28 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

X

À Oslo, la « guerre à la voiture » est lancée. Bien décidée à prendre un tournant écolo, Oslo chasse l’automobile de son centre-ville lentement. « Il faut rendre la ville aux gens, que les enfants puissent jouer en sécurité, que les personnes âgées aient des bancs où s’asseoir, plaide la conseillère municipale Hanna Marcussen, Et, pour ça, il faut supprimer la voiture qui prend une place disproportionnée ». Oslo a imaginé une série de mesures tout aussi dissuasives, à défaut d’être spectaculaires: suppression de 700 places de stationnement, zonage rendant impossible la traversée du centre en voiture, piétonnisation de rues, renchérissement des péages urbains… « En 2020, on aura supprimé l’essentiel des voitures particulières du centre-ville. En dehors de celles pour handicapés, il n’y en aura plus », affirme Hanna Marcussen. (@Challenges).

#Ville

► Les Smart Cities peuvent-elles sauver le monde ? Un chercheur du MIT pense que oui. Barges autonomes, égouts connectés, cartographie du trafic… aucun projet n’est trop fou Alors que les expressions « smart city » ou « ville connectée » sont utilisées à tort et à travers, Carlo Ratti a une idée bien précise de ce à quoi va ressembler la cité du futur. Cet architecte et ingénieur dirige le Senseable City Lab du MIT, soit l’un des plus importants centres de recherche portant sur la convergence entre les nouvelles technologies et la ville. (@LADN_EU).

#Data

Isabelle Falque-Pierrotin : Protection des données : « le nombre de plaintes a explosé ». Quatre mois tout juste après l’entrée en vigueur du RGPD, le nouveau règlement européen sur la protection des données, Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, prend la parole dans « Les Echos » pour dresser un premier bilan. Elle explique la nature des plaintes déposées : « Elles portent essentiellement sur les obligations de transparence et le consentement. Elles concernent tous types d’acteurs. Plusieurs plaintes collectives concernent exclusivement les Gafa, ce sont elles que nous comptons traiter en priorité au niveau européen. La CNIL a été saisie par deux organismes : la Quadrature du Net sur Google, Amazon, Facebook, LinkedIn et Apple, et l’association NOYB sur Google. » (@LesEchos).

#CivicTech

► Un observatoire pour décrypter un marché en plein essor. Depuis quelques années, la démocratie est, elle aussi, le terrain de jeu de l’innovation publique et du numérique. Pour preuve, les civic tech se développent à vue d’œil. Pas moins de 157 collectivités utilisatrices d’outils numériques de participation citoyenne ont été recensées en avril 2018 par OpenCitiz. Pour autant,  face à cet écosystème où les outils numériques de participation se multiplient et les nouvelles méthodes de co-production et de co-décision se développent, les collectivités territoriales seront parfois perdues. C’est pourquoi, le think tank Décider ensemble a décidé de créer un observatoire des civic tech et de la démocratie numérique « afin de répondre à une demande d’analyse, de décryptage et d’échange sur les enjeux politiques, économiques et sociaux des civic tech et plus largement de la démocratie numérique et de la gouvernance ouverte ». (@Lagazettefr).

#Internet

« La Blockchain va permettre un Internet décentralisé libéré des Gafa » Le serial entrepreneur français Cyril Paglino lance officiellement le fonds d’investissement Starchain Capital, spécialisé dans les projets utilisant la technologie Blockchain. Sa vision est d’investir en amont pour repérer et développer les protocoles qui créeront les applications de l’Internet décentralisé de demain, libéré du joug des géants du Net. Il explique qu’il existe une solution. C’est celle de « créer un Internet décentralisé avec la technologie Blockchain, où l’on pourra bénéficier de nombreux services dont ceux qui sont aujourd’hui monopolisés par les géants du Net, sans devoir se plier à leur domination. Le problème est que les protocoles décentralisés ne sont aujourd’hui pas au point, loin de là. C’est pour cela qu’il faut les soutenir. » (@latribune).

#Seniors

Plus d’un quart des seniors ne se connectent jamais à Internet. Les seniors peinent à se familiariser avec les nouvelles technologies. C’est le résultat d’une étude du CSA commandée par l’association Les Petits frères des pauvres qui indique qu’un peu plus d’un quart des plus de 60 ans se trouve dans une situation d’exclusion numérique. Concrètement, 27 % d’entre eux ne se connectent jamais à internet. Ce taux monte à 59 % pour les plus de 85 ans. « L’exclusion numérique […] met un nombre important de nos aînés encore plus en marge de la société et les isole davantage dans notre monde hyperconnecté », soulignent les auteurs de l’étude. Mais « il serait dommage que les pouvoirs publics pensent que pour cette génération-là, il n’y a plus rien à faire », interpelle Armelle de Guibert, déléguée générale des Petits frères des pauvres. Car, à rebours des idées reçues, les seniors « qui s’y mettent » passent au final beaucoup de temps sur internet, et certains affirment même ne plus pouvoir s’en passer, relève l’étude. (@LesEchos).

#Information

Bruxelles obtient de premières promesses des réseaux sociaux contre les « fake news ». C’est une « première mondiale », se targue la Commission européenne. Mercredi, l’exécutif européen a dévoilé le « code de pratique » élaboré sous sa pression par les grands réseaux sociaux et les milieux publicitaires pour lutter contre la propagation de la désinformation en ligne. Bruxelles craint en particulier qu’une telle arme, dont les ravages ont été notamment constatés lors des élections américaines et du référendum sur le Brexit, ne soit massivement déployée par les populistes et les nationalistes lors des prochaines élections européennes, en mai. (@LesEchos).

#RéalitéVirtuelle

► Etat des lieux du marché en France. Initialement affaire de gamers, la réalité virtuelle se développe désormais de plus en plus dans le monde professionnel. Industrie, commerce, médias,… pratiquement tous les secteurs investissent aujourd’hui dans la réalité virtuelle ou augmentée. Un engouement tel que les dépenses en la matière devraient être multipliées par 20 en 5 ans… IDC vient de publier une infographie qui fait le point sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée en France. Un écosystème en plein boom qui devrait connaître une croissance moyenne de +85% par an entre 2017 et 2022. Sans surprise, c’est bien dans le secteur professionnel que les investissements devraient être les plus conséquents, notamment dans le retail où la réalité augmentée peut jouer un rôle important à  l’heure du « phygital ». (@ComarketingNews).

#StreamingVideo

Netflix va ouvrir un bureau à Paris et doubler sa production en France. Quatre ans après son lancement en France, Netflix passe à la vitesse supérieure avec l’ouverture d’un bureau parisien en 2019 et l’annonce de sept nouveaux programmes, afin de satisfaire des abonnés français de plus en plus nombreux, mais aussi faire face à une concurrence accrue. «Nous doublons nos investissements en France» avec sept nouveaux programmes, a annoncé le PDG Reed Hastings, de passage à Paris jeudi sur le site du tournage de la série d’anticipation Osmosis. La plateforme de vidéos à la demande par abonnement investit «plusieurs dizaines de millions d’euros», avec trois nouveaux projets de séries françaises et l’achat de trois films et d’un documentaire français, qui s’ajoutent aux sept programmes hexagonaux déjà annoncés ces derniers mois. (@frenchweb).

#Musique

Comment Reverb.com est devenu le site préféré des musiciens. C’est un site qui porte bien son nom. Depuis son lancement en 2013, Reverb.com n’a cessé de faire écho, de la France à l’Angleterre en passant par l’Allemagne et l’Australie. Mais tout a commencé à Chicago où le serial-entrepreneur David Kalt a décidé de créer le eBay de la musique. Il a donc fondé une plate-forme super sécurisée où les initiés, c’est-à-dire les musiciens, vendraient directement leur matos, s’assurant une expérience d’utilisateur satisfaisante tout en privilégiant les bonnes occasions. (@lesinrocks).

#Espace

Deux robots sur un astéroïde pour comprendre l’origine du système solaire. Mieux comprendre les origines de notre système solaire. C’est la raison du lancement de cette opération qui a vu une sonde japonaise larguer deux robots sur un astéroïde au milieu de l’espace. C’est sur l’astéroïde Ryugu que se sont posés les deux petits robots après avoir été déposés par la sonde Hayabusa-2. Tout de suite, ils ont commencé à prendre des clichés et à les communiquer jusqu’à l’agence spatiale japonaise qui peut donc dire que « chacun des robots fonctionne normalement” ». (@objetconnecte01).

27 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xSmart City : unir métropole et villages, l’exemple de Bordeaux. La métropole bordelaise s’est résolument engagée dans une stratégie visant à inclure les villages et les zones rurales dans sa dynamique smart city. En 2016, la Caisse des Dépôts, en partenariat avec deux associations d’élus (APVF et ADCF), a publié un rapport, Smart City Versus Stupid Village, qui a permis de dresser un panorama des besoins et initiatives locales lancés par de « petites villes », entre 8 000 et 25 000 habitants. La métropole bordelaise a pris donc en compte les spécificités rurales dans la définition des ambitions smart city : « les petits bourgs ne doivent pas être aspirés. Il ne faut pas chercher à calquer le modèle métropolitain mais développer ou inventer un modèle économique propre aux territoires périphériques », a explicité Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers, impliquées dans la stratégie bordelaise. (@Réseau Durable).

► Etats-Unis : Cadillac revient à Detroit. Quatre ans après avoir déménagé à New York, Cadillac revient à Detroit. General Motors a annoncé mercredi 26 septembre qu’il allait transférer le siège de sa marque de luxe dans la capitale américaine de l’automobile. Le groupe veut notamment que les équipes de Cadillac soient plus proches de ses ingénieurs et designers car il prépare le lancement de plusieurs nouveaux modèles. « Nous avons un grand nombre de lancements devant nous, a expliqué le nouveau patron de Cadillac, Steve Carlisle. Nous devons réfléchir à la manière d’éliminer les frictions dans la communication entre l’équipe de Cadillac et les partenaires de GM. »  (@LesEchos).

#Travail

Le travail collaboratif, c’est du pipeau ? S’il est un champ de l’économie qui cède rapidement, voire avec précipitation, aux modes, c’est bien le management. Depuis quelques années, la mode est à l’horizontalité. L’organisation des entreprises ne doit plus être verticale, comme elle l’a toujours été au fil des siècles mais horizontale. Non, la panacée aujourd’hui, c’est le travail « collaboratif » dans une entreprise « libérée » où peut se déployer toute la force de « l’intelligence collective »… Mais, là encore, attention aux mirages des solutions miracles ! (@LExpress).

