21 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

x► Olivier Blond est président de l’association « Respire », et l’auteur de « Pour en finir avec l’écologie punitive » (Grasset) explique : « Aujourd’hui la pollution de l’air tue 10 fois plus que les accidents de la route » (@franceinter). Légende image : Sur les quais de la Seine, à Paris, avril 2018. Crédit photo : Manuel Cohen / Radio France.

#Santé

► A Grenoble, des chercheurs ont implanté une puce dans la tête d’une personne paralysée des quatre membres afin qu’elle commande une armure mécanique par la pensée. Avec le projet BCI (Brain Computer Interface), l’équipe du neurochirurgien Alim-Louis Benabid prend avantage de cette activité cérébrale qui n’arrive pas à quitter l’esprit des tétraplégiques. Les chercheurs ont développé un dispositif la traduisant en commandes pour un exosquelette, une sorte d’enveloppe mécanique dans laquelle la personne handicapée est embarquée.

► La déterritorialisation de la santé. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. La prospective est un art difficile. On peut chercher à projeter le passé dans le futur. On peut extrapoler des phénomènes d’un secteur sur d’autres. Il est facile de faire des erreurs de jugement. C’est cependant un bon moyen d’évaluer les enjeux du présent et d’un futur proche. Je vais m’y risquer avec le monde de la santé et le phénomène de déterritorialisation qui pourrait l’affecter, au moins partiellement. Je commence par décrire comment ce phénomène de déterritorialisation a pu affecter différents secteurs comme celui des contenus, de la publicité et de divers métiers de services. Puis, je passe en revue différentes évolutions technologiques du secteur de la santé qui pourraient affecter l’équilibre territoriale des systèmes de santé. Enfin, en conclusion, j’essaye d’imaginer l’impact macro en termes d’emplois. Lire la suite sur le site de (@frenchweb).

#Alimentation

► Ces startups qui s’approvisionnent directement chez les producteurs locaux (pour nous) ! Mieux manger, et si c’était le combat de notre époque ? Une exploitation agricole française sur 5 vend miel, légumes, mais aussi vin, fruits et viande en circuit court. Selon une enquête de 2013, 42 % des Français s’approvisionnent régulièrement de la sorte. Et les ventes représenteraient entre 7 % et 15 % du marché alimentaire. Les startups n’y sont d’ailleurs pas innocentes. Que ce soit pour supprimer les intermédiaires, consommer responsable ou donner accès à des denrées sensibles, zoom sur 5 startups qui s’engagent en ce sens ! (@1001_startups).

#Transport

► Comment Heetch s’est refait une santé. Normalement, on ne devrait plus parler de Heetch aujourd’hui. Cette startup s’était retrouvée il y a deux ans en plein milieu d’un affrontement violent ; celui qui opposait les taxis, les VTC et l’Etat. L’enjeu, c’était alors la zone grise explorée par UberPop et Heetch, celles de transports à la demande effectués par des conducteurs privés, contre rémunération. Des chauffeurs du soir, qui bossaient avec leur propre voiture. « On avait créé Heetch en 2013 pour répondre à un besoin : il était, à cette époque, très difficile de se déplacer la nuit les vendredi et samedi soir. Les VTC étaient encore une solution haut de gamme et les taxis très peu disponibles la nuit, notamment en banlieue. Il fallait trouver une solution accessible aux étudiants, ce qu’on a fait avec une solution de partage de trajets entre particuliers », explique son fondateur Teddy Pellerin. (@LObs).

#Telecom

► La fibre, nouvelle bataille des télécoms. C’est la bataille de demain dans le monde des télécoms. Qui entre Orange, SFR, Bouygues et Free va devenir le leader sur la fibre optique ? Promesse d’un Internet ultra-rapide pour les abonnés qui s’y raccordent, cette technologie offrant des débits cent fois supérieurs à ceux du réseau actuel en cuivre (technologie ADSL) est aussi synonyme de prix plus élevés et de services supplémentaires pour les opérateurs télécoms. Mais à ce jeu, les quatre opérateurs français sont loin d’être égaux. A ce stade, Orange mène largement la danse. Fin 2017, sur 3,3 millions d’abonnés à la fibre en France, 2 millions étaient clients d’Orange. Et le groupe de Stéphane Richard creuse l’écart. Au premier trimestre 2018, Orange a en effet recruté 130.000 clients supplémentaires sur la fibre, contre 96.000 pour SFR (câble inclus) sur la même période. Free arrive en troisième place avec 90.000 nouveaux abonnés fibre entre janvier et mars, et 64.000 chez Bouygues. (@LesEchos).

#Numérique

► Le grand gâchis énergétique. Nous vivons dans un monde de plus en plus dématérialisé. Nous payons nos impôts en ligne, regardons nos séries préférées en streaming, stockons nos milliers de photos dans le cloud… Dématérialisé, vraiment ? « Si l’on considère la totalité de son cycle de vie, le simple envoi d’un mail d’1 mégaoctet (1 Mo) équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes de CO2 émis », rappelle Françoise Berthoud, informaticienne au Gricad1 et fondatrice en 2006 du groupement de services EcoInfo – pour une informatique plus respectueuse de l’environnement. Car les mots des nouvelles technologies sont trompeurs. Et nous font oublier un peu vite les millions d’ordinateurs et de smartphones, les milliers de data centers et de kilomètres de réseaux utilisés pour traiter et acheminer ces données. Et la quantité considérable d’énergie qu’ils engloutissent. « Le secteur des nouvelles technologies représente à lui seul entre 6 et 10 % de la consommation mondiale d’électricité, selon les estimations – soit près de 4 % de nos émissions de gaz à effet de serre, assène Françoise Berthoud. Et la tendance est franchement à la hausse, à raison de 5 à 7 % d’augmentation tous les ans. » (@CNRS).

#IntelligenceArtificielle

► Le japonais Fujitsu mise sur l’intelligence artificielle pour accélérer dans les services. L’intelligence artificielle (IA) permet à Fujitsu d’accélérer sa transformation. Lors de son Forum annuel à Tokyo qui s’est tenu la semaine dernière, le japonais a clairement confirmé qu’il comptait pousser plus sur les services (cloud, gestion de systèmes IT…), que sur le hardware (vente de matériels, PC, serveurs…), comme il le fait depuis 2015. « Nous avons vocation à devenir une entreprise de services », a ainsi affirmé le président de Fujitsu Tatsuya Tanaka. L’intelligence artificielle n’est pas pour rien dans ce revirement car cette technologie bouleverse à la fois l’approche client et fournisseur. « Si vous m’aviez demandé il y a quatre ans qui s’occupe de l’intelligence artificielle chez nous, je vous aurais orienté vers le laboratoire de recherche, mais aujourd’hui tous les services en font », explique David Gentle, directeur stratégie et prospective chez Fujitsu. (@LesEchos).

#Video

► Sur YouTube, une nouvelle option pour éviter l’overdose de vidéos. Une spirale infernale. Arriver sur YouTube, regarder une première vidéo, puis une deuxième et finalement passer la journée entière devant son écran. Afin d’éviter l’overdose, l’application YouTube propose désormais une nouvelle fonctionnalité pour rappeler à l’internaute de faire une pause. Le principe est assez simple, une sorte d’alarme programmée rappelle qu’il est temps de décoller les yeux de son smartphone. Il faut tout d’abord s’assurer d’avoir téléchargé la toute dernière mise à jour de l’application YouTube. Il suffit ensuite de cliquer sur son icône de profil, d’accéder aux Paramètres puis aux Paramètres généraux. « Me rappeler de faire une pause » est préconfiguré sur « Jamais ». En cliquant sur l’option, l’utilisateur peut définir la fréquence du rappel entre 15 et 180 minutes (3 heures). Lire la suite sur le site de @FigaroTech.

► Dans un livre-enquête passionnant, « YouTube, derrière les écrans. Ses artistes, ses héros, ses escrocs » le journaliste Vincent Manilève explore le monde opaque des vidéastes du Net. Il explique dans un interview sur le site de @LExpress : « YouTube est le grand maître de l’algorithme, et donc de tout ce qui est mis en avant sur la plateforme. Tout-puissant, il décrète ce qui doit être valorisé et ce qui doit être retiré. Dans ce monde, c’est ni plus ni moins « Jacques a dit ». Il peut changer les règles de monétisation des vidéos du jour au lendemain ; et les youtubeurs doivent obtempérer. Ils n’ont pas le choix. »

#Journalisme

► Google promet de mettre l’intelligence artificielle au service du journalisme. Accusé de contribuer au déclin de la presse et de laisser proliférer la désinformation, Google s’est lancé dans une vaste refonte de ses « News », avec, en guest star, l’intelligence artificielle. Des mesures qui laissent les experts mitigés. Le but affiché par le géant technologique est double : aider les médias à trouver des abonnés et limiter les effets pervers des algorithmes, qui ont tendance à ne faire apparaître en priorité que certains médias ou sujets. Avec comme but de casser la « bulle » (filter bubble) ainsi créée, prisme qui a tendance à entretenir le lecteur dans ses convictions plutôt que de lui ouvrir des horizons. Grâce à l’intelligence artificielle, la nouvelle application Google News « fait apparaître les actualités qui vous intéressent provenant de sources fiables tout en vous offrant un éventail complet des points de vue sur les événements », a promis le numéro un de Google Sundar Pichai, en dévoilant en détails cette nouvelle version au début du mois. (@Tv5Monde)

20 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 20 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Légende image : Oies sur les rives du Main à Francfort. Photo: Frank Rumpenhorst / AP

#Emploi

► États-Unis : les autistes, nouveaux talents de la Silicon Valley. En Californie (États-Unis), dans la Silicon Valley, des entreprises recrutent de plus en plus d’autistes. Pourquoi ? « Tout simplement parce que les autistes Asperger sont plus efficaces au travail, dans certains domaines, notamment l’informatique, ou encore la création artistique », rapporte Jacques Cardoze, envoyé spécial à Washington (États-Unis). « Mais aussi parce qu’il faut bien le dire, c’est un vrai problème de santé publique : il y a urgence, on estime que cette population va représenter 2% de la population totale dans quelques années contre 1,7% cette année. » La Californie offre chaque année plus de contrats aux salariés autistes. Evan Rochte est l’un d’eux : à 35 ans, il vit en colocation et a été embauché par une société de Los Angeles. C’est en fait son premier emploi. « C’est très difficile de trouver un emploi, parce qu’on doit passer un entretien d’embauche. Je crois que le problème, c’est la première impression que vous projetez sur les autres. Et malheureusement, les autistes comme nous ont des gestes et des attitudes qui peuvent surprendre. On ne s’en rend même pas compte, mais celui qui est en face ne comprend pas ». (@franceinfo).

#Santé

► Pour la première fois, des médecins français parviennent à greffer des trachées artificielles. Ils vivaient avec une trachéotomie, ils peuvent désormais respirer normalement. Grâce à des médecins français, plusieurs patients ont bénéficié d’une reconstruction de leur trachée à partir d’aortes, apprend-on dimanche 20 mai dans la revue médicale américaine Journal of the American Medical Association. « Les organes artificiels (…) c’est vraiment ce qui va révolutionner la médecine », a expliqué le professeur Emmanuel Martinod, de l’hôpital Avicenne de Bobigny (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), à l’occasion de la présentation des résultats de cette prouesse au congrès de la Société américaine de pathologie thoracique, à San Diego aux États-Unis. (@franceinfo).

