29 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

x► En France, encore un peu moins de 10 millions de personnes téléphonent avec leur combiné sans passer par Internet. Un chiffre en net déclin ces dernières années. Orange a donc décidé d’y mettre fin. Dès le 15 novembre, l’opérateur cessera de vendre des abonnements pour avant une coupure, progressive, à partir de 2023. Légende image : Standardistes  travaillant dans un central téléphonique en 1945 aux Etats-Unis. Photo Hulton Archive / Getty images.

#Ville

► Le futur du travail et de la mobilité dans la ville. Bruno Marzloff est sociologue, fondateur du groupe Chronos s’exprime sur le podcast de Grégory Pouy sur le site de @frenchweb. Le sujet : le futur du travail et de son lien avec la ville.  Dans la mesure ou les villes se sont aussi construites pour accéder à l’ensemble des services dont on pourrait avoir besoin, le digital ne va-t-il pas permettre le désengorgement des villes puisque l’on peut désormais trouver ce que l’on veut même à distance ? Mais aussi avec le télétravail par exemple mais avec la capacité de travailler dans des espaces comme les voitures autonomes ?

#Transport

► EyeLights, un GPS en réalité augmentée pour les motards. Imaginez toutes les informations nécessaires à la conduite, GPS, vitesse, infos trafic, apparaissant dans votre champ de vision grâce à la réalité augmentée. Ce dispositif dit « tête haute », déjà utilisé depuis de nombreuses années par les pilotes de chasse, a été repensé par la start-up EyeLights pour les motards. EyeLights a été fondée en avril 2016 par deux motards toulousains. Le produit a été testé par des pilotes de deux-roues et corrigé grâce à leurs commentaires pour que le dispositif soit le plus confortable possible. Le résultat s’est révélé suffisamment convaincant pour qu’un millier de motards achètent l’accessoire – en seulement un an – et a permis aux cofondateurs de lever 2,5 millions d’euros.(@LExpress).

#Travail

► Sept idées reçues sur les Millenials. De multiples études portant sur le travail ont déjà démontré que les attentes des Millennials étaient différentes de celles des baby-boomers. A la clef, de nombreux préjugés attribués à ces deux générations. Les Millennials, par exemple, ne considéreraient pas le travail comme une part centrale de leur identité, ils préféreraient la qualité de vie au travail plutôt que le salaire et seraient moins dociles que leurs aînés. Une nouvelle enquête sur le sujet tente de démêler le vrai du faux. Réalisée par l’institut OpinionWay pour la société Horoquartz, un éditeur de logiciels, elle montre qu’en réalité le marché du travail traverserait plus une phase d’évolution qu’une révolution. (@EchosExecutives).

#Alimentation

► Des applications à foison pour s’orienter dans la jungle alimentaire. Manger moins gras et moins sucré, éviter les allergies, acheter plus local et durable, le tout grâce à votre téléphone portable : des dizaines d’applications s’emploient à répondre à ces attentes de plus en plus pressantes des consommateurs. « Je conseille souvent Yuka et Open Food Facts à mes clients pour les aider à choisir leurs aliments », et la plupart du temps, « ça leur rend vraiment service », explique à l’AFP Fanny Marty, conseillère en diététique dans la Drôme. (@frenchweb).

#Santé

► Intelligence artificielle en santé : évaluer scientifiquement pour réussir la révolution technologique, par Pascal Meyer Bonnetaud, Médecin hospitalier au centre hospitalier de Fontainebleau et blogueur. Si nous nous plaçons sous l’angle de vue du médecin de terrain et tentons une classification des usages concrets de l’IA, nous parvenons à définir 3 grandes applications prévisibles : la recherche encyclopédique, la consultation par chatbot et le diagnostic automatisé spécialisé. La recherche encyclopédique est représentée par Watson d’IBM. Le système fait appel à une méthode statistique. Pour une question donnée, il recherche la réponse la plus probable au sein d’une base de données préalablement enregistrée. Ce type d’IA a la capacité d’effectuer une bibliographie médicale exhaustive en un temps record et permettrait d’automatiser la recherche documentaire. En médecine du quotidien, c’est avant tout l’épineux problème du diagnostic difficile qui peut en bénéficier. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Téléphonie

