10 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► « Tout le monde s’inquiète, mais qui est prêt à renoncer aux algorithmes ? » Dangers de l’intelligence artificielle, révolution robotique, pillage des données… A l’occasion de la sortie de “Detroit : Become Human”, le nouveau jeu vidéo d’anticipation des studios français Quantic Dream, leur fondateur David Cage imagine le futur proche avec Serge Tisseron, psychiatre et spécialiste des nouvelles technologies. La révolution robotique est au coin de la rue. Intelligence artificielle, androïdes, big data : les spectaculaires progrès de la technologie permettent déjà d’imaginer ce que pourrait être le monde de demain. C’est ce qu’a fait David Cage avec son nouveau jeu Detroit : Become Human, qui anticipe une société où une humanité sur le déclin côtoierait des robots doués de raison et de plus en plus autonomes. Singularité technologique, interactions hommes-machines, droits et conscience des robots, dystopie, transformation des comportements humains : le fondateur des studios Quantic Dream débat avec Serge Tisseron, psychiatre, membre de l’Académie des technologies et spécialiste de ces questions, qui vient de publier un passionnant petit essai sur les mêmes thèmes, Petit Traité de Cyberpsychologie. Pour ne pas prendre les robots pour des messies et l’IA pour une lanterne aux éditions Le Pommier. (@telerama). Légende image : Le jeu Detroit: Become human © Sony Interactiv Entertainment.

► « Il n’y a pas une once d’intelligence dans l’IA ». Contribuer à l’émergence de « l’intelligence artificielle (IA) de troisième génération », celle qui nous fera vraiment franchir un cap en termes d’interactions et d’usages. Telle est la nouvelle ambition affichée Bruno Maisonnier, à qui l’on doit notamment la création du robot de compagnie Nao. Polytechnicien passionné à la carrure de rugbyman, l’entrepreneur a la réputation de ne jamais manier la langue de bois. On a pu vérifier ça en discutant avec lui des limites actuelles de la robotique et des promesses de l’IA dite « forte », dont il affirme pouvoir créer une première version dans « 20 à 30 mois ». Seule la recette technologique de sa nouvelle entreprise, baptisée Another Brain (« un autre cerveau » en VF) reste encore un peu nébuleuse… (@usbeketrica).

#Tendances

► Cahier de Tendances Printemps-Eté : quelle éthique pour le numérique ? Il existe aujourd’hui une tension perceptible entre la technologie et les humanités, dans l’entreprise, comme dans la société. Lutte entre d’un côté, les techno-béats, qui convaincus que la technologie sauvera le monde, en font un totem, une idole qui protège, abdiquant au passage une partie de leur liberté et surtout de leur responsabilité ; et de l’autre ceux qui, rejetant le biais utilitariste, n’entendent pas être manipulés, contrôlés, jugés, classés, au risque de devenir les Luddites du XXIème siècle. Quelle manière d’être humain ensemble quand les machines nous connaîtront mieux que nous-mêmes ? La pensée algorithmique nous donnera-t-elle accès à une complexité supérieure ? Pourrons-nous prendre des décisions autonomes ? Ou devrons-nous en abandonner une partie aux machines ou au collectif ? Toute résistance est-elle futile si nous devenons des cyborgs ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Information

► Loi sur les « fake news » : la confiance dans l’information ne se décrète pas. L’éditorial du Monde. Pour tout défenseur de la liberté d’informer, pilier de nos démocraties, la prolifération des fausses nouvelles sur les grands réseaux numériques ne peut qu’être préoccupante. Le Monde n’a pas attendu la campagne américaine et l’élection de Donald Trump pour prendre la mesure de ce phénomène et se donner les moyens de le combattre. Ces initiatives ont notamment conduit à la mise en place du Décodex, un outil qui permet d’identifier les sites qui imitent les codes du journalisme pour donner crédit à de fausses informations, à un partenariat qui nous permet de signaler au plus tôt un certain nombre de ces contenus aux utilisateurs de Facebook, ou encore à des interventions de nos journalistes dans des établissements scolaires pour diffuser de bonnes pratiques dans la vérification des sources d’information. Lire la suite sur le site @LeMondefr.

► « Fake news et post-vérité : 20 textes pour comprendre et combattre la menace ». Compte tenu de la gravité de l’enjeu, notre site se mobilise depuis un an autour de la question des fake news et de la post-vérité, et continuera à le faire. À l’occasion de l’examen de la loi sur les fake news, qui débute au Parlement ce jeudi 7 juin 2018, The Conversation France a décidé, en partenariat avec le centre de recherche de l’université de Lorraine, le CREM, de compiler une sélection de nos meilleurs articles sur cette thématique, afin d’offrir, en téléchargement gratuit, un livre numérique qui en aborde les diverses facettes et enjeux. Ces vingt contributions sont réunies ici à portée de clic : Ebook « Fake news et post-vérité » (The Conversation, juin 2018). (@FR_Conversation).

► Loi sur les fake news : la vérité sort-elle de la bouche des législateurs ? Si, après les manipulations russes et les propagations de fausses nouvelles observées pendant les campagnes électorales ayant mené au Brexit et à l’élection de Donald Trump, personne n’ignore les dangers qu’il y aurait à laisser se développer ce phénomène sans réagir, chacun pressent également les dérives potentielles auxquelles pourraient mener un possible droit de censure judiciaire sur internet. Entre des plateformes numériques qui clament pouvoir s’autoréguler mais dont la sincérité a déjà été maintes fois remise en doute, des gouvernements volontaristes dont l’impuissance juridique le dispute parfois à la maladresse politique, et des associations spécialisées qui craignent que l’esprit de liberté qui définit internet depuis sa création ne soit remis en cause, le chemin pour trouver le juste équilibre semble étroit. La vérité sort-elle toujours de la bouche des législateurs ? (@franceculture).

► Quatre points pourraient poser problème avec la loi contre les fake news. C’est un texte de loi qui vise à lutter contre les fake news en période électorale. Les propositions, portées par le groupe La République en marche, visent à éviter la diffusion de fake news et de contenus manipulateurs, notamment dans la perspective des élections européennes de 2019. Problème : le texte est loin de faire l’unanimité et son vote a même dû être reporté à juillet car les centaines d’amendements relatifs aux textes n’ont pas tous été débattus, faute de temps. « Répondant à une logique d’urgence, le texte a été conçu dans l’urgence, et ne prend pas suffisamment en compte les possibles effets pervers juridiques et politiques, dans un contexte de guerres de l’information menées par des régimes autoritaires », a commenté Reporters sans frontières​ dans un communiqué. Quatre points semblent cristalliser une grande partie des critiques des opposants. (@20minutes). A lire aussi : Comment se dit «fake news» en français ? (@libe).

#Media

► Médiarchie : comment les médias construisent notre représentation du monde. Par François Fluhr et Lola Kostadinoff, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Si on entend souvent parler du “pouvoir des médias”, la façon dont ce pouvoir se manifeste est loin d’être explicite. Yves Citton, professeur de littérature et médias à l’Université Paris 8, est venu au Tank présenter son dernier livre Médiarchie, ce que (nous) font les médias. Au programme, une discussion sur les liens qui unissent pouvoir et médias, et sur la façon dont ces derniers conditionnent notre attention – et par extension déterminent notre manière de faire société. Yves Citton estime que « s’il faut rendre compte du régime de pouvoir dans lequel nous vivons, parler de démocratie n’est pas réaliste » : pour lui, nous évoluons dans une médiarchie. Lire la suite sur le site de @metamedia.

09 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 9 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Comment Alibaba veut mettre l’agriculture à l’heure de l’intelligence artificielle. Alibaba Cloud, la filiale de cloud computing du géant chinois du e-commerce, a lancé aujourd’hui son initiative ET Agricultural Brain. Présenté à l’occasion de sa conférence cloud organisée à Shangai, le projet, déjà à l’oeuvre dans plusieurs fermes à travers le pays, utilise des technologies telles que la reconnaissance d’images, la reconnaissance vocale ou le machine-learning, afin d’optimiser les performances des exploitations. Des capteurs intelligents permettent de recueillir les données, destinées à monitorer en temps réel les conditions d’exploitation et à nourrir les algorithmes d’intelligence artificielle du programme. Alibaba donne ainsi l’exemple de l’élevage porcin : le programme peut surveiller l’activité de chaque animal pour en déduire un plan d’alimentation personnalisé, suivre son état de santé général en détectant le bétail malade et évitant les accidents, réduire les erreurs humaines, ou observer l’environnement pour tendre vers la configuration optimale. Crédit : dmitry_islentev / Shutterstock. (@frenchweb).

#Santé

► Le Dossier Médical Partagé pour tous à l’automne prochain. Dès le mois d’octobre, les Français pourront ouvrir leur Dossier Médical Partagé.  Selon l’Assurance maladie, « l’objectif c’est de passer de 3,5 millions de dossiers ouverts en 2018 à 20 millions en 2020 ». Presque un serpent de mer le désormais Dossier Médical Partagé (DMP). En test depuis décembre 2016 dans les départements du Bas-Rhin, des Côtes-d’Armor, du Doubs, de la Haute-Garonne, de l’Indre-et-Loire, du Puy-de-Dôme, de la Somme , du Val-de-Marne et dans la ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), il devrait se généraliser avant la fin de l’année et permettre a chaque assuré social d’ouvrir et consulter son dossier personnel. (@villeintelmag).

#Justice

► « Bientôt, ce sera l’intelligence artificielle qui nous fera des procès ». Nous sommes en 2030, à l’ère de la multiparentalité, des voitures autonomes et de la justice rendue par les ordinateurs. Les avocats ne plaident plus que dans les rares cas où Cujas, le système expert qui a remplacé les audiences du tribunal, est confronté à un vide juridique. Cujas, garant d’une justice rapide, efficace, égalitaire et non arbitraire, va même jusqu’à repérer les comportements illicites que lui signalent les objets connectés. Tel est le décor planté par l’avocat au barreau de Grenoble Pierre Janot dans son premier roman. Lire la suite sur le site de @LePoint.