#Santé

Université de Strasbourg : un faux patient robot pour entraîner les apprentis dentistes, une première en France. Voici Monsieur Meyer, pour vous servir. Vous pouvez faire de lui ce que vous voulez. Homme objet ? Non. Mais patient artificiel, oui. Capable de parler, de réagir aux stimuli, et surtout, de simuler des symptômes déclenchés à distance par un instructeur. « On gère toute la partie physique du mannequin : les yeux, la bouche, le nez, les sécrétions. On va pouvoir prendre un pouls, avec des données et des capteurs spécifiques qui vont interagir, » explique Franck Vésilier, ingénieur d’application chez Laerdal. (@franceinfo).

► Doctolib se lance dans la téléconsultation médicale en France. Le géant de la prise de rendez-vous médical en ligne Doctolib a officialisé jeudi 27 septembre son entrée prochaine sur le marché de la téléconsultation en France, un acte médical remboursé par l’assurance maladie depuis le 15 septembre et ainsi appelé à se développer. La téléconsultation est un « prolongement naturel » de Doctolib, explique le groupe dans un communiqué. Car il propose déjà à 60.000 professionnels de santé en France ses services de prises de rendez-vous médicaux sur Internet et revendique 20 millions de visites de patients par mois sur ses plateformes présentes en France et en Allemagne. (@Challenges).

#Telecom

► La guerre des prix ravage les télécoms. La France est le marché européen qui a le plus perdu de valeur ces dix dernières années. Jusqu’où iront les promotions dans les télécoms ? Difficile à dire. L’agressivité commerciale n’a rien de nouveau dans le secteur. Depuis 2009 et l’octroi d’une quatrième licence mobile à Free, le revenu moyen par abonné (ARPU) a plongé de 45 % dans le mobile, selon le cabinet d’analystes Raymond James, passant de 34 euros par mois à… 19 euros. Cette dégringolade n’a pas d’équivalent dans le monde. Les opérateurs français sont prêts à toutes les extrémités tarifaires pour gratter des parts de marché. Il y a une hypothèse ouvertement formulée par Sébastien Soriano dans « La Tribune » : « Est-ce que cette guerre des prix ne vise pas à faire trébucher un maillon faible pour pousser à une consolidation ? Il y a un aspect potentiellement stratégique dans ce que nous observons sur ce marché, avec un effet possiblement auto réalisateur. » A lire : Télécoms : pour en finir avec la guerre des prix (@LesEchos).

#Publicité

► Les agences court-circuitées par les Gafa. C’est une des principales menaces qui plane sur les groupes de publicité : de plus en plus d’annonceurs retirent une partie de leurs prérogatives aux agences de publicité, pour traiter directement avec les Gafa. Philips, le géant néerlandais, vient notamment de se positionner. Face aux Gafa, les agences de publicité sont de plus en plus inutiles. «  Nous travaillons plus directement avec Google, Facebook et Amazon, à tel point que nous avons de moins en moins besoin d’une agence média pour faire l’intermédiaire entre nous et ces plateformes », affirme Tomasz Lisewski, directeur marketing du groupe, interrogé dans Digiday. (@BFMBusiness).

#IntelligenceArtificielle

Les emplois de l’hôtellerie et de la restauration menacés ? Aux États-Unis, les employés de la chaîne d’hôtels Marriott ont voté pour la tenue d’un mouvement de grève afin, entre autres, de questionner l’intrusion de nouvelles technologies dans leur quotidien. Assistants personnels, tâches automatisées… depuis quelques temps, réceptionnistes, grooms ou concierges voient leur rôle se modifier considérablement, alors que de nouveaux outils se développent au sein des établissements, rapporte le New York Times. En Chine, les hôtels Marriott, en partenariat avec le géant du web Alibaba, vont notamment tester un système de reconnaissance faciale pour permettre aux clients de s’enregistrer automatiquement à la réception et d’accéder à leur chambre. (@sudouest). A lire : Huit hôtels japonais sont gérés par des robots qui s’occupent de tout : réception, ménage, consigne… Les humaines ne font que changer les draps et sécuriser les lieux. (@FranceInfo).

#MediaSocial

► Comment Mark Zuckerberg a fait le ménage chez Instagram. Avec lui, un départ en chasse souvent un autre. Mark Zuckerberg, 34 ans aujourd’hui et 5e fortune mondiale selon le dernier classement Forbes paru en mars dernier (sa fortune y est estimée à 71,8 milliards de dollars), n’en est pas à une manœuvre près pour tutoyer le sommet du classement des personnalités les plus riches et surtout les plus influentes de la planète. Dernier exemple en date, la démission lundi dernier des deux cofondateurs du réseau social Instagram, qu’il avait lui-même racheté via Facebook en 2012. « Ils avaient fait leur temps, et même largement depuis le rachat », tempère Joachim Renaudin, expert du secteur pour Fabernovel. (@Challenges). A lire aussi : Quand le cofondateur de WhatsApp se lâche sur la méthode Zuckerberg (@LesEchos).

#Numérique

► Comment sont gouvernées nos opinions sur Internet. Le philosophe Epictète l’avait bien compris : notre fonctionnement social et relationnel est fortement dépendant de la représentation du monde et d’eux-mêmes que se font les citoyens. « Les hommes sont tourmentés par l’opinion qu’ils ont des choses, non par les choses elles-mêmes », écrit le stoïcien romain Epictète. Aujourd’hui, les choses ont-elles vraiment changé ? Pour le sociologue Baptiste Kotras, « il est fondamental de comprendre comment l’explosion de l’expression publique sur le Web modifie la façon dont sont mesurées, connues et gouvernées nos opinions ». Autrement dit, la parole en ligne et la conversation numérique constituent une nouvelle catégorie de l’opinion publique. Et ce foisonnement libre et direct permet à de nombreux acteurs économiques et politiques de se saisir de cet espace d’expression, pour prendre la mesure et reconfigurer la somme des avis et des opinions formulés par les citoyens-consommateurs. (@LExpress).

► Plus de deux heures d’écran par jour nuit aux capacités intellectuelles des enfants, selon une étude de « The Lancet ». Les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur les écrans ont de moins bonnes capacités cognitives que ceux dont l’exposition est plus limitée, constate une étude, publiée jeudi 27 septembre, dans la revue britannique The Lancet, Child and Adolescent Health (en anglais). L’étude, conduite par des chercheurs canadiens, a porté sur 4 520 enfants de 8 à 11 ans, sur 20 sites à travers les Etats-Unis. En moyenne, ces enfants passaient 3,6 heures par jour scotchés sur un écran, que ce soit sur un téléphone portable, une tablette, un ordinateur ou une télévision, soit au-delà des recommandations canadiennes préconisant moins de 2 heures d’écran, 9 à 11 heures de sommeil et au moins une heure d’activité physique par jour. (@franceinfo).

26 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► La première éolienne offshore française a commencé à alimenter le réseau électrique. Installée au large du Croisic, en Loire-Atlantique, Floatgen (photo prise en octobre 2017 à St Nazaire) est la première éolienne flottante française. Elle a commencé à alimenter le réseau électrique depuis le 18 septembre. Prévue pour fournir de l’électricité à l’équivalent de 5.000 habitants, ce projet d’énergie renouvelable a été décidé en 2013 et réunit sept partenaires européens. Quatre parcs pilotes sont en développement en France, dans le cadre de la transition énergétique. Trois sont prévus en Méditerranée et un en Bretagne, au large de Groix. L’Europe compte à l’heure actuelle plus de 4 000 éoliennes offshores en activité. Photo : Loic Venance / afp.

#Transport

► Voiture électrique : on y croit, mais on n’achète pas. Les constructeurs sont nombreux à multiplier les annonces et les présentations de nouveaux modèles électriques. La voiture électrique est également sur toutes les lèvres dans les sphères politiques, qui y voient la panacée contre la pollution… Même si cela reste à relativiser (lire notre article sur le bilan écologique de la voiture électrique). Et, globalement, son image est positive, comme le prouve les résultats de l’Observatoire Cetelem, une enquête annuelle de tendance sur le marché de l’automobile, réalisée dans seize pays du monde, représentant 70 % des ventes d’automobile sur la planète. Ainsi, à travers le monde, 85 % des sondés affirment croire en l’avenir de la voiture électrique, 77 % estiment qu’elle est moins chère à l’usage, 89 % la jugent écologique et 86 %, agréable à conduire. (@Challenges).

► Après les vélos, les premiers scooters électriques en libre-service débarquent à Toulouse. Après avoir lancé en avril dernier son service de vélos sans station et en libre-service, Indigo Weel va déployer ses premiers scooters électriques en free-floating (en libre-service sans station) pour un lancement officiel prévu d’ici la fin de l’année. « On a imposé un cahier des charges très strict »,  explique le premier adjoint au maire de Toulouse. Il ajoute que « l’enjeu est d’offrir une liaison entre Toulouse et les communes de la métropole » et « d’inciter les Toulousains à privilégier les modes de transport non polluants, que ce soit le vélo, le scooter électrique, la marche à pied, le métro ou encore la voiture électrique » (@actutoulouse).

► Le 25 septembre 2018, une nouvelle plateforme de transport multimodale rail/route vient d’être inaugurée au marché Saint-Charles de Perpignan, pour tous types de marchandises. Elle aura une vocation environnementale : elle permettra de réduire chaque année de 15.000 tonnes les émissions de CO2. Ainsi, par exemple, 50 remorques de camions seront désormais transportées chaque jour vers l’Allemagne. Elles vont parcourir 1 000 kilomètres par le rail plutôt que par la route. (@Franceinfo).

#Ville

► Sarcelles, le laboratoire du « vivre-séparé ». Lorsque, entre 1955 et 1975, on érige 12 000 logements flambant neufs sur les champs légumiers du Val-d’Oise pour accueillir la démographie galopante d’après guerre, on croit dur comme fer à la modernité et au progrès. Sarcelles, ville nouvelle, se donne des airs d’utopie. Les parcs locatifs sont équipés en eau courante et en chauffage central (quintessence du confort pour l’époque) et les appartements sont spacieux. Ils attirent des classes moyennes de la petite couronne puis les déracinés du monde entier. Des Egyptiens, expatriés par la crise du canal de Suez, des rapatriés d’Algérie, des Antillais, des Sri-Lankais tamouls, des Turcs chaldéens, etc. Plus de 80 nationalités peuplent la ville et construisent son identité, bien que toutes n’aient pas le même poids démographique. Lire la suite sur le site de @LExpress.

