Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
Légende image. Two Bit Circus begins Kickstarter for Oomiyu kit to inspire young inventors (@VentureBeat). Photo Credit: Two Bit Circus.
#Agriculture
Les fermes verticales se multiplient à Singapour.L’endroit est situé à trois quarts d’heure en voiture de Singapour. Autour, on ne voit que des palmiers, des plantes luxuriantes et des fleurs d’un rouge éclatant. Sur le portail, le nom de l’entreprise, Apollo Aquaculture. C’est une ferme piscicole qui produit des poissons et des crustacés. Mais l’intérieur réserve une grosse surprise. Les mérous, truites, crevettes et autres crabes sont élevés dans des bassins… sur trois étages. « Dans cette unité que nous avons ouverte il y a un an et demi, nous aurons produit cette année huit tonnes de truites et sept tonnes de crevettes », affirme Eric Ng, le PDG d’Apollo Aquaculture. « Des familles louent un rack pour 32,65 euros par mois. Compte tenu de l’exiguïté du lieu, elles récoltent leurs produits très vite, quand ils sont encore au stade de microlégumes ». (@figaro_economie).
Robots, drones, objets connectés : la ferme du futur expérimentée dans la Meuse. Il en existe deux de la sorte en France. La ferme numérique Arvalis de Saint-Hilaire-en-Woëvre a été inaugurée en juin dernier. Un autre établissement de son espèce est basé dans l’Essonne. Tous deux sont mandatés par les agriculteurs pour expérimenter de nouvelles méthodes de travail. Arvalis ne construit pas, elle teste. Et parfois propose des axes d’amélioration des produits aux entreprises avec lesquelles elle collabore. L’association se pose toujours les mêmes questions : « Est-ce fiable ? », « Est-ce rentable ? » C’est au sein de ses établissements qu’est étudié le futur de l’agriculture. (@lerepu).
#Entreprise
L’Auvergne invente le rêve participatif pour ses start-up. Après le financement participatif, l’Auvergne a trouvé un nouveau concept pour faire résonner les ambitions de ses start-up: le rêve participatif. Il s’agit en fait d’une campagne de communication de plusieurs semaines afin d’inciter les Auvergnats mais aussi tous les passionnés d’entrepreneuriat à soutenir les start-up du coin. Vingt «pépites» locales, cinq par département composant l’ancienne région, ont évoqué cinq de leurs rêves ou ambitions, recensés sur la page Internet dédiée au projet. Ensuite, le but est de diffuser ces doléances le plus largement possible pour arriver à trouver «quelqu’un qui connaît quelqu’un» qui pourra aider les jeunes pousses à les réaliser. « L’idée est de mettre en relation ceux qui ont envie de créer avec ceux qui ont envie de les aider », explique Philippe Laurent, président de l’association à l’initiative du projet, Auvergne Nouveau Monde, qui regroupe collectivités locales et acteurs économiques régionaux. (@FigaroTech).
A Toulouse, l’avenir de la banque collaborative Morning est incertaine. Soit la startup est sauvée par de nouveaux investissements, soit c’est la faillite dans les semaines qui viennent. Une réunion de médiation avec les actionnaires et les pouvoirs publics, est prévue le vendredi 16 décembre à Toulouse. En attendant, les salaires des 50 employés ne seront pas versés pour Noël et quelque 75 000 clients de la banque collaborative ont vu leurs comptes bloqués. (Tout ce qui buzz – @ France3MidiPy). A lire l’interview d’Éric Charpentier, fondateur de Morning. Fintech : « lâchée » par la Maif, Morning pourrait fermer avant Noël (@LaTribuneTlse).
#Surveillance
En France, 20.282 personnes ont été surveillées par les services de renseignement en 2015. Une « intense activité de contrôle ». Voilà comment la Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) résume l’année écoulée. Intense en effet : quelque 20.282 personnes ont fait l’objet d’une surveillance par les services de renseignement en un an, dont 47% « au titre de la prévention du terrorisme ». L’autorité administrative indépendante est chargée de superviser les écoutes téléphoniques et la mise en oeuvre des nouvelles techniques de renseignement introduites par la loi sur le renseignement du 24 juillet 2015. (@LesEchos).
#Economie
Les fondateurs de Heetch, des voyous en sweat-shirts ?. La plateforme de transport entre particuliers risque 300.000 euros d’amende et ses fondateurs, deux ans d’interdiction de diriger une entreprise et 10.000 euros chacun. Durant les deux jours du procès, Teddy Pellerin et Mathieu Jacob ont reconnu les faits mais ils n’ont pas plaidé coupable. Les échanges d’argent entre passagers et conducteurs, n’est-ce pas un peu comme Uberpop. Pour les prévenus, il s’agit de simples « partages de frais » dont les montants suggérés par Heetch n’ont rien d’obligatoire. Et dont la somme est limitée à 6.000 euros par an par conducteur, soit, selon eux, le coût moyen d’un véhicule. Quid de la pratique des conducteurs, qui assurent parfois près d’une dizaine de trajets entre 20h et 6h du matin ? Ni Teddy Pellerin ni Mathieu Jacob ne voient « ce qui la distinguerait de la définition du covoiturage » et « Quand un conducteur accepte un trajet, on considère qu’il veut y aller. » (@LObs). A lire aussi : Le décryptage éco de @franceinfo : Heetch, l’économie collaborative dans le viseur de la justice.
