04 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Une journée avec les chasseurs d’orage de l’association Météo Centre. Cette longue période orageuse fait le bonheur de certains photographes, tout particulièrement intéressés par les phénomènes météorologiques. C’est le cas notamment des bénévoles de l’association Météo Centre, très présente sur les réseaux sociaux. (@F3Centre).

#Ville

► Lundi 2 juin, le scientifique franco-colombien Carlos Moreno a brossé le portrait de la ville de demain devant une assemblée de lycéens et de collégiens lors des Journées Scientifiques de l’Université de Nantes. Il leur a précisé que s’ils ont désormais les clés de leur avenir et qu’il leur faudra d’abord résoudre les défis climatiques « post carbone ». « La ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Les invitant à devenir des « Social Citizen », il leur a rappelé le risque qu’ils deviennent des « zombies geeks », hyper connectés sur le plan technologique mais déconnectés socialement.

► Il ne peut pas y avoir de Smart territoire sans Smart Citoyens. Aujourd’hui, force est de constater que le véritable enjeu de la transformation urbaine réside bien dans l’acceptation et la prise de conscience par le citoyen. Si la Smart City, telle qu’on la perçois aujourd’hui, reste sous l’emprise de la technique, de l’innovation et de la rationalisation, elle aura peu de chance de séduire nos concitoyens si ces derniers ne sont pas impliqués. Le constat est donc sans appel, la ville intelligente doit se faire avec les citoyens, qu’ils résident, achètent ou travaillent sur son territoire. Le citoyen devra donc devenir un « consomm’acteur » responsable, prescripteur, y compris dans les changements urbains. Il devra être sensible à l’empreinte environnementale et au développement durable. Cette prise de conscience collective et écologique devra se situer au cœur de la « cité ». Ce territoire que les urbanistes définissent désormais par l’anglicisme « Smart City » et qu’ils traduisent par Ville Intelligente, doit justement faire appel à l’intelligence de tous les citoyens usagers de la ville qu’ils soient gestionnaires de la collectivité ou simples citoyens usagers. Tous devront avoir un objectif : « faire converger numérique et social afin de conduire à la reconstruction d’une ville qui correspond aux usages que chacun est en droit d’attendre pour vivre, travailler, se détendre,… (@villeintelmag).

#Travail

► Depuis le 1er janvier 2018, vous avez le droit de travailler à distance, chez vous ou bien ailleurs, sans que cela soit précisé dans votre contrat de travail. Toutefois, la France reste en retard par rapport à d’autres pays européens et le télétravail se développe essentiellement dans le secteur privé. Aujourd’hui plus de 16 % des salariés l’utilisent le télétravail, dispositif inconnu il y a quelques années. L’une des solutions consiste à démocratiser le travail à distance. Les entreprises l’ont bien compris et sont nombreuses à mettre en place des stratégies « mobile first ». « Dans une société touchée par des vagues d’évolution d’usages, d’innovations technologiques, les applications mobiles de communication et de collaboration répondent à des besoins et enjeux tangibles. Moteur de productivité, voire de créativité pour les salariés, elles représentent un facteur capital à intégrer dans une stratégie de transformation numérique aboutie », commente Jean-Denis Garo, Directeur Marketing de Mitel, des leaders mondiaux dans le domaine des communications d’entreprise. (@bymaddyness). A lire : Télétravail : ce qui va changer (@LesEchos).

#Coworking

► Toute la semaine, c’est la « fête des coworking » La première fête du coworking se déroule du 5 au 12 juin.  300 lieux de coworking vont ouvrir leurs portes. Au menu, petits déjeuners, apéros, conférences… En France, mais aussi au Luxembourg, en Belgique, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Québec. Plus de 10 000 coworkers seront impliqués. Les espaces de coworking sont apparus il y a dix ans en France. Aujourd’hui, ils revêtent des formes très diverses. Des petits espaces associatifs montés par quelques copains qui veulent travailler ensemble, former un petit collectif. D’énormes espaces de plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés. « Beaucoup de travailleurs indépendants, des retraités, des jeunes – le plus jeune doit avoir neuf ans ! – viennent pour des animations, pour des repair cafés, pour réparer ensemble des objets cassés, et aussi parce qu’on a créé un café associatif, explique Xavier De Mazenod, son créateur, à l’origine de cette première « fête des coworking ». Comme dans plusieurs villages il n’y a plus de bistrot, donc on a recréé une dynamique sociale où les gens peuvent venir travailler ou jouer aux cartes et se rencontrer autour d’un café. » (@franceinfo). A lire aussi : Coworking : Vraie demande ou phénomène de mode ? (@bymaddyness) et Le coworking est-il la meilleure arme contre la fracture territoriale ? (@Challenges).

