01 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er juin 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Technologie

x► La technologie, oui, mais pour les Humains ! Propos recueillis par Eric Scherer et Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. Inutile de s’opposer au développement des technologies. Mais il est possible d’infléchir les trajectoires qu’elles prennent. Consulteur auprès du Saint-Siège pour les questions de médias et de technologies, c’est dans cette perspective que le Père Eric Salobir est devenu le président d’OPTIC, un réseau international d’étude et d’innovation dédié aux enjeux éthiques des technologies de rupture. A l’heure où les plateformes font face à de nombreux scandales (irresponsabilité face aux données personnelles, fake news…) et où l’on ne perçoit que mal les impacts de l’omniprésence d’intelligences artificielles, un temps d’analyse et de dialogue est nécessaire. Si l’on pense que la technologie influence nos sociétés, quelle société souhaitons-nous alors voir se dessiner ? Comment poser les bases d’un nouveau contrat social mondial ? Lire la suite sur le site via @metamedia.

#Ville

► L’interopérabilité : clé de voûte de la Smart City pour les collectivités. Des plus grandes métropoles aux villages, tous les territoires se rêvent « Smart ». Promesse d’une gestion plus durable des ressources naturelles et des énergies, de services plus performants, d’interactions simplifiées avec les administrés et d’une meilleure qualité de vie pour les habitants, la Smart City devient nécessité dans un monde à l’urbanisation galopante. Mais pour les collectivités, mettre en œuvre une stratégie « Smart City » peut vite se révéler un véritable casse-tête face à un écosystème IoT en pleine mutation. Quelle technologie et quel opérateur de réseau privilégier pour s’assurer du meilleur service ?  Et si le meilleur choix était de ne pas en faire… (@villeintelmag).

#Santé

► L’intelligence artificielle au secours de la lutte contre le cancer. Battre l’homme aux échecs, au jeu de go et bientôt… au cancer ? Alors que s’ouvre ce vendredi à Chicago, le congrès de l’Asco (American society of clinical oncology), grand-messe des médecins et chercheurs (32 000 cette année) en cancérologie, deux mots sont sur toutes les lèvres : intelligence artificielle (IA). Ou comment des algorithmes s’apprêtent à révolutionner les pratiques médicales. Car, loin des fantasmes, de l’imaginaire du robot délirant, des films de science-fiction, ce programme scientifique, évoqué pour la première fois en 1956, se révèle une nouvelle arme contre la maladie. (@le_Parisien).

► L’intelligence artificielle plus détecte mieux les mélanomes au stade précoces que les dermatologues. Ce sont des résultats étonnants qui sont parus dans la revue Annals of Oncoloy de la dernière semaine de mai. Une équipe de chercheurs allemands, français et américains ont conçu un algorithme d’intelligence artificielle pour dépister le mélanome et il s’est révélé plus performants qu’une équipe de dermatologues. Et ces résultats sont très positifs. La détection précoce du mélanome, l’un des cancers de la peau les plus agressifs  est un enjeu de santé publique, car dans les premiers stades, il ressemble à s’y méprendre à un naevus, c’est à dire un grain de beauté. Repéré à temps, il répond très bien au traitement mais le diagnostic bient souvent trop tard, et le mélanome reste la pathologie la plus meurtrière en dermatologie, avec chaque année 232.000 cas de mélanome malin déclarés, et 55.000 décès. (@franceculture).

► L’intelligence artificielle dans le domaine médical : qu’en pensent les Français ? Alors que les objets connectés investissent de plus en plus le domaine de la santé, les Français commencent à se familiariser avec ce concept. D’après un récent sondage, 33% des personnes interrogées feraient confiance au diagnostic d’une intelligence artificielle. (@Pourquoidocteur).

#Enterprise

► « L’hypercroissance c’est avancer à petits pas, pas foncer devant soi à tout prix ». Si l’hyper croissance est l’eldorado de nombre d’entrepreneurs, elle ne vient pas sans difficultés. Recrutement et rétention des talents, gestion des équipes, levées de fonds…  Autant de problématiques que les fondateurs doivent anticiper et gérer quand leur projet prend soudainement de l’ampleur. Mais d’ailleurs, comment savoir si l’on est en hyper croissance ? « Si votre environnement concurrentiel grossit rapidement, et que pour rester dans la course vous devez mutliplier votre taille par trois ou par quatre en quelques mois, alors clairement vous êtes en hyper croissance », analyse Robby Stein, CPO d’Instagram. Pour Emmanuel Freund, cofondateur de Blade, le choc a été soudain : « Nous avons levé 60 millions d’euros et d’un coup nous sommes passés de 20 à 60 collaborateurs. Les nouveaux venus se posaient la question de ce que serait leur job et leur place, et les anciens s’ils allaient rester. Il fallait s’assurer que tout le monde soit sur la même longueur d’onde, pour continuer à avancer mais dans la même direction. » (@bymaddyness).