#Surveillance

► Le réseau français ‘intelligent’ d’identification par caméras arrive. La reconnaissance faciale « intelligente » est annoncée comme une nécessité pour le ministère de l’Intérieur. Le modèle chinois de contrôle et surveillance de la population par des caméras et des algorithmes d’identification des personnes semble inspirer le gouvernement et l’administration française qui lance des expérimentations et des partenariats. Explications. (@TV5Monde).

#Information

► Fake news : « ne tirez pas sur le projet de loi ! » Le sociologue François Jost, professeur à Paris III, explique pourquoi les arguments opposés à la loi ne sont pas valides. « Comment et pourquoi la volonté du Président Macron de légiférer contre les « fake news » s’est-elle traduite finalement par des propositions de loi sur la manipulation de l’information ? La réponse est évidente : on a préféré se débarrasser de l’idée de fausseté qui impliquait de façon mécanique celle de vérité. Comme si réclamer qu’une information soit vraie était une exigence exagérée et contestable. D’où cette définition « soft » de la fausse information : « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvu d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Lire la suite sur le site de @LExpress.

#MediaSocial

► Les coulisses du divorce entre les dirigeants de WhatsApp et Facebook. 21 mars 2018. Facebook est dans la tourmente après les révélations sur l’affaire « Cambridge Analytica ». Le réseau social aux plus de deux milliards d’amis plonge en Bourse et essuie de vives critiques en raison de l’utilisation jugée abusive des données personnelles de ses utilisateurs. Un appel au boycott est même lancé sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse (hashtag) #DeleteFacebook. (« Supprime Facebook »). Parmi les internautes en colère, un militant pas comme les autres : Brian Acton. Le cofondateur de la messagerie WhatsApp, rachetée 22 milliards de dollars par Facebook en 2014, provoque une onde de choc mondial en tweetant : « Il est temps : #DeleteFacebook. » (@LesEchos).

#Cyberpsychologie

► « La psychologie du XXIe siècle sera celle des interactions entre l’homme et ses artefacts ». Quand on parle de futur, il est parfois bon de disposer de l’éclairage de celles et ceux qui observent les évolutions de nos sociétés depuis des décennies. C’est le cas de Serge Tisseron, psychiatre, qui vient de publier un essai intitulé Petit traité de cyber-psychologie. Dans ce podcast, on évoque avec lui nos interactions avec les robots et les intelligences artificielles, qui vont déterminer, entre autres, ce qu’il adviendra de l’humanité dans le futur. (@usbeketrica).

08 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Trois pistes pour faire de l’Europe le nouveau berceau de l’intelligence artificielle.Fraîchement arrivée chez Roland Berger, Axelle Lemaire n’a pas chômé. L’ancienne secrétaire d’État au Numérique vient de dévoiler un rapport, rédigé avec Asgard et avec le soutien de France Digitale, intitulé Intelligence artificielle – Une stratégie pour les startups européennes. Le rapport présente plusieurs pistes pour combler le retard de l’Europe sur les États-Unis ou la Chine en matière d’IA. Mais si le rapport est dans l’ensemble critique vis-à-vis de l’attentisme européen sur le front de l’innovation, il encense discrètement la France. Le flou qui règne en Europe en matière de réglementation, de fiscalité ou de financement de l’innovation, combiné à la léthargie continentale, le temps parlementaire, surtout à l’échelle européenne, n’est pas celui des startups, induisent forcément des pistes qui restent dans le vague ou relèvent de bonnes intentions, qu’il appartiendra aux acteurs de l’innovation de concrétiser sur le terrain… bien loin de Bruxelles. (@bymaddyness). Légende image: La quantité croissante de vagues de chaleur marine, ainsi que leur plus grande intensité et leur durée plus longue, auront sûrement un impact profond sur les écosystèmes océaniques et les industries qui, comme la pêche et le tourisme, en dépendent. (Image: Daniel Hjalmarsson.

#Entreprise

► La scorecard de VivaTech 2018. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. La troisième édition de VivaTech vient de se terminer. L’événement est toujours aussi clivant, surtout pour les râleurs et il n’en manque pas en France, y compris dans « la tech ». Il y a toujours de quoi se plaindre : trop de CAC 40, une offre brouillonne, pas assez de ceci ou de cela, la chaleur, le bruit et les files d’attente à l’entrée, pour les sessions plénières et pour se sustenter, ou encore l’abus de buzzwords et autres anglicismes. Et ces incessants scans de son badge presque partout, aux entrées, certes, mais aussi aux sorties, puis pour l’entrée dans les salles et les sessions. Tout cela la veille et le jour même de la mise en place du RGPD ! N’oublions pas cependant que ce genre d’événement n’est qu’une place de marché permettant aux uns et aux autres de se rencontrer. Les startups cherchent des clients, des investisseurs et de la notoriété. Les grandes entreprises peaufinent leur image de marque dans l’innovation ouverte. Tous cherchent à recruter des talents. Si les bonnes rencontres se font, alors, de quoi se plaindre ? De ce point de vue-là, Vivatech est une réussite indéniable et à grande échelle. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

► Google se dote de 7 grands principes pour faire bon usage de l’intelligence artificielle. Google a entendu ses employés. Après avoir eu connaissance d’un contrat signé par leur compagnie avec le ministère de la Défense américain en mars, plus de 4.000 salariés avaient signé une pétition. Une douzaine d’entre eux avait même claqué la porte. Le projet Maven avait pour objectif de développer une intelligence artificielle d’analyse d’images de drones militaires. Le contrat, qui sera honoré, ne devrait en revanche pas être reconduit après 2019. Prise de conscience ou volonté de redorer son blason, Sundar Pichaï, le PDG de Google, a publié jeudi 7 juin une charte éthique concernant l’intelligence artificielle: 7 principes généraux que le géant de Mountain View s’est fixés comme ligne de conduite. «La manière dont l’IA est développée et utilisée va avoir un impact significatif sur la société pour années à venir. Nous ressentons une profonde responsabilité de bien faire les choses», a déclaré le dirigeant sur Twitter. (@FigaroTech).

#Paiement

► Le chinois Ant Financial, roi du paiement mobile, boucle une levée de fonds XXL de 14 milliards de dollars. Après de longues semaines de rumeurs, Ant Financial, le bras armé du chinois Alibaba dans la finance et la maison-mère du service Alipay, a officialisé une levée de fonds XXL de 14 milliards de dollars. Selon l’agence Bloomberg, qui anticipait une levée de fonds de 10 milliards de dollars, cette nouvelle opération valoriserait la société plus de 150 milliards de dollars. Elle fait de la filiale du géant du e-commerce la plus importante fintech au monde, mais aussi la plus grosse licorne, loin devant le service de VTC Uber, valorisé 62 milliards de dollars. Parmi les investisseurs de ce nouveau tour de table : les fonds souverains singapouriens GIC et Temasek, le fonds souverain malaisien Khazanah Nasional Berhad, mais aussi Warburg Pincus, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et les fonds américains Silver Lake et General Atlantic. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

► Cryptomonnaies : la folle course en avant de leur consommation électrique. Ce 7 juin 2018 ne correspond encore à rien de plus qu’une proposition émise par l’association Paypite, première cryptomonnaie francophone, pour créer une journée mondiale destinée à mieux faire connaître les cryptomonnaies auprès du grand public du monde entier. Mais une chose est certaine, journée mondiale ou pas, c’est un sujet dont on devrait parler de plus en plus fréquemment. Notamment sous l’angle de leur consommation électrique, littéralement affolante. « Les mineurs de cryptomonnaies sont prêts à dépenser presque autant que ce qu’ils gagnent », affirme Jean-Paul Delahaye, professeur émérite à l’Université de Lille et chercheur au centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille, qui s’est livré pour France Stratégie à une estimation de la consommation liée à ce procédé sur lequel repose la création de monnaies numériques. Le minage permet de sécuriser la monnaie grâce aux calculs mathématiques effectués par les mineurs, qui reçoivent en récompense de leurs services les bitcoins nouvellement créés ainsi que les frais des transactions qu’ils confirment. (@latribune).

#Télétravail

► Où en sommes nous en France ? par Mission Société Numérique. En pleine concertation autour de la loi Travail, les organisations syndicales et patronales ont rendu public au début de l’été un rapport conjoint des partenaires sociaux sur « le développement du télétravail et du travail à distance ».  « Même si le télétravail formel se développe peu en France, il prend une nouvelle dimension aujourd’hui en raison de la conjonction de plusieurs réflexions portant sur l’impact des outils numériques sur le travail, le mode de réalisation et d’organisation du travail » observent dans ce document les partenaires sociaux. « Avec le développement des outils numériques, le recours au télétravail fait l’objet d’une demande accrue des actifs, pour mieux articuler vie professionnelle et personnelle comme en témoigne l’essor croissant des pratiques de télétravail informel. Cela correspond également, pour certaines catégories de fonctions, à une évolution rapide des usages professionnels vers plus d’autonomisation, notamment vis-à-vis du lieu de travail. Les entreprises y voient un outil de motivation et d’attractivité, en particulier pour conserver certaines compétences clés ». Le télétravail a été créé il y a maintenant 12 ans par un accord national interprofessionnel (ANI), transcrit pour partie dans le Code du travail en 2012. (Metis_Europe).

#Logement

► L’IA s’invite à la maison. Ils s’appellent « Google Assistant », « Siri », « Alexa », « Cortana », ou encore « Bixby ». Ces assistants vocaux boostés à l’intelligence artificielle (IA) ont tous la même mission : répondre à vos moindres désirs à tout moment. Ou du moins essayer. Pour ça, leurs concepteurs, Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Samsung, en installent partout : dans les smartphones, les tablettes, les ordinateurs, voire les frigos, ou, plus récemment, sous forme d’enceintes de salon à commande vocale, un marché en pleine croissance. Il devrait s’écouler 43,6 millions d’unités rien qu’aux Etats-Unis en 2018, selon la Consumer Technology Association. Et, d’après une étude menée par Voicebot.ai et Rain Agency, 47 millions d’Américains ont déjà accès à un de ces gadgets. (@LExpress).