#Telecom

► Jeu de massacre dans les télécoms. En 2012, Xavier Niel, son fondateur, lâchait une phrase devenue prémonitoire : « On veut rendre du pouvoir d’achat aux Français et on veut que les concurrents s’alignent sur nous ! » Six ans plus tard, la concurrence a fait mieux que de s’aligner. Après quatre années consécutives de chute des prix, tous les opérateurs ont pu brièvement souffler en 2016. Un bref répit avant que la dégringolade ne reprenne de plus belle, au grand plaisir des Français. En 2018, 4 millions d’abonnés au smartphone ont changé de fournisseur, un chiffre en hausse de 15%, à la faveur de promotions agressives. « Nous sommes désormais sur le marché le plus concurrentiel au monde même si nous ne sommes pas les plus mal lotis, a indiqué Martin Bouygues. Ce que nous vivons aujourd’hui est d’une ampleur bien supérieure à ce que nous avons traversé en 2012. C’est bien pire. Avoir tout pour rien, ce n’est pas normal. ».  (@LExpress).

#Drone

► Droniste, une profession qui s’organise pour séduire les entreprises. Comment trouver un droniste prêt à capturer vos images et à traiter les Data ? Il y a la technique à l’ancienne, mais qui marche bien de l’avis des professionnels, aller sur le site de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui publie un fichier Excel contenant la liste, mise à jour, des 12.440 « exploitants déclarés » avec une description très précise du nombre d’appareils utilisés et des habilitations des pilotes. La Fédération professionnelle du drone civil permet aussi de cliquer sur le site de l’ensemble de ses adhérents. Mais preuve de la maturité naissante du marché, des sites se sont créés à destination des industriels ou des professionnels de l’immobilier, du simple Bottin numérique tel annuaire-drone.com, aux start-up jouant le rôle d’intermédiaire avec plus ou moins de services à la clef. (@EchosExecutives).

#Bioethique

► Robots, IA et données de santé : ce que dit le Comité consultatif national d’éthique pour la médecine. Les thèmes que le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) aborde dans son rapport des États généraux de la bioéthique 2018, rendu public le 25 septembre, sont nombreux. Certains thèmes sont avec le développement de l’informatique et ils n’ont pas le CCNE. Ce sont des sujets relatifs au numérique : les robots, l’intelligence artificielle et les données de santé. – IA et robots : Le CCNE explique : « La relation patient-médecin imposant le maintien d’une présence humaine, les dispositifs utilisant l’IA ne peuvent être envisagés que comme un complément à l’activité du médecin ». – Données de santé : Pour le CCNE il apparaît fondamental de « redonner à l’individu une certaine maîtrise sur les données qui le concernent, ainsi que la compréhension de ce qui en est fait ». « Il ne faudrait pas rentrer dans une logique trop bloquante de réglementation au prétexte des craintes individuelles », selon le président du Comité. – Neurosciences appliquées : Le CCNE redit son hostilité à deux techniques : l’application dans le domaine judiciaire d’une « IRM fonctionnelle » donnant des indices sur l’activité cérébrale, ainsi que le « neuromarketing », par exemple dans les domaines de la sélection à l’embauche ou des assurances.  (@Numerama).

#Information

► A Chaque minute dans le monde, 98 000 messages sont publiés sur Twitter, 500 000 commentaires et 130 000 photos envoyés sur Facebook et 400 heures de vidéo sont montées sur YouTube. Une telle quantité d’information est intraitable par l’humain. Aujourd’hui, seule l’intelligence artificielle (IA) est capable de traiter cette masse colossale des données. Le projet mondial « Fake News Challenge » ouvert aux chercheurs du monde entier. L’idée est d’utiliser l’intelligence artificielle pour pouvoir contrer les fausses informations. En dernier ressort, c’est l’humain qui choisira d’effacer ou pas l’information. ‘@franceinfo).

#Media

► Droit voisin : pourquoi Google et Facebook ont du poids dans la négociation. Les éditeurs de presse ont accueilli avec soulagement le vote du Parlement européen, mercredi, qui était une étape cruciale vers l’instauration possible vers 2021 d’un droit voisin devant forcer les géants du Net à rémunérer les sites de news. N’empêche, les Google et Facebook, mais aussi bientôt Apple et Amazon, ont acquis une telle puissance qu’ils ont plusieurs leviers pour adoucir leur addition. Un spécialiste de la réglementation et du lobbying des GAFA explique : « Et ce droit voisin n’impactera pas massivement non plus le modèle économique des GAFA : il peut même les favoriser, car c’est plus facile pour les grands de se conformer au système. » Mais « Les éditeurs devront jouer collectif jusqu’au bout et ce droit voisin ne les dispense nullement d’innover », résume Eric Léandri, fondateur de Qwant, un moteur de recherche challenger de Google. (@EchosExecutives).

#MediaSocial

► Pourquoi Instagram devient de plus en plus central dans l’empire Facebook. Nouveau divorce à l’actif de Mark Zuckerberg. Après le départ du patron historique d’Oculus il y a 18 mois, celui des fondateurs de WhatsApp en deux temps, c’est au tour des créateurs et dirigeants d’Instagram de quitter l’empire Facebook, qui avait racheté l’application de partage de photos près de 1 milliard de dollars en avril 2012. Les raisons ? Des tensions grandissantes entre Kevin Systrom, Mike Krieger et Mark Zuckerberg. Les deux premiers n’auraient pas apprécié l’interventionnisme grandissant du patron de Facebook, qui s’impliquait de plus en plus dans la gestion quotidienne d’Instagram, croit savoir la presse américaine. (@LesEchos).

25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Il n’y a pas eu de gel depuis 100 jours sur le Pic du Midi, une des montagnes emblématiques des Pyrénées françaises culminant à 2870 mètres. Selon Météo France, c’est du jamais vu depuis 1882, année de début des relevés de température sur ce pic. Le précédent record de 1999 était de 77 jours sans gel. (@LExpress) Légende image : Le Pic du Midi est en manque de fraîcheur. Crédit : Pascal Pavani / Afp.

#Ville

► La course vers la ville intelligente est lancée aux USA. Devenir une « Smart City », c’est à dire une ville où l’on prend conscience, malgré l’urbanisation galopante, de la protection de l’environnement et du bien vivre ensemble des citoyens qui l’habitent, c’est désormais l’objectif des gestionnaires des grandes métropoles américaines. Une équation pas facile à résoudre aux USA, pays qui fait plus souvent appel aux technologies qu’à l’intelligence collective. La course est lancée comme l’explique Llewellyn King, producteur exécutif et animateur de « White House Chronicle » sur la chaine publique américaine PBS. Une étude mondiale, réalisée par l’Eden Strategy Institute de Singapour, place Londres au premier rang mondial des Smart City et Singapour au second. Aux États-Unis New-York mène le bal, suivi de près par Boston. Rochester est sur la liste des 12 villes américaines, sur les 50 référencées dans le monde. (@villeintelmag).

#Commerce

► Le site d’Amazon à Lauwin-Planque (Haut-de-France), deuxième plus gros centre Amazon en France, a annoncé le recrutement de 3920 personnes jusqu’à la période des fêtes de fin d’année. Ces emplois temporaires consisteront à aider à préparer et à expédier les commandes pendant les périodes de pic, comme le « Black Friday » et Noël. Cette annonce concerne les CDD. Au total, en France, le géant de la distribution va recruter 7500 emplois temporaires pour cette période de trois mois. A lire : A Sevrey en Saône-et-Loire, Amazon recrute 340 intérimaires pour Noël (@FranceInfo).

#Ecole

► Manque de places en crèches, trottoirs inadaptés ou encombrés, manque de parc de jeux… La liste est longue et la colère monte. À Marseille, une centaine de parents ont décidé de faire entendre leur voix, ils ont créé le « syndicat des poussettes enragées ». Il souhaite inviter les familles à filmer leur galère du quotidien en poussettes. Ces vidéos seront ensuite postées sur les réseaux sociaux. Les enfants ne doivent plus être les « sacrifiés » de la ville. (@FranceInfo).

#Data

► Les collectivités auront bientôt pour obligation de publier leurs données en accès libre sur Internet à partir du 1er octobre. Comme le prévoit la loi pour une République numérique votée en 2016, les communes seront tenues d’engager une démarche de données ouvertes, dite « open data ». La mesure s’applique notamment à toutes les collectivités territoriales et intercommunalités de plus de 3 500 habitants et de 50 agents. Mais rares sont celles qui le font : entre méconnaissance des dispositions légales et manque de moyens, elles font face à de nombreux obstacles. L’association Open Data France, qui accompagne les administrations dans leur démarche, estime ainsi que sur les plus de 4 400 collectivités territoriales concernées, seules 308 proposaient au mois d’août au moins un jeu de données sur une plate-forme open data.

► IA : face aux Gafa, les données sont-elles notre pétrole ? Par Marc Bachelet, Partner Data Activation at ANEO. L’État a lancé il y a quelques jours un appel à manifestation d’intérêt pour la mutualisation des données, ouvert jusqu’au 16 novembre prochain, avec la promesse de soutenir les initiatives privées d’échange de données qui seraient réalisées dans le cadre du déploiement de la stratégie française en matière d’intelligence artificielle. Au-delà d’une culture du secret sans doute bien française, on peut s’interroger sur les difficultés qu’ont les grands groupes à agir dans le sens du rapport de Cédric Villani et du projet correspondant porté par la Direction générale des entreprises (DGE) à Bercy. Puis, on peut se poser la question de l’efficacité réelle de cette approche pour lutter contre cette fameuse suprématie des Gafa. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Travail

► Les plateformes numériques de services marchands font régulièrement la Une de l’actualité, en raison de la rapidité fulgurante de leur développement et des conditions de travail de leurs opérateurs. Au sein de l’ensemble des plateformes numériques, ce sont surtout les « plateformes qualifiées de collaboratives » qui suscitent des interrogations quant à leur impact sur l’emploi, le travail, les conditions de travail et, plus globalement, sur le modèle social. Ces plateformes collaboratives développent une économie lucrative de services en ligne (comme Uber, Airbnb). Et comme le souligne un rapport de l’OIT en 2016, elles règlementent elles-mêmes leur marché en décidant qui peut travailler sur la plateforme et avec quel statut, comment l’information est collectée et diffusée. Pour connaitre les effets induits sur les conditions de travail lire l’article sur le portail de veille de l’Anact (Agence Nationale pour l’amélioration des conditions de travail).

#MediaSocial

► Stéphane de Freitas: il lance un nouveau réseau social. Adolescent, il rêvait de régner sous les paniers de basket et de devenir joueur professionnel. À 16 ans, Stéphane de Freitas a donc quitté la Seine-Saint-Denis pour intégrer un lycée sport études à Boulogne. Un vrai choc culturel pour ce fils d’immigrés portugais aux origines modestes (son père est garagiste) qui se sent alors stigmatisé, lui qui n’arrive pas toujours à bien s’exprimer. A 19 ans, il laisse tomber le sport et décide donc de se plonger dans les livres afin d’acquérir vocabulaire et aisance à l’oral, avant d’entreprendre des études supérieures. En 2010, un master en droit et un diplôme de l’Essec en poche, il fonde alors une association baptisée « La coopérative Indigo » est destinée à faciliter le vivre ensemble. (@LExpress).

