20 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 juillet mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Le Léman n’est pas épargné par la pollution au plastique, selon une étude menée par des scientifiques de l’association Oceaneye. L’emballage est la première source de pollution dans ce lac alpin. Les mesures ont duré deux ans. Équipés d’un filet dérivant, des scientifiques de ont sillonné le Léman pour y mesurer la concentration de plastique en surface. Cinquante-et-un échantillons ont été prélevés et le constat est sans appel : ce lac alpin est aussi pollué par le plastique que les océans. Un million d’habitants vivent dans le bassin-versant, en Haute-Savoie ou en Suisse, autour de cette petite surface d’eau de 582 km² que l’on a longtemps qualifié de lac le plus pur. @franceino. Légende image : Le lac Léman n’est pas épargné par la pollution au plastique. (Photo : Vincent Isore / MAXPPP).

#Ville

► La ville de demain : comment aller vers un modèle de ville intelligente et durable ? Chronique de Eric Toffin. L’apparition du Covid-19 a mis à l’épreuve nos villes qui ont dû, du jour au lendemain, repenser la gestion du quotidien de leurs administrés. La « ville intelligente » ou « smart city » a joué un rôle fondamental dans la fourniture des services publics et le maintien du lien social. Face aux immenses défis environnementaux, sociaux et économiques qui nous attendent, il apparaît désormais certain que la ville de demain, pour être durable, devra être intelligente mais aussi transparente.  Car si le développement continu des technologies de l’intelligence artificielle et du deep learning ouvre de multiples possibilités pour l’avenir, l’enjeu réside aujourd’hui dans l’appropriation citoyenne de ces innovations en veillant à ce que leur utilisation soit conforme à l’intérêt général et en accord avec les droits des citoyens et respectueuse de la vie privée. Pour cela, tout repose sur la confiance des citoyens envers ces technologies, la transparence des collectivités dans leur utilisation et la responsabilité des entreprises dans leur conception. Lire la suite de la chronique sur le site @journaldunet.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Twitter et ses élites bouleversés par les cyber-attaques. À retenir cette semaine : – La sphère publique des réseaux sociaux : lorsque l’émotion triomphe de la raison ; – TikTok a dépassé Facebook, se concentrant sur le traitement de vidéos amateurs, mais ses liens avec la Chine pourrait bien conduire les Etats-Unis à bannir le réseau de leur territoire. ; – TikTok, la tribune politique des jeunes ; –  Un débat au sujet de la 5G montre comment la désinformation s’est frayée un chemin jusque dans les plus hautes sphères du gouvernement ; – Pourquoi les gens évitent les infos ? Pour des raisons liées à la confiance, l’âge, les tendances politiques – mais aussi la liberté de la presse dans leur pays ; – Smartphones, une enquête anthropologique : « Le plus souvent, on prend son smartphone pour s’informer, parler à d’autres gens, pas pour fuir ».

#Covid19

► Etudier les eaux usées pour y analyser les traces de Covid 2 et ainsi anticiper la propagation de la pandémie. Plusieurs pays passent déjà leurs systèmes d’épuration au peigne fin pour guetter les premiers signes d’infection présents dans les selles avant même que les symptômes ne se développent. Une étude de ce type a même débuté en Occitanie, autour du bassin de Thau pour éventuellement déceler une remontée du virus avec l’activité touristique. Des chercheurs de Montpellier et Montréal affinent la détection des traces de Covid-19 dans les eaux usées. Cette équipe pluridisciplinaire travaille depuis avril dernier sur un modèle capable de remonter non pas à la source mais à l’ilot d’habitations pour pouvoir localiser des cas infectieux. @franceinfo.

17 Juil

Régions.news #432 – Edition du vendredi 17 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. Adolescente attendant dans la ville d’Espoo près de la capitale finlandaise d’Helsinki (Photo : Aleksandra Suzi). Dimanche 5 juillet devant la gare de Lyon. Un collectif de cyclistes a symboliquement installé un guichet pour les billets « trains + vélos » devant cette gare où, selon les manifestants, aucun TGV n’accepte les bicyclettes non démontées. Ce regroupement de 19 associations réclame, depuis 2019, davantage de places pour les vélos non démontés dans les TGV, TER et cars. En France, l’intermodalité train + vélo est encore faible. Elle représenterait 3 % des déplacements contre 30 % aux Pays-Bas selon la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Urbanloop est un projet développé depuis trois ans par quatre écoles d’ingénieurs de Nancy avec l’Université de Lorraine. Imaginez des capsules transparentes, individuelles ou en duo pour aller partout dans la ville. Un projet qui s’inscrit dans le cadre des enjeux liés au développement durable. Ainsi des capsules seraient disponibles à tout moment partout sur le circuit, dans des stations et circuleraient de manière fluide sur le réseau. Pour arriver à un tel degrés de précision, il faut une technologie innovante comme peut l’être l’intelligence artificielle. Elle permet de gérer et de synchroniser avec une précision imbattable le flux des capsules. « Les aspects liés au contrôle-commande et à l’automatisation sont eux radicalement innovants. Les sujets tels que l’automatisation, la décision et la reconnaissance de l’environnement, les capteurs, la connectivité, la supervision, la gestion dynamique des flottes, les interfaces hommes-systèmes et l’entretien des équipements spécifiques sont presque tous en rupture avec les systèmes existants. »

