20 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Les jeunes cadres à l’école des Gafa. Dans les années 2000, les jeunes diplômés d’écoles de commerce se tournaient en priorité vers les « Big Four », les quatre plus grands groupes d’audit et de conseil financier. Deloitte, Ernst & Young, KPMG ou PwC les faisaient rêver pour leurs méthodes de travail reconnues, leurs portefeuilles de clients prestigieux et, surtout, leur capacité à les propulser vers des hauts postes grâce à un système d’échelons. Mais, vingt ans plus tard, à la sortie des écoles, le poste de consultant junior dans un open space de néons, moquettes et faux plafonds ne fait plus autant rêver. Surtout comparé aux cadres de travail et perspectives qu’ont à offrir les géants du Web, qui recrutent massivement parmi les élites françaises et façonnent désormais les codes des entreprises – du grand groupe du CAC 40 à la start-up. (@FigaroTech). Légende image : Dans les bureaux de Google, à Sydney (Australie). Crédits photo : Google.

► Station F lance le premier incubateur centré sur la blockchain en Europe. C’était devenu une évidence, surtout pour Station F. Après plusieurs mois de tractations et de négociations, le célèbre campus parisien dédié aux start-up a décidé de se lancer dans la blockchain avec un incubateur dédié aux jeunes pousses du secteur. Cette nouvelle structure baptisée « Chain Accelerator » est une première en Europe. Le but affiché est de fournir aux entreprises de la blockchain l’environnement le plus favorable. « L’aura et les moyens de Station F sont un atout énorme pour les start-up », confirme Nicolas Cantu, cofondateur de Chain Accelerator. (@EchosExecutives).

► Les start-up, nouvel eldorado des quadras. Fini l’époque où les cadres supérieurs de 40 ou 50 ans en quête de reconversion ou d’une nouvelle vie se tournaient vers l’ouverture de chambres d’hôtes ou la restauration. Aujourd’hui, place aux start-up. Certains créent la leur, d’autres en rejoignent une. Les motivations ne sont pas toutes les mêmes, mais tous sont titillés par l’envie de relever de nouveaux défis et d’être en prise plus directe avec la réalité du terrain. Leur expérience est leur principal atout. Quelles que soient les difficultés rencontrées, ils ne regrettent rien. Tous font le même constat : avoir fait leurs armes au sein de grands groupes, souvent internationaux, leur a beaucoup apporté. « Ces grandes entreprises sont très structurées, elles appliquent des recettes efficaces, qui sont transposables dans de plus petites structures », résume David Eberlé, qui après avoir été directeur général de Samsung France a pris la tête de CrossCall, un fabricant français de smartphones. (@FigaroTech).

#Logement

► Les Gafa, fieffés du logis. Et de trois ! Avec l’arrivée du « HomePod » d’Apple ce lundi sur le marché français, trois des quatre Gafa américains (Google, Apple, Facebook, Amazon) disposent désormais d’un nouveau support numérique réagissant à la voix pour aimanter et fidéliser encore un peu plus les millions de clients hexagonaux qui utilisent leurs services et leurs produits au quotidien. Après Google (Google Home) et Amazon (Echo), il ne reste plus que Facebook et Microsoft chez les supergéants d’Internet à ne pas avoir encore lancé leur propre technologie de reconnaissance vocale, dont l’adoption et la diffusion massives passent par ces nouveaux assistants « ambiants ». Des « smartspeakers » ou haut-parleurs intelligents que l’on installe dans un coin de son salon sans trop savoir au départ ce que l’on va en faire et que les opérateurs télécoms, premiers commerçants historiques de la voix, n’entendent pas laisser devenir une nouvelle chasse gardée des Gafa. (@libe).

#Travail

► Entre le travail et les congés, les adeptes du « workation » ne veulent plus choisir. Passer le mois de juillet à finir son business plan ou à faire du surf ? Fondée l’an dernier près de la pointe du Raz, dans le Finistère, la Swenson House propose de ne pas choisir. Les actifs privés de congés y pratiquent le « workation », télescopage de work, « travail », et de vacation, « vacances » : ses hôtes s’attaquent aux vagues après avoir bouclé leurs dossiers dans l’espace de coworking, à grand renfort de café filtre et de cookies. Avant de se désaltérer au bar à jus, bois brut et vue sur la mer, et de passer la soirée à discuter autour d’un creative sunset. De Miami à Taghazout, de Melbourne à Bali, émergent ces structures combinant maison d’hôte, open space avec Wi-Fi haut débit et activités sportives ou culturelles. Selon le répertoire en ligne Cowoli, il en existerait de 130 à 150 dans le monde. « Chez Coconat, l’idée est de passer un moment en pleine nature, tout en étant productif », explique la cofondatrice Julianne Becker dont le projet, monté en 2017, a élu domicile dans un manoir entre champs et forêts, au sud-ouest de Berlin. (@LeMondefr).

#Education

► Des outils d’intelligence artificielle qui corrigent les copies des élèves. Une innovation qui pourrait intéresser tous ceux qui passent le BAC, une intelligence artificielle capable de noter les copies. L’objectif étant d’éviter la subjectivité des correcteurs lors des examens.En plus, il ne s’agit pas d’examens de maths ou de physique où la réponse est objective. On parle de corriger des dissertations en histoire-géographie, en droit ou en philosophie. Des disciplines où il peut y avoir de gros écarts de notes selon le correcteur. Cela se passe en Chine : il y a actuellement 60.000 lycées qui testent un système de correction informatique qui utilise des techniques d’intelligence artificielle. Cela va très loin, puisqu’il est aussi capable de donner des appréciations : « non, là c’est hors sujet », « faites un effort sur le style », ou au contraire « Bravo ! Un bon plan, bien tenu ». (@europe1).

#Media

► De quelle éducation aux médias avons-nous besoin ?. Lors du dernier SXSW consacré à l’éducation, la chercheuse américaine danah boyd a, comme à son habitude, délivré une très intéressante conférence sur la question de l’éducation aux médias (vidéo) devant un parterre de spécialistes. Intéressante parce qu’elle remettait en question certaines approches faciles ou rapides de la façon dont on considère l’éducation aux médias. Idéalement, l’éducation demande aux élèves de remettre en cause leurs hypothèses, de chercher de nouvelles explications. Le problème est que le gouffre qui s’ouvre alors peut être rempli d’une manière profondément problématique, estime danah boyd. Lorsque nous demandons aux élèves d’interroger leurs croyances sans leur donner un nouveau cadre pour donner un sens au monde, d’autres sont souvent là pour le faire à la place de leurs professeurs ou de leurs parents. danah boyd a un profond respect pour l’objectif de l’éducation aux médias, qui consiste, comme l’explique la spécialiste du sujet Renee Hobbs en « une enquête active et une réflexion critique sur les messages que nous recevons et créons ». (@InternetActu).

#IntelligenceArtificielle

► La créativité africaine dopée par l’intelligence artificielle. Le Tunisien Mehdi Khemiri, « business angel » et « serial entrepreneur » dont la dernière start-up, Favizone, propose un robot conversationnel qui conseille les consommateurs dans leurs achats. « Nous voyons émerger des projets innovants et une véritable culture start-up un peu partout en Afrique, même si certains pays comme le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud ont pris de l’avance. » En Afrique, poursuit ce diplômé de Polytechnique, « on ne cherche pas à créer le futur Google mais à trouver des solutions pertinentes et technologiquement innovantes pour résoudre des problèmes au quotidien ». Dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement, ces applications grand public s’appuyant sur l’IA émergent sur un continent où le smartphone connaît une croissance exponentielle. « Le nombre d’appareils, 350 millions actuellement, devrait doubler d’ici à 2020, constate Karim Koundi, associé chez Deloitte Afrique. Les prix ont chuté de 80 à 30 dollars [environ 26 euros] en à peine deux ans grâce notamment à l’apparition d’appareils fabriqués spécifiquement pour l’Afrique. » (@LeMondefr).

► Intelligence artificielle en Afrique : « Le risque de captation de valeur existe », décrypte Cédric Villani. Le mathématicien Cédric Villani, médaille Fields 2010 et député de l’Essonne (La République en marche), a conduit la mission parlementaire sur l’intelligence artificielle (IA), dont le rapport a été remis au gouvernement français le 29 mars. Il s’est investi au sein des Instituts africains des sciences mathématiques (AIMS) et dans le Next Einstein Forum, à Kigali, au Rwanda. Quelques jours à peine après la réalisation de cet entretien, Google a annoncé, mercredi 13 juin, la création de son premier centre de recherche en IA sur le sol africain, à Accra, au Ghana. Pour ces recherches, qui seront spécialisées dans la santé, l’agriculture et l’éducation, le géant d’Internet a lancé dans la foulée sur les réseaux sociaux un appel à candidatures à destination des chercheurs en « machine learning ». (@LeMondefr).

► DeepMind recrée le monde en 3D à partir de photos. Les albums photos vont prendre une nouvelle dimension… Des chercheurs ont entraîné une Intelligence artificielle (IA) à générer tout un modèle en 3D d’une scène à partir de quelques images. L’algorithme parvient à deviner d’autres points de vue que ceux dont qu’il dispose, par exemple de l’autre côté des photographies d’une pièce. Comme un artiste, quittant la vision de son tableau, tournerait autour de son sujet. « Lorsque vous entrez pour la première fois dans une nouvelle pièce, votre cerveau identifie les objets et leur position, expliquent les chercheurs de DeepMind, filiale britannique de Google dédiée aux études sur l’IA. Si vous voyez trois pieds d’une table, vous déduisez qu’un quatrième, de couleur et forme similaires, est probablement caché de votre regard. » (@LExpress).

#Stockage

► Des robots plein nos hangars. Qu’est-ce qu’un stockage idéal ? Un exemple pourrait être une étagère empilable presque à l’infini, agrandie en largeur puis étalée sur plusieurs couloirs étroits, pouvant enfin grandir sans limite de superficie. Sur le papier, certains y verraient un vrai cauchemar logistique. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin absolument pas adaptée pour l’Homme mais parfaite pour… des robots. La start-up française Exotec Solutions, basée à Lille, développe un tel système logistique, littéralement en trois dimensions : un énorme cube de stockage dans lequel se déplace une flotte d’engins autonomes, afin de ranger et récupérer des produits efficacement. (@LExpress).

19 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Architecture

x► Le visage des villes intelligentes au festival des Architectures Vives. Jusqu’au 17 juin 2018, le festival des Architectures Vives invite les architectes à donner un nouveau visage aux hôtels particuliers de Montpellier. Intitulée « SENcity », la treizième édition présente seize projets contemporains qui dialoguent avec les nouvelles technologies et rendent la ville plus intelligente. Réinventer le patrimoine architectural de Montpellier, c’est l’ambition du festival Architectures Vives depuis 13 ans. Cette année encore les organisateurs ont invité des artistes français et européens autour du thème « SENcity ». Une manière d’explorer la façon dont les technologies ont envahi nos villes pour les rendre intelligentes. L’installation des étudiants à l’école d’architecture de Gênes répond à cette question. 250 masques blancs, tous identiques plantés au bout d’une tige de fer avec pour seul décor cette cour d’hôtel particulier du XVIIe siècle. Mais à bien y regarder sur chaque masque, est fixé un « QRCODE » qui transporte le visiteur via son smartphone, dans des univers divers et variés. (@Culturebox). Légende image : Le festival des Architectures se déroule dans les hôtels particuliers de Montpellier jusqu’au 17 juin 2018. Photo France 3 / Culturebox.

