08 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Issy-les-Moulineaux : Un robot et une plateforme citoyenne, pour renforcer le dialogue avec les habitants. Située au portes de Paris, Issy-les-Moulineaux s’impose comme l’une des villes françaises les plus en pointe dans le domaine de la Smart City, en écoutant ses habitants et en mettant les nouvelles technologies à leur service dans le but d’améliorer la qualité de vie et l’efficacité des services publics. Après avoir conclu un partenariat avec la plateforme d’expression citoyenne « Mon Avis Citoyen», les Isséens peuvent désormais dialoguer avec Pepper, le robot humanoïde qui ne laisse personne indifférent. (@villeintelmag). Légende image : Le robot Pepper dans les rues d’Issy-les-Moulineaux (photo : Issy_Presse

#Climat

►  Sept cents scientifiques français lancent un appel. Sept cents scientifiques français lancent un appel aux dirigeants politiques pour qu’ils passent « de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone »« Seuls des changements immédiats et des engagements de court terme, dans le cadre d’objectifs clairs et ambitieux à horizon 2030, peuvent nous permettre de relever le défi climatique »lancent-ils en « une » du journal Libération daté de samedi 8 septembre. (@LeMondefr). A lire aussi : Au jour de la Marche pour le climat, 700 scientifiques alertent les dirigeants politiques (@Lobs).

#JeuVideo

► « En classe, les élèves pourraient créer leurs jeux vidéo ». Alors que la région Île-de-France a lancé un appel à financement (1 million d’euros) pour développer des jeux vidéo, Denis Masséglia, à la tête d’un nouveau groupe d’études sur le sujet à l’Assemblée nationale, évoque les richesses parfois insoupçonnées de cet univers. Le député LREM de la 5ème circonscription du Maine-et-Loire, ancien gamer spécialiste de World of Warcraft, explique également pourquoi l’école aurait tout intérêt à utiliser le jeu vidéo comme support pédagogique : « On pourrait demander à des élèves de créer, eux-mêmes, leur propre jeu vidéo durant toute une année. Dans un premier temps, ils seront amenés à réfléchir au type de jeu qu’ils souhaitent, viendra ensuite le temps de l’élaboration de la narration, de la stratégie, avant de passer au design et au travail de codage. L’objectif étant de les familiariser tôt aux métiers en très forte croissante et pour lesquels il y a une grande demande. » (@LExpress).

#Transport

► Lidar, jumeau numérique et cantons virtuels : comment la SNCF s’approche du train autonome. Les aventures flamboyantes et picaresques d’Elon Musk tendent à faire oublier que la révolution du véhicule autonome la plus sensible n’est pas dans la voiture autonome. Mais bel et bien dans le train automatique, dont l’achèvement se profile bien plus vite. Contrairement à l’automobile, le train est un mode de transport guidé par rails. La tenue de route est donc moins un enjeu de l’automatisation. La détection d’obstacles et l’observation de l’environnement sont au contraire deux critères essentiels. Et dès l’an prochain, la SNCF doit commencer un test d’un train de fret automatisé, télécommandé à distance. La promesse de ce saut technologique ? Une amélioration de la ponctualité, de la dépense énergétique, et une augmentation des fréquences. (@zdnetfr).

#Entreprise

► Patron emblématique du géant chinois Alibaba, Jack Ma annonce sa retraite. Jack Ma, président exécutif et co-fondateur emblématique du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, a annoncé son départ en retraite à compter de lundi, jour de ses 54 ans, dans une interview au New York Times publiée vendredi 7 août. Ce départ n’est pas la fin, « mais le début d’une ère », a déclaré au quotidien américain l’homme le plus riche de Chine, qui a co-fondé en 1999 le groupe Alibaba, devenu depuis un mastodonte technologique, présent non seulement dans le commerce en ligne, mais aussi dans l’informatique en nuage (« cloud »), ainsi que dans les divertissements et les médias, apparaissant aujourd’hui comme un mélange –et un concurrent– des géants technologiques américains, Amazon, eBay et Google. (@Challenges).

► Clap de fin pour Theranos, la start-up qui a berné la Silicon Valley. Une promesse révolutionnaire, une jeune fondatrice comparée à Steve Jobs et plus de 700 millions de dollars (602 millions d’euros) levés auprès de prestigieux investisseurs. Pendant plus de dix ans, Theranos a été l’une des vitrines de la Silicon Valley. Lundi 10 septembre, elle va cependant lancer son processus de dissolution. « Le temps est épuisé », justifie David Taylor, son nouveau directeur général, dans un courrier adressé aux actionnaires et obtenu par le Wall Street Journal. Lancée en 2003, la start-up californienne ambitionnait de bouleverser le marché des analyses de sang. Mais elle n’était en réalité qu’une « fraude élaborée », selon un rapport accablant publié en début d’année par la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain. Pendant des années, ses dirigeant ont multiplié les mensonges à leurs investisseurs et partenaires pour dissimuler leurs difficultés. Ils ont aussi falsifié les comptes et inventé des contrats qui n’existaient pas. (@JeromeMarinSF).

#MediaSocial

► Etats-Unis : un quart des utilisateurs de Facebook ont supprimé l’application mobile. Les temps sont durs pour Facebook. Confronté à un recul inédit du nombre d’utilisateurs quotidiens en début d’année, fragilisé par le scandale Cambridge Analytica, qui a collecté indûment les données de millions de ses usagers, puis tancé en Bourse en juillet, le réseau social créé par Mark Zuckerberg a perdu de sa superbe en 2018. Un constat qui se traduit directement auprès de son public. Selon un sondage réalisé du 29 mai au 11 juin et publié ce mercredi par le Pew Research Center de Washington, plus d’un quart des 3.413 utilisateurs interrogés aux Etats-Unis (26 %) déclarent avoir supprimé l’application Facebook, ce qui n’implique pas nécessairement un désabonnement, de leur smartphone au cours de l’année écoulée. (@LesEchos).

07 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ecole

x► Comment les universités et les écoles françaises se préparent à la révolution de l’intelligence artificielle ?. A quoi ressemblera le métier d’enseignant demain? Pour répondre à cette question, LinkedIn vous invite à participer à la série #ProfDuFutur. Pour cela, il suffit de réagir en commentaire ou de publier un post, un article ou une vidéo avec les hashtags #ProfDuFutur #MétierDuFutur. Tribune de Jean-François Fiorina, Directeur Général Adjoint et Directeur des programmes de Grenoble École de Management. Le monde de l’éducation est un monde étonnant, en perpétuelle évolution. J’ai souvent coutume de dire qu’il n’y a plus aucune limite à l’évolution de la salle de classe d’autant que l’intelligence artificielle accélère encore ces transformations. Au point de provoquer un bouleversement sans précédent du paysage de l’éducation et de ses acteurs. Certains disparaitront alors que d’autres, plus agiles, surgiront, rendant encore plus complexe un monde qui l’était déjà. Les nouvelles générations vivent un rapport à la connaissance, à l’apprentissage et à leurs finalités que les établissements doivent intégrer au plus vite pour rester attractifs. L’IA peut y contribuer si nous intégrons cet outil au plus vite et dans une logique de service dans tous les métiers d’un établissement de l’enseignement supérieur. Lire la suite sur Linkedln. A lire aussi: Would You Trust an AI Doctor ? (@hfarmspa).

#Entreprise

► Les entreprises s’emparent massivement de la Blockchain. « La Blockchain est là. Quelle sera votre prochaine initiative ? » a interrogé le cabinet d’audit et de conseil PwC, dans le cadre d’une vaste enquête mondiale auprès de 600 cadres dirigeants dans 15 pays, dont la France. Née avec le Bitcoin, cette technologie sécurisée de stockage et de transmission d’informations, sous la forme d’une sorte de grand registre numérique décentralisé, que les experts présentent déjà comme la seconde révolution d’Internet, suscite déjà bien plus que de la curiosité. À la question « comment décririez-vous l’implication actuelle de votre entreprise (ou organisation) dans la Blockchain ? », seuls 14% des cadres interrogés par PwC ont répondu aucune. Et pour plus de 4 sondés sur 5, pas question de rater le virage : 15% affirment avoir déjà un projet opérationnel, 10% un pilote, 32% un développement en cours et 20% sont au stade de la recherche. Qu’il s’agisse des premiers pas dans un « Lab », d’une étape de validation (« proof of concept ») ou d’une mise en production, tout le monde veut en être. (@latribune).

#Agriculture

► Agri-agro : CEA Tech Bretagne dans le transfert technologique au service des PME. Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région a expliqué le 4 septembre à Rennes comment le territoire, une des « premières régions d’élevage en Europe », veut accompagner les mutations de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Soucieux de rompre avec l’image d’une production de masse et de transformer les filières pour mieux valoriser des produits de haute qualité, l’accompagnement régional mise notamment sur l’innovation et la technologie. Dans ce contexte, l’officialisation le 28 juin dernier à Quimper de l’implantation d’une plateforme CEA Tech de transfert technologique, dédiée aux procédés de l’agroalimentaire et de l’agriculture du futur, est d’abord un geste politique. (@latribune).

