux avec une renaissance de la mobilité au sein même de la société ». Lire la suite sur le site @MetaMedia.
#Ville
Les villes qui créent des entreprises, celles où elles survivent le mieux. La carte de France des créations d’entreprises et celle de la survie des entreprises sont radicalement différentes. On crée des entreprises dans les plus grandes villes françaises (Paris, Lyon, Bordeaux) et dans les villes qui les jouxtent : la Seine-Saint-Denis monopolise ainsi 6 places dans le top 10 des villes prises en compte pour notre indice de la vitalité économique pour ce critère. La géographie des entreprises qui ont une meilleure survie à cinq ans est moins marquée, si ce n’est qu’elles sont plus pérennes dans les villes du quart nord-ouest de la France. Rares sont les villes dans le vert sur les deux tableaux : Argenteuil et Aulnay-sous-Bois passent pour des exceptions. (@le_scan_eco).
#Livraison
Deliveroo : « Les plateformes se servent du statut d’auto-entrepreneur pour faire ce qu’elles veulent » Alors que les livreurs à vélo sont à nouveau appelés à manifester, lundi 28 août, contre les méthodes de Deliveroo. La plateforme de mise en relation entre restaurants et clients veut désormais payer les livreurs à la course, et non plus à l’heure. Jérôme Pimot, porte-parole du Collectif des livreurs autonomes de Paris, a dénoncé, sur @franceinfo, l’abus du statut d’auto-entrepreneur imposé aux livreurs. Jerome Pimot explique : « On ne manifeste pas contre le statut d’auto-entrepreneur, on manifeste contre l’abus du statut d’auto-entrepreneur. Il y a un tas d’auto-entrepreneurs qui sont contents. Sauf que l’auto-entreprenariat tel qu’il est chez les livreurs à vélo est un statut qui nous est imposé. » (@franceinfo).
« Désormais, il faudra aller encore plus vite pour gagner de l’argent » : dans la roue d’un livreur Deliveroo. On le voit arriver de loin, avec son sac réfrigéré sur le dos. Ousman est livreur à domicile depuis le mois de mars, à Paris. Après avoir travaillé quelque temps dans un fast-food, le jeune homme de 21 ans a décidé d’enfourcher son vélo pour les sociétés Deliveroo et Foodora. Objectif : « Se faire un peu d’argent » en arpentant les rues de la capitale. Il travaille six jours sur sept et gagne en moyenne 2 000 euros net par mois. Mais depuis quelques semaines, lui et les autres forçats du bitume ont décidé de lever leur nez du guidon pour protester. En effet, la société de livraison de repas Deliveroo a choisi de modifier le système de rémunération. A partir de lundi 28 août, fini le tarif à 7,50 euros de l’heure, avec des primes de 2 à 4 euros par course. Désormais, seuls existeront des contrats payés à la course. En clair, chaque livreur touchera uniquement 5 euros par course en région et 5,75 euros à Paris. (@franceinfo).
Une start-up américaine multiplie les livraisons par drone. La première société à effectuer des livraisons commerciales par drone est américaine… Mais il ne s’agit ni d’Amazon ni de Google. La start-up Zipline a grillé la politesse aux géants. Là où les autres n’ont procédé pour l’instant qu’à des tests, elle effectue déjà des missions, depuis près d’un an, au Rwanda, où elle a passé un contrat avec l’Etat pour livrer des poches de sang dans les hôpitaux reculés du pays. Et elle va sérieusement accélérer son carnet de commandes début 2018. Elle annonce en effet ce jeudi un deuxième partenariat commercial, en Tanzanie, qui va considérablement augmenter ses capacités. Quatre centres de distribution vont y être ouverts, et une centaine de drones seront mobilisés, qui feront jusqu’à 2.000 vols par jour. Les engins, développés par la start-up, qui fournit aussi le logiciel permettant la commande et le suivi de la livraison, peuvent transporter des charges allant jusqu’à 1,5 kilogramme, effectuer des distances aller-retour de 160 kilomètres, à une vitesse maximale de 110km/h. Ils effectuent le trajet entre le centre de stockage et l’hôpital, lâchant les colis à quelques mètres du sol, grâce à un système de parachute. (@LesEchos).