#Ville

► Conjuguer la formation au futur. Les territoires intelligents, précédemment smart cities, tout le monde en parle. Ils sont moins nombreux à les faire, et encore moins à savoir les faire, selon les intervenants du forum « Villes et territoires intelligents » organisé par « La Gazette » le 7 juin. De Tanguy Selo, chief digital officer de Mulhouse, à Luc Belot, ancien député et auteur d’un rapport sur les smart cities, en passant par Florence Durand-Tornare, déléguée générale de Villes internet, ils ont pointé le décalage entre la transformation numérique accélérée de la société et le défaut de compétences des dirigeants territoriaux, en général, pour l’appréhender. (@Lagazettefr).

#Logement

► Ces villes qui veulent maîtriser Airbnb. Paris, Barcelone, Madrid, Amsterdam et Lisbonne veulent mieux réguler les plates-formes de locations touristiques et elles le font savoir à l’Union européenne (UE). « Dans beaucoup de villes, nous avons mis en place des outils de régulation. Aujourd’hui, Airbnb se tourne vers la Commission européenne pour casser ces législations et remettre en cause ces dispositions prises à l’échelle locale, parfois nationale. C’est donc un combat, mais nous allons prendre notre bâton de pèlerin et plaider la cause des habitants de nos villes qui ne veulent pas être empêchés d’y vivre », explique Ian Brossat, adjoint à la ville de Paris. (@franceinfo).

#Transport

► Avec sa politique vélo, Copenhague démontre l’existence du transport propre de demain. La capitale du Danemark Copenhague n’est pas réputée pour son climat, cela n’empêche pourtant pas ses habitants de se déplacer tous les jours à vélo pour se rendre au travail ou faire leurs courses. Dans cette ville, où on comptait 265 700 bicyclettes contre 252 600 voitures en 2015, 41 % des trajets se font à vélo. Au Danemark, le vélo représente 26 % des trajets de moins de 3 kilomètres et 16 % de tous les déplacements, contre à peine 2 % de l’ensemble des déplacements en France. En France, un trajet sur 2 en voiture fait moins de 3 kilomètres. Bien qu’inventé au XIXe siècle, le vélo s’avère plus que jamais un mode de transport urbain d’aujourd’hui et de demain adapté aux petits trajets en ville : silencieux, il ne nécessite pas d’essence pour rouler et prend moins de place qu’une automobile. Les Danois l’ont adopté depuis une cinquantaine d’année, c’est à la fois un choix politique et culturel. (@Goodplanet_).

► Au-delà de la smart city, la voiture connectée et l’Internet industriel tirent le marché des objets connectés. L’Internet des objets s’annonce comme une manne alléchante pour les industriels. Selon le cabinet IC Insights, le marché mondial des équipements connectés, hors PC, tablettes et téléphones mobiles, devrait croître de 12,5% en 2018 pour atteindre 93,9 milliards de dollars. Les équipements de villes intelligentes (Smart Cities) dédiés au contrôle des infrastructures de transport, d’énergie et d’eau, de l’éclairage public, de la sécurité ou de l’environnement constituent le segment le plus imposant : 38,8 milliards de dollars, en progression de 7%. Mais c’est la voiture connectée qui offre le segment le plus dynamique avec un boom de 21,6% à 4,5 milliards de dollars. Elle est suivie par l’Internet industriel avec un bond de 17,7% à 35,9 milliards de dollars, la maison connectée avec une hausse de 16% à 2,9 milliards de dollars puis les wearables (montres, traqueurs d’activité, capteurs médicaux…) avec une augmentation de 12,4% à 11,8 milliards de dollars. (@LUsineDigitale).

#Energie

► Les bio-carburants sont-ils vraiment écologiques ? La transition écologique soutenue par le gouvernement français, dont chaque citoyen soucieux de son environnement, doit s’emparer, fait l’objet de quelques dérives, notamment dans les secteurs de l’énergie et de la chimie. Pour améliorer leur image, quelque peu écornée, les grandes entreprises de ces secteurs orientent désormais leur stratégie de marketing vers un positionnement plus écologique. C’est ce qu’on appelle le « Green Washing » ou éco-blanchiment. C’est notamment le cas des bio-carburants, pas si verts qu’il n’y paraît. (@villeintelmag).

#Santé

► Et si le médecin du futur était un robot ? Un robot doté d’une intelligence artificielle autorisé à détecter une maladie de l’oeil. Pour la première fois, l’Agence américaine du médicament vient de donner son feu vert à ce type de machine. Celle-ci analyse la rétine et pose le diagnostic aussi surement qu’un ophtalmologiste. Le radiologue Gaspard d’Assignies est convaincu que le monde du soin va vers une révolution du diagnostic. Il constate au quotidien comment l’intelligence artificielle pourrait l’aider. En une matinée à l’hôpital du Havre (Normandie), il voit 15 à 20 patients, soit jusqu’à 20 000 clichés grâce aux évolutions de la technologie. (@franceinfo).

#Finance

► Comment investir dans l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle (IA) devrait révolutionner la manière de travailler et de produire. Pourquoi ? En simplifiant, disons que les robots seront capables d’apprendre comme des enfants, en se trompant et en recommençant grâce aux réseaux neuronaux et que cela irriguera services et industries. Automobile, santé, tech, éducation, agriculture, logistique, l’impact sera multiple. En Bourse, il est déjà possible de s’intéresser à cette révolution via des fonds actions, offensifs, ce sont des outils de diversification. Allianz Global Investors a été le pionnier en Europe en lançant il y a un an et demi un fonds spécialisé. (@figaro_economie).

► C’est une réalité, le secteur bancaire est en pleine transformation. Et ce n’est pas fini ! Entre banques et néo-banques mais aussi les modes de paiements… Les mutations s’accélèrent. Un pays est à la pointe sur le sujet. C’est bien évidement le Luxembourg où le digital prend de plus en plus de place. Le reportage de France 3 Lorraine (Jean-Christophe Panek / Eric Bertrand) @F3Lorraine.

#Piratage

► Disneyland : un hacker exploite une faille pour générer des tickets coupe-file à l’infini. Faire la queue aux attractions à Disneyland Paris peut parfois être (très) long. Pour limiter ce temps d’attente, le système Fast Pass délivre des billets coupe-file. Normalement, il ne délivre qu’un seul billet à la fois pour chaque visiteur. Mais BFMTV rapporte, dimanche 17 juin, qu’un hacker a trouvé une faille dans le système pour en générer à l’infini. Le hacker, qui se fait appeler Artex, a découvert que les billets coupe-file avaient des numéros qui se suivaient. Ces numéros sont notamment présentés sous la forme d’un QR code, une représentation carrée et graphique d’une suite de caractères, dont le numéro du fameux billet. Artex a alors généré de nouveaux QR codes à l’aide de son smartphone. (@franceinfo).

#DeepWeb

► Un forum du dark Web démantelé en France. L’une des plus importantes plates-formes illégales actives en France sur le dark Web a été démantelée à l’issue d’une vaste opération menée par les douanes, la première du genre. Le forum Black Hand (la main noire) proposait à la vente depuis plus de deux ans de nombreux produits et services illicites (stupéfiants, armes, faux papiers, données bancaires volées…), selon le communiqué du ministre. Quatre suspects ont été déférés, vendredi, devant des magistrats du parquet de Lille, à l’issue du démantèlement survenu mardi. La principale administratrice du site et « plusieurs autres personnes ont été interpellées » tandis que du matériel informatique et plusieurs documents d’identité falsifiés ont été découverts lors de cette opération menée mardi par la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), dédiée à la lutte contre la fraude sur Internet. (@Pixelsfr).

18 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Vancouver, la ville qui vise le « zéro déchet ». L’objectif est pour le moins ambitieux : devenir, d’ici 2020, la « ville la plus verte du monde ». Il émane du maire de Vancouver, Gregor Robertson, qui s’attache depuis son élection, en 2008, à faire de sa cité une référence écologique. Et, de fait, il mène sur le terrain une offensive environnementale tous azimuts. Sur la côte pacifique, cette ville canadienne de 615 000 habitants a ainsi vu en dix ans un nombre impressionnant de programmes se mettre en place. Valorisation des énergies renouvelables, développement de l’économie circulaire, diminution de la place de la voiture… Au total, ce sont 100 objectifs chiffrés qui ont été fixés pour l’horizon 2020. (@LP_MaTerre).

#Ville

► Smart city : New York renonce aux taxis jaunes de demain à cause de Uber et Lyft. Le choix du Nissan NV200 avait été fait en 2011 par Michael Bloomberg, le célèbre homme d’affaires qui était alors maire de New York. Le modèle avait pour atout d’être spacieux, confortable, avec toit vitré panoramique, et d’être équipé notamment de prises USB pour charger téléphones ou ordinateurs. « Mais face aux difficultés rencontrées par de nombreux chauffeurs, la ville a décidé de leur « faciliter les choses » et « d’essayer de détendre la situation » », a expliqué mercredi Allan Fromberg, porte-parole de la Taxi and Limousine Commission qui contrôle les taxis new-yorkais. (@latribune).

► « Smart Cities 2018 » : une étude sur le projet « Alger, ville intelligente » bientôt publiée. Le cabinet d’intelligence économique « Oxford Buisness Group » (OBG) qui est l’associé des services de la wilaya d’Alger dans l’organisation de la Conférence internationale Smart Cities 2018, devant se tenir à Alger fin juin courant, publiera une étude approfondie des réalisations et des objectifs du projet « Alger, ville intelligente », a indiqué mardi un communiqué de OBG. La même source a fait savoir que dans le cadre de la préparation de la Conférence internationale Smart Cities 2018 qui se tiendra les 27 et 28 juin prochains sous le patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le cabinet OBG, en tant que partenaire de la wilaya pour l’organisation de cet évènement, publiera une étude approfondie des réalisations et objectifs du projet. Un livret présentant les technologies de pointe, les partenariats existant en Algérie ainsi que l’étude qui abordera les réalisations et les objectifs à moyen et long terme des villes intelligentes sera publié en cette occasion. (@HuffPostAlgerie).

#Transport

► Pourquoi Autolib’ pourrait bientôt n’être plus qu’un vieux souvenir à Paris. étropole proposera le 21 juin aux 98 communes qui le composent, dont Paris, de résilier le contrat conclu avec le groupe Bolloré pour gérer ce dispositif de voitures électriques en autopartage, a-t-il annoncé vendredi 15 juin. Cette annonce intervient alors qu’Autolib’ est confronté à une dette abyssale, que les collectivités locales ne veulent pas absorber. Dans la capitale et en Ile-de-France, l’après-Bolloré se dessine en matière de service d’autopartage. Franceinfo vous explique pourquoi. Selon Le Monde, la dette d’Autolib’ et du groupe Bolloré s’élève à 293,6 millions d’euros. Des chiffres confirmés au quotidien par la mairie de Paris. Lancé en fanfare en 2011, alors que Bertrand Delanoë est encore maire de la capitale, le service de voitures en autopartage, très novateur pour l’époque, fait face désormais à une révolution des façons de se déplacer, avec le vélo électrique, le VTC, la location de véhicules privés. Sans compter son image dégradée, aux voitures grises souvent sales. (@franceinfo).