► Les « dumbphones » remplaceront-ils les smartphones ? Après avoir été éclipsé par l’iPhone depuis 2007 et le développement de l’homo digitalis, le « dumbphone », contraction des mots anglais dumb (idiot) et phone (téléphone), en opposition à smartphone (téléphone intelligent)– fait son retour sur la scène internationale. Ces appareils, non connectés à internet et qui permettent uniquement à leurs utilisateurs et utilisatrices de téléphoner et d’échanger des SMS, semblent regagner leurs lettres de noblesse. Le quotidien britannique The Independent rapporte que si la vente de smartphones augmentait de 2% l’année dernière, celle des dumbphones gonflait de 5%. Ne nous emballons pas pour autant: les smartphones restent leader du marché, même si la tendance confirme la bonne progression des appareils vintage. (@slatefr).

#Blockchain

► La Banque mondiale lève 69 millions d’euros sur la blockchain. La Banque mondiale a lancé sa première émission obligataire sur la blockchain, a-t-elle annoncé jeudi 23 août 2018 dans un communiqué. Au total, pas moins de 110 millions de dollars australiens (69 millions d’euros) ont été levés. « Je suis ravie que cette nouvelle forme de transaction portée par la technologie de registre distribué ait reçu un si bon accueil des investisseurs », s’est félicitée la trésorière de la banque mondiale, Arunma Oteh. L’institution avait annoncé, le 9 août, qu’elle allait proposer une obligation basée sur la blockchain baptisée Bond-I (Blockchain Operated new debt instrument). Pour rappel, la blockchain est une technologie de transfert et stockage distribués. La Commonwealth Bank of Australia, la plus grande des banques australiennes, a été désignée pour mener l’opération. (@LUsineDigitale).

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (3/5)

► Intelligence artificielle : mais où sont les femmes ? Les femmes sont largement minoritaires dans la recherche en intelligence artificielle, ce qui influe sur la manière dont les technologies se développent. Attirer les jeunes filles vers les filières techniques est un enjeu central pour le secteur. La semaine dernière, une étude de l’entreprise canadienne Element AI estimait que 12 % des chercheurs en IA dans le monde étaient des femmes (14,8 % en France). « Les ordinateurs ont été commercialisés comme un outil de jeu pour les hommes », explique Moojan Asghari, fondatrice de Women in AI, une association internationale qui promeut la place des femmes dans l’intelligence artificielle. (@LesEchos).

#Internet

► Le dernier message de John Perry Barlow (1/2) : Du rock n’roll à l’activisme numérique Par Rémi Sussan. En février dernier on apprenait la mort de celui qu’on avait surnommé le « maire de l’internet », John Barlow. Pour ceux qui avaient vécu les premiers jours de la Toile, s’étaient battus avec les protocoles FTP et TelNet, avaient joué avec les navigateurs Mosaic et Netscape, ce décès avait des allures symboliques. Le temps des pionniers était véritablement passé. Mais pendant ses ultimes semaines, Barlow avait mis la dernière main, en association avec Robert Greenfield (auteur de nombreux livres sur la pop- et contre-culture), à ses mémoires, Mother American Night : my life in crazy times qui sont parues ce mois de juin. Des mémoires bien pleines, car Barlow a eu plusieurs vies. Dans les années 70, il signait les paroles des chansons de Bob Weir, l’un des guitaristes du Grateful Dead, ce groupe de rock psychédélique devenu l’icône du mouvement hippie. Bien des décennies plus tard, il a connu une seconde carrière, et s’est transformé en défenseur des droits sur le réseau. Lire la suite sur le site de @internetactu. À lire aussi : Le dernier message de John Perry Barlow (2/2) : un penseur de la noosphère

#Information

► Un prof en guerre contre les « fake news ». Depuis près de vingt ans, Iannis Roder, coauteurs des Territoires perdus de la République et professeur agrégé d’histoire en poste dans un collège de Seine-Saint-Denis, observe la prolifération des théories du complot et autres « fake news » parmi ses élèves. Dans son nouveau livre, Allons z’enfants, la République vous appelle, qui paraît ce mercredi aux éditions Odile Jacob, il s’appuie sur son expérience de terrain pour expliquer ce phénomène, mais aussi donner des pistes d’actions concrètes. (@LExpress).