► Les centres villes sont les plus recherchés pour habiter ou exercer une activité commerciale ou professionnelle. Mais depuis le début du XXème siècle ces lieux de commerce et d’échange ont perdu leur attractivité. Pour Jean-Marie Carrara, professeur des Universités Associé à l’Université de Lille, le covoiturage est une des solutions. Ainsi « la voiture restant souvent indispensable à beaucoup, il convient d’augmenter le taux d’occupation des voitures afin éviter les effets néfastes d’une utilisation excessive de la voiture en ville. La solution existe. Disponible sur smartphone, elle répond à la fois aux contraintes des passagers et des conducteurs et permet aux premiers de rompre leur isolement et aux seconds de réduire fortement leurs frais de déplacement tout en conservant, pour les passagers, un prix très proche de celui des transports en commun. »

► On les appelle EDPM engins de déplacement personnels motorisés (trottinettes électriques, gyropodes, overboards…). À Rouen (Seine-Maritime), depuis le 1er juillet, une nouvelle réglementation régit leur utilisation. Ils doivent circuler sur les pistes cyclables, quand il y en a, car routes à plus de 50km/h et trottoirs leur sont interdits et cohabiter désormais avec les vélos.

Légende image. Bateaux dans le port d’Honfleur (Calvados) par une journée de juillet 2020 (Photo Alain Doustalet). « Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes e la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. » Extrait du poème « Le Port » de Charles Baudelaire publié en 1869.

#Et_Maintenant

► « L’économie de la passion », nouveau système qui a émergé dans le sillage des grandes plateformes Web, est en train de redéfinir la nature des relations entre les entreprises/artisans et les clients mais aussi entre les médias et leur audience. Journaliste économique travaillant pour le New York Times et créateur du podcast Planet Money, Adam Davidson est l’auteur du livre « The passion Economy, The New Rules for Thriving in the Twenty-First Century », dans lequel il décrypte les nouveaux modèles économiques créé autour des individus et de leurs passions. Il explique sur le site @ladn_eu : « Avant l’ère industrielle, l’économie était basée sur l’autosuffisance. La plupart des gens étaient fermiers et devaient lutter tous les jours contre la maladie, la famine, ou la météo. L’économie industrielle a apporté beaucoup de protection avec le développement de l’État moderne et de l’éducation. La contrepartie, ce sont des systèmes sociaux beaucoup plus rigides, notamment en France et en Allemagne. Il a fallu perdre en individualité pour gagner en espérance de vie. La révolution numérique que nous sommes en train de vivre pose un nouveau paradigme. Les jeunes générations ne doivent plus chercher des jobs pouvant être faits de manière automatique car ils sont voués à disparaître. Au contraire, ils doivent trouver comment produire des choses de manière intime et comment les vendre à leur communauté. ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La grande muraille numérique s’étend à Hong Kong. À retenir cette semaine : – 5G: les écologistes exigent un «moratoire» ; – Associations de citoyens, maires écologistes nouvellement élus, Convention citoyenne, tous clouent la 5G au pilori ; – Le Royaume Uni commence à éliminer l’usage d’équipements Huawei de son réseau 5G, après qu’un rapport doute de la viabilité de Huawei du fait de nouvelles sanctions américaines ; – Le bannissement britannique de Huawei pourrait endommager la confiance ; – 5G : la France s’organise pour écarter Huawei des réseaux télécoms ; – Une étude menée par Welcome to the Jungle et IPSOS révèle que les Français sont enclins à adopter de nouveaux modes de travail (télétravail, horaires flexibles) et que les entreprises développent le flex office ; – « Le succès de l’entrepreneuriat, symptôme de la crise du salariat ».

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Société

► Le jeu peut-il nous sauver ? « Le jeu quel qu’il soit, plonge le joueur dans un univers « séparé », de l’activité ordinaire et « circonscrit dans des limites d’espace et de temps précises et fixées à l’avance ». Ce qui implique que le joueur entre dans un univers particulier qui aura un début, un milieu et une fin auquel il doit prendre part. Il est invité à y jouer un rôle. Le joueur est alors sans cesse en équilibre entre son « moi réel » et son « moi fictif » (avatar). Pour Linda Hamdi-Kidar et Laurent Maubisson, « l’avatar ne représente pas nécessairement le joueur dans sa vie réelle, mais plutôt le personnage dans lequel il se projette ». Le joueur peut alors se réinventer. Socrate disait également « qu’on en apprend plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation ». Plus récemment, il a été admis que, dans le jeu, le joueur  révèle de nombreuses compétences et savoir-être. Ce faisant, il se révèle aux autres et à lui-même. », explique Isabelle Patroix, Docteur en littérature, Post Doc Serious Game et Innovation, Grenoble École de Management (GEM), dans sa chronique sur le site @FR_Conversation. Légende image : Girl Swing Rock Skyline Skyscraper. (Photo : Composita).

#Urbanisme

► Canicule et urbanisme : arrêtons de densifier nos villes ! Par Laurence Eymard, directrice de recherche CNRS émérite, chercheuse dans le domaine du climat, Sorbonne Université. Au cours du XXe siècle, les grandes métropoles françaises, comme Paris, Marseille ou Lyon, se sont développées au détriment des villes moyennes et villages. Ce basculement s’est accompagné d’une répartition spatiale socio-économique, les plus aisés occupant les zones plutôt centrales bien équipées en services et activités, tandis que les plus pauvres étaient relégués dans des zones déclassées en périphérie, mal desservies, ou dans des zones périurbaines toujours plus lointaines. Refonder les métropoles pour les rendre durables et résilientes passe donc par une maîtrise de l’occupation urbaine, ainsi que par une rénovation en profondeur du tissu urbain. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