#Logement

► Airbnb sera-t-il bientôt chassé de Paris ? Qu’elle est loin l’année 2015, quand Anne Hidalgo, déroulait le tapis rouge de sa mairie de Paris pour accueillir Brian Cheksy, le cofondateur du site Airbnb ! Depuis le début de l’année, plus de 1,4 million d’euros d’amendes ont été infligées (deux fois plus que l’an dernier à la même époque) à plus d’une centaine de « multipropriétaires », qui louaient indûment leurs résidences secondaires. (@Challenges).

#Data

► Le renseignement français voudrait se passer des services de l’américain Palantir. Développer la souveraineté numérique de la France et de l’Europe. Le gouvernement intensifie ses efforts en ce sens afin de ne plus dépendre des logiciels américains au moment où les relations transatlantiques ne sont pas des plus chaleureuses, rapporte l’agence Bloomberg. En ligne de mire notamment : un logiciel d’analyse de données (big data) fourni par Palantir, une start-up américaine financée en partie par la CIA et que le renseignement intérieur français utilise pour sa lutte antiterroriste. Le contrat avait été signé en 2016 « en l’absence d’une solution française et européenne ». (@LesEchos).

#Politique

► Pour Yuval Harari, l’intelligence artificielle avantage les dictatures. L’historien Yuval Noah Harari fait partie des rares intellectuels à s’adonner sérieusement à l’exercice de la prospective. Son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, a été publié en anglais le 30 août. Le magazine The Atlantic en publie de larges extraits, dans lesquels l’auteur s’attache à démontrer comment « les révolutions technologiques en cours pourraient dans les décennies à venir confronter l’humanité à l’une des épreuves les plus dures qu’elle a eu à affronter ». (@usbeketrica).

#JeuVideo

► En Chine, Tencent se branche sur la police pour mieux surveiller ses joueurs. Quelques jours auront suffi à Tencent pour répondre aux injonctions de Pékin. Et le poids lourd de l’Internet chinois ne fait pas dans la demi-mesure. Dévoilant de nouveaux outils de contrôle visant à mieux encadrer l’accès de ses jeux vidéo, Tencent a annoncé qu’il mettrait en place, aux alentours du 15 septembre, un système d’enregistrement directement connecté à la base de données de la police. Une initiative inédite dans le secteur du jeu en Chine, a fièrement souligné l’entreprise. Concrètement, les jeunes Chinois, souvent accros aux jeux vidéo, ne pourront plus tricher sur leur profil pour s’adonner sans limite à leur passe-temps favori. Le système sera en mesure de vérifier avec précision leur identité et, ainsi, de limiter les plages de temps de jeu selon l’âge des participants. (@LesEchos).

#Web

► Pourquoi l’Europe n’a pas fait émerger un concurrent à Google. Pourquoi l’Europe n’a-t-elle pas construit son propre Google? Le moteur américain occupe aujourd’hui 90 % des parts de marché de la recherche en ligne dans le monde, d’après les estimations du site statcounter. L’Europe est au-dessus de la moyenne avec 92 %. La situation est différente dans d’autres pays. Aux États-Unis, cette part est plus basse (84 %), car Bing (moteur développé par Microsoft, 7 % de parts de marché) et Yahoo! (6%) continuent de se battre. En Russie, c’est le concurrent local Yandex qui domine le secteur (53 %). En Chine, où le géant américain a disparu du Web en 2010, les sites Baidu (67 %) et Shenma (développé par Alibaba, 18%) se partagent le haut du podium. (@FigaroTech).

#MediaSocial

► Sur Reddit, une « opération d’influence » iranienne à petit budget. Cent quarante-trois comptes, identifiés par Reddit comme étant liés à une « opération d’influence » iranienne, ont été désactivés, a annoncé l’un des plus grands forums au monde samedi 1er septembre. Fin août, Google puis Facebook avaient annoncé avoir désactivé des comptes liés à la radiotélévision publique iranienne, après la publication d’un rapport de l’entreprise de sécurité informatique FireEye décrivant l’existence d’un système comparé aux opérations d’influence russes. (@Pixelsfr).

#Presse

► L’âge d’or des médias : une exception historique ? Les médias sont en crise nous dit-on. Et si, au regard de l’histoire de l’information et des coûts nécessaires à sa production, l’âge d’or des médias n’était en fait qu’une exception ? Entretien avec Heidi Tworek, professeur assistante en histoire internationale à l’Université de British Columbia au Canada. L’enseigante explique : « S’il doit y avoir une source d’inquiétude, c’est pour les journalistes. Mais ces derniers doivent également s’interroger : quelles sont les raisons économiques, culturelles, politiques, qui ont permis la prospérité économique du secteur ? Sont-elles toujours d’actualité ? Si non, la façon dont ils traitent l’information ne doit-elle pas évoluer en conséquence ? » (@InaGlobal).

#Robotique

► Hiroshi Ishiguro, inventeur de robots. A 45 ans, il est l’un des plus éminents roboticiens du Japon. A ce jour, il a déjà créé une trentaine de robots différents. A la tête du « Laboratoire de robotique intelligente » au sein de l’université d’Osaka, le professeur Ishiguro bénéficie d’importantes subventions du gouvernement japonais afin de mettre au point une créature dont l’apparence serait la plus proche possible de celle de l’être humain. Confectionner des androïdes plus vrais que nature ? À l’entendre, il est possible de construire un robot que l’on pourrait confondre avec un humain, au moins lors d’une brève rencontre. (@LExpress).

06 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► En Russie, le plus haut gratte-ciel d’Europe est quasiment achevé. Tout un symbole. Fondée pour devenir une « fenêtre sur l’Europe », la ville de Saint-Pétersbourg s’est dotée, trois siècles après sa création, d’un gratte-ciel perché sur le toit du vieux continent. Un édifice signé Gazprom, géant de l’énergie russe qui alimente une myriade de pays européens. L’installation du siège de l’entreprise contrôlée par le Kremlin est attendue en 2019. Le temps de terminer les derniers travaux, en intérieur, alors que le sommet de l’édifice est définitivement fixé à 462 mètres au-dessus du sol. Une taille suffisante pour couronner le «Lakhta Center» du titre de plus haute tour d’Europe, devant le Complexe de la Fédération, à Moscou, qui plafonne à 374 mètres de hauteur. (@LesEchos). Crédit photo : Lakhta centre

#GafaEmpire

► Les menaces se précisent contre les géants de la tech. Le document n’a pas de valeur légale, il ne parle pas explicitement de poursuites, mais il démontre que les géants de la tech sont sous pression. Le Département de la Justice a publié une courte déclaration ce mercredi, dans laquelle il les met en garde contre le fait d’« entraver volontairement le libre-échange des idées. » Il affirme aussi qu’ils pourraient avoir un effet néfaste sur la concurrence. Ce type de déclaration pourrait ouvrir la voie à une enquête formelle, alors que le secrétaire à la Justice Jeff Sessions a prévu de rencontrer les procureurs généraux des Etats sur ces sujets, le 25 septembre prochain. Le document fait aussi écho aux déclarations récentes de Donald Trump. (@LesEchos).

► Mark Zuckerberg s’engage à « protéger la démocratie ». Dans une tribune publiée par le « Washington Post », le patron de Facebook détaille les efforts de son entreprise, secouée cette année par le scandale « Cambridge Analytica », pour « protéger la démocratie ». « Des entreprises comme Facebook font face à des adversaires sophistiqués et bien financés, qui deviennent de plus en plus malins avec le temps », estime le patron de 34 ans. « C’est une course aux armements et il faudra unir les forces des secteurs publics et privés américains afin de protéger la démocratie américaine des ingérences extérieures », ajoute-t-il, reprenant une formule lancée lors de sa propre audition à Washington au printemps. (@LesEchos).

► YouTube, Android… les 20 ans de Google en 10 dates clés. Le 4 septembre 1998, deux anciens étudiants de l’université de Stanford, Larry Page et Sergey Brin, lançaient une toute nouvelle start-up : Google. Vingt ans plus tard, le groupe pèse plus de 850 milliards de dollars en Bourse. Retour sur les dates clés qui ont marqué l’ascension du numéro un mondial de la pub en ligne. (@LesEchos).

#Transport

► Dix chauffeurs ont décidé d’attaquer en justice Uber, selon une information d’Europe 1. Les chauffeurs de VTC demandent la requalification de leur contrat commercial en contrat de travail de droit commun. Sayah Baaroun, le secrétaire général du syndicat des chauffeurs privés explique : « On a tout essayé. On est face à un État qui est léthargique par rapport à ça. L’État ne veut pas comprendre les enjeux de la situation. » L’audience devant les prud’hommes de décembre sera donc déterminante. D’autant que si ces chauffeurs obtiennent gain de cause, cela pourrait donner des idées à des centaines de leurs collègues. (@FranceInfo).

