07 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Patrimoine

► En Champagne-Ardenne, la Fondation du Patrimoine reçoit environ un million d’euros de dons par an pour la sauvegarde d’églises ou de cathédrales, mais aussi d’objets ou d’espaces naturels. Ce qui en fait le premier secteur géographique de France en nombre de dons. Depuis sa création, la Fondation a porté 700 projets publics et privés en Champagne-Ardenne comme la grande Rose de la Cathédrale et la porte Mars à Reims, les thermes gallo-romains de Warcq, le Moulin à eau de Bar-sur-Seine. C’est une façon de préserver notre histoire. Les bâtisseurs, qu’ils soient charpentiers, tailleurs de pierre, nous ont laissé leurs connaissances. Rien de ce que nous faisons aujourd’hui ne pourrait l’être sans respecter leur savoir-faire », explique Pierre Possémé, fondation du patrimoine en Champagne-Ardenne. @franceinfo. Légende image : Le moulin de Bar-sur-Seine dans l’Aube. (Photo : Brice Bachon, France Télévisions).

#Ville

► Toronto perd le projet de « Google City », mais gagne une communauté French Tech. Officiellement, c’est la crise du Covid-19 qui aura eu raison de ce projet hors normes. Début mai, le PDG de Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, la maison mère de Google, a annoncé « avec une grande tristesse personnelle et une grande déception » que l’initiative de ville ultra-connectée ne verrait pas le jour à Toronto. La création de cette « Google city », qui avait fait sensation lors de sa présentation, en 2017, est donc abandonnée en raison d’une « incertitude économique sans précédent (qui) s’est installée dans le monde entier et sur le marché immobilier de Toronto », a fait savoir Daniel Doctoroff dans un texte publié sur le web. Lire la suite de l’article sur le site @LExpress.

#Transport

► Les centres villes sont les plus recherchés pour habiter ou exercer une activité commerciale ou professionnelle. Mais depuis le début du XXème siècle ces lieux de commerce et d’échange ont perdu leur attractivité. Pour Jean-Marie Carrara, professeur des Universités Associé à l’Université de Lille, le covoiturage est une des solutions. Ainsi « la voiture restant souvent indispensable à beaucoup, il convient d’augmenter le taux d’occupation des voitures afin éviter les effets néfastes d’une utilisation excessive de la voiture en ville. La solution existe. Disponible sur smartphone, elle répond à la fois aux contraintes des passagers et des conducteurs et permet aux premiers de rompre leur isolement et aux seconds de réduire fortement leurs frais de déplacement tout en conservant, pour les passagers, un prix très proche de celui des transports en commun. » @villeintelmag.

#Et_Maintenant

► Comment sortir de la crise économique inédite déclenchée par la pandémie et les mesures prises pour l’endiguer ? Comment soutenir l’activité tout en assurant la transition écologique et la cohésion sociale ? Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à ces objectifs ? Du vendredi 3 au dimanche 5 juillet, Trois-cents personnalités issues du monde politique, économique et social se sont réunies pour débattre sur le thème « Agir face aux dérèglements du monde – On va s’en sortir ! » sous l’égide du Cercle des économistes. Cette année, covid-19 oblige, les échanges n’ont pas eu lieu à Aix-en-Provence (Provence-Alpes-Côte-d’Azur), comme tous les ans, mais ils ont été diffusés en ligne depuis la Maison de la radio, à Paris, Les trois jours de débats de ces Rencontres Aix-en-Seine sont accessibles en ligne gratuitement sur le site de franceinfo. @franceinfo.

► A l’issue de ces trois jours, le Cercle des économistes a publié une série de propositions inspirées des échanges. Parmi celles-ci : donner la priorité à la jeunesse, en demandant au patronat de « s’engager avant fin juillet afin que les entreprises s’engagent à recruter au minimum un jeune en fin d’études », d’instaurer un « Buy European Act », « pour réserver aux entreprises européennes l’accès aux marchés publics dans certains secteurs, dont la santé et l’écologie ». Ou encore, de « mettre en place un contrat de formation professionnelle de reconversion des employés licenciés des secteurs fortement touchés par la crise », d’instaurer une taxe carbone aux frontières de l’Europe, de renforcer les subventions à l’innovation verte et de fusionner les prestations de lutte contre la pauvreté. @lemondefr.

#Réseau_5G

► Les maires EELV ont-ils raison de vouloir un débat sur le déploiement de la 5G ? Nouvelle friture sur la ligne des télécoms. Alors que la France accuse un retard sur les enchères de la 5G, les maires écologistes sont remontés contre cette future génération de réseaux. Dès le lendemain des élections municipales, le nouveau maire écologiste de Bordeaux a ouvert les festivités contre sur RTL. « Je trouve inadmissible que l’on puisse imposer cette technologie sans l’expliquer, sans discuter, sans voir ce que sont les aspirations des habitants ». Avocat au civil, Pierre Hurmic s’est battu contre l’imposition des compteurs électriques connectés Linky et compte bien susciter « un vrai débat » sur la 5G. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges. A lire : La 5G est « extrêmement consommatrice d’énergie » et « pose des questions d’autonomie stratégique du pays », selon Julien Bayou (EELV). La 5G pourquoi ? demande l’écologiste. Pour regarder plus vite la pub ? » Il estime qu’il est certainement plus valable de fournir un accès à internet aux régions qui ne sont pas encore desservies, « un droit de plus en plus fondamental aujourd’hui ». @franceinfo.

06 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 juillet mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#StreetArt

► Légende image : Trois jours de travail ont été nécessaires à par l’artiste Swed Oner, originaire du Gard pour réaliser cette fresque sur un mur au Minck à Calais (Pas-de-Calais). Elle représente Michel Vasseur, un Calaisien de 52 ans et dont le visage a retenu l’attention de l’artiste. Depuis le 3 juillet et jusqu’au 30 août, le street art est à l’honneur à Calais. Des fresques murales géantes vont recouvrir petit à petit les murs de la ville, réalisées par une cinquantaine d’artistes dans le cadre du Calais Street Art Festival. @franceinfo. (Photo : Jam Etend’art).

#Energie

► Transition énergétique : le futur va-t-il carburer à l’hydrogène ? Un « investissement d’avenir ». L’Allemagne a dévoilé, jeudi 11 juin, un plan de 9 milliards d’euros pour servir son ambition de devenir le « fournisseur et producteur numéro 1 » d’hydrogène au niveau mondial. L’objectif est non seulement de relancer l’économie du pays après la pandémie de Covid-19, mais aussi d’accompagner la transition énergétique pour faire face à la crise climatique. Pourquoi certains gouvernements décident-ils d’investir massivement dans l’hydrogène ? Ce gaz est-il une ressource propre ? Est-ce vraiment le carburant du futur ? Lire le décryptage sur le site @franceinfo.