#InternetDesObjets

► Ericsson : En 2023, 3,5 milliards d’objets connectés aux réseaux cellulaires. L’ébullition autour de l’Internet des Objets n’a pas fini de créer de nouvelles opportunités économiques. En tout cas, c’est ce que laisse entendre le dernier rapport publié le 12 juin 2018 par l’équipementier suédois Ericsson. Il prévoit qu’il y aura 3,5 milliards d’objets connectés aux réseaux cellulaires en 2023. Lors de son rapport publié en novembre 2017, Ericsson estimait à 1,8 milliard le nombre d’appareils connectés à des réseaux IoT cellulaires en 2023. En sept mois, cette estimation a presque doublé. La raison de cette révision à la hausse ? La croissance chinoise. Près de 2,2 milliards d’appareils connectés le seront dans le Nord Est de l’Asie, principalement en Chine. (@).

#IntelligenceArtificielle

► L’explicabilité, talon d’Achille du deep learning. On ne présente plus le deep learning (ou apprentissage machine profond), méthode qui repose sur des réseaux de neurones artificiels. Le principe : ne pas devoir définir à l’avance une règle de déduction, mais laisser l’ordinateur la déterminer tout seul, à partir de nombreux exemples étiquetés « vrai » ou « faux » (ce qu’on appelle apprentissage supervisé). Une approche qui revient à créer une boîte noire, le système causal déterminé par l’algorithme étant trop complexe pour être appréhendé d’un seul tenant par l’esprit humain. Difficile dans ces conditions d’expliquer pourquoi un système de ce type fonctionne, ou de façon plus critique, pourquoi il n’a pas fonctionné. (@Sciences_Avenir’).

► Le gouvernement pousse les administrations à « expérimenter l’intelligence artificielle ». Le secrétaire d’Etat chargé du numérique Mounir Mahjoubi a donné le départ ce jeudi 14 juin d’un appel à projets. L’objectif ? Encourager les administrations à soumettre leur projet « visant à expérimenter l’intelligence artificielle » (IA). A la clé : un million d’euros et le soutien des spécialistes du gouvernement pour mener à bien les projets retenus. Et, espère le gouvernement, « un prototype fonctionnel expérimenté auprès d’utilisateurs » au bout de 10 mois. (@usbeketrica).

#Armée

► Une armée hyper-connectée. A l’image de notre société, les champs de bataille deviennent de plus en plus connectés. Toutes les unités militaires déployées sur le terrain – véhicules, drones, fantassins – échangent des données. Cela leur permet de réagir plus rapidement face à une menace mais aussi de passer à l’action de manière coordonnée. Chez Thales, qui expose jusqu’à ses technologies jusqu’au 15 juin au salon Eurosatory, on parle désormais de combat collaboratif. Pour illustrer cette notion, le spécialiste français de l’électronique et de la défense présentait sur son stand une vidéo au scénario fictif. Deux véhicules, l’un possédant de bonnes capacités de détection et l’autre une bonne capacité de tir, se font attaquer par surprise. Le premier échappe à un tir mortel en déployant des fumigènes dès que ses capteurs détectent le laser pointé sur lui. Le second détruit l’assaillant le plus dangereux après une analyse acoustique de l’environnement. Réalisée à partir des données recueillies par les deux véhicules, celle-ci permet de « trianguler » la position de la cible mais aussi de déterminer le calibre dont elle est équipée et donc d’évaluer sa capacité de destruction ! (@LExpress).

#Robotique

► Les affects dans les machines : quels impacts sur l’homme ? Par Laurence Devillers, professeur en intelligence artificielle à Sorbonne Université, chercheur au LIMSI-CNRS, membre de la CERNA-Allistène, auteur de Des robots et des hommes : mythes, fantasmes et réalité, Plon, 2017. « À la fin du XXe siècle, au sein des sciences cognitives, émerge un nouveau champ scientifique baptisé sciences affectives, dont l’objectif est de comprendre à la fois les mécanismes sous-jacents à l’affect – comment l’affect contribue au comportement et à la pensée, mais aussi comment modéliser les affects sur machine. Aujourd’hui, il est urgent d’étudier les effets de notre cohabitation avec des machines qui sont de plus en plus émotionnelles et de se poser les questions éthiques, juridiques et sociales qui s’imposent à cette nouvelle ère. » Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds

► Big bang aux USA, où face aux GAFAN, les telcos absorbent les médias. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Telcos contre GAFAs : Aux US, les médias se font absorber par les telcos sur fond de fin de la neutralité du Net. Internet, « un bien commun », pour tout comprendre à la neutralité du Net et aux changements que son abolition entraîne. En même temps que la fin de la neutralité du Net, qui menace les services de streaming en ligne, la justice confirme le rachat de Time Warner par AT&T, et permet alors le mariage contenus/contenants, en concurrence directe avec les GAFAs. La boîte de Pandore ouverte et boostées par la faible réglementation anti-trust, les fusions/acquisitions dans le secteur des opérateurs de télécom sont lancées, avec Comcast qui renchérit sur Disney pour racheter Fox et la fusion de CBS et Viacom toujours dans les cartonsGoogle et Netflix vont devoir devenir des FAI.

Media

► Le défi du mariage des cultures télécom et média. Dans la vague de consolidation actuelle, quels que soient les points de vue sur la pertinence de la convergence entre les télécoms et les médias, tout le monde reconnaît qu’un des grands défis des premiers sera d’intégrer habilement les équipes des seconds alors que les cultures de ces deux univers sont très différentes. C’est particulièrement vrai d’AT&T qui met la main sur Time Warner. Mais cela l’est aussi de Comcast qui tente de chiper la Fox à Disney, et ce même si le cablo-opérateur a déjà de l’expérience avec l’acquisition de NBC Universal il y a quelques années. L’an dernier à une réunion de la banque d’investissement Lion Tree, raconte le « Wall Street Journal », John Stankey, une figure d’AT&T qui va être en charge au jour le jour de l’intégration de Time Warner, avait déclaré qu’il s’agissait là « d’une des tâches de management les plus complexes » qui soit. Comcast-Disney : le match pour le contrôle de Fox est parti pour durer et AT&T / Time Warner : un jackpot pour les banquiers d’affaires @LesEchos).

17 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Humanité

x► « L’humanité joue avec sa propre destruction ». Dans son nouvel essai, La destruction du réel (Le Passeur), le philosophe Bertrand Vergely analyse les menaces du monde post-humain : puissance du virtuel, réel augmenté ou intelligence artificielle. Comment limiter la démesure et retrouver le sens de valeurs morales ? En octobre 2017, l’Arabie Saoudite accorde la citoyenneté au robot Sophia, est-ce le signe que la machine commence à remplacer l’humain ? Question métaphysique, en effet ! Sophia est le premier robot capable de soutenir une conversation, avec une mobilité et une expressivité du visage. La conclusion que j’en tire est qu’il n’y a plus besoin d’être humain pour faire un citoyen. La simulation artificielle fait aussi bien l’affaire. Ce n’est pas un simple coup médiatique ou technologique de l’Arabie Saoudite, qui voudrait faire un buzz en communication, mais l’idée d’homme est menacée. L’homme n’est pas une chose qui se fabrique, mais un être qui apparaît dans l’évolution. (@LExpress). Légende image : Pourvu d’extensions, de puces et de capteurs, l’être humain « amélioré » n’est plus une chimère. Photo : Jupiterimages/AFP.

#Technologie

► La face cachée d’un gourou de la tech. A 31 ans, Oussama Ammar est un maestro du « pitch », ces phrases habilement ciselées pour capter l’attention des auditeurs. « L’entrepreneuriat a un gros problème : c’est que tout ce qu’on lit dans la presse est faux, disait-il en 2014 sur un site de coaching. Et pour une raison toute bête : ce qu’on y lit, c’est le story-telling des entrepreneurs (…) Aucun entrepreneur ne parlera jamais de ses cadavres. Or tous les entrepreneurs ont des cadavres. Moi je ne parle jamais [des miens] en public ». Des mots-boomerang… Poursuivi pour abus de confiance, faux et usage de faux, le trentenaire a été condamné le 14 juin à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine). Le même jour, le Franco-Libanais est convié au 30e anniversaire d’Image 7, la société de la papesse parisienne de la com’ Anne Méaux. Car Monsieur Ammar bénéficie encore du lustre apporté par la visite d’Emmanuel Macron dans les locaux de la société The Family, dont il est l’un des associés, à l’aube de la campagne présidentielle. Devant un parterre d’invités triés sur le volet, Oussama doit faire un speech de 45 minutes sur le thème « Comment la liberté nous affranchit-elle des codes ? ». Un sujet sur-mesure pour un homme qui flirter depuis des années avec les limites. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

► Google va ouvrir son premier centre d’intelligence artificielle en Afrique. Google vient d’annoncer l’ouverture prochaine d’un centre de recherche en intelligence artificielle à Accra au Ghana. Il s’agit de la toute première structure du genre pour Google sur le continent africain. Le géant californien est aussi le premier parmi les poids lourds américains comme Apple, Facebook ou Microsoft à investir directement dans le développement de l’intelligence artificielle en Afrique. Les employés de ce centre de recherche travailleront en lien avec les universités locales, les autres centres de R&D ainsi que les législateurs sur les usages potentiels de l’IA. (@zdnetfr).

#Surveillance

► Pour surveiller La Défense, un Big Brother aux 14 000 capteurs. Sous la dalle de La Défense, mille yeux vous observent… Installé dans un espace de 350 m², le nouveau PC de sécurité et d’exploitation du quartier d’affaires a été inauguré ce mercredi midi. L’établissement public Paris La Défense a investi 8 M€ pour cet outil, opérationnel depuis six mois, et qui doit faire de La Défense, « un des endroits les mieux protégés de France » selon Patrick Devedjian, président de l’entité. Dans la salle opérationnelle, active 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, une dizaine d’écrans s’alignent devant les agents. « Quatre personnes y travaillent en permanence : un superviseur, une au poste sûreté, une pour la maintenance et une pour la surveillance des 14 tunnels », détaille Marie-Laure Bettoli, codirectrice des services exploitation, gestion et sécurité de Paris La Défense. (@LeParisien_92).

