08 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Trois pistes pour faire de l’Europe le nouveau berceau de l’intelligence artificielle.Fraîchement arrivée chez Roland Berger, Axelle Lemaire n’a pas chômé. L’ancienne secrétaire d’État au Numérique vient de dévoiler un rapport, rédigé avec Asgard et avec le soutien de France Digitale, intitulé Intelligence artificielle – Une stratégie pour les startups européennes. Le rapport présente plusieurs pistes pour combler le retard de l’Europe sur les États-Unis ou la Chine en matière d’IA. Mais si le rapport est dans l’ensemble critique vis-à-vis de l’attentisme européen sur le front de l’innovation, il encense discrètement la France. Le flou qui règne en Europe en matière de réglementation, de fiscalité ou de financement de l’innovation, combiné à la léthargie continentale, le temps parlementaire, surtout à l’échelle européenne, n’est pas celui des startups, induisent forcément des pistes qui restent dans le vague ou relèvent de bonnes intentions, qu’il appartiendra aux acteurs de l’innovation de concrétiser sur le terrain… bien loin de Bruxelles. (@bymaddyness). Légende image: La quantité croissante de vagues de chaleur marine, ainsi que leur plus grande intensité et leur durée plus longue, auront sûrement un impact profond sur les écosystèmes océaniques et les industries qui, comme la pêche et le tourisme, en dépendent. (Image: Daniel Hjalmarsson.

#Entreprise

► La scorecard de VivaTech 2018. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. La troisième édition de VivaTech vient de se terminer. L’événement est toujours aussi clivant, surtout pour les râleurs et il n’en manque pas en France, y compris dans « la tech ». Il y a toujours de quoi se plaindre : trop de CAC 40, une offre brouillonne, pas assez de ceci ou de cela, la chaleur, le bruit et les files d’attente à l’entrée, pour les sessions plénières et pour se sustenter, ou encore l’abus de buzzwords et autres anglicismes. Et ces incessants scans de son badge presque partout, aux entrées, certes, mais aussi aux sorties, puis pour l’entrée dans les salles et les sessions. Tout cela la veille et le jour même de la mise en place du RGPD ! N’oublions pas cependant que ce genre d’événement n’est qu’une place de marché permettant aux uns et aux autres de se rencontrer. Les startups cherchent des clients, des investisseurs et de la notoriété. Les grandes entreprises peaufinent leur image de marque dans l’innovation ouverte. Tous cherchent à recruter des talents. Si les bonnes rencontres se font, alors, de quoi se plaindre ? De ce point de vue-là, Vivatech est une réussite indéniable et à grande échelle. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

► Google se dote de 7 grands principes pour faire bon usage de l’intelligence artificielle. Google a entendu ses employés. Après avoir eu connaissance d’un contrat signé par leur compagnie avec le ministère de la Défense américain en mars, plus de 4.000 salariés avaient signé une pétition. Une douzaine d’entre eux avait même claqué la porte. Le projet Maven avait pour objectif de développer une intelligence artificielle d’analyse d’images de drones militaires. Le contrat, qui sera honoré, ne devrait en revanche pas être reconduit après 2019. Prise de conscience ou volonté de redorer son blason, Sundar Pichaï, le PDG de Google, a publié jeudi 7 juin une charte éthique concernant l’intelligence artificielle: 7 principes généraux que le géant de Mountain View s’est fixés comme ligne de conduite. «La manière dont l’IA est développée et utilisée va avoir un impact significatif sur la société pour années à venir. Nous ressentons une profonde responsabilité de bien faire les choses», a déclaré le dirigeant sur Twitter. (@FigaroTech).