#Réseau_5G

► Faut-il s’inquiéter des antennes ? C’était prévisible. Avec la vague verte qui touche les grandes villes françaises, la 5G revient sur le tapis. « Il faut indiquer quels sont les dangers », déclarait récemment Pierre Hurmic, nouveau maire EELV de Bordeaux. « Il faudra voir si cette technologie n’est pas une technologie de confort avec des risques sanitaires », abonde Emmanuel Denis, maire EELV de Tours. « La 5G pose des problèmes de santé publique », assure quand à elle Anne Vignot, élue à Besançon. Mais voilà : comment prouver et évaluer la nocivité de la 5G ? L’idéal serait de pouvoir compter sur une étude aux conclusions irréprochables. Sauf que celle-ci n’existe pas. Et pour cause : « En science, il ne faut jamais se fier a un seul article. Les chercheurs débattent, argumentent et questionnent les travaux de leurs pairs pour arriver à un raisonnement qui est le plus logique et le plus vrai possible. Pour avoir un état des lieux sur un sujet, il faut se baser sur plusieurs articles, sur les connaissances patiemment acquises par la communauté scientifique », rappelle un expert. Le problème avec la 5G ? Son déploiement démarre à peine et les études déjà réalisées sur l’exposition aux ondes ne satisfont pas toujours aux canons de la recherche. Lire la suite de l’article sur le site @Lexpress.

► Revue de liens : – Les nombreux défis des opérateurs pour le déploiement de la 5G. Restrictions imposées à Huawei, hostilité d’une partie de la population… La nouvelle norme de la téléphonie mobile affronte des vents contraires (@lemondefr) ; – La 5G sera bien lancée cette année en France. Le gouvernement lance une mission pour évaluer les impacts de la 5G au regard des premiers développements dans d’autres pays. (@Le_Figaro) ; Delphine Batho, réclame un moratoire sur la 5G et s’interroge sur l’impact environnemental de cette technologie. Outre son impact sur la santé, qui reste selon elle « une interrogation », l’ancienne ministre socialiste de l’Ecologie a dit sur France 2 « défendre un moratoire », en déplorant qu’« il n’y ait eu aucun débat démocratique sur la 5G » (@franceinfo) ; – Guerre froide 2.0 dans les télécoms. Les opérateurs télécoms sauront bientôt quels équipementiers l’ANSSI les autorise à utiliser pour la 5G. Guillaume Poupard (ANSSI) annonce, dans un entretien aux « Echos », que le chinois Huawei fait l’objet de refus et d’autorisations limitées entre trois et huit ans (@LesEchos) ; – – 5G : « On ne va pas forcer les Français à accepter quelque chose dont ils ne veulent pas », assure le PDG d’Orange. Répondant aux critiques, Stéphane Richard assure que l’exposition aux ondes n’est pas différente avec la 5G et qu’elle permet un gain d’énergie par rapport à la 4G (@franceinfo) ; – Déploiement de la 5G : qui sont les activistes radicaux qui brûlent des antennes ? Même si nombre d’enquêtes sont toujours en cours, les premiers résultats révèlent des auteurs bien différents (@Le_Figaro).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook au coeur de la tourmente, la pression sur la modération des contenus haineux s’accentue. À retenir cette semaine : – Les HongKongais effacent leurs empreintes digitales en prévision de la nouvelle loi de sécurité ; – Vaincre le racisme passe par un regard sur nos propres salles de rédaction ; – Si vous pensiez encore que les IA ne peuvent pas être racistes, voici une nouvelle preuve ; – « CEOs, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour recruter des femmes dans la Tech » ; – La longue et malheureuse histoire du télétravail.

#Tourisme

► En couple, en famille, avec son ou sa meilleure amie, ou seul(e), voici cinq destinations d’hébergements insolites, dans le Grand Est et en Belgique. Ces différents modes d’hébergements proposent des expériences originales et inoubliables comme en témoignent les responsables de ces sites. Légende image : Coucher du soleil au bord du lac de Virelles en Belgique.  @franceinfo (Photo : Teddy Verneuil).

03 Juil

Régions.news #430 – Edition du vendredi 3 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Imaginez une grande ferme sur le toit du pavillon 6 du parc des Expositions de Paris. Initié par la société Nature Urbaine, cette ferme urbaine de 14.000 m² qui produira à terme 300 kilos de fruits et de légumes de saison par jour, vient d’ouvrir ses portes. Deux techniques de cultures sont utilisées. La première, l’hydroponie, consiste à faire pousser les légumes dans un bac, sur un substrat de fibre de coco régulièrement irrigué par une solution nutritive. La seconde, l’aéroponie, est sans doute la plus emblématique des fermes urbaines les plus « high-tech » puisqu’il s’agit de colonnes verticales, de plusieurs mètres de haut, trouées et dans chaque trou est placée une plante, dont les racines sont aspergées d’eau et de solution nutritive, nuit et jour. (Photo : Stéphane Compoint).

#Alimentation

► « Plus les villes grandissent, plus les campagnes s’éloignent pour ceux qui vivent en leur centre. Je propose de rétablir la relation entre la ville et sa région, et d’introduire l’espace de production de nourriture dans la ville. L’Europe est pleine d’espaces inefficaces structurés par le béton, qui pourraient devenir productifs. Nombre de terrains pourraient être convertis en jardins, vergers, fermes communaux. Bien entendu, cela ne pourra jamais nourrir la ville dans sa totalité mais ça peut redonner aux gens accès à la nature », explique Carolyn Steel, l’architecte urbaniste britannique plaide pour une réorganisation de la ville à partir des besoins en alimentation dans son dernier livre paru en mars 2020, « Sitopia. How Food Can Save the World (« Sitopie. Comment la nourriture peut sauver le monde ». À lire aussi : Comment se mettre au vert quand on est citadin.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le magasin de producteurs La belle campagne ouvrira ses portes le 7 juillet 2020 à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ce sont trente-et-un agriculteurs lorrains qui se sont associés pour réaliser ce projet avec une règle stricte : tout est produit à moins de 70 km, et vendu par les agriculteurs eux-mêmes. La clientèle est surtout locale ou rurale. Ainsi pour s’ouvrir à une clientèle citadine, il faut s’adapter à leur mode de vie, autrement dit être ouvert tous les jours ou presque, y compris entre midi et deux, le samedi et le soir, en bref, se calquer sur les horaires de supermarchés. À lire : Circuits courts en Côte d’Or. Les producteurs s’interrogent sur l’avenir : « On se doutait bien qu’on ne garderait pas tous les clients ».

