La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► Des vagues impressionnantes provoquées par le typhon Jebi, dans le port de pêche d’Aki (Japon), le 4 septembre 2018. Photo de Kyodo Kyodo / Reuters).
#GafaEmpire
► Vingt ans après sa création, le moteur de recherche Google est devenue une multinationale valorisée plus de 850 milliards de dollars. Google qui regroupe tous les services comme le moteur de recherche, Gmail, YouTube, Chrome… est la machine à cash de la maison mère, Alphabet. La création en 2015 d’Alphabet a donc permis d’organiser plus clairement les activités de l’empire Google, devenu tentaculaire avec le temps. L’entreprise regroupe une dizaine de filiales aux ambitions démesurées. (@latribune). À lire aussi : Google, l’ennemi public numéro 1 ? (@latribune). et Google a 20 ans, à quoi pourrait ressembler le géant en 2038 ?
► Mille milliards de dollars (863 milliards d’euros), c’est ce que vaut désormais en Bourse la société américain de commerce électronique Amazon depuis mardi 4 septembre, un mois après Apple. La capitalisation boursière cumulée de ces deux groupes équivaut quasiment à la richesse produite par la France en 2017, soit un produit intérieur brut de 2 291,7 milliards d’euros. Son fondateur, Jeff Bezos qui a fondé son entreprise en 1994, est l’homme le plus riche du monde, à la tête d’une fortune évaluée à 166 milliards de dollars. L’empire Amazon a réussi imposer ses règles aux marchés financiers en perdant de l’argent et en refusant de verser des dividendes.
► La Silicon Valley, l’empire du futur… (ou l’empire du mal ?). Dans la Silicon Valley, berceau des technologies numériques situé au sud de San Francisco, une armée de jeunes ingénieurs détient tellement de données sur nos vies qu’elle est devenue toute-puissante. Emmené par les quatre géants de l’Internet, les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), cet « empire du futur » qui pourrait dans quelques temps représenter la 4ème puissance du monde entre le Japon et l’Allemagne, réinventent le monde en s’immisçant, via les smartphones et les ordinateurs, dans toutes les interactions humaines. (@latribune). A lire GAFA : des empires fissurés ? (@metamedia). Regarder le très intéressant documentaire de réalisateur britannique David Carr-Brown diffusé sur Arte en juillet 2018.
► « Apple était un ordinateur, Amazon un magasin, Google un moteur de recherche, Facebook un réseau social. Mais elles sont désormais en concurrence directe, car leurs secteurs respectifs sont à court de proies faciles. (…) Au final, les Gafa sont engagées dans une course épique dans le but de devenir le système d’exploitation de nos vies, et détenir sur nous un pouvoir et une influence supérieurs à ceux de toute entité n’ayant jamais existé. », explique Scott Galloway, professeur de marketing à l’Université de New York. Son dernier essai : « The Four. Le règne des quatre : la face cachée d’Amazon, Apple, Facebook et Google ».
► « Les internautes devraient plutôt s’inquiéter de ces nouvelles fonctionnalités annoncées par les GAFA. Car cela sous-entend que ces derniers ont trouvé́ le moyen de faire de l’argent d’autres manières qu’en vendant notre temps de cerveau disponible au mieux offrant. Cela veut dire que l’économie de l’attention, qui pré-existe largement au Web puisqu’elle est au cœur du modèle économique de nos industries culturelles et médiatiques, n’est plus nécessairement le seul modèle possible pour ces grands groupes du numérique. Ou plutôt, ce que laisse entendre Mark Zuckerberg, c’est que cette économie de l’attention n’a plus une valeur quantitative, mais qualitative : « aider les gens à se connecter est plus important que de maximiser le temps passé sur Facebook ». Nul besoin de garder présent un utilisateur durant une grande plage de temps si on peut s’assurer qu’il générera rapidement de la valeur. », explique Karl Pineau, docteur en sciences de l’information et de la communication et membre du collectif Les Designers Ethiques, dans sa chronique sur le site de @frenchweb
► L’affaire Cambridge Analytica, symptôme du « capitalisme de surveillance » Derrière le scandale Par l’intermédiaire d’un test de personnalité qui se voulait « universitaire », l’entreprise britannique Cambridge Analytica a pu avoir accès aux données de 50 millions de profils d’électeurs américains sur Facebook. Ces informations obtenues de manière frauduleuses ont été utilisée par les équipes de Trump afin de cibler au mieux les électeurs pendant la campagne électorale de 2016. Mais Cambridge Analytica est l’arbre qui cache la forêt de l’économie des plateformes numériques, dont le modèle d’affaires est fondé sur la captation et l’utilisation de nos données. (@usbeketrica).
► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (@LesEchos).
► Taxation des Gafa : l’Allemagne sur le reculoir. Dans un document interne dévoilé mercredi outre-Rhin par « Bild », le ministère des Finances dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz juge« non productive » une « diabolisation » des géants du numérique. Le SPD, la formation politique d’Olaf Scholz qui forme le gouvernement avec les chrétiens-démocrates, avait pourtant promis une taxe Gafa pendant sa campagne électorale. « L’affirmation encore fréquemment entendue […] selon laquelle les entreprises comme Google, Apple, Facebook […] ne paieraient aucun impôt sur leurs bénéfices n’est plus tenable », cite également « Bild ». Le ministère a démenti en réaction tout abandon du projet. « Le débat se poursuit, également entre les ministres des Finances européens et dans le cadre du G7/G20. Le ministre continue de viser une imposition équitable des géants du net », y a affirmé mercredi un porte-parole. (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
► L’intelligence artificielle pourrait augmenter la fracture numérique. L’intelligence artificielle risque d’augmenter les écarts de richesse entre pays développés et les autres, mais aussi entre les entreprises et les individus, selon un rapport du cabinet de consultants américain McKinsey. Selon cette étude, l’intelligence artificielle devrait gonfler de 1,2% par an la croissance mondiale en moyenne jusqu’en 2030, avec une forte accélération entre 2025 et 2030. Cette accélération serait comparable à celle apportée par d’autres ruptures technologiques mondiales, « comme la vapeur au XIXème siècle, la première vague de robotisation industrielle ou l’informatique à la fin du XXème siècle », estime le cabinet dans ce rapport. Mais « les pays aujourd’hui les plus avancés en matière d’adoption des technologies de l’intelligence artificielle (principalement des économies développées) devraient retirer d’ici 2030 des bénéfices nettement supérieurs à ceux des économies émergentes », souligne-t-il. (@frenchweb).
#MediaSocial
► Pourquoi il faut fuir Twitter et Facebook. par Gaspard Koenig, philosophe et president du Think Tank Generation Libre. J’ai profité de ces deux mois d’été pour me sevrer des réseaux sociaux. Au début, mon pouce tremblait devant l’appli scintillante où les notifications s’accumulaient. Mon cerveau s’agitait après chaque ligne d’écriture, en manque de distractions. Mon coeur battait à la moindre mesure étatiste que je me retenais de commenter. Je n’avais plus ma dose quotidienne de news plus ou moins fake, de vidéos de chatons, de polémiques bouffonnes, d’excitation et d’irritation. Je dus me résoudre à noter mes impressions dans un carnet plutôt que de les poster à la face du monde, à appeler mes amis plutôt que de les taguer, à me satisfaire de mon existence plutôt que de m’en vanter. Lire la suite sur le site de @LesEchos.► Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) sont considérés comme des géants de la technologie. Depuis quelques années leur pouvoir est contesté par plusieurs groupes asiatiques : Les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Qui sont les BATX ? Sans faire de bruit, ils bousculent l’ordre mondial en appliquant la sentence du sage chinois de VIème siècle avant JC Lao Tseu : « Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles. » (@LesEchos).