12 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

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60% des métiers qui seront exploités en 2030 n’existent pas encore. « Un million d’emplois qualifiés vont être créés dans les cinq prochaines années grâce à la robotique. Le chiffre d’affaires des entreprises numériquement matures est six fois plus élevé que les autres », apprend-on dans ce nouveau livre blanc édité par Adecco, leader des solutions emploi. La transition numérique semble bel et bien lancée. Plus encore, elle modifie, certes progressivement mais en profondeur, les codes de la sphère professionnelle. Pour y faire face intelligemment, le livre blanc répond à quatre grandes questions que nous vous proposons d’explorer. (@bymaddyness). Crédits : iStock by Getty Images.

#Ville

Des villes toujours plus connectées. Chaque ville a son interprétation de la « smartitude ». Toutes utilisent en tout cas la numérisation pour interconnecter leurs infrastructures, afin de devenir plus écologiques, durables, agréables à vivre. Les données rendues publiques donnent naissance à de nouveaux services dans les transports, l’énergie, la sécurité, la santé, les loisirs… A Songdo, quartier futuriste de Séoul qui poursuit le projet «Compact Smart City» avec l’opérateur Cisco, les habitants sont connectés et abonnés à des services de télémédecine, télésurveillance ou téléenseignement. «Singapour, Zürich, Copenhague ou Vienne sont en bonne place. A cette différence que les villes asiatiques plus centralisées imposent des projets à grande échelle», compare Dr Gerhard Schmitt, professeur de la chaire d’architecture d’information, fondateur du centre ETH à Singapour. (@letemps).

Blockchain

Comment le bitcoin révolutionne l’économie numérique ? Ni monnaie fiduciaire, ni moyen de paiement scriptural, le bitcoin est une monnaie électronique inclassable parmi nos moyens de paiement. Cette mutation bouscule nos modes de pensée. Quels défis techniques ? Quels impacts sociétaux va-t-elle générer ? Décryptage d’une révolution numérique. (@franceculture).

La blockchain est à la confiance ce que l’internet a été à la communication. Seize milliards de dollars, voilà le montant record annuel généré par le marché de l’art. Tableaux, sculptures, gravures ou encore photographies, entre logique d’investissement, spéculation et collections de passionnés, ce marché bat chaque année des records de croissance. Et pourtant, le panorama est loin d’être complet. La raison ? Le monde de la création digitale, celui des œuvres d’art numérique, échappe très largement aux écrans radars. En effet, si un travail artistique est reproductible indéfiniment et gratuitement, comment un collectionneur peut-il savoir qu’il détient un original ? « Si un travail artistique est reproductible indéfiniment et gratuitement, comment un collectionneur peut-il savoir qu’il détient un original ? » (@LeNouvelEco).

Blockchain et finance : après les craintes, les premiers pas de danse. « Comment apprivoiser la blockchain ? » Depuis l’apparition de bitcoin en 2009, le monde financier s’interroge sur la technologie sous-tendant cette monnaie virtuelle, la blockchain. Est-elle fiable ? Peut-on l’utiliser hors de bitcoin et des autres cryptomonnaies ? Après une longue période de méfiance, les institutions financières et les banques s’intéressent à cette technologie au point de lancer des premiers projets. Les fintechs, ou start-ups spécialisées dans la finance, s’y sont lancées les premières comme Gem ou Chain qui proposent tous deux de réaliser des blockchains dédiées aux besoins financiers. (@zdnetfr).

#Commerce

Ce n’est pas la mort du magasin physique, c’est la révolution de l’expérience client. Le boom du e-commerce, des achats sur mobile et du digital font prédire à de nombreux experts la disparition des magasins physiques ou l’avènement d’un point de vente 100% digital. La récente ouverture de l’épicerie 100% digitale d’Amazon en est la preuve. Il est vrai que ces tendances de fond vont avoir un impact direct sur la fonction première du magasin physique, toutefois il reste un maillon essentiel du parcours et de la relation client. Dans cet article, nous partageons avec vous plusieurs initiatives innovantes, et notre vision du magasin du futur: un magasin centré client, à la fois dans la transformation de l’expérience mais surtout dans la mutation de son modèle économique. (@frenchweb).

Marketing et big data n’en sont qu’aux préliminaires de leur rapprochement. 75 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 23 milliards d’euros de bénéfices en 2015. Les impressionnants résultats annuels d’Alphabet, la maison-mère de Google, ont un secret : le big data. En 18 ans d’existence, la firme de Mountain View a fait souffler un vent nouveau sur le marketing, grâce à l’analyse des milliards de requêtes réalisées chaque jour sur son moteur de recherche. L’analyse massive des données conduit désormais de nombreux professionnels du marketing à travailler différemment. En vigueur depuis les 30 Glorieuses, les traditionnelles « études comportementales » se voient reléguées au rang d’antiquité. « Le Big data, c’est tout sauf des études. Avec cette technique, les actions marketing sont déclenchées immédiatement et automatiquement », lance Christophe Benavent*, enseignant en marketing à l’université Paris Ouest Nanterre-La Défense. C’est ce que fait Google lorsqu’il arrive à présenter un lien sponsorisé personnalisé en fonction d’une requête en moins d’une demi-seconde. Facebook s’emploie aussi à monétiser les milliards d’informations que brasse son réseau chaque jour, au profit des annonceurs. (@BFMBusiness).

