Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#RessourceHumaine
Pourquoi les robots-recruteurs ne prennent pas la place des RH. Depuis quelques temps déjà, les méthodes de recrutement ne se limitent plus au classique envoi de CV-entretien-embauche. Si cela reste souvent de mise, la sélection est désormais en partie automatisée et s’établit par d’autres canaux. LinkedIn en a fait une de ses raisons d’être. Facebook s’est tout récemment lancé dans la course avec un onglet « job » sur les pages des entreprises pour pouvoir poster leurs offres d’emploi et recevoir les candidatures des utilisateurs. Un autre géant de la tech a annoncé en septembre concevoir un outil spécialisé : avec IRIS by Watson, IBM souhaite utiliser le machine learning pour déterminer les priorités et la difficulté à pourvoir un poste. Même Google présentait il y a quelques jours son Cloud Jobs API créé pour « améliorer le processus de recrutement » en faisant correspondre demandes et offres d’emploi. La tendance dans le domaine est donc clairement à l’utilisation d’intelligences artificielles. Avantages et inconvénients d’un changement d’usages. (@latelier).
Snapchat, nouvel outil des recruteurs pour séduire la génération Z. Non, Snapchat n’est pas réservé à l’envoi de photos délirantes par des adolescents. L’application peut aussi être utilisée de manière sérieuse par des entreprises qui ont trouvé un outil idéal pour toucher leurs potentiels futurs collaborateurs. C’est notamment le cas d’Axa Banque qui s’est convertie à Snapchat il y a un mois. « Nous sommes traditionnellement présents sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook ou Viadeo. Le but principal est surtout de se faire connaître. Cela est très important pour nous qui sommes moins visibles que les grosses banques », explique Jean Prevost, DRH d’Axa Banque. (@journaldunet).
#Economie
Le procès Heetch pourrait bouleverser le covoiturage. C’est un procès à grand spectacle qui doit s’ouvrir jeudi 8 décembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Un procès qui avait dû être reporté une première fois en raison de son succès: plusieurs centaines de chauffeurs de taxi s’étaient portés partie civile à l’audience, engorgeant totalement la salle d’audience. Cette fois-ci, ils ont anticipé, puisque plus de 600 parties civiles sont enregistrées à l’ouverture du procès. L’objet de leur colère? Heetch. Cette application d’origine française met en relation des conducteurs non-professionnels avec des jeunes désirant rentrer chez eux après une soirée. La société emploie 40 salariés aujourd’hui et organise 100.000 trajets par semaine. Après avoir été placés en garde à vue en début d’année, les dirigeants de la start-up ont été renvoyés devant la justice, accusés d’avoir « organisé un système de mise en relation de clients avec des personnes se livrant au transport routier de personnes à titre onéreux » et « exercé illégalement l’activité d’exploitant de taxi ». (@figaro_economie). A lire : Procès de Heetch : que risque la plateforme ? (@latribune).
#Transport
Uber crée une division dédiée à l’intelligence artificielle. Uber renforce ses capacités de recherche sur l’intelligence artificielle en créant une nouvelle division dédiée, que l’entreprise a nommé AI Labs. Le noyau de départ de la structure, basée à San Francisco, sera constitué de l’équipe de la startup new-yorkaise Geometric Intelligence, dont Uber vient d’annoncer le rachat. (@LExpress).
Les transports en commun, nouvelle cible des hackers. Transports gratuits pour les habitants de San Francisco : c’est l’effet de l’attaque ransomware subie le 25 novembre 2016 par Muni, l’entreprise chargée des transports en commun de la ville. Selon Wired, celle-ci a été piratée le week-end précédent, laissant aux hackers l’opportunité d’infiltrer plus de 2 000 des 8 656 ordinateurs de la société et de bloquer, à l’aide d’un rançongiciel, les bornes de payements, ces dernières refusant de prendre l’argent des usagers. Si un représentant de Muni a déclaré que l’agence a refusé de payer le hacker, qui réclamait une rançon de quelque 100 bitcoins (environ 73 000 dollars), le système a finalement été rétabli par le biais de sauvegardes. Au-delà de ce cas particulier, des attaques similaires pourraient potentiellement provoquer de nombreux dommages. A l’image des problèmes de sécurité informatique des réseaux des hôpitaux, les systèmes de transport en commun américains sont une cible facile : un constat partagé par… le hacker lui-même. (@RSLNmag).