Les VTC créent largement plus d’emplois qu’ils n’en détruisent. L’assureur-crédit Coface a voulu savoir si le concept de destruction créatrice développé par l’économiste Joseph Schumpeter s’appliquait à l’économie collaborative. En clair, si Uber et Airbnb faisaient plus de bien que de mal à l’emploi. Les données brutes présentées par l’assureur-crédit ce 13 décembre poussent à le croire, en ce qui concerne les VTC tout au moins. Entre janvier 2012 et août 2016, plus de 32 000 entreprises VTC auraient été créées en France. Sur la même période, 640 sociétés de taxis auraient connu une défaillance (+ 58% de défaillances sur ces trois années et demi). La comparaison appliquée aux emplois donne un rapport de 29 000 emplois créés d’un côté, pour 2 200 détruits de l’autre. « En termes de création d’entreprise et d’emploi, l’essor des VTC a largement compensé la hausse des défaillances des acteurs traditionnels », résume l’économiste Guillaume Rippe-Lascout. (@Lentreprise).
#Finance
L’innovation suscite toujours beaucoup d’espoirs en Bourse Les gestionnaires savent surfer sur les modes. Les uns après les autres, beaucoup ont remisé aux oubliettes les fonds technologiques, qui ont eu du mal à convaincre et à survivre depuis le krach de 2000 et l’éclatement de la bulle Internet. Mais la relève est prête, avec par exemple les fonds « Robotics », qui doivent profiter en Bourse de la place grandissante promise aux robots dans l’industrie et la société. Ce pourrait être, prédisent certains analystes, la prochaine révolution industrielle. Place aussi aux fonds spécialisés dans la digitalisation de l’économie, ou dédiés à l’innovation en général, ou même, pour les plus pointus, aux bouleversements que laissent entrevoir le big data et l’exploitation des données. (@Figaro_Economie).
#Consommation
La French Tech a fait sa liste au père Noël, avec une sélection de 200 cadeaux proposés par des start-ups françaises. Parmi elles, des trouvailles 100 % bretonnes. Le choix est large, il va d’un bavoir à un sextoy ! Ceux qu’ils feront leurs cadeaux de Noël à partir d’une liste de produits issus des jeunes pousses bretonne, sélectionnées par la French Tech, pourront ne pas transiger à la tradition. (Soyons smart! – @france3Bretagne).
#Livre
L’édition fait les yeux doux aux youtubeurs. Les sorties de livres de ces stars des ados se multiplient, avec des succès parfois fracassants. « Avant de signer l’un d’eux, nous regardons les chiffres d’audiences du youtubeur, son taux d’engagement, mais surtout la qualité de son projet éditorial » explique Elsa Lafon, directrice éditoriale chez Michel Lafon. (@FigaroTech).
#PlateForme
La plateforme toulousaine LeCiseau.fr permet de réserver une prestation en salon de coiffure à la dernière minute ou pendant les heures creuses et bénéficier ainsi de 50% de réduction. Un concept qui permet aux coiffeurs de combler les sièges « vides » durant la journée. (Tout ce qui buzz – @ France3MidiPy).
#Sport
Voir le sport autrement avec la réalité augmentée. Grâce à la réalité augmentée, la vision par ordinateur et à l’aide de multiples caméras et traqueurs optiques, la start-up PlayfulVision propose un dispositif pouvant capter les déplacements de sportifs et des ballons, rapporte l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Scrutant et analysant chaque mouvement, les caméras permettent d’évaluer avec une grande précision les chances de réussir un tir ou la difficulté d’une passe, par exemple dans le cas du basket. « Nous obtenons une compréhension du jeu en profondeur, à un niveau plus détaillé que ce que perçoit un coach », explique Horesh Ben Shitrit cofondateur de PlayfulVision. (@RSLNmag).
#Piratage
Popcorn Time, le virus vicieux qui vous pousse à contaminer vos amis. Payer 1 bitcoin (soit 736 euros) ou infecter ses amis. Tel est le dilemme qu’impose un nouveau virus, le ransomware (logiciel de rançon) Popcorn Time -qui n’a rien à voir avec le logiciel de streaming illégal du même nom. Découvert le 7 décembre par la Malware Hunter Team, un groupe international de chercheurs en sécurité qui excelle dans la détection de sites d’hameçonnage, Popcorn Time est peut-être le virus le plus retors jamais observé, car il a trouvé une astuce imparable pour devenir viral. Une fois téléchargé via un lien malveillant ou une pièce-jointe, Popcorn Time agit comme les autres ransomwares : il prend le contrôle de votre ordinateur en cryptant toutes ses données (photos, vidéos, documents et tous les autres fichiers présents), ce qui le rend inutilisable. L’originalité est que pour obtenir une clé de décryptage et retrouver ses données, la victime a deux solutions. la première, très traditionnelle, est de payer une rançon d’un bitcoin. La deuxième, inédite, est présentée par les hackers eux-mêmes comme « la méthode sale ». Il s’agit d’une alternative au paiement qui offre à la victime de se transformer en pirate en envoyant le lien contenant le virus à des connaissances. Si deux d’entre elles se font avoir, téléchargent le virus et paient la rançon, la victime recevra sa clé de décryptage gratuitement. Bien sûr, il faut que les deux victimes collatérales paient avant la fin du compte à rebours, sinon toutes les données seront définitivement effacées. (@LaTribune).