#Entreprise

Les Français, champions de la start-up à forte croissance en Europe.La France regorge de start-up affichant de brillants taux de croissance de leur chiffre d’affaires sur les quatre dernières années. Le pays arrive loin devant ses voisins européens dans le dernier classement Fast 500 européen de Deloitte, avec quatre-vingt-quatorze entreprises au palmarès (sur cinq cents). Le Royaume-Uni n’en place que soixante-dix. Et l’Allemagne vingt-trois. Il y a deux façons de lire ces chiffres. On peut se féliciter de l’écosystème des start-up françaises, de leur dynamisme, reflété par la croissance de leur chiffre d’affaires (1300% en moyenne sur quatre ans). Ou considérer que cela témoigne aussi de la faiblesse du tissu industriel français, du manque d’entreprises de taille intermédiaire, bien plus nombreuses outre-Rhin et elles aussi porteuses d’innovations. (@FigaroTech).

Spécialiste de la digitalisation des magasins, le montpelliérain Octipas lève 2 millions d’euros. Pour réaliser la levée de fonds de 2 millions d’euros annoncée le 8 décembre, l’éditeur montpelliérain Octipas a convaincu un pool d’investisseurs comprenant les deux fonds américains Zenobi et The Bulb, un fonds scandinave, le capital-risqueur régional Soridec, ainsi que des investisseurs privés comme François Legros, ancien président de la société Genesys Conferencing à Montpellier. « Les deux fonds américains et Soridec apportent à eux trois environ 70 % du tour de table », précise à L’Usine Digitale le CEO et fondateur d’Octipas, Nicolas Passalacqua. François Legros, qui était entré au capital d’Octipas « de manière très minoritaire » lors du premier tour de 350 000 euros fin 2012, est aussi impliqué dans les fonds Zenobi et The Bulb. (@LUsineDigitale).

#FoodTech

Comment Optimiam veut optimiser son appli anti-gaspi alimentaire. Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, l’équipe d’Optimiam n’économise pas son énergie. Cette start-up créée fin 2013 a mis au point une plate-forme de vente de produits alimentaires avec un double objectif : permettre aux commerçants de ne pas jeter leurs invendus de la journée, et faire profiter les consommateurs de produits frais à tarif réduit. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

«  Robots et objets connectés posent la question du libre arbitre ». Philippe Camus, ex-président d’Alcatel-Lucent est « L’Invité des Echos » : « Il y a un ralentissement dans le secteur des télécoms en Europe. Alors qu’aux Etats-Unis les moyens mis sur la quatrième génération des réseaux ont été importants et que l’on va déjà vers la cinquième, il y a en Europe une faiblesse des investissements. C’est dû à la petite taille des entreprises télécoms sur le vieux continent. Il faudrait qu’elles se regroupent comme cela s’est fait aux Etats-Unis quelques années en arrière. Il faut consolider ce morcellement européen.  Même la Commission européenne, longtemps réticente, commence à voir qu’il faut aller dans ce sens. » (@LesEchos).

L’intelligence artificielle au service de la traduction automatique. Pour se rapprocher de la perfection, les outils de traduction automatique incorporent à leurs algorithmes des mécanismes de plus en plus proches de la réflexion humaine. (@FigaroTech).

#Information

Étude Ipsos : dans 75% des cas, les internautes font confiance aux « fausses informations ». L’institut Ipsos a mené, pour le compte de BuzzFeed, une étude sur la perception des fausses informations qui circulent sur Facebook. Conclusion : dans 75% des cas, les internautes sont incapables de repérer une fausse information visible dans leur fil d’actualité. Un constat malheureux, accentué par la forte visibilité de ces contenus de propagande partagés massivement sur le réseau social. Ce constat ne surprendra aucun community manager : sur Facebook, la plupart des internautes s’arrêtent aux titres. Ils cliquent rarement sur les publications, et commentent (voire partagent) souvent les articles sans les lire. Cela conduit parfois les internautes à discuter d’un sujet sans vraiment le comprendre. Ils se forgent une opinion sur un contenu sans même le consulter, et font visiblement trop confiance aux titres d’articles partagés le réseau social. Ipsos a testé plusieurs intitulés issus de fausses informations qui ont beaucoup circulé sur Facebook : la plupart du temps, les internautes pensaient qu’il s’agissait d’une information bien réelle. (@BlogModerateur).

#Internet

Archiver le web, c’est être condamné aux vides. Il n’y a pas que les grottes de Lascaux que l’on dédouble pour mettre à l’abri des morceaux du patrimoine de l’humanité. Ainsi la décision que vient de prendre Brewster Kahle, le patron d’Internet Archive, 15 jours à peine après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, de faire une copie des ses archives au Canada. Je vous explique… Internet Archive, c’est un projet fou, lancé en 1996 et consistant à archiver Internet. Non seulement archiver les sites internet (dont on sait qu’un grand nombre ont déjà disparu depuis la création d’Internet), mais archiver les contenus qui circulent sur Internet, (comme les livres, les disques, mais ou les jeux vidéos) et, très important aussi, archiver les programmes informatiques qui permettent de lire des formats qui ne sont plus utilisés (afin que qu’on puisse consulter ces contenus une fois que leur format ont été rendu obsolète par d’autres plus modernes). Internet Archive, c’est donc notre patrimoine numérique, une partie en tout cas. (@franceculture).