#Telecom

► La Chine pourrait donner naissance à un nouveau géant des télécoms. Quatre mois après le mariage entre T-Mobile et Sprint aux Etats-Unis, la Chine préparerait, à son tour, une méga-fusion dans les télécoms. Selon l’agence Bloomberg, qui cite ce mardi plusieurs sources anonymes proches du dossier, Pékin envisagerait de fusionner China Unicom et China Telecom, deux des trois opérateurs que compte la deuxième économie mondiale, afin de faire émerger un géant capable d’investir de plus belle dans la 5G, la prochaine génération de téléphonie mobile. La fusion, si elle était approuvée par les autorités chinoises, donnerait naissance à un mastodonte des télécoms, avec une capitalisation boursière de 70 milliards de dollars (plus de 60 milliards d’euros) et 590 millions d’abonnés, juste un cran derrière China Mobile. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Facebook et Twitter jouent gros à Washington. L’après-midi promet d’être longue pour Jack Dorsey et Sheryl Sandberg. Le patron de Twitter et la numéro deux de Facebook sont convoqués, ce mercredi, devant la commission du Renseignement du Sénat américain. Du côté de Google, Larry Page et Sundar Pichai ont décliné l’invitation. La firme de Mountain View a proposé le nom de Kent Walker, vice-président senior et directeur juridique du groupe, mais le Sénat a refusé. Le thème de ces auditions ? « Les opérations d’influence étrangère et leur utilisation des plateformes des médias », avec en filigrane, les élections de mi-mandat qui se profilent outre-Atlantique. (@LesEchos).

► Facebook et Twitter renoncent à s’implanter en Chine. Des dirigeants de Facebook et Twitter ont affirmé mercredi qu’ils n’avaient aucun projet de s’implanter en Chine, où les réseaux sociaux basés au États-Unis sont bloqués. «  Pour aller en Chine, il nous faudrait pouvoir garder nos valeurs et ce n’est pas possible à l’heure actuelle», a expliqué la numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, devant une commission du Sénat américain. Le patron de Twitter, Jack Dorsey, a également indiqué aux membres de la commission qu’il n’avait pas l’intention de développer sa plateforme en Chine. « Quand nous avons été bloqués, nous avons décidé que le combat n’en valait pas la peine en ce moment, et nous avons d’autres priorités », a-t-il expliqué. (@frenchweb). A lire aussi : Questions sur le possible retour de Google en Chine (@LeMondefr).

#Environnement

► Pollution, la face cachée des paquebots. Si les villes se frottent les mains face aux retombées économiques des croisières, des riverains dénoncent leur empreinte désastreuse sur l’atmosphère. La France va tenter de convaincre les pays de la Méditerranée d’employer un carburant plus propre sur les grands navires. Un consensus introuvable ? (@LesEchos).

#Information

► Demain, l’IA pourra manipuler l’information et semer le chaos. En matière de manipulation de l’information, le pire est probablement à venir. Dans un futur proche, il sera de plus en plus difficile d’échapper aux campagnes de désinformation en ligne. Selon un rapport interministériel français aux conclusions alarmistes, les progrès technologiques et l’utilisation de l’intelligence artificielle permettront à des acteurs étatiques de manipuler l’information de façon quasiment indétectable et de semer le chaos. Ces acteurs, notamment la Russie, auront tout loisir de monter de redoutables campagnes de désinformation « visant à fragiliser ou déstabiliser le débat démocratique dans d’autres États », estiment les auteurs de l’étude « Les manipulations de l’information, un défi pour nos démocraties ». (@rtl_futur ).

#Surveillance

► Surveillance des communications : les « Five Eyes » s’inquiètent du développement du chiffrement. es Etats-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et le Canada : ces cinq pays, qui forment l’alliance dite « Five Eyes » dans le renseignement, ont signé une déclaration commune, à l’issue d’un sommet sur la sécurité informatique, les 28 et 29 août. Le texte évoque largement la question du chiffrement des communications, qui s’est considérablement développé ces dernières années et rend l’interception des communications extrêmement difficile. Les technologies déployées par des services comme WhatsApp font que seuls l’émetteur et le destinataire d’un message peuvent le lire, ce qui complique la tâche des enquêteurs dans de nombreux dossiers. (@Pixelsfr).

05 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Des vagues impressionnantes provoquées par le typhon Jebi, dans le port de pêche d’Aki (Japon), le 4 septembre 2018. Photo de Kyodo Kyodo / Reuters).

#GafaEmpire

► Vingt ans après sa création, le moteur de recherche Google est devenue une multinationale valorisée plus de 850 milliards de dollars. Google  qui regroupe tous les services comme le moteur de recherche, Gmail, YouTube, Chrome… est la machine à cash de la maison mère, Alphabet. La création en 2015 d’Alphabet a donc permis d’organiser plus clairement les activités de l’empire Google, devenu tentaculaire avec le temps. L’entreprise regroupe une dizaine de filiales aux ambitions démesurées. (@latribune). À lire aussi : Google, l’ennemi public numéro 1 ? (@latribune). et Google a 20 ans, à quoi pourrait ressembler le géant en 2038 ?

► Mille milliards de dollars (863 milliards d’euros), c’est ce que vaut désormais en Bourse la société américain de commerce électronique Amazon depuis mardi 4 septembre, un mois après Apple. La capitalisation boursière cumulée de ces deux groupes équivaut quasiment à la richesse produite par la France en 2017, soit un produit intérieur brut de 2 291,7 milliards d’euros. Son fondateur, Jeff Bezos qui a fondé son entreprise en 1994, est l’homme le plus riche du monde, à la tête d’une fortune évaluée à 166 milliards de dollars. L’empire Amazon a réussi imposer ses règles aux marchés financiers en perdant de l’argent et en refusant de verser des dividendes.

► La Silicon Valley, l’empire du futur… (ou l’empire du mal ?). Dans la Silicon Valley, berceau des technologies numériques situé au sud de San Francisco, une armée de jeunes ingénieurs détient tellement de données sur nos vies qu’elle est devenue toute-puissante. Emmené par les quatre géants de l’Internet, les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), cet « empire du futur » qui pourrait dans quelques temps représenter la 4ème puissance du monde entre le Japon et l’Allemagne, réinventent le monde en s’immisçant, via les smartphones et les ordinateurs, dans toutes les interactions humaines. (@latribune). A lire GAFA : des empires fissurés ? (@metamedia). Regarder le très intéressant documentaire de réalisateur britannique David Carr-Brown diffusé sur Arte en juillet 2018.

► « Apple était un ordinateur, Amazon un magasin, Google un moteur de recherche, Facebook un réseau social. Mais elles sont désormais en concurrence directe, car leurs secteurs respectifs sont à court de proies faciles. (…) Au final, les Gafa sont engagées dans une course épique dans le but de devenir le système d’exploitation de nos vies, et détenir sur nous un pouvoir et une influence supérieurs à ceux de toute entité n’ayant jamais existé. », explique Scott Galloway, professeur de marketing à l’Université de New York. Son dernier essai : « The Four. Le règne des quatre : la face cachée d’Amazon, Apple, Facebook et Google ».

► « Les internautes devraient plutôt s’inquiéter de ces nouvelles fonctionnalités annoncées par les GAFA. Car cela sous-entend que ces derniers ont trouvé́ le moyen de faire de l’argent d’autres manières qu’en vendant notre temps de cerveau disponible au mieux offrant. Cela veut dire que l’économie de l’attention, qui pré-existe largement au Web puisqu’elle est au cœur du modèle économique de nos industries culturelles et médiatiques, n’est plus nécessairement le seul modèle possible pour ces grands groupes du numérique. Ou plutôt, ce que laisse entendre Mark Zuckerberg, c’est que cette économie de l’attention n’a plus une valeur quantitative, mais qualitative : « aider les gens à se connecter est plus important que de maximiser le temps passé sur Facebook ». Nul besoin de garder présent un utilisateur durant une grande plage de temps si on peut s’assurer qu’il générera rapidement de la valeur. », explique Karl Pineau, docteur en sciences de l’information et de la communication et membre du collectif Les Designers Ethiques, dans sa chronique sur le site de @frenchweb

► L’affaire Cambridge Analytica, symptôme du « capitalisme de surveillance » Derrière le scandale Par l’intermédiaire d’un test de personnalité qui se voulait « universitaire », l’entreprise britannique Cambridge Analytica a pu avoir accès aux données de 50 millions de profils d’électeurs américains sur Facebook. Ces informations obtenues de manière frauduleuses ont été utilisée par les équipes de Trump afin de cibler au mieux les électeurs pendant la campagne électorale de 2016. Mais Cambridge Analytica est l’arbre qui cache la forêt de l’économie des plateformes numériques, dont le modèle d’affaires est fondé sur la captation et l’utilisation de nos données. (@usbeketrica).

► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (@LesEchos).