#Ville

► Smart Cities : Progressisme urbain centré sur l’avenir des citadins. Tribune de Mohammed El Kettani, Urbaniste Qualifié OPQU – Expert International Smart Cities & Développement durable. Lier la science à la conception et l’exploitation de nos villes n’est pas une option mais un impératif pour l’action publique. C’est à cela que s’attèle le Senseable City Laboratory, qui met en avant cette collaboration entre les urbanistes, les maires et le monde de la science pour réimaginer les villes. Sa mission est de comprendre pertinemment des situations urbaines humainement complexes, de préparer l’avenir des communautés et d’explorer de nouveaux stratagèmes issus des contextes locaux avec un regard critique et une méthodologie convenable. Ce laboratoire d’envergure internationale rattaché au Massachussetts Institute of Technolgy a d’ores et déjà noué des partenariats fructueux avec des municipalités situées dans les cinq continents voulant promouvoir des villes apprenantes. L’Europe regorge de villes qui ont fait le choix de la globalisation économique et du confort social. Élue à plusieurs reprises la ville la plus agréable à vivre du monde par le Global Liveability Index, la ville de Vienne est jalousée pour sa réussite époustouflante. Cette ville prospère a instauré la Smart City Agency qui porte des projets extrêmement innovants dans les domaines de la mobilité électrique et partagée, le climat et l’économie d’énergie, l’éducation et l’innovation sociale. Lire la suite de la tribune sur le site @forbes_fr. À lire également : Top 10 Des Villes Les Plus Vertes De France

#14JuilletEnsemble

► Un challenge créatif et inédit sur TikTok pour remercier les combattants du Covid-19. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Le challenge lancé pour le 14 juillet par France Télévisions sur le réseau social TikTok vient de dépasser 30 millions de vues (and counting!). Mis en ligne le 30 juin, cet appel à contribution permettait de rendre hommage aux combattants du Covid-19. Plusieurs dizaines de milliers de vidéos ont été postées avec l’hashtag #14JuilletEnsemble en bleu blanc rouge, toutes plus émouvantes, spectaculaires, originales et créatives, les unes que les autres. Le 14 juillet, une séquence live sur TikTok présentait les coulisses de cet hommage national et les meilleures vidéos du challenge étaient diffusées sur l’antenne broadcast de France 2. Ce dispositif web/antenne inédit associant les journalistes de France Télévisions, les TikTokeurs et le public a permis de réunir toutes les générations autour d’un seul message : dire MERCI à tous ceux qui étaient en première ligne. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Numérique

► Vers une souveraineté numérique européenne ? Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Avec la toute puissance des GAFAM et leur modèle capitaliste des données d’un côté, et les BATX avec une exploitation « communiste » de l’autre, l’Europe semble plus que jamais avoir besoin d’une infrastructure numérique indépendante. Cette semaine, une alliance allemande de scientifiques, d’experts en informatique et de responsables des médias, menée par l’ancien directeur de SAP, Henning Kagermann, et le directeur du Bayerischer Rundfunk (BR), Ulrich Wilhelm, a appelé l’Union Européenne à mettre en place une « Infrastructure numérique indépendante ». Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

16 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

► Légende image. Bateaux dans le port d’Honfleur (Calvados) par une journée de juillet 2020 (Photo Alain Doustalet). « Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. » Extrait du poème « Le Port » de Charles Baudelaire publié en 1869.

#Territoire

►  Droit à la différenciation des territoires : « C’est le changement le plus important peut-être qu’il y aura dans ce mandat », estime une géographe. Jean Castex a répété le mot « territoire » à 25 reprises dans son discours de politique générale le 15 juillet, y associant plusieurs mesures. Une référence tout sauf anodine pour Béatrice Giblin, géographe et directrice de la revue Hérodote revue de géographie et de géopolitique, qui réagissait sur franceinfo jeudi. « Je pense que c’est marquer une rupture, après un gouvernement et un Emmanuel Macron très centrés sur Paris. » « Après avoir négligé les collectivités locales au début de son mandat, la crise des « gilets jaunes » est passée par là, et très clairement c’est renouer avec ce qu’on appelle « la France d’en bas », par rapport à une France d’en haut qui serait éloignée des territoires. » Pour la géographe, le passage clé du discours de Jean Castex concerne la déconcentration. @franceinfo.

#Réseau_5G

► La 5G dans le viseur des maires écologistes. Faut-il la bannir alors qu’elle a vocation à se développer partout en France ? C’est ce que réclame le nouveau maire de Bordeaux, qui alerte sur les dangers de cette nouvelle technologie sur la santé et l’environnement. Pierre Hurmic, nouveau maire EELV de Bordeaux l’avait promis : à peine élu, il passe à l’acte et décide de remettre en cause la 5G, technologie de communication mobile qui promet des vitesses de téléchargement au moins dix fois plus rapides que la 4G. Bordeaux fait l’objet d’une expérimentation depuis deux ans : des antennes fleurissent dans la ville mais le maire veut interdire leur déploiement le temps d’un débat public. Il argumente : « Est-ce que tout le monde a envie de vivre demain dans un univers ultra-connecté, ultra-surveillé ? Je pense que cela mérite d’être posé en termes de débat et non pas d’être imposé en catimini. » @franceinfo.

