31 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 31 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#TempeteHarvey

xLes réseaux sociaux mis à contribution dans un Houston inondé. Le passage de l’ouragan Harvey dans le sud du Texas, le week-end du 26 août, a amené des vents, un déluge et des inondations d’une magnitude jusqu’ici « jamais vue » dans cet Etat, selon les services météorologiques américains. Les effets de la catastrophe naturelle et la multiplication des appels aux numéros d’urgence ayant saturé les réseaux téléphoniques de la région, les appels à l’aide et les opérations de secours pour les personnes restées coincées dans leurs maisons ont naturellement basculé dans la précipitation sur les réseaux sociaux. Les autorités, police, pompiers, gardes-côtes, mairie, ont utilisé leurs comptes officiels sur Twitter et Facebook, d’abord pour rassurer la population, mais aussi pour diffuser les ordres d’évacuation ou signaler quels comtés étaient sous les eaux (l’état de catastrophe naturelle a été déclaré dans cinquante-quatre comtés du Texas), ou encore pour demander aux propriétaires de bateau de participer aux opérations de secours, comme l’a fait par exemple le comté de Dickinson. (@Big_Browser). Légende imageDans les villes inondées, comme ici à Galveston, les habitants se déplacent parfois grâce à de simples bouées de piscine. Crédit photo : Brendan Smialowsk / Afp.

#Ville

Emmanuel François, organisateur des universités d’été de la Smart buildings alliance for smart cities, qui se tiennent les 30 et 31 août prochains, à Lyon explique : « La smart city par vocation est numérique et donc privilégie partage et mutualisation. Elle rapproche les citoyens entre eux autour de ces valeurs et donne accès à des services à un plus grand nombre, comme la mobilité, les logements, la santé, la formation, la culture, le commerce et l’énergie. Arrêtons de dire qu’en 2050, 75 % de la population sera urbaine car cela est peu souhaitable ! Cela ne doit être ni une volonté, ni une stratégie. Et en aucun cas une fatalité… Au contraire, le numérique doit être une opportunité pour développer une économie de proximité, afin de répartir de manière homogène la population sur le territoire. »

#Alimentation

Comment la blockchain va impacter l’industrie alimentaire ? Rappellons que la technologie blockchain est une structure de données décentralisée. C’est un grand livre de comptabilité où toutes les transactions sont enregistrées et partagées, de telle sorte que l’information y est ainsi transparente et sécurisée. Aujourd’hui, la blockchain s’intègre dans l’industrie agroalimentaire pour contrôler les approvisionnements et surtout pour délivrer une information de qualité au consommateur final. (@bymaddyness).

#Livraison

Walmart veut, comme Amazon, développer des ballons dirigeables pour ses livraisons. Le spécialiste américain de la distribution a déposé un brevet allant en ce sens. Les ballons, de type Zeppelin, serviraient d’entrepôts d’où les drones partiraient pour effectuer leurs livraisons. Dans ses efforts pour contrer la concurrence d’Amazon, le groupe de distribution Walmart multiplie les initiatives. Y compris dans les airs. Après la bataille des drones, c’est désormais une bataille des ballons dirigeables qui semble s’annoncer. Quelques jours avant de dévoiler son partenariat avec Google dans l’e-commerce, Walmart a en effet déposé une demande de brevet pour un système d’entrepôt logistique volant. Reprenant, avec un an d’écart une idée déjà proposée par Amazon. (@LesEchos).

#Entreprise

Les petits patrons préoccupés par le numérique. Le baromètre réalisé par l’Ifop avec Fiducial, sur la perception des patrons de très petites entreprises (TPE) face à la transition numérique souligne que le numérique, désigné en permanence comme une grande révolution, n’en reste pas moins une source d’inquiétudes pour les patrons de TPE. Alors que la France compte 3,14 millions de petites structures. Ainsi, les patrons restent indécis face à la transition numérique et sont 59% à penser qu’elle représente autant d’opportunités que de menaces, un chiffre néanmoins en baisse de 6 points sur les derniers 18 mois. Dans le détail, ils sont plus nombreux à observer davantage d’opportunités que de menaces (25%), en particulier dans les secteurs de l’industrie et des services aux entreprises. A contrario, 14% des patrons de TPE conservent une vision globalement négative de la transition numérique, surtout dans les secteurs du BTP et des services aux particuliers. (@Figaro_Economie).

Lille : À la Braderie, on pourra avoir des nouvelles des « crétins pas organisés ». Ils étaient deux en décembre dernier. Et bossaient dans la cafétéria d’Euratechnologies. Yohann et Sacha sont maintenant à la tête d’une start-up qui emploiera en septembre pas loin de 40 personnes. Une croissance exponentielle des effectifs justifiée ainsi : « Nous avons fait une prise de risque à l’américaine. Nous avons de très gros objectifs à cinq ans. » Leur bébé s’appelle wegravit : référence à tout ce qui gravite autour de nous mais aussi à la notion d’enterrer, enterrer les anciens moyens de communication. Ils ont créé ce qu’ils appellent « un réseau social utile ». Et en donnent cette définition sur leur site internet : « Nous nous projetons dans un futur proche où vous pourrez mieux organiser votre vie et disposer de plus de temps libre. Sans publicité, et sans utilisation de vos données personnelles, vous avez ainsi toutes les cartes en main pour réaliser de grandes choses, de beaux projets, vos rêves les plus fous. » (@lavoixdunord).