#Société

► Une fondation baptisée Femmes@Numérique pour promouvoir la place des femmes dans le numérique. https://dgl.li/2sHbvlf 42 entreprises, pour le financement, et une quarantaine d’associations, pour la partie opérationnelle, se sont entendues avec la Fondation de France pour créer une Fondation sous égide Femmes@Numérique. Le dossier présenté par le Cigref et le Syntec Numérique a été validé par la Fondation de France le 28 mai 2018. La cérémonie de signature de la convention de création aura, elle, lieu le 27 juin prochain sous le parrainage du Secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi. Cette fondation sous égide (donc sans personnalité morale propre, hébergée juridiquement par la Fondation de France) vise à promouvoir la place des femmes dans le numérique. Les premières initiatives concrètes seront présentées à l’occasion de la cérémonie de signature. « Il devenait urgent, pour réduire l’impact de la guerre des talents dans les métiers du numérique, d’engager une telle démarche globale afin de faire passer à l’échelle, en les fédérant, toutes les initiatives menées sur le territoire national en faveur de la féminisation de nos métiers » a expliqué Henri d’Agrain, délégué général du Cigref. (@DailyDigital).

#Information

► Mamoudou Gassama, le prince William, un enfant migrant : quand l’angle de prise vue change tout. Une image circule sur internet, elle est prise sur le vif, se révèle un témoignage fort et suscite l’émotion… Et très vite des théories du complot émergent : l’image ne montrerait pas ce qu’on croit. Ce phénomène est fréquent. Mais parfois, une image du même évènement sous un autre angle de vue permet d’y voir clair. Deux exemples récents en attestent. (@Observateurs).

#Numerique

► Avec son atelier, Google veut vous former gratuitement au numérique. Former tout le monde au numérique. Rien que ça. En ouvrant samedi à Rennes son atelier numérique, le premier en France, Google affiche clairement ses ambitions. Avec 50.000 emplois à pourvoir dans l’Hexagone, le numérique ne manque pas de débouchés. Mais encore faut-il maîtriser les logiciels et les outils adéquats. Le géant américain a donc décidé de s’impliquer dans la formation des futurs salariés. Depuis 2012, Google a déjà sillonné la France en formant près de 230.000 professionnels, demandeurs d’emploi ou étudiants au numérique. Il ouvre cette fois un espace physique de 200 m² en plein centre-ville de Rennes avec une dizaine de personnes qui seront chargées d’animer les lieux du lundi au samedi. « L’atelier numérique se veut un espace d’apprentissage et d’échange », indique Sébastien Missoffe, directeur général de Google France. (@20minutes).

#IntelligenceArtificielle

► La révolution de l’IA sera une révolution des valeurs humaines. L’Intelligence Artificielle (IA) arrive et sera à l’origine de la plus grande transformation que le monde du travail ait connue. Les entreprises qui en bénéficieront sont celles qui mettront l’accent sur l’acquisition de données et la coopération des talents ; un enjeu de la technique et du management qui va développer nos valeurs humaines. Par Pedro Moneo, CEO & founder d’Opinno. « Au cours de l’histoire, alors que les révolutions technologiques ont fait disparaître certains secteurs d’activité, elles en ont également créé d’autres : c’est la destruction créatrice de Schumpeter*. Si l’économie connaît bien aujourd’hui une nouvelle révolution, il n’est plus si sûr que la théorie de Schumpeter s’applique de nouveau. Avec l’intégration massive de l’intelligence artificielle (IA) qui remplacera des milliers de personnes par l’automatisation des tâches, le monde du travail va connaître une transformation radicale. À mesure que l’IA fait son apparition, deux scénarios s’esquissent : le premier où l’IA se substitue complètement à l’être humain, et le second où la technologie augmente ses capacités pour en faire un super collaborateur ». Lire la suite sur le site de @latribune.

07 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Après les inondations qui ont frappé les Îles de Toronto en 2017, le concept de ville éponge (sponge-city) pourrait être vu comme une piste pour lutter contre les inondations de plus en plus fréquentes dans les villes. Photo de Danny Williams via Indie88. Qu’est-ce que le concept de la ville-éponge ? Développer le couvert végétal tout en réduisant drastiquement la place occupée par l’asphalte et le béton de manière à déjouer les effets néfastes de l’urbanisation (îlots de chaleur, canyons urbains, inondations…) et, au contraire, tirer profit des eaux pluviales en repensant les systèmes de drainage.

#Ville

► À quoi pourrait ressembler la ville de demain ? Des baleines, des orques et des poissons dans votre jardin ? Une ville en forme de méduse, à la fois sous l’eau et à la fois sur l’eau ? L’architecte-designer Vincent Callebaut nous dévoile ce que pourrait être la ville de demain. En 2050 nous serons 9 millards d’habitants sur Terre et pas moins de 12 milliards en 2100. Cette augmentation constante de la population et la montée du niveau d’eau des océans contraignent à envisager des solutions pour notre avenir. Face à cette situation, l’architecte-designer Vincent Callebaut a alors imaginé les villes de demain. Son idée ? Investir les océans. En effet, la planète est recouverte d’océans à 71 %, une surface peu négligeable qui est tout simplement perdue. (@franceinfo).

#Logement

► Airbnb signe un accord avec le gouvernement pour limiter les locations à 120 nuitées par an. C’était une requête de longue date formulée par les acteurs traditionnels du tourisme, c’est désormais une réalité. Après des mois de tractations, les plateformes de location touristique, notamment Airbnb, Abritel-HomeAway ou encore Leboncoin.fr, se sont engagées auprès du gouvernement à mieux réguler leur activité. Signé en présence de Julien Denormandie, le secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, le texte prévoit la mise en place d’un système de bloquage automatique pour faire respecter la limite légale de 120 nuitées par an en vigueur dans l’Hexagone. Les premiers effets de ce texte devraient rapidement se faire sentir dans la mesure où les signataires doivent mettre en place ce blocage automatique d’ici fin 2018. «Concrètement, les plateformes rappelleront aux loueurs l’existence d’une limite réglementaire de 120 jours pour les résidences principales, mettront à leur disposition un compteur du nombre de jours de location et un système de blocage de leur calendrier de réservation à 120 jours pour chaque annonce», explique le texte du ministère de la Cohésion des territoires. (@frenchweb).

#Transport

► Lyon va expérimenter un service de multi-covoiturage basé sur la blockchain.  Le principal frein au développement des services de covoiturage de courte distance ? L’épineuse question de la masse critique qui permet de proposer aux usagers une offre suffisamment conséquente et donc un service fiable. Pour surmonter cet écueil, la métropole lyonnaise va expérimenter, en partenariat avec l’Institut de recherche technologique (IRT) SystemX, un nouveau dispositif basé sur la blockchain afin d’interconnecter plusieurs plates-formes de covoiturage dédiées aux trajets domicile-travail. Concrètement, sur un 2×3 voies, des sections de la voie de gauche seront à certains moments réservées aux véhicules qui font du covoiturage, mais aussi aux véhicules transportant deux passagers ou plus, aux véhicules à faibles émissions, aux taxis et aux transports en commun. Une série de signalisations dynamiques leur indiqueront quand la voie leur sera dédiée. Un système qui existe déjà dans la Silicon Valley. (@LUsineDigitale).

► La blockchain monte dans la voiture connectée. Ils étaient 36 constructeurs automobiles à annoncer le 2 mai la création du consortium MOBI, acronyme de Mobility Open Blockchain Initiative. Ce consortium regroupe essentiellement les constructeurs et leurs équipementiers avec des experts de la blockchain afin de réfléchir aux applications de cette technologie dans l’automobile. Dirigé par Chris Ballinger, ancien directeur des services mobiles du Toyota Research Institute, ce consortium va réfléchir aux blockchains de l’automobile sur plusieurs aspects : « MOBI doit travailler sur des standards cross-industries pour l’automobile » explique Sébastien Henot, Manager of Business Innovation à la cellule innovation de Renault, dans la Silicon Valley. « Si, demain, des nouveaux entrants veulent proposer des services distribués sur des blockchains, au lieu d’aller voir chaque constructeur il s’appuie sur ces standards pour proposer des services qui fonctionneront pour tous les véhicules. » (@latelier).

#Monnaie

► Pourquoi le bitcoin n’est pas l’avenir de la monnaie Robert Skidelsky, professeur d’économie politique à l’université de Warwick. « En matière monétaire, les périodes de ralentissement économique sont toujours des moments propices à des expérimentations, et la crise de 2008-2009 ne fait pas exception. Cela s’explique au moins en partie par l’idée tout faite selon laquelle les crises économiques sont dues à des facteurs monétaires, et qu’il y faut donc une solution monétaire. Soit il y a trop de liquidité, ce qui entraîne l’inflation, soit il y en a trop peu, ce qui entraîne la dépression. C’est pourquoi les acteurs des réformes monétaires veulent éviter tout désordre susceptible de nuire à « l’économie réelle », autrement dit la production et le commerce. » Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Technologie

► L’être humain peut-il être modélisé ? Calculer la chute des corps ? C’est fait, merci Galilée. Détailler le comportement des atomes et des particules ? Plus délicat, mais on y est arrivé. Modéliser le climat et ses dérèglements ? Cela paraît inouï, mais la science est parvenue à délivrer un modèle fiable. Prédire les comportements sociaux ? Aïe, voilà que les modèles résistent à cet humain si imprévisible ! Tel est en substance le message délivré par Pablo Jensen, chercheur en physique et en sciences sociales, dans son livre Pourquoi la société ne se laisse pas mettre en équations. (@letemps).

#Media

► Le site américain Buzzfeed souhaite licencier l’intégralité de sa rédaction en France. L’aventure aura duré cinq ans. Le patron du média américain Buzzfeed a annoncé, jeudi 7 juin, qu’il entendait mettre fin aux activités du site en France et licencier les 14 employés de son bureau parisien, selon des informations du Monde confirmées à franceinfo par plusieurs membres de la rédaction. « Un responsable américain nous a parlé ce matin de ‘la transformation de Buzzfeed’ avec un ton qui n’annonce pas les bonnes nouvelles, confie à franceinfo un journaliste de la rédaction. On a appris un peu plus tard par d’autres biais que cette transformation, c’était tout simplement la fin de Buzzfeed France. » Lancé en novembre 2013 sur un modèle dépendant des revenus publicitaires. La direction américaine de Buzzfeed justifie sa décision par « la faiblesse des revenus générés et la concurrence présente en France, avec des sites comme Konbini, Brut, MinuteBuzz, Topito », selon Le Monde. Le quotidien rappelle que Buzzfeed a déjà licencié 20 personnes au Royaume-Uni et 100 aux États-Unis à la fin de l’année dernière. (@franceinfo).