► Facebook lance son site de rencontres « Dating » en Colombie. Après une série de test auprès de ses employés, Facebook se lance dans le grand bain. La Colombie est devenue, depuis jeudi, le premier pays où peut être utilisé Dating, le site du réseau social permettant à ses abonnés de rencontrer des personnes aux intérêts similaires. Celui-ci avait été annoncé le 1er mai. « Alors que nous développions Facebook Dating, nous avons cherché le pays le plus familier avec l’envoi de messages texte, l’usage des réseaux sociaux et le concept de rencontres. En regardant au niveau mondial et en effectuant des entretiens, nous avons trouvé que la Colombie remplissait très bien ces trois critères », a déclaré Nathan Sharp, gestionnaire de projet pour Facebook Dating. (@LesEchos).

#StreamingVideo

► Avec Sky, Comcast s’achète une arme contre Netflix. Etre plus fort face à Netflix. C’est ce à quoi Comcast va s’atteler, avec, désormais, Sky comme nouvelle arme dans la bataille. A l’heure où le champion mondial du streaming vidéo chamboule le paysage audiovisuel dans tous les pays, Comcast espère bien peser davantage dans le rapport de force. Or, en prenant le contrôle du plus gros diffuseur de télévision par satellite d’Europe, le câblo-opérateur américain – qui avait déjà racheté NBC Universal en 2009 pour accélérer notamment dans la vidéo en ligne – étend son maillage géographique, tout en montant en puissance dans les contenus. À lire aussi : Duel pour le contrôle de Sky : Comcast bat Fox aux enchères (@LesEchos).

#Musique

► Les ventes de CD chutent brutalement aux Etats-Unis. Rien ne tourne plus rond pour le Compact-Disc. Au premier semestre 2018, les ventes de CD ont connu une chute spectaculaire de 41,5 %, passant en un an de 420 millions de dollars de chiffre d’affaires à 246 millions de dollars. Laissant augurer par la même occasion la disparition prochaine du format. Ces chiffres issus de la dernière étude de la RIAA (Recording Industry Association of America) confirment ce que les observateurs savaient déjà, mais à une échelle beaucoup plus importante que prévu. A titre de comparaison, sur la même période entre 2016 et 2017, le chiffre d’affaires du CD était également en baisse, mais de 2,9 % seulement. La tendance est de plus confirmée par les ventes unitaires d’albums, réduites de moitié à 18,6 millions de dollars. (@LesEchos).

24 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

x► Les méthodes anti-fake news de Facebook semblent porter leurs fruits. Depuis la dernière élection présidentielle aux États-Unis, Facebook s’emploie à limiter la présence de fausses informations dans les fils d’actualité, s’exposant ainsi à un feu nourri de critiques, et notamment d’accusations de biais politique, à gauche comme à droite. Des critiques potentiellement injustifiées: selon une récente étude réalisée par des chercheurs de l’université de Stanford, de l’université de New York et de Microsoft Research, les mesures de Facebook seraient bel et bien en train de porter leurs fruits –dans une certaine mesure. Lire la suite sur le site de @slatefr. Légende image : Le bout du tunnel ? Crédit : Stefano Ghezzi via Unsplash License by

#Santé

► Pénurie de médecins: la Chine mise sur l’intelligence artificielle. Aux États-Unis et dans l’Union européenne (UE), start-ups et chercheurs sont depuis longtemps lancés dans la conception de technologies dédiées aux problématiques de santé. La Chine s’en inspire et conçoit elle-aussi des dispositifs avec l’aide de l’intelligence artificielle et du « big data » (le traitement massif des données): aide au diagnostic, mais aussi interventions chirurgicales réalisées avec des robots, ou encore assistance à la conception de nouveaux médicaments (pour réaliser par exemple des modélisations de molécules). (@Sciences_Avenir).

► Alzheimer : l’intelligence artificielle au secours de la recherche. La maladie d’Alzheimer reste très peu connue, alors même que 200 000 nouveaux cas sont déclarés en France chaque année. De très nombreux médicaments ont même été déremboursés par l’État, qui ne les jugeaient pas assez efficaces. Seule la recherche est désormais capable de trouver une solution. Et parmi les pistes d’avancées possibles, on retrouve celle de l’intelligence artificielle. Si bien que dans un centre de recherche situé au sud de Paris, un appareil d’imagerie en construction porte beaucoup d’espoirs. (@franceinfo).

#Ecole

► Hyper connectée, la classe à roulettes se rode à Levallois. C’est la première rentrée de la classe ultra-connectée à l’école Buffon de Levallois. Les CM 1 expérimentent une toute nouvelle organisation qui combine mobilier sur roulettes et matériel connecté. « C’est important de mettre en place des pédagogies renouvelées pour faire avancer les élèves », insiste leur institutrice Valérie Pasquel-Laporte. L’an passé, ses élèves, désormais en CM 2, ont modélisé la classe de leur rêve. « Ils ont imaginé différents espaces en fonction des actions -écouter, lire, créer, réfléchir- et le mobilier sur roulettes est apparu comme le plus adapté pour développer la coopération », explique l’enseignante qui trouve déjà les enfants « plus apaisés et concentrés ». (@LeParisien_92).

#Téléphonie

► Bientôt tous esclaves de notre smartphone ? Le côté obscur du smartphone. Pierre-Marc de Biasi, chercheur au CNRS, nous parle de son livre consacré au smartphone et à son emprise sur notre comportement aujourd’hui et dans les années à venir. « Un smartphone, explique-t-il, c’est tout internet entre vos mains, en vous déplaçant n’importe où. Qu’est-ce que ça va devenir quand cet objet sera habité par un serviteur virtuel de plus en plus efficace pour vous assister en tout ? Vous aurez votre esclave, vous êtes le maître et, petit à petit, vous allez être l’esclave de votre esclave… »(@franceinfo).

#Media

► L’étau se resserre autour des Gafa. Le monde de la culture a poussé un grand  » ouf  » de soulagement à travers toute l’Europe. Alors que les pronostics étaient incertains et que le vote du 12 septembre était perçu comme celui de la dernière chance, le Parlement européen a bel et bien adopté la directive sur les droits d’auteur, dite  » copyright « . Crucial pour l’avenir de la création, ce texte adapte les droits d’auteur à l’ère numérique, pour mettre à jour une loi qui datait de 2001. Autant dire le précambrien en matière de diffusion des contenus…(@Challenges).

#Publicité

► La publicité numérique dépasse les 100 milliards de dollars aux États-Unis. Tournant majeur cette année, pour la première fois sur le marché américain, le premier au monde, plus de la moitié des investissements des annonceurs se feront en ligne : 51,1 % du total, selon les calculs de Magna (Interpublic), rendus publics cette semaine. Soit 106 milliards de dollars sur un marché total outre-Atlantique estimé à 207 milliards (176,4 milliards d’euros), ce qui constitue un nouveau record historique. À ce niveau, les États-Unis pèseront environ la moitié des dépenses mondiales en ligne, qui devraient s’élever à 221 milliards de dollars, selon GroupM (WPP), sachant que, dans le monde, la part des investissements numériques devrait frôler en moyenne les 40 %. En une petite vingtaine d’années, le Web, nouveau terrain de jeu des marques, a donc pris l’ascendant sur tous les médias historiques (télévision, presse, affichage, radio, cinéma). (@Figaro_Economie).

#JeuVideo

► En e-sport aussi, les fans des Bleus rêvent d’être champions du monde. L’ambiance est bouillante, samedi 22 septembre en région parisienne, alors que les supporteurs français accueillent leurs héros. Les drapeaux tricolores s’agitent, le bruit est assourdissant et les joueurs font leur entrée sous les acclamations pour un France-Allemagne qui s’annonce disputé. Dans cette salle de la Défense, l’ambiance et la ferveur créées par les 2 500 spectateurs n’ont rien à envier à un match des Bleus. Les sportifs encouragés sont tous des joueurs professionnels d’Overwatch, un jeu vidéo compétitif sorti en 2016, et qui rassemble plus de 40 millions de joueurs dans le monde entier. (@Pixelsfr).

#Numérique 

► La guerre des talents est déclarée. Transformation, rupture, innovation… « Tous secteurs confondus, les entreprises tiennent le même discours, remarque Sylvain Lamblot, directeur du développement et des partenariats chez Telecom ParisTech. Elles ont, à la fois, besoin d’accélérer leur transformation, qu’elle soit offensive en se lançant sur de nouveaux marchés ou en mettant au point de nouveaux produits, ou défensive pour faire face à des compétiteurs ou à un changement dans leur chaîne de valeur, et de trouver des innovateurs capables, dans un contexte d’obsolescence plus rapide des connaissances, de nourrir cette évolution. » Parmi les 50 partenaires, PME, ETI ou grands groupes, que compte Telecom ParisTech, tous sont focalisés sur quatre domaines : l’intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et l’Internet des objets. « En matière d’intelligence artificielle, nous sommes dans une situation de pénurie totale, témoigne Sylvain Lamblot. La centaine d’étudiants que nous formons par an ne suffit pas à satisfaire toutes les demandes. » (@EchosExecutives).

#Informatique

► Le start-uper qui veut rendre le code obsolète. À 35 ans, Emmanuel Straschnov, new-yorkais d’adoption, a co-fondé la start-up Bubble en 2012. L’objectif est de créer des sites Web et des applications mobiles sans avoir à écrire des milliers de lignes de code mais en recourant à une librairie de briques élémentaires contenant différents éléments et actions possibles. Des briques que n’importe quel utilisateur un tout petit peu dégourdi peut combiner à sa guise. Sa devise : « Pas besoin d’être un codeur pour concevoir des logiciels ». (@usbeketrica).

#Technologie

► Blockchain, protocoles décentralisés et crypto-actifs, ou la plus grande révolution technologique et sociétale depuis l’Internet, par  Cyril Paglino, entrepreneur, CEO et cofounder de Starchain Capital. Le plein pouvoir alarmant des GAFAs, le nombre de failles techniques, de fuites de données utilisateurs à l’échelle mondiale (Yahoo!, Facebook Cambridge Analytica, Equifax, Home Depot…) et le manque de sécurité due à la centralisation de notre Internet le rendent moins fiable, et de plus en plus vulnérable. Depuis quelques années, un nombre grandissant d’ingénieurs et de chercheurs travaillent sur des solutions à ces problèmes. Nous sommes à l’aube de cet Internet nouveau, décentralisé, reposant sur la blockchain, appelé Web3. Ce blogpost raconte cette transition amorcée de l’Internet d’aujourd’hui à celui de demain, et fait l’état des lieux de ces nouvelles technologies, du marché, de ses futurs leaders, de leurs impacts sur la société et des opportunités d’investissement qui en découlent. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

23 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xFragiles glaciers, sublimes clichés. Arctique canadien, île d’Ellesmere – Des paysages glacés à couper le souffle. Le photographe franco-britannique Sebastian Copeland, connu pour son travail aidant à sensibiliser sur les dangers du réchauffement climatique, s’affiche à Paris. Les grilles du Jardin du Luxembourg accueillent gratuitement 80 de ses clichés des pôles, du 15 septembre 2018 au 13 janvier 2019. (@LExpress). Photo de Sebastian Copeland.