28 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x► Chine : des robots prêts à combattre sur le ring et à révolutionner l’économie. Robots chirurgiens, automates industriels, musiciens ou athlètes mécaniques : une conférence à Pékin accueille les machines intelligentes censées révolutionner l’économie chinoise… Avec 160 entreprises représentées, le quatrième Congrès mondial des robots témoignait la semaine passée du foisonnement des technologies permettant à des automates de remplacer les humains. Mais au-delà du divertissement, la Chine entend sérieusement gagner dans l’arène internationale la bataille de la robotique industrielle, alors qu’une guerre technologique exacerbée l’oppose aux États-Unis. (@frenchweb). Crédit : Shutterstock.

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (2/5)

► IA : les biais, une arme de discrimination massive. Quand vous donnez une pile de CV à un algorithme pour qu’il en retire les meilleurs candidats, il peut se fonder sur les profils qui ont déjà fait leurs preuves dans l’entreprise. Plus le parcours du candidat ressemble à celui de ces bons travailleurs, plus il reçoit une note élevée ; note qui va décider des chances d’embauche. De cette manière, la machine peut très bien faire ressortir des hommes blancs de quarante ans parce que l’entreprise a toujours recruté ces profils jusqu’à présent. Pourquoi ? Car l’échantillon qui sert à induire le candidat idéal est biaisé. Si l’algorithme prend en compte le nom de famille, ou le lieu d’habitation, il peut facilement se retrouver à discriminer les profils selon leur couleur de peau, même si ce n’était pas un critère de sélection à l’origine. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Endiguer la fuite des cerveaux, par William Eldin, Fondateur et CEO de XXII. L’enseignement supérieur et la recherche scientifique, notamment en intelligence artificielle (IA), ont toujours occupé une place majeure en France grâce à la qualité des formations et de la recherche en général. En effet, notre pays est fortement reconnu à l’international pour la qualité de ses recherches en mathématiques et en IA, ainsi que pour la qualité de ses formations et notamment de ses écoles d’ingénieurs. Nous pouvons nous enorgueillir d’avoir de nombreux atouts comme nos organismes de recherche tels que le CNRS, l’Inria, le CEA ainsi que de grands noms français, tels que Yann le Cun (directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook), Luc Julia (vice-président du centre de recherche de Samsung à San Francisco), Jérôme Pesenti (vice-président de la division intelligence artificielle de Facebook) ou encore Rémy Ménos (chercheur à Google Deepmind). (@LesEchos).

#Transport

► À la rentrée, le ticket de métro sera disponible sur smartphone. Pour septembre, la RATP va en effet permettre aux usagers d’utiliser l’application Navigo Lab. Développée par la jeune pousse Wizway née en 2015, coentreprise de Gemalto, Orange, RATP et SNCF, elle permettra en effet de franchir les portiques ou les bornes de contrôle des transports avec son smartphone. Dans un premier temps, cette application ne sera disponible que pour les tickets de métro. La phase de tests sera ouverte sur smartphones Android, pas encore sur iPhone. Seuls les abonnés Orange pourront également l’utiliser dans un premier temps, étant le seul opérateur à proposer des cartes SIM intégrant la technologie adéquate. Il faudra, a priori, attendre le mois de novembre, si tout se passe comme prévu, pour que les détenteurs d’une carte Navigo puissent en bénéficier. À terme, ce service pourra être utilisé par 3 millions de voyageurs. (@Figaro_Economie).