#Police

► VALCRI, l’intelligence artificielle européenne qui murmure à l’oreille de la police criminelle. Toutes les polices du monde n’ont malheureusement pas leur Michelle McNamara, du nom de cette journaliste passionnée de faits divers qui a permis, avant sa soudaine disparition, d’identifier le tueur du Golden State, auteur de douze meurtres, 50 viols et 100 cambriolages, commis entre 1976 et 1986. Grâce à un travail colossal – un travail qui aura fini par la tuer, diront certains – et à un entêtement hors normes, la quadragénaire était parvenue à sortir l’affaire des cartons et à conduire la police à l’inculpation, en avril 2018, de Joseph James DeAngelo, 72 ans, père de trois enfants et flic à la retraite. Non, toutes les polices du monde n’ont pas leur Michelle McNamara. En revanche, celles d’Anvers, en Belgique, et des Midlands, une région de l’ouest du Royaume-Uni, ont VALCRI (Visual Analytics for Sense-making in CRiminal Intelligence analysis). C’est un système semi-autonome sémantique d’analyse de renseignements criminels. (@MashableFR).

#Ville

► Aux Etats-Unis, à Newark, chaque citoyen peut surveiller son voisin. La ville de Newark, aux Etats-Unis, a décidé de pousser la vidéosurveillance au bout de sa logique : chaque citoyen disposant d’une connexion à Internet peut se connecter au réseau de caméras qui quadrille la ville. Et surveiller tranquillement ses voisins. Les systèmes de vidéosurveillance massifs ne concernent pas seulement les pays autoritaires comme la Russie ou la Chine. Un reportage du New York Times nous apprend qu’à Newark, dans l’Etat du New Jersey, les forces de police ont décidé de rendre disponibles des douzaines de flux vidéo capturés en direct par 62 caméras de la ville. Leur objectif ? Que les citoyens les aident à « combattre le crime ». (@usbeketrica).

#MediaSocial

► Les jeunes Américains se détournent de Facebook pour l’actualité. Inflexion ou tendance de fond ? Les Américains utilisent de moins en moins Facebook pour s’informer, selon une enquête de l’Institut Reuters. Leur taux d’utilisation du réseau social fondé par Mark Zuckerberg a baissé de 9 % et même plongé de 20 % chez les jeunes, de plus en plus séduits par Snapchat, Instagram et WhatsApp. « Le recours au réseau social pour s’informer a commencé à reculer sur un certain nombre de marchés clés après des années de hausse continue », décrypte Nic Newman, chercheur associé à l’Institut Reuters, un centre de recherche spécialisé en journalisme rattaché à l’Université d’Oxford (Royaume-Uni). (@LesEchos).

16 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► Anonyme, Banksy se fait recaler d’une exposition. Une œuvre d’art signée par un certain Bryan S Gaakman a été proposée à la Royale Academy of Arts à Londres et n’a pas été sélectionnée pour sa Summer Exhibition. Le 12 juin, sur son compte Instagram, l’artiste Banksy a révélé qu’il était à l’origine de cette création sous pseudonyme. (@lesinrocks). Légende image : Quand Banksy raille le Brexit. Photo deDaniel Leal-Olivas / AFP.

#Convergence

► La méga-fusion AT & T-Time Warner ébranle le secteur des médias. Randall Stephenson va enfin pouvoir sabrer le champagne. Après un an et demi d’incertitudes, le mariage à 85 milliards de dollars que le patron de l’opérateur télécoms AT & T a conclu avec le géant des médias Time Warner vient enfin d’être validé par un juge fédéral de Washington. Annonçant sa décision dans une salle pleine à craquer, le juge Richard Leon a rejeté les arguments brandis par les autorités de contrôle de la concurrence, qui avaient bloqué l’opération à l’automne dernier au motif qu’elle aurait pénalisé les consommateurs. « Le gouvernement n’est pas parvenu à défendre sa cause, a déclaré le juge mardi, estimant que l’administration n’avait pas réussi à prouver que les consommateurs seraient lésés. La court a tranché, et la défense a gagné ». (@LesEchos).

► Galvanisé par le mariage d’AT & T avec Time Warner, Comcast se lance à l’assaut de Fox. Soucieux de ne pas perdre une minute, Brian Roberts, le patron de Comcast avait envoyé mardi des émissaires dans la salle du palais de justice, afin d’entendre en direct la décision du juge, qui a contre toute attente validé le mariage de AT & T avec Time Warner. Puis le patron du géant du câble a immédiatement réuni son conseil d’administration. Cela fait des mois qu’il surveille l’opération AT & T-Time Warner comme le lait sur le feu. Et pour cause : c’est par crainte d’un véto de l’antitrust que les administrateurs du groupe de médias 21st Century Fox ont repoussé son offre pour ses actifs dans le cinéma et la télévision en fin d’année. La réaction n’a pas tardé. Voyant le chemin réglementaire se dégager, Comcast a lancé une gigantesque contre-offre à 65 milliards de dollars sur les actifs de Fox. (@LesEchos).

#Media

► Les premiers médias blockchain arrivent. Après avoir rendu possible l’émergence des cryptomonnaies, s’être attaqué à l’énergie, la culture ou encore le droit, la blockchain accouche de ses premières applications dans le journalisme. Ce lundi, deux médias américains d’investigation ont commencé à publier leurs articles sur la plateforme Civil, entièrement conçue sur un protocole en blockchain. La blockchain, ou chaîne de blocs en bon français, est un livre de compte numérique partagé entre de multiples personnes. Il permet de faire en sorte que chaque transaction soit validée par les autres utilisateurs de cette chaîne et sert à instaurer la confiance dans des échanges sur Internet. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Les groupes France Télévisions, TF1 et M6 s’allient pour lancer Salto, une plateforme vidéo commune en ligne. France Télévisions, TF1 et M6 contre-attaquent face aux géants américains Netflix et Amazon. Les trois groupes ont annoncé, vendredi 15 juin, qu’ils allaient unir leurs forces et créer une plateforme vidéo en ligne commune, baptisée Salto. Cette plateforme dite OTT, c’est-à-dire accessible via internet, sur ordinateur, tablette ou smartphone, ou sur certains téléviseurs, tout comme Netflix ou Prime Video d’Amazon, fonctionnera sur abonnement et sans engagement. Elle « permettra de retrouver tous les meilleurs programmes de télévision (le direct et le rattrapage), mais aussi de découvrir des programmes inédits », indique le communiqué des trois entreprises. Salto « proposera plusieurs formules d’abonnement pour tenir compte des besoins de chacun » et « s’articulera de la meilleure manière avec les plateformes gratuites existantes : MYTF1, 6Play et France.tv ». La date de lancement et les tarifs n’ont pas été précisés. A lire aussi : Six questions sur Salto, la plateforme de France Télévisions, TF1 et M6 pour contrer Netflix (@franceinfo).

#Internet

► IA, santé, e-mail, paiement : Qwant change de dimension pour devenir le Google européen. Recherche en ligne, cartographie, messagerie électronique, solution de paiement, réalité virtuelle, santé connectée… Non, il ne s’agit pas d’un inventaire des services proposés par le géant américain Google, mais celui, en construction, de la startup française qui rêve de lui damer le pion en Europe : Qwant. Ce jeudi 14 juin, son président et fondateur Eric Léandri, a présenté, en présence du ministre de l’Économie Bruno Le Maire et du secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi, toute une gamme de nouveaux services, complétant un écosystème de plus en plus large qui s’étend aussi à la santé, à la recherche et à la réponse coordonnée avec l’État en cas de crise sanitaire ou terroriste. L’objectif : créer un « environnement sécurisé global »pour l’utilisateur, qui soit aussi divers, attractif et pratique que celui de Google, le respect de la vie privée et la protection des données en plus. Le site n’enregistre aucune donnée personnelle sur ses utilisateurs. Il se finance grâce à la publicité, mais se refuse à ce que celle-ci soit ciblée. (@latribune).

#Santé

► Serons-nous tous victimes d’Alzheimer ? La génération du baby-boom devient celle d’Alzheimer : 900 000 Français seraient déjà touchés par les démences séniles. Il existe cinq voies envisageables pour traiter ou ralentir l’Alzheimer : les médicaments, les cellules souches régénératrices, la thérapie génique, les nanotechnologies et les implants électroniques intracérébraux. Les médicaments ont hélas échoué, ce qui explique les annonces de déremboursement. « Par deux fois, les experts ont estimé que ces médicaments étaient plus nocifs que bénéfiques… », a expliqué la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. En outre, les derniers essais thérapeutiques avec des anticorps extrêmement innovants ont tous échoué. En matière de cellules souches et de thérapies géniques, la quasi-absence de progrès depuis dix ans a refroidi les médecins ; le chemin, de l’éprouvette au malade atteint d’Alzheimer, est long et décourageant. Ces retards de la médecine régénérative sont cruels : la complexité d’Alzheimer a été sous-estimée ! (@LExpress).

15 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Avec le réchauffement climatique, les légumes vont devenir plus rares. Les légumes pourraient devenir plus rares partout dans le monde, si le réchauffement climatique se poursuit à son rythme actuel. La hausse des températures de 4°C à laquelle s’attendent les scientifiques en 2100 réduirait les récoltes de 31,5% en moyenne, selon une étude (en anglais) publiée dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS). Cette réduction de près d’un tiers des récoltes de légumes serait provoquée par un air plus chaud et des ressources plus faibles en eau. L’Europe du Sud et de larges pans de l’Afrique et de l’Asie du Sud pourraient être particulièrement affectés. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont passé en revue 174 études examinant l’impact de l’environnement sur les récoltes et les contenus nutritifs de légumes depuis 1975. (@franceinfo). Légende image : Des champs près de Cortijo del Fraile, dans la province d’Almeria, en Andalousie, dans le sud de l’Espagne, le 28 mai 2018. Photo de Manuel Cohen / Afp.

#Ville

► Quand Marseille accentue son virage numérique, Nice s’ancre dans la « smart city ». S’il y a bien un sujet qui rassemble à Marseille, c’est le « smart port ». Car au-delà d’être un concept ou un état d’esprit, c’est avant tout un comité de pilotage qui réfléchit sur ce que doit être le French Smart Port in Med. Ainsi le Grand Port maritime de Marseille (GPMM), l’État, la Région, le Conseil départemental, la Métropole Aix-Marseille Provence, la Ville de Marseille, Euroméditerranée, la Caisse des dépôts, l’Agence régionale pour l’innovation et l’internationalisation des entreprises et l’Union maritime et fluviale ont pour mission de donner toute son ampleur au numérique sur un outil portuaire, premier port français et numéro 2 de Méditerranée, qui a fait le pari que ce serait là un axe de développement et de mutation. Car s’il est résolument industriel, si son activité et son chiffre d’affaires sont en augmentation (+ 7,3 % attendus en 2018), la dimension connectée est un élément du triptyque attractivité/compétitivité/business. (@latribune).

► Lille métropole. Le L.I.V.E. ou comment construire la « Smart City » au Champ Libre de Tourcoing. Le L.I.V.E., espace dédié à la réflexion autour de la « ville de demain », a été inauguré au Champ libre de Tourcoing (Nord), début juin 2018. Lille Actu vous présente le concept. Des conférences, ateliers et réunions, seront régulièrement organisées au L.I.V.E. de Tourcoing (Nord), autour des champs d’action qui ont été définis par les échanges des Villes avec les habitants. Lille métropole – Smart City. Il y a quelques semaines, sur Lille Actu, nous vous présentions le projet de Smart City, qui unit les agglomérations de Roubaix, Tourcoing et Marcq-en-Baroeul (Nord), autour d’une réflexion pour « la ville de demain ». (@actufr).

