12 Juin

Régions.news #427 – Edition du vendredi 12 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. Le Northabout, capable de fendre la glace, lors de son expédition en 2017. (Photo : Uno Mondo). Le Northabout, un voilier spécialement conçu pour le monde polaire, appareillera pour l’Arctique le 15 juin, avec à son bord, toute une équipe de 9 personnes, deux skippers, trois scientifiques, un photographe et un artiste, pour mener l’expédition Uno Mondo. « Le but c’est parler des changements climatiques, et de passer à l’action pour la planète. » Sophie est l’un des skippers du Northabout. À quai à Saint-Malo depuis quelques jours, ce voilier est le seul à avoir rejoint, deux fois, le cercle polaire Arctique.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]
► Au large des falaises normandes de Fécamp (Seine-Maritime), 71 éoliennes offshore se dresseront à l’horizon dès 2023 a révélé EDF mardi 2 juin. Ce chantier marque un nouveau pas pour l’éolien offshore français, à la traîne par rapport à ses voisins, notamment allemands et britanniques. « C’est une première mondiale une usine éolienne dans laquelle on construit à la fois les nacelles et les pales, ça ne se fait nulle part ailleurs au monde. Ce sera au Havre que l’on verra les composants principaux d’une éolienne sous le même toit », Filippo Cimitan, PDG France Siemens Gamesa. Pales et nacelles des éoliennes seront fabriquées dans un même bâtiment, puis assemblées à Cherbourg avant d’être installées à Fécamp et le port du Havre recrutera le personnel en local pour cette future usine d’éoliennes offshore. Ce chantier mobilisera plus de 1 400 emplois locaux et les 25 années d’exploitation génèreront une centaine d’emplois locaux pérennes dans le port de Fécamp,
► Geotrend est une jeune entreprise toulousaine qui fait de la veille numérique à forte valeur ajoutée pour les entreprises. Dans le contexte actuel de crise économique exceptionnelle, elle rassemble pour ses clients des données dans le monde entier et leur fournit des informations cruciales pour rebondir. « Ça nous évite d’aller chercher l’information manuellement de droite à gauche, et de passer à côté de la moitié. C’est un premier gain de temps, mais en plus ça va cartographier cette information, et donc en un clin d’œil je vais savoir qui est présent sur ce secteur », explique la responsable du suivi des clients chez Geotrend. « Nos entreprises clientes veulent se préparer au monde d’après : il va falloir travailler différemment, vendre différemment, les cartes vont être redistribuées. Dans cette optique, cartographier sa chaîne de production c’est essentiel », détaille le créateur de Géotrend.
► En Ile-de-France, des entreprises réfléchissent à généraliser le télétravail pour leurs salariés. « On voit bien que dans un premier temps, les salariés peuvent être très contents notamment parce que les transports sont longs et coûteux et peuvent trouver que c’est agréable de rester chez eux. Mais cela ne va pas sans poser de nombreux problèmes, analyse Dominique Lhuilier, professeure de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). J’ai toujours pensé que le télétravail était sous-utilisé avant la crise. Il est notamment bénéfique pour les gens qui ont des problèmes de santé et qui veulent maintenir leur activité professionnelle. Mais le télétravail total, c’est l’isolement et c’est aussi la solitude. Cela peut créer de nombreux problèmes de santé ». À lire aussi : L’entreprise ne doit plus être vue comme une pyramide mais un réseau social, une tribune de Yann-Maël Larher, avocat et cofondateur de okaydoc.fr.

Légende image. Un paquebot de croisière géant le 9 juin 2019 dans la lagune de Venise, où, une semaine auparavant, un paquebot similaire avait heurté un quai et un bateau touristique. (Photo : Miguel Medina / Afp). #Et_Maintenant. « La pandémie a été terrible socialement et économiquement mais elle a révélé aussi nos failles, notre manque de clairvoyance. Venise ne peut continuer à accueillir autant de monde, nous sommes devenus les artisans de sa destruction. Le postulat de croire que plus il y a de touristes, plus on fait de l’argent, est une sottise », reconnaît Giovanni De Luca qui tient une galerie du quartier du Dorsoduro. Le Parlement européen sous la houlette de Karima Delli s’active pour réduire le tourisme de masse et inventer « le tourisme de demain en Europe ».

#Ville

► Créé à Angers (Maine-et-Loire), en 2018, sous l’impulsion de l’association PAVIC (Projet Angers Ville Intelligente et Connectée), le webmagazine Ville Intelligente va progressivement implanter des antennes sur le territoire français afin de mieux le couvrir et ainsi enrichir son contenu. La première sera installée à Orsay Paris-Saclay, sous la conduite de Tony Cañadas, président de l’association La Ville Intelligente et Citoyenne. En juin 2017 à Nantes, Carlos Moreno expliquait que « la ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Et c’est suivant ce principe inclusif que le webmagazine donne la parole aux « entreprises qui font avancer la technologie, l’environnement, les rapports humains, mais aussi aux citoyens qu’ils soient indépendants ou regroupés en association et qui mettent tout en œuvre pour que nos territoires soient plus agréables ». Pour sa part Tony Cañadas vient de publier le 12 juin la seconde édition de son livre « Environnement et Numérique – Opérer le changement engagé sur les questions environnementales, sociales et numériques pour inspirer et vivre dans un monde plus durable ».

#Santé

► « Si on peut utiliser IA [l’intelligence artificielle] pour sauver des vies alors je dis oui. Il y a un domaine encore sous-exploité, c’est l’ADN. Ce sont des pures statistiques sur des millions de combinaisons. C’est purement de l’IA. C’est un terrain de jeu extraordinaire. Sur le cancer, on va pouvoir trouver beaucoup plus de choses en amont. Ça va nous ouvrir des portes fantastiques mais il faut faire attention à ne pas permettre à des gens de l’utiliser de façon malveillante. C’est à nous d’être responsables. L’IA est un simple outil. Et comme tous les outils, l’IA ne nous apportera rien toute seule. Prenons l’analogie du marteau. C’est un outil super jusqu’à ce qu’on l’utilise pour frapper quelqu’un. L’IA, c’est pareil : ce n’est pas autre chose qu’un marteau. Ça dépend de ce qu’on en fait », explique Luc Julia, ingénieur et informaticien spécialisé dans l’intelligence artificielle.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #BlackLivesMatter, les protestations enflamment les réseaux. À retenir cette semaine : – Dans une Amérique équipée massivement de caméras de surveillance, les vidéos témoignant de la violence policière deviennent vite viralesSur les réseaux sociaux, l’initiative Instagram #BlackoutTuesday fait débat et les adolescentes se mobilisent sur TikTok. La désinformation sur les événements est un réel enjeu pour les médias sociaux. Ces événements sont l’occasion de réévaluer les liens qu’entretiennent les géants de la tech avec les autorités policières