#IA

► « L’apprentissage fait la force » : entretien avec Aurélie Jean à l’occasion de la parution de « L’apprentissage fait la force », qui nous permet de comprendre le rôle primordial du numérique et des nouvelles technologies au cours de cette crise. Aurélie Jean : « Si nous ne faisons plus d’erreurs en laissant toutes nos décisions aux algorithmes, nous n’apprendrons plus et nous ne grandirons plus ». Les Algorithmes. À l’évocation de ces quelques lettres, des torrents de passions se déchaînent dans un brouhaha incandescent, irradiant les salles de rédaction et les plateaux télévisés d’experts auto-proclamés. Règne sans partage des forts en gueule et prestidigitateurs des passions tristes. Exercice douteux, pour le moins. Petit détour par le dictionnaire Larousse, un algorithme est un « ensemble de règles opératoires dont l’application permet de résoudre un problème énoncé au moyen d’un nombre fini d’opérations. Un algorithme peut être traduit, grâce à un langage de programmation, en un programme exécutable par un ordinateur. » Lire l’entretien sur le site @Contrepoints.

#Agriculture

En Sarthe, une plateforme permet aux agriculteurs d’aller voir (pour les vacances) si l’herbe est plus verte ailleursQui aime partir en vacances ? Quasiment tout le monde. Seulement tout le monde ne peut pas toujours. Et notamment les agriculteurs. Des associations leur proposent des remplaçants temporaires, histoire d’aller prendre l’air. Ce matin c’est la première mise au pré des animaux pour Olivier. Ouvrier agricole pour le Service remplacement de la Sarthe, il est venu prêter main forte à Julien sur son exploitation tout en bio de 90 vaches laitières et dont l’associé est parti en vacances. « Depuis que je me suis installé, on a mis en place chacun 15 jours de vacances à l’année, explique l’agriculteur, on fait appel à un remplaçant, et même pour l’associé, quand je pars en vacances, je suis plus serein » explique Julien Ribeau, agriculteur au Gaec de la Rose des Vents. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Exposition

► L’idée de ce premier festival Street Art est née pendant la crise du Covid. Il s’agit de titiller la curiosité des passants, en leur proposant un autre visage du centre-ville. « Limoges a toujours une étiquette surannée donc on a voulu donner un axe moderne, avant-gardiste », précise Isabelle Debourg, maire-adjointe. Peinture, graffitis collages, affiches, le centre de Limoges se transforme en une grande salle d’exposition à ciel ouvert, et accessible à tous. Pour les artistes, investir des commerces vacants, c’est aussi un acte qui a du sens. « Cette intervention sur les petits commerces qui ont dû fermer pendant cette crise sanitaire, c’est vrai que ça me touche particulièrement parce qu’il y a beaucoup de gens qui ont dû perdre leur travail à cause de ça », explique Matthieu Dagorn. Les oeuvres des artistes sont éphémères. Elles sont visibles jusqu’au 31 août. @franceinfo. Légende image : Le nouveau visage d’une vitrine de Limoges. (Photo : Noëlle Vaille).

13 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Voilà un an que l’impressionnante sculpture est partie. L’ours polaire, réalisé en acier forgé par l’artiste Pascal Bejeannin, a fini son voyage autour du Groenland. Parti en juin 2019, il s’apprête à revenir d’ici août sur ses terres natales, le Jura. A bord du voilier Atka, il a sillonné la côte ouest du pays pendant douze mois. L’ours Atsunaï Kammak (qui signifie, « Au revoir, camarade ») et son équipage ont navigué vers l’immense glacier Jakobshavn Isbræ, à Illulissat. Ce glacier, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un des plus grands fournisseurs d’iceberg de l’hémisphère nord. Mais, il fond à vue d’œil ces dernières années. Il y est resté de nombreux mois : « J’ai voulu que l’art soit témoin des changements du monde. Et qu’il devienne vecteur de rassemblement. », explique Pascal Bejeannin, artiste. @franceinfo. Légende image : L’ours en acier forgé de Pascal Bejeannin est au Groenland depuis près d’un an. (Photo : Page Facebook @atsunaikammak).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La grande muraille numérique s’étend à Hong Kong. À retenir cette semaine : – 5G: les écologistes exigent un «moratoire» ; – Associations de citoyens, maires écologistes nouvellement élus, Convention citoyenne, tous clouent la 5G au pilori ; – Le Royaume Uni commence à éliminer l’usage d’équipements Huawei de son réseau 5G, après qu’un rapport doute de la viabilité de Huawei du fait de nouvelles sanctions américaines ; – Le bannissement britannique de Huawei pourrait endommager la confiance ; – 5G : la France s’organise pour écarter Huawei des réseaux télécoms ; – Une étude menée par Welcome to the Jungle et IPSOS révèle que les Français sont enclins à adopter de nouveaux modes de travail (télétravail, horaires flexibles) et que les entreprises développent le flex office ; – « Le succès de l’entrepreneuriat, symptôme de la crise du salariat ».

#Ville

► Les chiffres qui montrent la métropolisation galopante de la planèteTribune de Julien Damon, professeur associé à Sciences Po. L’ONU annonce depuis 2008 que nous serions majoritairement urbains sur terre. La statistique d’une majorité d’humains vivant en ville, avec une projection laissant à penser que les deux tiers de l’humanité seront urbains vers 2030, a été très largement reprise. Abondamment diffusée mais aussi critiquée, elle repose sur la compilation de définitions nationales hétérogènes de ce qu’est une ville. Si la tendance est incontestable, les chiffres précis sont discutables. ONU-Habitat, l’agence onusienne en charge des questions urbaines, apporte du nouveau et de la précision en ne se penchant pas sur l’ensemble des villes, mais sur les métropoles. Lire la suite de le tribune sur le site @lexpansion.