► La société Nielsen Concept implantée à Rezé (Loire-Atlantique), propose de transformer des conteneurs maritimes en abris pour les vélos et les trottinettes. « On s’est rendu compte que le premier besoin, ce n’était pas les pistes cyclables, c’était d’abord de quoi sécuriser son vélo mais aussi surtout un besoin de service autour de l’usage du vélo. La première demande était d’avoir la tranquillité d’esprit de retrouver son vélo. On a commencé à concevoir un espace sécurisé et du service attenant avec un espace de réparation, des compresseurs et des douches aussi pour les entreprises », explique Nicolas Salmon, co-fondateur de Nielsen Concept.

Légende image. Et si toute la politique économique de la ville d’Amsterdam s’inspirait de la « théorie du donut » ? Ce concept, défendu par Kate Raworth, économiste à Oxfam, schématise le développement économique idéal et durable pour respecter les limites naturelles. Il s’agit notamment pour une municipalité d’orienter ses investissements au strict nécessaire, en privilégiant l’économie circulaire, le recyclage et le partage d’énergie. « L’idée est de revoir notre façon de consommer et de produire, tout en favorisant la création de nouveaux emplois », résume Marieke van Doorninck, l’adjointe au maire de la capitale néerlandaise.

#Et_Maintenant

► « En économie, l’outil le plus puissant n’est pas l’argent, ni même l’algèbre. C’est un crayon. Parce qu’avec un crayon vous pouvez redessiner le monde. », explique Kate Raworth dans son livre « La Théorie du Donut, l’économie de demain en 7 principes », paru dans sa version française en novembre 2018. L’économiste britannique se livre à un détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques et guident nos politiques. Pourquoi le donut ? Parce que sa forme, en anneau, aide à se représenter ces buts. L’anneau représente un « espace juste et sûr pour l’humanité » où les besoins de tous sont satisfaits. Ils sont basés sur les douze besoins fondamentaux tels qu’ils sont décrits par les Nations unies (santé, éducation, nourriture, accès à l’eau…). Le cercle extérieur représente le « plafond écologique » à ne pas franchir si l’on veut assurer la soutenabilité des ressources naturelles. Les populations auxquelles on n’assure pas le minimum social se trouvent à l’intérieur du trou central.

► Kate Raworth explique dans un entretien sur le site Usbek & Rica : « Je suis pour l’économie régénérative par dessein. Passer d’une pensée linéaire à une pensée circulaire. Similaire au cercle du monde vivant. Et passer d’un système qui concentre les ressources produites dans les mains de 1 % de la population à un système distributif. Ce sont pour moi les deux dynamiques à mettre en place. Elles seraient accompagnées par l’extraordinaire transformation à l’œuvre dans les technologies : la blockchain, l’automatisation, l’imprimante 3D, les fablabs, le retour des communs, les entreprises sociales et collectives… »

#Ville

► La Smart City doit-elle se penser par les usages ? « Quand on regarde toutes les Apps censées simplifier la vie des citoyens du tri des déchets, à sa carte transport, à son parcours touristique… Aucune ne sont interopérables entre elles, les données quand on peut les récupérer sont peu exploitables et multiplient les interfaces numériques pour les citoyens d’un même territoire, explique Jérémie Nestel, directeur du territoire intelligent et de l’innovation de la Ville de Nevers. « Chaque maire adjoint a son application du cimetière connecté au prêt de livre du futur, le service public se morcelle en silo, et les expériences UX préparent à mon sens la privatisation du service public, incapable de se penser en globalité ». À lire aussi : À quoi ressemblera la Smart City de demain ?

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook touché au portefeuille, de très gros annonceurs commencent à fuir. À retenir cette semaine : – Comment les médias de service public peuvent survivre à la guerre du streaming ; – Étude : mener une campagne de communication d’éducation aux médias numériques permettrait d’accroître la résilience des internautes face aux fake news aux États-Unis et en Inde ; – Aux États-Unis, un homme noir arrêté à tort à cause d’un logiciel de reconnaissance faciale ; – Une IA sexiste et raciste peut entraîner des arrestations injustifiées, moins de possibilités d’emploi ou même la mort. Pour y remédier, Il faut une prise de conscience de toute la société ; – Comment l’éco-conception web peut aider à lutter contre le changement climatique.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

x► Le Royaume-Uni fait sa révolution verte. La forêt s’étend à perte de vue dans un espace grand comme quatre fois Paris. Ici, point d’arbres, mais des futaies d’éoliennes balayées par les vents de la mer du Nord, à une centaine de kilomètres des côtes anglaises. Leurs dimensions sont hors norme : chaque pale fait la longueur d’un Airbus A380. Erigées dans l’une des régions les plus sinistrées du pays – pro-Brexit à 70 % -, elles forment la plus grande ferme ‘offshore’ de la planète. Baptisé Hornsea 1, elle sera bientôt entourée de ses petites soeurs, Hornsea 2, 3 et 4… Une usine Siemens s’est ouverte sur la côte, permettant d’assembler les mâts britanniques et les turbines venues d’Allemagne. Les éoliennes sont ensuite transportées vers le large, par bateau et par lot de quatre, pour être raccordées au réseau électrique dans les vingt-quatre heures. Dans les prochaines années, ce sont un millier d’éoliennes de plus qui devraient pousser au large du Yorkshire. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos. Légende image : Des vents soutenus et des fonds maritimes peu profonds tout le long des côtes anglaises offrent des conditions idéales à l’implantation du plus important champ d’éoliennes de la planète. (OLI SCARFF / AFP).

► Au Royaume-Uni, la « Climate Assembly » appelle à une relance verte. Encourager le télétravail en investissant dans la fibre, favoriser les déplacements à vélo en améliorant la sécurité et les infrastructures, réduire les déplacements professionnels en avion en développant la vidéo-conférence, accélérer dans l’éolien, l’isolation des immeubles et les voitures électriques : voilà quelques-unes des recommandations formulées par les 110 personnes qui participent outre-Manche à la « Climate Assembly », une convention citoyenne créée en janvier avec l’appui de six commissions parlementaires, sous la pression du mouvement Extinction Rebellion. Son but : formuler des recommandations pour aider le gouvernement à atteindre l’objectif de neutralité carbone qu’il s’est fixé pour 2050.  L’« Assembly » a rendu en début de semaine dernière un rapport intérimaire, en attendant de publier ses propositions définitives en septembre. Une manière de peser dans le débat, alors que Boris Johnson s’apprête à annoncer son plan de relance pour l’après-coronavirus. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

#Agriculture

► Des tiers-lieux pour aider les néo-paysans à se lancer. Par Pierre-Mathieu Le Bel, géographe. Selon le dernier recensement agricole français, quelque 200 000 actifs agricoles ont été perdus entre 2000 et 2010, soit une baisse de 26 %. Pour chaque installation d’un agriculteur, on compte désormais 3 départs. En 2015 en France, 885 000 personnes (chef d’exploitation, coexploitant, conjoint, actif non salarié) travaillaient de manière régulière dans les exploitations du secteur. C’est moins de 4 % de la population active du pays (contre plus de 35 % au milieu du XXe siècle). La démographie y est pour quelque chose, l’âge moyen des exploitants atteignant les 51 ans. Et quand les agriculteurs prennent leur retraite, ils ont bien du mal à transmettre  leur exploitation. En cause notamment, un schéma de reprise familiale en déconstruction : les enfants d’agriculteurs reprennent de plus en plus rarement l’exploitation familiale. Lire la suite de la tribune sur le @FR_Conversation.

