10 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 décembre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Finance

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Blockchain, bitcoin : y’a-t-il (vraiment) une application pour ça ? Les banques Goldman Sachs et Santander ont toutes deux quitté le navire R3cev, qui portait jusqu’à présent le projet d’une blockchain consortiale entre les plus grands organismes financiers. Si aucune explication n’a été officiellement donnée, Goldman Sachs a tout de même laissé entendre qu’elle entretenait des « désaccords stratégiques » avec le consortium. Pour beaucoup d’observateurs, ce mouvement est révélateur. C’est dans la revue spécialisée CoinDesk que le problème affleure, graphiques à l’appui, comme l’expose Zavain Dar, investisseur en capital-risque chez Lux Capital, qui a lui-même investi dans la société Blockstream : « Il semblerait que nous soyons dans une période de ralentissement des technologies blockchain, dans une phase de consolidation de ses infrastructures. » (@rslnmag). Photo de Samuel Zeller via Unsplash CC BY 2.0.

#ObjetConnecte

Les objets connectés n’intéressent personne ! Il y a un problème avec les objets connectés : ils n’intéressent personne ! L’enthousiasme d’il y a deux ans, avec la grande vague des entrepreneurs de la French Tech qui s’amusaient à mettre des processeurs dans tous les objets, de la brosse à dent aux chaussures en passant par les t-shirts ou les raquettes de tennis, est en train de retomber. Et Rafi Haladjian, le Français qui avait inventé le premier objet grand public de cette vague, le lapin Nabaztag – c’était en 2005 – est de plus en plus perplexe face à ce marché qui n’arrive pas à décoller.  Il est même en train de faire son mea culpa. « « J’ai eu une révélation il y a deux ans, lors du grand salon professionnel de Las Vegas [le CES, consumer electronic show, NDLR] », dit-il. Lors de cette grande messe annuelle, toute une faune de geeks venue du monde entier, et notamment de France, sous l’égide de la French Tech, avec Emmanuel Macron en porte-parole, découvre des créations ébouriffantes. Lui-même dévoilait alors aux distributeurs du monde entier sa dernière création, « Mother » : c’était – et c’est encore – un objet connecté très séduisant. (@LObs).

#Entreprise

Teambay, la start-up berlinoise qui veut améliorer le bien-être au travail. Sur le marché des enquêtes de satisfaction en ligne des salariés, voici venir en France Teambay.  Cette start-up allemande mise sur un questionnaire élaboré par des professionnels du comportement organisationnel issu des meilleures écoles de management. Et promet une protection des données garantie par la loi allemande. (@LUsineDigitale).

#Ville

La Smart City redonne les clés de la ville aux citoyens. La ville de demain sera plus sobre, plus verte et plus humaine. Une utopie, la « smart city » ? Non. Aujourd’hui, écoquartiers et bâtiments biomimétiques comme Lyon Confluence ou les tours de l’architecte Vincent Callebaut sortent de terre partout dans le monde. La data, nouveau combustible de la ville intelligente, se situe au cœur de ces ambitieuses réalisations. Comment se co-construisent ces nouvelles cités ? Peuvent-elles faire école ? (@LePoint).

Quel bilan pour la stratégie Smart City de Toulouse Métropole ? Jean-Luc Moudenc avait affiché cette ambition lors du premier Forum Smart City Toulouse organisé en décembre 2014. Quelques mois plus tôt, au mois de septembre, le conseil de communauté de Toulouse Métropole adoptait une délibération pour lancer officiellement sa démarche de ville intelligente. Un plan qui comprendra une dizaine d’expérimentations avec des startups, une démarche de consultation citoyenne et l’obtention de subventions européennes. Pour l’ancien maire de Toulouse Pierre Cohen reproche à la municipalité « de surfer sur une tendance qui marche sans proposer de réelle vision de la ville ». (@LaTribuneTlse).

#Transport

Des capteurs biométriques dans une voiture sur trois en 2025. La voiture de demain sera probablement électrique, partagée et autonome. Mais aussi envahie de capteurs biométriques. D’après une récente étude du cabinet de conseil Frost & Sullivan : en 2025, une voiture sur trois en sera équipée. C’est le rapprochement entre des entreprises spécialisées dans les wearables dans le domaine de la santé et des fabricants de composants automobiles qui annoncerait l’arrivée de la biométrie dans les véhicules du futur. (@latelier).

#Surveillance

Les renseignements français cèdent à l’américain Palantir la surveillance du web. La DGSI n’a pas les moyens d’analyser l’ensemble des données récoltées par le biais de ses systèmes de surveillance. Elle va déléguer à Palantir, cofondée par un membre du cabinet Trump, le traitement de ces données. (@LExpress).

Les renseignements britanniques ont surveillé le patron d’OVH, premier hébergeur européen. liste de cibles des services de renseignement britanniques, extraite par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden, confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras. « Oles », pour l’état civil, c’est Octave Klaba, le fondateur d’OVH, le plus grand hébergeur de sites Internet d’Europe. Son adresse e-mail figure dans un document émis par les services de renseignement britannique (GCHQ), parmi d’autres « sélecteurs » – des personnes identifiées comme des cibles par les services de renseignement américains, canadiens, néo-zélandais, britanniques et australiens, au sein de leur alliance, les « Five Eyes ». (@Pixelsfr).

#Securite

Démantèlement d’Avalanche, un énorme botnet pilotant une vingtaine de malwares. C’est une vaste enquête internationale qui a permis de mettre fin aux activités cybercriminelles d’un important réseau de pirates informatiques usant d’un système redoutable à la tête d’un demi-million d’ordinateurs et à même de lancer des attaques à l’insu de leur utilisateur. Leur butin est estimé à plusieurs centaines de millions d’euros. (@01net).

#DroitDAuteur

Puis-je utiliser cette image sur les médias sociaux ? Tout savoir sur les droits d’auteur. Vous avez sûrement déjà été confronté à une situation dans laquelle, après avoir défini le message que vous souhaitiez faire passer avec votre prochaine publication, vous vous mettez en quête d’une photo d’illustration car vous savez que c’est un ingrédient essentiel pour accroître l’engagement. C’est un fait, les photos génèrent 35 % de retweets en plus et les publications Facebook accompagnées de photos suscitent plus de mentions J’aime et plus de commentaires. (@HootsuiteFR).

#RealiteVirtuelle

Pokémon GO, réalité virtuelle, vidéo : que ferons-nous de notre smartphone en 2017 ? Spécialiste de l’économie des applications, App Annie publie mercredi son bilan pour 2016 et ses prévisions pour l’avenir. L’industrie des services pour mobile se porte bien. Près de 52 milliards de dollars dépensés par les utilisateurs d’applications en 2016. Cette somme pourrait atteindre 65 milliards en 2017. Les jeux vidéo seront les premiers destinataires de ces dépenses, comme en 2016. D’autres types d’applications déjà populaires cette année devraient se développer davantage, comme les services de rencontre en ligne ou ceux de streaming culturel, tels que Netflix, Deezer, Spotify ou Apple Music. Résumé de ces prédictions. (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

Quels sont les quatre types d’intelligence artificielle ? Si le dernier rapport de la Maison-Blanche sur l’intelligence artificielle table que, d’ici vingt ans, les capacités des machines ne dépasseront pas celles des humains, Arend Hintze, professeur en biologie intégrative et ingénierie informatique à l’Université d’Etat du Michigan, alerte sur le fait que l’étude ne se concentre que sur un type précis d’intelligence artificielle (le « type I »). Le professeur profite de l’occasion pour distinguer dans The Conversation les quatre types d’intelligence artificielle. (@RslnMag).