► À quoi pourrait ressembler une ville féministe ? Puisque cette période post-confinement nous invite à repenser nos villes, pourquoi ne pas tenter de les rendre plus féministes ? C’est ce que propose Leslie Kern, géographe, professeure à l’université Mount Allison au Canada et auteure du livre Feminist City. Des toilettes publiques aux horaires de bus en passant par les espaces verts, elle décrypte la façon dont nos villes, construites par des hommes pour des hommes, contribuent aux inégalités. Elle explique dans un entretien sur le site : « Une ville féministe, c’est une ville qui fait attention à l’égalité entre les hommes et les femmes. Mais qui s’intéresse également à toutes les autres formes d’égalité. C’est une ville dont la fonction n’est pas seulement la productivité économique, mais qui est construite autour d’autres aspects comme les relations sociales, les services essentiels, l’environnement. Si on se concentre uniquement sur les éléments économiques des villes et qu’on ignore tous ces autres aspects qui relèvent de la structure sociale et de la solidarité, les choses s’effondrent assez rapidement. » @LADN_EU. Légende image : © metamorworks via GettyImages

#Agriculture

► Forêt, énergie renouvelable ou hydroponie, l’avenir incertain de la plaine enfouie sous la « mer de déchets » Ce sont 3,7 hectares qui ont déjà été débarrassés des déchets accumulés. Six cent quarante-sept tonnes de déchets industriels banals, près de 604 tonnes d’amiante, les chiffres sont impressionnants. Il faudra encore des mois pour déblayer cette vaste plaine. L’objectif du département est de dépolluer 75% du site et des déchets encore présents d’ici la fin de l’année. C’est aussi une grande opération de recyclage. Bois, verre, caillou tout y passe. Claire Marlaud, responsable de ce projet explique : « Tout ce qui est revalorisable sera revalorisé c’est le but du jeu. Même les pneus qui peuvent nous servir pour faire des éléments sportifs, des sols souples vont être revalorisés. » @franceinfo

► Italie : un groupe de migrants monte une coopérative agricole. Non loin de Rome, en Italie, des immigrés d’Afrique subsaharienne ont créé en 2012 leur propre coopérative afin de subvenir à leurs besoins. Ils étaient migrants sans papiers, exploités dans des coopératives agricoles, notamment près de Rosarno où en 2010 éclata une révolte de ces ouvriers après l’agression raciste contre l’un d’eux. Aujourd’hui, la coopérative Barikama produit des yaourts et légumes bio. La vente permet à chaque coopérateur de recevoir un salaire.  @France24. A lire aussi : ‘A beautiful thing’: the African migrants getting healthy food to Italians (@guardian) et en Italie, des Africains produisent et vendent leurs propres yaourts et légumes bio (@Observateurs)

#Energie

► Tout savoir sur l’hydrogène en quatre questions. L’hydrogène utilisé aujourd’hui par l’industrie est issu des énergies fossiles. L’hydrogène « vert », produit à partir d’électricité éolienne ou solaire, permettra de décarboner les transports et l’industrie, et aussi de stocker de l’énergie renouvelable. Un enjeu crucial pour la transition climatique. L’hydrogène, mis aujourd’hui sur le devant de la scène pour lutter contre le réchauffement climatique, peut être produit de différentes façons, et il n’est pas toujours « vert ». L’utilisation massive de ce gaz à l’heure actuelle est même tout le contraire puisqu’il est issu d’énergies fossiles, surtout le gaz naturel. Lire la suite de l’article sur le site lesechos.

10 Juil

Régions.news #431 – Edition du vendredi 10 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Légende image. Le moulin de Bar-sur-Seine dans l’Aube.  (Photo : Brice Bachon, France Télévisions). En Champagne-Ardenne, la Fondation du Patrimoine reçoit environ un million d’euros de dons par an pour la sauvegarde d’églises ou de cathédrales, mais aussi d’objets ou d’espaces naturels. Ce qui en fait le premier secteur géographique de France en nombre de dons. Depuis sa création, la Fondation a porté 700 projets publics et privés en Champagne-Ardenne comme la grande Rose de la Cathédrale et la porte Mars à Reims, les thermes gallo-romains de Warcq, le Moulin à eau de Bar-sur-Seine. « C’est une façon de préserver notre histoire. Les bâtisseurs, qu’ils soient charpentiers, tailleurs de pierre, nous ont laissé leurs connaissances. Rien de ce que nous faisons aujourd’hui ne pourrait l’être sans respecter leur savoir-faire », explique Pierre Possémé, fondation du patrimoine en Champagne-Ardenne.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Développée à l’origine en Touraine, l’application Géovélo, « le Waze des cyclistes », est disponible depuis le 1er juillet dans le département du Loiret. Créée en 2010 à Tours, la jeune entreprise Géovélo propose pour les cyclistes une application mobile collaborative d’assistance à la conduite et d’assistance à la navigation basée sur le GPS. L’objectif est d’encourager et faciliter l’usage du vélo pour réduire les émissions de carbone produites par les voitures.

► La communauté d’agglomération du Grand Châtellerault dans la Vienne a créé une plateforme en ligne pour redonner une seconde vie aux objets jusqu’à présent voués à la benne. Mis en ligne mi juin, « Par ici la récup » totalise actuellement une soixantaine d’annonces actives. Il suffit de rentrer son code postal, et vous accédez aux annonces proposées, avec à chaque fois la distance qui vous sépare de l’objet convoité, un rapide descriptif et quelques photos. Il ne vous reste plus qu’à laisser un message à son propriétaire actuel pour organiser la passation de pouvoir.