► Les Français frileux face à la santé numérique. Objets connectés, télémédecine, données de santé… Les Français sont loin d’avoir intégré la santé connectée à leur quotidien. C’est ce qui ressort de l’étude « Les Français et la santé » publiée aujourd’hui par OpinionWay avec le cabinet Deloitte. « Parmi les enjeux que doit relever le système de santé, les maladies chroniques, la formation des professionnels ou l’organisation des soins sont toutes citées à plus de 80% comme une orientation prioritaire du gouvernement », explique Michel Sebbane, responsable de la santé publique chez Deloitte. Le virage numérique n’est important qu’aux yeux de 58% des sondés. « C’est le seul qui se détache dans l’opinion. »(@usinenouvelle).

#Commerce

► Commerce physique et online : pourquoi l’équité fiscale est un véritable casse-tête. Sur son blog « De quoi je me MEL », Michel-Edouard Leclerc se réjouit d’une nouvelle aspiration du gouvernement, celle de s’attaquer aux discriminations fiscales selon qu’on exerce en magasin ou sur Internet : « Inutile de dire que nous sommes nombreux à attendre un peu plus d’équité. C’est devenu une question de principe. C’est tout de même rageant d’entendre sans arrêt encenser l’agilité des pure players du commerce alors qu’on ne prend pas en compte l’intégralité des problématiques qui se posent à chacun », écrit-il. Aujourd’hui, les experts du secteur s’accordent sur un point : il existe de réelles disparités fiscales entre les commerçants physiques d’un côté et les e-commerçants de l’autre. La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement entend faire évoluer la législation pour réduire cet écart et proposer un cadre plus équitable. (@LUsineDigitale).

#Information

► Fake news : tous une part de responsabilité ! S’il est un terme qui a fait florès en un temps record à partir de septembre 2016, c’est bien celui de « fake news ». En pleine campagne électorale américaine, les partisans de Donald Trump, ceux qui ont su surfer sur son succès à coup de scandales et de déclarations tonitruantes pour faire de l’argent, ou encore des puissances étrangères en mal de déstabilisation, se sont employés à diffuser des informations fausses ou provocatrices pour affaiblir son adversaire (Hilary Clinton). Ils utilisèrent les réseaux socio-numériques comme Facebook, Twitter, 4chan ou encore Reddit, afin de voir se disséminer ces contenus trompeurs présentés à la façon d’une information journalistique. Nos contemporains ont rapidement adopté ce terme car ils ressentent que ce n’était pas juste une manipulation électorale comme d’habitude, que ce n’était pas juste une « false news ». La notion est rapidement devenue populaire, comme en atteste la courbe mondiale de recherche du terme sur Google, avec un pic en janvier 2018, bien après l’élection américaine. (@FR_Conversation).

#Cinema

► Netflix a mis K.-O. le Festival de Cannes. En snobant ouvertement le géant américain Netflix, la dernière édition du Festival de Cannes a envoyé un drôle de message au monde du cinéma. Le tapis rouge a été déroulé pour Solo, le dernier opus de la sagaStar Wars produit par Disney avant sa sortie officielle en salle. Dans le même temps, le Festival a célébré le réalisateur Martin Scorsese pour l’ensemble de son œuvre tout en refusant de qualifier son prochain long-métrage, The Irishman, de film de cinéma car il est produit par Netflix et qu’il ne sortira pas en salle. Pour un cinéphile, il est bien difficile d’admettre que Disney soit le héraut du cinéma et que Martin Scorsese soit désormais banni de cette famille. (@Figaro_Economie).

19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 19 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Top 50 des villes les plus vertes et visitées. Le tourisme urbain se met au vert ! Une étude publiée fin avril 2018 par l’agence de voyages TravelBird définit un palmarès des 50 villes les plus vertes parmi les destinations les plus prisées des 35 pays membres de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). L’objectif ? « Inciter les gens curieux à explorer le monde de manière durable. » (@sciencepost_fr). Légende image : (Prague (Tchéquie)  Murderous Pass. Pixabay.

► Smart Cities : une utopie devenue réalité. Nos villes tendent à devenir intelligentes. Dans un futur proche, leur organisation digitale et complexe permettra d’optimiser l’utilisation des ressources en énergie et de réorganiser certains domaines comme les transports et la sécurité publique. Au sein même des immeubles de ces métropoles, des changements s’effectuent afin de respecter les nouvelles normes environnementales. @Les Smartgrids propose un tour d’horizon des projets liés à la Smart City.

#Transport

► Le groupe allemand Daimler, propriétaire du constructeur de voitures de luxe Mercedes a annoncé, vendredi 18 mai, un investissement de 500 millions d’euros dans l’usine Smart d’Hambach en Moselle. Cet investissement devrait permettre la construction d’un véhicule électrique compact. « Le site de Hambach bénéfice d’une expertise de plusieurs années dans la fabrication de véhicules entièrement électriques. Nous voulons profiter de cette énorme expertise et préparer l’usine à la production d’une Mercedes-Benz », a expliqué Annette Winkler, en charge de Smart.

#Logement

► Vendre le logement social urbain ? Le mauvais débat qui manque d’ELAN. Par Calos La question revient sans cesse à propos de l’utilisation d’une partie du parc social des logements urbains en vue de permettre l’accession à la propriété à certains usagers. Ce débat a eu lieu récemment à Paris avec la proposition de deux groupes d’élus de vendre chaque année et sur une période de 5 ans, 1% du parc social de la ville. L’argument posé étant d’encourager « la fluidité et la mobilité du parcours social » s’appuyant sur une loi en cours d’examen au Parlement, « Évolution du logement et aménagement numérique », ELAN. Cette loi devrait se traduire par un « dispositif d’accession aux logements HLM par les occupants ». Cette proposition a été rejetée par la majorité du Conseil de Paris, s’opposant à l’érosion du parc social appartenant à la ville et permettant de loger des personnes à basses ressources. La teneur du débat proposé me fait penser que la vraie question de fond « habiter la ville et partager la vie » n’a pas eu lieu. Il n’y pas eu d’élan pour mettre en question les modèles traditionnels de l’habitat social et du logement urbain appartenant à la ville. À l’aune des profondes transformations planétaires des villes par les modèles d’usage, l’inspiration n’était pas au rendez-vous, et le débat, se voulant novateur, est resté traditionnel. Lire la suite sur le site @latribune.

#Alimentation

► Ces sites et applications qui nous aident à manger local. Comment éviter le casse-tête du manger local ? Plusieurs sites internet et applications ont été développés pour simplifier la vie de ceux qu’ils veulent manger des produits cultivés à proximité de leur lieu de résidence. Ils recensent les supermarchés et les magasins spécialisés qui vendent ces produits partout en France, mais aussi les producteurs qui vendent directement aux particuliers. Un bon moyen de faire ses courses près de chez soi. (@europe1).

#VivaTech

► Viva Technology, co-organisé par Publicis et le groupe Les Echos, ouvre ses portes le 24 jusqu’au 26 mai à la Porte de Versailles à Paris. Ce salon devrait rassembler presque 8.000 entreprises du numérique, et proposera au public des centaines de conférences et démonstrations dans les domaines (entre autres) du numérique, de la robotisation, de l’intelligence artificielle ou encore de la réalité virtuelle. « Qu’il s’agisse d’acheter les produits ou les services des startups, d’y travailler ou d’y investir, les jeunes européens et américains font massivement confiance aux startups, beaucoup envisageant même de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale », soulignent les organisateurs en s’appuyant sur une baromètre multi-pays lancé avec Ipsos entre le 23 février et le 9 mars. A lire : Notre visite guidée entre robots et réalité virtuelle et Quatre innovations à tester sur le salon (@LeParisien_Tech).

#ReconnaissanceFaciale

► En Inde, un logiciel de reconnaissance faciale pour retrouver les enfants disparus. Sur une population de 1,3 milliard d’habitants, 240 000 enfants indiens se sont volatilisés sans laisser de traces en cinq ans, entre 2012 et 2017, d’après les autorités. Un vrai drame national. Beaucoup ont fugué, après une dispute familiale ou pour fuir un quotidien difficile, d’autres se sont simplement perdus. Victimes d’enlèvements, nombre d’entre eux sont aussi forcés à travailler ou à se prostituer. Pour les retrouver, le pays s’est doté d’une immense base de données en ligne, baptisée Trackchild, qui répertorie, d’un côté, les milliers de photos des enfants disparus et, de l’autre, les portraits de ceux qui ont été recueillis par des institutions. Mais, selon Bhuwan Ribhu, porte-parole de l’association de protection de l’enfance Bachpan Bachao Andolan, « il est quasiment impossible de traiter ces clichés manuellement pour identifier les enfants ». C’est pour remédier à ce problème que son association, fondée en 1980 par Kailash Satyarthi, prix Nobel de la paix 2014, a mis au point un logiciel de reconnaissance faciale automatique. (@LeParisienMonde).

18 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 18 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Peinture

x► Dimitris Ladopoulos réinvente des peintures classiques à l’aide d’un algorithme. L’artiste grec Dimitris Ladopoulos a développé son propre algorithme « Houdini » pour transformer des formes en multiples petits rectangles RVB (système informatique de codage des couleurs) qu’il modélise ensuite en 3D. Il a appliqué ce processus à des peintures classiques pour un résultat très esthétique. En subdivisant davantage certaines parties du tableau en rectangles de couleur, il parvient à conserver l’esthétisme des tableaux tout en apportant une touche d’originalité dans leur conception que l’on pourrait qualifier de futuriste. En effet, ils semblent comme pixellisés. La modélisation en 3D permet ensuite de créer du relief à l’intérieur des oeuvres. Par ce procédé, Dimitris Ladopoulous explique vouloir montrer les relations entre l’art et la science. (@art_juice).

#Media

► Pour capter l’attention du public, posez des questions plutôt que de donner des réponses. La course à l’attention : l’expression semble déjà être devenue une vieille rengaine pour désigner la féroce bataille que se livrent plateformes sociales, éditeurs médias et autres annonceurs publicitaires pour capter notre attention. Cette « crise de l’attention » dénoncée par certains nuit-elle à la qualité de l’info délivrée aux citoyens ? Et de quelle attention parle-t-on au juste ? C’est autour de ces questions que le Collège des Bernardins a réuni cette semaine la théologienne Gemma Serrano, les journalistes Julien Goetz et Eric Fottorino et le sociologue Yves Citton pour deux heures de débat animé. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Web

► Haine, harcèlement, trolls : le web nous a-t-il rendus plus méchants ?  force de considérer internet comme une révolution, on finit par oublier que tout ce qui y circule n’est pas également nouveau. Certes, il est indéniable que l’avènement du numérique a constitué une « coupure épistémologique », au sens de Gaston Bachelard, ce qu’on nomme aujourd’hui, de façon un peu plus chic, un « changement de paradigme ». Pour autant, si les mails ont remplacé les lettres, les sites de discussions les forums antiques, la méchanceté est restée ce qu’elle était. C’est du moins l’hypothèse de mon dernier livre, La méchanceté en actes à l’ère du numérique (CNRS éditions 2018). (@InaGlobal).