#Transport

► Circulation : Waze, l’appli qui agace les riverains. Avec 10, 2 millions d’utilisateurs en France, l’appli Waze, l’une des plus téléchargées du pays, représente un succès indéniable. Adoptée par les automobilistes, la plupart la trouvent très utile pour éviter les bouchons. Mais Waze ne fait pas que des heureux. Si les automobilistes se montrent dans l’ensemble ravis, les riverains des itinéraires de substitution, eux, ont tendance à se plaindre des conséquences de l’appli sur leur quotidien. Car, à certaines heures de pointe, certaines routes secondaires peuvent accueillir un flux ininterrompu de véhicules, transformant des rues et quartiers jusqu’ici paisibles en véritables autoroutes urbaines. (@TransportsIDF).

► « Braquage » à la chinoise. Au-delà des flonflons et des carrosseries rutilantes, les Salons internationaux de l’automobile restent un moment clef pour prendre le pouls du marché. À Pékin, en avril, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier pulsait en kilowattheures. Pour l’occasion, tous les grands constructeurs internationaux, ainsi que la centaine de marques locales, ont sorti leurs plus beaux modèles électriques. Et pas pour les coller au fond du stand, histoire de s’acheter une bonne conscience écolo. Non, bien au centre, ornés d’hôtesses apprêtées et éclairés de lumières psychédéliques. Volvo est allé encore plus loin, en ne présentant que des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Mieux, l’ancien fleuron suédois a profité de l’occasion pour annoncer son objectif de réaliser 50% de ses ventes avec des véhicules « à énergies nouvelles » d’ici à 2025. (@LExpress).

#Ecole

► C’est le troisième défi dix jours sans écran lancé aux élèves de l’école primaire Elsa Triolet, âgés de 3 à 11 ans à Nanterre. Du mardi 15 au jeudi 24 mai, les 359 élèves de cet établissement ont dû résister à la tentation des écrans (TV, ordinateur, jeux vidéo, tablette et smartphone) pour accumuler des points et faire gagner leur classe. Et ce sont les maternelles qui ont remporté le plus de points. (@LeParisien_92).

#Numérique

► Le Luxembourg, une place financière plus digitale que jamais. Au coeur du quartier des affaires de Luxembourg, le centre de conférences du Kirchberg a accueilli les 15 et 16 mai la plus grande convention digitale du pays. Inaugurée par le Premier ministre, Xavier Bettel, la huitième édition d’ICT Spring montrait l’ouverture d’une place financière plus internationale et plus digitale que jamais. Venus de 70 pays, 5.000 visiteurs ont parcouru une centaine de stands et assisté à l’une ou l’autre des 150 pitchs ou interventions proposées sous le spectaculaire dôme ovale de la salle de conférences. Dans une ambiance à fois high-tech, polyglotte et bon enfant, les visiteurs ont pu défier une championne d’échecs ou assister à des parties de teqball, compromis entre le foot et le volley qui se pratique sur une table de ping-pong. Dans les allées, un robot androïde croisait des cireurs de chaussures. (@EchosExecutives).

#Informatique

► Qu’est-ce que GitHub, la plate-forme que Microsoft vient de racheter ? C’est un achat considérable : après plusieurs jours de rumeurs, Microsoft a annoncé lundi 4 juin l’acquisition pour 7,5 milliards de dollars de la plate-forme GitHub, dont le siège social est à San Francisco. Si ce nom est encore inconnu pour beaucoup d’internautes, il désigne pourtant l’un des sites les plus visités au monde. En une décennie d’existence, il est devenu un outil incontournable pour les développeurs informatiques, qu’ils soient indépendants ou employés des grandes entreprises de la Silicon Valley. GitHub permet aux développeurs de stocker et de partager, publiquement ou non, le code qu’ils créent. La plate-forme accueille ainsi, dit-elle, plus de 80 millions de projets, qu’il s’agisse de logiciels, de sites Web, d’applications pour mobile ou tous autres types de programme informatique, et ce quel que soit le langage de programmation utilisé. (@Pixelsfr).

#Art

► Robots artistes, l’intelligence artificielle en quête de créativité. Par Kati Bremme, France Télévisions, Direction de l’Innovation. « Les ordinateurs sont inutiles. Ils ne vous donnent que des réponses. » Voilà ce que pensait Pablo Picasso des machines. De l’automate humanoïde de Leonardo da Vinci au logiciel qui crée « The Next Rembrandt », l’art a fait un long chemin pour passer des simples « machines à créer » à des logiciels autonomes de création complexes, une évolution retracée dans l’exposition « Artistes & Robots » au Grand Palais. Lire la suite sur le site @metamedia.