29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 juin mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Les périodes de fortes chaleurs se succèdent de plus en plus rapidement, quelles sont les conséquences sur notre quotidien ? Depuis que les mesures de Météo France existent, le printemps 2020 est le deuxième le plus chaud de l’histoire après celui de 2011. L’Organisation météorologique mondiale annonce un été chaud, voire caniculaire. Le réchauffement climatique est à bien présent. « Le réchauffement global fait que les saisons chaudes sont de plus en plus fréquentes. Si on ne fait rien, les zones, disons, raisonnablement « habitables » dans de bonnes conditions, vont se réduire », explique Alain Mazaud, climatologue. @franceinfo. Légende image : Coucher de soleil en Normandie, à Regnéville-sur-Mer, dans la Manche, sur les marais asséchés par la canicule.  (Photo : Getty Images / Photononstop rf).)

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook touché au portefeuille, de très gros annonceurs commencent à fuir. À retenir cette semaine : – Comment les médias de service public peuvent survivre à la guerre du streaming ; – Étude : mener une campagne de communication d’éducation aux médias numériques permettrait d’accroître la résilience des internautes face aux fake news aux États-Unis et en Inde ; – Aux États-Unis, un homme noir arrêté à tort à cause d’un logiciel de reconnaissance faciale ; – Une IA sexiste et raciste peut entraîner des arrestations injustifiées, moins de possibilités d’emploi ou même la mort. Pour y remédier, Il faut une prise de conscience de toute la société ; – Comment l’éco-conception web peut aider à lutter contre le changement climatique.

#Climat

► « La lutte contre les îlots de chaleur urbains est loin d’être gagnée ». Tribune de  Florent Renard et Lucille Alsonso, Géographes, Depuis mardi, l’Europe traverse sa première vague de chaleur de l’été. En ville, ce type d’épisode météorologique renforce un phénomène particulier : les îlots de chaleur urbains. Ces derniers se caractérisent par une augmentation plus importante de la température dans les espaces denses, tels que les centres-villes, par rapport aux espaces qui le sont moins. Sous l’effet conjugué de l’urbanisation croissante – près des trois quarts de la population mondiale devraient vivre en ville en 2050, contre un peu plus de la moitié aujourd’hui – et du réchauffement climatique, les îlots de chaleur urbains pourraient devenir plus intenses si des mesures d’adaptation et d’atténuation adéquates ne sont pas prises. Avec des risques importants pour la santé des habitants les plus vulnérables. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Transport

► Le VTC, la ville et le politique. Par Carlos Moreno et Serge Orru, L’Académie du Climat. Un mouvement des chauffeurs de VTC a eu lieu à Paris, mécontents de ne pouvoir circuler rue de Rivoli sur la voie réservée aux bus et aux taxis. En effet, dans la suite de la crise du COVID19, cet axe est dédié aux mobilités actives. Au-delà de l’expression bruyante contre cette mesure, comment analyser celle-ci dans le contexte de la reconfiguration urbaine qui a lieu partout dans le monde, en quête de son adaptation pour vivre autrement ? Un simple clic sur le site web de la Ville de Madrid et sur sa page de questions fréquentes transport public nous dit « Les véhicules VTC ne peuvent pas utiliser la voie réservée aux bus, ni pour circuler ni se garer, ni même pour récupérer les clients qui ont organisé le service. Il ne faut pas oublier que les VTC fonctionnent exclusivement après accord du service, de sorte que pendant l’accord, ils peuvent planifier le ramassage à tout point à proximité où il n’y a pas de voie de bus ». Lire la suite de la chronique sur le site @libe.

#Technologie

► « Le temps créé par les humains n’est pas le temps de toutes les choses qui existent dans l’univers ». Bernadette Bensaude-Vincent a passé sa vie à explorer notre rapport aux technologies, à la matière et aux ressources naturelles. Ses travaux nous éclairent sur la multiplicité des modes d’existence présents sur notre planète et les différentes temporalités qu’ils recouvrent. Ce cheminement l’a conduite à remettre en question notre conception chronologique du temps : « Depuis le début, c’était en filigrane de toutes mes recherches », confie la philosophe, à qui l’on doit plusieurs ouvrages de référence, parmi lesquels Carbone. Sa vie, ses œuvres. (Seuil, 2018), Les vertiges de la technoscience (La Découverte, 2009) ou encore Histoire de la chimie (La Découverte, 2001). Comme un aboutissement à toutes ces années de réflexions, elle vient d’achever un livre, Temps PaysageUne réponse à l’Anthropocène, à paraître prochainement aux éditions du Pommier, dans lequel elle ouvre la voie vers une nouvelle philosophie du temps. Elle explique : « Que notre temps à nous n’est pas le temps des choses avec lesquelles nous vivons. Ce virus en est un parfait exemple : on ne peut pas lui imposer notre temps. Pour se développer, il passe d’un humain à un autre, et le fera aussi longtemps qu’il y aura des humains pour lui servir d’hôtes. (…) Nous devons apprendre à cohabiter avec d’autres vivants qui, pour la plupart, sont des micro-organismes. Et lorsque je parle du vivant, j’inclus également les matériaux. Il n’y a pas de différence entre le vivant et la matière, chacun a sa propre trajectoire et sa propre temporalité. Comme le carbone, dont nous avons perturbé le cycle avec notre consommation immodérée d’énergies fossiles. En à peine deux cents ans, nous avons brûlé des quantités de matière qui s’étaient accumulées et compressées pendant des centaines de milliers d’années. Là aussi, il y a un conflit temporel très fort, un bouleversement du cycle géologique qui est à l’origine de l’Anthropocène. » Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica

#Agriculture

► Circuits courts en Côte d’Or. Les producteurs s’interrogent sur l’avenir : « On se doutait bien qu’on ne garderait pas tous les clients ». Durant le confinement, les ventes en circuits court ont explosé comme alternative aux grandes-surfaces. Beaucoup y ont vu une prise de conscience durable. Mais quelques semaines après le déconfinement, en Bourgogne, entre désillusion et soulagement, les producteurs sont partagés. A Bligny-sur-Ouche (Côte d’Or), Frédéric Ménager est plutôt amer. Gérant de la ferme de la Ruchotte, il vend des volailles, des œufs, et des légumes bios. Pendant le confinement, le restaurant installé sur place étant fermé, il a également vendu quelques plats cuisinés comme des pâtés en croute. Mais ces dernières semaines, il a vu ses ventes s’effondrer. Lire la suite de l’article sur le site @franceinfo.