#Internet

► USA : le Sénat vote pour le rétablissement de la neutralité de l’Internet. Le Sénat américain a voté mercredi en faveur du rétablissement des règles imposant la « neutralité de l’internet », relançant ce débat qui oppose le régulateur à une importante partie des internautes. Ce vote, par 52 voix contre 47, est toutefois largement symbolique car le texte doit encore passer l’écueil de la Chambre des représentants et devrait, s’il y était voté, ensuite obtenir une majorité suffisante pour surmonter un probable veto présidentiel. La Commission fédérale des communications (FCC) avait voté en décembre l’abrogation des règles sur la « neutralité du net » votée sous la présidence de Barack Obama et qui obligeaient les fournisseurs d’accès internet (FAI) à traiter de la même manière tous les contenus (sites, musique, films, séries…) passant dans leurs réseaux. L’administration Trump estimait au contraire qu’elles risquaient de décourager les investissements dans de nouveaux services et la FCC avait suivi cet avis. (@figaro_economie).

#Ville

► Un réseau social par et pour les territoires. Recenser en un clic les tiers-lieux de la région des Hauts-de-France ou les magasins de produits en vrac labellisés par l’association Zero waste (« zéro déchet ») en Ile-de-France, c’est désormais possible avec Communecter. La plate-forme, d’abord déployée à La Réunion, en Bretagne, à Toulouse, sur la métropole de Lille, mais aussi à Madagascar, en Allemagne et en Belgique, a été créée en 2016 par quatre développeurs et graphistes originaires de La Réunion. Réunis au sein de l’association Open Atlas, ils veulent « transformer la façon de vivre et de travailler sur un territoire ». L’outil, conçu en logiciel libre, fonctionne comme un Wikipédia des compétences locales. Sa gestion est collaborative, les données publiques ouvertes. Les données personnelles ne sont pas monétisées. Où qu’ils se trouvent, les acteurs locaux, associations, entreprises, collectivités ou particuliers, peuvent s’y inscrire en indiquant leurs domaines d’activité. Une cartographie et un agenda permettent de visualiser les propositions. (@lemondefr/).

#Ecole

► L’intelligence artificielle pour obliger les lycéens à rester attentifs. Les élèves du lycée Hangzhou Number 11 High School, dans l’est de la Chine devront à présent s’efforcer de rester concentrer et de participer en cours. L’établissement a commencé à s’équiper de la technologie d’intelligence artificielle, rapporte le Telegraph. Trois caméras sont fixées au-dessus du tableau. Un étudiant les a comparés à des « yeux mystérieux » qui scrutent les expressions faciales des élèves et rendent compte de la moindre marque de distraction. Et pour que cela soit possible, l’ordinateur a répertorié sept états émotifs : neutre, heureux, triste, déçu, en colère, effrayé et surpris. Une fois l’émotion du lycéen évaluer, l’ordinateur en fait le rapport à l’enseignant. Si l’élève ne semble pas s’intéresser au cours, le professeur est tenu d’agir en conséquence. (@20minutes).

#Energie

► La Finlande, numéro 1 européen des smart grids ? La Finlande s’est lancée dès la fin des années 2000 dans une modernisation de son réseau électrique, afin d’améliorer son efficacité énergétique et intégrer une part croissante d’énergies renouvelables intermittentes dans son mix électrique. Les autorités, les opérateurs de réseau électrique et les fournisseurs de compteurs et d’appareil ont uni leurs forces pour proposer un vaste plan, s’appuyant sur les technologies smart grids. Dès 2009, le pays s’est lancé dans un déploiement à grande échelle de compteurs intelligents : après la Suède et l’Italie, il a été le troisième pays de l’Union Européenne à être intégralement équipé, dès 2014. (@Réseau Durable).

#Agriculture

x► L’innovation, un terreau fertile pour les agriculteurs ? Le monde de l’agroalimentaire connait une très forte accélération en termes d’innovation ces dernières années via notamment le développement des Foodtech. En amont, l’agriculture déploie des solutions innovantes à tous les niveaux de sa chaîne de valeur et profite de l’émergence des datas pour se transformer en profondeur. Pour Jean-Michel Gac,  le métier peut tirer de l’innovation trois principaux bénéfices : l’optimisation du bien-être des animaux et des agriculteurs, une meilleure productivité, et une aide à la décision grâce au traitement de données massives qui rendent les processus plus sûrs et plus rapides. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

► Transformation numérique et intelligence artificielle : deux révolutions à ne pas rater pour les entreprises. Cet article présente certains des résultats du Learning Lab Human change, créé avec l’entreprise Julhiet Sterwen au sein de la fondation du CNAM. Centré sur l’analyse des innovations managériales, le Learning Lab Human change s’intéresse au futur du travail, des compétences et du digital learning à travers l’analyse des innovations managériales. Enjeu majeur du futur du travail, l’acculturation des collaborateurs aux transformations numériques est une première étape essentielle pour mener à bien l’intégration des systèmes d’intelligence artificielle, nouvel axe de productivité pour l’entreprise. Lors d’une conférence organisée pour Wemanity par l’agence Rumeur Publique en avril 2018, il nous a été demandé de faire état de nos recherches sur les facteurs de succès de la transformation des entreprises. Voici les constats présentés ici résultent de plusieurs recherches-action et learning expédition, notamment en Asie ou au Consumer Electronic Show de Las Vegas. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#Cyberharcelement

► L’Assemblée nationale muscle les sanctions contre le cyberharcèlement de groupe. Les députés ont adopté en première lecture, dans la nuit de mercredi 16 à jeudi 17 mai, le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles. Bien loin des débats passionnés occasionné par l’article 2 de la loi, son article 3 modifie la loi sur le harcèlement moral et sexuel afin de les punir lorsqu’ils sont menés en groupe. En l’état actuel des textes, seuls les actes répétés par un individu peuvent constituer du harcèlement moral ou sexuel. La loi entend considérer comme tels les agissements « imposés à une même victime par plusieurs personnes […] alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ». Le harcèlement moral ou sexuel pourra être puni même « en l’absence de concertation » entre les auteurs à partir du moment où ces derniers sont conscients de participer à un phénomène de groupe. (@pixelsfr).

#FaitsDivers

► Des pirates informatiques dérobent des millions d’euros à des banques au Mexique. Luis Mariano évoquait un «paradis des cœurs et de l’amour», il aurait pu ajouter «et des hackers». Plusieurs banques mexicaines ont subi une attaque informatique «sans précédents». Les dommages s’élèveraient entre 15 et 17 millions d’euros, d’après l’estimation de Banxico, la banque centrale du pays, ce lundi. Plusieurs grandes institutions, dont la numéro 2 du pays Banorte, ont été touchées par des transferts fantômes. Le président de l’Association des banquiers du Mexique a relaté aux médias locaux le mode opératoire des pirates. Ces derniers attendaient qu’un transfert soit établi entre deux établissements et en faisaient une copie informatique. Le transfert initial arrivait comme prévu à la banque destinataire mais la copie était virée directement sur le compte des hackers. Selon une source interrogée par Reuters, les pirates pourraient avoir bénéficié d’une aide interne. «Il n’y a aucune preuve qui nous permettrait de dire avec certitude que [le piratage] est fini», a déclaré Alejandro Diaz de Leon. L’estimation actuelle pourrait donc être réévaluée à la hausse dans les prochaines semaines. L’enquête est toujours en cours. (@FigaroTech).

17 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 17 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Histoire

x► Comment Facebook et la presse locale ont permis de résoudre le mystère de la Bretonne à la Croix de guerre. Sur la photographie, elle fixe l’objectif sans esquisser un sourire. Croix de guerre épinglée sur sa robe noire, cette Bretonne en costume traditionnel pense peut-être à ses morts, en ce 27 juillet 1947. Ce jour-là, le général de Gaulle est à Saint-Marcel (Morbihan) pour honorer les maquisards bretons, durement frappés à l’été 1944 par l’armée allemande. Ce visage grave, extrait du fonds iconographique du musée de la résistance bretonne du village, a longtemps résisté aux recherches historiques. « Cette figure de Bretonne nous a interpellés par son regard, par ce qu’on devine de son vécu », explique à franceinfo Tristan Leroy, conservateur du musée. Mais impossible de mettre un nom sur ce cliché. Bloqué dans ses recherches, le musée décide de faire appel aux réseaux sociaux pour identifier la femme à la Croix de guerre. (@franceinfo). Légende image : Capture d’écran de l’appel à témoins lancé par le musée de la résistance bretonne de Saint-Marcel (Morbihan). (Musée de la Résistance bretonne / Facebook). https://www.francetvinfo.fr/image/75isu976j-89e6/1200/450/15031225.png

#Ville

► « Africa Convergence » : quelle stratégie d’exécution optimale pour les villes africaines de demain ? L’Afrique a un potentiel de marché important pour la consommation et les services. Dans cette vaste région où la population est amenée à doubler d’ici à 2050, il est essentiel d’imaginer dès à présent une gestion durable de l’énergie et de l’urbanisation. Laquelle devrait passer par une optimisation énergétique, la construction et le financement d’infrastructures efficaces comme les villes intelligentes. Le tout encadré par une stratégie d’exécution efficace. Le Thème sera largement débattu à Dakar par des experts d’Africa Convergence 2018, les 21 et 22 juin sous le thème : «Optimiser l’énergie, imaginer la ville intelligente, construire et financer des infrastructures efficaces, le triple défi de l’exécution stratégique». (@LTafrique).

► Transpolis, la « fausse ville » qui sert de laboratoire pour l’innovation urbaine. Il n’y a pas d’équivalent sur le Vieux Continent. Des villes laboratoires dédiées à la mobilité urbaine existent déjà aux Etats-Unis et en Asie, mais Transpolis, qui est en train de sortir de terre dans la région lyonnaise, sera unique à l’échelle européenne à plusieurs titres. Sa superficie de 80 hectares va notamment permettre d’accueillir une cité de 30 hectares (avec rues de toutes tailles, pistes cyclables, ronds-points, parkings, bornes de recharge, etc.), un tronçon d’autoroute d’un kilomètre, un boulevard circulaire ou encore une route de campagne sinueuse… L’objectif est d’offrir un environnement diversifié pour  expérimenter de nouvelles solutions de mobilité, particulièrement pour les véhicules autonomes connectés. « Chacune de ces infrastructures permet de reproduire tous types de conditions afin d’effectuer des tests, y compris en situation critique », explique Stéphane Barbier, directeur du développement de Transpolis. (@LesEchos).

#Agriculture

► Une miellerie collective sur Bordeaux Métropole. C’est une première sur la métropole de Bordeaux. Le mardi 15 mai a été inauguré la première miellerie collective de l’agglomération. Basée à Eysines, la structure ambitionne de devenir un outil de développement pour les apiculteurs amateurs en milieu urbain. Initié par Bordeaux Métropole, et notamment son vice-président à la nature Clément Rossignol, le projet a été confié à une association, « La miellerie collective de Bordeaux Métropole », composée d’une dizaine de personnes. « Le projet est né en 2014, et l’association est née en 2015 », rappelle le président de La miellerie collective, Claude Bodin. Un local appartenant à la métropole, situé dans les garages de l’ancienne gare d’Eysines, a ensuite été mis à disposition de la structure. (@20minutes).

