06 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Image

x► Coulées de lave, explosions, glissements de terrain… Hawaï affronte le volcan Kilauea. Le volcan Kilauea, entré en éruption le 3 mai, n’en fini pas de défier la population de l’archipel. Plus de 2 000 personnes ont dû être évacuée de leurs maisons à cause de fissures déversant de la lave. Vendredi 18 mai, des habitants ont encore du été évacués par hélicoptère après qu’une coulée de lave a isolé une quarantaine de maisons. « A n’importe quel moment, l’activité pourrait redevenir explosive, avec une augmentation de la production de cendres et de projectiles près de l’ouverture », a ajouté l’observatoire des volcans d’Hawaï. (@Franceinfo). Légende image : Des projections de lave du volcan Kilauea à Hawaï, le 17 mai 2018. Photo Terray Sylvester / Afp.

#Transport

► « Braquage » à la chinoise. Dans le premier volet de notre enquête, nous avons vu que la Chine a amorcé, il y a une quinzaine d’années, un virage industriel historique, en décidant d’enjamber l’étape des moteurs thermiques pour tout miser sur les véhicules électriques. Première étape de ce plan visant à « disrupter » les constructeurs occidentaux : mettre la main sur les métaux et terres rares indispensables au fonctionnement des motorisations électriques. Cette stratégie de préemption permet à Pékin de réaliser de gigantesques économies, « En effet, la plupart des constructeurs occidentaux ont vu le cours du cobalt grimper de 350 % entre 2015 et 2017 du fait de sa rareté, quand celui du lithium a crû de 250 % sur la même période ! » raconte Philippe Chalmin, économiste, spécialiste des matières premières. (@LExpress).

► Uber commence à déployer ses vélos en libre-service en Europe. Uber veut devenir un spécialiste de la mobilité urbaine. La compagnie de VTC poursuit donc son expansion dans ce sens et a annoncé le lancement de Jump Bikes, son service de partage de vélos sans borne, en Europe. Pour rappel, Uber avait fait l’acquisition de la société new-yorkaise Jump en avril. Les modalités financières n’avaient pas été dévoilées mais TechCrunch avançait la somme de 200 millions de dollars. Le service sera déployé à Berlin d’ici la fin de l’été et dans d’autres villes d’Europe dans les mois à venir. L’annonce a été faite par Dara Khosrowshahi lors d’une conférence dans la capitale allemande. « Nous sommes particulièrement enthousiastes sur les vélos, car ils sont un mode de transport pratique et respectueux de l’environnement, même dans les villes denses où l’espace est réduit et où les routes peuvent être congestionnées », a-t-il notamment déclaré. (@frenchweb).

#Travail

► Nomadisme, télétravail, mobilité… Vers un travail sans bureau ? Les salariés sont de plus en plus nombreux à se prononcer en faveur d’une mobilité accrue au travail et le cadre juridique s’adapte progressivement à cette évolution du monde professionnel. La popularité des solutions de communication et de collaboration remettent en cause la nécessité de bureaux physiques, d’autant que leur coût pèse lourd dans le budget des entreprises. 60%. C’est le taux moyen d’occupation des postes de travail en France, en comptant les absences des collaborateurs. Or les coûts immobiliers représentent le deuxième poste de dépenses pour une entreprise après les salaires, soit en moyenne 17 000 euros par an et par poste de travail. Pas étonnant que les entreprises cherchent à faire des économies en testant de nouveaux modes d’organisation du travail, et que les initiatives se multiplient. (@bymaddyness).

► Aurélien Louvet, avocat associé chez Capstan Avocats Paris, expose les différentes possibilités du télétravail. Comment le télétravail peut-il être mis en place ? Que doit contenir l’accord ou la charte télétravail ? Le salarié a-t-il un droit au télétravail ?

#Internet

► Internet affaiblit-il notre mémoire ? Jamais notre mémoire ne s’est retrouvée autant en dehors de notre cerveau. À l’ère du numérique, des appareils enregistrent les infos à ta place. Et oui, aujourd’hui, en un clic, grâce à internet, tu as accès à la mémoire du monde. Alors, à quoi bon apprendre tout par coeur ? Cette mémoire artificielle n’affaiblirait-elle pas notre mémoire biologique, notre capacité à apprendre ? Aujourd’hui, avec 200 euros, tu peux t’acheter un disque dur qui te permet de tenir entre tes mains l’équivalent numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Il existe plus de 1,5 milliard de sites, et toutes les informations qu’on retrouve sur le web représentent 200 millions de BNF en capacité de stockage. Mais les outils numériques nous font-ils perdre la mémoire ? Selon certains neuropsychologues, c’est le risque. Tu n’as plus besoin de te préoccuper de ton trajet, le GPS le fait pour toi, ou de mémoriser un numéro, ton smartphone est là. (@franceinfo).