► Taxation des Gafa : l’Allemagne sur le reculoir. Dans un document interne dévoilé mercredi outre-Rhin par « Bild », le ministère des Finances dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz juge« non productive » une « diabolisation » des géants du numérique. Le SPD, la formation politique d’Olaf Scholz qui forme le gouvernement avec les chrétiens-démocrates, avait pourtant promis une taxe Gafa pendant sa campagne électorale. « L’affirmation encore fréquemment entendue […] selon laquelle les entreprises comme Google, Apple, Facebook […] ne paieraient aucun impôt sur leurs bénéfices n’est plus tenable », cite également « Bild ». Le ministère a démenti en réaction tout abandon du projet. « Le débat se poursuit, également entre les ministres des Finances européens et dans le cadre du G7/G20. Le ministre continue de viser une imposition équitable des géants du net », y a affirmé mercredi un porte-parole. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle pourrait augmenter la fracture numérique. L’intelligence artificielle risque d’augmenter les écarts de richesse entre pays développés et les autres, mais aussi entre les entreprises et les individus, selon un rapport du cabinet de consultants américain McKinsey. Selon cette étude, l’intelligence artificielle devrait gonfler de 1,2% par an la croissance mondiale en moyenne jusqu’en 2030, avec une forte accélération entre 2025 et 2030. Cette accélération serait comparable à celle apportée par d’autres ruptures technologiques mondiales, « comme la vapeur au XIXème siècle, la première vague de robotisation industrielle ou l’informatique à la fin du XXème siècle », estime le cabinet dans ce rapport. Mais « les pays aujourd’hui les plus avancés en matière d’adoption des technologies de l’intelligence artificielle (principalement des économies développées) devraient retirer d’ici 2030 des bénéfices nettement supérieurs à ceux des économies émergentes », souligne-t-il. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Pourquoi il faut fuir Twitter et Facebook. par Gaspard Koenig, philosophe et president du Think Tank Generation Libre. J’ai profité de ces deux mois d’été pour me sevrer des réseaux sociaux. Au début, mon pouce tremblait devant l’appli scintillante où les notifications s’accumulaient. Mon cerveau s’agitait après chaque ligne d’écriture, en manque de distractions. Mon coeur battait à la moindre mesure étatiste que je me retenais de commenter. Je n’avais plus ma dose quotidienne de news plus ou moins fake, de vidéos de chatons, de polémiques bouffonnes, d’excitation et d’irritation. Je dus me résoudre à noter mes impressions dans un carnet plutôt que de les poster à la face du monde, à appeler mes amis plutôt que de les taguer, à me satisfaire de mon existence plutôt que de m’en vanter. Lire la suite sur le site de @LesEchos.► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (@LesEchos).

04 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Télévision

x► La télé n’est pas morte, mais les usages divergent davantage selon les générations, par Kati Bremme, France Télévisions, Direction de l’innovation et de la Prospective. Malgré l’essor du streaming et de la SVOD, la télé linéaire n’est pas morte. Elle domine même le temps que les Américains passent devant le grand écran. Mais, à l’évidence, les modes de consommation évoluent. Dans un environnement marqué par la multitude de points d’accès, qui favorise une consommation de plus en plus personnalisée, l’écart entre les usages des différentes générations se creuse et le dernier rapport Nielsen, qui analyse les consommations médias linéaires et numériques tous écrans confondus aux Etats-Unis, en est l’illustration. Lire la suite sur le site de @metamedia. Illustration : Television Man Free Photo by Ryan McGuire

#Ville

► Butte, la ville au bord du gouffre. Perchée sur une colline, Butte n’est pas comme les autres villes si pittoresques du Montana. Classé site national historique depuis 1961, son « upper town » est bien plus qu’un sensationnel décor de cinéma. Ses édifices séculaires de style néoclassique ou Renaissance, ses rues pentues et maisons victoriennes rappelant San Francisco, témoignent d’un passé grandiose pour ce petit coin de Far West. Mais ce qui frappe aussi quand on y déambule, ce sont ses grandes avenues quasi désertes, l’état de délabrement de nombreuses façades, ces puits de mine disséminés ici et là comme les sentinelles d’acier d’un âge d’or révolu, la kyrielle de boutiques d’antiquités aux vitrines poussiéreuses, le silence : tout cela raconte une autre histoire, plus sombre. Celle d’une ville en train de devenir fantôme… (@LesEchos).

#Entreprise

► Placée en redressement judiciaire depuis le 24 juillet, la lingerie Indiscrète (marque de lingerie haut-de-gamme lancée en 2010 par d’ex-cadres de chez Aubade), a lancé lundi 3 août une vente « solidaire » pour aider à sa survie. Le tribunal de commerce de Poitiers a donné six mois pour trouver une solution à son déficit de 200.000 euros. Cette vente se fera sur Internet, sur les réseaux sociaux avec #SauvonsLingerieIndiscrete et via le réseau bien établi de vendeuses à domicile durant quatre semaines. De nombreuses entreprises locales et la ville de Chauvigny (Vienne) organisent les soutiens pour sauver l’entreprise en cession de paiement.

#Transport

► San Francisco fait le ménage dans les trottinettes et scooters électriques en libre-service. La mairie de San Francisco a mis un coup d’arrêt, jeudi 30 août, au développement anarchique de ce qu’un nombre croissant d’habitants de la ville considéraient comme un fléau : les services de trottinettes et de scooters électriques en libre-service. En moins d’un mois, le régulateur des transports de la zone urbaine de San Francisco a reçu près de 2 000 plaintes. Trottinettes abandonnées n’importe où, utilisateurs sans casque, « trottineurs » envahissant les trottoirs… Seules deux entreprises pourront désormais proposer ces véhicules en libre-service. Plusieurs entreprises s’étaient en effet lancées sur ce créneau sans demander d’autorisation, en disposant simplement des trottinettes un peu partout en ville. (@Pixelsfr).

#Travail

► Lire ses e-mails dans les transports en commun devrait compter comme du temps travaillé. La 4G aura probablement largement contribué à l’essor de cette pratique : dans le métro et dans le bus, de nombreux employés prennent connaissance de leurs e-mails alors qu’ils n’ont même pas encore embauché. Si vous prenez les transports en commun entre 7h et 9h, il vous suffira de lever les yeux et d’observer autour de vous pour constater la forêt de fronts penchée sur des smartphones. Même ambiance en fin de journée, où certains terminent ce qu’ils n’ont pas eu le temps de faire devant leur écran d’ordinateur. (@MashableFr).

#Economie

► Un Nouveau Contrat Social Peut-Il Naître De L’Uberisation ? Par Gregoire Leclercq, entrepreneur et citoyen engagé dans le monde économique et politique. Pris séparément, ces faits pourraient n’avoir aucun lien entre eux… Mais il se trouve que le nouveau contexte économique et social créé par le phénomène de l’Uberisation (et de l’économie collaborative) les éclaire d’une manière particulièrement intéressante. En creux, l’intuition qui apparaît est celle d’un monde naissant dans lequel le non-salariat remplacerait petit à petit le salariat sur le marché de l’emploi. Même si cette préfiguration semble excessive, elle se rapproche d’un constat plus sérieux : le droit social à l’heure d’Uber évolue, et la protection sociale qui va avec également. Lire la suite sur le site de @forbes_fr

#GafaEmpire

Google et Mastercard auraient conclu un partenariat secret pour relier publicités en ligne et achats en magasin. Début août, Facebook était épinglé pour avoir cherché à obtenir les données bancaires de ses utilisateurs. On apprend maintenant que Google a déjà mis en place cette pratique avec l’aide du service de gestion de cartes bancaires Mastercard. L’information provient d’un article de Bloomberg daté du 30 août. Il y est révélé que les deux entreprises ont conclu un partenariat afin de détecter si les publicités en ligne se concrétisent par une vente en magasin. Le problème ? Les clients de Mastercard n’ont pas été mis au courant. Les achats de plus de deux milliards d’entre eux auraient ainsi été pistés à leur insu depuis un an. D’après les quatre sources indépendantes qui ont témoigné pour Bloomberg, le partenariat aurait pris quatre années de négociations et Google aurait payé de nombreux millions pour obtenir ces précieuses données. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

► Quel avenir pour les monnaies locales ? Depuis la crise de 2008, les monnaies locales complémentaires et citoyennes (MLCC) ont été un peu partout en France, avec la même volonté de favoriser le lien social. Une monnaie locale est réutilisée localement et sert à dynamiser l’économie de la zone. Plus de 50 monnaies locales sont déjà en circulation et de nombreux projets sont sur les rails.  « En France, on ne peut pas dire que les monnaies locales ont fait leurs preuves en termes d’impact en volume, mais on peut dire qu’il y a eu un vrai impact en ce qui concerne le lien social et la réappropriation. On sent qu’il y a maintenant un vrai enjeu, notamment concernant le développement durable », a affirmé Amandine Albizzati, directrice des relations institutionnelles de la coopérative de finance solidaire La Nef. La loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’ESS (économique sociale et solidaire)  a, favorisé l’émergence des monnaies locales complémentaires en reconnaissant leur statut. Quand on paye en monnaie locale, on ne peut vous rendre des euros, pour prévenir le blanchiment d’argent. (@latribune).

► Revue de liens : -« La plus grande réussite reste cependant l’eusko, lancé en 2013 au Pays basque, qui compte plus de 750.000 unités en circulation enregistrées fin décembre 2017 ; – Monnaies locales, pourquoi elles cartonnent partout en France (@LesEchos) ; – L’abeille, l’eusko, la bou’sol… tout savoir sur les monnaies locales en cinq questions (@LeMondefr) ; Des monnaies locales pour une économie plus vertueuse (@franceinter) ;- Aux Mureaux, on mise sur une monnaie locale pour financer les associations de la ville (@LeParisien_78) ; – Le Rollon, une monnaie locale normande, vous connaissez ? (@Franceino).