#Commerce

► Amazon Go : un deuxième magasin sans caisse ni personnel ouvre à Seattle. Huit mois après l’ouverture de sa première boutique sans caisse ni employés à Seattle, Amazon ouvre un second magasin Amazon Go dans la ville américaine, annonce le Seattle Times lundi 27 août 2018. La boutique est plus modeste que la première mais présente les mêmes fonctionnalités. Les clients, après avoir chargé l’application Amazon Go sur leur smartphone, s’identifient en passant leur téléphone sur les bornes situées à l’entrée. Le système de tracking, composé de capteurs et de caméras qui font de la reconnaissance visuelle, s’active alors pour suivre et lister leurs achats. Les clients peuvent ainsi effectuer leurs courses librement et quitter le magasin sans passer par une caisse. Leur compte Amazon est automatiquement débité. (@LUsineDigitale).

#Livraison

► Deliveroo et OpenClassrooms nouent un partenariat pour former les livreurs. Qui a dit que les start-ups de livraison de repas à domicile n’avaient pas la fibre sociale ? Prises dans des contestations sociales à répétition, ces dernières sont accusées de proposer des petits boulots mal payés et sans aucune sécurité. L’attaque étant réputée être la meilleure des défenses, Deliveroo annonce un programme original de formation de ses livreurs. Pour cela, la start-up a passé un accord de partenariat original avec une jeune pousse française, OpenClassrooms, qui offre des formations en ligne accompagnées de visioconférence avec des professeurs. Avec ce programme intitulé « Roo Versity », les livreurs pourront accéder gratuitement aux cours en ligne qui coûtent normalement 20 euros par mois et par personne. (@LUsineDigitale).

#Electronique

► Des écrans plus grands, des objets dotés d’intelligence artificielle : le futur est à nos portes. Plus grands et plus intelligents. Les objets électroniques qui nous entourent sont en pleine révolution. Cette année, à l’occasion du salon de l’électronique et de l’électroménager berlinois (IFA), qui ouvre ses portes au grand public vendredi 31 août, les fabricants mettent l’accent sur deux éléments : l’intelligence artificielle et les grands écrans. Parler aux objets de sa maison deviendra parfaitement normal ! Le téléviseur, truffé de nouvelles fonctionnalités, pourrait même être le principal interlocuteur dans ces dialogues d’un nouveau type. (@FigaroTech).

#Vidéosurveillance

► Asnières va passer la barre des 100 caméras. La vidéosurveillance gagne encore du terrain à Asnières. Aujourd’hui, ce sont presque 100 caméras (98 très précisément) qui scrutent les rues de la ville, soit un tiers de plus en 18 mois. Et le système a fait ses preuves. Chaque année la police municipale interpelle 400 à 500 personnes et, selon le cabinet du maire, « dans 67 % des cas, plus des deux tiers, cela se fait grâce au support des images de la vidéosurveillance ». (@LeParisien_92).

#Internet

► On compte désormais plus de 800 millions d’internautes chinois. L’Internet est mondial mais surtout chinois. Près d’un quart des internautes dans le monde, soit 802 millions de personnes vient de l’empire du milieu, selon un rapport révélé le 20 août dernier par le gouvernement chinois. A titre de comparaison, aux Etats-Unis, autre pays connu pour sa forte présence en ligne, ils sont 300 millions d’utilisateurs. Selon le China Internet Network Information Center, c’est donc 57,7 % de la population chinoise qui utilise les réseaux. Au deuxième trimestre 2018, un peu plus de 29 millions de personnes se sont connectées pour la premières fois à Internet. (@LesEchos).