► Les paris gagnants des villes portuaires. Ports de pêche, de plaisance, de commerce… Dans l’imaginaire collectif, les ports charrient leur lot d’exotisme et d’évasion. Depuis l’essor de la marine marchande au XIXe siècle jusqu’aux gigantesques porte-conteneurs d’aujourd’hui, en passant par les navires transatlantiques et les véritables villes sur l’eau que sont devenus les paquebots, ils reflètent tout à la fois l’évolution du commerce mondial et l’essor du tourisme. Rien à voir entre les petits ports côtiers à vocation touristique et les immenses villes ports se livrant une vive concurrence pour attirer un trafic de porte-conteneurs en pleine effervescence. Ces dernières sont confrontées aux mêmes enjeux que les hubs aériens pour la capacité d’accueil, la modernisation de leurs équipements et la connexion avec les infrastructures du pays, voire du continent, auquel elles servent de porte d’entrée. (@latribune).

#Territoire

► Quel Grand Paris voulez-vous ? Selon l’institut de sondage Elabe, la quasi-totalité (95%) des Franciliens ont déjà entendu parler du Grand Paris et ils y adhèrent en grande majorité (85%). En tête de leurs priorités, les habitants citent l’amélioration des transports, l’emploi et le logement. Si l’impact est jugé positif, ils doutent de l’achèvement dans les temps du Grand Paris Express. Pour porter et faire avancer le projet, ils citent en premier Valérie Pécresse, la présidente de Région, et Emmanuel Macron. (@latribune).

#Telecom

► Une « pénurie de fibre » menace-t-elle l’arrivée du très haut débit ? Va-t-on manquer de fibre ? Voilà un sujet qui, depuis plusieurs mois, agite le petit monde des télécoms françaises. De fait, si une pénurie de ces câbles devait survenir, c’est tout le Plan France Très haut débit, dont l’objectif est de fibrer l’Hexagone à horizon 2022 – en remplacement du vieux réseau cuivré -, qui pourrait capoter. Selon l’AFP, cinq départements de Bourgogne-Franche-Comté ont tout récemment alerté Matignon. Dans une missive au Premier ministre, la Côte-d’Or, le Jura, la Nièvre, la Saône-et-Loire et l’Yonne tirent la sonnette d’alarme. Selon eux, une « pénurie de fibre optique au niveau mondial » menace le déploiement de l’Internet à très haut débit. « Les territoires sont touchés de plein fouet », affirment-ils, craignant ainsi de ne pas pouvoir « tenir leurs engagements » d’apporter dans les temps une connexion dernier cri à leurs administrés. (@latribune).

#Téléphonie

► « J’ai débranché mon téléphone fixe » : après l’échec de Bloctel, vers une nouvelle législation sur le démarchage téléphonique. La commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale examine mardi 12 juin une proposition de loi pour encadrer les pratiques de démarchage téléphonique. Elle doit ensuite être soumise aux députés la semaine prochaine. Le texte vise à demander aux abonnés de se signaler s’ils veulent être démarchés. Pierre Cordier, député Les Républicains des Ardennes, réfléchit aussi à la mise en place d’un « indicatif unique qui permettrait aux gens de voir que c’est une démarche commerciale ». L’élu envisage également d’obliger les sociétés à prévenir qu’elles font du démarchage commercial. « Cela permettrait aux gens de ne pas être arnaqué et de ne pas tomber dans le panneau », explique Pierre Cordier. (@franceinfo).

#Commerce

► Un amendement pour protéger les indépendants des plates-formes du numérique. Deliveroo, Uber, Stuart… toutes affirment vouloir apporter plus de protection aux indépendants travaillant pour leur plate-forme tout en maintenant leur flexibilité quant à la maîtrise de leur emploi du temps. Avec l’amendement au projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel elles pourront mettre ces paroles à exécution. Déposé par Aurélien Taché, député LRem en charge des affaires sociales, l’amendement a l’ambition d’apporter plus de protection aux indépendants des plates-formes du numérique. Le gouvernement a engagé une procédure accélérée fin avril sur ce projet de loi devant réformer la formation professionnelle, la formation continue et le fonctionnement de l’assurance chômage. (@LUsineDigitale).

#Surveillance

► Le réseau français ‘intelligent’ d’identification par caméras arrive. La reconnaissance faciale « intelligente » est annoncée comme une nécessité pour le ministère de l’Intérieur. Le modèle chinois de contrôle et surveillance de la population par des caméras et des algorithmes d’identification des personnes semble inspirer le gouvernement et l’administration française qui lance des expérimentations et des partenariats. Explications. (@Tv5mondeinfo).

#Data

► La gouvernance par les nombres. Deux avocats qui signent un livre sur l’économie et le droit de la donnée : sur cette base, le contrat de lecture promettait d’être exigeant, technique, aride, voire ésotérique. C’est tout le contraire. Les deux juristes réalisent un livre aussi accessible que brillant, que l’on referme en se sentant plus intelligent qu’on ne l’était au moment où on l’a ouvert ! Dans une première partie historique, Jean-Pierre Mignard et Adrien Basdevant content l’irrésistible montée en puissance de la statistique dans nos sociétés. Ils détaillent la fascination croissante pour l’homme moyen, la croyance dans l’harmonie par le calcul (qui réduit la politique à une question d’arithmétique) et la révolution numérique qui constitue l’étape ultime du fantasme cybernétique de l’autorégulation. Les auteurs ont ensuite le mérite de nous faire pénétrer dans « la boîte noire » de la fabrique de données : comment sont-elles collectées, que valent-elles, comment sont-elles stockées ? (@LExpress).

#JeuVideo

► Le marché du jeu vidéo dépasse 120 milliards de dollars. Jusqu’à jeudi, le marché du jeu vidéo va battre au rythme du salon E3, qui se tient chaque année à Los Angeles. Orchestré comme un show hollywoodien, il s’ouvre par trois jours de conférences spectaculaires pour les plus gros acteurs de l’industrie, regardées en direct par des millions d’internautes, suivis de trois jours d’exposition ouverts au public. Le rez-de-chaussée est réservé aux paillettes du « showfloor », où chaque stand rivalise d’ingéniosité pour présenter les jeux vidéo qui sortiront dans les dix-huit prochains mois. Au premier étage se déroulent les rendez-vous feutrés entre éditeurs, studios, acteurs de la grande distribution… (@FigaroTech).

14 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

x► Des chercheurs alertent sur la mort de certains des plus vieux baobabs d’Afrique. « Il est choquant et spectaculaire d’assister au cours de notre vie à la disparition de tant d’arbres d’âges millénaires. » Adrian Patrut, de l’université de Cluj-Napoca (Roumanie), et d’autres chercheurs alertent sur la mort de certains des plus vieux baobabs d’Afrique, dans une étude publiée par la revue Nature Plants lundi 11 juin. Ils supposent que le réchauffement climatique pourrait être la cause de cette disparition « d’une ampleur sans précédent ». « Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, les grands baobabs d’Afrique australe ont commencé à mourir, mais depuis dix-quinze ans, leur disparition s’est accélérée à cause des températures très élevées et de la sécheresse », poursuit Adrian Patrut. Au cours des douze dernières années, neuf des treize plus vieux baobabs sont partiellement ou totalement morts, selon l’étude. (@franceinfo) Des baobabs à Morondava (Madagascar), le 5 juin 2017. Crédits photo : Montico Lionel / Afp.

#Energie

► L’installation de 30 à 40 éoliennes dans les marais de l’estuaire de la Gironde suscite une forte opposition dans les communes avoisinantes. Ainsi  les écologistes et  la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) rejoignent les chasseurs pour dénoncer l’installation de ces éoliennes en plein milieu d’une zone protégée, sanctuaire pour les oiseaux migrateurs. En réponse, EDF Energies Nouvelles, responsable du projet, avance trois arguments : le vent, la faible densité de population et la proximité de la centrale du Blayais. (@F3PoitouChtes).

► Transformer l’électricité produite par des éoliennes ou des panneaux solaires en hydrogène pour l’injecter dans le réseau de gaz naturel, c’est l’expérience menée à Capelle-la-Grande, dans la banlieue de Dunkerque. Ce projet a été  inauguré le lundi 11 juin. « Quand il y a du vent ou beaucoup de soleil, il se peut qu’il y ait beaucoup trop d’électricité par rapport à la demande », détaille Bernard Blez, directeur du ENGIE Lab CRIGEN. « Cette électricité excédentaire qui est complètement renouvelable, ce serait dommage de la gaspiller et de ne pas l’utiliser. Donc on la convertit en hydrogène qu’on injecte dans les réseaux et elle se retrouve consommée avec le reste du gaz naturel dans le réseau. » (@F3nord).

 ► Oniriq lève des fonds pour alimenter en énergie les zones rurales d’Afrique. Rodolphe Rosier, CEO de Oniriq, nous parle de son projet de kit solaire qui doit permettre aux familles africaines rurales d’avoir accès à l’énergie autonome, à internet et au multimédia. Pour voir le jour, ce projet a besoin de votre aide sur Ulule. Quelle est l’idée de départ du projet ? A quel besoin répond-il ? Rodolphe Rosier explique : « Nous avons alors eu l’idée de concevoir Oniriq, un kit solaire connecté à internet : assez puissant pour alimenter une TV et d’autres petits appareils, intégrant un hotspot wifi et trois lampes. Tous nos kits sont fabriqués localement au Sénégal, le tout pour fournir aux familles africaines rurales un accès à l’énergie autonome, à internet et au multimédia. » (@bymaddyness).

#Transport

► La police bientôt invisible sur l’application routière communautaire Waze. Les gestionnaires d’application communautaires et de systèmes embarqués, dédiés à la circulation automobile, vont devoir, à l’instar du célèbre petit sorcier Harry Potter, revêtir les signalements des forces de l’ordre d’une « cape d’invisibilité ». C’est en tout cas le souhait de la Sécurité Routière. Cette solution serait mise à disposition de la Police et de la Gendarmerie qui pourraient choisir de rendre inopérant, ou non, un signalement effectué par les utilisateurs de ces applications. (@villeintelmag).

#Santé

► Au CHU  Purpan de Toulouse, le personnel soignant utilise des casques de réalité virtuelle avec les enfants et les adolescents pendant les soins les plus douloureux. Le patient pourra s’immerger dans un univers bien éloigné de l’hôpital. Quand on réduit l’anxiété chez le patient, on réduit sa douleur et on virtuelle évite ainsi l’usage des anesthésiants.La cyber thérapie a fait son entrée au CHU de Purpan il y a tout juste 2 mois. Et les premières expériences sont encourageantes. (@France3MidiPy).