#Cybercriminalité

► EncroChat, un réseau de téléphonie chiffrée utilisé par les criminels du monde entier, démantelé après une enquête hors-norme. Un véritable séisme pour le crime organisé. Les autorités judiciaires et policières françaises et néerlandaises ont annoncé, jeudi 2 juillet, le démantèlement d’un réseau mondial de communications chiffrées, utilisé quasi exclusivement par des organisations criminelles. Son nom : EncroChat. Trafic de drogue, assassinats, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, enlèvements… Cette opération conjointe a conduit à de « multiples arrestations » dans plusieurs pays européens et empêché de nombreux actes criminels, ont expliqué les autorités lors d’une conférence de presse à La Haye (Pays-Bas), au siège d’Eurojust, l’organisme de coopération judiciaire entre pays européens. L’enquête, menée sous l’égide d’Eurojust, saisi en 2019 par la France et avec le soutien d’Europol, a permis d’intercepter et de déchiffrer en temps réel « plus de 100 millions de messages » échangés via EncroChat entre criminels à travers le monde. @franceinfo

#Numérique

► Quels usages faisons-nous de nos écrans ? Par Mathilde Floch, MediaLab de France Télévisions. Utilisés pour le travail comme pour les loisirs, nécessaires pour le maintien de notre sociabilité, les écrans n’ont cessé d’être sollicités durant la crise sanitaire du Covid-19. Selon le cabinet d’études App Annie, le temps passé sur nos smartphones a progressé en Italie de 39% et en France de 25% en avril 2020.  Le dépenses mobiles à l’échelle mondiale ont également augmenté avec un record de 23,4 milliards de dollars (21,53 milliards d’euros) atteint au premier trimestre 2020 sur les stores Android et iOS. Dans son baromètre bimensuel sur les effets de la crise sanitaire sur l’audiovisuel, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) souligne l’intérêt porté par les Français aux écrans (TV et plateforme numérique), un mois après la fin du confinement. Au-delà du constat de l’augmentation du temps passé devant les écrans, il est intéressant d’étudier la façon dont ceux-ci ont été employé. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Criminalité

► Europe. le démantèlement du réseau criminel utilisant la téléphonie chiffrée EncroChat en cinq questions. Trafic de drogue, assassinats, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, enlèvements… Grâce au démantèlement d’un réseau mondial utilisant un réseau de téléphonie chiffrée, appelé EncroChat, plus de 800 arrestations ont eu lieu dans des organisations criminelles, selon les autorités judiciaires et policières françaises et néerlandaises. « Cette opération (…) a le même effet qu’un séisme pour le crime organisé », ont-elles estimé, jeudi 2 juillet, lors d’une conférence de presse à La Haye (Pays-Bas), au siège d’Eurojust, l’organisme de coopération judiciaire entre pays de l’Union européenne. Ce coup de filet a été réalisé grâce aux écoutes et au déchiffrage de ce système, infiltré par la police. « C’est comme si nous étions à la table de discussions des criminels, en direct », a résumé Jannine van den Berg, cheffe de la police néerlandaise, et « c’est ce qui rend l’enquête unique ». Retour sur cette enquête conjointe franco-néerlandaise en cinq questions. A lire aussi : Une plateforme criminelle mondiale hébergée dans la métropole lilloise démantelée : un « séisme » pour le crime organisé. @franceinfo.

02 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► La région Ile-de-France va consacrer 500 millions d’euros sur cinq ans à des projets écolos et solidaires proposés puis votés par les Franciliens. Le dépôt des idées de projets a commencé le 30 juin et se termine le 14 août 2020. Dans le dossier, les candidats doivent décrire le projet, son coût et s’assurer qu’ils ont l’accord de la collectivité concernée. La seule contrainte est que le projet rentre dans l’une des catégories suivantes : – L’alimentation, la biodiversité et les espaces verts, – Le vélo et les mobilités propres, – La propreté, la prévention et la gestion des déchets, l’économie circulaire,  – Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et – La santé environnementale. « L’objectif c’est d’accompagner sous tous les angles la politique de transition écologique qu’on a mis en œuvre sur toute la région », explique Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la région Ile-de-France, chargé de l’Écologie, du Développement durable et de l’Aménagement. Après la phase de dépôt de projets, les Franciliens pourront voter pour les projets qui leur plaisent le plus, du 18 septembre au 2 octobre. Les résultats seront révélés mi-octobre. @franceinfo. Légende image :  Des cyclistes devant l’Assemblée Nationale à Paris. L’une des catégories de l’appel à projets écologiques et solidaires de la région concerne « le vélo et les mobilités propres ». (Photo de Christophe Morin / MaxPPP).

#Alimentation

► Je mange donc je suis : « L’agriculture idéale n’est pas celle de nos grands-parents ». Exploitation des ressources, bien-être animal, santé… l’alimentation est au cœur des enjeux actuels. L’exposition « Je mange donc je suis » au musée de l’Homme nous rappelle ne pas oublier sa dimension culturelle. Entretien avec Christophe Lavelle, commissaire scientifique de l’expo sur le site @LADN_EU. Il explique à la question sur la déconnexion avec notre alimentation, la nature et ceux qui produisent nos aliments : « Ça s’explique par deux éléments. Premièrement, nous sommes de plus en plus citadins. Donc, par défaut, complètement déconnectés de la Terre. En ville, on voit donc se développer des jardins urbains. Chacun essaie d’avoir un petit carré de vert, une jardinière sur son balcon, pour retrouver cette impression de proximité. Deuxièmement, nous sommes passés de 8 millions d’agriculteurs à 500 000 en un demi-siècle. C’est-à-dire qu’aujourd’hui un agriculteur nourrit à peu près 100 personnes alors que dans l’après-guerre il en nourrissait cinq, péniblement. Ceux qui sont à l’origine de cette chaîne alimentaire sont de moins en moins nombreux. Donc, par ricochet, il y en a de moins en moins dans notre entourage. Ça nous fait perdre des références. »

#Agriculture

► En Alsace, après le confinement, les potagers urbains ont la cote. « Nous n’avons pas de statistique exacte, mais c’est évident qu’il y a eu assez vite un engouement pour les plants de légumes pendant et après le confinement. C’était presque comme un instinct de survie » raconte Laurent Sonnendrucker, pépiniériste et horticulteur à Strasbourg. Une dynamique qu’il faut toutefois relativiser, explique-t-il, car il y aura forcément de la déception. Des végétaux plantés trop jeunes et trop tôt dans la saison : le résultat ne sera pas forcément à la hauteur des attentes. @franceinfo.