#Numerique

► Ce numérique qui nous relie. Qui ne le voit chaque jour davantage ? La vague numérique redessine de profondes potentialités individuelles et collectives. Au coeur du digital, notre place sociale et notre activité économique s’en trouvent bouleversées. Quelle est notre identité numérique à venir ? Comment va-t-elle se construire ? Telle est la réflexion au coeur de La société coopérative 3.0 de l’économiste Jean-Marc Rogier. L’économiste souligne combien, à ses yeux, la société moderne manque encore de coopération. Coopérer, précise-t-il, et non pas collaborer. Cette nuance est essentielle au projet du vivre-ensemble, dans la mesure où, pour espérer oeuvrer au principe d’une société durable, la coopération doit s’installer à même les régimes de concurrence ou de compétition dans la société. (@LExpress).

#Presse

► Pour la survie de la presse, les géants du Net doivent payer. L’avenir de la presse se joue le 12 septembre au Parlement européen. Ce jour-là, en effet, les députés européens voteront à Strasbourg sur le projet de directive européenne visant à corriger la situation actuelle qui voit les géants du Net capter sans contrepartie financière une large part de l’information produite à grands frais par les médias et les agences. De plus, autre élément de spoliation, profitant de leur audience massive, ces acteurs attirent à eux l’essentiel des recettes publicitaires qui permettaient jusque-là au secteur de la presse de vivre : Google et Facebook ont ainsi capté en 2017 80 % des investissements publicitaires mondiaux sur Internet. (@libe).

03 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Patrimoine

x► Lancé par la Française des Jeux et le ministère de la Culture, le Loto du patrimoine doit participer à la restauration de 270 sites historiques. @Franceinfo vous permet de passer en revue ces lieux chargés d’histoire. Légende image : Le Fort Cigogne a été construit sur une petite île de Fouesnant (Finistère), au XVIIIe siècle, afin de contrer les arrivées des corsaires anglais et hollandais. Les travaux de rénovation (maçonnerie, toiture, modernisation, etc.) doivent rendre le lieu autonome en énergie. Le montant total de la restauration est estimé à 3 millions d’euros. Le lieu doit accueillir l’école de voile des Glénans, la plus importante d’Europe. Photo Marcel Mochet / Afp.

#Ville

► Bienvenue dans le Dijon de 2030, une métropole intelligente et connectée. Ville intelligente, smart city, gestion connectée de l’espace public : le contrat baptisé OnDijon, confié par Dijon Métropole à un groupement d’entreprises mené par Bouygues Énergies Services, peut sembler abstrait. Comment va-t-il se traduire dans la réalité ? La rédaction de Traces Écrites News est passée de l’actualité à la fiction en imaginant la vie quotidienne dans l’agglomération en 2030, au terme du contrat de douze ans.

#Transport

► Covoiturage-libre.fr : quand le covoiturage devient un bien commun. Avec plus de 700 000 covoiturages heureux depuis sa création en 2011, soit plus de 100 000 trajets par an, la plateforme « covoiturage-libre.fr », structure communautaire, ne vit que les dons de ses abonnés, n’a rien à envier aux poids lourds du marché.Les prix sont fixés par les conducteurs, le site ne prélève aucune commission sur les trajets. « En partenariat technique avec RoulezMalin, covoiturage-Libre.fr a pu développer une toute nouvelle plateforme avec plusieurs nouveautés comme la création de compte utilisateur, le covoiturage quotidien, le covoiturage événementiel… », expliquent les dirigeants. Ils ajoutent : « Notre objectif principal est d’améliorer l’expérience utilisateur pour que le covoiturage fasse partie intégrante de notre vie quotidienne ». (@villeintelmag).

#Travail

► Il y a quatre ans, de retour de la Silicon Valley, le jeune entrepreneur a monté une ONG, Bayes Impact. « La mission de Bayes Impact était de dire: on a des technologies très puissantes, c’est ce qui fait toute la force de l’intelligence artificielle. Mais ce qui manquait, c’était la question du sens et pourquoi on se sert de ces algorithmes, explique-t-il. Est-ce qu’on s’en sert pour faire cliquer les gens sur des pubs ou pour faire le bien? Et l’idée c’est que les mêmes technologies appliquées aux problématiques sociales peuvent impacter positivement la vie des gens à grande échelle ». (@FigaroTech).

► Tech for Good : Paul Duan, le fondateur de Bayes Impact, veut instaurer le service public citoyen. En 2015, Paul Duan, jeune entrepreneur, expliquait « Avec un simple algorithme, on peut réduire le chômage d’au moins 10%. » À ce jour, le taux de chômage touche 9,1% de la population active, renforçant la conviction du jeune entrepreneur qu’il est possible de le réduire à la force des algorithmes. Pour mettre ces formules d’opération mathématique au service du bien commun, Paul Duan a créé en 2014 l’ONG Bayes Impact à San Francisco. Au-delà de l’emploi, cette structure vise à s’attaquer à de nombreuses problématiques qui impactent le quotidien de tous les citoyens. cherche ainsi à optimiser les parcours de soin dans les hôpitaux, à lutter contre les violences policières en Californie ou encore à rendre les prêts des instituts de micro-finance plus accessibles en Afrique. (@frenchweb).

► Comment Goshaba veut instaurer l’égalité sur le marché de l’emploi.Fondée en 2014 par Camille Morvan, Djamil Kemal et Minh Phan, l’entreprise Goshaba a recours au big data, aux sciences cognitives et à la gamification pour accompagner les entreprises dans leur recrutement. Elle assure une évaluation du candidat plus précise afin de mettre en valeur l’ensemble de ses compétences. Derrière ce dispositif, l’idée est d’offrir à chacun une chance sur le marché de l’emploi, où le CV crée souvent des inégalités. (@frenchweb).

#Robotique

► Le robot origami auto-pliant du Massachusetts Institute of Technology (MIT) peut nager, déplacer et transporter des objets.

#Audiovisuel

► Comment le géant de la vidéo Netflix torpille Canal+. C’est une obsession : lorsqu’il débarque en France à l’automne 2014, le géant Netflix se met en tête de proposer à ses abonnés français « la » série que Canal+ ne pourrait pas produire. Canal+ règne sur la diffusion du football ? Se ruine pour acquérir les droits et les mettre en valeur à l’antenne ? La plateforme américaine de vidéo en ligne racontera les aspects les plus glauques du ballon rond, l’argent à gogo, les agents troubles, les soirées folles, la drogue, les prostituées, les aigrefins qui tournent autour des joueurs comme des guêpes. Ce projet interdit à Canal+ est adopté avec enthousiasme par Netflix Europe et aussitôt proposé à un producteur, qui fera finalement défaut. La première série française de Netflix tombe à l’eau, aussitôt remplacée par une autre : Marseille, avec Gérard Depardieu, verra bien le jour, elle. Mais l’anecdote en dit long sur l’obsession de Netflix en France : abattre Canal+. (@Challenges).

#ChronologieDesMédias

► Un accord pourrait être signé dès jeudi 6 septembre. Un accord modernisant la « chronologie des médias », c’est-à-dire les durées d’exploitation des films entre salles, DVD, télévision, et streaming, pourrait être signé le jeudi 6 septembre entre les organisations professionnelles, après des années de discussions. Des discussions sont en cours depuis des années entre les professionnels, pour réviser les règles actuelles qui datent de 2009, sur fond de bouleversement du secteur avec l’irruption de Netflix et des GAFA. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Quand la Chine recrute ses espions sur LinkedIn. Et si derrière votre nouveau contact sur LinkedIn se cachait un espion chinois ? Alors que la guerre commerciale bat son plein entre Pékin et Washington, les services de renseignement américains s’alarment des efforts déployés par la Chine sur le réseau social professionnel pour mener à bien des campagnes d’espionnage. Les agences d’espionnage chinoises utilisent de faux comptes sur LinkedIn pour recruter des Américains ayant accès à des secrets gouvernementaux et commerciaux, a expliqué le chef des services du contre-espionnage américain dans un entretien à l’agence Reuters. (@LesEchos).

#JeuVideo

► Pour lutter contre la myopie, Pékin veut limiter le temps passé sur les jeux vidéo. Les temps se compliquent pour les acteurs du jeu vidéo en Chine. Cela fait désormais cinq mois que les permis de commercialisation des nouveaux jeux, obligatoires, ne sont plus délivrés par l’administration chinoise. Les effets se sont déjà sentir avec un ralentissement des ventes, notamment chez le leader du marché, Tencent. Pékin a délivré jeudi un deuxième coup de semonce envers l’industrie. Le gouvernement de Xi Jinping s’inquiète du nombre croissant de myopes dans le pays et entend protéger les jeunes générations. Le temps passé devant les écrans, particulièrement devant les jeux vidéo, est placé haut sur la liste des accusés. (@FigaroTech).