► En Alsace, après le confinement, les potagers urbains ont la cote. « Nous n’avons pas de statistique exacte, mais c’est évident qu’il y a eu assez vite un engouement pour les plants de légumes pendant et après le confinement. C’était presque comme un instinct de survie » raconte Laurent Sonnendrucker, pépiniériste et horticulteur à Strasbourg. Une dynamique qu’il faut toutefois relativiser, explique-t-il, car il y aura forcément de la déception. Avec des végétaux plantés trop jeunes et trop tôt dans la saison, le résultat ne sera pas forcément à la hauteur des attentes.

► En couple, en famille, avec son ou sa meilleure amie, ou seul(e), voici cinq destinations d’hébergements insolites, dans le Grand Est et en Belgique. Ces différents modes d’hébergements proposent des expériences originales et inoubliables comme en témoignent les responsables de ces sites.

Légende image. Trois jours de travail ont été nécessaires à par l’artiste Swed Oner, originaire du Gard pour réaliser cette fresque sur un mur au Minck à Calais (Pas-de-Calais). Elle représente Michel Vasseur, un Calaisien de 52 ans et dont le visage a retenu l’attention de l’artiste. Depuis le 3 juillet et jusqu’au 30 août, le street art est à l’honneur à Calais. Des fresques murales géantes vont recouvrir petit à petit les murs de la ville, réalisées par une cinquantaine d’artistes dans le cadre du Calais Street Art Festival. (Photo : Jam Etend’art).

#Et_Maintenant

► Comment sortir de la crise économique inédite déclenchée par la pandémie et les mesures prises pour l’endiguer ? Comment soutenir l’activité tout en assurant la transition écologique et la cohésion sociale ? Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à ces objectifs ? Du vendredi 3 au dimanche 5 juillet, Trois-cents personnalités issues du monde politique, économique et social se sont réunies pour débattre sur le thème « Agir face aux dérèglements du monde – On va s’en sortir ! » sous l’égide du Cercle des économistes. Cette année, covid-19 oblige, les échanges n’ont pas eu lieu à Aix-en-Provence (Provence-Alpes-Côte-d’Azur), comme tous les ans, mais ils ont été diffusés en ligne depuis la Maison de la radio, à Paris, Les trois jours de débats de ces Rencontres Aix-en-Seine sont accessibles en ligne gratuitement sur le site de franceinfo.

► A l’issue de ces trois jours, le Cercle des économistes a publié une série de propositions inspirées des échanges. Parmi celles-ci, il y a : donner la priorité à la jeunesse, en demandant au patronat de « s’engager avant fin juillet afin que les entreprises s’engagent à recruter au minimum un jeune en fin d’études », d’instaurer un « Buy European Act », « pour réserver aux entreprises européennes l’accès aux marchés publics dans certains secteurs, dont la santé et l’écologie ». Ou encore, de « mettre en place un contrat de formation professionnelle de reconversion des employés licenciés des secteurs fortement touchés par la crise », d’instaurer une taxe carbone aux frontières de l’Europe, de renforcer les subventions à l’innovation verte et de fusionner les prestations de lutte contre la pauvreté.

#Agriculture

► Des tiers-lieux pour aider les néo-paysans à se lancer. Par Pierre-Mathieu Le Bel, géographe. Selon le dernier recensement agricole français, quelque 200 000 actifs agricoles ont été perdus entre 2000 et 2010, soit une baisse de 26 %. Pour chaque installation d’un agriculteur, on compte désormais trois départs. En 2015 en France, 885 000 personnes (chef d’exploitation, coexploitant, conjoint, actif non salarié) travaillaient de manière régulière dans les exploitations du secteur. C’est moins de 4 % de la population active du pays (contre plus de 35 % au milieu du XXème siècle). La démographie y est pour quelque chose, l’âge moyen des exploitants atteignant les 51 ans. Et quand les agriculteurs prennent leur retraite, ils ont bien du mal à transmettre leur exploitation. En cause notamment, un schéma de reprise familiale en déconstruction : les enfants d’agriculteurs reprennent de plus en plus rarement l’exploitation familiale. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.
► Facebook au coeur de la tourmente, la pression sur la modération des contenus haineux s’accentue. À retenir cette semaine : – Les HongKongais effacent leurs empreintes digitales en prévision de la nouvelle loi de sécurité ; – Vaincre le racisme passe par un regard sur nos propres salles de rédaction ; – « CEOs, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour recruter des femmes dans la Tech » ; – La longue et malheureuse histoire du télétravail.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Agriculture

► « Une vraie mutation de l’agriculture et de l’agroalimentaire bretons », c’est ce que demandent la Confédération Paysanne, la FSU Bretagne et l’Union syndicale Solidaires. Dans le cadre du « plan de redémarrage », dont la Région doit débattre les 9 et 10 juillet, les organisations syndicales appellent à une rupture nécessaire avec le « modèle agricole » soutenu depuis plusieurs décennies. Un modèle « qui s’inscrit sans états d’âme dans cette mondialisation malheureuse qui exporte non seulement nos biens mais aussi nos problèmes d’un bout à l’autre de la planète » précise le communiqué. « « On veut développer des modèles plus résilients, plus économes, plus autonomes. Avec moins de production et plus de valeur ajoutée pour parvenir à des rémunérations justes, explique Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Conféderation paysanne. on ne va pas tout changer d’un coup de baguette magique. Mais on considère qu’il faut arrêter d’accorder des fonds publics à des modèles qui n’ont pas changé de direction ». @feanceinfo. Légende image : Le plan de redémarrage devrait favoriser sobriété, proximité, solidarité. (Photo : maxppp).