#Ville

Le Nantes City Lab, une porte d’entrée vers la « smart city ». Au même titre que les « Grands débats » sur la Loire et la transition énergétique, ou la plateforme citoyenne Nantes & Co, voulus pour favoriser et libérer la parole des habitants, le Nantes City Lab est l’outil mis en oeuvre par la métropole pour faire émerger l’innovation urbaine. Une porte d’entrée vers la smart city. Ouvert aux grands groupes, aux PME, aux startups, aux associations, aux collectifs d’entrepreneurs, aux laboratoires de recherches et aux universitaires, ce dispositif, qui fut l’un des premiers de ce genre à voir le jour en France, a ses règles propres. Il doit porter un projet innovant et collaboratif, tourné vers les enjeux de la ville facile, à travers la transition énergétique, le développement économique et de l’emploi. A lire aussi : A Nantes, Lacroix et Logiroad, embarqués sur une même navette et Farmbot, le jardinier intelligent et connecté pour les urbains (@latribune).

« La smart city, ce n’est pas une baguette magique » (Francky Trichet). Nantes s’engage auprès de la chaire Entrepreneuriat territoire innovation (ETI), lancée en mai par l’IAE Paris Sorbonne pour accompagner les mutations technologiques et urbaines des villes et des régions. Précisions de Francky Trichet, adjoint au maire de Nantes : « C’est une chaire de recherche dont la spécificité est de réunir une diversité d’acteurs impliqués sur les sciences de la ville et des territoires. Elle associe des grandes villes françaises comme Paris, Dijon, Nantes, ou internationales comme Barcelone, Shanghaï, Medellin et des régions (Grand Est, Paca, Hauts-de-France…), des réseaux de maires, des acteurs de l’innovation territoriale, des académiques, des privés. Le but est de produire de la connaissance sur la fabrique de la ville en croisant les disciplines comme l’architecture, l’économie, l’urbanisme, la sociologie et le numérique, et en accompagnant les innovations des territoires. » (@latribune).

#Transport

Quelle mobilité demain en Provence Alpes Côte d’Azur ? Comment circulerons-nous dans la ville de demain ? Une problématique qui se pose dès aujourd’hui, tant les villes sont congestionnées. Face à cela, des entreprises, à l’image de CMA GCM, tentent d’améliorer la mobilité de leurs salariés. « A Marseille nous avons 2500 salariés, c’est l’équivalent d’une petite ville dans une zone où l’offre de services publics n’est pas adaptée aux besoins de mes collaborateurs », présente Cécile Achouiantz, l’une des responsables des ressources humaines au siège du groupe à Marseille. Alors, « en partenariat avec des starts-ups, nous avons lancé trois actions » dont un partenariat avec le groupe de covoiturage Klaxit [qui s’installe tout juste à Marseille], l’utilisation de l’application Cpark qui permet d’optimiser le parking des sociétés, permettant à chacun de prendre la place d’un salarié absent par exemple, et enfin une collaboration avec Totem Mobi et son service de voitures électriques en libre-service. (@latribunepaca).

#Internet

Lutte contre la haine sur Internet : un rapport pour « passer à une nouvelle étape » remis à Matignon. Le gouvernement doit « passer à une nouvelle étape » dans la lutte contre le racisme et la haine sur Internet. C’est ce que défend un rapport comportant vingt propositions, remis jeudi 20 septembre au premier ministre Edouard Philippe. Ce document été commandé par Matignon dans le cadre de son deuxième plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Les auteurs du rapport estiment que la question a souffert jusqu’à présent « d’une certaine indifférence des pouvoirs publics », ce qui a permis la multiplication des discours de haine et un sentiment de « recul de l’Etat de droit sur Internet ». (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

La Chine, prochaine superpuissance de l’intelligence artificielle ? L’année dernière, le gouvernement chinois annonçait ses intentions de devenir le leader de l’intelligence artificielle d’ici 2030. Comme l’explique Eric Schmidt : « C’est assez simple. D’ici 2020, ils auront rattrapé leur retard. D’ici 2025, ils seront meilleurs que nous. D’ici 2030, ils domineront toutes les industries de l’intelligence artificielle. » Et les chiffres ne mentent pas. PricewaterhouseCoopers a récemment estimé que le déploiement de l’intelligence artificielle devrait apporter 15,7 billions de dollars supplémentaires au PIB mondial d’ici 2030, dont 7 billions à celui de la Chine, éclipsant les 3,7 billions de l’Amérique du Nord. En 2017, la Chine représentait 48 % du financement mondial destiné aux startups en intelligence artificielle, comparativement à 38 % pour les États-Unis. Les investissements chinois dans l’intelligence artificielle, les puces et les véhicules électriques auraient déjà atteint les 300 milliards de dollars. Comme l’indique Kai-Fu Lee dans son livre intitulé AI Superpowers, quatre facteurs principaux contribueraient à faire pencher la balance en faveur de la Chine. (@iatranshumanism).

IA, l’erreur restera humaine ! Par Vincent Berthet, Université de Lorraine. Dans les années 1950, Paul Meehl mit en exergue le fait que des formules objectives sont souvent plus performantes que le jugement humain pour des décisions et des prédictions récurrentes. Par exemple, si une université dispose d’une base de données historiques comportant pour chaque étudiant des informations telles que ses résultats au lycée, son score à un test d’aptitude, son résultat final en première année, etc., un modèle statistique permettra de capturer les relations entre ces variables. On peut alors montrer qu’un modèle basé seulement sur les résultats au lycée et le score à un test d’aptitude prédit mieux la réussite des étudiants qu’un conseiller scolaire. Depuis, les progrès technologiques ont donné à ce phénomène une tout autre dimension. Lire la suite sur le site de la @latribune.

#LiensVagabonds

Tsunami de nouveau produits Amazon qui démode Apple. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Ironie du sort : ceux qui ont détruit le journalisme vont-ils finalement le sauver ? ; – “Le savoir c’est le pouvoir » – les lois s’adaptent au datajournalisme ; – France tv ne vend plus ses programmes à Netflix, mais cela n’arrêtera pas la croissance de Netflix ; – Pour Google, l’IA doit être responsable devant l’humain ; – La blockchain, futur du journalisme ?

#Media

► Le 12 septembre, le parlement européen a donné son feu vert à la création d’un droit voisin, qui obligerait les géants du web à payer la presse en contrepartie de l’exploitation de ses contenus. Avec le vote de cette nouvelle régulation européenne des GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple), la presse écrite française a décidé de créer, Mercredi 19 septembre, l’Alliance de la presse d’information générale (Apig) pour parler d’une seule voix et défendre au mieux ses intérêts. cela représente 305 journaux publiés par 175 entreprises, pour un total de 27.000 salariés dont 10.000 journalistes. « Les éditeurs devront jouer collectif jusqu’au bout et ce droit voisin ne les dispense nullement d’innover », résume Eric Léandri, fondateur du moteur de recherche européen Qwant, parce que les GAFA t acquis une telle puissance qu’ils ont plusieurs leviers pour adoucir leur addition.

#Empire

Abus de position dominante : après Google, Margrethe Vestager attaque Amazon. Les ennuis commencent pour Amazon. Le seul des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui n’avait pas encore été inquiété par l’Union européenne, se retrouve désormais dans le viseur de Margrethe Vestager, la Commissaire européenne à la Concurrence. Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la « dame de fer » a expliqué que la Commission a lancé une enquête pour déterminer si Amazon abuse de sa position dominante. (@latribune). A lire : La Maison Blanche songe à ordonner une enquête antitrust contre Google et Facebook (@Challenges).

Liberté surveillée, par David Barroux, Rédacteur en chef des Echos. Pour les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon), la planète digitale est désormais coupée en trois. Entre une Amérique qui n’a aucune raison de mettre des bâtons dans les roues de ses géants du numérique et une Chine qui leur a le plus souvent totalement claqué la porte aux nez, émerge aujourd’hui une nouvelle doctrine européenne qui n’interdit pas aux seigneurs 2.0 de se développer sur le Vieux Continent mais qui entend les placer sous une forme de liberté surveillée. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

22 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Empire

x► Amazon dans le viseur de Bruxelles. Amazon bénéficie-t-il d’un avantage commercial indu ? La Commission européenne a annoncé ce mercredi avoir lancé une enquête informelle sur les pratiques du géant de l’e-commerce concernant la collecte de données qu’il réalise grâce aux commerçants présents sur sa plateforme. « Nous avons commencé une enquête préliminaire sur un éventuel abus de position dominante », a indiqué la Commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager, interrogée lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Cette décision résulte, non pas d’un dépôt de plainte comme c’est souvent le cas pour ce genre de sujet, mais des observations réalisées par Bruxelles sur le marché de l’e-commerce européen. (@LesEchos). Le président Donald Trump accuse régulièrement Amazon d’être en position dominante sur le marché. Crédit : Manjunath Kirtan / Afp.

#Transport

► Les GAFA s’ouvrent les portes du marché automobile. Amazon avec Audi, Google avec l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi… Des passerelles s’érigent entre GAFA et constructeurs automobiles. Les liens se resserrent entre GAFA et constructeurs automobiles. Du côté de Google, on a trouvé un nouveau point d’ancrage dans cet univers : l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. De l’autre, Audi est dans la boucle, entre autres avec son Q8 Sport. Le constructeur allemand a aussi des atomes crochus avec une autre multinationale du numérique : Amazon. (@clement_bohic). A lire aussi : « Comment les géants du Net ont gagné la bataille de l’auto » (@LeMondefr) et La pieuvre des GAFA continue de s’étendre dans l’automobile (@blogautonet).

#Travail

Les tiers lieux, une opportunité pour les territoires. Mercredi 19 septembre, Patrick Levy-Waitz, Président de la Fondation « Travailler autrement, vers les nouvelles formes d’emploi » a remis à Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Cohésion des territoires, le rapport de la « mission Coworking : Territoires, Travail, Numérique » qui lui avait été confiée au début de cette année. Cette fondation, créée à l’initiative de structures professionnelles et syndicales, se définit comme un laboratoire d’idées et d’échanges sur les nouvelles formes de travail. Sociétés coopératives, portage salarial, télétravail, mobilités externes, intérim, bourses de travail indépendant à temps partiel… sont des nouvelles formes de travail souvent méconnues du grand public, ou « rattachées à tort à des traditions juridiques étrangères ». villeintelmag).