#Réseau_5G

► Le déploiement de la 5G se heurte à la poussée des préoccupations écologiques. Le calendrier de déploiement de la 5G résistera-t-il à la montée des préoccupations écologiques en France, concrétisée, dimanche 28 juin, par l’élection de maires Verts dans plusieurs grandes villes de France ? Plusieurs d’entre eux ont, en effet, inscrit à leur programme la volonté d’imposer un moratoire sur le déploiement de la 5G dans leur commune, relayant ainsi les craintes de plusieurs associations, qui redoutent les effets environnementaux et sanitaires de la nouvelle génération de téléphonie mobile. Dans ses conclusions, la convention citoyenne pour le climat, estimait, elle, qu’il fallait « évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#IA

► Aurélie Jean, numéricienne, partner à Altermind, a créé en 2016 une entreprise de conseil stratégique en data. Elle vient de publier « L’Apprentissage fait la force » aux Editions de l’Observatoire. Elle explique : « Aujourd’hui, des recherches en intelligence artificielle peuvent connaître une application industrielle en deux ans seulement. (…) L’algorithme permet de chercher les meilleurs experts d’un sujet, en fonction de leur production scientifique, mais aussi d’autres critères. » @Challenges

#Société

► HeHop, cette nouvelle application contre les violences sexistes qui s’appuie sur la blockchain. Le vendredi 3 juillet, lors d’une conférence sur les violences sexistes dans les campus, Sandy Beky présente l’appli HeHop, qui utilise la blockchain pour aider les victimes. Un événement organisé par ONU Femmes en partenariat avec l’école privée d’ingénieurs EPF. « Notre raison d’être est de redonner aux victimes de violences sexistes et sexuelles l’espoir de voir leurs plaintes aboutir auprès de la justice », explique Sandy Beky, cofondatrice de l’association HeHop (Help for Hope). Cette cheffe d’entreprise très investie pour la cause des femmes, ancienne présidente du réseau Professional Women’s Network (PWN) – Paris, a développé avec son équipe une application qui utilise la blockchain. Cette technologie sous-jacente au bitcoin et autres monnaies virtuelles consiste à l’origine en une « chaîne de blocs » de transactions et d’opérations chiffrées, réputée inviolable car tenue simultanément par tous les acteurs qui y ont accès. L’objectif de HeHop: créer ainsi des preuves irréfutables et infalsifiables lorsqu’il y a violences en huis clos, au bureau, dans le cadre domestique ou encore sur les campus universitaires. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

01 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Hydroponie : l’agriculture « au-delà du bio » L’eau a coulé sous les ponts depuis les temps anciens de Babylone, mais à Gavorrano, au milieu des vignes toscanes, elle continue d’alimenter les idées. Et même plus que des idées : des milliers de tomates. Dans le lacis de serres de Luigi Galimberti, on pratique l’hydroponie, une agriculture pensée pour le futur mais tirée du passé – des Jardins suspendus de Babylone, précisément. Le principe ? Cultiver des légumes hors-sol, c’est-à-dire sans terre, et par extension sans eaux polluées, ni pesticides ou métaux lourds, que les terrains traditionnels ont tendance à absorber. Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, et quelques nutriments. Des dizaines de bourdons pollinisent les fleurs ; et les plants prospèrent, au point de faire de la ferme hydroponique de Luigi la plus grande d’Europe du Sud. Il y produit 1 kilo de salade ou de tomates avec 2 litres d’eau (de pluie, donc), contre 75 litres d’eau en champ ouvert. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Transport

► Développée à l’origine en Touraine, l’application Géovélo, « le Waze des cyclistes », est disponible depuis le 1er juillet dans le département du Loiret. Créée en 2010 à Tours, la jeune entreprise Géovélo propose pour les cyclistes une application mobile collaborative d’assistance à la conduite et d’assistance de navigation basée sur le GPS dont l’objectif est d’encourager et faciliter l’usage du vélo pour réduire les émissions de carbone produites par les voitures. @franceinfo.

#Economie

► La communauté d’agglomération du Grand Châtellerault dans la Vienne a créé une plateforme en ligne pour redonner une seconde vie aux objets jusqu’à présent voués à la benne. Mis en ligne mi juin, « Par ici la récup » totalise actuellement une soixantaine d’annonces actives. Il suffit de rentrer son code postal, et vous accédez aux annonces proposées, avec à chaque fois la distance qui vous sépare de l’objet convoité, un rapide descriptif et quelques photos. Il ne vous reste plus qu’à laisser un message à son propriétaire actuel pour organiser la passation de pouvoir.

30 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 30 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► Imaginez une grande ferme sur le toit du pavillon 6 du parc des Expositions de Paris. Cette grande ferme urbaine de 14.000 m² qui produira à terme 300 kilos de fruits et de légumes de saison par jour, vient d’ouvrir ses portes. Deux techniques de cultures sont utilisées. La première, l’hydroponie, consiste à faire pousser les légumes dans un bac, sur un substrat de fibre de coco régulièrement irrigué par une solution nutritive.La seconde technique, l’aéroponie, est sans doute la plus emblématique des fermes urbaines les plus « high-tech » puisqu’il s’agit de colonnes verticales, de plusieurs mètres de haut, trouées : dans chaque trou est placée une plante, dont les racines sont aspergées d’eau et de solution nutritive, nuit et jour, toutes les quinze minutes. @ usbeketrica. Légende image : La vue de ferme urbaine de la porte de Versailles (Photo : Stéphane Compoint).

#Alimentation

► « Plus les villes grandissent, plus les campagnes s’éloignent pour ceux qui vivent en leur centre. Je propose de rétablir la relation entre la ville et sa région, et d’introduire l’espace de production de nourriture dans la ville. L’Europe est pleine d’espaces inefficaces structurés par le béton, qui pourraient devenir productifs. Nombre de terrains pourraient être convertis en jardins, vergers, fermes communaux. Bien entendu, cela ne pourra jamais nourrir la ville dans sa totalité mais ça peut redonner aux gens accès à la nature », explique Carolyn Steel, l’architecte urbaniste britannique plaide pour une réorganisation de la ville à partir des besoins en alimentation dans son dernier livre paru en mars 2020, « Sitopia. How Food Can Save the World (« Sitopie. Comment la nourriture peut sauver le monde » @lemondefr.