#Alimentation
Avec Whole Foods, Amazon lance la guerre des prix dans l’alimentaire aux Etats-Unis. A peine plus de deux mois après avoir mis 13,7 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros) sur la table en juin pour l’acquisition de Whole Foods, Amazon a annoncé jeudi 24 août dans un communiqué qu’il allait baisser les prix de quelques-uns des produits les plus populaires de cette chaîne de supermarchés bio dès lundi 28 août, jour du bouclage définitif de la vente. L’offensive du géant du e-commerce pour relancer l’activité d’une enseigne qui peinait à trouver un second souffle n’a pas tardé à faire souffler un vent mauvais sur les grands distributeurs états-uniens cotés en Bourse. De Kroger à Target, en passant par le spécialiste du bio Sprouts Farmers Market, jusqu’au numéro un mondial Walmart, toutes les actions ont perdu de 2 % à 8 % de leur valeur jeudi. Selon les calculs du « Wall Street Journal », pas moins de 12 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés. Le cours de l’action Whole Foods a lui gagné moins de 1 %. (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
Les sept innovations majeures selon Joël de Rosnay. L’intelligence artificielle se répand dans à peu près tous les domaines. Joël de Rosnay, observateur des sciences et de la technologie et depuis longtemps parrain de Futura, a repéré pour nous plusieurs applications qui lui semblent exemplaires de cette évolution. Elles couvrent un large spectre, de la musique à la médecine en passant par la zoologie. Nous avons complété chacune avec un lien vers la source de l’information..
- Une intelligence artificielle, Magenta, compose de la musique d’assez bonne qualité chez Google.
- Grâce à Deep Mind, Google a réduit la consommation électrique de ses centres de données.
- Intel lance une intelligence artificielle sur clé USB, Movidius, pour moins de 100 euros.
- Parler avec les dauphins, bientôt possible grâce à l’intelligence artificielle ?
- Une intelligence artificielle prédit le risque d’autismechez les enfants de 6 mois.
- Une intelligence artificielle auto-apprenante se révèle meilleure que les médecins pour prédire des crises cardiaques.
- Évaluer un livre par sa couverture : cela devient possible avec l’intelligence artificielle et les réseaux neuronaux. (@futurasciences).
#Robotique
Les États-Unis et la Chine en concurrence pour lancer le premier « robot sexuel ». Après les poupées gonflables inertes auxquelles on peut faire l’amour, des inventeurs américains promettent de commercialiser dès 2018 une version animée de ces « poupées d’amour ». « Ces ‘Love dolls’ auront pour particularité d’avoir des têtes robotisées, de l’intelligence artificielle, de la reconnaissance vocale et sonore. Ce sont des poupées plus vraies que nature avec des plastiques qui font penser aux actrices du porno » explique Bruna Busini, journaliste au Journal du Dimanche,qui a mené l’enquête sur ce phénomène. Il devrait exister des modèles pour femmes mais les prototypes imaginés par les Américains sont surtout imaginés pour les hommes. Des hommes souvent seuls, à qui ces inventeurs veulent « créer un compagnon qui puisse apporter présence, assistance et confort sexuel, que ce soit un partenaire de substitution au sens large » rajoute Bruna Busini. (@europe1).
#MediaSocial
Dix ans après sa création, le hashtag n’est plus le symbole riant du Web. Faut-il vraiment sortir les bougies ce 23 août pour les dix ans du hashtag ? Ce dièse accolé à un mot-clé a été créé il y a dix ans par un ingénieur pour identifier les tweets parlant d’un même sujet. Son utilité précise reste encore difficile à expliquer aux grands-parents, mais il est devenu systématique pour contextualiser le sujet dont on parle (#LoiTravail), partager son soutien (#JesuisCharlie), se reconnaître entre complotistes (#pizzagate) ou militants. Il a connu des moments de gloire, participé à des révolutions ou offert de franches tranches de rigolade. Twitter le célèbre aujourd’hui en grande pompe, même si le symbole ne lui appartient pas vraiment. Le hashtag s’est immiscé dans chaque réseau social : Instagram l’a repris pour trier ses images, LinkedIn et Facebook pour leurs publications…Des médias comme Buzzfeed s’en servent même pour trier leurs articles en fonction de leur caractère #lol, #buzz ou #wtf. En le plaçant au cœur de son système de tri des tendances (la partie trending topics), Twitter en a fait le Graal de la popularité en ligne. Mais loin de représenter le symbole riant d’un Internet unifié, il montre au contraire que celui-ci est en train de se morceller. (@FigaroTech).
#Surveillance
Le gouvernement américain renonce à demander l’identité des visiteurs d’un site anti-Trump. Le ministère de la justice états-unien a partiellement retiré une réquisition judiciaire communiquée en août à l’hébergeur d’un site Web anti-Trump. Si elle avait été suivie, elle aurait permis au ministère d’obtenir 1,3 million d’adresses IP (Internet Protocol) de personnes ayant visité le site, qui coordonnait des manifestations de protestation lors de l’investiture de Donald Trump. (@Pixelsfr).
#SiliconValley
Silicon Valley, le bastion du sexisme. Depuis qu’une ingénieure d’Uber a osé témoigner du harcèlement sexuel qu’elle a subi au sein de la start-up, la parole s’est libérée sur l’impérialisme masculin qui sévit dans les fleurons de la high-tech, où les préjugés cantonnent trop souvent les femmes à un rôle marginal. Mais les initiatives se multiplient pour rétablir l’équilibre. (@LesEchos).