#Logement

► Une maison intelligente et protectrice de ses données. La machine à laver qui se lance toute seule au bon moment pour achever le cycle pile au moment où l’on rentre chez soi. La maison qui se met à la bonne température juste avant le retour de ses habitants, quelle que soit l’heure de la journée. La voiture électrique qui se recharge suffisamment et se préchauffe quelques instants avant que l’on monte dedans, et préserve ainsi son autonomie. Et tout cela sans qu’il soit nécessaire de programmer quoi que ce soit. Jean-Laurent Schaub et Nathanaël Munier sont convaincus que d’ici peu tous nos lieux de vie se géreront en toute autonomie. « Les objets connectés vont envahir notre quotidien et on n’aura ni l’envie, ni le temps, ni les compétences pour les gérer », affirment ces deux ingénieurs. Au sein de leur entreprise, Ween, créée en 2014 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), ils ont mis au point une solution d’intelligence artificielle qui anticipe, en temps réel, l’arrivée des occupants d’un logement, et adapte ainsi ce dernier à leurs attentes. (@LeMondefr).

#Transport

► Aux Etats-Unis, Uber pourra désormais être poursuivi en cas de plainte contre un chauffeur. Le groupe américain Uber, qui tente toujours de redorer une image ternie par les scandales, a supprimé une clause controversée qui obligeait les victimes à résoudre les plaintes via une procédure d’arbitrage et les empêchait de poursuivre l’entreprise, mardi 15 mai. Jusqu’ici, seuls les chauffeurs ou personnes directement accusées pouvaient être poursuivies devant les tribunaux. « Les dix-huit derniers mois ont révélé une épidémie silencieuse d’agressions et de harcèlement sexuels qui hante tous les secteurs (…). Uber n’est pas épargné par ce problème profondément enraciné et nous pensons que nous devons faire partie de la solution », a écrit sur le site d’Uber son directeur juridique Tony West, faisant allusion au mouvement #MeToo. (@lemondefr).

► La mobilité est-elle soluble dans les plateformes numériques ? Les plateformes numériques grignotent notre quotidien. Dans tous les domaines ? Non, un village résiste encore : celui de la mobilité, dans lequel elles n’ont atteint pour le moment que la strate supérieure, celle du voyageur connecté via son smartphone. L’avenir des transports passe pourtant par une plus grande intégration de ces infrastructures et véhicules dans l’écosystème numérique. Cela signifie-t-il accepter pour autant l’hégémonie des géants du web ? Tout dépend de la stratégie développée par les acteurs concernés, à commencer par les constructeurs et les villes. (@15marches).

#Entreprise

► Castres-Mazamet Technopole lance l’Incubateur by CMT. Castres-Mazamet Technolopole a décidé d’élargir sa palette d’accompagnements aux créateurs d’entreprises, avec la création d’un incubateur, baptisé Incubateur by CMT. « Face à l’attractivité qu’exercent les deux métropoles de Toulouse et de Montpellier, le territoire tarnais de Castres-Mazamet a voulu se doter d’un outil spécifique en direction des porteurs de projets », souligne Virginia Doan, directrice de Castres-Mazamet Technolopole. L’idée est de détecter, d’accueillir et d’accélérer les projets, en amont des pépinières d’entreprises. Un espace dédié est dorénavant réservé au sein même de la pépinière d’entreprises Arobase, sur le parc d’activité du Causse, à Castres. (@LUsineDigitale).

#Dechets

► Smart city : vers quelle gestion intelligente des déchets ? Les villes génèrent de plus en plus de déchets, et l’époque de l’inconscience et des décharges à n’en plus finir est clairement révolue. Une gestion intelligente des déchets peut permettre d’augmenter le taux de recyclage, de réduire le volume de déchets, de diminuer la dépense énergétique consacrée à leur collecte, voire de produire de l’énergie. Des outils novateurs apparaissent pour accompagner cette mutation. Voyage aux pays des ordures intelligentes… (@Les Smartgrids).

#Audiovisuel

► De « Too Much TV » à « Too Big TV » ? Par Morad Koufane, France Télévisions, Responsable du planning stratégique. Dans l’ère de la Peak TV, on assiste à une prolifération du nombre d’épisodes dont la durée dépasse de loin les standards de l’industrie (42-52 minutes pour les drames américains et 22-30’ pour les comédies) avec notamment les plateformes comme Netflix ou Amazon qui s’arrachent des talents du monde entier en leur offrant carte blanche et final cut. Les formules rigides du passé ne semblent plus s’appliquer aujourd’hui et il est de plus en plus rare qu’une série affiche des durées uniformes par épisode, signe « objectif » d’une liberté de création plus importante et d’une montée en gamme artistique incontestable. Lire la suite sur le site de @metamedia

#DroitsDAuteur

► Les organismes de droits d’auteur bien gérés selon la Cour des comptes. « Les organismes de gestion collective des droits d’auteur ne connaissent pas la crise », résume Alain Pichon, président de chambre honoraire à la Cour des comptes. C’est sous sa responsabilité que la commission de contrôle des organismes de gestion des droits d’auteur et des droits voisins, comprenant 14 structures comme la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) ou la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) vient de rendre son rapport sur l’année 2016. (@LesEchos).

#EtatsUnis

► Donald Trump mise sur le Big Data pour sa réélection en 2020. En 2016, le Big Data a joué un rôle important dans l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. De fait, sans surprise, son manager de campagne Brad Parscale compte s’en remettre aux mêmes outils en 2020. Alors qu’il a déjà en possession 18 millions d’adresses mail et numéros de téléphone d’électeurs susceptibles de voter pour Donald Trump, son objectif est d’atteindre 30 à 40 millions de contacts d’ici 2020. Pour rappel, Trump a été élu avec 63 millions de voix. Pour y parvenir, Parscale envisage de dépenser 1 million de dollars par mois pendant tout le reste de l’année de 2018 dans le démarchage numérique. Le montant de l’investissement augmentera par la suite. Selon ses dires, de nombreux électeurs de Donald Trump ont pu être recrutés sur AOL, Bing, Facebook, Google, et sur des sites d’actualités conservateurs. (@lebigdata_fr).

16 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 16 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

x► Le nouvel ordre économique. Ces vingt dernières années, la globalisation et l’émergence de nouveaux acteurs économiques sur la scène internationale, la succession des crises économiques et financières, ainsi que l’accélération des transformations technologiques ont mis les entreprises et leurs dirigeants sous pression et ont totalement recomposé l’économie tout comme la physionomie même de l’entreprise. On oublie toutefois souvent que la mutation la plus importante est liée à l’influence réciproque entre l’entreprise et la société. (@HBRFrance). Légende image : Getty Images.

#Telecom

► Les marchés n’ont pas tardé à réagir. L’action d’Iliad, la maison-mère de l’opérateur télécoms Free, décrochait de plus de 14% mardi 15 mai à la Bourse de Paris, pénalisée par l’annonce d’une perte d’abonnés sur le fixe au premier trimestre. Sur les trois premiers mois de l’année, le groupe, qui a annoncé lundi 14 mai une réorganisation de sa gouvernance en vue de son lancement en Italie présenté comme « imminent », subit en particulier une baisse de sa base d’abonnés sur le fixe, tandis que le recrutement sur le mobile ralentit. « Il y avait des doutes depuis plusieurs trimestres, mais au vu des résultats, il semble que le mal soit plus profond », juge Thomas Coudry, analyste chez Bryan Garnier. « Les investisseurs remettent en question l’histoire de croissance qui était celle d’Iliad. » Le groupe explique ce décrochage par « la forte pression concurrentielle, l’impact des promotions et de la TVA sur l’audiovisuel ».

#Santé

► L’intelligence artificielle au chevet de la médecine. Des algorithmes remplaceront-ils, demain, les médecins pour reconnaître un cancer du sein, une leucémie ou un risque de mort subite lié à un problème cardiaque ? Depuis deux ans, les progrès du diagnostic médical assisté par intelligence artificielle sont importants. A la manoeuvre, des géants des technologies comme IBM, Google, Microsoft, et les constructeurs Philips et Siemens. Face à eux, des start-up françaises tentent elles aussi d’occuper ce terrain prometteur. C’est le cas d’Implicity, spécialisée dans l’écoute à distance des pacemakers, de DreamUp Vision, experte de la détection de la rétinopathie diabétique (une lésion de la rétine qui peut causer la cécité des malades du diabète, NDLR) ou de Cardiologs, qui interprète les électrocardiogrammes. Le principe ? Des algorithmes apprennent à reconnaître une anomalie sur un examen – une radio, par exemple – en se basant sur des millions d’images similaires présentes dans des bases de données. Cette technique qui remonte aux années 1950, dite d’apprentissage automatique, est devenue très efficace. (@SciencesEtFutur).

#Data

► Le projet de loi sur les données personnelles définitivement adopté par les députés. C’est une étape tardive, mais décisive. Le texte qui rend applicable le règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD) en France vient d’être adopté à l’Assemblée nationale par une large majorité. Discuté en procédure accélérée ces dernières semaines, l’examen du projet de loi s’est achevé dans l’après-midi du lundi 14 mai. Techniquement, le droit français n’était toujours pas en conformité avec les dispositions de ce nouveau règlement européen, qui entre en vigueur le 25 mai prochain. Le RGPD contient 56 renvois aux lois nationales de chaque État membre et nécessite des adaptations pour être pleinement applicable. L’Allemagne s’est déjà mise en conformité depuis plus d’un an, mais la France avait accumulé du retard sur son calendrier d’adaptation de la loi Informatique et Liberté de 1978. Au point d’inquiéter l’autorité française chargée de faire respecter le RGPD: la Commission nationale Informatique et Liberté (Cnil). Sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin, s’était dite «extrêmement préoccupée» par ce retard. «Il y va de notre capacité à intervenir dans la coopération européenne. S’il y a une plainte sur un litige transfrontalier, nous serons handicapés si cette loi n’est pas totalement prête pour le 25 mai», avait-elle prévenu. De son côté, le gouvernement a insisté sur le caractère urgent de l’adoption du texte. (@FigaroTech). A lire aussi : Le RGPD, cette loi sur les données personnelles à laquelle il faut vous intéresser.

#Robotique

► Paris : un robot pour seconder les sapeurs-pompiers. « Le but, c’est de protéger les pompiers, de leur offrir un niveau de protection toujours plus élevé », détaille Jean-Charles Mammana, ingénieur et directeur général de Tecdron. Cette PME basée à Aytré, aux portes de La Rochelle (Charente-Maritime), dévoile aujourd’hui même son tout nouveau robot de lutte anti-incendie baptisé Sentinel. « L’idée, c’est que les pompiers se servent de ce robot comme d’un éclaireur. Il peut être envoyé partout où l’homme ne peut aller. » Ce « chenillard » peut aussi transporter jusqu’à 800 kg de matériels, évacuer des victimes, éteindre un incendie ou encore transmettre des informations à distance grâce à ses capteurs de température et sa caméra thermique. Ce concentré de technologie a déjà séduit la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), avant même son lancement officiel ! En mars, Tecdron remportait « le plus gros appel d’offres jamais publié en France pour l’achat de robots d’intervention et d’assistance technique », selon Jean-Charles Mammana. Cet été, trois Sentinel rejoindront ainsi la BSPP. Objectif, après une première phase de test : sécuriser, dès la rentrée prochaine, les travaux souterrains du Grand Paris Express et ses quelque 200 km de lignes.  (@LeParisien_75).