#Formation
Niklas Zennström : « Paris, fer de lance de la deep tech ». Niklas Zennström, PDG d’Atomico et cofondateur de Skype, explique qu’une lame de fond parisienne est en formation sur les technologies de pointe. Aujourd’hui plus que jamais, lorsque je pense à Paris, je visualise des machines intelligentes, des robots dotés d’émotions et des technologies de réalité virtuelle. Cette nouvelle vague de technologies de pointe (Deep Tech), dont Paris est devenu le fer de lance, va bouleverser nos existences à bien des égards. Il y a un énorme potentiel économique pour la France, si elle sait profiter de cette vague. La France, et plus particulièrement Paris, se targue de compter dans ses rangs des entrepreneurs et des scientifiques de renommée mondiale. Et l’on peut désormais imaginer l’implantation d’une entreprise pesant plusieurs milliards de dollars à Paris, une idée totalement insensée il y a encore 5 ans… Deux signes majeurs annoncent cette la lame de fond parisienne est en formation et qui pourrait placer la capitale française comme le creuset des grands leaders qui révolutionneront le secteur des High-tech dans les dix ans qui viennent. (@EchosBusiness).
#Web
Le paiement par mobile, la nouvelle arme des terroristes ? Dévoilé jeudi 8 décembre, le rapport annuel sur les « Tendances et analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme » de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, pointe les vulnérabilités du paiement par mobile. (@latribune).
#Media
Quand Facebook aura tué les sites d’information en ligne. Imaginez un banal matin du mois de novembre 2020. Vous vous réveillez, allumez votre ordinateur et vous connectez à Internet pour savoir si Donald Trump a été réélu. L’angoisse. Exactement comme quatre ans plus tôt. Sauf que, cette fois-ci, ce n’est pas sur Chrome ou Firefox que vous cliquez, mais directement sur une icône Facebook. Nous n’avons pas encore changé de décennie et Mark Zuckerberg a réussi son pari : engloutir quasiment tout Internet.Nostalgique, vous repensez aux années 10 (2010 donc) et vous souvenez que tout a commencé avec les vidéos en natif sur Facebook. Celles qui ont tué YouTube. Puis il y a eu les «Instant Articles». Préférant assurer leur survie à court terme, les médias, en difficulté, ont choisi le «tien» plutôt que les deux «tu l’auras» que, de toute façon, personne ne leur proposait. Désormais, si vous êtes un média d’information ou un créateur de contenu, vous n’avez plus de site web et n’existez plus que sur les réseaux sociaux. Surtout sur Facebook. Les gens n’ont pas besoin de cliquer : votre contenu est hébergé à 100 % sur la plateforme. (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
Non, deux IA n’ont pas inventé une langue indéchiffrable. Début novembre 2016, la nouvelle tombe sur les téléscripteurs, surprenante et apparemment un peu terrifiante : “Deux IA ont communiqué dans une langue indéchiffrable par l’homme” (source, 04/11/2016). “Un palier étonnant et quelque peu inquiétant” que vient de franchir Google Brain, le programme de recherche en IA de Google, nous explique dans son chapô le journaliste rédacteur de ce papier. “Deux ordinateurs sont parvenus à communiquer entre eux dans une langue qu’ils avaient eux-mêmes créée, une langue indéchiffrable par l’homme”… S’ensuit une description des travaux des chercheurs, courte, légère, incomplète mais pas inexacte, puis le retour à l’interprétation : “Ce n’est là qu’un début, mais cela donne une idée du futur des intelligences artificielles qui pourront ainsi être capables de communiquer dans un langage unique que nous ou d’autres ordinateurs ne pourrons peut-être pas déchiffrer”, suivie d’une pincée de peur supplémentaire : “Une avancée qui a également de quoi effrayer”, agrémentée de références aux craintes exprimées il y a maintenant de nombreux mois par des personnalités comme Hawkings, Gates ou Musk, puis d’une description succincte, incomplète encore et mal reliée au contexte, de l’initiative Partnership on AI*, comme s’il s’agissait d’une justification que ces GAFAs ont eux-même un peu peur de ce qu’ils produisent. (@Medium).