#Paiement

► Le chinois Ant Financial, roi du paiement mobile, boucle une levée de fonds XXL de 14 milliards de dollars. Après de longues semaines de rumeurs, Ant Financial, le bras armé du chinois Alibaba dans la finance et la maison-mère du service Alipay, a officialisé une levée de fonds XXL de 14 milliards de dollars. Selon l’agence Bloomberg, qui anticipait une levée de fonds de 10 milliards de dollars, cette nouvelle opération valoriserait la société plus de 150 milliards de dollars. Elle fait de la filiale du géant du e-commerce la plus importante fintech au monde, mais aussi la plus grosse licorne, loin devant le service de VTC Uber, valorisé 62 milliards de dollars. Parmi les investisseurs de ce nouveau tour de table : les fonds souverains singapouriens GIC et Temasek, le fonds souverain malaisien Khazanah Nasional Berhad, mais aussi Warburg Pincus, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et les fonds américains Silver Lake et General Atlantic. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

► Cryptomonnaies : la folle course en avant de leur consommation électrique. Ce 7 juin 2018 ne correspond encore à rien de plus qu’une proposition émise par l’association Paypite, première cryptomonnaie francophone, pour créer une journée mondiale destinée à mieux faire connaître les cryptomonnaies auprès du grand public du monde entier. Mais une chose est certaine, journée mondiale ou pas, c’est un sujet dont on devrait parler de plus en plus fréquemment. Notamment sous l’angle de leur consommation électrique, littéralement affolante. « Les mineurs de cryptomonnaies sont prêts à dépenser presque autant que ce qu’ils gagnent », affirme Jean-Paul Delahaye, professeur émérite à l’Université de Lille et chercheur au centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille, qui s’est livré pour France Stratégie à une estimation de la consommation liée à ce procédé sur lequel repose la création de monnaies numériques. Le minage permet de sécuriser la monnaie grâce aux calculs mathématiques effectués par les mineurs, qui reçoivent en récompense de leurs services les bitcoins nouvellement créés ainsi que les frais des transactions qu’ils confirment. (@latribune).

#Télétravail

► Où en sommes nous en France ? par Mission Société Numérique. En pleine concertation autour de la loi Travail, les organisations syndicales et patronales ont rendu public au début de l’été un rapport conjoint des partenaires sociaux sur « le développement du télétravail et du travail à distance ».  « Même si le télétravail formel se développe peu en France, il prend une nouvelle dimension aujourd’hui en raison de la conjonction de plusieurs réflexions portant sur l’impact des outils numériques sur le travail, le mode de réalisation et d’organisation du travail » observent dans ce document les partenaires sociaux. « Avec le développement des outils numériques, le recours au télétravail fait l’objet d’une demande accrue des actifs, pour mieux articuler vie professionnelle et personnelle comme en témoigne l’essor croissant des pratiques de télétravail informel. Cela correspond également, pour certaines catégories de fonctions, à une évolution rapide des usages professionnels vers plus d’autonomisation, notamment vis-à-vis du lieu de travail. Les entreprises y voient un outil de motivation et d’attractivité, en particulier pour conserver certaines compétences clés ». Le télétravail a été créé il y a maintenant 12 ans par un accord national interprofessionnel (ANI), transcrit pour partie dans le Code du travail en 2012. (Metis_Europe).

#Logement

► L’IA s’invite à la maison. Ils s’appellent « Google Assistant », « Siri », « Alexa », « Cortana », ou encore « Bixby ». Ces assistants vocaux boostés à l’intelligence artificielle (IA) ont tous la même mission : répondre à vos moindres désirs à tout moment. Ou du moins essayer. Pour ça, leurs concepteurs, Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Samsung, en installent partout : dans les smartphones, les tablettes, les ordinateurs, voire les frigos, ou, plus récemment, sous forme d’enceintes de salon à commande vocale, un marché en pleine croissance. Il devrait s’écouler 43,6 millions d’unités rien qu’aux Etats-Unis en 2018, selon la Consumer Technology Association. Et, d’après une étude menée par Voicebot.ai et Rain Agency, 47 millions d’Américains ont déjà accès à un de ces gadgets. (@LExpress).