Pour les salariés de start-up, Toulouse est l’une des 50 villes les plus agréables du monde. Toulouse figure à la 50ème place du classement de l’attractivité des villes dynamiques auprès des employés de start-up établi par la plateforme allemande Nestpick. Un palmarès réalisé à partir de plusieurs critères : vitalité de l’écosystème des start-up, salaires, sécurité sociale, impôts, coût de la vie, qualité de vie,… Singapour domine ce classement de l’attractivité pour les startuppeurs. Devant Helsinki, San Francisco, Berlin et Stockholm. Paris (17ème), Lyon (26ème) et Nantes (36ème). Lire le blog Tout ce qui buzz sur le site @France3MidiPy.

#IntelligenceArtificielle

BNP Paribas planche sur des dizaines de projets d’intelligence artificielle. BNP Paribas a monté un lab dédié à l’intelligence artificielle pour exploiter les données non structurées de la banque grâce à des algorithmes d’apprentissage automatique. Plusieurs dizaines de projets ont déjà vu le jour. Parmi eux : un système d’analyse automatique des contrats ou encore un moteur de traduction intelligent, qui offrent des gains de temps significatifs. « Nous avons deux ambitions. La première, c’est d’automatiser toutes les tâches qui nous permettent de rendre la banque ‘scalable’. La seconde, c’est d’utiliser la donnée pour proposer des services innovants à nos clients, des services qui peuvent aller au-delà du modèle bancaire actuel et qui confère encore plus de valeur ajoutée aux services fournis par nos collaborateurs », expose Edouard d’Archimbaud. Diplômé de l’Ecole polytechnique et spécialiste de l’apprentissage automatique, il est, à 33 ans seulement, en charge du Lab AI de BNP Paribas. (@LUsineDigitale).

#Tendances

Dix choses à retenir de l’été 2017. Vous avez réussi à vous déconnecter cet été ? Bravo ! Pour faciliter la rentrée, nous avons sélectionné 10 points à retenir de l’été dans les mutations en cours des médias, du journalisme et de la TV. Les grandes tendances se confirment. Certaines annonces des derniers mois, qui peuvent paraître anecdotiques, pourraient être le signe de changements plus profonds que prévus. En particulier : La Silicon Valley poursuit son assaut de la TV et du cinéma ; L’info se cherche et cherche son public ; L’Intelligence artificielle divise la Silicon Valley pour la première fois. A lire la suite sur le site @metamedia

#MediaSocial

« Facebook nous pousse à une forme de régression infantile ». Pourquoi 65% des salariés consultent leurs boîtes mail toutes les cinq minutes ? Sans parler des smartphones greffés à nos mains ? Comment a-t-il pu devenir si normal de tout dire et tout partager sur les réseaux sociaux ?  Quelles fragilités ces usages viennent-ils colmater ? Qu’est-ce qu’une relation virtuelle sur un site de rencontre ? À quoi carburent les hikikomori, ces ados et adultes japonais qui ne sortent plus de leur chambre pendant des mois ou des années pour jouer aux jeux vidéo ? Quid de la boulimie d’infos, du cyberbashing ou de l’ère des trolls ? Psychologue et psychanalyste français connu pour son utilisation des jeux vidéo comme outil thérapeutique, Michael Stora n’est pas subitement passé du côté de ceux qui diabolisent les écrans et multiplient les recettes supposées magiques pour « déconnecter ». Mais avec Hyperconnexion (Larousse, en librairie le 30 août 2017), observation détaillée de nos comportements excessifs vis-à-vis du numérique, il démontre qu’un glissement s’est opéré. Un glissement vers la gamification de nos existences et la raréfaction de l’empathie.(@usbeketrica).

#Architecture

A Mountain View, Google opère à siège ouvert. Temples high-tech (6/6). Au fur et à mesure de sa croissance, le géant des nouvelles technologies agrandit, améliore et « augmente » son QG, le « Googleplex ». Un patchwork qui trahit sa vision du monde, hybride et évolutive. Jeune cinéaste prometteur, Antoine Viviani a réalisé en 2015 le film interactif In Limbo. Il s’y entretient avec certains de ces grands enfants, dont Ray Kurzweil. « Google, Apple, Facebook et Amazon partagent la conviction que l’information est à la base de l’organisation de l’univers, et qu’elle est notre nouveau pétrole, analyse le réalisateur. Ils façonnent ensemble un énorme organisme intelligent, où chacun se dissout et en devient “augmenté”, un monde de transcendance qui nous promet l’ubiquité, l’omniscience, l’immortalité. Ils bâtissent surtout le plus grand monument qu’une époque ait jamais construit à sa propre gloire : un immense cimetière de données, de traces, qui témoigne de notre incapacité à gérer la finitude, et renouvelle notre inconsolable nostalgie. » (@LeMondeFestival).