#ScienceFiction
Trois raisons d’aller voir Premier Contact, un film de science-fiction grandiose. D’étranges vaisseaux extraterrestres en lévitation à quelques mètres du sol sont apparus à différents endroits du globe. Veulent-ils nous nuire ? Veulent-t-ils coopérer ? Dans l’optique d’éviter tout malentendu, une équipe d’experts composée de la linguiste Louise Banks est mobilisée par l’armée afin de comprendre la raison de leur venue. Face aux nombreux désaccords et réactions que suscite leur présence, l’équipe d’experts doit trouver des réponses vite si elle veut éviter un conflit mondial et mettre en péril le sort de l’humanité. (@DailyGeekShow).
« The Circle », cauchemar totalitaire de la Silicon Valley sur grand écran. Au début, c’est un rêve. Celui d’un super job dans une super boîte high-tech, au soleil, ressemblant beaucoup aux géants de la Silicon Valley. Mais le rêve vire au cauchemar dystopique. Bienvenue dans The Circle (le cercle), un film d’anticipation adapté d’un roman du même nom de Dave Eggers. L’héroïne, jouée par Emma Watson, trouve un travail dans l’entreprise high-tech la plus puissante du monde, baptisée The Circle. Elle est dirigée par un patron-gourou, Tom Hanks, à mi-chemin entre Steve Jobs et Mark Zuckerberg, qui « croit que l’humain est perfectible ». Son mantra : « Les secrets sont des mensonges », « la vie privée c’est du vol » et « partager c’est s’intéresser aux autres ». (@LExpress).
La science fiction est-elle une science prospective ? Par Pierre-Olivier Cazenave, Délégué Général I Social Media Club France. « Nous sommes dans le futur », « le présent rattrape l’avenir » ou, autre antienne répétée à longueur d’articles dans les médias : « le temps semble s’être accéléré ces deux dernières décennies ». La presse quotidienne puise désormais dans les imaginaires déployés par les auteurs de science-fiction pour faire face au déferlement d’innovations annoncés par la high tech, GAFA en tête. Le rythme et la nature de ces innovations en sont responsables : des écrans tactiles à l’Intelligence Artificielle (IA) en passant par les réalités virtuelles, augmentées, les algorithmes et les chatbots. Leur potentiel et leur impact auraient ainsi déjà largement été abordés par des auteurs de SF. Tiens ! La Science-Fiction serait-elle donc une science prospective ? (@MetaMedia).
#Restauration
A Londres, le premier restaurant qui imprime absolument tout en 3D. La jeune entreprise Food Ink s’apprête à ouvrir à Londres le premier restaurant qui imprime en 3D son mobilier, ses décorations et… sa nourriture. « A présent, vous avez forcément déjà entendu parler de l’impression 3D. Mais saviez-vous que l’on pourra bientôt télécharger son dessert et se faire livrer sa pizza par email ? » lâche avec humour Food Ink sur son site internet. Cette entreprise d’un nouveau genre a été fondée par Antony Dobrzensky et Marcio Barradas. Elle se veut « éclectique, futuriste et créative ». Son objectif principal, c’est « d’utiliser le langage universel de la nourriture pour éclairer sur les remarquables possibilités offertes par l’impression 3D » peut-on lire sur la page Facebook de la société. Pour cela, elle a décidé d’ouvrir son premier restaurant à nourriture imprimée. (@humanoides_FR).