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 12 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

x► Après la pandémie, le tourisme sera plus lent, plus propre, plus curieux. Les frontières vont rouvrir, les vacances approchent et l’envie d’ailleurs après ce long confinement revient. Le tourisme va-t-il reprendre comme il s’était arrêté ou notre rapport au voyage va-t-il changer ? La tendance sera certainement de voyager moins mais mieux. En tout premier lieu, il y a les questions économiques. Entre ceux qui ont perdu leur emploi ou une partie de leurs revenus et ceux qui s’inquiètent pour l’avenir, le budget des vacances sera le premier frein. Ensuite, il y a la question sanitaire liée à la pandémie qui est aussi anxiogène. Mais au-delà, il y a désormais plus présente la question écologique. Est-il bien raisonnable de sauter dans le premier avion pour partir en voyage ? Légende image : Comment allons-nous voyager après la Covid ? Le slow voyage pourrait être la prochaine tendance selon les professionnels du tourisme. (Photo : Getty).

#RéalitéVirtuelle

► Le monde post-covid-19 favorisera-t-il l’âge d’or de la réalité augmentée ? Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. La pandémie de Covid-19 a transformé durablement nos modes d’interactions sociales et digitales. Le confinement a mis en valeur le potentiel de la réalité augmentée pour des sociétés ou des secteurs d’activité immobilisés par la crise sanitaire. Le PDG d’Apple Tim Cook ne cesse de souligner l’intérêt de cette technologie, voyant dans cette dernière un formidable outil relationnel, puisqu’elle permet d’appréhender le virtuel tout en augmentant le monde réel. Voici quelques exemples d’applications de la réalité augmentée ayant suscité beaucoup d’intérêt durant la crise du coronavirus. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Ville

► Le Palaisien Tony Cañadas, président de l’association « La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC) », ardent défenseur d’une ville écologique et citoyenne, mais aussi rédacteur et désormais délégué de notre magazine à Paris-Saclay, a sorti le 12 mai son livre : « Environnement et Numérique : opérer le changement ». Le citoyen ne doit plus être seulement un consommateur, mais « un consom’acteur de son territoire, explique Tony Canadas. Nous devons porter notre intérêt à l’écologie, à l’éducation, à la santé, à l’économie, au social, à la culture et à la communication. » « Je pense que la ville Intelligente doit être avant tout humaine », affirmait l’auteur en mars 2017, lors d’un précédent entretien. @villeintelmag.

11 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Eoliennes contre avions de chasse : la bataille de l’air en Bourgogne Franche-Comté. L’armée de l’air envisage d’élargir les couloirs aériens où les avions de chasse ont l’autorisation de s’entraîner à très basse altitude. Mais les territoires survolés en Bourgogne-Franche-Comté sont ceux qui ont le plus fort potentiel de production d’énergie éolienne. A Dijon, Jean-Michel Jeannin, directeur de la SEML Côte-d’Or Energies souligne que le département de la Côte-d’Or, est le plus impacté. « Ça nous enlève un tiers du territoire. » dit-il. « Quand on regarde la carte de l’extension des couloirs d’entraînement de l’armée de l’air, on voit bien que ça vient rogner de grosses surfaces qui pour l’instant n’étaient pas impactées ». @franceinfo. Légende image : Les éoliennes terrestres relèvent depuis 2011 du régime des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) (Photo : Pixabay).

#Agriculture

► Un agriculteur payé pour prendre soin de l’environnement : une première en Bretagne. Agrandir les bandes enherbées autour d’un cours d’eau, semer de l’herbe qui évitera le lessivage des sols par les pluies hivernales, voilà à quoi s’est engagé l’agriculteur finistérien qui a signé le premier PSE (paiement pour services environnementaux) en Bretagne. Un contrat sans aucune intervention publique, signé entre le groupe Arkéa (propriétaire du CMB) et l’association Alli’hommes, que préside Hervé Sevenou, par ailleurs administrateur à la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) du Finistère. « Cet engagement de lutte contre les inondations fait écho à notre rôle de banquier et d’assureur. Et nous préférons ancrer notre démarche sur notre territoire « , analyse Maeva Bourel, du service RSE d’Arkea. @franceinfo

#Social

► Entretien avec Zeynep Tufekci : la technosociologue qui prédisait les mouvements sociaux à l’aune du numérique. Elle explique sur le site @franceculture : « Il faut se rendre compte à quel point la désinformation se répand sur Internet et sur les plateformes numériques. Les sociétés et les grandes compagnies qui propagent des fausses informations gagnent plus d’argent à faire cela. Nous sommes tentés et vulnérables face à cette désinformation. (…) Nous avons besoin de nous concentrer sur ce que voient les gens et pourquoi elles voient ces choses. Ce qui m’inquiète c’est la viralité d’internet. Il faut réussir à créer des sociétés et des infrastructures saines. »

#Reconnaissance_Faciale

► « Je pense que ces logiciels [d’IA], comme beaucoup de technologies, peuvent avoir une utilisation néfaste, des utilisations policières en l’occurrence pour la reconnaissance faciale. On sait par exemple qu’en Chine, c’est utilisé pour établir le crédit social dans la population, ce qui donne froid dans le dos. Ce qui veut dire que chacun a une note. Mais on peut avoir des utilisations qui sont tout à fait positives. Par exemple, le système Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures) dans les aéroports qui permet de s’identifier. De même, peut être que vous allez de chez vous pouvoir vous connecter sur votre compte bancaire en croisant la reconnaissance faciale et d’autres techniques pour vous assurer que c’est bien vous qui êtes présents. Dans ce cas-là, ça peut être extrêmement positif. Donc, ça dépend vraiment de ce que l’on en fait. », estime Jean-Gabriel Ganascia, professeur à Pierre et Marie Curie et expert en intelligence artificielle. @franceinfo.