#Information

► C’est quoi la loi contre les « fake news » ? Face aux « fake news », ces fausses informations visant à manipuler l’opinion, quelle stratégie faut-il adopter ? Les députés se penchent sur cette question sensible, jeudi 7 juin. Ils examinent en première lecture un projet de loi controversé du gouvernement visant à lutter contre « la manipulation de l’information » en France en période électorale. Deux propositions de loi, une ordinaire et une loi organique concernant les scrutins présidentiels, sont à l’étude sur le sujet au Palais-Bourbon. Pourquoi légiférer face au phénomène des « fake news » ? Que comprend cette loi et comment pourra-t-elle être appliquée ? @franceinfo vous apporte plusieurs éléments de réponse.

#Numérique

► Roland-Garros : les technologies du futur en conditions réelles. Par François Fluhr, France Télévisions, Prospective et Médialab. IA, 8K, 5G et VR, ces innovations tiennent en deux caractères, mais il ne faut pas s’y fier. Leurs potentiels sont riches et bien souvent complémentaires. C’est en tout cas ce que France Télévisions s’attache à démontrer, à l’occasion de la quinzaine de Roland-Garros 2018 sur la terrasse de la Zone Médias-TV en offrant la possibilité aux visiteurs de contempler des images 8K, de dialoguer avec un assistant vocal ou encore de vivre une nouvelle expérience VR, tout en assistant aux premiers pas de la 5G. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Armée

► Google promet de ne pas utiliser l’intelligence artificielle pour des armes. « Aujourd’hui, nous partageons nos principes », écrit le patron de la firme, Sundar Pichai. Jeudi 7 juin, Google a publié (lien en anglais) une série de principes éthiques sur l’usage de l’intelligence artificielle. Dans ce document, le géant du web développe sept objectifs à suivre, mais pas seulement. Google y détaille aussi les pratiques que la société s’interdit. Elle s’est notamment engagée à ce que ses travaux ne servent pas à fabriquer des armes « ou quoi que ce soit qui puisse causer des blessures ». Le groupe ajoute toutefois qu’il ne renonce pas à travailler avec l’armée « dans d’autres domaines ». (@franceinfo).

06 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Image

x► Coulées de lave, explosions, glissements de terrain… Hawaï affronte le volcan Kilauea. Le volcan Kilauea, entré en éruption le 3 mai, n’en fini pas de défier la population de l’archipel. Plus de 2 000 personnes ont dû être évacuée de leurs maisons à cause de fissures déversant de la lave. Vendredi 18 mai, des habitants ont encore du été évacués par hélicoptère après qu’une coulée de lave a isolé une quarantaine de maisons. « A n’importe quel moment, l’activité pourrait redevenir explosive, avec une augmentation de la production de cendres et de projectiles près de l’ouverture », a ajouté l’observatoire des volcans d’Hawaï. (@Franceinfo). Légende image : Des projections de lave du volcan Kilauea à Hawaï, le 17 mai 2018. Photo Terray Sylvester / Afp.

#Transport

► « Braquage » à la chinoise. Dans le premier volet de notre enquête, nous avons vu que la Chine a amorcé, il y a une quinzaine d’années, un virage industriel historique, en décidant d’enjamber l’étape des moteurs thermiques pour tout miser sur les véhicules électriques. Première étape de ce plan visant à « disrupter » les constructeurs occidentaux : mettre la main sur les métaux et terres rares indispensables au fonctionnement des motorisations électriques. Cette stratégie de préemption permet à Pékin de réaliser de gigantesques économies, « En effet, la plupart des constructeurs occidentaux ont vu le cours du cobalt grimper de 350 % entre 2015 et 2017 du fait de sa rareté, quand celui du lithium a crû de 250 % sur la même période ! » raconte Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières. (@LExpress).

► Uber commence à déployer ses vélos en libre-service en Europe. Uber veut devenir un spécialiste de la mobilité urbaine. La compagnie de VTC poursuit donc son expansion dans ce sens et a annoncé le lancement de Jump Bikes, son service de partage de vélos sans borne, en Europe. Pour rappel, Uber avait fait l’acquisition de la société new-yorkaise Jump en avril. Les modalités financières n’avaient pas été dévoilées mais TechCrunch avançait la somme de 200 millions de dollars. Le service sera déployé à Berlin d’ici la fin de l’été et dans d’autres villes d’Europe dans les mois à venir. L’annonce a été faite par Dara Khosrowshahi lors d’une conférence dans la capitale allemande. « Nous sommes particulièrement enthousiastes sur les vélos, car ils sont un mode de transport pratique et respectueux de l’environnement, même dans les villes denses où l’espace est réduit et où les routes peuvent être congestionnées », a-t-il notamment déclaré. (@frenchweb).

#Travail

► Nomadisme, télétravail, mobilité… Vers un travail sans bureau ? Les salariés sont de plus en plus nombreux à se prononcer en faveur d’une mobilité accrue au travail et le cadre juridique s’adapte progressivement à cette évolution du monde professionnel. La popularité des solutions de communication et de collaboration remettent en cause la nécessité de bureaux physiques, d’autant que leur coût pèse lourd dans le budget des entreprises. 60%. C’est le taux moyen d’occupation des postes de travail en France, en comptant les absences des collaborateurs. Or les coûts immobiliers représentent le deuxième poste de dépenses pour une entreprise après les salaires, soit en moyenne 17 000 euros par an et par poste de travail. Pas étonnant que les entreprises cherchent à faire des économies en testant de nouveaux modes d’organisation du travail, et que les initiatives se multiplient. (@bymaddyness).

► Aurélien Louvet, avocat associé chez Capstan Avocats Paris, expose les différentes possibilités du télétravail. Comment le télétravail peut-il être mis en place ? Que doit contenir l’accord ou la charte télétravail ? Le salarié a-t-il un droit au télétravail ?

#Internet

► Internet affaiblit-il notre mémoire ? Jamais notre mémoire ne s’est retrouvée autant en dehors de notre cerveau. À l’ère du numérique, des appareils enregistrent les infos à ta place. Et oui, aujourd’hui, en un clic, grâce à internet, tu as accès à la mémoire du monde. Alors, à quoi bon apprendre tout par coeur ? Cette mémoire artificielle n’affaiblirait-elle pas notre mémoire biologique, notre capacité à apprendre ? Aujourd’hui, avec 200 euros, tu peux t’acheter un disque dur qui te permet de tenir entre tes mains l’équivalent numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Il existe plus de 1,5 milliard de sites, et toutes les informations qu’on retrouve sur le web représentent 200 millions de BNF en capacité de stockage. Mais les outils numériques nous font-ils perdre la mémoire ? Selon certains neuropsychologues, c’est le risque. Tu n’as plus besoin de te préoccuper de ton trajet, le GPS le fait pour toi, ou de mémoriser un numéro, ton smartphone est là. (@franceinfo).

#Information

► Pour lutter contre les fake news, la loi ne suffira pas : il faut qu’on s’y mette tous ! « Après quatre longues années de musculation intensive, il va enfin pouvoir séduire la cagole de ses rêves », « Région parisienne : une séance de cinéma interdite aux Blancs », « Le Kremlin va-t-il aider à faire gagner Le Pen ? ». Sur Internet, vous avez probablement vu passer l’un de ces titres à sensation. Il est même possible, avouez-le, que votre index se soit arrêté quelques secondes, le temps d’apposer un pouce en l’air ou de taguer un ami sous l’article : « lol ». Vous avez peut-être même cliqué sur ce lien. Alors, sans le savoir, vous avez contribué à l’économie de la fake news. Vraiment ? Liker un article d’un site satirique sur Facebook équivaut-il à cautionner une ferme de contenus aux frontières de la légalité ou à contribuer à l’élection de Donald Trump ? L’idée paraît saugrenue. Pourtant, il va falloir l’admettre. La désinformation est un écosystème où tous, États, annonceurs, régies publicitaires, alimentent la bête. Et vous aussi. (@LADN_EU).

#Web

► Le slow web: vers une vision plus éthique d’Internet. Par Grégory Pouy, fondateur de LaMercatique ; « Tariq Krim est un entrepreneur, fondateur de Netvibes, service au succès mondial, il est désormais engagé dans le slow web avec dissident.ai. Je connais Tariq depuis des années et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a toujours été en avance sur son temps. Avec Tariq, j’essaie de comprendre ce qu’est le slow web ou en tous cas à quoi pourrait ressembler un web plus éthique. » Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#IntelligenceArtificielle

► 24% des Français y sont « réfractaires ». «Elle va surpasser l’homme», «nous voler les emplois»… L’intelligence artificielle (IA) génère de nombreuses idées reçues. Mais suscite-t-elle pour autant une angoisse croissante chez les Français ? Trois quarts d’entre eux ont une vision plutôt positive de cette nouvelle technologie, affirme une étude de l’Observatoire société et consommation (ObSoCo) publiée le 6 juin. Ne cédant pas à la peur d’une intelligence artificielle qui deviendrait incontrôlable et néfaste pour l’homme, les consommateurs manifestent surtout une approche pragmatique de la question. Au terme de l’enquête, L’ObSoCo a ainsi a établi quatre postures, correspondant à des profils types de consommateurs. Dans le détail, 24% sont identifiés comme «réfractaires». « Ils ont une faible connaissance et acceptabilité de l’intelligence artificielle, et sont en général plus âgés et moins diplômés », explique Simon Borel, docteur en sociologie. « Ils sont donc dans une logique d’indifférence et de critique ». 29% sont classés comme « adeptes de la praticité ». Ils perçoivent cette technologie comme un moyen de gagner du temps. 19% des sondés sont, eux, considérés comme « écolonomes ». « Ils sont en recherche d’économies matérielles par le biais de l’intelligence artificielle et sensibles aux enjeux environnementaux et écologiques », détaille le sociologue. Enfin, on trouve les « technophiles » (28%), qui sont majoritairement des hommes. « L’IA est perçue comme un moyen d’augmenter les capacités mentales et physiques », soutient Simon Borel. « En revanche, ils craignent que si cette technologie tombe en panne ou est piratée on n’assiste à un black-out total ». « Finalement, l’intelligence artificielle est appréhendée de manière triviale», constate Christophe Benavent, directeur scientifique du pôle numérique à l’ObSoCo. (@FigaroTech)

#Data

► Facebook a permis à des groupes chinois d’accéder aux données de ses usagers. Facebook a précisé mardi 5 juin que le chinois Huawei faisait partie des fabricants de smartphones qui avaient eu accès à des données de ses utilisateurs. Une annonce qui a suscité la colère de plusieurs parlementaires américains, qui considèrent cette entreprise comme le bras armé technologique de Pékin. Huawei, ainsi que Lenovo, OPPO et TCL, fait partie des fabricants de smartphones qui ont signé, il y a des années, des accords de collaboration avec le réseau social pour pouvoir rendre leurs appareils compatibles techniquement avec Facebook. (@Pixelsfr).