#Media

► Médias, ce n’est pas le moment d’abandonner les commentaires, ni l’interaction avec vos lecteurs ! Par Cyrille Frank. Les commentaires et les interactions sur les sites d’information sont en voie de disparition. Mauvaise nouvelle pour les médias qui ne font ainsi qu’accentuer leurs difficultés, sur le long terme. Le mouvement est assez général, en France ou francophonie et dans le monde. De nombreux éditeurs, effrayés par la mauvaise qualité des interactions, grossièretés, insultes, fausses nouvelles… ont décidé depuis environ deux ans, de supprimer les commentaires de leurs sites. Une fois de plus, l’utopie Internet d’une société revitalisée par la technologie, en prend un coup. Non, il ne suffit pas de donner aux gens le pouvoir de s’exprimer pour créer une démocratie participative. Lire la suite sur le blog de @cyceron.

#Tendances

► Dix choses à retenir de l’été 2018, par Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. L’été touche à sa fin et il est temps de s’y remettre. Mais pour que la reprise se fasse en douceur, on vous a fait un petit résumé des sujets médias de cet été. Comme l’année dernière, pas d’annonce qui change totalement la donne, mais des tendances qui se confirment voire s’accélèrent. Lire la suite sur le site de @metamedia.

27 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► L’automobile moderne doit disparaitre. Si nous voulons résoudre le changement climatique, il n’y a pas d’autre option. En 2010, une étude de la NASA a déclaré que les automobiles étaient officiellement le principal contributeur net de la pollution liée aux changements climatiques au monde. « Les voitures, les bus et les camions dégagent des polluants et des gaz à effet de serre qui favorisent le réchauffement, tout en émettant peu d’aérosols qui la neutralisent », indique l’étude. « En revanche, les secteurs industriels et énergétiques libèrent plusieurs des mêmes gaz, avec une contribution plus importante au [réchauffement], mais ils émettent également des sulfates et autres aérosols qui refroidissent en réfléchissant la lumière et en altérant les nuages. » En d’autres termes, la NASA a également révélé que l’impact net était moins important que celui de l’automobile. (@newrepublic). Légende image : Quand les feux de circulation tombent en panne à São Paulo (Brésil) en février 2017.

#Ville

► Le Québec : une province de plus en plus smart. Au Québec, la population urbaine est largement convertie à l’utilité des technologies smart city. En février 2017, un baromètre OVH auprès des six plus grandes agglomérations du Québec révélait que 89% des urbains trouvaient « important » ou « très important » que les villes développent des stratégies intelligentes. 68% d’entre eux estimaient que leur ville n’était pas suffisamment intelligente : « Si les villes améliorent leur offre intelligente, les Québécois répondront présents! », remarquait Cédric Combey, vice-président, ventes et marketing chez OVH Canada. (@Réseau Durable).

#Santé

► L’Intelligence artificielle doit être pensée comme une augmentation de l’intelligence. Elle ne remplacera pas les médecins. Elle augmentera leur productivité et leurs performances. Elle permettra, nous l’espérons, d’augmenter le temps qu’ils consacrent aux patients en détresse pour les accueillir, les écouter et les soulager. (…) Ainsi on peut affirmer que : « L’intelligence artificielle ne remplacera pas les médecins. Mais les médecins qui utiliseront l’IA remplaceront ceux qui ne le feront pas ». Le blog « Un tsunami numérique révolutionne la santé » de Xavier Comtesse, mathématicien et docteur en informatique suisse.

► Cancer : quand l’intelligence artificielle prédit l’efficacité d’un traitement. ubliée dans la prestigieuse revue médicale « The Lancet Oncology », une étude française établit pour la première fois que l’intelligence artificielle est capable d’exploiter ces données. Le potentiel est jugé « énorme » par les auteurs. Des médecins-chercheurs de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), de l’Inserm et des ingénieurs de CentraleSupélec ont conçu et entraîné un algorithme à analyser des images de scanner, créant ainsi une signature dite radiomique. « Cette signature, nous annonce Gustave-Roussy, détermine un score prédictif de l’efficacité de l’immunothérapie chez un patient. » (@le_Parisien).