#Surveillance

► Etats-Unis : Amazon suspend l’accès de la police à sa technologie de reconnaissance faciale. Amazon change de stratégie. Alors que les manifestations contre les violences policières et le racisme continuent aux Etats-Unis, le géant du commerce en ligne a décidé d’interdire à la police américaine d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition pendant un an, a-t-on appris mercredi 10 juin. « Nous prônons des régulations plus strictes des gouvernements sur le recours éthique aux technologies de reconnaissance faciale et le Congrès semble prêt à relever le défi », a expliqué l’entreprise dans un communiqué. La Chambre des représentants, à majorité démocrate, a présenté lundi une loi qui vise à « changer la culture » au sein de la police des Etats-Unis. Elle entend notamment créer un registre national pour les policiers commettant des bavures, faciliter les poursuites judiciaires contre les agents et repenser leur recrutement et formation. « Nous espérons que ce moratoire d’un an donnera au Congrès suffisamment de temps pour mettre en place des règles appropriées », a expliqué Amazon. @franceinfo.

10 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

x► Neoen est le premier producteur français d’énergie exclusivement renouvelable grâce à ses 3 gigawatts installés ou en construction dans 14 pays, l’équivalent de 80 centrales solaires et éoliennes. « Quand on a débuté, il y avait 300 producteurs rien qu’en France et il doit en rester une quinzaine aujourd’hui », explique Xavier Barbaro, cofondateur et Pdg de Neoen. L’entreprise vient d’annoncer le succès de la toute première émission d’obligations convertibles vertes en Europe pour un montant nominal de 170 millions d’euros. Le produit de l’émission de ces obligations convertibles vertes sera affecté au financement ou au refinancement de projets de production d’énergie renouvelable (énergie solaire photovoltaïque et éolienne) ou de stockage d’énergie. @lexpansion. Légende image : A Cestas en Nouvelle-Aquitaine, Neoen exploite le plus grand parc solaire de France avec une capacité de 300 MW. Neoen.

#Travail

►  La surveillance électronique va-t-elle gâcher à terme le télétravail ? Le basculement des entreprises vers le télétravail à cause de la pandémie ne s’est pas toujours opéré sans heurts pour les salariés. Certains se plaignent d’être espionnés par des logiciels de surveillance électronique de plus en plus sophistiqués. De plus en plus d’entreprises pourraient se laisser tenter par cette nouvelle façon très intrusive de manager si le télétravail devait devenir la norme. @20minutes.

► L’entreprise ne doit plus être vue comme une pyramide mais un réseau social. Tribune de Yann-Maël Larher, avocat et cofondateur de okaydoc.fr. Parfois réticents au « travail à domicile » de nombreux dirigeants et salariés envisagent désormais la normalisation de cette pratique. Pour assurer sa pérennité dans le temps, il faudra néanmoins changer radicalement les méthodes de management avec moins de logique hiérarchique, plus d’autonomie et de nouveaux espaces d’échanges informels. Le management vertical détruit les bienfaits du télétravail ! Le télétravail a été mis en place dans l’urgence dans beaucoup d’entreprises. Malgré une demande croissante, le télétravail reste « contre-culturel » car notre droit du travail a été conçu pour encadrer le travail des usines. Beaucoup de salariés se sentent obligés de prouver qu’ils travaillent à distance et sur-compensent leur absence physique. Lire la suite de la tribune sur le site @WeDemain.

#Journalisme

► Révolte dans les rédactions et tentation de l’activisme #BLM. L’évènement #BlackLivesMatter est en train de tout dominer dans les rédactions en Amérique et rapidement en Europe. Sous la pression des jeunes générations, l’incandescence du mouvement social #BLM y fait émerger actuellement une tentation, voire une revendication, d’activisme, qui dépasse désormais les frontières des Etats-Unis. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

09 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Tourisme

► « La pandémie a été terrible socialement et économiquement mais elle a révélé aussi nos failles, notre manque de clairvoyance. Venise ne peut continuer à accueillir autant de monde, nous sommes devenus les artisans de sa destruction. Le postulat de croire que plus il y a de touristes, plus on fait de l’argent, est une sottise », reconnaît Giovanni De Luca qui tient une galerie du quartier du Dorsoduro à Venise. Le Parlement européen sous la houlette de Karima Delli s’active pour réduire le tourisme de masse et inventer « le tourisme de demain en Europe » Légende image : Un paquebot de croisière géant le 9 juin 2019 dans la lagune de Venise, où, une semaine auparavant, un paquebot similaire avait heurté un quai et un bateau touristique. (Photo : Miguel Medina / Afp).

#Transport

► Paris, Londres, Milan, Bogota… Dans le monde entier, les rues de nombreuses villes connaissent une frénésie de travaux, avec un objectif identique : donner plus de place aux vélos. Avec le déconfinement, le vélo, adapté aux déplacements en ville, se révèle un bon moyen pour éviter les transports en commun. Mais si faire des travaux est une bonne idée, tous les aménagements cyclistes ne se valent pas. Beaucoup sont même des « contre-exemples », selon Olivier Razemon, journaliste spécialisé dans les transports. Alors, comment aménager efficacement une ville pour les vélos ? La réponse se trouve peut-être du côté de Strasbourg, l’une des villes françaises les plus en avance en matière de mobilités. @lemondefr.

#Santé

► « Si on peut utiliser IA [l’intelligence artificielle] pour sauver des vies alors je dis oui. Il y a un domaine encore sous-exploité, c’est l’ADN. Ce sont des pures statistiques sur des millions de combinaisons. C’est purement de l’IA. C’est un terrain de jeu extraordinaire. Sur le cancer, on va pouvoir trouver beaucoup plus de choses en amont. Ça va nous ouvrir des portes fantastiques mais il faut faire attention à ne pas permettre à des gens de l’utiliser de façon malveillante. C’est à nous d’être responsables. L’IA est un simple outil. Et comme tous les outils, l’IA ne nous apportera rien toute seule. Prenons l’analogie du marteau. C’est un outil super jusqu’à ce qu’on l’utilise pour frapper quelqu’un. L’IA, c’est pareil : ce n’est pas autre chose qu’un marteau. Ça dépend ce qu’on en fait », explique Luc Julia, ingénieur et informaticien spécialisé dans l’intelligence artificielle, dans un entretien sur le site @BIFrance.