#Convergence

► AT&T-Time Warner : le monde des télécoms et des médias sur le qui-vive. C’est un deal qui pourrait bien rebattre les cartes dans les télécoms et les médias. Ce mardi, AT&T et Time Warner sauront s’ils peuvent – ou pas – se marier. Au terme d’un procès d’un mois et demi intenté par le ministère de la Justice, un tribunal du district de Colombia va rendre son verdict. En cas de feu vert, AT&T, le numéro deux américain du mobile, changera de dimension en avalant pour 85 milliards de dollars Time Warner, un mastodonte des médias. Lequel n’est autre que le second distributeur de chaînes de télévision du pays, et propriétaire, entre autres, de CNN, de HBO, ou encore des studios Warner Bros. Un deal qui pourrait chambouler le paysage des télécoms et des médias outre-Atlantique, dans un contexte de montée en puissance des géants du Net dans la distribution et la production de contenus, ainsi que dans la publicité. (@latribune).

#Publicité

► RGPD : le torchon brûle entre Google et les acteurs français de la pub. Les premières conséquences de l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données (RGPD) se font déjà sentir pour les acteurs de la publicité en ligne. Dans une lettre ouverte adressée à Google, les principales associations d’annonceurs et régies publicitaires lui reprochent d’avoir entraîné une « coupure massive des achats », conséquence de l’application par le géant américain du nouveau règlement européen. « Votre mise en œuvre de ce règlement a été subite et sans concertation, et a eu un impact majeur sur les revenus et les coûts d’une grande partie des acteurs, à tous les niveaux de la chaîne de valeur publicitaire », accusent les cinq co-auteurs de la lettre, qui sont l’UDA (Union des annonceurs), l’Udecam (Union des entreprises de conseil et achat médias), le SRI (Syndicat des régies Internet), le Geste (groupement des éditeurs en ligne) et l’IAB France (Internet advertising bureau). (@latribune).

#Société

► Dans les pays développés, on est de plus en plus bête. Pourquoi le quotient intellectuel (QI) baisse-t-il depuis quatre décennies ? Plusieurs études ont mis en cause les perturbateurs endocriniens, ces substances qui polluent notre environnement et altéreraient la rapidité de notre cerveau. D’autres ont évoqué trop de télévision, une moins bonne éducation, une moins bonne santé ou encore l’arrivée d’enfants d’immigrés venus de pays où le système scolaire est moins performant. La dernière étude en date, réalisée par deux économistes norvégiens et publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, balaie certains de ces arguments. L’environnement culturel est en cause selon eux. Demain tous crétins ? (@franceinter).

#NeutralitéInternet

► Aux Etats-Unis, la neutralité du Net prend officiellement fin. Le lundi 11 juin restera marqué d’une pierre noire dans la mémoire des défenseurs des libertés numériques. C’est en effet à cette date qu’a cessé d’être appliquée, aux Etats-Unis, la neutralité du Net, en vertu d’un vote de la Commission fédérale des communications (FCC) en décembre. La neutralité du Net est un principe fondateur d’Internet. Il garantit un accès égal au réseau quels que soient l’utilisateur et le service auquel il se connecte. La fin de la neutralité du Net ouvre la voie à davantage de liberté pour les opérateurs télécoms, qui pourraient par exemple proposer des offres différenciées aux internautes selon les sites et applications qu’ils consultent, ou encore demander à des entreprises de payer pour que leurs services soient fournis rapidement à leurs utilisateurs. (@Pixelsfr).

#JeuVideo

► Au Salon du jeu vidéo de l’E3, la grande année des femmes. Qu’il semble loin, le temps où les décideurs de l’industrie du jeu vidéo tremblaient devant une frange de consommateurs menaçant de boycotter les œuvres un peu trop ouvertement progressistes. Quatre ans après les débuts de la polémique du GamerGate, qui avait vu émerger un groupe masculiniste constitué sur Internet, les grands groupes du secteur ne se sont jamais autant intéressés à la parité hommes-femmes. (@Pixelsfr).

13 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Orages : vous reprendrez bien un peu de déluge ? Quand une cellule orageuse décide de lâcher plusieurs millions de litres d’eau en quelques minutes, le spectacle est tout simplement hallucinant. La preuve avec cette vidéo tournée dans le sud de l’Autriche ce dimanche 10 juin, sur les rives du lac Millstätter. (@ouestfrance). Légende image : Un spectacle d’apocalypse dimanche dernier en Autriche.Capture écran Youtube. Voir la vidéo ci-dessous.

#Transport

► Les ventes de voitures électriques explosent en Chine. C’est un cap symbolique que vient de franchir le marché chinois des voitures à énergie nouvelle (NEV). Pour la première fois, il s’est vendu plus de 100.000 véhicules électriques et hybrides en un mois sur le premier marché au monde. Les ventes de véhicules à énergie nouvelle ont précisément atteint les 102.000 unités en mai, soit un bond de 125 % sur un an, selon les dernières données de l’Association des fabricants automobiles de Chine (CAAM). Sur les cinq premiers mois de l’année, elles affichent une hausse de 141 %, à 328.000 véhicules. La croissance des ventes est largement supérieure à celle de la production, qui a progressé de 85,6 % à 96.000 unités le mois dernier, selon les chiffres de l’association. (@LesEchos).

► Uber dépose un brevet d’intelligence artificielle pour détecter les passagers ivres. Celui qui commande un Uber, c’est celui qui ne boit pas. Afin d’éviter les désagréments de fin de soirée, et les passagers trop alcoolisés, la société de VTC a déposé une demande au bureau américain des brevets et des marques de commerce, rendu publique la semaine dernière. L’entreprise veut utiliser l’intelligence artificielle pour détecter les utilisateurs qui ont trop bu. L’outil intégré à l’application mobile pourrait analyser le comportement de l’utilisateur pour déterminer s’il est dans un état d’ébriété. Uber part du principe qu’après plusieurs verres, un passager aura des difficultés à saisir son adresse sans erreur, qu’il tapera plus lentement sur son clavier, qu’il marchera moins vite et que sa précision sur les touches sera amoindrie. @FigaroTech).

#Economie

► Scott Galloway : « Il est temps de démanteler Google, Apple, Facebook et Amazon ». Les géants du Web sont autant adulés que craints. La crise que traverse Facebook depuis plusieurs mois, avec le scandale Cambridge Analytica (l’exploitation frauduleuse les données de 87 millions de personnes dans le monde), en est la preuve. Malgré les révélations, le réseau social n’a pas perdu d’utilisateurs. Scott Galloway est entrepreneur et professeur de marketing à l’université de New York. Dans son livre The Four. Le règne des quatre (Éditions Quanto, mai 2018), il dissèque la puissance et le succès des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Il explique « Notre démocratie est en danger et tout le monde s’en moque ! Les consommateurs sont en colère, mais ils le manifestent sur Facebook ou Instagram ! Quant aux annonceurs, très peu ont renoncé à diffuser des publicités sur Facebook. C’est le risque de la concentration des pouvoirs: Facebook ou Google sont incontournables, puisqu’ils dominent le marché de la publicité en ligne. C’est la configuration idéale pour que tout aille mal. » (@FigaroTech).

#InternetDesObjets

► Angers : la seconde Connected Week aura lieu en novembre. La seconde édition de la « Connected Week », véritable festival de l’internet des objets (IoT) et de l’innovation numérique, qui aura lieu du 17 au 25 novembre 2018, associera les entreprises, les commerçants, les étudiants, les chercheurs et le grand public, permettra au grandes entreprises et aux startups du territoire de montrer leur savoir-faire en matière d’électronique et d’Internet des objets. On y parlera bien sûr d’IoT (Internet des objets) et en particulier de Santé Connectée, d’Agriculture connectés, de commerce connectée, d’ingéniérie, mais aussi d’Intelligence Artificielle, de gestion et d’ouverture des données (Big Data), de l’industrie du futur de l’éco-conception logicielle, de la technologie appliquée à la viniculture (Wine Tech), et bien d’autres choses à l’heure du monde intelligent (Smart World).l’an dernier Eric Grelier, le président de la CCI de Maine-et-Loire, Eric Grelier, annonçait que « l’objectif de la Connected Week est de faire d’Angers un lieu incontournable en matière d’objets connectés ». Ce sera chose faite en novembre prochain. (@villeintelmag).

#Vidéosurveillance

► Paradigme du technosolutionnisme. La lecture du livre du sociologue Laurent Mucchielli, Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, m’a profondément déprimé. Elle m’a profondément déprimé parce qu’elle montre que ceux qui n’ont cessé de dénoncer l’inutilité de la vidéosurveillance n’ont absolument pas été entendus. Ils ont été laminés par le bulldozer d’une désinformation sans précédent… alors même que les constats initiaux sur l’inefficacité de la vidéosurveillance (voir notamment les articles de Jean-Marc Manach de 2009 et 2010 ou encore le dossier que consacrait déjà en 2010 Laurent Mucchielli sur son blog) n’ont cessé d’être confortés par les rares évaluations qui ont eu lieu. Après des années de développement, la vidéosurveillance, rapportée à son coût, ne sert toujours à rien et pourtant, elle s’est imposée partout. Elle est devenue si banale désormais, qu’on s’étonne plutôt quand une collectivité locale n’en est pas équipée. Pourtant, ces années d’équipements, ces ces centaines de millions d’euros dépensés, n’ont pas changé le constat initial, celui pointé depuis très longtemps par les chercheurs : à savoir que la vidéosurveillance sur la voie publique ne produit rien. Le retour sur investissement de cette technologie est scandaleux. Le taux « d’utilité » aux enquêtes comme le taux de « participation » à l’élucidation de voies de fait est quasiment inexistant. Elle ne parvient même pas à combattre le sentiment d’insécurité que les caméras promettaient de résoudre comme par magie. (@InternetActu).

#IntelligenceArtificielle

► Tout le monde va en profiter, surtout les Américains. Qu’elle nous inquiète ou pas, l’intelligence artificielle façonne notre avenir et celui des entreprises. Dans son rapport « Future of Artificial Intelligence » réalisé en partenariat avec IBM, le Hub Institute indique que les montants levés par les startups spécialisées en IA ont été multipliés par trois entre 2010 et 2016. En seulement 6 ans, les investissements sont passés de 600 millions à 1,8 milliards de dollars. Malheureusement, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les montants des levées de fonds augmentent mais tombent surtout dans les poches des startups américaines qui totalisent 62% des investissements du secteur. Contre 3% pour la France. Le marché mondial de l’intelligence artificielle est dominé par deux grands pôles. Sans surprise, ce sont les GAFAM américains qui s’opposent aux BATX, leurs équivalents chinois. Pour les grandes multinationales, la bataille de l’intelligence artificielle se joue aussi sur le terrain des acquisitions. Depuis 2012, plus de 200 startups du secteur ont été rachetées. Pour les entreprises, l’objectif est clair : acquérir des ressources techniques et logicielles pour développer leurs offres grâce à l’IA. (@LADN_EU). À lire : Vers une intelligence artificielle « responsable » Le géant Google vient d’adopter une liste de grands principes éthiques en matière d’intelligence artificielle. Va-t-on vers une « bonne » et une « mauvaise » IA ? (@franceinfo).