#IntelligenceArtificielle

► Intelligence artificielle et pensée humaine. Comme toute nouvelle technologie, l’intelligence artificielle fait l’objet à la fois d’espoirs et de peurs et ce qu’elle recouvre aujourd’hui présente de grands enjeux (Villani et coll., 2018). Elle pose aussi des questions profondes sur notre propre humanité. La machine dépassera-t-elle l’intelligence des humains qui l’ont conçu ? Quel sera le rapport entre ce qu’on appelle des intelligences artificielles et nos intelligences humaines ? Dans un ouvrage récent (2017), Jean‑Gabriel Ganascia répond à la première question : il montre très simplement que se développe une intelligence algorithmique dite artificielle (il parle d’« intelligence artificielle technique »), dont les performances font que notre société est effectivement bouleversée, car nous vivons au temps des algorithmes (Abiteboul-Dowek, 2017). Cependant l’idée d’une intelligence artificielle forte qui dépasserait l’intelligence des humains n’est pas une idée vraie ou fausse, c’est une croyance car elle n’est pas étayée par des arguments scientifiques. Il se trouve qu’il est de l’intérêt de ceux qui dominent le marché du numérique de nous le faire croire et de médias en quête d’audience de relayer cette croyance. (@FR_Conversation).

Des employés de Google démissionnent à cause d’un projet d’intelligence artificielle militaire. Mutinerie à Mountain View. Plusieurs employés de Google ont démissionné ces derniers mois en réaction à la participation de leur entreprise à un programme d’intelligence artificielle à des fins militaires. Baptisé projet Maven, il est réalisé en partenariat avec le Pentagone. En phase de développement, l’algorithme controversé doit permettre d’améliorer l’analyse d’images de drones. L’objectif est de distinguer les individus des objets inertes en zones de guerre. Comme le rapporte le site Gizmodo, les démissionnaires sont une douzaine pour le moment. «La décision la plus forte que je pouvais prendre contre cela était de partir», a déclaré l’un d’entre eux au site américain. Selon ces employés mécontents, les enjeux sont avant tout éthiques. Google doit-il participer à l’élaboration d’une technologie potentiellement utilisée pour tuer? «Ce n’est pas comme si Google était cette petite start-up d’apprentissage automatique qui essaie de trouver des clients dans différentes industries. Il me semble que c‘est logique pour Google et sa réputation de rester en dehors de cela», explique un employé anonyme à Gizmodo. (@FigaroTech).

#Agriculture

► Lancée en 2015, la jeune pousse francilienne Agricool, qui cultive des fraises dans des containers maritimes détournés. Elle dispose de quatre containers qui produisent chacun sept tonnes de fraises par an. Dans ces box de 12 mètres de long pour 2,5 mètres de large, les fraises poussent à la verticale le long de tours placées devant des diodes électroluminescentes (LED) basse consommation. Aujourd’hui, la jeune entreprise envoie son premier container à l’étranger direction Dubaï. (@20minutes).

#Industrie

► « La Blockchain, c’est la quatrième révolution industrielle ! » Cofondateur de la Maison du Bitcoin, Eric Larchevêque est directeur général de Ledger (« registre » en anglais), l’une des startups les plus prometteuses de l’univers de la Blockchain et des crypto-actifs. Son produit, un mini-coffre digital pour cryptomonnaies, fabriqué à Vierzon, dans le Cher, s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires dans le monde. Il espère faire de Ledger un géant technologique européen des solutions de sécurité et s’exprime sur l’avenir du bitcoin, les promesses de la Blockchain, la fiscalité et la réglementation en cours d’élaboration. (@latribune).

#Internet

► Aux Etats-Unis, la fin de la neutralité du Net programmée pour le 11 juin. La neutralité du Net aux Etats-Unis a désormais une date d’expiration : l’autorité américaine chargée des communications, la FCC, a annoncé, jeudi 10 mai, que les règles garantissant ce principe expireraient le 11 juin. La Commission fédérale des communications est revenue en décembre 2017 sur des règles datant de 2015, garantissant la non-intervention des fournisseurs d’accès à Internet dans les contenus qu’ils acheminent, mais la date d’entrée en application de cette décision a été longuement repoussée, notamment pour des raisons administratives. (@pixelsfr).

#Numérique

► « Le numérique est politique plus que technologique », par Ilian Amar. Pionnière du mouvement des fablabs en France, Emmanuelle Roux est sur tous les fronts pour œuvrer à la démocratisation de ce qu’elle appelle la « culture numérique ». Une mission d’autant plus urgente et complexe qu’elle estime que ce ne sont pas 20% mais bien 90% des Français qui sont « des illettrés numériques ». Combien de Français savent ce qu’est une API ? Combien d’entre eux ont déjà consulté le code source d’un logiciel ? Et combien ont une idée ne serait-ce qu’approximative de ce qu’est une blockchain ? Depuis plus de vingt ans qu’elle œuvre à la diffusion de la culture numérique, Emmanuelle Roux a pu constater à quel point l’illettrisme en la matière transcende les générations, les milieux sociaux et les secteurs professionnels. (@MediapartLeClub).

15 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

Légende image : Vue aérienne de Manhattan (NewYork).

► Le concept de « smart city » peut-il se repolitiser ? Les innovations qui bouleversent le fonctionnement de nos villes permettront-elles de réduire les inégalités qui les traversent ? Une trentaine de personnes invitées par Le Monde, élu·e·s, chercheurs et chercheuses, architectes, urbanistes, responsables d’association, créateurs, créatrices ou dirigeant·e·s d’entreprise , débattront de cette question lors d’une conférence organisée jeudi 17 mai à l’hôtel de ville de Lyon. Un événement organisé à l’occasion de la remise des prix européens « Le Monde »-Smart Cities. Le géographe Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon, rappelle que le discours sur l’intelligence des villes « n’est pas venu, au départ, du monde universitaire, mais de grandes firmes ». Il est issu d’entreprises, comme IBM, qui ont décidé « de créer le marché de la ville instrumentée, équipée (…), de façon à proposer aux collectivités publiques et aux entreprises de réseaux urbains du matériel, des logiciels et des services pour traiter la donnée ». (@LeMondefr).

#Transport

► Projet Hyperloop : Elon Musk a presque fini de creuser son tunnel sous Los Angeles. Trois kilomètres de tunnel sous Los Angeles. Depuis 2013, Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a l’ambition de développer un système de transport révolutionnaire, baptisé Hyperloop, consistant en des capsules lévitant dans des tubes à base pression à une vitesse de plus de 1 000 km/h. L’homme d’affaires américain a dévoilé le 10 mai la première vidéo d’un tunnel creusé par son entreprise, la Boring Company, sur son compte Instagram. Ce grand souterrain serait, selon Elon Musk, le futur de la circulation. L’entrepreneur considère les bouchons comme « une des choses les plus démoralisantes » aujourd’hui. Le monde rempli de tunnels qu’il imagine devrait permettre d’y pallier. D’ailleurs, ces souterrains permettront à des trains ultrarapides, mais aussi à des voitures de se déplacer plus vite, sous terre. (@franceinfo).

#Energie

► L’intelligence artificielle aide à détecter les fuites dans les pipelines. Les fuites dans les pipelines peuvent entraîner de lourdes pertes financières ou présenter un risque pour la sécurité et la santé. Des contrôles réguliers doivent donc être mis en place pour vérifier si la qualité de l’infrastructure répond toujours aux normes fixées. Jusqu’à présent, il s’est avéré très difficile de garantir des contrôles efficaces. Toutefois, la start-up brésilienne Stattus4 a recours à l’intelligence artificielle pour développer un dispositif acoustique qui facilite le traçage des fuites. (@expressbe_fr).

#WIFI4EU

► Plus que quelques heures pour se pré-inscrire sur le site de la FIRIP. Dès l’annonce, fin mars, du dispositif WiFi4EU, destiné à soutenir, via une aide financière, les projets de collectivités visant à installer des points d’accès Wi-Fi dans les espaces publics, la FIRIP (Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique) s’est mobilisée, en lien direct avec le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires ( CGET ), pour structurer et rassembler l’écosystème Wi-Fi français. Acteur majeur du dispositif , la FIRIP à lancé un appel aux collectivités françaises, notamment des territoires ruraux, afin que celles-ci saisissent cette opportunité qui peut s’inscrire dans la construction des smart territoires. « À ce jour, près de 700 projets ont été déposés par les collectivités françaises sur le portail WiFi4EU. Dès le 15 mai, les plus rapides accéderont aux inscriptions définitives et pourront espérer bénéficier de la subvention associée (maximum 15.000 euros par projet). Mais pour cela, encore faut-il qu’elles soient pré-inscrites avant cette date », affirmait Etienne Dugas, Président de la FIRIP, le 7 mai. (@villeintelmag)

#Commerce

► Casino contre-attaque. A la veille de son assemblée générale du 15 mai, Jean-Charles Naouri, PDG du groupe Casino, peut se vanter de faire bouger les lignes. Après des années difficiles -de la crise au Brésil à l’attaque de l’activiste Muddy Waters- le patron de 69 ans a multiplié les initiatives spectaculaires pour reprendre l’avantage et tenter de doper son cours de bourse, en berne depuis janvier. Il a d’abord décidé de nouer un partenariat, via sa filiale Monoprix, avec Amazon, le géant américain : un choix audacieux annoncé le 26 mars, qui brise un tabou parmi les distributeurs français. Pour ce pragmatique, c’est juste une démarche rationnelle qui lui permet de travailler avec le meilleur du secteur et d’élargir sa clientèle. Il a également annoncé, le 3 avril, la création d’une centrale d’achat géante en association avec Auchan (90 milliards d’euros de chiffre d’affaires à eux deux) pour mieux négocier ses achats alimentaires et non-alimentaires au niveau mondial. (@LExpress).

#Entreprise

► Créer sa startup : peut-on copier un modèle étranger ? La pratique a beau être très commune dans les pays anglosaxons, elle était encore inexplorée en France. Lorsque Yohan Zibi a créé EveryCheck, sa startup de vérification de CV, en 2015, il a du passer beaucoup de temps à convaincre les recruteurs. « Il a fallu offrir des tests, simplifier au maximum les procédures techniques et expliquer notre métier », reconnait son cofondateur. Longtemps considéré comme du « fliquage », le concept est pourtant en train de gagner doucement du terrain. Mais Yohan Zibi a quand même du adapter un peu son approche : « Aux États-Unis, les entreprises attachent une grande importance au casier judiciaire du candidat », observe Yohan Zibi. Normal dans un pays où le taux d’incarcération est six fois plus élevé qu’en France. A l’inverse, les recruteurs français sont très attentifs au diplôme. (@bymaddyness).

#Monnaie

► Facebook pourrait lancer sa propre cryptomonnaie. Le « FaceCoin » sera un jour une réalité. C’est ce que pense savoir la chaîne américaine Cheddar. Selon son journaliste Alex Heath, le réseau social de Mark Zuckerberg songerait à créer ses propres jetons virtuels pour faciliter les transactions payantes sur sa plate-forme qui compte aujourd’hui quelque 2 milliards d’utilisateurs. Le paiement serait donc l’une des applications qu’étudie sérieusement Facebook au sein de sa nouvelle unité dédiée au potentiel des technologies de la blockchain, dont l’existence a été révélée il y a quelques jours par le site américain Recode. « Comme beaucoup d’autres entreprises, Facebook explore les possibilités offertes par la puissance de la technologie de la blockchain. Cette nouvelle petite équipe étudiera de nombreuses applications. Nous n’avons rien de plus à communiquer », a déclaré un porte-parole de Facebook à la suite de ces révélations. Le réseau social ne confirme donc pas l’information de Cheddar mais ne la dément pas non plus. (@LUsineDigitale).