#DonnéesPersonnelles

► Les caméras thermiques, principal sujet d’inquiétude des Français. Le confinement de ce printemps 2020 a été l’occasion pour les Français d’un questionnement inédit sur leurs données personnelles. D’après la « hotline » de la CNIL, le gendarme des libertés informatiques, ce sont les caméras thermiques, que certains employeurs ont voulu installer pour prendre automatiquement la température des salariés, qui ont suscité le plus d’interrogations. Et la CNIL a dû trancher en quelques semaines ce qui lui nécessite plusieurs mois d’ordinaire : s’il est tout à fait possible de prélever la température manuellement à l’entrée des locaux professionnels, ces outils sont interdits, a-t-elle édicté, tout comme il est proscrit de tenir un fichier recensant les données de températures des salariés. @LesEchos.

#Robotique

► Des robots barmen en Corée du Sud. Au Coffee Bar K, à Séoul (Corée du Sud), c’est Cabo, un robot, qui sert à boire et taille les glaçons. Il mesure 182 centimètres, présente bien habillé en costume et peut même faire la conversation. « Je ne pense pas qu’un robot puisse ‘se mettre dans les chaussons d’un humain’ en matière de communication. Donc, nous ferons la partie service et le robot le travail technique, comme sculpter la glace », explique Choi Won-Woo, barman du Coffee Bar K à Séoul en Corée du Sud. Dans un autre bar, c’est un autre robot, le « drink bot » qui prépare les cocktails. « C’est un peu décevant que vous ne puissiez pas parler au barman, car l’un des grands côtés positifs d’un bar est que vous pouvez parler de vos soucis. Mais je me sens en sécurité quand un machine fait ma boisson, surtout en cette ère de ‘non-toucher », admet une cliente. @franceinfo.

#JeuVidéo

► « Dans les dix prochaines années, je pense que l’on va voir le jeu vidéo devenir la première activité sociale. De plus en plus de gens décident de s’y réunir, avec leurs amis, et décident ensuite à quoi ils vont jouer. Ça veut dire que le jeu va devenir une plateforme de communication autant qu’un endroit où on s’amuse », prédit depuis des années Tim Sweeney, fondateur d’Epic Games, le studio qui a créé le jeu vidéo gratuit Fortnite devenu phénomène de société. Dès sa sortie de Fortnite, le studio américain qui emploie 2 000 salariés, a engrangé 2,4 milliards de bénéfices pour l’année 2018. Les joueurs paient pour améliorer leurs avatars. Les stratèges d’Epic Games se sont offert les services d’une psychologue française pour les aider à retenir leurs joueurs le plus longtemps possible. Ils sont 350 millions dans le monde. A voir l’émission de France 2 « Complément d’enquête » du 11 juin 2020 : « Et si c’était la fin de la télé ? ». @franceinfo

08 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 juin mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Le Northabout, un voilier spécialement conçu pour le monde polaire, appareillera pour l’Arctique le 15 juin. À son bord, toute une équipe de 9 personnes, deux skippers, trois scientifiques, un photographe et un artiste. pour mener l’expédition Uno Mondo. « Le but c’est parler des changements climatiques, et de passer à l’action pour la planète. » Sophie est l’un des skippers du Northabout. À quai à Saint-Malo depuis quelques jours, ce voilier est le seul à avoir rejoint, deux fois, le cercle polaire Arctique. Légende image : Le Northabout, capable de fendre la glace, lors d’une précédente expédition en 2017. (Photo : Uno Mondo). @franceinfo.

#Covid19

► « Je vois 36,5°C » : munis de casques intelligents, les agents de l’aéroport de Rome-Fiumicino mesurent la température des passagers pendant la crise du Covid-19. Si les touristes reviennent timidement depuis que les frontières ont rouvert aux Européens, l’Italie a une priorité : la sécurité sanitaire face au coronavirus. L’aéroport de Rome-Fiumicino est le seul aéroport européen doté de trois casques intelligents à vision thermique. « Notre collègue peut visualiser les gens à 7 mètres de distance, explique Ivan Bassato, le directeur opérationnel de l’aéroport de Rome. Elle a un viseur sur son œil gauche qui utilise les techniques de la réalité augmentée et obtient immédiatement la température de la personne qui est devant elle. Ce n’est pas une caméra qui filme, c’est une caméra thermique. » Le directeur de l’aéroport explique aussi que la confidentialité est assurée car les données sont anonymes et ne sont pas conservées. « Il n’y a aucun problème pour la protection des données personnelles, assure-t-il, et nous avons quand même mis des panneaux informatifs dans le terminal pour prévenir que la température pouvait être prise ainsi. » @franceinfo.

#Santé

► Malgré la fin du confinement, la télémédecine poursuit sa progression avec 650 000 consultations. Entre le 18 et le 31 mai 2020, les Français ont effectué 650 000 téléconsultations d’après l’Assurance maladie, citée par le Journal du dimanche (JDD) dans un article publié le 6 juin. Un mois plus tôt, on comptait 1,1 million d’actes. Malgré le déconfinement, les besoins en télémédecine se sont donc maintenus à niveau plutôt élevé. La télémédecine est-elle (enfin) en train de décoller ?  « Nous avons eu des retours très positifs de la part des médecins. Avant le confinement, 5 000 se servaient de cet outil. Aujourd’hui, ils sont 40 000, dont 30 000 généralistes. La plupart continueront », a expliqué Nicolas Revel, le directeur de l’Assurance maladie. La crise sanitaire a donc permis de faire changer d’avis de nombreux médecins sur la télémédecine. @LUsineDigitale.

#Travail

► Avec la crise sanitaire, beaucoup ont constaté une montée de la précarité chez les étudiants et beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail et donc une partie de leurs ressources. Face à cette situation la région Centre-Val de Loire a mis en place, en partenariat avec le CNOUS (Centre National des Oeuvres Universitaires et Scolaires), une déclinaison régionale de la plateforme JOBAVIZ qui met en relation directe les employeurs avec les étudiants. @franceinfo

#Social

► A Longvic (Côte-d’Or), le robot « Nonno » a permis de maintenir le lien entre les résidents d’un Ehpad et leurs familles éloignées pendant le confinement par l’intermédiaire d’appels vidéo entre les personnes âgées et leurs proches. Une solution vite adoptée, notamment par les plus âgés, même si elle ne remplace pas le plaisir d’une visite. « C’est sensationnel, se félicite la directrice de l’établissement. Les personnes n’ont rien à faire et c’est comme si les familles rentraient dans l’établissement. » @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #BlackLivesMatter, les protestations enflamment les réseaux. À retenir cette semaine : – Dans une Amérique équipée massivement de caméras de surveillance, les vidéos témoignant de la violence policière deviennent vite viralesSur les réseaux sociaux, l’initiative Instagram #BlackoutTuesday fait débat et les adolescentes se mobilisent sur TikTok. La désinformation sur les événements est un réel enjeu pour les médias sociaux. Ces événements sont l’occasion de réévaluer les liens qu’entretiennent les géants de la tech avec les autorités policières ; – Nouveau patron BBC : Tim Davie prend la tête de la BBC. Ses priorités sont : les négociations sur l’avenir de la redevance audiovisuelle et l’accélération des changements pour adresser une audience mondiale.