#Cryptomonnaie

► Le Japon, un paradis pour les braqueurs de cryptomonnaies ? Il ne se passe plus un trimestre sans l’annonce d’un nouveau casse virtuel au Japon. La société Tech Bureau vient ainsi de révéler que sa plate-forme d’échange de cryptomonnaies, baptisée « Zaif », a été victime d’un piratage portant sur environ 6,7 milliards de yens, soit 50 millions d’euros. Une somme qui vient s’ajouter aux montants records déjà détournés dans le pays depuis le début de l’année. Le groupe a expliqué qu’il avait repéré des problèmes sur l’un de ses serveurs le 17 septembre dernier et qu’il avait ensuite identifié des activités anormales remontant à la soirée du 14 septembre. Pendant deux heures ce jour-là, des hackers ont réussi à pénétrer des « portefeuilles chauds », connectés à Internet, de Zaif et à activer des transferts vers d’autres comptes de plusieurs types de devises, dont des bitcoins, des monacoins et du bitcoin cash. (@LesEchos).

#Information

► Intox, polarisation, risques de manipulation : les leçons de la présidentielle vue de Twitter. L’explosion de couleurs donne le tournis. Rose, rouge, violet, bleu, marron… De grosses taches diffuses, comme violemment projetées sur la toile, se concentrent au centre de l’image, entourées de mouchetures multicolores. Ce paysage chaotique n’a rien d’imaginaire : il s’agit du paysage politique français sur Twitter tel qu’il était le jour du premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017. Les galaxies qui se dessinent à l’écran sont en fait les communautés politiques qui entourent chacun des candidats, chaque point représentant un compte sur le réseau social. Cette cartographie a été réalisée dans le cadre du Politoscope, un projet de longue haleine de l’Institut des systèmes complexes de Paris Ile-de-France (ISC-PIF, un laboratoire CNRS). Après deux ans de recherches, documentées sur un site dédié, Noé Gaumont, Maziyar Panahi et David Chavalarias publient, mercredi 19 septembre, un long article dans la revue PLoS ONE, qui décortique la bataille politique qui s’est jouée sur Twitter tout au long de l’élection. Lire la suite sur le site du (@Lemondefr).

► La présidentielle 2017 au prisme de Twitter. Pendant près d’un an, une équipe de chercheurs a décrypté plus de 60 millions de tweets, grâce un nouvel outil : le Politoscope. Entre fake news et réorganisation des communautés politiques, le cœur d’une campagne bat-il au rythme des tweets ? Comment évoluent les communautés politiques sur Twitter en période électorale ? Comment émerge une information sur ce réseau et quels sont les critères qui en feront un événement voire un tournant de la campagne ? Les fake news ont-elles influencé le déroulement de l’élection présidentielle de 2017 ? Pour répondre (entre autres) à ces questions, l’équipe de David Chavalarias1, chercheur à l’Institut des systèmes complexes du CNRS et au Centre d’analyse et de mathématique sociales2, a mis au point un outil inédit : le Politoscope. (@CNRS).

► Les soutiens de François Fillon sont ceux qui ont le plus partagé de « fake news » durant la présidentielle, selon une étude. Les « fake news » ont représenté moins de 0,1% d’un total de 60 millions de tweets politiques passés au crible durant l’élection présidentielle de 2017, et ont surtout été échangées par des twittos affiliés à François Fillon et Marine Le Pen, selon une étude du CNRS et de l’EHESS, publiée mercredi 19 septembre dans la revue américaine Plos One. Et « selon leurs analyses, 50,75% des fausses informations ont été tweetées au sein de la communauté Fillon et 22,21% au sein de la communauté Le Pen », qui conclut que « ces deux communautés ont donc émis la grande majorité des fausses informations ayant circulé sur Twitter ». (@franceinfo).

#Citation

► « Croire qu’il y a seulement les planètes dont l’existence nous est connue à ce jour n’est pas plus raisonnable que de s’imaginer que le ciel n’est peuplé d’aucuns autres oiseaux que ceux qui passent devant notre fenêtre », écrivait le philosophe italien Giordano Bruno à la fin du XVIème siècle.

#Internet

► Interview sur le site de @internetactu avec la sociologue Dominique Pasquier, auteure de L’internet des familles modestes : les pratiques en ligne sont-elles les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale ? La sociologue explique : « Oui, internet est une seconde école. Et ce constat n’est pas sans vertus pour des populations qui bien souvent ne sont pas allées à l’école ou qui n’ont pas le bac. Internet leur propose des manières d’apprendre qui leur correspondent mieux, sans hiérarchie ni sanction. On pourrait croire par exemple qu’en matière d’information ils ne recherchent pas des choses importantes, mais si. Ils cherchent à comprendre les termes qu’emploient le professeur de leurs enfants ou le médecin qu’ils consultent. Quelque chose s’est ouvert. »

#IntelligenceArtificielle

► L’avenir se joue en Chine, pas en Europe. En pleine guerre commerciale sino-américaine, tous les géants mondiaux de l’intelligence artificielle sont réunis à Shanghai. La Chine veut devenir le leader mondial d’un secteur aux fortes implications géopolitiques. En retard sur les technologies du XX° siècle, la Chine a choisi de faire du « leap-frogging », des « sauts de grenouille », c’est-à-dire qu’elle se concentre sur celles du XXI° siècle. D’où son intérêt pour l’intelligence artificielle qui est, de toute évidence, le domaine-clé de la transformation de notre monde. Dans l’économie, la défense, la vie de la cité, elle occupe déjà une place qui ne fait que grandir. (@franceinter). A lire : Chine, les émotions au service de l’intelligence artificielle (@Contrepoints).

► Faut-il en avoir peur de l’IA ? Bon, c’est vrai que nos hommes politiques nous racontent souvent des salades et que leurs réformes ne font pas toujours d’étincelles. Mais de là à voter pour un robot ! A dire la vérité, le candidat en question, Michihito Matsuda, était un homme en chair et en os. Mais il avait bel et bien assuré en juin dernier que, s’il remportait l’élection municipale dans sa ville de Tama, au Japon, il en confierait la gestion à un logiciel d’intelligence artificielle et qu’il partirait se promener. Histoire d’être pris au sérieux, cet original avait fait figurer sur ses affiches, en lieu et place de sa photo, un charmant humanoïde en silicium. Un fou ? Ce n’est pas ce qu’ont pensé les habitants puisqu’il a recueilli près de 10% de leurs suffrages, un score très honorable et, pour tout dire… très prometteur. (@MagazineCapital).

21 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Data

x► Le dernier né des datacenters (centre de données) de Facebook a ouvert à Clonee, une petite ville située à une demi-heure en voiture de Dublin. Ce data center fait partie de l’infrastructure qui permet d’offrir des applications et des services Facebook à 2,5 milliards de personnes à travers le monde. Clonee est alimenté par une énergie éolienne 100 % propre et renouvelable. Il est refroidi par de l’air extérieur au lieu de climatiseurs. Le site, composé de trois bâtiments, mesure 57.000 mètres carrés. (@20minutes). Légende image : Vue aérienne du data center de Facebook à Clonee, en Irlande. Photo : Facebook.

#Entreprise

► Aux Etats-Unis : les start-upeuses ont moins d’actions que les start-upers. Dans la Silicon Valley, les femmes sont non seulement moins payées que les hommes, mais elles ont aussi moins accès au capital, même lorsqu’il s’agit de l’entreprise qu’elles ont créée. Selon une étude de Carta, un cabinet basé à Palo Alto, les femmes employées dans les start-up reçoivent en moyenne moitié moins d’actions que les hommes. Et alors que dans l’écosystème des start-up, l’accès au capital est clé, l’écart est encore plus important pour les femmes qui ont fondé leur entreprise. Les créatrices possèdent en moyenne 39 % du capital de moins que les fondateurs. (@LesEchos).

#Commerce

► Lorient (Morbihan).invite ses commerces du centre-ville à se mettre à l’heure numérique. L’objectif est d’apporter des solutions digitales pour renforcer la visibilité des échoppes et offrir de nouveaux outils aux consommateurs. « Le e-commerce a le vent en poupe, il peut aussi servir à l’achat local de proximité », explique la présidente de Lorient Compagnie des commerces. Les 30 magasins participant à l’initiative sont référencés sur l’application « Lorient Mon centre-ville connecté ». A une vingtaine de kilomètres de Lorient, des associations de la commune de Quimperlé (Finistère) ont décidé d’engager une réflexion sur « Le numérique sauvera-t-il nos centres-villes ? »

#Commerce

► Amazon va lancer 3000 magasins sans caisses. Selon une étude de l’assureur santé Malakoff-Médéric, 68% des Salariés sont « contents de venir travailler le matin ». C’est ce qui est le plus étonnant dans cette enquête. On ne cesse de dire qu’avec l’intelligence artificielle, des dizaines de millions d’emplois vont disparaitre mais les nouvelles technologies sont vues comme une aide et non comme une menace. 4% des salariés se déclarent confiant « vis-à-vis des changements et innovations technologiques qui vont impacter la sphère professionnelle d’ici 10 ans ». On peut y voir de l’inconscience ou un vrai vent d’optimisme rafraichissant. (@europe1).

#Livraison

► Renault dévoile sa vision de la livraison du futur. Une immense « lunch box » sur roues, venant vous livrer vos colis commandés sur internet : Renault a présenté ce mercredi matin, au salon du véhicule utilitaire d’Hanovre en Allemagne, sa vision du robot livreur. « La livraison du dernier kilomètre va devenir une question croissante pour le transport des marchandises, alors que l’e-commerce et la livraison urbaine se développent rapidement », a expliqué Philippe Divine, directeur de la stratégie avancée des véhicules utilitaire pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, lors d’une présentation du véhicule à la presse. Associé avec le spécialiste de la livraison express DPDgroup (Chronopost en France), le constructeur a imaginé deux types de véhicules autonomes. « L’e-commerce croît de 15 à 20 % par an dans le monde. Ces véhicules livreurs sans chauffeur pourront rouler 24 heures sur 24, ce qui permettra une meilleure efficacité financière », explique Laurens Van den Acker, directeur du design du groupe Renault. (@LesEchos).

#Transport

► Plan vélo : une piste pour redessiner la ville ? La France, en queue du peloton européen en matière d’usage du vélo en ville, entend rattraper son retard par un plan national qu’a dévoilé, vendredi 14 septembre, le premier ministre, Edouard Philippe. Grâce à ces mesures, le gouvernement entend tripler la part du vélo dans les déplacements quotidiens d’ici à 2024. L’enjeu est d’importance dans un pays où les transports produisent 39% des émissions de gaz à effet de serre : comment concilier une urbanisation croissante avec la préservation de la qualité de l’air ? Nous ouvrons cette Semaine européenne de la mobilité en nous demandant quelle place pourraient prendre des modes de transport actif dans nos déplacements quotidiens. (@franceculture).