#Société

► Une fondation baptisée Femmes@Numérique pour promouvoir la place des femmes dans le numérique. https://dgl.li/2sHbvlf 42 entreprises, pour le financement, et une quarantaine d’associations, pour la partie opérationnelle, se sont entendues avec la Fondation de France pour créer une Fondation sous égide Femmes@Numérique. Le dossier présenté par le Cigref et le Syntec Numérique a été validé par la Fondation de France le 28 mai 2018. La cérémonie de signature de la convention de création aura, elle, lieu le 27 juin prochain sous le parrainage du Secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi. Cette fondation sous égide (donc sans personnalité morale propre, hébergée juridiquement par la Fondation de France) vise à promouvoir la place des femmes dans le numérique. Les premières initiatives concrètes seront présentées à l’occasion de la cérémonie de signature. « Il devenait urgent, pour réduire l’impact de la guerre des talents dans les métiers du numérique, d’engager une telle démarche globale afin de faire passer à l’échelle, en les fédérant, toutes les initiatives menées sur le territoire national en faveur de la féminisation de nos métiers » a expliqué Henri d’Agrain, délégué général du Cigref. (@DailyDigital).

#Information

► Mamoudou Gassama, le prince William, un enfant migrant : quand l’angle de prise vue change tout. Une image circule sur internet, elle est prise sur le vif, se révèle un témoignage fort et suscite l’émotion… Et très vite des théories du complot émergent : l’image ne montrerait pas ce qu’on croit. Ce phénomène est fréquent. Mais parfois, une image du même évènement sous un autre angle de vue permet d’y voir clair. Deux exemples récents en attestent. (@Observateurs).

#Numerique

► Avec son atelier, Google veut vous former gratuitement au numérique. Former tout le monde au numérique. Rien que ça. En ouvrant samedi à Rennes son atelier numérique, le premier en France, Google affiche clairement ses ambitions. Avec 50.000 emplois à pourvoir dans l’Hexagone, le numérique ne manque pas de débouchés. Mais encore faut-il maîtriser les logiciels et les outils adéquats. Le géant américain a donc décidé de s’impliquer dans la formation des futurs salariés. Depuis 2012, Google a déjà sillonné la France en formant près de 230.000 professionnels, demandeurs d’emploi ou étudiants au numérique. Il ouvre cette fois un espace physique de 200 m² en plein centre-ville de Rennes avec une dizaine de personnes qui seront chargées d’animer les lieux du lundi au samedi. « L’atelier numérique se veut un espace d’apprentissage et d’échange », indique Sébastien Missoffe, directeur général de Google France. (@20minutes).

#IntelligenceArtificielle

► La révolution de l’IA sera une révolution des valeurs humaines. L’Intelligence Artificielle (IA) arrive et sera à l’origine de la plus grande transformation que le monde du travail ait connue. Les entreprises qui en bénéficieront sont celles qui mettront l’accent sur l’acquisition de données et la coopération des talents ; un enjeu de la technique et du management qui va développer nos valeurs humaines. Par Pedro Moneo, CEO & founder d’Opinno. « Au cours de l’histoire, alors que les révolutions technologiques ont fait disparaître certains secteurs d’activité, elles en ont également créé d’autres : c’est la destruction créatrice de Schumpeter*. Si l’économie connaît bien aujourd’hui une nouvelle révolution, il n’est plus si sûr que la théorie de Schumpeter s’applique de nouveau. Avec l’intégration massive de l’intelligence artificielle (IA) qui remplacera des milliers de personnes par l’automatisation des tâches, le monde du travail va connaître une transformation radicale. À mesure que l’IA fait son apparition, deux scénarios s’esquissent : le premier où l’IA se substitue complètement à l’être humain, et le second où la technologie augmente ses capacités pour en faire un super collaborateur ». Lire la suite sur le site de @latribune.