#JeuVidéo

► 24 Heures du Mans : une course virtuelle les 13 et 14 juin pour remplacer l’épreuve. Tout va se passer comme si cette 88ème édition des 24 Heures du Mans devait se dérouler comme prévu les 13 et 14 juin prochains. Le départ sera donné le samedi à 15 heures (heure de Paris) pour une course unique de 24 heures. L’épreuve virtuelle, comme sa grande sœur, connaîtra son lot d’accidents, de pépins techniques, de tactiques de course, de ravitaillements, de changements de pneumatiques et de pilotes. Chaque équipe compte au moins deux pilotes professionnels et, au maximum, deux pilotes spécialistes du e-sport, des sim racers. « L’objectif n’est pas de proposer une réplique de la liste des engagés des 24 Heures du Mans, septième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA (WEC) désormais prévue les 19 et 20 septembre, mais de mettre en lumière cette classique de l’endurance et d’offrir 24 heures de très grand spectacle pour les concurrents et les fans du monde entier, pendant cette période d’inactivité en piste, conséquence de l’épidémie de coronavirus. », explique les organisateurs de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO). A lire aussi : 24h du Mans : Romain Grosjean : « Une vraie passerelle entre le réel et le virtuel ». @franceinfo.

05 Juin

Régions.news #426 – Edition du vendredi 5 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Double exposition de femme regardant le paysage urbain, Shenzhen, Chine. (Photo : Jasper James / Getty). L’épidémie a mis au centre la question de l’espace privé comme public. Faut-il y voir une formidable opportunité pour se réapproprier les espaces urbains ? Patrick Bouchain, grand prix de l’urbanisme 2019, explique que « toute personne ou architecture doit pouvoir laisser une trace de son locataire précédent. Il faut la réversibilité de l’architecture et repenser l’architecture de ces lieux avec les personnes vivant dans ses logements. »

#Ville

► Travailler à 15 minutes de chez soi, ne pas tous arriver ou partir du bureau à la même heure, pistes cyclables temporaires… Ainsi la crise du Covid-19 a remis l’approche temporelle au cœur des politiques publiques. À Rennes, avec son « bureau des temps », la ville cherche un nouveau rythme pour vivre une mobilité plus sereine. Ainsi la municipalité a réussi depuis 2012 à désencombrer sa ligne de métro en repoussant d’un quart d’heure l’horaire d’arrivée à la fac de 8.000 de ses étudiants. La stratégie de déconfinement repose en partie sur cette « mobilité apaisée » en lissant les flux aux heures de pointe. « Il est étonnant de voir à quel point on a toujours joué sur l’espace en agrandissant les voies d’accès et en augmentant la capacité des transports et pensé si tardivement à ce jeu sur le temps », relève Guy Baudelle, géographe et professeur à Rennes 2. Dans une tribune du 23 mai publiée par l’association Tempo Territorial, qui appelle à développer un urbanisme des temps.

► Le chercheur franco-colombien Carlos Moreno explique que « le coronavirus remet en cause notre manière de vivre dans la ville ». Il estime que le recours massif au télétravail est « l’un des tournants majeurs de cette crise ». Et quand il avait proposé « le concept de «chrono-urbanisme», popularisé au travers de « la ville du quart d’heure » [des commodités accessibles autour de chez soi] », on lui avait répondu : « c’est impossible, on ne pourra jamais ramener le travail près des gens ». Aujourd’hui, il explique que « le coronavirus a fait plus en un jour que tous les plans de transformation digitale jamais conçus. Par exemple, chez PSA, le télétravail sera désormais la norme, et aller au bureau l’exception. »

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Depuis le 11 mai, des masques chirurgicaux et des gants en latex sont retrouvés au large des côtes azuréennes. C’est le constat que fait le lanceur d’alerte Laurent Lombard, fondateur de l’association Opération Mer Propre, « Il y a une semaine, je ne voyais qu’un gant de temps en temps, ensuite, j’ai commencé à en voir de plus en plus, déplore le plongeur. Quand il va y avoir un gros orage, tous les masques et les gants jetés sur les trottoirs ou dans les égouts vont se retrouver en mer ».

► Anaëlle Marot, 26 ans, est partie de Marseille le 31 mai à vélo pour le « Projet Azur ». 1 000 km à bicyclette et en kayak pour ramasser une tonne de déchets autour de la Méditerranée. Autour d’elle, des citoyens et associations locales, effarés par la multiplication du plastique depuis le coronavirus.

Légende image. Le 24 avril, une femme à vélo portant un masque circule dans le parking vide à Ocean City, Maryland. (Photo de Samuel Corum / Getty Images). « Oui, les piétons sont au fondement de l’urbanité. Ce sont eux qui animent la ville et la rendent plus sûre. Ce sont eux, aussi, les plus vertueux : vraiment aucune nuisance. Ils doivent être au sommet de la hiérarchie des modes de déplacement et le vélo ne vient qu’après, puis les transports publics et enfin la voiture », explique Frédéric Héran, économiste des transports.

#Et_Maintenant

► Avec le déconfinement, les trottoirs ont retrouvé leurs passants. Alors que la crise sanitaire pousse les citadins à se détourner des transports en commun, les trottoirs gagnent du terrain pour accueillir davantage de piétons dans de bonnes conditions. Leur élargissement est un enjeu important pour donner envie aux citadins de préférer la marche à pied à la voiture. Une belle revanche pour cette infrastructure, qui, depuis sa réinvention au XVIIIème siècle, a beaucoup servi, dans l’histoire, à débarrasser la chaussée du piéton. La création du trottoir a été « aussi et surtout un moyen de mettre de l’ordre dans la ville, afin de faciliter la circulation des voitures et des marchandises », souligne Virginie Milliot, maîtresse de conférences en anthropologie urbaine à l’université Paris-Nanterre. Depuis 1900, les trottoirs parisiens ont perdu plus de la moitié de leur surface. Pourtant, la situation est en train de modifier. Par exemple, des rues piétonnières ont été mises en place dans de nombreux centres villes en France. Est-ce-que le trottoir peut devenir une « zone de rencontre » ? Ainsi le déconfinement est « un laboratoire grandeur nature pour imaginer de nouvelles solutions afin d’élargir l’espace accordé au piéton », souligne Benoît Hiron. responsable au Cerema, centre d’études qui vient de publier un guide « piéton et aménagement ». À lire : « La marche est le ciment de la ville », tribune dans laquelle la géographe Sonia Lavadinho montre qu’avec un travail en profondeur, une ville peut gommer la présence des voitures.