02 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Bangkok coule et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030. A trois mois de la COP24 à Katowice en Pologne, une session intermédiaire de négociations sur le climat se tient 4 au 9 septembre à Bangkok. Montée du niveau de la mer, érosion du rivage, urbanisation galopante : Bangkok s’enfonce inexorablement et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030. Construite sur des terres marécageuses à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer, la mégapole de plus de dix millions d’habitants « s’affaisse aujourd’hui d’un à deux centimètres par an et risque de subir des inondations très importantes dans un futur proche », relève Tara Buakamsri, directeur de Greenpeace Thaïlande. Bangkok, « ville obèse sur un squelette d’enfant » selon l’expression du géologue Thanawat Jarupongsakul, est d’abord victime de son développement frénétique : le poids des gratte-ciel, qui ne cessent de grimper dans la cité en perpétuelle transformation, contribue à son engloutissement progressif. (@LObs). Légende image : Bangkok a subi les pires inondations depuis des décennies avec un cinquième de la ville sous l’eau en novembre 2011. (Saeed Khan / Afp).

► Une ville intelligente est une ville ou un quartier, dans lequel on va utiliser toutes les technologies existantes pour rendre la vie plus confortable, plus sure et plus verte en réduisant au maximum les émissions de co². Ces smart cities sont de deux types. Celles qu’on bâtit de A à Z en partant d’un terrain vierge. C’est ce qu’a fait Panasonic au Japon, à Fujisawa sur l’emplacement d’une de ses anciennes usines. Et il y a celles qui intègrent les technologies numériques comme à Berlin où un quartier nouveau « intelligent » avec une centaine de logements est en construction. Il sera pratiquement autonome en énergie et il offrira des logements connectés pour les seniors, avec un système de surveillance à distance pour leur permettre de rester chez eux le plus longtemps possible. (@rtl_futur).

► Europacity : le promoteur s’engage à « améliorer » son projet de méga-centre commercial et de loisirs. L’Etat demande au promoteur d’Europacity, futur mégacomplexe à 15 km au nord de Paris, de corriger son projet, très critiqué du côté des militants écologistes, des commerçants locaux et des agriculteurs. Dans les champs de Gonesse, dans le Val-d’Oise, les adversaires à Europacity continuent à se mobiliser. Ce samedi après-midi, les opposants organisent un « pique-nique de rentrée »contre le futur méga-centre commercial et de loisirs, toujours aussi polémique. Le projet, porté par le groupe Auchan et l’investisseur chinois Wanda, devrait selon les plans de son promoteur Alliages et territoiresremplacer 80 hectares de cultures céréalières, pour accueillir 31 millions de visiteurs par an dans un mélange d’infrastructures hôtelières et d’équipements culturels. (@FranceInfo).

#Education

► Les effets délétères de la « surexposition des enfants aux écrans » sont désormais connus du grand public. Ce qui l’est moins, c’est que la plupart des créateurs des technologies numériques les plus utilisées sur la planète interdisent à leurs propres progénitures toute utilisation de ces outils. « L’idée qu’une app ou un iPad puisse mieux enseigner à mes enfants comment lire ou faire des maths est ridicule. » : cette phrase est celle d’un cadre de Google, Alan Eagle, interrogé par le New York Times, et elle n’est pas isolée. Le directeur de l’éducation de l’OCDE, Andreas Schleicher, expliquait au Guardian en 2015 que « Les écoliers qui utilisent très souvent des tablettes et des ordinateurs ont tendance à moins bien réussir que ceux qui les utilisent modérément. » (@Tv5Monde)

#LiensVagabonds

► Facebook Watch, et sa vidéo sociale, arrivent en Europe. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment la BBC amène son public à regarder des vidéos courtes ; – A l’IFA de Berlin, la frontière s’estompe entre l’homme et la machine et l’intelligence artificielle s’invite partout ; – Et si la pub était un moyen obsolète de transmettre l’information ? Peut-être même illégal ! ; – Netflix a consacré 5,36 milliards de dollars aux contenus au premier semestre ; – Chine : qui a besoin de la démocratie quand vous avez la data ?.

#Blockchain

► Après le bitcoin, la Bourse de Chicago pourrait se lancer sur l’ether. Chicago pourrait marquer un peu plus l’histoire des cryptomonnaies. Neuf mois après avoir lancé le premier contrat à terme de l’histoire sur le bitcoin, le Chicago Board Options Exchange (Cboe) pourrait récidiver avec la deuxième cryptomonnaie du marché. Selon « Business Insider », le Cboe travaille sur le lancement d’un « future » sur l’ether, une cryptomonnaie qui pèse près de 30 milliards de dollars de capitalisation. Le contrat serait calqué sur le modèle de celui du bitcoin, lancé avec succès en décembre 2017. Il devrait être disponible d’ici la fin de l’année, selon le site. (@LesEchos).

#Armée

► Les États-Unis misent gros sur l’intelligence artificielle à usage militaire. Alors qu’une véritable course à l’intelligence artificielle dite militaire est ouverte entre les grandes puissances militaires et technologiques du monde, Russie et Chine en tête, le Pentagone vient d’annoncer une augmentation importante des moyens alloués à ces investissements. Les véhicules blindés puis l’aviation militaire en leur temps, l’intelligence artificielle demain sur les futurs conflits de ce globe ? Il est possible que cette technologie constitue en effet rapidement un tournant dans le développement de nouvelles armes permettant de donner des atouts majeurs à leurs armées propriétaires. (@erenumerique).

01 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

x► La 5G est l’innovation que l’on attendait depuis toujours. C’est frustrant de vivre dans le futur. Les véhicules autonomes sont dans les rues sauf qu’ils ne marchent pas dans les villes encombrées. Nos maisons sont pleines d’appareils connectés mais pas assez intelligents pour se parler entre eux. Nous avons la réalité virtuelle sur mobile mais avez-vous déjà été bluffé par une expérience de réalité virtuelle sur votre téléphone ? Nous voyons partout des suggestions pour un nouvel âge d’interconnexion mais on ne saura probablement jamais quand il a commencé. Un développement futur des communications sans fil pourrait bien en être le point d’inflexion. Son nom est presque trop prosaïque : la 5G. (@GQ_France) Légende image :  Photo by Jan Senderek on Unsplash.

#Economie

► L’intelligence artificielle : Risques et avantages pour l’économie des pays de l’Amérique latine. Selon une étude de la Banque interaméricaine de développement (BID), l’intelligence artificielle peut faciliter les négociations commerciales et ajouter un point de croissance supplémentaire aux économies d’Amérique latine et des Caraïbes. L’étude, réalisée par l’Institut pour l’intégration de l’Amérique latine et des Caraïbes (INTAL) de la BID, prévoit que l’intelligence artificielle pourrait, à moyen terme, faire passer le PIB régional à 4% par rapport aux prévisions actuelles de 3%. Dans l’ensemble, la croissance économique des pays qui adoptent l’intelligence artificielle devrait être supérieure de 25% en moyenne à celle des pays qui n’en utilisent pas, selon le rapport. (@aladanel).

#Ville

► Barack Obama face à la fronde des Noirs de Chicago. L’ancien chef d’Etat entend bâtir un centre présidentiel dans un quartier modeste, à majorité noire : le South Side. C’est là qu’il a fait ses classes de travailleur social, il y a une trentaine d’années, et où son épouse, Michelle, a vu le jour. Inauguré en principe dans quatre ans, le bâtiment rappelle les « bibliothèques présidentielles » que ses prédécesseurs ont érigées après leur départ de la Maison-Blanche, afin d’abriter leurs archives. Mais Obama souhaite créer autre chose – un lieu ouvert à tous, qui aura aussi pour vocation de rappeler que, cent quarante-trois ans après l’abolition de l’esclavage, un Afro-Américain a accédé à la charge suprême. Problème :  rien ne se passe comme prévu. (@LExpress).

#Agriculture

► Pollution à Paris : salades, courgettes et radis… Savourez vos produits du balcon en toute sérénité. Une étude réalisée pour les fermes urbaines Peas&Love révèle que les légumes cultivés sur les parcelles franciliennes de la startup belge comportent une faible teneur en polluants. En tout cas, moins que les seuils fixés par la Commission européenne. Cette étude porte sur des légumes feuilles, comme les laitues vertes, mais aussi les courgettes, les racines (dont les radis), ou encore les herbes aromatiques. A titre d’exemple, les salades comportent moins de 0,05 mg/kg d’arsenic (0,2 mg/kg pour le seuil européen), moins de 0,006 mg/kg de mercure (0,5 mg/kg pour le seuil européen)… (@Franceinfo).

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (5/5)

► La quête sans fin de l’IA générale. Personne ne sait encore donner l’envie d’apprendre à une machine, ni faire travailler ensemble plusieurs intelligences artificielles spécialisées. Mais des chercheurs planchent déjà sur les conséquences de l’apparition d’une intelligence supérieure à celle de l’homme. (@LesEchos).

