La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Agriculture
► Comment Alibaba veut mettre l’agriculture à l’heure de l’intelligence artificielle. Alibaba Cloud, la filiale de cloud computing du géant chinois du e-commerce, a lancé aujourd’hui son initiative ET Agricultural Brain. Présenté à l’occasion de sa conférence cloud organisée à Shangai, le projet, déjà à l’oeuvre dans plusieurs fermes à travers le pays, utilise des technologies telles que la reconnaissance d’images, la reconnaissance vocale ou le machine-learning, afin d’optimiser les performances des exploitations. Des capteurs intelligents permettent de recueillir les données, destinées à monitorer en temps réel les conditions d’exploitation et à nourrir les algorithmes d’intelligence artificielle du programme. Alibaba donne ainsi l’exemple de l’élevage porcin : le programme peut surveiller l’activité de chaque animal pour en déduire un plan d’alimentation personnalisé, suivre son état de santé général en détectant le bétail malade et évitant les accidents, réduire les erreurs humaines, ou observer l’environnement pour tendre vers la configuration optimale. Crédit : dmitry_islentev / Shutterstock. (@frenchweb).
#Santé
► Le Dossier Médical Partagé pour tous à l’automne prochain. Dès le mois d’octobre, les Français pourront ouvrir leur Dossier Médical Partagé. Selon l’Assurance maladie, « l’objectif c’est de passer de 3,5 millions de dossiers ouverts en 2018 à 20 millions en 2020 ». Presque un serpent de mer le désormais Dossier Médical Partagé (DMP). En test depuis décembre 2016 dans les départements du Bas-Rhin, des Côtes-d’Armor, du Doubs, de la Haute-Garonne, de l’Indre-et-Loire, du Puy-de-Dôme, de la Somme , du Val-de-Marne et dans la ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), il devrait se généraliser avant la fin de l’année et permettre a chaque assuré social d’ouvrir et consulter son dossier personnel. (@villeintelmag).
#Justice
► « Bientôt, ce sera l’intelligence artificielle qui nous fera des procès ». Nous sommes en 2030, à l’ère de la multiparentalité, des voitures autonomes et de la justice rendue par les ordinateurs. Les avocats ne plaident plus que dans les rares cas où Cujas, le système expert qui a remplacé les audiences du tribunal, est confronté à un vide juridique. Cujas, garant d’une justice rapide, efficace, égalitaire et non arbitraire, va même jusqu’à repérer les comportements illicites que lui signalent les objets connectés. Tel est le décor planté par l’avocat au barreau de Grenoble Pierre Janot dans son premier roman. Lire la suite sur le site de @LePoint.
#Surveillance
► Le réseau français ‘intelligent’ d’identification par caméras arrive. La reconnaissance faciale « intelligente » est annoncée comme une nécessité pour le ministère de l’Intérieur. Le modèle chinois de contrôle et surveillance de la population par des caméras et des algorithmes d’identification des personnes semble inspirer le gouvernement et l’administration française qui lance des expérimentations et des partenariats. Explications. (@TV5Monde).
#Information
► Fake news : « ne tirez pas sur le projet de loi ! » Le sociologue François Jost, professeur à Paris III, explique pourquoi les arguments opposés à la loi ne sont pas valides. « Comment et pourquoi la volonté du Président Macron de légiférer contre les « fake news » s’est-elle traduite finalement par des propositions de loi sur la manipulation de l’information ? La réponse est évidente : on a préféré se débarrasser de l’idée de fausseté qui impliquait de façon mécanique celle de vérité. Comme si réclamer qu’une information soit vraie était une exigence exagérée et contestable. D’où cette définition « soft » de la fausse information : « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvu d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Lire la suite sur le site de @LExpress.
#MediaSocial
► Les coulisses du divorce entre les dirigeants de WhatsApp et Facebook. 21 mars 2018. Facebook est dans la tourmente après les révélations sur l’affaire « Cambridge Analytica ». Le réseau social aux plus de deux milliards d’amis plonge en Bourse et essuie de vives critiques en raison de l’utilisation jugée abusive des données personnelles de ses utilisateurs. Un appel au boycott est même lancé sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse (hashtag) #DeleteFacebook. (« Supprime Facebook »). Parmi les internautes en colère, un militant pas comme les autres : Brian Acton. Le cofondateur de la messagerie WhatsApp, rachetée 22 milliards de dollars par Facebook en 2014, provoque une onde de choc mondial en tweetant : « Il est temps : #DeleteFacebook. » (@LesEchos).
#Cyberpsychologie
► « La psychologie du XXIe siècle sera celle des interactions entre l’homme et ses artefacts ». Quand on parle de futur, il est parfois bon de disposer de l’éclairage de celles et ceux qui observent les évolutions de nos sociétés depuis des décennies. C’est le cas de Serge Tisseron, psychiatre, qui vient de publier un essai intitulé Petit traité de cyber-psychologie. Dans ce podcast, on évoque avec lui nos interactions avec les robots et les intelligences artificielles, qui vont déterminer, entre autres, ce qu’il adviendra de l’humanité dans le futur. (@usbeketrica).