#Travail

La semaine de 4 jours est-elle une bonne idée pour relancer l’économie ? La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern aurait suggéré le 20 mai, lors d’un live sur Facebook, la mise en place de la semaine de 4 jours, notamment pour relancer le tourisme dans le pays. Les citoyens néo-zélandais pourraient, grâce à ce temps libre, faire plus de week-ends prolongés et nourrir ce secteur économique essentiel pour le pays (5,6% du PIB). Pas de loi en vue, ce n’est qu’une suggestion pour inspirer peut-être les entreprises ? Au Japon, en août 2019, Microsoft a expérimenté la semaine de 4 jours pendant 5 semaines et auprès de 2 300 employés. Le résultat est que les employés auraient été plus productifs et plus efficaces en réunion. La société aurait observé une hausse de 40% de la productivité et des ventes réalisées par les employés par rapport à la même période l’année passée.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Twitter défie Trump, son meilleur client . À retenir cette semaine : – La révolution de la production dans tous les secteurs du cinéma et de la télévision ; – Comment les 16-22 ans se projettent-ils d’ici 2030 ? Une étude issue d’un partenariat entre Vice et l’institut Kantar aborde le sujet à travers un mini-site très réussi ; – Le bureau vous manque ? Plusieurs compagnies construisent des répliques virtuelles de leurs salles de réunion ; – La VR sera-t-elle la technologie qui nous rassemblera après la pandémie ?

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► En Russie, l’un des réservoirs de diesel d’une centrale thermique s’est effondré le 29 mai, entraînant une fuite de plus de 20.000 tonnes d’hydrocarbures près de la ville arctique de la ville de Norilsk. Les responsables de la centrale qui appartient à NTEK, une filiale de Norilsk Nickel, ont tardé à réagir et à prendre des mesures pour limiter la pollution. Sur un rayon de 20 kilomètres, les concentrations en produits pétroliers sont des dizaines de milliers de fois supérieures à la limite maximale autorisée, selon l’agence publique russe de régulation des ressources naturelles. C’est l’un des plus grands déversements de carburant de l’histoire de l’Arctique, a prévenu Greenpeace. La cité industrielle de Norilsk est entièrement construite sur le permafrost, menacé par la fonte des glaces causée par le changement climatique. Mais les autorités et les écologistes n’ont pas encore établi les raisons exactes de l’accident, ni de lien avec l’évolution du climat. Il faut par ailleurs rappeler que Norilsk est considérée comme la ville polaire la plus polluée au monde, tout particulièrement en raison des activités industrielles de Norilsk Nickel. L’espérance de vie y est de 60 ans, soit dix ans de moins que la moyenne russe. Légende image : Cette photographie prise le 3 juin 2020, montre un grand déversement de diesel dans une rivière près de la ville arctique de Norilsk. (Photo Handout / Marine Rescue Service / Afp).

#Numérique

► Comment le confinement a acté l’avènement de la société numérique. Que sont devenues les critiques du « monde d’avant » contre le numérique ? Mathieu Souquière, expert associé et ancien conseiller de la ministre du travail Myriam El Khomri, les résume par trois « d » : « déshumanisation, désagrégation, décérébration ». Pour l’expert, le procès du numérique n’est pas prêt de s’achever. « On va continuer à dire que le numérique rend bête et fait exploser notre société. Je crois qu’il y a quelque chose de spécifiquement français dans le rapport à la technologie. Le progrès a toujours été vu comme une menace. La réalité, c’est que les ruptures technologiques entraînent toujours une transition sociale douloureuse. Il y a inévitablement des gagnants et perdants. Mais sur la longue durée, le bilan est positif. On voit que chaque progrès technique entraîne des emplois de meilleure qualité. Faisons le bilan du confinement. On accuse le numérique de déshumanisation ? C’est le numérique qui nous a permis de pouvoir entretenir des relations avec nos parents et amis. Alors qu’un monde non numérique nous aurait déshumanisé et poussé à un isolement et des détresses psychologiques. Même en matière de sexualité, le numérique a été une sauvegarde considérable en cette période de crise sanitaire ». @lexpress.

#Entreprise

► Fragilisé par la crise, The Family quitte ses emblématiques locaux parisiens et passe 100 % en ligne « La décision est prise. » Alice Zagury, la cofondatrice de The Family. La jeune société ne réinvestira pas ses locaux parisiens, rue du Petit Musc. « Le confinement a complètement changé notre perspective, raconte la cofondatrice de The Family. Ça a finalement été assez libérateur. On a réalisé que nous n’avions pas nécessairement de coûts fixes importants. » Une décision majeure, motivée par la nécessité de se réinventer, alors que la crise a frappé The Family de plein fouet. « Le Covid a été un énorme choc parce que toutes nos sources de revenus (les événements, les formations, les opérations financières…) ont disparu du jour au lendemain, détaille Alice Zagury. On s’est dit qu’il y avait deux façons de réagir : survivre à tout prix et compter sur les dispositifs d’urgence ou basculer The Family en full remote. » @bymaddyness.