#Information

► Facebook crée une « salle de crise » pour lutter contre la désinformation pendant les élections. Les grands moyens. Facebook met sur pied une « salle de crise » (war room) au siège du groupe, destinée à déjouer « en temps réel » les tentatives de manipulation des élections. Facebook est « en permanence » à l’affût de ces campagnes de désinformation dans le monde entier et passe son temps à supprimer faux comptes et contenus litigieux, a expliqué Samidh Chakrabarti, responsable « élections et engagement civique » du groupe. Mais ce « centre de commandement » sera en mesure « de prendre des décisions en temps réel » en cas de « pire des scénarios », comme des afflux de messages trompeurs à l’approche des élections ou le jour du scrutin. Il a cité comme exemple des messages erronés indiquant que l’on pouvait voter par SMS, comme cela s’est produit lors de scrutins précédents. (@franceinfo).

#Internet

► Internet, un espace politique. Comment différencier contrôle et surveillance sur le web? La réflexion d’un philosophe des cultures numériques. Ouvrir un site web ou envoyer un e-mail est une opération simple, pratiquée par chaque utilisateur plusieurs dizaines de fois par jour. Pourtant, à chacune de ces opérations, des octets d’information traversent des noeuds virtuels, où des micro-décisions sont prises. Ces choix concernent le parcours dans le réseau, la vitesse de traitement, la séquence, la fiabilité ou la priorité des données à échanger. Ces éléments techniques participent d’une vaste réflexion sur le traitement des données, le contrôle et la surveillance des informations dans la société du XXIe siècle. « Les micro-décisions numériques représentent la plus petite unité et la condition technique d’une politique contemporaine des réseaux », explique Florian Sprenger, philosophe des cultures digitales, en ouverture de son essai Politique des micro-décisions. Edward Snowden, neutralité des réseaux et architecture internet. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

► Les banques françaises tâtonnent encore. Gain de productivité, baisses des coûts, optimisation des marges… Les institutions financières semblent toutes convenir des avantages que peuvent leur apporter l’intelligence artificielle et la robotisation au sens large. Il y a même « une valeur énorme à aller chercher » pour les entreprises qui investissent dans l’IA, selon Florent Guillaume, directeur et IA Lead au sein de l’équipe Digital Customer Experience de Capgemini Consulting, qui a présenté les projections du cabinet de conseil lors du workshop « Vers la finance 3.0 » organisé par Revue Banque ce mercredi 19 septembre. (@latribune).

#Culture

► Netflix, Amazon… Gare à l’ubérisation de la culture ! En France, un livre autoédité sur Amazon est en lice pour le prix Renaudot ; en Italie, la Mostra de Venise vient d’attribuer le lion d’or à un film Netflix. Deux événements qui soulèvent les hauts cris des professionnels français. Deux signaux avancés d’un véritable tsunami : l’irrésistible offensive des géants américains du numérique sur l’industrie culturelle française et européenne. Reste que, dans les deux cas, on assiste à une forme d’ »ubérisation » de nos industries culturelles par des plateformes américaines aux poches très profondes, centrées sur les désirs du public. Netflix comme Amazon ouvrent de dangereuses brèches dans les digues patiemment élaborées pour protéger notre « exception culturelle ». Nos écosystèmes culturels sont d’autant plus vulnérables qu’ils n’ont pas su anticiper les nouveaux modes de consommation numérique plébiscités par les usagers. De la même façon que les combats d’arrière-garde de nos compagnies de taxis ont ouvert un boulevard à Uber. (@Lobs).

#Société

► Le téléphone portable est-il l’ennemi de l’enfant ? Si vous n’avez pas de souci de portable avec votre enfant, c’est que vous n’avez probablement pas d’enfant. Car jusqu’ici, on connaissait les paniques morales, ces moments où une question morale suscite des frayeurs parmi le grand nombre ; voici aujourd’hui, les paniques cognitives, l’idée plutôt inédite selon laquelle un objet s’attaque au cerveau de notre progéniture. Le portable crée une panique cognitive, au sens propre comme au sens figuré : il grillerait le cervelet des plus jeunes avec ses ondes nocives. Oui mais voilà, une fois de plus, les enfants nous servent d’adultes en réduction. Les adultes se servent des enfants pour oublier leurs propres problèmes. En expliquant que les enfants sont obsédés par les marques, les adultes peuvent ainsi oublier momentanément leur rapport à la société de consommation, comme si les enfants étaient seuls à passer leur vie à tapoter. L’écran des enfants sert à faire écran entre les adultes et leurs problèmes. (@franceculture).

20 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Voyage

x► Luxueux trains de vie. Ce petit train rouge serpentant entre les hauts plateaux, les ponts métalliques vertigineux et les volcans cotonneux n’est autre que le Tren Crucero qui relie Quito à Guyaquil. (@Le_Figaro). Légende image : Le Tren Crucero parcourt l’Equateur, des Andes au Pacifique. – Crédits photo : SDP.

#Travail

► En 2025, les robots effectueront plus de tâches professionnelles que nous. Un robot à votre bureau ? D’ici à 2025, les machines effectueront davantage de tâches professionnelles que les humains, estime un rapport du Forum économique mondial (WEF) publié ce lundi 17 septembre. Elles en accomplissent 29% aujourd’hui, indiquent les chercheurs de la fondation, connue pour organise chaque année le Forum de Davos. Mais que l’on se rassure : les emplois ne se perdent pas, ils se transforment. Toujours d’après l’étude, si 75 millions d’emplois pourraient être supprimés à cause de l’automatisation, 133 millions d’autres « plus adaptés à la nouvelle division du travail entre humains, machines et algorithmes » devraient être générés. Soit un solde positif de 58 millions d’emplois créés… Sans compter que les machines et les hommes pourraient collaborer efficacement et concilier leurs points forts. « Les transformations liées à la ‘quatrième révolution industrielle’, si elles sont correctement mises en œuvres, pourraient nous guider vers un nouvel âge de bon travail, de meilleurs emplois, et d’une qualité de vie accrue pour tous », estiment les chercheurs du WEF. Soulagement, donc… Pour quelques lignes seulement. « Si elles sont mal mises en œuvre, ces transformations présentent le risque d’accentuer les inégalités et d’élargir les écarts de qualifications entre les travailleurs », met ainsi en garde le rapport. (@Lobs).

#Metier

► Droniste, une profession qui s’organise pour séduire les entreprises. Des plates-formes commencent à se créer pour organiser le contact entre les entreprises et les pilotes de drone. En face, Parrot développe depuis trois ans des prestations pour les grands groupes. Comment trouver un droniste prêt à capturer vos images et à traiter les Data ? Il y a la technique à l’ancienne, mais qui marche bien de l’avis des professionnels, aller sur le site de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui publie un fichier Excel contenant la liste, mise à jour, des 12.440 « exploitants déclarés ». La Fédération professionnelle du drone civil permet aussi de cliquer sur le site de l’ensemble de ses adhérents. Mais preuve de la maturité naissante du marché, des sites se sont créés à destination des industriels ou des professionnels de l’immobilier, du simple Bottin numérique tel annuaire-drone.com, aux start-up jouant le rôle d’intermédiaire avec plus ou moins de services à la clef. (@EchosExecutives).

#Commerce

► Le commerce 3.0. Sur fond d’avènement d’une société en rapide mutation, notre époque est marquée par la convergence de quatre ruptures majeures : rupture économique (de la possession à l’usage), rupture écologique (de l’insouciance à la prise de conscience), rupture sociologique (la quête de sens et de partage) et rupture technologique (le numérique a fait éclater les unités de temps, de territoire et de fonction). Cette situation nous conduit à cesser de penser en binaire du fait des liens permanents et fluctuants d’une pensée complexe. Face à ces mutations, la plupart des organisations cherchent à s’adapter. Tenir les fondamentaux métiers et viser l’excellence opérationnelle est indispensable mais pas suffisant. (@frenchweb).

#Blockchain

► La blockchain tient-elle ses promesses ? On dit d’elle, qu’elle s’apparente à une seconde révolution numérique et pour cause. La blockchain est en mesure de certifier, en toute sécurité et sans tiers de confiance, les transactions de diverses natures, qu’il s’agisse d’une levée de fonds ou de pierres précieuses. Une prouesse technologique qui porte ses fruits et, de fait, remet en cause notre organisation sociale reposant sur les intermédiaires. Avec son utilisation, une nouvelle facette de la confiance se dessine, plus ou moins libertaire. (@LesClesDeDemain).

► Blockchain privée : illusion ou innovation ? A chaque fois qu’une entreprise utilise la blockchain, certains sautent au plafond et saluent l’initiative, d’autres se couvrent le visage avec la main et s’exaspèrent. En effet, selon ces derniers, les entreprises utilisent une version privée de la blockchain qui n’aurait rien d’une innovation mais tout d’une illusion. La différence entre une blockchain privée et une blockchain publique comme celle de Bitcoin est similaire à la distinction entre l’Internet public et un intranet privé. Sur l’un tout le monde peut participer, sur l’autre l’accès est restreint à un nombre limité de participants. Les sceptiques considèrent que ces entreprises surfent avec opportunisme sur le buzzword « blockchain » pour se donner bonne presse. (@usbeketrica).

► Classement des 16 pays riches où la majorité des entreprises aura adopté la blockchain en 2022. Voici les 16 pays riches où il est « probable » ou « très probable » que plus d’une entreprise sur deux adopte la blockchain dans le cadre de sa stratégie de croissance d’ici 2022, selon l’enquête du WEF: 1 ex-aequo. Brésil, Indonésie et Royaume-Uni ; 4 ex aequo. Allemagne, Afrique du Sud, Mexique, Philippines et Singapour ; 9 ex aequo. Japon et Vietnam. (@BIfrance).

#IntelligenceArtificielle

► Google inaugure un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris. Google a inauguré mardi 18 septembre à Paris son nouveau laboratoire de recherche en intelligence artificielle. L’implantation de ce centre à Paris « est un signal fort de l’attractivité de la France dans un secteur technologique de pointe », a déclaré la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, Delphine Gény-Stephann. « Les axes de recherche stratégiques retenus à ce jour, santé, environnement, vision par ordinateur, art, viendront renforcer l’expertise de l’écosystème français dans ces secteurs d’activité», s’est-elle félicitée. Le laboratoire parisien devrait employer un noyau dur d’une vingtaine de chercheurs. « Pour l’instant, nous avons recruté cinq personnes, avec l’objectif d’arriver à une quinzaine d’ici à la fin de l’année», a indiqué Olivier Bousquet, patron des activités d’intelligence artificielle de Google en Europe. (@frenchweb). A lire aussi : Google inaugure son nouveau laboratoire d’intelligence artificielle à Paris (@Challenges).