► Transparence, vie privée : le droit de refuser d’être traité par un algorithme. Les nouvelles exigences de sécurité de nos sociétés contemporaines, viennent inévitablement contraindre les libertés individuelles des citoyens. Comment alors trouver un équilibre entre ces nouveaux impératifs et la protection des données personnelles ? Le renforcement du droit à l’information comme exigence démocratique, a marqué l’avènement d’un véritable impératif moral et politique de transparence. Au règne du secret et de la protection de la sphère privée succède l’ère de la défiance et de l’obligation de vérité, notamment de la part des acteurs de la vie publique. Peut-on concilier quête de transparence et protection de la vie privée, qui est au même titre que le droit d’être informé, un principe démocratique fondamental ? Que penser du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, entré en application le 25 mai 2018 ? (@franceculture).

05 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Woonoz, la start-up lyonnaise qui dompte l’intelligence artificielle pour la formation. Woonoz est naît en 2005 à Lyon. « Nous étions en recherche de sens, considérant que le savoir et la connaissance font grandir les gens, les entreprises et la société. Il y a un besoin d’apprendre jusqu’au bout de sa vie. Mais nous avons fait le constat que la formation et ses sous-domaines sont inefficaces : 9 personnes sur 10 ne retiennent pas ce qu’ils apprennent », énonce Fabrice Cohen, un des co-fondateurs de l’entreprise qui compte désormais près de 100 salariés. Woonoz entend donc capitaliser sur les apports des neurosciences, en personnalisant l’apprentissage en ligne de données, quelles qu’elles soient. « Il s’agit de la plus puissante intelligence artificielle basée sur les neurosciences. Notre valeur ajoutée, c’est le savoir accumulé. Ce qui est compliqué dans l’intelligence artificielle, c’est de la régler. Avec nos solutions entièrement développées par nos soins, nous sommes capables d’entrer en interaction avec 3 millions d’utilisateurs chaque jour, d’établir une volumétrie qui permet d’améliorer nos moteurs et de savoir si notre solution a permis d’apprendre mieux », se félicite Fabrice Cohen. (@LUsineDigitale).

#Ville

► Depuis le 1er juin, la société lilloise, spécialisée dans l’acquisition de prises de vues aériennes, quadrille les 132 km² du territoire de Paris et de ses abords, équipé d’une caméra destinée à numériser les 180 000 bâtiments de la capitale. Les images seront ensuite traitées par un une entreprise spécialisée en cartographie 3D aidée par un cabinet de géomètres bordelais. L’objectif est de  restituer la capitale en 3D. Et enfin les données obtenues seront publiées en Open data, données accessibles à tous. (@LeParisien_75).

► Faire de l’Île-de-France la 1ère « Smart Région » européenne. Même si VivaTech n’a que trois ans, « il peut devenir rapidement le lieu incontournable de la high tech européenne et redonner à Paris sa place de métropole attractive », affirme So Digital, l’agence numérique de Grand Paris Seine Ouest, un territoire de 315.000 habitants composé de 8 communes (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marne-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Ville d’Avray et Vanves) qui se caractérise par un fort taux d’emploi dans la filière numérique (près de 40 % des 166.000 emplois). « Nous sommes au cœur d’une Région qui a l’ambition de se positionner comme la « Silicon Valley » de l’Europe, même si cette comparaison est souvent plus agaçante qu’inspirante, tant les différences sont grandes. Mais se positionner comme « la Smart Région » française, voire européenne, a du sens », poursuit l’agence. (@villeintelmag).

► Des villes gérées par les GAFA : « un dangereux abandon de souveraineté » .Logement, eau, transports… Les grandes entreprises du numérique, après avoir colonisé notre temps personnel, s’immiscent désormais dans la gestion de nos villes. Comment préserver nos démocraties à l’heure des algorithmes et du tout-numérique ? Dans son dernier ouvrage Comment les géants du numériques veulent gouverner nos villes, l’économiste urbaniste Jean Haëntjens interroge l’influence des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) sur le fonctionnement de nos “cités politiques”… et explore les moyens de s’en prémunir. À la veille de sa participation à une table-ronde sur la “transition démocratique” organisée par We Demain en partenariat avec la ville de Nantes, ce mercredi 6 juin dans le cadre du festival Complètement Nantes, nous nous sommes entretenus avec lui. A lire aussi : La démocratie prise au piège des GAFA (@WeDemain).

#Emploi

► La DGSE veut recruter par l’intermédiaire de sa chaîne YouTube. Depuis le 16 mai, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) a lancé sa chaîne YouTube : la chaîne la plus floutée du monde. Ceux qui s’y expriment travaillent pour les services secrets. Chacun y décrit sa mission. « Mon travail c’est d’effectuer la cryptanalyse sur différents systèmes logiciels ou d’autres solutions techniques dans le but de casser les communications », raconte l’un d’entre eux. La DGSE c’est prêt de 6 500 agents avec l’objectif d’accroître encore les objectifs. « Il n’y a pas de parcours typiques ou de cases à remplir pour venir à la DGSE. Des gens qui font du management ou du traitement de données… il y a énormément de métiers ». La chaîne YouTube est là pour attirer les meilleurs candidats. Les trois vidéos postées depuis moins d’un mois ont été vues près de 15 000 fois. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Comment l’intelligence artificielle va rendre notre vie terriblement ennuyeuse. L’intelligence artificielle (IA) s’immisce partout : elle effectue des diagnostics médicaux, écrit des articles de journaux, crée des œuvres d’art, rend tous nos objets « intelligents », répond à nos questions les plus difficiles. Tout cela avec une efficacité redoutable. Le défaut humain, c’est justement ce qui manque à l’IA. Adieu l’imaginaire, adieu l’aventure, adieu la sérendipité. Dans une journée imaginaire de 2030, le consultant américain Dan Clay décrit sa vie saturée d’applications et de services. Plus de rencards ratés, l’intelligence artificielle lui trouve immédiatement son alter ego totalement compatible. Et il finit par se dire : « Nous avions tellement de choses en commun que nous n’avions plus rien à nous dire ». Au-delà d’être ennuyeux, un avenir totalement prévisible est aussi effrayant. Ainsi une entreprise, Aspire Health, a mis au point un algorithme qui prévoit la date probable de votre mort. C’est peut-être le seul rendez-vous dont nous souhaitons ne pas connaitre la date. (@bymaddyness).

► Cette intelligence artificielle est psychopathe et s’appelle Norman. Norman est un psychopathe. Quand on lui fait passer le célèbre test de Rorschach, qui consiste à décrire ce que l’on voit dans des tâches d’encres, il n’y trouve que la mort. Mais Norman n’est pas humain, c’est une intelligence artificielle créée par une équipe de chercheurs du MIT. Norman est décrit comme « la première intelligence artificielle psychopathe au monde ». Le prénom est une référence au personnage de Norman Bates, incarné par Anthony Perkins dans le film d’Alfred Hitchcock Psychose. Quand un algorithme standard voit dans une tâche d’encre « un groupe d’oiseaux posés sur le dessus d’une branche d’arbre », Norman y voit « un homme électrocuté ». C’est un simple algorithme spécialisé, qui ne sait faire qu’une chose: trouver une légende à des photos. Et c’est ici que se trouve le risque sur lequel les chercheurs du MIT veulent alerter. (@LeHuffPost).

► Le futur de l’intelligence artificielle se conjuguera au féminin. Que fait-on lorsqu’il n’y a pas assez de femmes dans un domaine? On met en place un programme pour les intéresser et les former pour qu’elles fassent partie des meilleures. C’est ce que le Laboratoire IA pour le progrès social (AI for social good) fait pour la deuxième année. Montréal, capitale de l’intelligence artificielle (IA), a besoin de cerveaux et, surtout, elle a besoin de cerveaux féminins. C’est essentiel au développement de l’IA. Le Laboratoire IA pour le progrès social rassemble 30 femmes afin de leur enseigner des concepts technologiques en apprentissage automatique, en prototypage et en conception. (@metromontreal).

#Information

► Loi anti-fake news : comme un air de « Black Mirror ». En l’an 2081, dans un grand salon du ministère de l’Acculturation, dans la capitale de la Sun. La blonde ministre, Naf Nessyn, s’avança vers les microphones de la nation. Face aux caméras numériques publiques, dans un sabir tiède, elle déroula le « scénario de l’anticipation ». D’une voix douce et posée, elle déclara que le service de diffusion d’Etat « devait être notre première arme contre la désinformation ». Elle annonça sur le même ton que les différents segments du service d’Etat lanceraient le surlendemain une « plateforme commune de décryptage des fausses nouvelles ». Le service pourrait ainsi exercer sa « mission éducative », expliqua-t-elle. Il s’agissait de construire, à l’intention de la jeunesse, une « offre commune en matière d’éducation aux médias ». Lire la suite sur le site de @LObs

#Audiovisuel

► Le rapport explosif des députés sur le modèle social de France Télévisions. « Un nouveau pacte social. » C’est l’une des pistes majeures de réforme qu’envisage le rapport de la députée Frédérique Dumas, rédigé avec plusieurs parlementaires, sur l’« audiovisuel public à l’heure du numérique ». Au lendemain de la présentation par la ministre de la Culture des pistes de réformes du gouvernement, ce rapport, qui n’est pas tendre à l’égard du fonctionnement des entreprises publiques, propose de « repenser le modèle social des groupes audiovisuels publics, notamment de France Télévisions, afin de dégager des marges de manoeuvre et de s’adapter à la possibilité de diffuser sur différents canaux, plutôt que de demander des économies qui vont amoindrir l’offre », résume Frédérique Dumas, députée LREM et ancienne productrice. « Lorsqu’on regarde les économies opérées dans le budget 2018, on voit que les budgets création ont baissé », dit-elle. (@LesEchos).