► L’Afrique, nouvelle frontière des cryptomonnaies. Malgré les scandales de piratage et la forte volatilité qui émaillent leur parcours, les cryptomonnaies sont en plein essor en Afrique. Naguère réservé à un cercle restreint de spéculateurs, ce phénomène qui affole la planète finance touche de plus en plus l’économie réelle. Un peu partout sur le continent, le Bitcoin et ses congénères servent déjà d’actifs financiers très prisés par les investisseurs, de moyens de paiement, de portefeuilles d’épargne, et même d’outils de levée de fonds pour les entreprises. (@agenceecofin).

#Media

► Facebook déploie en France la notation des médias par les internautes. «Connaissez-vous ces sites Internet?» ; «Quel degré de confiance leur accordez-vous?». Depuis mercredi, ce court sondage commence à faire son apparition sur les comptes des utilisateurs français de Facebook. Selon le réseau social, ce déploiement va aussi toucher d’autres pays européens. Il a déjà eu lieu en début d’année aux Etats-Unis. Objectif, proposer aux internautes un meilleur fil d’actualité. Critiqué de toutes parts pour avoir involontairement favorisé l’explosion des fake news, Facebook avait décrété en début d’année une série de mesures pour améliorer l’exposition des médias de qualité et déréférencer les sites trompeurs. Mais Facebook refuse d’être «arbitre de la vérité» et donc de décider lui-même qui est un média de qualité et qui ne l’est pas. Un tel l’acte l’exposerait à trop de critiques, estime-t-il. «Nous pourrions demander à des experts, mais cela ne règle pas la question de l’objectivité», écrivait alors Mark Zuckerberg. Le PDG du réseau social a donc décidé de donner ce pouvoir aux utilisateurs, via ce sondage. (@FigaroTech).

#ReconnaissanceFacial

► Une intelligence artificielle va identifier les invités au mariage du Prince Harry et Meghan Markle. Reconnaître une célébrité et ne plus se souvenir de son nom, un drame qui parasite l’existence. Une intelligence artificielle va reconnaître les quelque 600 invités prestigieux du mariage le plus attendu de l’année, ce samedi 19 mai. Alors que le Prince Harry et sa compagne Meghan Markle se diront «Yes» en la chapelle St. George, toutes les caméras seront tournées vers le Royaume-Uni. Une chaîne de télévision américaine compte cependant se démarquer avec un dispositif innovant. Sky News va enrichir son flux vidéo des noms des invités, grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, comme le rapporte The Register. Il s’agit là pour la chaîne d’un moyen de gonfler son audience pour cet événement historique. L’enjeu pour la publicité est important: le mariage de William et Kate avait été suivi par 2 milliards de personnes dans 180 pays. La fonctionnalité, judicieusement nommée «Who’s Who», sera accessible sur le site web et les applications mobile (Android et iOS) de la chaîne. L’internaute accédera à des informations complémentaires sur chaque personnalité: une photo de profil, sa profession et une courte biographie. (@FigaroTech). A lire aussi : Stéphane Bern coiffé au poteau par une IA au mariage de Meghan Markle et du prince Harry. (@LADN_EU).

14 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Intelligence artificielle, je dis ton nom. « Bonjour, je vous appelle pour réserver un rendez-vous pour une cliente. » La semaine dernière, Google a franchi un grand pas en matière d’intelligence artificielle et a marqué les esprits. Durant une poignée de minutes, son assistant vocal a conversé, comme si de rien n’était, avec une interlocutrice au téléphone pour prendre rendez-vous dans un salon de coiffure. La femme à l’autre bout du fil ne s’est aperçue de rien. Et pour cause ! Le robot de Google, parfaitement à l’aise durant la conversation, est allé jusqu’à mimer des tics de langage bien humains («hmm», «euh»). Le résultat était à la fois confondant de naturel, et terrifiant. Cet exploit a été rendu possible par les avancées combinées en matière d’apprentissage automatique et de synthèse vocale. Il laisse augurer d’indéniables progrès pour le quotidien de toutes les personnes sourdes, malentendantes ou souffrant de problèmes d’élocution, pour qui le téléphone est une épreuve. Il a aussi le potentiel de bouleverser le marché du travail. (@FigaroTech). Légende image : Sundar Pichai, lors de la conférence annuelle des développeurs, le 8 mai 2018 à Mountain View (Californie). – Crédits photo : Justin Sullivan / AFP.

#Transport

► Le gouvernement veut faire rouler des véhicules autonomes en France dès 2020. Des voitures autonomes dès 2020 sur les routes françaises. C’est l’objectif avancé par Anne-Marie Idrac, qui doit présenter ce lundi les conclusions de sa mission sur le véhicule autonome, en présence des ministres Bruno Le Maire, Elisabeth Borne et Mounir Mahjoubi. Un domaine explicitement pointé par Emmanuel Macron comme prioritaire pour l’Hexagone. « La France doit être à la pointe de l’expérimentation et de l’industrialisation », insistait le chef de l’Etat en mars dernier. Nommée en novembre dernier « haute responsable pour la stratégie nationale de développement des véhicules autonomes », l’ancienne ministre a élaboré un document d’une centaine de pages, listant l’ensemble des actions publiques à entreprendre pour rendre l’objectif possible. « C’est une vision commune de l’ensemble des acteurs français sur la stratégie que doivent adopter les pouvoirs publics », dit-elle, dans un entretien exclusif aux @LesEchos.

► Loi mobilité : les particuliers, chauffeurs occasionnels en zones rurales ? « On est en train de réfléchir à l’idée de donner la possibilité aux collectivités (…) d’autoriser des particuliers à transporter d’autres particuliers de façon très occasionnelle, évidemment très encadrée », a indiqué à l’AFP le ministère des Transports ce 12 mai 2018. « On est sur une piste de travail », souligne toutefois l’administration, se voulant très prudente sur le sujet, alors que le projet de loi d’orientation des mobilités, encore en cours d’élaboration, doit être présenté « d’ici à cet été ». « L’objectif est de ne pas créer de concurrence » aux sociétés de taxis, « mais d’apporter des réponses là où il n’y en a pas », insiste le ministère des Transports, qui ajoute que cette piste fait actuellement l’objet d’une concertation avec les professionnels. « Dans beaucoup de territoires ruraux, il y a aujourd’hui peu, voire pas de solutions de transports autres que la dépendance à la voiture individuelle, or, tout le monde n’a pas de voiture, tout le monde n’a pas le permis », explique l’administration. (@latribune).

#Economie

► « La Blockchain fluidifiera les échanges économiques entre pays africains ».  À l’occasion de l’Africa Blockchain Summit qui se tient le lundi 14 mai à Tunis, le « serial entrepreneur » Mehdi Houas, ancien ministre tunisien et Président de Talan, nous décrypte les usages présents et futurs de la technologie Blockchain en Afrique. Il explique : “Si on veut donner l’opportunité aux Africains de créer de la richesse, il faut commencer par l’énergie. (…) Si je suis en Afrique, construire une centrale ne suffit pas : je dois construire la centrale et le réseau de distribution qui va avec. Cela alourdit tellement la facture de manière exponentielle qu’un grand nombre de chefs d’État africains hésite à engager de telles dépenses. Par contre, si je mets en place des micro smart grid où tout un chacun peut devenir producteur en construisant localement sa propre usine à énergie -à partir de l’éolien ou du solaire- et si ceux-ci deviennent fournisseurs avec le surplus d’énergie produite non consommée, alors on va se retrouver dans 10 ans avec un système de distribution qui peut fournir de l’énergie à tout un continent. Et là, le protocole BC va permettre simplement de vendre et d’échanger l’énergie sur le réseau.” (@latribune).

Quand l’intelligence artificielle fait valser les prix. Le sujet inquiète autant qu’il séduit : et si demain les prix bougeaient tout le temps, en fonction non seulement de la demande, mais aussi de vos données personnelles ? Déjà, aujourd’hui, dans un avion ou un train, deux personnes assises à côté l’une de l’autre peuvent avoir payé un prix totalement différent selon le jour et l’heure auxquels elles ont acheté leur billet. C’est ce qu’on appelle la tarification dynamique. Le Big Data et les algorithmes lui offrent une nouvelle perspective, puisque les sites d’e-commerce pourraient croiser toutes sortes d’informations pour affiner les tarifs qu’ils proposent aux utilisateurs, quasiment jusqu’à les individualiser. Sans aller jusqu’à modifier les prix selon les profils des internautes, le site américain de réservation de voyages Orbitz a néanmoins  reconnu en 2012 qu’il lui arrivait de suggérer des hôtels aux tarifs plus élevés aux utilisateurs d’ordinateurs Apple. Et il n’est pas le seul : « Expedia le fait aussi », affirmait la journaliste du « Washington Post » à l’origine de cette révélation, Dana Mattioli. (@LesEchos).

#Alimentation

► Ces start-up qui veulent révolutionner la viande. Si le steak de soja existe depuis longtemps, des entreprises sont passées à l’étape supérieure en utilisant des technologies sophistiquées pour s’approcher au plus près du goût, de la couleur, de l’odeur ou de la texture de la viande. Dans son bistrot Cockscomb à San Francisco, le chef Chris Cosentino sert depuis un an l’Impossible Burger, à base de blé, d’huile de coco, de pommes de terre et d’un ingrédient appelé hème. La cuisson est la même, assure-t-il. « Que les protéines viennent de plantes ou d’animaux, je considère cela comme de la viande. » Basée dans la Silicon Valley, la start-up qui les fabrique vend ses produits dans plus d’un millier de restaurants aux Etats-Unis et à Hong-Kong et a récemment conclu un partenariat avec la chaîne de fast-food White Castle. (@AFPusa).

#Travail

► Le travail détermine-t-il (encore) notre place au sein de la société ? De l’adage populaire  “le travail, c’est la santé” au slogan politique popularisé par Nicolas Sarkozy “travailler plus pour gagner plus”, la valeur travail est au coeur de la société française depuis l’avènement du libéralisme dans les années 1950. Le travail est valorisé comme moyen d’émancipation financière vis-à-vis d’un tout puissant État providence. Jusqu’à devenir un marqueur social primordial : le chômage est perçu comme un échec, rester au foyer constitue un choix minoritaire et le type de poste que l’on occupe détermine bien souvent le cercle social dans lequel on évolue… voire même le cercle familial que l’on se construit, puisqu’environ 30% des couples se forment sur leur lieu de travail. (@bymaddyness).