#DataCenter

► Marseille: un data center inauguré dans une ancienne base allemande de sous-marins. Un centre de données du groupe américain Digital Realty/Interxion a ouvert dans une ancienne base de sous-marins de l’armée allemande de la Seconde Guerre mondiale dans le port de Marseille, véritable « hub numérique mondial ». Baptisé MRS3 (troisième centre de données d’Interxion à Marseille), le data center de 16,5 mégawatts et de 7 000 m³ d’espaces informatiques, a été en partie mis en service le 1er juillet, en attendant l’arrivée complète de ses clients (géants internationaux du cloud, grands diffuseurs de contenus, entreprises privée). Tous vont utiliser ce centre pour s’interconnecter entre eux. Lire la suite de l’article sur le site @FrenchWeb

#Sport

► Sport et e-Sport : quelle complémentarité en période covid ? Par Mathilde Floch, MediaLab de France Télévisions. La pandémie a poussé les sports traditionnels à se virtualiser. En décembre 2019 lors du 8ème Sommet olympique, les membres du Comité international olympique (CIO) encourageaient les fédérations sportives internationales « à examiner comment gouverner les formes électroniques et virtuelles de leurs sports et à étudier les possibilités offertes avec les éditeurs de jeux. » Le phénomène d’e-sport – terme anglais désignant les compétitions de jeux vidéo en réseau local (LAN party) ou via Internet, sur consoles ou ordinateurs – s’est encore accru. De nombreuses compétitions sportives ont eu lieu en ligne durant le confinement. Avec la reprise des compétitions sportives en présentiel se pose la question du lien entre sport et e-sport. Quel bilan peut-on tirer quelque mois après le déconfinement ? Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Technologie_5G

► Qu’est-ce qui va changer avec l’arrivée de la 5G ? La technologie de la 5Gd devrait bientôt être mise en place en France et débarquer sur vos téléphones portables (entre autres) d’ici fin 2020. Mais concrètement qu’est-ce que cela va changer ? 10 fois plus vite que la 4G. Cette nouvelle norme pourrait permettre d’atteindre des débits beaucoup plus élevés, jusqu’à 10 fois le débit moyen de la 4G. Inversement, le temps de latence pour qu’une donnée soit transmise sera largement réduit, divisé par 10 par rapport à la 4G, ce qui permettra notamment d’offrir une meilleure qualité de streaming ou de visionner des vidéos en 8K. Son utilisation ne devrait pas se limiter aux téléphones mobiles. De nombreux secteurs pourraient également en profiter tels que : la santé, la ville intelligente ou les transports. Mais la 5G ne fait pas le bonheur de tout le monde. Plusieurs élus écologistes se sont déjà dits opposés à son déploiement. A lire : Antennes, données personnelles… Le vrai du faux sur la 5G @20minutes

► « C’est un peu l’électricité de demain », selon Gilles Babinet, vice-président du Conseil national du numérique. Il a souligné sur franceinfo, l’enjeu « d’efficacité économique » de la mise en place de la 5G en France. Le PDG de Free, Xavier Niel avait insisté sur la nécessité pour la France de se tourner vers la 5G au nom de « l’attractivité ». Pour Gilles Babinet, le débat est simple : « La technologie 5G, c’est un peu l’électricité de demain, c’est une technologie qui va s’avérer absolument indispensable pour rentrer dans l’économie du 21e siècle ». L’entrepreneur met en avant la « grande opportunité » présentée par cette technologie et s’oppose aux critiques « de certains écologistes ». « L’impact de la technologie numérique à mon avis sur l’environnement est très nettement positif », a expliqué Gilles Babinet.  @franceinfo

09 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Urbanloop est un projet développé depuis trois ans par quatre écoles d’ingénieurs de Nancy avec l’Université de Lorraine. Imaginez des capsules transparentes, individuelles ou en duo pour aller partout dans la ville. Un projet qui s’inscrit dans le cadre des enjeux liés au développement durable. Ainsi des capsules seraient disponibles à tout moment partout sur le circuit, dans des stations et circuleraient de manière fluide sur le réseau. Pour arriver à un tel degrés de précision, il faut une technologie innovante comme peut l’être l’intelligence artificielle. Elle permet de gérer et de synchroniser avec une précision imbattable le flux des capsules. « Les aspects liés au contrôle-commande et à l’automatisation sont eux radicalement innovants. Les sujets tels que l’automatisation, la décision et la reconnaissance de l’environnement, les capteurs, la connectivité, la supervision, la gestion dynamique des flottes, les interfaces hommes-systèmes et l’entretien des équipements spécifiques sont presque tous en rupture avec les systèmes existants. » Légende image : Simulation capsules individuelles à Nancy. (Photo : Urbanloop).

► On les appelle EDPM engins de déplacement personnels motorisés (trottinettes électriques, gyropodes, overboards…). A Rouen (Seine-Maritime), depuis le 1er juillet, une nouvelle réglementation régit leur utilisation. Ils doivent circuler sur les pistes cyclables, quand il y en a, car routes à plus de 50km/h et trottoirs leur sont interdits et cohabiter désormais avec les vélos. Afin que les conducteurs en soient informés avant que les amendes et les contraventions tombent d’ici quelques semaines, police municipale et unité de police nationale ont fait une opération de prévention à Rouen. @franceinfo.