#Sport

► Coupe du monde 2018 : du 5 au 15 juin, découvrez « Datafoot », notre série vidéo qui explique le football par la science et les chiffres. A l’occasion de la Coupe du monde 2018, qui se tiendra en Russie du 14 juin au 15 juillet 2018, l’équipe vidéo du Monde a mouillé le maillot pour vous expliquer le football, par la science et les chiffres. Pourquoi rate-t-on un penalty ? L’arbitrage vidéo est-il plus efficace ? Que dit la science du sport le plus populaire de France ? Pour le savoir, et pouvoir impressionner même vos amis les plus spécialistes du ballon rond, rendez-vous du 5 au 15 juin sur le site du Monde.fr et sur notre page YouTube.  (@LeMondefr).

04 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Une journée avec les chasseurs d’orage de l’association Météo Centre. Cette longue période orageuse fait le bonheur de certains photographes, tout particulièrement intéressés par les phénomènes météorologiques. C’est le cas notamment des bénévoles de l’association Météo Centre, très présente sur les réseaux sociaux. (@F3Centre).

#Ville

► Lundi 2 juin, le scientifique franco-colombien Carlos Moreno a brossé le portrait de la ville de demain devant une assemblée de lycéens et de collégiens lors des Journées Scientifiques de l’Université de Nantes. Il leur a précisé que s’ils ont désormais les clés de leur avenir et qu’il leur faudra d’abord résoudre les défis climatiques « post carbone ». « La ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Les invitant à devenir des « Social Citizen », il leur a rappelé le risque qu’ils deviennent des « zombies geeks », hyper connectés sur le plan technologique mais déconnectés socialement.

► Il ne peut pas y avoir de Smart territoire sans Smart Citoyens. Aujourd’hui, force est de constater que le véritable enjeu de la transformation urbaine réside bien dans l’acceptation et la prise de conscience par le citoyen. Si la Smart City, telle qu’on la perçois aujourd’hui, reste sous l’emprise de la technique, de l’innovation et de la rationalisation, elle aura peu de chance de séduire nos concitoyens si ces derniers ne sont pas impliqués. Le constat est donc sans appel, la ville intelligente doit se faire avec les citoyens, qu’ils résident, achètent ou travaillent sur son territoire. Le citoyen devra donc devenir un « consomm’acteur » responsable, prescripteur, y compris dans les changements urbains. Il devra être sensible à l’empreinte environnementale et au développement durable. Cette prise de conscience collective et écologique devra se situer au cœur de la « cité ». Ce territoire que les urbanistes définissent désormais par l’anglicisme « Smart City » et qu’ils traduisent par Ville Intelligente, doit justement faire appel à l’intelligence de tous les citoyens usagers de la ville qu’ils soient gestionnaires de la collectivité ou simples citoyens usagers. Tous devront avoir un objectif : « faire converger numérique et social afin de conduire à la reconstruction d’une ville qui correspond aux usages que chacun est en droit d’attendre pour vivre, travailler, se détendre,… (@villeintelmag).

#Travail

► Depuis le 1er janvier 2018, vous avez le droit de travailler à distance, chez vous ou bien ailleurs, sans que cela soit précisé dans votre contrat de travail. Toutefois, la France reste en retard par rapport à d’autres pays européens et le télétravail se développe essentiellement dans le secteur privé. Aujourd’hui plus de 16 % des salariés l’utilisent le télétravail, dispositif inconnu il y a quelques années. L’une des solutions consiste à démocratiser le travail à distance. Les entreprises l’ont bien compris et sont nombreuses à mettre en place des stratégies « mobile first ». « Dans une société touchée par des vagues d’évolution d’usages, d’innovations technologiques, les applications mobiles de communication et de collaboration répondent à des besoins et enjeux tangibles. Moteur de productivité, voire de créativité pour les salariés, elles représentent un facteur capital à intégrer dans une stratégie de transformation numérique aboutie », commente Jean-Denis Garo, Directeur Marketing de Mitel, des leaders mondiaux dans le domaine des communications d’entreprise. (@bymaddyness). A lire : Télétravail : ce qui va changer (@LesEchos).

#Coworking

► Toute la semaine, c’est la « fête des coworking » La première fête du coworking se déroule du 5 au 12 juin.  300 lieux de coworking vont ouvrir leurs portes. Au menu, petits déjeuners, apéros, conférences… En France, mais aussi au Luxembourg, en Belgique, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Québec. Plus de 10 000 coworkers seront impliqués. Les espaces de coworking sont apparus il y a dix ans en France. Aujourd’hui, ils revêtent des formes très diverses. Des petits espaces associatifs montés par quelques copains qui veulent travailler ensemble, former un petit collectif. D’énormes espaces de plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés. « Beaucoup de travailleurs indépendants, des retraités, des jeunes – le plus jeune doit avoir neuf ans ! – viennent pour des animations, pour des repair cafés, pour réparer ensemble des objets cassés, et aussi parce qu’on a créé un café associatif, explique Xavier De Mazenod, son créateur, à l’origine de cette première « fête des coworking ». Comme dans plusieurs villages il n’y a plus de bistrot, donc on a recréé une dynamique sociale où les gens peuvent venir travailler ou jouer aux cartes et se rencontrer autour d’un café. » (@franceinfo). A lire aussi : Coworking : Vraie demande ou phénomène de mode ? (@bymaddyness) et Le coworking est-il la meilleure arme contre la fracture territoriale ? (@Challenges).

#Transport

► Circulation : Waze, l’appli qui agace les riverains. Avec 10, 2 millions d’utilisateurs en France, l’appli Waze, l’une des plus téléchargées du pays, représente un succès indéniable. Adoptée par les automobilistes, la plupart la trouvent très utile pour éviter les bouchons. Mais Waze ne fait pas que des heureux. Si les automobilistes se montrent dans l’ensemble ravis, les riverains des itinéraires de substitution, eux, ont tendance à se plaindre des conséquences de l’appli sur leur quotidien. Car, à certaines heures de pointe, certaines routes secondaires peuvent accueillir un flux ininterrompu de véhicules, transformant des rues et quartiers jusqu’ici paisibles en véritables autoroutes urbaines. (@TransportsIDF).

► « Braquage » à la chinoise. Au-delà des flonflons et des carrosseries rutilantes, les Salons internationaux de l’automobile restent un moment clef pour prendre le pouls du marché. À Pékin, en avril, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier pulsait en kilowattheures. Pour l’occasion, tous les grands constructeurs internationaux, ainsi que la centaine de marques locales, ont sorti leurs plus beaux modèles électriques. Et pas pour les coller au fond du stand, histoire de s’acheter une bonne conscience écolo. Non, bien au centre, ornés d’hôtesses apprêtées et éclairés de lumières psychédéliques. Volvo est allé encore plus loin, en ne présentant que des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Mieux, l’ancien fleuron suédois a profité de l’occasion pour annoncer son objectif de réaliser 50% de ses ventes avec des véhicules « à énergies nouvelles » d’ici à 2025. (@LExpress).

#Ecole

► C’est le troisième défi dix jours sans écran lancé aux élèves de l’école primaire Elsa Triolet, âgés de 3 à 11 ans à Nanterre. Du mardi 15 au jeudi 24 mai, les 359 élèves de cet établissement ont dû résister à la tentation des écrans (TV, ordinateur, jeux vidéo, tablette et smartphone) pour accumuler des points et faire gagner leur classe. Et ce sont les maternelles qui ont remporté le plus de points. (@LeParisien_92).

#Numérique

► Le Luxembourg, une place financière plus digitale que jamais. Au coeur du quartier des affaires de Luxembourg, le centre de conférences du Kirchberg a accueilli les 15 et 16 mai la plus grande convention digitale du pays. Inaugurée par le Premier ministre, Xavier Bettel, la huitième édition d’ICT Spring montrait l’ouverture d’une place financière plus internationale et plus digitale que jamais. Venus de 70 pays, 5.000 visiteurs ont parcouru une centaine de stands et assisté à l’une ou l’autre des 150 pitchs ou interventions proposées sous le spectaculaire dôme ovale de la salle de conférences. Dans une ambiance à fois high-tech, polyglotte et bon enfant, les visiteurs ont pu défier une championne d’échecs ou assister à des parties de teqball, compromis entre le foot et le volley qui se pratique sur une table de ping-pong. Dans les allées, un robot androïde croisait des cireurs de chaussures. (@EchosExecutives).

#Informatique

► Qu’est-ce que GitHub, la plate-forme que Microsoft vient de racheter ? C’est un achat considérable : après plusieurs jours de rumeurs, Microsoft a annoncé lundi 4 juin l’acquisition pour 7,5 milliards de dollars de la plate-forme GitHub, dont le siège social est à San Francisco. Si ce nom est encore inconnu pour beaucoup d’internautes, il désigne pourtant l’un des sites les plus visités au monde. En une décennie d’existence, il est devenu un outil incontournable pour les développeurs informatiques, qu’ils soient indépendants ou employés des grandes entreprises de la Silicon Valley. GitHub permet aux développeurs de stocker et de partager, publiquement ou non, le code qu’ils créent. La plate-forme accueille ainsi, dit-elle, plus de 80 millions de projets, qu’il s’agisse de logiciels, de sites Web, d’applications pour mobile ou tous autres types de programme informatique, et ce quel que soit le langage de programmation utilisé. (@Pixelsfr).