#Ville

► La Smart City doit elle se penser par les usages ? « Quand on regarde toutes les Apps censées simplifier la vie des citoyens du tri des déchets, à sa carte transport, à son parcours touristique… Aucune ne sont interopérables entre elles, les données quand on peut les récupérer sont peu exploitables et multiplient les interfaces numériques pour les citoyens d’un même territoire, explique Jérémie Nestel, directeur du territoire intelligent et de l’innovation de la Ville de Nevers. « Chaque maire adjoint a son application du cimetière connecté au prêt de livre du futur, le service public se morcelle en silo, et les expériences UX préparent à mon sens la privatisation du service public, incapable de se penser en globalité ».

#Economie

► Dix initiatives pour une économie plus juste et inclusive. Comment en finir avec les externalités négatives des entreprises ? Indigo Marketplace a son idée sur la question ! La société basée à Boston est en passe de révolutionner le secteur de l’agriculture. Ce qui lui vaut d’être classée parmi les 50 entreprises les plus disruptives de l’année 2019 selon CNBC. Mais que propose-t-elle ? Indigo Marketplace développe des procédés naturels pour des cultures durables (traitement de semences avec des microbes), met en relation acheteurs et agriculteurs et incitent ces derniers à séquestrer leur carbone avec des sous ! Bref, la jeune société américaine, nouvelle chérie des investisseurs, ne cesse de grandir avec un argument de poids, atteindre des objectifs de durabilité dans un secteur particulièrement problématique pour notre climat… Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU.

#Streaming

► Rapport : 20% du trafic internet français est occupé par Netflix. Pendant le confinement, Netflix annonçait la diminution de sa qualité de diffusion suite à un échange avec le commissaire européen pour le marché intérieur, Thierry Breton. Il était notamment question d’éviter la congestion des réseaux et pour cause, 20 % du trafic internet français est occupé par la plateforme de streaming vidéo, démontre un nouveau rapport de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse). Malgré une concurrence toujours plus accrue, le géant du streaming continue donc d’assoir sa position de leader. @siecledigital

29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 juin mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Les périodes de fortes chaleurs se succèdent de plus en plus rapidement, quelles sont les conséquences sur notre quotidien ? Depuis que les mesures de Météo France existent, le printemps 2020 est le deuxième le plus chaud de l’histoire après celui de 2011. L’Organisation météorologique mondiale annonce un été chaud, voire caniculaire. Le réchauffement climatique est à bien présent. « Le réchauffement global fait que les saisons chaudes sont de plus en plus fréquentes. Si on ne fait rien, les zones, disons, raisonnablement « habitables » dans de bonnes conditions, vont se réduire », explique Alain Mazaud, climatologue. @franceinfo. Légende image : Coucher de soleil en Normandie, à Regnéville-sur-Mer, dans la Manche, sur les marais asséchés par la canicule.  (Photo : Getty Images / Photononstop rf).)

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook touché au portefeuille, de très gros annonceurs commencent à fuir. À retenir cette semaine : – Comment les médias de service public peuvent survivre à la guerre du streaming ; – Étude : mener une campagne de communication d’éducation aux médias numériques permettrait d’accroître la résilience des internautes face aux fake news aux États-Unis et en Inde ; – Aux États-Unis, un homme noir arrêté à tort à cause d’un logiciel de reconnaissance faciale ; – Une IA sexiste et raciste peut entraîner des arrestations injustifiées, moins de possibilités d’emploi ou même la mort. Pour y remédier, Il faut une prise de conscience de toute la société ; – Comment l’éco-conception web peut aider à lutter contre le changement climatique.

#Climat

► « La lutte contre les îlots de chaleur urbains est loin d’être gagnée ». Tribune de  Florent Renard et Lucille Alsonso, Géographes, Depuis mardi, l’Europe traverse sa première vague de chaleur de l’été. En ville, ce type d’épisode météorologique renforce un phénomène particulier : les îlots de chaleur urbains. Ces derniers se caractérisent par une augmentation plus importante de la température dans les espaces denses, tels que les centres-villes, par rapport aux espaces qui le sont moins. Sous l’effet conjugué de l’urbanisation croissante – près des trois quarts de la population mondiale devraient vivre en ville en 2050, contre un peu plus de la moitié aujourd’hui – et du réchauffement climatique, les îlots de chaleur urbains pourraient devenir plus intenses si des mesures d’adaptation et d’atténuation adéquates ne sont pas prises. Avec des risques importants pour la santé des habitants les plus vulnérables. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Transport

► Le VTC, la ville et le politique. Par Carlos Moreno et Serge Orru, L’Académie du Climat. Un mouvement des chauffeurs de VTC a eu lieu à Paris, mécontents de ne pouvoir circuler rue de Rivoli sur la voie réservée aux bus et aux taxis. En effet, dans la suite de la crise du COVID19, cet axe est dédié aux mobilités actives. Au-delà de l’expression bruyante contre cette mesure, comment analyser celle-ci dans le contexte de la reconfiguration urbaine qui a lieu partout dans le monde, en quête de son adaptation pour vivre autrement ? Un simple clic sur le site web de la Ville de Madrid et sur sa page de questions fréquentes transport public nous dit « Les véhicules VTC ne peuvent pas utiliser la voie réservée aux bus, ni pour circuler ni se garer, ni même pour récupérer les clients qui ont organisé le service. Il ne faut pas oublier que les VTC fonctionnent exclusivement après accord du service, de sorte que pendant l’accord, ils peuvent planifier le ramassage à tout point à proximité où il n’y a pas de voie de bus ». Lire la suite de la chronique sur le site @libe.

#Technologie

► « Le temps créé par les humains n’est pas le temps de toutes les choses qui existent dans l’univers ». Bernadette Bensaude-Vincent a passé sa vie à explorer notre rapport aux technologies, à la matière et aux ressources naturelles. Ses travaux nous éclairent sur la multiplicité des modes d’existence présents sur notre planète et les différentes temporalités qu’ils recouvrent. Ce cheminement l’a conduite à remettre en question notre conception chronologique du temps : « Depuis le début, c’était en filigrane de toutes mes recherches », confie la philosophe, à qui l’on doit plusieurs ouvrages de référence, parmi lesquels Carbone. Sa vie, ses œuvres. (Seuil, 2018), Les vertiges de la technoscience (La Découverte, 2009) ou encore Histoire de la chimie (La Découverte, 2001). Comme un aboutissement à toutes ces années de réflexions, elle vient d’achever un livre, Temps PaysageUne réponse à l’Anthropocène, à paraître prochainement aux éditions du Pommier, dans lequel elle ouvre la voie vers une nouvelle philosophie du temps. Elle explique : « Que notre temps à nous n’est pas le temps des choses avec lesquelles nous vivons. Ce virus en est un parfait exemple : on ne peut pas lui imposer notre temps. Pour se développer, il passe d’un humain à un autre, et le fera aussi longtemps qu’il y aura des humains pour lui servir d’hôtes. (…) Nous devons apprendre à cohabiter avec d’autres vivants qui, pour la plupart, sont des micro-organismes. Et lorsque je parle du vivant, j’inclus également les matériaux. Il n’y a pas de différence entre le vivant et la matière, chacun a sa propre trajectoire et sa propre temporalité. Comme le carbone, dont nous avons perturbé le cycle avec notre consommation immodérée d’énergies fossiles. En à peine deux cents ans, nous avons brûlé des quantités de matière qui s’étaient accumulées et compressées pendant des centaines de milliers d’années. Là aussi, il y a un conflit temporel très fort, un bouleversement du cycle géologique qui est à l’origine de l’Anthropocène. » Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica

#Agriculture

► Circuits courts en Côte d’Or. Les producteurs s’interrogent sur l’avenir : « On se doutait bien qu’on ne garderait pas tous les clients ». Durant le confinement, les ventes en circuits court ont explosé comme alternative aux grandes-surfaces. Beaucoup y ont vu une prise de conscience durable. Mais quelques semaines après le déconfinement, en Bourgogne, entre désillusion et soulagement, les producteurs sont partagés. A Bligny-sur-Ouche (Côte d’Or), Frédéric Ménager est plutôt amer. Gérant de la ferme de la Ruchotte, il vend des volailles, des œufs, et des légumes bios. Pendant le confinement, le restaurant installé sur place étant fermé, il a également vendu quelques plats cuisinés comme des pâtés en croute. Mais ces dernières semaines, il a vu ses ventes s’effondrer. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

26 Juin

Régions.news #429 – Edition du vendredi 26 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. À Ancy sur Moselle (Moselle), la cabane Bacole peut accueillir quatre personnes en vacances (Photo : Yves Kreidl, France Télévisions). Grimper aux arbres pour dormir dans une cabane, c’est un rêve d’enfant qui se réalise dans la petite commune d’Ancy-sur-Moselle à quelques kilomètres de Metz (Moselle). Là, Pomottes, Bacole et Folies, les trois Cabanes en Lorraine sont installées au pied des vignes du Domaine les Béliers. Depuis le 11 mai ces passionnés font à nouveau le bonheur des touristes en demande d’expériences inédites comme une cabane dans les arbres, une péniche ou une galerie d’artiste. Rencontre avec les propriétaires de ces lieux qui aiment partager leur mode de vie.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Son nom, la « Security Bubble Covid-19 », ou bulle de sécurité Covid-19 en Français, c’est un bracelet qui vous apprend à garder ses distances de sécurité. Il s’allume si on est trop proche d’un autre porteur. Il a été mis au point par la société Insight SIP de Sophia-Antipolis, dans les Alpes-Maritimes. « Un clignotement rapide indique qu’on est trop proche. Et si on s’éloigne un peu, voilà il va ralentir, il a changé de mode », explique Michel Beghin, directeur d’Insight SIP. Le dispositif permet de garantir un niveau de précision de quelques centimètres. ». Il précise que « même en dehors du Covid, c’est quelque chose qui est demandé pour des notions de sécurité. Dans les chantiers, dans le monde des mines… »

► Depuis le 12 juin la RATP a décidé de suspendre temporairement l’utilisation des caméras permettant la détection automatique du port du masque par les usagers, expérimentation menée dans la station Châtelet-les-Halles du métro parisien, où six caméras étaient activées. Selon la CNIL, le « développement incontrôlé » de cette technologie « présente le risque de généraliser un sentiment de surveillance chez les citoyens, de créer un phénomène d’accoutumance et de banalisation de technologies intrusives, et d’engendrer une surveillance accrue, susceptible de porter atteinte au bon fonctionnement de notre société démocratique ». À lire : Quand l’intelligence artificielle traque le port du masque.

► Depuis le déconfinement, les plastiques pullulent au large du littoral des Alpes-Maritimes d’après les observations de Maria-Luiza Pedrotti, chercheuse CNRS à l’Institut de la mer de Villefranche-sur-Mer, experte mondiale des microplastiques en mer. Elle constate qu’à « partir du 11 mai nous avons pu reprendre les prélèvements en mer. J’ai été étonnée de voir quantité de plastiques, et surtout les catégories de plastiques que normalement on trouve très peu en Méditerranée, comme les granulés que l’on appelle les « larmes de sirènes ». Ce sont des cylindres de 1 à 10mm de plastique préfabriqué pour fabriquer d’autres plastiques. Ils n’ont rien à faire en mer. » Elle ajoute : « on dirait que les gens se sont lâchés pendant le confinement ! ». À lire aussi sur franceinfo junior : comment lutter contre la pollution dans les océans ?

Légende image. « Une main pour échanger » par le graffeur Milouz, rue Ferdinand Lesseps à Saint Brieuc. (Photo : C. Bazille – francetv). Une main sortie d’une façade, le regard ému presque implorant d’un macareux, un cerisier du Japon tout de rose habillé, et le portait d’un vieux marin. Le collectif de graffeurs TSF Crew invite au voyage et à la réflexion, sur les façades de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Ces artistes ont voulu partager leur art, tandis que le festival qu’ils organisent, Just Do Paint, devait se terminer ce dimanche 21 juin. Il est repoussé à la rentrée, du 24 au 27 septembre 2020.

#Municipales2020

► La crise sanitaire a accéléré la conversion des candidats au numérique. Privés de meetings, priés de garder leurs distances sur les marchés, ils ont dû trouver d’autres moyens de faire connaître leurs propositions et d’échanger avec leurs potentiels électeurs. Alors, Facebook est apparu comme l’une des solutions miracles. Dans de nombreuses villes, cette nouvelle passion pour les réseaux sociaux a été l’occasion d’expérimentations démocratiques innovantes. Mais dans certaines communes, la campagne des municipales sur les réseaux sociaux a carrément viré au Far West. Ainsi la ville de Sète (Hérault) a même acquis une réputation mondiale en la matière à cause de graves dérives sur Facebook. Le réseau social a dû fermer pas moins de 51 comptes, neuf pages et neuf comptes Instagram dans la région. Une décision rare. Qui se cache derrière ces faux comptes ? Les concurrents au scrutin se renvoient la balle.