#Planete

► Un algorithme d’Harvard et de Google prédit les répliques sismiques https://www.lebigdata.fr/repliques-sismiques-harvard-google Des chercheurs de Harvard et de la division IA de Google ont mis au point un modèle algorithmique capable de prédire l’emplacement des répliques sismiques pendant un an après un tremblement de terre. Bientôt, une intelligence artificielle sera capable de détecter un tremblement de terre. Les chercheurs de Google de la division IA et des membres de l’université d’Harvard ont créé un modèle algorithmique. Celui-ci est capable de prédire où les répliques d’un tremblement de terre auront lieu jusqu’à un an après un événement critique. Ils ont présenté le fruit de leurs travaux dans la revue scientifique Nature. (@lebigdata_fr).

#Danse

► Deepfake : danser comme un pro grâce à l’intelligence artificielle. Grâce à l’intelligence artificielle quatre chercheurs de l’université californienne de Berkeley ont réussi à synthétiser les mouvements d’un danseur pour les répliquer sur le corps d’une autre personne. Si le résultat n’est pas dénué d’anomalies visuelles, il reste bluffant. Pour y parvenir, les chercheurs ont utilisé le « deep learning ». Il s’agit d’une technique d’apprentissage permettant à une machine de reconnaître, entre autres, le contenu d’une image. (@LeMonde).

31 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Bientôt des voitures volantes? Le Japon y croit. Le gouvernement japonais a convié mercredi 22 août plusieurs grandes compagnies, dont les géants américains Uber et Boeing ou encore l’avionneur européen Airbus, pour plancher sur le développement des voitures volantes. Les voitures volantes « peuvent résoudre des problèmes de transport dans les régions isolées ou montagneuses, ou lors d’opérations de secours au moment de catastrophes naturelles » a expliqué un responsable du Meti (Ministry of Economy, Trade and Industry), Shinji Tokumasu. « Nous avons organisé cette réunion public-privé pour faire prospérer une nouvelle industrie et la rendre profitable », a-t-il souligné. (@frenchweb). Crédit photo : Costazzurra / Shutterstock. A lire aussi : La France accueillera-t-elle les taxis volants d’Uber ?  @LUsineDigitale).

► Flixbus et Uber s’associent pour des trajets porte-à-porte. L’entreprise allemande d’autocars longue distance Flixbus et la société américaine de VTC Uber s’associent pour offrir aux clients de Flixbus des trajets porte-à-porte. Ces derniers peuvent visualiser sur l’application Uber via une fonctionnalité spécifique « des points de prise en charge et de dépose virtuels » correspondant aux « arrêts et gares routières desservis par Flixbus » dans les douze villes où opère Uber. A savoir Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Nice, Nantes, Montpellier, Strasbourg, Bordeaux, Rennes et Aix-en-Provence. A l’approche de leur destination, les passagers peuvent ainsi facilement sélectionner l’un de ces points de prise en charge. Y compris lorsqu’ils arrivent de nuit et que les transports en commun ne fonctionnent plus. (@LesEchos).

► Est-ce une bonne chose de rendre les transports gratuits ? Châteauroux, Niort, Aubagne et aujourd’hui Dunkerque. Depuis les années 70, une vingtaine de villes ont décidé de rendre leurs transports publics gratuits. Le but : les rendre plus attractifs. Mais alors, pourquoi ne pas généraliser la mesure ? Car à première vue, elle paraît séduisante : avec la gratuité, les voyageurs prennent davantage les transports en commun et la ville économise sur la fabrication des tickets ou le salaire des contrôleurs. Pourtant, si toutes les villes ne passent pas au gratuit, c’est qu’il y a aussi des limites. D’abord, les transports gratuits ne sont pas si gratuits que ça. Sans billetterie, les villes doivent trouver de l’argent pour entretenir leur réseau. Autre inconvénient : rendre les transports gratuits ne diminue pas forcément le nombre de voitures sur les routes. (@LeMondefr).

#Drone

► La chasse aux drones, le sport de l’été. Il n’y a pas que le président de la République qui souffre des bourdonnements intempestifs autour de sa résidence de vacances au fort de Brégançon. Les particuliers aussi s’agacent des survols indésirables de drones au-dessus de leurs demeures. Voilà maintenant quelques années qu’un appareil survole chaque été le jardin familial d’Henry Michel, dès lors que quelqu’un se prélasse au soleil. « C’est un sentiment d’impuissance assez fou, explique l’animateur de l’émission de podcast Riviera Détente, parce qu’on sait que l’on est filmé donc on n’ose pas trop gesticuler avec un manche à balai, de peur de finir tourné en dérision sur Internet. ». (@FigaroTech).

#Justice

► Droit et intelligence artificielle : de la donnée de jurisprudence à la prédictivité. La masse des décisions rendues par les juridictions françaises constitue un vivier de données : celle des justiciables, mais aussi des juges, des avocats. De nouveaux outils qui construisent de l’intelligence artificielle permettent de révéler ces données de jurisprudence, d’en extraire les éléments les plus importants, dont… la solution juridique. Imaginons un monde où ne peut arriver que ce qui est prévu, et vous, justiciable, êtes dans une situation qui vous fait sortir des cases : celles qui vous assurent et vous rassurent. Alors voilà tout était prévu sauf ce qui ne l’est pas. (@ArchimagRedac).

#Travail

► Intelligence artificielle et droit du travail : quelle(s) stratégie(s) pour une nouvelle révolution ? Par Mickael d’Allende, Avocat associé, spécialiste en droit social, Altana. « Pour l’instant, les gens sont sur la plage : ils contemplent les vaguelettes et ne voient pas l’énorme tsunami qui arrive ». Ces mots, qui viennent de Charles-Édouard Bouée, président du cabinet de conseil Roland Berger, à propos des défis inhérents à l’arrivée de l’intelligence artificielle, sont dépourvus d’ambiguïté. Le rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi (2017), le rapport de France Stratégie (2018) ou encore celui de Cédric Villani (2018) sont également très tranchés quant aux bouleversements que nos vies connaîtront très prochainement. Les entreprises n’échapperont pas à cette révolution. Dès lors se pose la question de savoir si le droit du travail leur offre déjà les outils permettant d’y faire face. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#MediaSocial

► #BalanceTonYoutubeur, affaire sans suite ? #BalanceTonPorc, ce mouvement de dénonciation des violences sexuelles subies par les femmes lancé après les révélations sur le comportement de Harvey Weinstein, soufflera sa première bougie en octobre. Le 8 août dernier, ce fut au tour de Youtube de connaître les secousses d’un autre hashtag libérateur : #BalanceTonYoutubeur. Vite publié, vite oublié, le scandale mettant en cause le comportement de vidéastes français célèbres avec des jeunes filles, parfois mineures, n’a jamais vraiment dépassé les frontières de la sphère virtuelle. Il s’y est installé pour quelques heures, quelques jours, puis s’est évanoui presque aussi subitement qu’il était apparu, ne laissant derrière lui que quelques articles de presse. (@LExpress).

#DroitVoisin 

► La presse repart en guerre contre les Gafa. Les eurodéputés vont être sollicités jusqu’à la saturation dans les deux prochaines semaines. L’âpre bataille autour de la réforme du droit d’auteur, rejetée une première fois début juillet lors de son examen par le Parlement européen, a repris de plus belle. Avec en ligne de mire un nouveau vote en assemblée plénière prévu le 12 septembre. Les médias européens sont sur le pied de guerre. Mardi, une tribune signée par Sammy Ketz, chef du bureau de l’Agence France-Presse (AFP) à Bagdad, à laquelle se sont associés 91 reporters et journalistes de 27 pays de l’Union européenne, a été publiée par plusieurs quotidiens, dont Le Figaro. Ils y défendent le projet de directive, qui doit notamment inciter les plateformes vidéo, comme YouTube, à mieux rétribuer les créateurs de contenus (article 13 du projet de directive) et prévoit d’instituer un «droit voisin» pour les éditeurs de presse (article 11). (@Figaro_Economie).

#Climat

► Réchauffement climatique, le global warning. D’après l’ONU, les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre pris jusqu’à présent par les Etats signataires de l’accord de Paris conduiraient à un monde à +3°C. Une mise en garde qui acte l’urgence de la situation et devrait inciter les pays à agir radicalement. Une étude publiée le 6 août par la revue Proceedings of the National Academy of Science met en garde sur « une réaction en chaîne incontrôlable », un « basculement irréversible ». Et prédit « des endroits inhabitables sur la Terre ». Elle prévient : « Les décisions des dix à vingt prochaines années vont déterminer la trajectoire du monde pour les 10 000 années suivantes… » Intitulée « Trajectoires du système Terre dans l’anthropocène », elle a inspiré Hulot mardi lorsqu’il a évoqué à deux reprises la Terre « étuve ». (@libe).

#Électronique

► A l’IFA de Berlin, l’intelligence artificielle s’invite partout. Avec plus de 161.000 mètres carrés et 7.500 journalistes présents entre le 29 août et le 5 septembre, l’IFA, Le salon de l’électronique grand public, en impose sur le continent européen. Face au Web Summit de Lisbonne, au Mobile World Congress (MWC)de Barcelone ou encore à Viva Tech à Paris, le salon reste la première destination des marques et exposants pour le grand public. Cette année, les grands thèmes qui agitent la planète tech seront abordés : 5G, contrôle par la voix, objets connectés ou encore intelligence artificielle. « L’un des grands thèmes, si ce n’est le plus grand, sera celui des objets avec des capacités en intelligence artificielle », estime Annette Zimmermann. (@LesEchos).