#Art

► Robots artistes, l’intelligence artificielle en quête de créativité. Par Kati Bremme, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « Les ordinateurs sont inutiles. Ils ne vous donnent que des réponses. » Voilà ce que pensait Pablo Picasso des machines. De l’automate humanoïde de Leonardo da Vinci au logiciel qui crée « The Next Rembrandt », l’art a fait un long chemin pour passer des simples « machines à créer » à des logiciels autonomes de création complexes, une évolution retracée dans l’exposition « Artistes & Robots » au Grand Palais. Lire la suite sur le site @metamedia.

03 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Panorama, c’est une nouvelle série-documentaire réalisée par le site Maddyness et Orange pour faire connaitre les jeunes pousses qui simplifient le quotidien de tous. Pour ce premier volet, direction le Nord à la rencontre de deux entreprises, Promize et d’Hostabee, pour apprécier comment l’agriculture se transforme grâce à l’innovation. Pour cette première saison de Panorama, six thématiques et six régions ont été choisies : l’agriculture dans le nord, l’habitat dans le sud-est, le bien-être dans le sud, la mobilité dans l’est), le travail dans l’ouest) et la vente au détail dans le centre-est. Des domaines qui se transforment au rythme des avancées numériques. (@bymaddyness). A lire aussi : À Bordeaux, deux start-ups inventent l’habitat de demain (@Bleu_Gironde). Légende image : Chambolle-Musigny, village en Bourgogne. Photo Getty Image.

#Formation

► Verizon forme ses équipes de terrain en réalité virtuelle et augmentée. L’opérateur télécom américain Verizon a annoncé le 22 mai le déploiement d’applications de réalité virtuelle et augmentée pour ses techniciens basés à New York City. La réalité virtuelle est utilisée pour former les nouvelles recrues. Cela inclut par exemple la réalisation d’une épissure de fibres optiques (le raccordement de deux fibres), l’installation du service chez un client ou le dépannage d’un équipement réseau. L’utilisation de la VR permet par ailleurs d’aborder plusieurs environnements très différents qui vont des trappes dans la chaussée aux poteaux téléphoniques, en passant par les nacelles ou des installations depuis le toit d’un immeuble. (@LUsineDigitale).

#Transport

► Morten Kabell, maire adjoint de Copenhague, capitale danoise, explique : « On nous demande parfois comment nous pouvons nous permettre toutes ces infrastructures cyclables. Et je réponds « comment pouvez-vous vous permettre de ne pas le faire ? Vous devez être vraiment riches pour ne pas créer d’infrastructures pour le vélo. » Copenhague était une ville pauvre jusqu’à la fin des années 1990 et tout ce qu’on pouvait se permettre, c’était de construire des pistes cyclables. Ce sont les infrastructures les moins chères qui soient. Et une piste cyclable peut transporter cinq fois plus de personnes qu’une route pour les voitures. Ce n’est donc pas une question d’idéologie, mais d’efficacité. »

Uber drague Waymo pour faire rouler ses véhicules autonomes. Les relations entre Waymo et Uber se réchaufferaient-elles ? A l’occasion du Code Conference, qui se tient en Californie du 29 au 31 mai, Dara Khosrowshahi, le CEO d’Uber, a déclaré que son entreprise de VTC était en « discussions » avec Waymo pour ajouter ses véhicules autonomes à son propre réseau, comme le rapporte Recode. Plus exactement, Dara Khosrowshahi a déclaré que ce serait une bonne chose pour Waymo que ses véhicules autonomes rejoignent la plate-forme d’Uber. (@LUsineDigitale).

#Surveillance

► Les géants du numérique lorgnent le marché de la caméra pour la maison. Après avoir pris place au coin de la rue, les caméras de surveillance débarquent à la porte et dans le salon. Esthétiques et discrètes, « elles répondent à un besoin évident de sécurité », souligne Cédric Williamson, le PDG de la start-up nantaise Kiwatch . Par exemple, elles permettent de vérifier que les enfants sont rentrés à l’heure de l’école et que la baby-sitter est bien avec eux. Et tous les signes du marché à fort potentiel sont là. (@LesEchos).

► Insécurité, villes connectées : le boom du marché des caméras de surveillance. Certains y voient l’oeil de Big Brother, le symbole de la surveillance généralisée. D’autres n’imaginent plus l’arsenal de sécurité de l’espace public ou d’un magasin, sans caméra.  Le débat quant à l’efficacité de la vidéoprotection et de la vidéosurveillance fait toujours rage, mais les industriels du secteur n’en ont cure. Leurs affaires se portent à merveille. D’ici à 2023, le chiffre d’affaires des vendeurs de matériel, de logiciels et de services de sécurité par la vidéo devrait augmenter à un rythme moyen de 13,1 % par an, d’après une récente étude Markets & Markets. Au total, les recettes mondiales du secteur devraient passer de 36,89 milliards de dollars cette année à 68,34 milliards dans cinq ans. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

► Avec leurs montagnes de données, les telcos veulent concurrencer les GAFAs. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Aux Etats-Unis, les telcos veulent profiter de leurs montagnes de données pour rivaliser avec Facebook sur la pub. AT&T est en train de finaliser son achat de la Time Warner grâce auquel il pourra trouver une plateforme pour utiliser les données de ses 130 millions d’abonnés mobile. De leur côté, Orange et SFR discutent du rachat d’Altice Studio pour contrer Netflix ; – Les grandes tendances d’Internet, par Mary Meeker avec un résumé et une analyse des leviers chinois ; – Les géants du web sont chinois pas américains.

#Cinéma

► Sci-Fi Boom : comment expliquer la renaissance de la science-fiction sur le petit écran ? Par Morad Koufane, France Télévisions, Responsable du planning stratégique. Alors qu’elle avait presque disparu de nos lucarnes, la science-fiction est de retour, pour le plus grand bonheur des téléspectateurs. Le genre a pourtant toujours disposé d’un public acquis à sa cause. Alors pourquoi maintenant ? Productions internationales, baisse des coûts, moyen de se différencier… Analyse des facteurs qui portent cette renaissance. Lire la suite sur le site de @metamedia

02 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

x► À découvrir, l’art numérique poétique de Judith Darmont. Peintures, sculptures numériques, Video Art, installations en tous genres… Sur son site, Judith Darmont se présente comme une artiste multimédia évoluant à la croisée des nouvelles technologies et des territoires urbains dans un dialogue constant avec les publics. Respirer, échanger, créer des ponts, être libre, partager, se connecter, streamer… autant de termes qui reviennent fréquemment lorsqu’elle évoque avec nous sa démarche artistique. (@LADN_EU).

#Ville

► Mont-de-Marsan : les commerces du centre-ville ont bien du mal à survivre. Les commerçants de Mont-de-Marsan sont nombreux à mettre la clé sous la porte faute de clients. Concurrence, commerces peu adaptés aux nouveaux besoins des clients, le centre ville devrait être en partie repensé, via le plan « Action coeur de ville » Deux jours de braderie pour séduire des clients. Depuis plusieurs années, les commerçants de Mont-de-Marsan ne se font pas d’illusion : le centre-ville est déserté.  Cette opération séduction masque mal la morosité ambiante. Dans les prochaines semaines, une dizaine de boutiques va mettre la clé sous la porte.  (@F3Aquitaine‏).

#Transport

► Nantes : la navette électrique autonome partie pour enquiller les kilomètres d’expérimentation. A partir du 1er juin, les Nantais pourront tester l’utilisation d’une navette électrique autonome sur un parcours de 650 mètres, entre la station de tramway Gare Maritime et la carrière Misery, à Chantenay. D’une capacité de 15 places, cette sorte de minibus circulera à une vitesse de 18 km/h. Sans chauffeur mais, dans un premier temps, avec l’assistance d’un employé de la Semitan, la régie de transport nantaise partenaire de l’opération. Objectif : éduquer et rassurer les usagers. L’expérimentation va durer un mois. Elle sera renouvelée en novembre. (@latribune).

#Jeunesse

► 45% des ados américains déclarent être en ligne « presque en permanence ». L’addiction aux smartphones est devenue une réelle préoccupation aux États-Unis, surtout chez les plus jeunes. En janvier, la moitié des adolescentes et des adolescents américains déclaraient être accros à leur téléphone. En cause: les smartphones et les applications pensées pour capter notre attention le plus longtemps possible, grâce notamment au principe de la machine à sous. Selon un nouveau sondage réalisé par le Pew Research Center, un think tank américain, 45% des adolescentes et adolescents américains sondés déclarent être en ligne «presque en permanence». Un pourcentage qui a doublé en seulement quelques années. Cette augmentation s’explique par la forte hausse du nombre de jeunes en possession d’un smartphone : 95% en 2018 pour 73% en 2015. (@slatefr).

#Data

► Les smart data sauront-elles prédire le futur ? Le Big Data, c’est bien ; les « Smart Data », c’est mieux ! Face à l’océan de données que nous abreuvons chaque jour un peu plus, certaines entreprises se sont lancées dans un véritable travail d’orfèvre. Un travail de bénédictin qui consiste à transformer cette matière première précieuse qu’est le Big Data en outils d’aide à la décision, par l’entremise de l’intelligence artificielle. Car la vraie valeur de ce nouvel or noir ne réside pas dans sa volumétrie mais bien dans sa qualité, sa crédibilité, et dans sa corrélation avec ses semblables, les données alternatives, hétérogènes et non structurées : la face cachée et immergée du Big Data. Nous avons rencontré l’un de ces orfèvres de la donnée, Thanh-Long Huynh, co-fondateur de la start-up Quantcube Technology, spécialisée dans l’analyse prédictive du Big Data appliquée à la finance et à l’économie. (@latelier).

#Numérique

► Transformation digitale : oubliez un peu les outils et concentrez-vous sur la culture ! S’il est un concept qui noircit à longueur de temps les agendas des comités de direction des entreprises (comme des administrations d’ailleurs), c’est celui de la transformation digitale. Comment évoluer et s’adapter à cette lame de fond numérique qui a renversé la table en l’espace de quelques années entre l’ancien monde sagement codifié et le nouveau monde où la connectivité est permanente, la vitesse le mot d’ordre et l’agilité la posture. Nombreuses sont les organisations à s’être attelées à la tâche pour ne pas sombrer ou perdre du terrain, mais en confondant souvent les priorités et les illusions. Et si l’humain et la culture étaient d’abord les clés de toute transformation digitale effective ? (@EclaireursCom).