#Numerique

► L’obfuscation : brouiller ses traces numériques pour mieux embrouiller les plateformes. ssu du latin obfuscare, qui traduit l’action d’obscurcir ou d’opacifier, le terme obfuscation connaît un emploi marginal jusqu’à l’avènement du langage de programmation Java, à la fin des années 1990. Se développe alors la technique qui consiste à rendre illisible – et de fait non réplicable – le code source d’un programme ou d’une application qu’un espion industriel tenterait de copier, pour mieux l’optimiser ou le détourner. Mais dans son acception la plus contemporaine, l’obfuscation ne renvoie plus seulement à l’univers de la cybersécurité. En 2010, Helen Nissenbaum et Finn Brunton, chercheurs activistes à l’université de New York, proposent une redéfinition du terme qui encapsule l’idée de tromper l’adversaire en occultant délibérément une information. D’après eux, on « obfusque » depuis toujours sans s’en apercevoir. La pratique de l’argot ou d’un jargon professionnel relève, par exemple, de l’obfuscation car elle participe d’une mécanique d’exclusion des profanes. Et quand, en pleine Seconde Guerre mondiale, les bombardiers britanniques et américains larguent des paillettes d’aluminium pour brouiller le signal des radars allemands, ils déploient une tactique d’obfuscation préinformatique. Enfin, afficher un poker face revient bien à « obfusquer » la valeur de ses cartes en composant un visage d’une totale neutralité. (@usbeketrica).

#Information

► Basile Ader : « Au mieux, la loi anti-fake news sera inutile ». Faut-il une loi « anti-fake news » ? Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris et spécialiste du droit des médias, était l’invité de Julien Benedetto @franceinfo. Pour Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris et spécialiste du droit des médias, cette nouvelle loi destinée à contrer les fausses informations est « avant tout une loi de circonstance ». Selon cet expert, « on a déjà, en France, une panoplie assez considérable qui vient restreindre la liberté d’expression ». L’existence de mesures juridiques telles que la « procédure accélérée de diffamation » rendrait donc, pour lui, cette loi inutile.

#DroitsDAuteur

► La justice autrichienne déclare YouTube coresponsable des violations de droits d’auteur. La plateforme vidéo YouTube est coresponsable des violations des droits d’auteur dont se rendent coupables le cas échéant ses usagers, selon une décision rendue par le tribunal de commerce de Vienne en plein débat européen sur le sujet. Dans une décision de première instance rendue mardi et confirmée à l’AFP jeudi, le tribunal a estimé que la plateforme jouait un rôle actif dans la diffusion de contenus et ne pouvait donc pas jouir du statut d’«intermédiaire neutre». YouTube était poursuivi par la chaîne de télévision privée autrichienne Puls 4, qui avait porté plainte en 2014 après avoir constaté la présence illégale de contenus lui appartenant sur la plateforme. Puls 4 et ses avocats ont précisé avoir pu apporter la preuve de l’implication active de YouTube dans la diffusion des contenus grâce à un examen «complexe» et systématique de l’offre en ligne de la plateforme. (@FigaroTech).

#JeuVideo

► « L’industrie du jeu vidéo continue d’apprendre comment faire des jeux et traiter ses employés ». Jason Schreier est journaliste pour le site de jeux vidéo américain Kotaku. Jeudi 7 juin sort la version française de son premier livre, Du sang, des larmes et des pixels, aux éditions Mana Books. Il y raconte, nombreux entretiens à l’appui, les coulisses du développement de quelques-uns des plus grands succès de ces dernières années, d’Uncharted 4 à Destiny, en passant parStardew Valley et The Witcher 3. Et offre une plongée rare dans une industrie encore artisanale, coutumière du crunch, de longues périodes de surcharge intense de travail, et où chaque nouveau projet achevé est un petit miracle qui laisse les concepteurs sur les rotules. (@Pixelsfr).

12 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Comment habiter les zones extrêmes. Vingt volontaires de 25 à 45 ans, sélectionnés parmi un millier de candidats appelés à vivre une expérience ultime dans les milieux les plus extrêmes du globe, se sont réunis ce week-end à Paris à l’invitation de  l’explorateur des frontières de l’humain Christian Clot. Objectif de ce rendez-vous : préparer une série d’expéditions de quatre fois un mois dans des environnements hostiles à l’homme, comme la toundra sibérienne, le désert iranien ou le coeur de la forêt amazonienne. Aucun n’est professionnel de la survie. Les scientifiques du  Laboratoire des neurosciences cognitives de l’Ecole normale supérieure et de sept autres organismes de recherche européens, qui vont les suivre, veulent comprendre une chose : comment l’espèce humaine s’adaptera-t-elle au changement climatique et à l’environnement de demain ? (@LesEchos). Légende image : Un des meilleurs exemples d’architecture adaptée aux zones extrêmes : la station britannique Halley VI, en Antarctique, se compose de modules connectés entre eux. Ils sont posés sur des pieds rétractables pour éviter l’accumulation excessive de neige qui a broyé les stations précédentes. – Michal Krzysztofowicz/British Antarctic Survey/Cover Images/SIPA

► La smart city : qui va en tirer la valeur ? Les zones urbaines ne cessent de croître et d’évoluer en même temps que les attentes de leurs habitants pour une meilleure qualité de vie, de meilleurs services et infrastructures. La promesse de la ville intelligente, c’est celle de la ville connectée au bénéfice aussi bien des citoyens, des autorités publiques que des entreprises privées. Elle doit être le fruit de la convergence de nombreuses données issues de sources très diversifiées. Grâce à la technologie, les villes peuvent tendre vers plus d’efficacité et mieux répondre aux besoins des habitants. Depuis quelques années, le marché de la smart city est devenu une vraie réalité. La connectivité omniprésente, grâce à l’internet des objets, permet de transformer enfin la masse de données en informations exploitables et de gérer ainsi, de manière plus efficace et plus durable, les problématiques autour de l’énergie, des déchets, de l’eau, des infrastructures publiques, sportives et culturelles… (@businessimmo).

#Entreprise

► Festival Building Beyond : Quelle place pour les startups dans la ville de demain ? Voitures volantes et maisons hyper-connectées, ou bien tours économes en énergie et fermes urbaines auto-suffisantes ? Difficile de dire quel sera le visage de la ville de demain. Mais ce qui est sûr, c’est que les startups y joueront un rôle crucial, plus encore qu’aujourd’hui. Leurs destins sont en effet inextricablement liés : d’un côté les startups naissent et se développent en grande majorité dans les milieux urbains donc denses. Même si elles peuvent opérer à distance et qu’internet a rendu les frontières bien plus poreuses, « une startup, c’est toujours au départ une rencontre d’un ou plusieurs fondateurs avec un écosystème », note Philippe Dewost, directeur de Leonard. (@bymaddyness).

#Banque

► Citigroup prêt à faire le grand saut de la robotisation. Les progrès de la robotique n’épargneront pas la banque d’investissement. Le président de Citigroup, Jamie Forese, a suggéré que son groupe s’apprêtait à lancer des suppressions de postes massives en raison de la montée en puissance des robots. « Nous avons 20.000 emplois opérationnels. Au cours des cinq prochaines années, peut-être n’en aurons-nous plus que 10.000 ? », s’est-il interrogé dans  une interview au « Financial Times ». Jamie Forese estime que les postes opérationnels, qui représentent environ 40 % de l’emploi dans l’unité de son groupe consacrée à la banque d’investissement, sont les plus susceptibles d’être remplacés par des robots. Un commentaire qui fait écho aux propos de John Cryan selon lesquels  la moitié de la main-d’oeuvre de Deutsche Bank, qu’il dirigeait, pourrait être remplacée par les nouvelles technologies. (@LesEchos).

#Traval

► IntelligenceArtificielle et travail : les 9 scénarios. Par le Docteur Laurent Alexandre, auteur de La Guerre des intelligences. Billet invité. L’intelligence artificielle (IA) des géants de la Silicon Valley et des BATX chinois bouleverse le travail. Pour certains experts, aucune compétence ne serait inaccessible aux machines intelligentes : la Harvard Business Review affirme que même les consultants de haut vol seraient bientôt remplaçables par l’IA. A moyen terme, on peut envisager de nombreux scénarios. (@metamedia).

#EconomieAttention

► L’attention, une question politique ? Le concepteur éthique Américain Tristan Harris était l’un des invités du sommet Tech for Good, réuni par Emmanuel Macron à l’Élysée. Dans la salle du Maif Social Club où Harris était invité la veille à intervenir en petit comité, il a commencé par montrer une vidéo, où des adolescents témoignent de leurs difficultés à gérer les sollicitations de leurs smartphones et de leurs services sociaux. Une vidéo où les adolescents soulignent combien ils sont conscients de l’accroche attentionnelle dont ils sont à la fois les cibles et les victimes. Le propos de Tristan Harris depuis qu’il a commencé à faire parler de lui en mettant à jour la question de captation attentionnelle par le design est devenu clairement politique. On pourrait dire qu’il s’est radicalisé à mesure qu’il a en a soulevé les enjeux. « L’enjeu ne consiste pas seulement à décrypter comment les enfants utilisent le numérique, mais à comprendre comment l’attention peut contrôler la société », explique-t-il. « Il y a aujourd’hui un problème dans les choix que l’industrie de la technologie fait pour nous ». (@internetactu).

#Commerce

► Une armée d’un millier de robots en action dans un entrepôt de l’épicier Ocado. Ocado est un épicier en ligne britannique. C’est aussi un as de la logistique 4.0 et de l’automatisation. Dans son entrepôt situé à Andover, dans le sud de l’Angleterre, les robots sont capables de préparer 65 000 commandes par semaine. Les automates circulent grâce un système de contrôle de trafic aérien qui permet d’éviter toute collision. L’entrepôt fait trois fois la taille d’un terrain de football et chaque robot peut parcourir jusqu’à 60 km par jour. Le magazine Dezeen les a filmés. (@LUsineDigitale).

#Presse

► Ebdo, Vraiment, Buzzfeed… Au total, 67 postes de journalistes ont été supprimés ces derniers mois. Clap de fin pour trois médias français en l’espace de quelques mois. Après les faillites successives des magazines Ebdo et Vraiment, le patron du site américain Buzzfeed a annoncé, jeudi 7 juin, le licenciement des 14 employés de son bureau parisien, soit l’intégralité de la rédaction en France. Une série noire pour les médias français avec une conséquence directe : d’après le comptage effectué par franceinfo, 67 journalistes ont perdu leur emploi depuis le début de l’année. Un chiffre qui ne rassure pas alors que la profession est déjà fragilisée. D’après les données de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIPJ), la précarité des journalistes, en comptant pigistes et chômeurs, a augmenté, « passant de 22,7% à 26,2% entre 2006 et 2017 ». (@franceinfo).

► Avec la fermeture de BuzzFeed France, quel avenir pour les médias en ligne ? Au lendemain de l’annonce de la fermeture du site Buzzfeed France et du licenciement de toute son équipe française (quatorze salariés), Alexandre Piquard, journaliste chargé des médias au Monde, a répondu aux questions de lecteurs sur le modèle économique des sites d’information en France. (@LeMondefr).