#Banque

► HSBC et ING réussissent la première lettre de crédit sur la Blockchain l C’est une première. La banque britannique HSBC et la néerlandaise ING, deux acteurs importants du financement du commerce international, annoncent ce lundi 14 mai avoir réussi à mener à bien « la première véritable opération de trade finance en exploitant la technologie Blockchain », pour le compte du groupe américain de négoce de matières premières agricoles Cargill. La transaction en question concernait l’expédition de soja en vrac en provenance d’Argentine, via la branche commerciale de Cargill à Genève, vers la Malaisie, par l’intermédiaire de la filiale de Cargill à Singapour en tant qu’acheteur. Une lettre de crédit a été émise en utilisant la plateforme de technologie de registre distribué (DLT) Corda de la startup américaine R3, dans laquelle de nombreuses banques ont investi, dont HSBC et ING mais aussi les Françaises Natixis, Société Générale et BNP Paribas. « Cette transaction montre que la Blockchain est une solution viable commercialement et opérationnellement pour la numérisation du commerce international. Les échanges classiques pour le crédit documentaire prennent habituellement 5 à 10 jours. Cette transaction a été réalisée en 24 heures », font valoir les deux banques dans un communiqué. (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

► Tirer le meilleur parti des avantages sociétaux et économiques de l’IA. L’IA et d’autres technologies peuvent être une force de changement positif, à condition que l’humain soit placé au centre du développement, de l’application et de la gouvernance de la technologie. Ce n’est qu’en s’assurant que les entreprises, les décideurs, les universités et les groupes sociétaux plus larges travaillent ensemble pour gérer les défis associés à l’intelligence artificielle ou la «transition» à travers cette révolution, que les avantages et le potentiel seront assurés. Accenture a examiné le paysage actuel en Europe et a considéré ce qui peut être fait pour maximiser les avantages de l’intelligence artificielle et s’assurer à ce que les questions d’éthique et de gouvernance soient pris en compte. Ce livre blanc a été préparé par Accenture Applied Intelligence pour le premier Sommet de l’Intelligence Artificielle tenu en partenariat avec Politico. Globalement, cette nouvelle ère de l’IA est à différents stades de maturité : en Chine, le gouvernement a fait des investissements substantiels pour développer un écosystème numérique axé sur l’IA, tandis qu’aux États-Unis, un écosystème similaire a été financé par l’investissement privé. L’Union européenne n’a pas de plan d’ensemble ni d’approche de l’IA. (@iatranshumanism).

#Robotique

► Ce robot se débrouille sans humains. Trouver sa voie, c’est essentiel. Le robot SpotMini y arrive de manière quasi-autonome, capable de naviguer tout seul dans des bureaux interminables et des entrepôts périlleux. Son créateur Boston Dynamics, l’entreprise américaine rendue célèbre par les régulières démonstrations de ses robots, a récidivé avec une nouvelle vidéo, le 10 mai, illustrant les progrès effectués. Le petit quadrupède mécanique, bardé de chaque côté de capteurs de position, de radars et autre télédétections laser, s’offre ici une ballade de six minutes dans un environnement complexe. La surprise provient de son pilotage : aucun humain ne le dirige. Le robot se rend à une destination indiquée, des escaliers, puis revient, tout en suivant un chemin établi avec son système de cartographie embarqué. (@LExpress).

#Art

► Marché de l’art en ligne : la croissance se ralentit. Les ventes d’art en ligne continuent de croître mais de manière plus lente : c’est la conclusion du rapport qu’effectue traditionnellement l’assureur Hiscox. Le marché a représenté 4,2 milliards de dollars en 2017, en hausse de 12 %, quand sa croissance était de 16 % en 2016 et de 24 % en 2015. « Un ralentissement qui peut être dû aux difficultés du secteur à élargir sa base de clients en ligne », estime le rapport. Si les maisons de vente aux enchères ont rapidement pris le virage du numérique, les galeries et les antiquaires peinent à s’adapter. Ainsi  Christie’s, Sotheby’s et Phillips , qui ont enregistré une augmentation en valeur de 25 % de leurs enchères l’an dernier, ont connu des croissances de l’ordre de 15 % de leurs ventes en ligne, tandis que les galeries, elles, misent plutôt sur des hausses de 0 à 10 % de ce canal pour l’année en cours. (@LesEchos).

13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x

► « Dans dix ans, les taxis volants seront présents dans de nombreuses villes ». Quatre passagers, une vitesse comprise entre 240 et 320 kilomètres par heure, des « vertiports » capables de gérer plusieurs centaines de décollages et d’atterrissages par heure. Mardi 8 mai, en ouverture d’une conférence organisée à Los Angeles (Californie), Uber a apporté davantage de détails sur son projet de taxis volants, à mi-chemin entre des hélicoptères et des drones. Et réaffirmé son objectif : lancer un service commercial en 2023. Interview avec Eric Allison, le responsable de la division Uber Elevate. (@JeromeMarinSF). Credit photo: Uber.

► Smart cities – Et si les bus devenaient plus qu’un moyen de transport ? Ruter, la compagnie de transport en commun d’Oslo, prévoit de faire d’une pierre deux coups. Elle n’ambitionne pas seulement de construire un système informatique plus efficace et plus flexible pour l’exploitation de ses bus, mais veut également fournir à la capitale norvégienne des données pour de nouvelles applications et de nouveaux services pour la ville intelligente. Les smart cities ont besoin de beaucoup de données pour la planification, la prise de décision et la conception de nouveaux services. Les véhicules de transport en commun sont partout dans la ville. Il est donc logique de les utiliser pour fournir des données en temps réel pour ces applications.  (@zdnetfr).

#Ville

► Pour mieux construire, les villes passent (lentement) à la maquette 3D. Pour mieux gérer leurs territoires, les collectivités ont besoin de prendre de la hauteur. En France de nombreuses villes de tailles variées, comme Lyon, Brest, Paris ou Cannes, et même des régions comme l’Ile-de-France ont développé des modélisations 3D de leur territoire ou sont en train de le faire. A travers ces projets, les collectivités ne cherchent pas à offrir une version publique de Google Maps en 3D, mais à se doter d’outils dans la planification urbaine, la gestion des flux, la réponse aux appels d’offre ou encore la gestion de risques. Pour s’y mettre, une ville doit d’abord disposer d’une cartographie aérienne de son territoire. Et bien souvent, elle n’existe pas.  C’est par exemple le cas à Paris, qui est en train de développer sa maquette et table sur une livraison en 2019, explique Jean-Philippe Clément, chief data officier de la Mairie de Paris. « Entre mai et août, des avions vont survoler la ville sous plusieurs angles avec un plafond de vol très bas, entre 400 et 600 mètres, car nous avons besoin d’une granularité jamais acquise à Paris. » (@journaldunet).

#Energie

► Plus de dix millions d’emploi grâce aux énergies renouvelables dans le monde. L’énergie propre, qui représente plus de 18% du bouquet énergétique mondial, employait 10,3 millions de personnes fin 2017, y compris les grandes centrales hydroélectriques, en hausse de 5,3% par rapport à l’année précédente, a précisé l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans une étude annuelle sur les énergies renouvelables et l’emploi. Chine, Brésil, Etats-Unis, Inde, Allemagne et Japon sont en tête par rapport au reste du monde avec 70% des emplois du secteur, selon le rapport. (@Sciences_Avenir).

► Union Européenne : 30% d’électricité renouvelable en 2017. Deux think tanks, le britannique Sandbag et l’allemand Agora Energiewende, ont publié le 30 janvier une étude, baptisée « Le secteur de l’électricité en 2017 dans l’Union Européenn », en compilant les données publiques des différents pays de l’Union. Les « nouveaux renouvelables », comme cités dans l’étude, ont dépassé la production du charbon (houille et lignite). La production de ces nouveaux renouvelables, que représentent la production d’électricité par le vent, le soleil et la biomasse a atteint 12% durant l’année 2017. Ainsi, depuis 2010, leur part dans la production d’électricité européenne a plus que doublé. Pour autant, les émissions de CO2 du secteur européen de l’électricité sont restées stables en 2017, à 1 019 millions de tonnes. Trois facteurs expliquent ce phénomène. Le premier est que la production d’hydroélectricité a fortement diminué au cours de l’année 2017. En cause ? Des précipitations et des chutes de neige particulièrement faibles. Ce qui explique que malgré l’essor spectaculaire des « nouveaux renouvelables », la part de l’électricité renouvelable est passée de 29,8% à 30% entre 2016 et 2017 dans l’UE. (@Réseau Durable).

#Agroalimentaire

► C’est qui le patron ?! découvrez la marque au succès fulgurant qui secoue l’agroalimentaire. En un an ce sont plus de 50 millions de litres de lait labellisés « C’est qui le patron ?! » qui se sont écoulés. La marque compte aujourd’hui une dizaine de nouveaux produits (oeufs, beurre, jus de pomme, steaks…) qui respectent le cahier des charges établi par les consommateurs sociétaires de La marque du consommateur. Leur dernier coup de force en date ? Obtenir que les briques de lait responsables du distributeur Monoprix respectent également ce cahier des charges strict, qui garantit une rémunération juste pour les producteurs. Face à la montée en puissance des consommateurs-citoyens, la marque qui restaure une dose d’équilibre et de justice sociale dans la grande distribution serait-elle en train de faire des émules ? (@LADN_EU).

#Ecole

► L’éducation nationale met « en stand-by » les sorties scolaires chez Apple et Microsoft. Fini les sorties scolaires dans les magasins Apple, la « classe immersive » de Microsoft et toute autre visite ou atelier proposé aux élèves par les géants du Web ? La polémique sur les réseaux sociaux a en tout cas suffisamment enflé, depuis un mois, pour que le ministère de l’éducation campe sur une ligne de fermeté. Les sorties scolaires de ce type sont « en stand-by », faisait-on savoir au cabinet de Jean-Michel Blanquer, mercredi 9 mai, en expliquant avoir mandaté les directions académiques du numérique « pour regarder, sortie par sortie, ce qui s’y passe, et faire la part entre l’intérêt pédagogique des activités proposées et la pression commerciale à laquelle les enfants peuvent être exposés ». (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

► La guerre des télés contre Netflix est déclarée. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : TVs contre Netflix : Interdiction à Cannes, alliances en Europe et aux Etats-Unis, partenariats avec la Chine – la guerre contre Netflix, et son budget fiction de 8 milliards de Dollars, est déclarée. Avec 9,5 millions de ménages abonnés à au moins un service de SVoD, les TVs britanniques cherchent des solutions pour contrer ensemble Netflix et Amazon. La BBC renforce par ailleurs sa collaboration avec le géant chinois Tencent, après le succès de la série Blue Planet l’année dernière. Au Canada, Radio-Canada signe des partenariats avec une série de médias pour ajouter plus de 700 heures de contenu à la plateforme ICI Tou.tv dans le but de contrer les productions de Netflix en français. De leur côté, France Télévisions, la Rai (Italie) et la ZDF (Allemagne) viennent de lancer L’Alliance pour mutualiser leurs moyens et proposer des fictions « de plus grande envergure ». Plus tôt dans l’année, les cinq TVs nordiques s’étaient déjà associées dans le « Nordic 12 ». Pendant ce temps, Netflix se dote d’un centre de recherche.

#JeuVideo

► De jeunes codeuses afghanes créent un jeu vidéo pour dénoncer le trafic d’opium. Fight Against Opium est un jeu vidéo créé par de jeunes codeuses afghanes. Il ressemble à première vue à n’importe quel autre jeu de plateforme mais son but final est original : le personnage doit remplacer des plants de pavot par des bulbes de safran. Le message politique est clair : il s’agit de dénoncer la production d’opium dans le pays. L’Afghanistan produit en effet 90 % de l’opium mondial et cette production représente 63 % de son PIB. On y compterait par ailleurs 4,6 millions de toxicomanes. En plus de Fight Against Opium, les jeunes codeuses ont produit une vingtaine d’autres jeux disponibles sur téléphone portable. Elles apprennent à programmer grâce à Code to Inspire, une association œuvrant pour une meilleure employabilité des jeunes Afghanes. Selon l’ONG Save the Children, le pays est classé 121e dans le monde en matière de « droits des filles ». (@lemondefr).