#Armée

► La communauté internationale divisée face aux « robots tueurs ». es Nations unies ont lancé une série de discussions sur les conséquences de l’utilisation des systèmes d’armes létaux autonomes. Droits de l’Homme, éthique et sécurité sont en effet malmenées par ces armes de plus en plus courantes dans les guerres modernes. La Russie s’oppose clairement à une interdiction des systèmes d’armes létaux autonomes et les États-Unis entretiennent une position très ambiguë. De leur côté, les États de l’Union européenne devraient continuer à défendre leur position : « Les humains devraient prendre les décisions liées à l’utilisation létale de la force, exercer un contrôle suffisant sur les systèmes d’armes létaux qu’ils utilisent et rester responsables des décisions qui décident de la vie ou de la mort », affirme l’UE. (@latribune).

30 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Dans les Alpes, le réchauffement climatique fait dévisser les montagnes. Quatre morts pour le seul mois d’août à cause d’effondrements de pans entiers de roches. Ce phénomène de plus en plus courant défigure les paysages et inquiète guides alpins et spécialistes de la haute montagne. Légende image. La plateforme de l’Eggishorn offre une vue panoramique sur le glacier d’Aletsch, en Suisse. Photo Nicolas Blandin, Magazine du Monde.

#Ville

► Sense City est un laboratoire, situé à Champs-sur-Marne, qui a pour but d’anticiper les changements climatiques afin de préparer au mieux la ville de demain. Né d’une initiative de l’Université Paris-Est et financé par l’Agence nationale de recherche à hauteur de 9 millions d’euros, Sense-City est un laboratoire d’expérimentation de la ville durable, grandeur nature. Elle permet d’étudier la performance énergétique et la qualité sanitaire des bâtiments, des nouveaux matériaux urbains, d’observer l’impact de la végétation sur son environnement, d’analyser la qualité et la durabilité des réseaux urbains, la qualité de l’air, des sols, des eaux…

► La reconquête des données passera par les villes. Par Evgeny Morozov. En dépit de sa prétendue complexité, notre avenir numérique repose sur une logique fondatrice très claire, à savoir l’interaction de deux dynamiques conflictuelles : d’une part celle de l’extraction des données, alimentée principalement par le besoin des géants de la technologie en nouvelles sources de données, et d’autre part la distribution des données, promue par tous ceux qui s’opposent à l’ascension rapide de ces grands groupes qu’on surnomme les Big Techs. À lire la suite sur le site Monde diplomatique. A lire aussi : There is a leftwing way to challenge big tech for our data. Here it is by Evgeny Morozov (@Guardian).

#Data

► L’Union européenne pourrait sanctionner les partis politiques abusant des données des électeurs. La Commission européenne voudrait éviter de nouveaux cas d’utilisation abusive de données personnelles, du genre de celles au cœur du scandale Cambridge Analytica. Pour rappel, l’entreprise avait dérobé les informations de millions d’utilisateurs de Facebook et les avait mises au service des campagnes politiques de Donald Trump et du Brexit. D’après le Financial Times, la Commission aurait pour projet une loi qui sanctionnera les partis politiques pour tout usage de ces données à la provenance douteuse. (@LUsineDigitale).

#Ecole

► « Il est temps d’utiliser le smartphone en classe » Dans une tribune au « Monde », André Giordan, professeur en sciences de l’éducation à l’université de Genève, estime que l’école, plutôt que de bannir le portable, doit apprendre aux élèves à s’en servir. Il explique : « C’est ce qu’ont déjà compris nombre de responsables d’établissements scolaires et d’enseignants. Ils prennent comme point de départ la passion de leurs élèves pour leur smartphone pour en faire un vecteur d’éducation, dans différents domaines : en matière de technologie, de santé, de citoyenneté… Ce faisant, ils introduisent un autre rapport au portable et… aux savoirs eux-mêmes. » (@LeMondefr).

#Telecom

► Nokia obtient un prêt européen de 500 millions d’euros pour la 5G. Nokia, le groupe finlandais d’équipements de réseaux, a obtenu un prêt de 500 millions d’euros de la part de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour accélérer le développement de la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), améliorer la couverture réseau et rendre les connexions plus stables. Les réseaux mobiles 5G, tout juste en cours de déploiement, proposeront des débits jusqu’à 50 ou 100 fois plus rapides que la norme 4G. Ils constitueront une infrastructure de premier plan pour de nombreux secteurs comme les véhicules autonomes. (@Sciences_Avenir).

#Livraison

► La guerre des livreurs est déclarée. Fin de tournée pour Foodora. Le spécialiste de la livraison de repas à domicile cessera définitivement son activité d’ici à fin septembre, faute d’avoir trouvé un repreneur. Son actionnaire, l’allemand Delivery Hero, avait annoncé début août son souhait de se retirer du marché français. On peut le comprendre : rien que sur l’année 2016, Foodora a perdu 10 millions d’euros pour un chiffre d’affaires d’à peine 6 millions ! Une nouvelle sortie de route sur un marché hyperconcurrentiel. Pour mémoire, Take it Easy et Tok Tok Tok, à court de cash, avaient déjà dû fermer boutique en 2016. Et les professionnels du secteur attendent fébrilement de savoir qui, de Deliveroo, Just Eat (ex-Allo Resto), UberEats, Frichti ou encore FoodChéri, sera la prochaine victime. (@LExpress). A lire aussi : Faute de repreneur, Foodora fermera définitivement ses portes en France fin septembre (@frenchweb).

#Information

► Piégés par un faux compte, de nombreux médias annoncent à tort la mort de Costa-Gavras. Encore un nom aligné à son « tableau de chasse » : le journaliste italien Tommaso Debenedetti, qui a faussement annoncé au fil des ans la mort de J.K. Rowling, Mikhaïl Gorbatchev, Bachar al-Assad, Umberto Eco, Fidel Castro ou encore du pape, est parvenu ce jeudi 30 août à répandre la rumeur de la mort du réalisateur franco-grec Costa-Gavras, via un faux compte de la ministre grecque de la Culture créé la veille. A chaque fois, le plaisantin (s’il est bien l’auteur de ce nouveau canular) se sert du même procédé : ce faux compte de Myrsina Zorba (qui dispose pourtant d’un compte officiel), auteur de seulement 6 tweets, a pourtant berné l’agence américaine Associated Press, l’une des plus prestigieuses du monde. (@LObs).

#Internet

► États-Unis : des entreprises du numérique montent au créneau pour défendre la neutralité du net. La neutralité du net, mesure phare mise en place sous Obama en 2015, a été finalement annulée le 14 décembre 2017. C’est la Federal Communications Commission (FCC), présidée par le Républicain Ajit Pai nommé à ce poste par le président américain Donald Trump, qui en a ainsi décidé. Cette suppression a été actée en juin 2018, date depuis laquelle les opérateurs et fournisseurs d’accès à internet (FAI) américains peuvent théoriquement, à condition d’en informer les consommateurs, bloquer ou réduire le trafic en fonction de l’usage des clients, éventuellement de sorte à les faire payer pour disposer d’un accès prioritaire. Un groupe de 22 États américains avait, fin août 2018, fait appel de cette décision. Mais ce n’est pas tout : ils ont été rejoints par des acteurs privés du numérique, parmi lesquels des poids lourds comme Facebook, Alphabet et Amazon. Ces derniers ont demandé le 27 août 2018 à une cour d’appel de rétablir le principe de la neutralité d’Internet. (@Sciences_Avenir).

#Numérique

► Ce numérique qui nous relie. La vague numérique redessine de profondes potentialités individuelles et collectives. Au coeur du digital, notre place sociale et notre activité économique s’en trouvent bouleversées. Quelle est notre identité numérique à venir ? Comment va-t-elle se construire ? Telle est la réflexion au coeur de La société coopérative 3.0 de l’économiste Jean-Marc Rogier. L’économiste souligne combien, à ses yeux, la société moderne manque encore de coopération. Coopérer, précise-t-il, et non pas collaborer. Cette nuance est essentielle au projet du vivre-ensemble, dans la mesure où, pour espérer œuvrer au principe d’une société durable, la coopération doit s’installer à même les régimes de concurrence ou de compétition dans la société. (@LExpress).

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (4/5)

► Robots et émotions : l’équation impossible ? es émotions, qu’il s’agisse de les détecter ou de les simuler, donnent aujourd’hui du fil à retordre aux développeurs. Ce qui n’empêche pas quelques prouesses. Selon Serge Tisseron, l’auteur du « Jour où mon robot m’aimera » (Albin Michel, 2015), « aucun robot ne m’aimera jamais, mais le jour où je serai tenté de penser que mon robot m’aime, alors je serai pris dans l’illusion qu’une machine peut avoir des sentiments humains, et je serai victime d’une tendance commerciale qui va nous inciter à acheter des émo-robots. » (@LesEchos).