02 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► La région Ile-de-France va consacrer 500 millions d’euros sur cinq ans à des projets écolos et solidaires proposés puis votés par les Franciliens. Le dépôt des idées de projets a commencé le 30 juin et se termine le 14 août 2020. Dans le dossier, les candidats doivent décrire le projet, son coût et s’assurer qu’ils ont l’accord de la collectivité concernée. La seule contrainte est que le projet rentre dans l’une des catégories suivantes : – L’alimentation, la biodiversité et les espaces verts, – Le vélo et les mobilités propres, – La propreté, la prévention et la gestion des déchets, l’économie circulaire,  – Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique et – La santé environnementale. « L’objectif c’est d’accompagner sous tous les angles la politique de transition écologique qu’on a mis en œuvre sur toute la région », explique Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la région Ile-de-France, chargé de l’Écologie, du Développement durable et de l’Aménagement. Après la phase de dépôt de projets, les Franciliens pourront voter pour les projets qui leur plaisent le plus, du 18 septembre au 2 octobre. Les résultats seront révélés mi-octobre. @franceinfo. Légende image :  Des cyclistes devant l’Assemblée Nationale à Paris. L’une des catégories de l’appel à projets écologiques et solidaires de la région concerne « le vélo et les mobilités propres ». (Photo de Christophe Morin / MaxPPP).

#Alimentation

► Je mange donc je suis : « L’agriculture idéale n’est pas celle de nos grands-parents ». Exploitation des ressources, bien-être animal, santé… l’alimentation est au cœur des enjeux actuels. L’exposition « Je mange donc je suis » au musée de l’Homme nous rappelle ne pas oublier sa dimension culturelle. Entretien avec Christophe Lavelle, commissaire scientifique de l’expo sur le site @LADN_EU. Il explique à la question sur la déconnexion avec notre alimentation, la nature et ceux qui produisent nos aliments : « Ça s’explique par deux éléments. Premièrement, nous sommes de plus en plus citadins. Donc, par défaut, complètement déconnectés de la Terre. En ville, on voit donc se développer des jardins urbains. Chacun essaie d’avoir un petit carré de vert, une jardinière sur son balcon, pour retrouver cette impression de proximité. Deuxièmement, nous sommes passés de 8 millions d’agriculteurs à 500 000 en un demi-siècle. C’est-à-dire qu’aujourd’hui un agriculteur nourrit à peu près 100 personnes alors que dans l’après-guerre il en nourrissait cinq, péniblement. Ceux qui sont à l’origine de cette chaîne alimentaire sont de moins en moins nombreux. Donc, par ricochet, il y en a de moins en moins dans notre entourage. Ça nous fait perdre des références. »

#Agriculture

► En Alsace, après le confinement, les potagers urbains ont la cote. « Nous n’avons pas de statistique exacte, mais c’est évident qu’il y a eu assez vite un engouement pour les plants de légumes pendant et après le confinement. C’était presque comme un instinct de survie » raconte Laurent Sonnendrucker, pépiniériste et horticulteur à Strasbourg. Une dynamique qu’il faut toutefois relativiser, explique-t-il, car il y aura forcément de la déception. Des végétaux plantés trop jeunes et trop tôt dans la saison : le résultat ne sera pas forcément à la hauteur des attentes. @franceinfo.

#Réseau_5G

► Le déploiement de la 5G se heurte à la poussée des préoccupations écologiques. Le calendrier de déploiement de la 5G résistera-t-il à la montée des préoccupations écologiques en France, concrétisée, dimanche 28 juin, par l’élection de maires Verts dans plusieurs grandes villes de France ? Plusieurs d’entre eux ont, en effet, inscrit à leur programme la volonté d’imposer un moratoire sur le déploiement de la 5G dans leur commune, relayant ainsi les craintes de plusieurs associations, qui redoutent les effets environnementaux et sanitaires de la nouvelle génération de téléphonie mobile. Dans ses conclusions, la convention citoyenne pour le climat, estimait, elle, qu’il fallait « évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#IA

► Aurélie Jean, numéricienne, partner à Altermind, a créé en 2016 une entreprise de conseil stratégique en data. Elle vient de publier « L’Apprentissage fait la force » aux Editions de l’Observatoire. Elle explique : « Aujourd’hui, des recherches en intelligence artificielle peuvent connaître une application industrielle en deux ans seulement. (…) L’algorithme permet de chercher les meilleurs experts d’un sujet, en fonction de leur production scientifique, mais aussi d’autres critères. » @Challenges

#Société

► HeHop, cette nouvelle application contre les violences sexistes qui s’appuie sur la blockchain. Le vendredi 3 juillet, lors d’une conférence sur les violences sexistes dans les campus, Sandy Beky présente l’appli HeHop, qui utilise la blockchain pour aider les victimes. Un événement organisé par ONU Femmes en partenariat avec l’école privée d’ingénieurs EPF. « Notre raison d’être est de redonner aux victimes de violences sexistes et sexuelles l’espoir de voir leurs plaintes aboutir auprès de la justice », explique Sandy Beky, cofondatrice de l’association HeHop (Help for Hope). Cette cheffe d’entreprise très investie pour la cause des femmes, ancienne présidente du réseau Professional Women’s Network (PWN) – Paris, a développé avec son équipe une application qui utilise la blockchain. Cette technologie sous-jacente au bitcoin et autres monnaies virtuelles consiste à l’origine en une « chaîne de blocs » de transactions et d’opérations chiffrées, réputée inviolable car tenue simultanément par tous les acteurs qui y ont accès. L’objectif de HeHop: créer ainsi des preuves irréfutables et infalsifiables lorsqu’il y a violences en huis clos, au bureau, dans le cadre domestique ou encore sur les campus universitaires. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.