#Transhumanisme

► Comment le transhumanisme concurrence les religions. Ça devait arriver. Après des millénaires d’entente tranquille sur le marché de l’immortalité, les trois principaux monothéismes voient débarquer un concurrent laïc, voire païen, bien décidé à leur piquer des parts avec une offre révolutionnaire. Portés par une propagande entretenue à grand renfort de conférences Ted, de slideshows et d’innovations techno-médicales prometteuses, les transhumanistes jouent des coudes pour doubler les traditionnels opérateurs de la foi. Attendu que ce secteur, contrairement aux télécoms, ne prévoit pas de gendarme pour le réguler, la lutte sera féroce. (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Pourquoi la déconnexion est la nouvelle lubie de la Silicon Valley. Dans son vaste plan de conquête du monde, le bien-être est un secteur auquel Google ne s’était pas encore attaqué. L‘entreprise a présenté le 8 mai une variété d’outils censés améliorer la vie numérique lors de sa grande conférence annuelle. L’aide à la déconnexion est affichée comme l’un des nouveaux chevaux de bataille du géant du web: désormais, un tableau de bord permettra aux utilisateurs d’Android P de surveiller le temps passé sur chaque application mais aussi de voir combien de fois le téléphone est déverrouillé, combien de notifications il reçoit… et de réguler cette sollicitation frénétique du smartphone. Google reprend ainsi une fonctionnalité de productivité bien connue des accros: les bloqueurs d’applications, qui empêchent l’accès à un service particulièrement addictif durant un temps déterminé au préalable. «Notre équipe a entendu tellement d’histoires de personnes cherchant à trouver le bon équilibre avec la technologie», a déclaré Sameer Samat, vice-président de Google chargé d’Android et Google Play. Des fonctionnalités de contrôle seront également introduites sur Youtube afin que les utilisateurs puissent réguler leur consommation. Ils pourront ainsi programmer des «respirations personnalisées» pour les encourager à quitter leurs claviers. (@FigaroTech).

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xEntreprendre à la campagne : quelques pistes pour créer sa startup au vert. Ouvrir un cabinet d’architecture mobile dans le Finistère, gérer un site d’information sur les jeux vidéo dans le Cantal ou monter une conciergerie en Loire, ça vous fait rêver ? D’après l’Agence France Entrepreneur, près d’un tiers des nouvelles entreprises voient le jour en milieu rural et cela concerne tous les secteurs d’activités : le tourisme, le numérique, l’économie circulaire… Quitter la ville pour la campagne, oui, mais pour aller où ? La plate-forme Laou peut vous aider à faire le bon choix. Le service gratuit commence par un diagnostic sur ses envies et attentes. En retour, l’équipe de Laou établit une shortlist de 3 propositions de territoires pour créer, installer et développer son entreprise ET être heureux. Autre option : parcourir les allées des salons… (@EchosExecutives). Légende image : Se mettre au vert, faire tomber la pression, gagner en qualité de vie… toutes ses raisons vous incitent à créer votre startup à la campagne. Mutinerie .

#Commerce

► Villages : les nouveaux commerces. Au cœur de la campagne de la Loire, un village de 1 800 habitants a trouvé la recette pour faire vivre son centre : une conciergerie rurale. Ce commerce propose des services d’épicerie, de relai poste ou de pressing et a changé la vie des habitants depuis deux ans. La poste a fermé, seuls une boulangerie et un institut de beauté sont restés ouverts. La conciergerie multiplie les services pour éviter aux habitants de faire de nombreux kilomètres. Deux fois par semaine, le gérant accueille un cordonnier et lui donne les chaussures à réparer. Pas question de concurrencer les rares commerces du village. Pour ce service, la conciergerie prélève une commission de 10%. Pour les autres produits de l’épicerie, le prix est comparable à celui des grandes surfaces. Des producteurs locaux fournissent la conciergerie ; certains ont même baissé les prix de vente, car ils sont séduits par le produit. À 20 km plus loin, un village est à l’agonie, les commerces ont fermé, mais une conciergerie ouvrira dans quelques semaines. Pour être sûre d’être rentable, la gérante espère développer des partenariats avec les banques, les assureurs ou EDF. (@franceinfo).

► Nouveau : un service de conciergerie en zone rurale lancé à Champdieu. La Concierge RIT, à mi-chemin entre la conciergerie et le multiservice rural, a été officiellement lancée ce week-end, à Champdieu, petite commune du Forez, près de Montbrison. Objectif : faire vivre le village. Une start-up lyonnaise est à l’origine de cette initiative.  Publié le 22/02/2016 par @F3Rhone_Alpes

#Transport

Google : un nouvel accident implique une voiture autonome (mais elle n’y est pour rien). Récemment, Waymo clamait fièrement que ses véhicules autonomes auraient évité l’accident mortel impliquant Uber. De toute évidence, l’un d’entre eux n’a rien pu faire quand il s’agissait d’éviter une voiture arrivant de face à toute vitesse. L’accident s’est produit vendredi à Chandler, dans l’Arizona, et, fort heureusement, n’a tué personne. Selon une vidéo publiée par la filiale de Google, la voiture autonome roulait tranquillement avec vue dégagée quand un véhicule l’a percuté violemment sur son flan gauche. Ledit véhicule, une Honda, a quitté précipitamment sa voie pour éviter une collision avec une autre voiture. (@Numerama). A lire : Voiture autonome Waymo : pourquoi voir à travers les flocons de neige est une vraie avancée.

#Energie

Le président du Costa Rica souhaite l’abandon des énergies fossiles dans son pays. Carlos Alvarado, le nouveau président du Costa Rica, se montre ambitieux pour son pays. Lors de sa prise de fonction, le 8 mai 2018, il s’est engagé à réduire l’empreinte carbone de son économie et à mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles dans son pays, mettant celui-ci aux avant-postes de l’accord international de Paris sur le climat. D’ici la conférence mondiale sur le changement climatique de 2020, le Costa Rica doit devenir un « laboratoire mondial de la décarbonisation ». Pour atténuer les effets du réchauffement, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris fin 2015 ont estimé qu’il fallait limiter la hausse des températures mondiales à moins de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. « C’est la grande tâche de notre génération et le Costa Rica doit figurer parmi les premiers pays à y arriver, si ce n’est le premier » a-t-il ajouté. Le défi est important, le Costa Rica importe la totalité du charbon et des produits pétroliers qui représentent la majeure partie de sa consommation d’énergie. Sa production énergétique, essentiellement à base d’énergie renouvelable ne couvre qu’environ la moitié des besoins du pays. (@Sciences_Aveniré).

#Santé

► Grâce à une appli, les allergiques peuvent anticiper les pics de pollen. Ce week-end, il vaut mieux être à Lille qu’à Bordeaux si l’on est allergique aux pollens. Pour le savoir, pas besoin d’avoir une boule de cristal ou un nez à toute épreuve. Un simple téléphone portable peut donner accès aux prévisions de pollen, ville par ville, sur les trois prochains jours, à tous ceux qui ont une inflammation des muqueuses au printemps. L’application Météo Pollen, lancée il y a moins d’un mois par la start-up toulousaine Weather Force en partenariat avec le Centre européen de Météorologie, permet de leur donner les niveaux de concentration mais aussi la qualité de l’air. (@20minutes).

#Blockchain

David Marcus, le « Monsieur blockchain » de Facebook. Mark Zuckerberg ne veut pas laisser filer le train de la révolution blockchain, et compte sur une valeur sûre de la Silicon Valley pour y parvenir. Lors de ses résolutions pour l’année 2018, le PDG de Facebook avait confié son intérêt pour les devises virtuelles et la blockchain et s’était demandé comment son groupe pourrait les intégrer un jour à ses services. Cinq mois plus tard, le réseau social aux 2,2 milliards d’amis passe aux actes. Alors qu’il se réorganise au lendemain du scandale « Cambridge Analytica », le groupe de Menlo Park a décidé de créer une nouvelle division consacrée à la blockchain, confiée à David Marcus. Peu connu en Europe, cet ingénieur et entrepreneur dans l’âme affiche pourtant un CV impressionnant. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

À I/O, l’IA imite l’humain. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. La séquence n’est pas passé inaperçue. Au cours de la keynote d’ouverture de la conférence Google I/O, Sundar Pichai, PDG de Google, a présenté une démo qui semblait tout droit sortie d’un film de science-fiction. On y voyait un utilisateur demander à Google Assistant de prendre une réservation pour lui. Mais au lieu de passer par un service de réservation en ligne, l’agent virtuel appelait directement le restaurant en se faisant passer pour un humain, imitant ses intonations et hésitations. Sundar Pichai indiquait que cette nouvelle plateforme nommée « Duplex » s’appuyait sur les technologies les plus avancées de Google en matière d’Intelligence Artificielle et était testée en conditions réelles. Si aucune date de lancement n’a été fournie, cette démo a déclenché de nombreuses réactions notamment chez les sceptiques de l’I.A. Est-il « éthique » pour une machine d’appeler un humain sans s’identifier comme un robot ? Certains télé-marketeurs appellent bien leurs prospects avec une annonce préenregistrée simulant l’appel d’un vrai conseiller. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

► Comment les réseaux sociaux peuvent foutre une vie en l’air. Dans « La Honte ! », le journaliste gallois Jon Ronson parle de la cruauté des réseaux sociaux et de leur pouvoir destructeur. L’auteur des « Chèvres du Pentagone », adapté au cinéma avec George Clooney, et coscénariste de «Okja», est sur Twitter depuis décembre 2008. Il a tweeté 57.700 fois, donc on peut dire qu’il s’y connaît. Et il en a vu, des horreurs, sur ce réseau social. A commencer par un plagiat de son identité, via un spambot automatique nourri de ses données pour reformuler des tweets. C’est en confrontant les créateurs de cet alter ego qu’il s’est intéressé à l’humiliation. En postant sur YouTube son interrogatoire de ces trois universitaires, Jon Ronson a fini par les faire plier. Puis a eu une épiphanie : « Nous étions au commencement d’une grande renaissance de l’humiliation publique. […] Quand nous jetions l’opprobre sur quelqu’un, nous utilisions un outil excessivement puissant. Il était coercitif, sans frontières, et gagnait en vitesse et en influence. Les hiérarchies étaient nivelées. Les masses réduites au silence trouvaient une voix. C’était comme si la justice était démocratisée. » (@BibliObs).

#Sciences

► L’ADN, la machine à remonter le temps. Sous Napoléon Ier, les savants pensaient que l’humanité ne connaîtrait jamais son passé, que l’on imaginait très court, comme l’enseignait la Genèse. Aujourd’hui, le séquençage de l’ADN nous renseigne sur l’origine de la vie et l’histoire de l’homme. En 2003, les professeurs Jean-Michel Claverie et Didier Raoult ont séquencé plusieurs virus géants qui possèdent des milliers de gènes inconnus. Leur analyse a ouvert une fenêtre sur l’apparition de la vie sur terre avant même Luca (Last Universal Common Ancestor), l’ancêtre commun à tous les êtres sur Terre, de la bactérie à l’homme, qui vivait il y a plus de 2 milliards d’années. Il est également possible de séquencer les chromosomes des espèces disparues. (@LExpress).

#Armée

La CIA veut remplacer ses agents secrets par des intelligences artificielles. Énormes volumes de données à traiter, surveillance numérique, reconnaissance faciale… Le monde de l’espionnage semble de plus en plus adapté aux intelligences artificielles et de moins en moins propice aux êtres humains. La CIA a confirmé cette tendance en annonçant vouloir confier de plus en plus de missions aux machines. Planet, newsletter spécialisée dans les révolutions tech & business, revient sur les enjeux et les perspectives d’une nouvelle ère de l’espionnage dominée par les IA. (@usbeketrica).