► La cause de l’intelligence artificielle progresse. A l’occasion de l’événement « Disrupt SF » à San Francisco, Tata Communications, filiale du groupe indien qui fournit des services de télécommunication, a rendu publiques les conclusions d’une étude menée avec un professeur en ingénierie de Berkeley, Ken Goldberg. La recherche porte sur la perception de l’intelligence artificielle par 120 dirigeants d’entreprises majoritairement américaines. Et les résultats traduisent une nette progression de la cause auprès de cette population. Désormais, « l’intelligence artificielle est perçue comme un nouveau type d’intelligence qui peut compléter l’intelligence émotionnelle, sociale, spatiale et créative », fait valoir Vinod Kumar, le directeur général de Tata Communications. (@EchosExecutives).

#Société

► Mort de l’urbaniste, philosophe et essayiste Paul Virilio. L’urbaniste et philosophe Paul Virilio, qui nous a quitté mardi 10 septembre à l’âge de 86 ans, estimait dans un entretien accordé à Libération en 2010 que « nous vivons une synchronisation de l’émotion, une mondialisation des affects ». « Au même moment, n’importe où sur la planète, chacun peut ressentir la même terreur, la même inquiétude pour l’avenir ou éprouver la même panique. C’est quand même incroyable ! Nous sommes passés de la standardisation des opinions, rendue possible grâce à la liberté de la presse, à la synchronisation des émotions (…) Nos sociétés vivaient sur une communauté d’intérêts, elles vivent désormais un communisme des affects ».

► « La liberté de choix et d’intelligence en commun est contestée par l’exigence, en tous domaines, de réponses immédiates. Désormais, la vitesse est vraiment devenue notre milieu, nous n’habitons plus la géographie mais le temps mondial. » Paul Virilio dans Le Monde de l’éducation en mai 2001. Une revue de liens : – Paul Virilio, premier sur la vitesse (@libe), – Paul Virilio   « Penser la vitesse » (@YouTube), – La tyrannie de la vitesse (@SH_mag).

19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Société

x► Cette fresque, intitulée « Message du futur », est l’œuvre de l’artiste français Saype. Elle a été réalisée sur la pelouse de la Perle du Lac, à Genève, pour rendre hommage au travail des bénévoles qui sauvent les migrants traversant la Méditerranée. La fillette « jette son bateau en origami dans le lac comme un message d’espoir. » Photo de Valentin Flauraud / Keystone.

#Ville

► Territoire durable : élus et citoyens doivent s’engager ensemble. Réussir à partager un projet commun de territoire économiquement viable, tout en intégrant les contraintes liées à l’environnement et au fonctionnement d’une société plus humaine, telle est désormais la principale préoccupation des gestionnaires de collectivités. Si le « smart citoyen » a bien vu le jour, quels sont les leviers qui lui permettront d’adhérer aux projets d’aménagement du territoire sur lequel il vit ? C’est la question que se pose cette semaine Tony Canadas, le président de l’association La Ville Intelligente et citoyenne. (@villeintelmag).

► Forum Smart City Marseille : place aux disrupteurs. Depuis 4 ans, le Forum Smart City Marseille s’interroge sur l’impact du numérique dans la cité de demain, dans celle que l’on tente d’imaginer et à laquelle on essaie de donner forme. L’innovation n’est évidemment pas que technologique, mais tout autant sociétale, Alexandre Mars viendra expliquer que « La révolution du partage », qui encourage à ce que le don devienne la norme, est une autre façon d’insuffler de l’innovation dans le monde de demain qui se construit aujourd’hui. C’est cela aussi la smart city, une ville plus humaine, plus ouverte, capable de créer des liens. C’est ça aussi donné vie à la « Connectivité(s) ».  (@latribunepaca).

#Entreprise

► Une loi pourrait obliger les géants du web à mettre plus de femmes à leur direction. C’est un fait : la tech est un secteur majoritairement masculin. Les grosses firmes américaines de la Silicon Valley sont très peu à avoir des femmes au sein de leurs conseils d’administration. L’Etat de Californie souhaite cependant changer cet état de fait en promulguant une loi imposant un quota minimum de femmes dans les conseils des entreprises cotées en bourse. (@Clubicpro).

#Transport

► Les constructeurs auto menacés par les géants de la tech. Fin de règne ? Dans sa dernière étude, le cabinet de conseil en stratégie Advancy s’est intéressé aux acquisitions (rachat, prise de participation et joint-ventures) réalisées dans les domaines de la voiture autonome, de la connectivité, de l’électrification et des nouveaux services de mobilité (VTC, co-voiturage…), entre 2012 et 2017. En clair, dans ce qui constituera l’industrie automobile du futur. Pour preuve, ces quatre segments, qui ne représentaient que 2% du nombre total des fusions acquisitions du secteur automobile en 2012, ont représenté 19% des opérations en 2017. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette étude ressemblent à une véritable passation de pouvoir entre l’ancien monde, les constructeurs et les équipementiers automobiles-, et le nouveau monde, les géants de la tech, en particulier américains, coréens et chinois. « Sur les 77,5 milliards de dollars investis entre 2012 et 2017, 9,7 milliards l’ont été par les constructeurs, 30,3 milliards par les équipementiers, et 37,5 par les seuls géants de la Tech, alors qu’ils ne pesaient quasiment rien dans cet univers avant 2012 ! », détaille ainsi Rémi Cornubert, senior manager chez Advancy, en charge de la mobilité du futur. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

► Laurence Devillers : « Les machines sont à des années-lumière de capturer nos affects ». Alors que de plus en plus d’entreprises d’intelligence artificielle cherchent à percer le mystère de nos émotions, à les modéliser, les décrypter et les simuler, Laurence Devillers, professeure d’informatique et d’éthique à Sorbonne Université et chercheuse au LIMSI-CNRS, livre un regard circonspect sur un tel dessein. « Actuellement c’est un des sujets qui fait couler beaucoup d’encre, et on entend tout et n’importe quoi, comme : « Les machines comprennent les émotions. » Elles ne comprennent rien du tout . Elles peuvent détecter à partir de signaux expressifs certaines saillances émotionnelles à partir d’exemples fournis durant l’apprentissage qui ne correspondent pas forcément à l’émotion qu’a la personne. (…) Mais il y a une complexité de mélanges d’émotions dans la vraie vie. Nous sommes rarement dans une colère furieuse, dans une tristesse extrême ou dans une joie délirante, mais souvent dans un mélange de peur et de soulagement, d’amusement et de colère. Cela parce que le contexte joue énormément. (@LesEchos).

#Data

► Amazon enquête sur de possibles reventes de données confidentielles par ses employés Amazon enquête sur de possibles cas d’employés qui revendent des données confidentielles à des entreprises tierces, a indiqué le géant du commerce électronique dimanche 16 septembre, confirmant ainsi une information du Wall Street Journal. Selon le journal, qui ne donne pas de chiffres, des salariés d’Amazon, généralement via des intermédiaires, vendent des données internes et autres informations confidentielles à des marchands qui commercialisent leurs produits sur le site du géant américain et souhaitent ainsi faire croître leurs ventes. Sur le site d’Amazon, on peut acheter des produits vendus directement par Amazon, mais aussi vendus par de très nombreux autres marchands. (@LeMondefr).

#Presse

► « Les journalistes ont besoin des hackeurs » Jean-Marc Manach, journaliste d’investigation sur les liens entre hackeurs et journalistes explique : « Je ne sais pas si les hackeurs ont besoin des journalistes. Par contre, les journalistes ont besoin des hackeurs. Qu’est-ce qu’un journaliste peut y gagner ? D’abord une meilleure compréhension du fonctionnement d’Internet, donc, de la façon d’y trouver des informations, de les recouper et de repérer les bons outils. Je me souviens des premiers cours que je donnais à des journalistes, ils ne savaient pas si l’information qu’ils cherchaient était disponible sur Internet. Ils étaient complètement perdus. Alors que si l’information existe, je peux la trouver. C’est moi qui contrôle l’ordinateur. C’est moi qui suis aux commandes. La majorité des utilisateurs sont contrôlés par leurs ordinateurs qui les empêchent de faire des choses avec des « logiciels privateurs », selon l’expression de Richard Stallman. Car quand vous n’avez pas le droit d’examiner le code source d’un logiciel, ce qui est le cas de Windows par exemple, vous êtes contrôlés par le logiciel. » (@InaGlobal).

#MediaSocial

► « Instagram me fait vivre » : qui sont ces jeunes qui lâchent tout pour devenir influenceurs sur les réseaux sociaux ? Robe adorée… Vous préférez le look 1 ou 2 ? » Sur Instagram, Diane questionne ses followers, les personnes abonnées à son compte. La vingtaine, longs cheveux blonds, elle pose dans une robe rose. Les pieds nus dans le sable, ou assortie d’une veste en cuir pour la ville, la jeune femme propose plusieurs styles, photos à l’appui. « Deux salles, deux ambiances, je voulais vous montrer les différentes façons de porter cette pépite », précise-t-elle en dessous de son post. Sans oublier de citer le nom de la marque de prêt-à-porter qui lui a offert le vêtement et de proposer un code promo aux utilisateurs. Lire la suite sur le site de @franceinfo.

► Comment les médias sociaux peuvent bénéficier de la technologie de la chaîne de blocs. La blockchain a gagné en popularité au cours de cette dernière année. Ayant commencé comme la technologie pour les crypto-monnaie, elle montre à l’heure actuelle des résultats prometteurs dans presque tous les autres secteurs de l’économie, car elle constitue un moyen sûr, fiable et inviolable d’enregistrer les transactions et d’échanger des données. Est-ce-que cette technologie peut tenir les mêmes promesses pour les médias sociaux ? (@forbes).

#Cinéma

► Les professionnels de l’audiovisuel font front face à Netflix. « Celui dont on parle le plus, c’est quand même le seul absent : Netflix. » Pascal Rogard, directeur général de la SACD (Société des auteurs-compositeurs dramatiques) résume avec humour le coeur des discussions au festival de La Rochelle. Et, de fait, le nom du géant américain a été prononcé des dizaines de fois lors du grand débat, vendredi, avec les patrons des principales chaînes, les représentants du secteur et la ministre de la Culture et de la Communication. A La Rochelle, on ne cachait pas une certaine appréhension. Les plates-formes conquièrent de plus en plus d’adeptes (on parle de plus de 3,5 millions d’abonnés à Netflix en France), notamment parmi les jeunes, sur fond de changements des habitudes de consommation. Le risque ? Que les grandes chaînes traditionnelles se retrouvent demain marginalisées face aux Gafan. (@LesEchos).