#Information

► Pour lutter contre les fake news, la loi ne suffira pas : il faut qu’on s’y mette tous ! « Après quatre longues années de musculation intensive, il va enfin pouvoir séduire la cagole de ses rêves », « Région parisienne : une séance de cinéma interdite aux Blancs », « Le Kremlin va-t-il aider à faire gagner Le Pen ? ». Sur Internet, vous avez probablement vu passer l’un de ces titres à sensation. Il est même possible, avouez-le, que votre index se soit arrêté quelques secondes, le temps d’apposer un pouce en l’air ou de taguer un ami sous l’article : « lol ». Vous avez peut-être même cliqué sur ce lien. Alors, sans le savoir, vous avez contribué à l’économie de la fake news. Vraiment ? Liker un article d’un site satirique sur Facebook équivaut-il à cautionner une ferme de contenus aux frontières de la légalité ou à contribuer à l’élection de Donald Trump ? L’idée paraît saugrenue. Pourtant, il va falloir l’admettre. La désinformation est un écosystème où tous, États, annonceurs, régies publicitaires, alimentent la bête. Et vous aussi. (@LADN_EU).

#Web

► Le slow web: vers une vision plus éthique d’Internet. Par Grégory Pouy, fondateur de LaMercatique ; « Tariq Krim est un entrepreneur, fondateur de Netvibes, service au succès mondial, il est désormais engagé dans le slow web avec dissident.ai. Je connais Tariq depuis des années et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a toujours été en avance sur son temps. Avec Tariq, j’essaie de comprendre ce qu’est le slow web ou en tous cas à quoi pourrait ressembler un web plus éthique. » Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#IntelligenceArtificielle

► 24% des Français y sont « réfractaires ». «Elle va surpasser l’homme», «nous voler les emplois»… L’intelligence artificielle (IA) génère de nombreuses idées reçues. Mais suscite-t-elle pour autant une angoisse croissante chez les Français ? Trois quarts d’entre eux ont une vision plutôt positive de cette nouvelle technologie, affirme une étude de l’Observatoire société et consommation (ObSoCo) publiée le 6 juin. Ne cédant pas à la peur d’une intelligence artificielle qui deviendrait incontrôlable et néfaste pour l’homme, les consommateurs manifestent surtout une approche pragmatique de la question. Au terme de l’enquête, L’ObSoCo a ainsi a établi quatre postures, correspondant à des profils types de consommateurs. Dans le détail, 24% sont identifiés comme «réfractaires». « Ils ont une faible connaissance et acceptabilité de l’intelligence artificielle, et sont en général plus âgés et moins diplômés », explique Simon Borel, docteur en sociologie. « Ils sont donc dans une logique d’indifférence et de critique ». 29% sont classés comme « adeptes de la praticité ». Ils perçoivent cette technologie comme un moyen de gagner du temps. 19% des sondés sont, eux, considérés comme « écolonomes ». « Ils sont en recherche d’économies matérielles par le biais de l’intelligence artificielle et sensibles aux enjeux environnementaux et écologiques », détaille le sociologue. Enfin, on trouve les « technophiles » (28%), qui sont majoritairement des hommes. « L’IA est perçue comme un moyen d’augmenter les capacités mentales et physiques », soutient Simon Borel. « En revanche, ils craignent que si cette technologie tombe en panne ou est piratée on n’assiste à un black-out total ». « Finalement, l’intelligence artificielle est appréhendée de manière triviale», constate Christophe Benavent, directeur scientifique du pôle numérique à l’ObSoCo. (@FigaroTech)

#Data

► Facebook a permis à des groupes chinois d’accéder aux données de ses usagers. Facebook a précisé mardi 5 juin que le chinois Huawei faisait partie des fabricants de smartphones qui avaient eu accès à des données de ses utilisateurs. Une annonce qui a suscité la colère de plusieurs parlementaires américains, qui considèrent cette entreprise comme le bras armé technologique de Pékin. Huawei, ainsi que Lenovo, OPPO et TCL, fait partie des fabricants de smartphones qui ont signé, il y a des années, des accords de collaboration avec le réseau social pour pouvoir rendre leurs appareils compatibles techniquement avec Facebook. (@Pixelsfr).

► Transparence, vie privée : le droit de refuser d’être traité par un algorithme. Les nouvelles exigences de sécurité de nos sociétés contemporaines, viennent inévitablement contraindre les libertés individuelles des citoyens. Comment alors trouver un équilibre entre ces nouveaux impératifs et la protection des données personnelles ? Le renforcement du droit à l’information comme exigence démocratique, a marqué l’avènement d’un véritable impératif moral et politique de transparence. Au règne du secret et de la protection de la sphère privée succède l’ère de la défiance et de l’obligation de vérité, notamment de la part des acteurs de la vie publique. Peut-on concilier quête de transparence et protection de la vie privée, qui est au même titre que le droit d’être informé, un principe démocratique fondamental ? Que penser du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, entré en application le 25 mai 2018 ? (@franceculture).