#Et_Maintenant

► « Dans les dix prochaines années, je pense que l’on va voir le jeu vidéo devenir la première activité sociale. De plus en plus de gens décident de s’y réunir, avec leurs amis, et décident ensuite à quoi ils vont jouer. Ça veut dire que le jeu va devenir une plateforme de communication autant qu’un endroit où on s’amuse », prédit depuis des années Tim Sweeney, fondateur d’Epic Games, le studio qui a créé le jeu vidéo gratuit Fortnite devenu phénomène de société. Dès sa sortie de Fortnite, le studio américain qui emploie 2 000 salariés, a engrangé 2,4 milliards de bénéfices pour l’année 2018. Les joueurs paient pour améliorer leurs avatars. Les stratèges d‘Epic Games se sont offert les services d’une psychologue française pour les aider à retenir leurs joueurs le plus longtemps possible. Ils sont 350 millions dans le monde. À voir l’émission de France 2 « Complément d’enquête » du 11 juin 2020 : « Et si c’était la fin de la télé ? ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Sur la politique, Facebook essaie de se racheter une image. À retenir cette semaine : – Comment la VR aide les soignants à combattre le coronavirus ; – La Covid-19 pourrait accélérer le remplacement des jobs humains par des robots ; – « L’intelligence artificielle peut combattre les nouvelles maladies » : Interview avec Yann Le Cun, responsable de la recherche en intelligence artificielle chez Facebook ; – Médias : la crise du coronavirus a dopé les abonnements numériques ; – La Covid-19 pourrait accélérer le remplacement des jobs humains par des robots ; – Condamnation de la journaliste Maria Ressa, bête noire du pouvoir philippin ; – La Chine recueille l’ADN d’hommes et de garçons pour constituer une vaste base de données génétiques qui renforcera ses capacités de surveillance.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Economie

x► Amsterdam s’inspire de la « théorie du donut ». Et si toute la politique économique d’une ville était basée sur… un donut ? Derrière cette image quelque peu farfelue, le concept est tout à fait sérieux, et défendu par Kate Raworth, économiste à Oxfam. Il schématise le développement économique idéal et durable pour respecter les limites naturelles. Il s’agit notamment pour une municipalité d’orienter ses investissements au strict nécessaire, en privilégiant l’économie circulaire, le recyclage et le partage d’énergie. Cette théorie économique vient d’être reprise à son compte par la ville d’Amsterdam, aux Pays-bas, qui encourage son application dans de nombreux domaines. Légende image : La ville d’Amssterdan (Photo : capture d’écran)

► « En économie, l’outil le plus puissant n’est pas l’argent, ni même l’algèbre. C’est un crayon. Parce qu’avec un crayon vous pouvez redessiner le monde. », explique Kate Raworth dans son livre « La Théorie du Donut, l’économie de demain en 7 principes », paru dans sa version française en novembre 2018. L’économiste britannique se livre à un détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques et guident nos politiques. Pourquoi le donut ? Parce que sa forme, en anneau, aide à se représenter ces buts. L’anneau représente un « espace juste et sûr pour l’humanité » où les besoins de tous sont satisfaits. Ils sont basés sur les douze besoins fondamentaux tels qu’ils sont décrits par les Nations unies (santé, éducation, nourriture, accès à l’eau…). Le cercle extérieur représente le « plafond écologique » à ne pas franchir si l’on veut assurer la soutenabilité des ressources naturelles. Les populations auxquelles on n’assure pas le minimum social se trouvent à l’intérieur du trou central.

► Kate Raworth explique dans un entretien sur le site Usbek & Rica : « Je suis pour l’économie régénérative par dessein. Passer d’une pensée linéaire à une pensée circulaire. Similaire au cercle du monde vivant. Et passer d’un système qui concentre les ressources produites dans les mains de 1 % de la population à un système distributif. Ce sont pour moi les deux dynamiques à mettre en place. Elles seraient accompagnées par l’extraordinaire transformation à l’œuvre dans les technologies : la blockchain, l’automatisation, l’imprimante 3D, les fablabs, le retour des communs, les entreprises sociales et collectives… »

#Ville

► Les sept piliers de la sagesse urbaine dans le « monde d’après ». En première ligne pendant la crise sanitaire, les villes veulent devenir plus « résilientes ». A quelques jours du second tour des municipales, passage en revue de sept chantiers mis en lumière par la crise sanitaire. Foyer de propagation du virus, en raison de sa « densité », la ville s’est aussi imposée, à travers ses infrastructures et ses réseaux de solidarité, comme un laboratoire d’expérimentation. Le respect des règles de distanciation physique l’a poussée à imaginer des solutions pour adapter son espace public au développement de la marche et du vélo ou à structurer des circuits courts pour soutenir ses commerçants ou ses maraîchers. Autant d’expériences sur lesquelles bon nombre de villes, présentées comme des moteurs de la transition écologique, entendent capitaliser dès le lendemain des élections municipales. « Qu’il s’agisse du besoin de sobriété, d’authenticité, d’aller vers des circuits courts, d’être dans le respect de l’environnement, dans l’attention qu’on porte aux autres…, ces trois mois nous ont obligés à passer du discours à la pratique », assure Nicolas Florian, maire Les Républicains (LR) de Bordeaux, candidat à sa réélection. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► Pourquoi « villes contre multinationales » ? Cette publication a son origine dans un constat simple : dans le monde entier, et particulièrement en Europe, les villes sont devenues un champ de bataille face au pouvoir croissant des multinationales, et à tous les problèmes sociaux et écologiques qu’elles apportent avec elles. C’est vrai dans les industries urbaines traditionnelles comme l’immobilier ou les services collectifs, mais cela se traduit aussi désormais par une industrie touristique de plus en plus envahissante, par les « disruptions » dérégulatrices imposées aux villes par les plateformes et des géants du numérique, ou encore par l’emprise croissante de grands fonds financiers sur les espaces urbains. Et c’est tout aussi manifeste si l’on considère les oppositions et les obstacles auxquels se heurtent les élus, les citoyens ou les mouvements urbains qui cherchent à répondre à l’urgence climatique et à construire des alternatives concrètes pour protéger les droits fondamentaux ou assurer un approvisionnement énergétique ou alimentaire soutenable. Lire la suite de l’article sur le site @transnationales.

#Transport

► La société Nielsen Concept implantée à Rezé (Loire-Atlantique), propose de transformer des conteneurs maritimes en abris pour les vélos et les trottinettes. « On s’est rendu compte que le premier besoin, ce n’était pas les pistes cyclables, c’était d’abord de quoi sécuriser son vélo mais aussi surtout un besoin de service autour de l’usage du vélo. La première demande était d’avoir la tranquillité d’esprit de retrouver son vélo. On a commencé à concevoir un espace sécurisé et du service attenant avec un espace de réparation, des compresseurs et des douches aussi pour les entreprises », explique Nicolas Salmon, co-fondateur de Nielsen Concept. @franceinfo.

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