#Travail

► En Ile-de-France, des entreprises réfléchissent à généraliser le télétravail pour leurs salariés. « On voit bien que dans un premier temps, les salariés peuvent être très contents notamment parce que les transports sont longs et coûteux et peuvent trouver que c’est agréable de rester chez eux. Mais cela ne va pas sans poser de nombreux problèmes, analyse Dominique Lhuilier, professeure de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). J’ai toujours pensé que le télétravail était sous-utilisé avant la crise. Il est notamment bénéfique pour les gens qui ont des problèmes de santé et qui veulent maintenir leur activité professionnelle. Mais le télétravail total, c’est l’isolement et c’est aussi la solitude. Cela peut créer de nombreux problèmes de santé » @franceinfo

#Blockchain

► La maîtrise de la blockchain, un défi crucial dans l’ère post COVID-19. Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. La multiplication des app de « traçabilité COVID-19 » pour accompagner le déconfinement progressif des populations met en lumière l’enjeu de protection de la vie privée. Au delà de l’émergence de nouvelles fonctionnalités santé sur nos smartphones, nombreux sont les domaines où nous aimerions confier nos données personnelles en toute sécurité. Dans une ère post-COVID-19, le dispositif blockchain pourrait faciliter la reprise de l’activité mondiale. Les Nations Unies ont récemment salué le rôle d’Ant Financial (filiale du Groupe Alibaba) pour sa solution blockchain qui permet d’accélérer la demande de prêts pour les PME et TPE touchées par la crise. En France, l’écosystème est encore en voie de structuration. Mais nul doute que la maîtrise de cette technologie sera cruciale  dans les années à venir. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#JeuVidéo

► Quelle ville les blockbusters du jeu vidéo dessinent-ils ? L’espace urbain est le cadre de nombreux jeux vidéo, dont « SimCity », « Grand Theft Auto » et « Minecraft ». « Le Monde » a demandé à trois experts de décrypter le type de ville déployé dans ces trois jeux. Jeux vidéo et confinement ont fait bon ménage. Les revenus générés par ces divertissements ont atteint 9,3 milliards d’euros en mars, soit + 11 % par rapport à l’année précédente, selon le cabinet Superdata. Et plus que jamais la ville a le vent en poupe sur les écrans. Dans les blockbusters du jeu vidéo comme SimCity, la vie urbaine est omniprésente. « Ils flattent la dimension démiurgique qui sommeille en chaque joueur et qui, dans l’histoire, a présidé à la création ex nihilo de quantité de villes dans le monde », explique la chercheuse en urbanisme Maryvonne Prévot (Polytech-Lille). Quels regards sur la ville diffusent-ils ? Quelles relations se tissent entre le joueur et la cité virtuelle qu’ils conçoivent ou habitent ? Le Monde a demandé à trois experts de décrypter le type de monde urbain qui se déploie dans SimCity, Grand Theft Auto et Minecraft. Revue de détail. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MédiaSocial

► Pourquoi la vidéo en direct sur Instagram a explosé pendant le confinement. Par Jacqueline Boysselle, Professeur de Marketing, Communication & Design Thinking, Montpellier Business School – UGEI et Edmundo Galván, Professor, Universidad Iberoamericana, Mexico City/Tijuana. Instagram Live, le service de streaming du réseau social, s’est imposé comme un réel mode de divertissement durant le confinement. S’il est encore trop tôt pour avoir les premiers chiffres, une analyste américaine fait état d’une hausse de plus de 500 % au niveau mondial des mentions #IGLive d’une retransmission en direct entre le 8 et 15 mars derniers sur les réseaux sociaux Instagram et Twitter. Les jours suivants, entre le 14 et 24 mars, les utilisations de Facebook Live et Instagram Live ont doublé sur 30 marchés, selon les données communiquées par le groupe Facebook. Ce succès est dû au lien spécial créé par les lives qui permet de partager des moments de convivialité et un réel sentiment d’intimité avec les célébrités, fans, instagrammeurs. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

04 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

x► Qui sont les gagnants et les perdants de la crise dans le secteur des transports ? De la voiture autonome au véhicule électrique, de nombreuses technologies ont su tirer leur épingle de la crise pour s’imposer dans le futur du secteur. L’ouragan coronavirus qui a déferlé sur nos sociétés laisse présager des changements rapides ayant un impact sur l’industrie des transports : quels nouveaux comportements de consommation, quels impacts pour les constructeurs automobiles, quelles dynamiques de coopérations transfrontalières, quel avenir pour les startups ?C’est lors du salon internationa Ecomotion, qui a cette année eu lieu 100% en ligne, que les conférenciers ont abordé ces questions, jeudi 20 mai. Comme le rappelle Orlie Dahan, directrice d’Ecomotion, les mois à venir vont appeler à davantage de coopération, une relocalisation de la production et un retour à l’essentiel. Côté investissement, les multinationales, également touchées par la crise, risquent de se montrer frileuses. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness. Légende image : Parking de camion à Singapour. (Photo : Christian Chen sur Unsplash).

#Energie

► Au large des falaises normandes de Fécamp (Seine-Maritime), 71 éoliennes offshore se dresseront à l’horizon dès 2023 a révélé EDF mardi 2 juin. Ce chantier marque un nouveau pas pour l’éolien offshore français, à la traîne par rapport à ses voisins, notamment allemands et britanniques. « C’est une première mondiale une usine éolienne dans laquelle on construit à la fois les nacelles et les pales, ça ne se fait nulle part ailleurs au monde. Ce sera au Havre que l’on verra les composants principaux d’une éolienne sous le même toit », Filippo Cimitan, PDG France Siemens Gamesa. Pales et nacelles des éoliennes seront fabriquées dans un même bâtiment, puis assemblées à Cherbourg avant d’être installées à Fécamp et le port du Havre recrutera le personnel en local pour cette future usine d’éoliennes offshore. Ce chantier mobilisera plus de 1 400 emplois locaux et les 25 années d’exploitation génèreront une centaine d’emplois locaux pérennes dans le port de Fécamp. @franceinfo.

#Travail

► Pour ou contre la semaine de 4 jours ? l y a quelques semaines, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a lancé une idée : et si les entreprises mettaient en place la semaine de quatre jours pour trois jours de week-end. Les Néo-Zélandais pourraient alors profiter de ces trois jours de liberté pour s’offrir un week-end prolongé et donc relancer le tourisme, secteur clé de l’économie. Pourtant en France, peu d’entreprises ont osé franchir le pas, et ses partisans sont assez rares sur la scène politique, à l’exception peut-être de l’économiste et homme politique de gauche Pierre Larrouturou. Pour relancer l’économie et préparer le “monde de demain”, la semaine de quatre jours est-elle une piste sérieuse à creuser ? Isabelle Rey-Millet, professeure de management à l’Essec, en est convaincue. À l’inverse, Alexandre Ibanez, chef d’entreprise à la tête d’une société de nettoyage industriel, lui se montre plus que sceptique. Voici leurs arguments.@LesEchos.