#Paiement

► Londres met en place le paiement sans contact pour soutenir les musiciens de rue. Après l’église, c’est au tour des musiciens de rue. La ville de Londres a commencé à introduire un système de paiement sans contact pour rémunérer les musiciens des rues, a annoncé dimanche 27 mai le maire de la capitale britannique, Sadiq Khan. Une initiative présentée comme une première mondiale. « Désormais, davantage de Londoniens pourront marquer leur soutien aux brillants et talentueux artistes de rue de la capitale », a-t-il déclaré à l’occasion du lancement du programme, en partenariat avec l’entreprise suédoise iZettle. « Pour que Londres conserve son statut de capitale mondiale de la musique, il est d’une importance vitale que nous soutenions les stars de demain », a ajouté le maire de la ville. (@franceinfo).

#Numérique

► « Pour réguler les barbares, il faut barbariser la régulation » by Sébastien Soriano. Le numérique est une source inépuisable d’opportunités. En moins d’une génération, la mise en réseau planétaire des individus a permis l’apparition de nouvelles formes de partage et de communication. Au-delà des opportunités économiques, le numérique permet d’entrevoir le développement d’une société de la connaissance, fondée sur un espace public de plus en plus participatif. Mais le bouleversement provoqué par cette révolution est aussi source d’inquiétudes légitimes: remise en cause de nos modèles sociaux, risque de nouvelles fractures, bouleversement de secteurs d’activités entiers, nouveaux défis de sécurité et de protection de la vie privée… Parce qu’elle touche l’ensemble des aspects de notre vie et de l’économie, cette révolution provoque une tension entre ceux qui y voient majoritairement des opportunités à saisir et ceux qui s’inquiètent avant tout des conséquences potentielles. Il existe ainsi une aspiration sociale forte à mettre les armes du numérique au service de l’intérêt général, avec pour objectif qu’il apporte des bénéfices concrets à tous. Lire la suite sur Medium

#Video

► Tournage, défi, jeux vidéo : bienvenue à l’école des apprentis youtubeurs. Il est 16 heures, l’école vient tout juste de se terminer. Mais pour certains, pas question de se reposer : venus de toute la région, ils sont venus à Exeter, une ville de 115 000 habitants du sud-ouest de l’Angleterre, assister à des cours du soir d’un genre un peu particulier. A la Tubers Academy, des enfants apprennent à devenir youtubeurs. Regroupés dans la salle principale, les sweat-shirts à capuche encore trempés par la pluie, les élèves s’impatientent. « La semaine dernière, ils n’ont pas eu cours à cause de la neige. Ils sont un peu surexcités », concède le fondateur et dirigeant de l’école Nick Ellison, couvrant avec sa voix le concours de faux pets organisé par un élève. (@Pixelsfr).

#JeuVideo

► Nicolo, le gameur français devenu PDG du géant Riot Games. « Tu joues à League of Legends ? Moi, ma compétence de héros, c’est que je ne crains pas le jetlag », sourit Nicolas Laurent. Il reste tout juste 48 heures à Paris, où se tenaient du vendredi 18 au dimanche 20 mai les MSI (Mid-Season Invitational), une compétition internationale annuelle du jeu League of Legends, avant de repartir à Los Angeles, où il vit désormais. Et pour cause : depuis octobre 2017, il est le PDG de Riot Games, le géant du jeu en ligne, dont l’unique production attire entre 80 et 100 millions de joueurs chaque mois. Il raconte : « « L’industrie qui me passionnait, c’était le jeu vidéo et, pour le métier, j’ai essayé d’aller là où je pensais pouvoir être meilleur que la moyenne. Artiste ou programmeur, ce n’était pas le cas. Alors je me suis concentré sur le business. » (@Pixelsfr).

#Militaire

► Google dans la tourmente en raison de son programme militaire Maven. Depuis le mois de mars, Google est secoué par une fronde. Son contrat avec le Pentagon, le ministère de la Défense américain, suscite des inquiétudes en internes. Plus de 4.000 employés (sur 80.000) de la firme de Mountain View ont signé une pétition dans laquelle ils appellent leur entreprise à cesser ce programme militaire désormais connu sous le nom de Maven. Une douzaine de salariés ont même démissionné pour marquer leur profond désaccord. Le projet Maven prévoit que Google aide le Pentagone dans le domaine de la reconnaissance visuelle de ses drones grâce à des services d’intelligence artificielle et de cloud. (@LesEchos).