L’hydrogène va-t-il tuer la voiture électrique ? Au cœur de tous les débats, la voiture électrique progresse de mois en mois. Dans ses prestations comme dans ses chiffres de ventes. Mais l’électrique à batterie ne convient pas à tout le monde, le temps de charge et la disponibilité des stations étant des écueils toujours importants. Si bien que la voiture électrique à pile à combustible alimentée par hydrogène, éternel serpent de mer, est encore et toujours considérée comme une piste d’avenir. Cette fois, les acteurs privés ne sont plus les seuls les seuls à tirer en avant les perspectives, puisque la Commission Européenne vient de déclarer ses ambitions à long terme. Bruxelles espère ainsi voir l’hydrogène représenter 12 % à 14 % du mix énergétique à l’horizon 2050. Pour atteindre cet objectif, il convient d’augmenter la capacité de production de ce gaz vecteur d’énergie, encore balbutiante aujourd’hui. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges

#Environnement

► « Sentinelles de la nature » : une application pour signaler les atteintes à l’environnement près de chez soi. Dépôts de déchets, pollutions diverses… Disponible depuis fin 2018 en Île-de-France, la plateforme de France Nature Environnement vise à cartographier les atteintes à l’environnement. Plus de 200 « citoyens sentinelles » ont participé au projet à ce jour dans la région. Le signalement, qui peut être enregistré via une application sur son téléphone ou via une plateforme dédiée, prend quelques secondes. Le dispositif « Sentinelles », lancé à l’origine en 2015 par des fédérations départementales de France Nature Environnement (FNE) en Auvergne-Rhône-Alpes, avant d’être entre autres étendu à la région parisienne fin 2018, permet à n’importe quel francilien d’indiquer une atteinte à la nature. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

#Numérique

Numérique et écologie, deux mondes à réconcilier. Alors que les entreprises ont massivement eu recours au télétravail ces derniers mois pour limiter les effets de la pandémie de Covid-19, le taux d’équipement numérique des Français poursuit sa croissance et la consommation atteint de nouveaux records, comme en témoignent les efforts des fournisseurs de contenu pour libérer de la bande passante et la crainte de surchauffe des réseaux pendant le confinement. Une nouvelle mission d’information sénatoriale, portée par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, s’intéresse pour la première fois à l’empreinte environnementale du numérique. Considérant que ce sujet, si peu traité, est véritablement un « angle mort des politiques environnementales », les rapporteurs de cette mission ont présenté, ce mardi devant la presse, leurs préconisations. Lire la suite de l’article sur le site @zdnetfr.

08 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 juillet 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Espaces pour les vélos dans les transports en commun : la France en retard.  « Vélorution » dimanche 5 juillet devant la gare de Lyon. Un collectif de cyclistes a symboliquement installé un guichet pour les billets « trains + vélos » devant cette gare où, selon les manifestants, aucun TGV n’accepte les bicyclettes non démontées. Ce regroupement de 19 associations – parmi lesquelles le Réseau Action Climat, la Fondation Nationale des Associations d’Usagers des Transports et l’association Cyclo Trans Europe – réclame, depuis 2019, davantage de places pour les vélos non démontés dans les transports en commun : TGV, TER et cars. En France, l’intermodalité train + vélo est encore faible : elle représenterait 3 % des déplacements dans l’Hexagone, contre 30 % aux Pays-Bas selon la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette. Pourtant, l’association des deux modes de transports faciliterait la vie des cyclotouristes, notamment ceux qui planifient de longs trajets ou sont accompagnés d’enfants. Lire la suite de l’article sur le site @WeDemain. Légende image : Adolescente attendant dans la ville d’Espoo près de la capitale finlandaise d’Helsinki (Photo : Aleksandra Suzi°.

► Paris meilleur élève européen du déconfinement à vélo ? Dans le cadre du plan d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, la plupart des villes européennes ont modifié, dans le cadre de l’après confinement, leur plan de mobilité, en faisant la part belle au vélo. C’est le cas de Paris dont un certain nombre de pistes cyclables provisoires ont été temporairement installées. Un outil développé par HERE Technologies, le leader mondial de la géolocalisation, permet de visualiser ces pistes et mesurer l’importance de ce nouveau réseau.

#Ville

► Mieux que des smart cities : des villes numériques ouvertes et humaines ! La transition numérique des villes est une révolution silencieuse, dont il a peu été question lors de ces dernières élections municipales. Comme l’ont souligné récemment Antoine Courmont et Maxime Vincent, cette thématique (souvent appelée smart city) a fait l’objet d’une très faible politisation : c’est surtout sur le registre de la “bonne gestion”, de « l’efficacité », de la « technique » que les projets ont été présentés. Pourtant, la manière dont nos villes fonctionneront demain est un sujet fondamentalement politique. On peut s’attendre à ce que les nouveaux élus municipaux se saisissent de ces enjeux, dans un contexte où la demande sociale en faveur de l’écologie est forte. À quoi pourraient ressembler des politiques de transition numérique des villes, répondant aux enjeux économiques, sociaux et écologiques actuels ? Lire la suite de l’article sur le site @Lagazettefr

#Energie

► Parc éolien de Saint-Nazaire : à Donges, des habitants s’inquiètent de l’installation de lignes à très haute tension. Sous l’ancienne route nationale entre les Six-Croix et Sem, sur la commune de Donges, les travaux d’enfouissement des deux lignes à très haute tension 2 x 25000 volts se font sous les yeux inquiets des riverains. Car le tracé définit par RTE en 2013, en concertation avec les pouvoirs publics, longe une centaine d’habitations. Cette liaison souterraine de 27 kilomètres traverse cinq communes et doit relier le parc éolien au large de Saint-Nazaire au poste de distribution RTE à Prinquiau. Le 4 juillet dernier une soixantaine de riverains se sont rassemblés pour contester ce tracé et alerter sur les risques des ondes électro-magnétiques. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.

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