#DataCenter

► Avec le confinement, les data centers sont devenus de véritables poules aux déjà d’or. Télétravail, commandes en ligne… la planète n’a jamais autant utilisé Internet que ces derniers mois. Une aubaine pour les gestionnaires de centres de données. Beaucoup d’entreprises ont vu leurs besoins de serveurs augmenter à mesure que leurs équipes devaient travailler à distance. D’autres groupes ont vu leurs commandes en ligne s’envoler, ce qui a augmenté leur besoin en stockage et accès à distance. « La tendance était déjà là, mais la crise a accéléré les besoins », explique Florent Martini gérant chez Portzamparc. Signe de la tendance, les fournisseurs des gestionnaires de data centers profitent eux-aussi du contexte. L’américain Nvidia, qui produit des équipements (puces notamment), a progressé de plus de 45% depuis le début de l’année, dépassant les 200 milliards de dollars de capitalisation. @lexpansion.

#Archéologie

► Le plus ancien site maya découvert au Mexique grâce à des impulsions laser. Il fut un temps où faire de l’archéologie maya en Amérique centrale consistait essentiellement à marcher pendant des heures, des jours, des semaines, derrière un homme qui dégageait une voie à la machette dans la forêt tropicale humide du Mexique, du Belize ou du Guatemala. On quadrillait les sites à grand renfort de coupe-coupe et d’huile de coude ; on essayait de deviner les structures enfouies sous le sol et les plantes en lisant les inégalités du terrain ; on finissait par y passer des décennies. Et puis est arrivée la révolution du lidar. Cet instrument emporté dans un aéronef fonctionne sur le même principe que le radar, mais en remplaçant les ondes radio par des impulsions laser. Répercutées par le sol, elles retournent à l’envoyeur et l’on peut ensuite reconstituer avec une grande précision la topographie des lieux en faisant littéralement disparaître toute trace de végétation. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

03 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Au large des falaises normandes de Fécamp, 71 éoliennes offshore se dresseront à l’horizon dès 2023 a révélé EDF mardi 2 juin. Ce chantier marque un nouveau pas pour l’éolien offshore français, à la traîne par rapport à ses voisins, notamment allemands et britanniques. Depuis 10 ans, les coûts des infrastructures diminuent en moyenne de 8 % chaque année. À partir de 2000, l’Europe a pris des positions majeures sur le marché international. Les éoliennes qui s’élèvent toujours plus haut vers le ciel, jusqu’à 105 mètres au-dessus de l’océan, permettent d’accroître la production d’électricité et de faire des économies d’échelle. Au total, le parc de Fécamp devrait créer près de 1 400 emplois locaux directs et indirects. Une centaine de postes seront ensuite créés dans le port de Fécamp à la mise en service du parc en 2023 pour en assurer la maintenance pendant les 25 années d’exploitation. @lemondefr. Légende image : Parc éolien offshore sur la côté belge, près d’Ostende. (Photo Eric Feferberg / Afp).

► La métropole de Pau se dote d’un réseau de chaleur urbaine en complément des équipements existants. La première pierre de la centrale de production à gaz, qui marque le début des travaux de ce réseau, a été posée le 29 mai. « Depuis ces sites l’acheminement de la chaleur par un réseau souterrain est invisible. Elle réapparait dans un bloc technique sculptural comme celui de l’Université UPPA, explique Julien Camborde, architecte du site. Ce bâtiment est donc un véritable totem qui met en exergue l’énergie en mouvement et la variation de production de chaleur par son jeu aléatoire de nervures verticales aux teintes et dimensions multiples en façade ».L’objectif de ce réseau de chaleur est d’approvisionner en énergie 169 bâtiments, principalement des logements collectifs, des bâtiments à usage de bureau, des équipements de sports et de loisirs, des établissements de santé et des établissements scolaires, tous gros consommateurs d’énergie. @villeintelmag.

#Ville

► Mort de George Floyd : Minneapolis, la ville aux deux visages. La ville où a été tué George Floyd avait jusqu’ici une image plutôt progressiste. C’est pourtant aussi l’une des plus inégalitaires des États-Unis. Une fracture due notamment à son passé ségrégationniste en matière d’accès à la propriété. Economiquement dynamique, la cité de 430 000 habitants était jusque-là considérée comme progressiste : Hillary Clinton y a recueilli plus de 60 % des suffrages à la dernière élection présidentielle, et le maire, élu en 2018, est démocrate. Mais la mort de George Floyd est « la métaphore d’une ville profondément ségréguée et inégalitaire », a analysé le professeur de droits civiques Myron Orfield, le 28 mai, dans les colonnes du New York Times, ajoutant que « le coin de rue où est mort M. Floyd constitue une frontière invisible destinée à filtrer les Africains-Américains ». Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Mobilité

► Chercheuse au Centre de transport de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), Sonia Lavadinho est spécialiste des questions de mobilité et de leur implication sur les transformations urbaines. Fondatrice de l’agence Bfluid, elle accompagne des villes comme Paris, Buenos Aires ou Montréal. Elle explique sur le site @lemondefr : « La marche est le ciment de la ville car elle fait la transition entre les différents modes de transport, a fortiori quand ils sont rapides et lourds. Par essence, une ville apaisée donne plus de place à l’humain sur ses deux pieds. La marche peut très bien cohabiter avec d’autres modes de déplacement, dès lors que ceux-ci circulent à une vitesse lente. Cela ne signifie pas faire des rues piétonnes à tout prix, mais injecter de la marche le plus possible et dès qu’on le peut et en refaire un réflexe naturel. ». A lire aussi  Le regain discret de la marche comme mode de déplacement et Redonner une place centrale à la marche pour mieux partager la ville.

#Entreprise

► Geotrend est une jeune entreprise toulousaine qui fait de la veille numérique à forte valeur ajoutée pour les entreprises. Dans le contexte actuel de crise économique exceptionnelle, elle rassemble pour ses clients des données dans le monde entier et leur fournit des informations cruciales pour rebondir. « Ça nous évite d’aller chercher l’information manuellement de droite à gauche, et de passer à côté de la moitié. C’est un premier gain de temps, mais en plus ça va cartographier cette information, et donc en un clin d’œil je vais savoir qui est présent sur ce secteur », explique la responsable du suivi des clients chez Geotrend. « Nos entreprises clientes veulent se préparer au monde d’après : il va falloir travailler différemment, vendre différemment, les cartes vont être redistribuées. Dans cette optique, cartographier sa chaîne de production c’est essentiel », détaille le créateur de Géotrend. @franceinfo.

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