► Peut-on encore vraiment lancer un hebdo papier en France ? La décennie 2010 est marquée par le lancement de nouveaux médias d’information sur différents supports, numériques, mais aussi imprimés. L’accueil rencontré par plusieurs aventures éditoriales, pourtant parfois considérées comme risquées n’est pas pour rien dans cette éclosion de publications. Les 160 000 abonnés de Médiapart, l’équilibre trouvé par Le 1 Hebdo ou Society ne sont pas étrangers à la multiplication de ces entreprises conduites le plus souvent par des journalistes. En ce début d’année 2018, le mouvement semblait s’accélérer, avec des projets audacieux, vidéos ou audio sur le web (Le Média, Loopsider, LouieMedia, etc.), mais aussi sur support papier, dans une périodicité exigeante, celle de l’hebdomadaire. (@InaGlobal).

► Production automatique de textes : l’IA au service des journalistes. Depuis quelques années, la presse fait appel à la génération automatique de textes. Ces textes sont-ils générés par des IA ? Quels types d’informations traitent-ils ? Quel bénéfice pour les médias ? Décryptage par Claude de Loupy, p-dg de Syllabs. Claude de Loupy est expert en sémantique et traitement d’information. Il est le p-dg et cofondateur de Syllabs qui est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux en génération automatique de contenu et dont les robots rédacteurs ont été utilisés par plusieurs grands médias. Il explique : « Tout d’abord, le terme robot journaliste, qui est devenu l’expression la plus utilisée dans les médias, est inapproprié. Il ne s’agit pas de journalisme. Les systèmes en question ne font pas d’enquête, pas d’interview, etc. Par ailleurs, nous préférons employer le terme « moteur de rédaction » plutôt que robot rédacteur. Ce dernier renvoie en effet l’image d’une machine dédiée, souvent représentée humanoïde. Moteur de rédaction renvoie bien à une notion d’algorithme, comme le fait le terme moteur de recherche ». (@InaGlobal).

11 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ecole

xLes enseignants pourront désormais utiliser leur téléphone à des fins pédagogiques. Les députés ont voté le principe de l’interdiction du téléphone portable dans les écoles et collèges, et surtout la possibilité, pour les professeurs, de l’utiliser en classe.Les chefs d’établissement auront à définir les lieux où, par exception, le téléphone portable sera autorisé. Ils vont devoir réviser les règlements intérieurs. (@LesEchos). Crédit photo : Shutterstock. A lire aussi : L’Assemblée vote l’interdiction du téléphone portable dans les écoles et les collèges (@LeMondefr).

Interdiction du téléphone portable à l’école et au collège : une mesure « infantilisante ». Au collège Henri Barbusse d’Alfortville, les élèves n’ont pas le droit de servir de leurs téléphones : en classe, pendant la récréation et même à la cantine. « C’est trop dur » commente un des collégiens. « C’est trop dur, de se passer de son téléphone pendant toute une journée ». Certains ont donc trouvé la parade « on va quelques minutes aux toilettes pour faire un point sur les réseaux sociaux ». Les parents d’élèves sont eux favorables à cette mesure. Hamida Essaïdi est parent d’élève FCPE : « Que ce soit interdit à l’intérieur de l’établissement, je suis pour ! Nos enfants sont à l’école pour travailler. En revanche, pour une question pratique, je comprends que les enfants aujourd’hui sont munis d’un téléphone portable. Moi la première, ma fille de 12 ans a un téléphone qu’elle éteint quand elle rentre du collège ». (@francebleu). À lire aussi : Vive le portable à l’école ! @LesEchos).

#Ville

Copenhague : le bon exemple . Culture du vélo, transports verts, énergie éolienne, chauffage urbain innovant, poubelles connectées… En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de « ville verte intelligente ». Tour d’horizon des initiatives et des résultats obtenus. Ville verte, Copenhague l’est d’abord, à l’évidence, par la quantité et la qualité de ses parcs, de ses eaux ouvertes à la baignade et même de ses réserves naturelles. La quasi-totalité des habitants de la capitale danoise vit à moins de quinze minutes à pied d’un grand espace vert ou bleu. Sans parler des nombreux écoquartiers et autres jardins urbains qui fleurissent dans la ville. Mais au-delà de la place de la nature, Copenhague fait plus largement figure de ville modèle en matière de développement durable. (@Urbanewsfr).

► Les objectifs de la smart city sont nombreux : les solutions intelligentes visent à réduire la consommation d’énergie de la ville. Elles permettent d’informer les habitants, de rendre leurs démarches administratives plus rapides, de simplifier la collecte des déchets, la gestion des transports ou celle de la circulation. Elles permettent de renforcer l’inclusion des habitants  dans les processus de décisions de la ville, à améliorer le vivre ensemble, etc. Ces objectifs sont tous tendus par l’idée d’une ville plus durable, plus collective, plus efficace. Ainsi la Smart City ferait gagner 15 jours de temps libre par an à ses habitants (@Réseau Durable).

#Transport

Villes et voitures : pour une réconciliation . Alors que les Assises de la mobilité se sont terminées fin 2017 et que le ministère chargé des Transports travaille à l’élaboration de la loi d’orientation des mobilités qui, trente-cinq ans après la loi d’orientation des transports intérieurs (Loti), doit poser les bases d’une nouvelle politique de transport, cette note vise à resituer les grands enjeux de la mobilité. Elle s’attache notamment à montrer la priorité qu’il y a à donner aux liens entre centres urbains et périphéries (au sens large du terme). Après un diagnostic précis sur les enjeux de mobilité, elle élabore des propositions en agissant sur les quatre composantes de la mobilité que sont les services de mobilité, les aménagements des espaces et des infrastructures, le financement et la gouvernance. Cette note a été écrite par Jean Coldefy, directeur du programme mobilité 3.0, ATEC ITS France, expert indépendant, ancien adjoint du service mobilité urbaine de la Métropole de Lyon. (@fondapol).

#Commerce

Le Sénat veut taxer la livraison des eCommercants 0,50 euro le kilomètre . En France, le chiffre d’affaires du commerce en ligne devrait dépasser les 90 milliards d’euros en 2018 et franchir la barre des 100 milliards d’euros en 2019, selon la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance). Dans ce contexte, les livraisons à domicile vont continuer à fortement augmenter et l’État entend bien se tailler une part du gâteau sur cette activité florissante. Dans ce sens, le Sénat a présenté en avril dernier une proposition de loi pour aboutir à un « Pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs ». Dans ce texte préparé par les sénateurs proposent de mettre en place une taxe sur les livraisons liées au commerce électronique. Selon les sénateurs, cette taxe « vise à réduire les externalités et à rationaliser les livraisons, incitant les e-commerçants à se rapprocher de leurs clients, ce qui pourrait constituer une occasion de reconversion de certaines friches commerciales de périphérie, mais aussi une nouvelle source de fiscalité locale via les taxes foncières ». (@frenchweb). A lire aussi : E-commerce : la France vise les 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 (@latribune).

► Carrefour s’allie à Google pour contrer Amazon. Carrefour saute le pas. Lundi 11 juin, le distributeur s’associe en France avec Google pour vendre, à partir de début 2019, ses produits via trois canaux numériques du géant américain : l’enceinte connectée Google Home, l’Assistant Google, présent sur les smartphones, montres ou téléviseurs connectés, et la plate-forme d’e-commerce Google Shopping, qui sera dotée en France d’une nouvelle interface pour gérer les listes de courses, notamment de produits frais. Concrètement, un internaute pourra commander chez Carrefour à voix haute, en parlant à son enceinte connectée Google ou à son assistant sur téléphone portable. Ceux-ci reconnaîtront les références des produits du supermarché, alimentaires ou autres. La commande sera ensuite préparée par Carrefour. Et sera, au choix, livrée à domicile ou à retirer dans un magasin. L’achat chez Carrefour sera aussi possible sur le site Google Shopping, sur une page spécifique. Et dans un second temps, sur YouTube, la plate-forme de vidéo de Google, qui, si des produits Carrefour sont montrés, proposera des liens pour les acheter. (@LeMondefr). À lire aussi : Carrefour s’associe à Google pour permettre de faire ses courses via un assistant vocal (@franceinfo) et Carrefour, premier distributeur européen à s’allier avec Google (@Challenges).

#LiensVagabonds

Après Netflix, Amazon, Facebook et YouTube accélèrent la désintermédiation de la TV . À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – GAFAs contre TVs : Amazon acte cette semaine son entrée dans la course aux droits sportifs et s’offre 60 matches de la Premier League britannique en exclusivité . Facebook met le poids sur l’Info et va financer des émissions d’information pour sa plateforme vidéo Watch avec CNN, Fox, ABC News. Il a par ailleurs présenté ses premières émissions d’actualités originales et embauche des experts en crédibilité d’infos, tout en prétendant ne pas vouloir juger de la véracité d’une info. YouTube, de son côté, veut aussi améliorer son offre d’Info . Instagram annonce l’arrivée de vidéos longues sur sa plateforme. Objectif : contrer YouTube et Snap.

#Presse

► Facebook va financer des programmes d’information sur sa plate-forme Watch. Mois après mois, Facebook dévoile les pans de sa stratégie destinée à lutter contre la propagation de fausses informations sur sa plate-forme, annoncée en début d’année par son PDG fondateur, Mark Zuckerberg. À partir de cet été, le réseau social va financer des programmes d’information produits par différents médias américains et qui seront diffusés exclusivement sur sa plate-forme dédiée aux contenus vidéos, Watch. « Avec cette initiative, nous testons un espace réservé à l’information précise et de qualité », annonce la responsable des partenariats journalistiques, Campbell Brown, dans un post. (@LesEchos).

#Surveillance

► TEB : La vidéo haute définition et l’Intelligence Artificielle pour réduire le sentiment d’insécurité. Risque d’attentat, agression, vols à l’arraché, et même cyberattaques, les français sont de plus en plus nombreux à craindre pour leur sécurité et celle de leurs biens. Pour faire face, les collectivités s’équipent de systèmes de vidéosurveillance de plus en plus sophistiqués, capable d’identifier et suivre les personnes potentiellement dangereuses. Ces risques font les beaux jours des entreprises du secteur de la sécurité lesquelles multiplient les innovations en matière de qualité de prise de vue et d’exploitation des images. Parmi celles-ci, TEB, une entreprise française indépendante, installée dans la région de Beaune (Côte d’Or) depuis 1978, qui conçoit, fabrique et intègre des solutions matérielles (caméras, serveurs de vidéoprotection) et logicielles (traitement d’images…) sur mesure, dédiées au traitement et à l’analyse d’images vidéo. (@villeintelmag).

#HumainAugmenté

► Homme réparé, homme augmenté : des Lego au super-héros. David Aguilar s’est fabriqué une prothèse de bras en Lego pour pallier l’handicap qui l’enferme depuis son enfance. Depuis, il est devenu un véritable homme-robot. En se réparant, David Aguilar est devenu plus fort qu’un simple humain valide : il s’est augmenté. Le transhumain, celui-là même qui transcende les potentialités acquises de la nature, n’est pas forcément le super-héros à mi chemin entre l’homme et le robot qu’on dépeind dans la culture populaire. Il peut aussi prendre la forme d’un simple humain qui, par son génie et une touche de technologie, devient alors extra-humain. (@latelier).