#JeuVideo

► La traversée du désert des jeux vidéo de tennis. C’est déjà l’une des grosses surprises de cette édition 2018 de Roland-Garros : durant les interruptions dues à la pluie, les téléspectateurs pourront se rabattre sur leur manette pour prolonger les matchs. Après AO International Tennis le 8 mai, Tennis World Tour a été lancé mardi 22 mai, marquant le retour inespéré des simulations de tennis sur consoles. Nombreux dans les années 2000, les jeux du genre avaient en effet presque complètement disparu depuis six ans, laissant les joueurs orphelins. Pourquoi un tel passage à vide ? La raison est tristement commerciale : le marché du jeu de tennis, autrefois florissant, a connu un effritement progressif de ses ventes. Alors que Virtua Tennis 2009 s’écoulait à 790 000 pièces à son lancement, sa suite Virtua Tennis 4 plafonnait à 670 000 en 2011. (@Pixelsfr).

01 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Technologie

x► La technologie, oui, mais pour les Humains ! Propos recueillis par Eric Scherer et Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. Inutile de s’opposer au développement des technologies. Mais il est possible d’infléchir les trajectoires qu’elles prennent. Consulteur auprès du Saint-Siège pour les questions de médias et de technologies, c’est dans cette perspective que le Père Eric Salobir est devenu le président d’OPTIC, un réseau international d’étude et d’innovation dédié aux enjeux éthiques des technologies de rupture. A l’heure où les plateformes font face à de nombreux scandales (irresponsabilité face aux données personnelles, fake news…) et où l’on ne perçoit que mal les impacts de l’omniprésence d’intelligences artificielles, un temps d’analyse et de dialogue est nécessaire. Si l’on pense que la technologie influence nos sociétés, quelle société souhaitons-nous alors voir se dessiner ? Comment poser les bases d’un nouveau contrat social mondial ? Lire la suite sur le site via @metamedia.

#Ville

► L’interopérabilité : clé de voûte de la Smart City pour les collectivités. Des plus grandes métropoles aux villages, tous les territoires se rêvent « Smart ». Promesse d’une gestion plus durable des ressources naturelles et des énergies, de services plus performants, d’interactions simplifiées avec les administrés et d’une meilleure qualité de vie pour les habitants, la Smart City devient nécessité dans un monde à l’urbanisation galopante. Mais pour les collectivités, mettre en œuvre une stratégie « Smart City » peut vite se révéler un véritable casse-tête face à un écosystème IoT en pleine mutation. Quelle technologie et quel opérateur de réseau privilégier pour s’assurer du meilleur service ?  Et si le meilleur choix était de ne pas en faire… (@villeintelmag).

#Santé

► L’intelligence artificielle au secours de la lutte contre le cancer. Battre l’homme aux échecs, au jeu de go et bientôt… au cancer ? Alors que s’ouvre ce vendredi à Chicago, le congrès de l’Asco (American society of clinical oncology), grand-messe des médecins et chercheurs (32 000 cette année) en cancérologie, deux mots sont sur toutes les lèvres : intelligence artificielle (IA). Ou comment des algorithmes s’apprêtent à révolutionner les pratiques médicales. Car, loin des fantasmes, de l’imaginaire du robot délirant, des films de science-fiction, ce programme scientifique, évoqué pour la première fois en 1956, se révèle une nouvelle arme contre la maladie. (@le_Parisien).

► L’intelligence artificielle plus détecte mieux les mélanomes au stade précoces que les dermatologues. Ce sont des résultats étonnants qui sont parus dans la revue Annals of Oncoloy de la dernière semaine de mai. Une équipe de chercheurs allemands, français et américains ont conçu un algorithme d’intelligence artificielle pour dépister le mélanome et il s’est révélé plus performants qu’une équipe de dermatologues. Et ces résultats sont très positifs. La détection précoce du mélanome, l’un des cancers de la peau les plus agressifs  est un enjeu de santé publique, car dans les premiers stades, il ressemble à s’y méprendre à un naevus, c’est à dire un grain de beauté. Repéré à temps, il répond très bien au traitement mais le diagnostic bient souvent trop tard, et le mélanome reste la pathologie la plus meurtrière en dermatologie, avec chaque année 232.000 cas de mélanome malin déclarés, et 55.000 décès. (@franceculture).

► L’intelligence artificielle dans le domaine médical : qu’en pensent les Français ? Alors que les objets connectés investissent de plus en plus le domaine de la santé, les Français commencent à se familiariser avec ce concept. D’après un récent sondage, 33% des personnes interrogées feraient confiance au diagnostic d’une intelligence artificielle. (@Pourquoidocteur).

#Enterprise

► « L’hypercroissance c’est avancer à petits pas, pas foncer devant soi à tout prix ». Si l’hyper croissance est l’eldorado de nombre d’entrepreneurs, elle ne vient pas sans difficultés. Recrutement et rétention des talents, gestion des équipes, levées de fonds…  Autant de problématiques que les fondateurs doivent anticiper et gérer quand leur projet prend soudainement de l’ampleur. Mais d’ailleurs, comment savoir si l’on est en hyper croissance ? « Si votre environnement concurrentiel grossit rapidement, et que pour rester dans la course vous devez mutliplier votre taille par trois ou par quatre en quelques mois, alors clairement vous êtes en hyper croissance », analyse Robby Stein, CPO d’Instagram. Pour Emmanuel Freund, cofondateur de Blade, le choc a été soudain : « Nous avons levé 60 millions d’euros et d’un coup nous sommes passés de 20 à 60 collaborateurs. Les nouveaux venus se posaient la question de ce que serait leur job et leur place, et les anciens s’ils allaient rester. Il fallait s’assurer que tout le monde soit sur la même longueur d’onde, pour continuer à avancer mais dans la même direction. » (@bymaddyness).

#Paiement

► Londres met en place le paiement sans contact pour soutenir les musiciens de rue. Après l’église, c’est au tour des musiciens de rue. La ville de Londres a commencé à introduire un système de paiement sans contact pour rémunérer les musiciens des rues, a annoncé dimanche 27 mai le maire de la capitale britannique, Sadiq Khan. Une initiative présentée comme une première mondiale. « Désormais, davantage de Londoniens pourront marquer leur soutien aux brillants et talentueux artistes de rue de la capitale », a-t-il déclaré à l’occasion du lancement du programme, en partenariat avec l’entreprise suédoise iZettle. « Pour que Londres conserve son statut de capitale mondiale de la musique, il est d’une importance vitale que nous soutenions les stars de demain », a ajouté le maire de la ville. (@franceinfo).

#Numérique

► « Pour réguler les barbares, il faut barbariser la régulation » by Sébastien Soriano. Le numérique est une source inépuisable d’opportunités. En moins d’une génération, la mise en réseau planétaire des individus a permis l’apparition de nouvelles formes de partage et de communication. Au-delà des opportunités économiques, le numérique permet d’entrevoir le développement d’une société de la connaissance, fondée sur un espace public de plus en plus participatif. Mais le bouleversement provoqué par cette révolution est aussi source d’inquiétudes légitimes: remise en cause de nos modèles sociaux, risque de nouvelles fractures, bouleversement de secteurs d’activités entiers, nouveaux défis de sécurité et de protection de la vie privée… Parce qu’elle touche l’ensemble des aspects de notre vie et de l’économie, cette révolution provoque une tension entre ceux qui y voient majoritairement des opportunités à saisir et ceux qui s’inquiètent avant tout des conséquences potentielles. Il existe ainsi une aspiration sociale forte à mettre les armes du numérique au service de l’intérêt général, avec pour objectif qu’il apporte des bénéfices concrets à tous. Lire la suite sur Medium

#Video

► Tournage, défi, jeux vidéo : bienvenue à l’école des apprentis youtubeurs. Il est 16 heures, l’école vient tout juste de se terminer. Mais pour certains, pas question de se reposer : venus de toute la région, ils sont venus à Exeter, une ville de 115 000 habitants du sud-ouest de l’Angleterre, assister à des cours du soir d’un genre un peu particulier. A la Tubers Academy, des enfants apprennent à devenir youtubeurs. Regroupés dans la salle principale, les sweat-shirts à capuche encore trempés par la pluie, les élèves s’impatientent. « La semaine dernière, ils n’ont pas eu cours à cause de la neige. Ils sont un peu surexcités », concède le fondateur et dirigeant de l’école Nick Ellison, couvrant avec sa voix le concours de faux pets organisé par un élève. (@Pixelsfr).

#JeuVideo

► Nicolo, le gameur français devenu PDG du géant Riot Games. « Tu joues à League of Legends ? Moi, ma compétence de héros, c’est que je ne crains pas le jetlag », sourit Nicolas Laurent. Il reste tout juste 48 heures à Paris, où se tenaient du vendredi 18 au dimanche 20 mai les MSI (Mid-Season Invitational), une compétition internationale annuelle du jeu League of Legends, avant de repartir à Los Angeles, où il vit désormais. Et pour cause : depuis octobre 2017, il est le PDG de Riot Games, le géant du jeu en ligne, dont l’unique production attire entre 80 et 100 millions de joueurs chaque mois. Il raconte : « « L’industrie qui me passionnait, c’était le jeu vidéo et, pour le métier, j’ai essayé d’aller là où je pensais pouvoir être meilleur que la moyenne. Artiste ou programmeur, ce n’était pas le cas. Alors je me suis concentré sur le business. » (@Pixelsfr).

#Militaire

► Google dans la tourmente en raison de son programme militaire Maven. Depuis le mois de mars, Google est secoué par une fronde. Son contrat avec le Pentagon, le ministère de la Défense américain, suscite des inquiétudes en internes. Plus de 4.000 employés (sur 80.000) de la firme de Mountain View ont signé une pétition dans laquelle ils appellent leur entreprise à cesser ce programme militaire désormais connu sous le nom de Maven. Une douzaine de salariés ont même démissionné pour marquer leur profond désaccord. Le projet Maven prévoit que Google aide le Pentagone dans le domaine de la reconnaissance visuelle de ses drones grâce à des services d’intelligence artificielle et de cloud. (@LesEchos).