#Logement

► Airbnb assigne la mairie de New York pour abus de pouvoir. La plateforme de logements Airbnb a contre-attaqué vendredi dans sa bataille contre la mairie de New York, l’assignant en justice pour « abus de pouvoir » après l’adoption d’un arrêté l’obligeant à lui communiquer la liste de ses hôtes. L’arrêté municipal du 6 août contraint le géant de l’économie collaborative et les autres sites d’hébergement de courte durée à communiquer à la mairie la liste des transactions effectuées pour des logements à New York, une des capitales mondiales du tourisme. La bataille new-yorkaise illustre les litiges entre Airbnb et d’autres grandes villes de la planète, qui l’accusent de contribuer à la crise du logement en incitant les propriétaires à louer à des visiteurs de passage plutôt qu’à ses résidents permanents. (@frenchweb).

#Téléphonie

► Les ados passent trop de temps sur leur téléphone, et ce sont eux qui le disent. L’addiction au smartphone inquiète les adolescents américains eux-mêmes. Selon une enquête du Pew Research Center, une majorité d’entre eux a conscience de passer trop de temps devant les écrans et un très grand nombre reconnaît avoir des angoisses lorsqu’ils sont loin de leur téléphone. Selon cette enquête, ils sont 54 % à affirmer qu’ils « passent trop de temps sur leurs téléphones ». 52 % des jeunes interrogés affirment d’ailleurs avoir pris des mesures pour prendre de la distance par rapport à leur mobile, et 57 % par rapport aux réseaux sociaux. A lire aussi : L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Sauvons nos cerveaux à l’ère de l’intelligence artificielle, King Wang Poon (directeur du Lee Kuan Yew Center for Innovative Cities, SUTD Singapore) et Hyowon Lee (professeur associé à SUTD Singapore). De l’utopique au dystopique, les scénarios de l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur nos sociétés sont variés. Lequel prévaudra-t-il ? Comme précisé par la mission Villani, de tels « sujets spéculatifs »sont une affaire délicate. Les dirigeants de nos gouvernements et de nos entreprises peinent à définir les stratégies nécessaires pour ces différents scénarios, mais il est de leur mission de combattre l’impact négatif de l’IA et des nouvelles technologies sur nos capacités cognitives. L’IA « cherche à comprendre comment fonctionne la cognition humaine en créant des processus cognitifs qui imitent ceux des êtres humains ». Elle a ainsi amélioré la rapidité, la précision et l’efficacité de la façon dont nous pensons et travaillons. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (1/5)

► Les boîtes noires du « deep learning ». Du jeu de go à la reconnaissance d’images, de la traduction automatique au diagnostic médical, les prouesses de l’intelligence artificielle s’enchaînent à un rythme soutenu. Elles sont en grande partie liées aux progrès de l’apprentissage profond (« deep learning »), qui donne aux machines la capacité d’apprendre à partir d’une grande quantité de données. Ces données sont traitées par des réseaux de neurones, des algorithmes qui prennent en compte des milliers, voire des millions de paramètres. (@LesEchos).

#MediaSocial

► HugoDécrypte mise sur YouTube et Instagram pour convertir les jeunes à l’actualité. Il n’a que 21 ans mais il a déjà acquis une solide expérience dans le décryptage de l’actualité et de la politique. Après avoir lancé en 2012 le média participatif Radio Londres pour donner la parole aux jeunes, Hugo Travers a décidé d’utiliser la sienne devant une caméra trois ans plus tard en lançant la chaîne YouTube HugoDécrypte dans le but de simplifier la compréhension des grands enjeux de l’actualité pour les jeunes, au travers d’interviews, de reportages et de décryptages. Presque comme un journaliste mais sous un angle différent. «L’idée, c’est de combiner un traitement journalistique de l’actualité avec des formats de YouTube», explique-t-il à l’occasion du sommet des Napoleons qui s’est tenu cet été à Arles du 18 au 21 juillet. (@frenchweb).

#Télévision

► Quand les gens de télé réalisent qu’ils ne maîtrisent plus tout ! Il fallait voir, cette semaine à Edimbourg, les visages perplexes des dirigeants de Sky, ITV ou MTV, penchés sur des stats Netflix, présentées de manière inédite en Europe par Nielsen, pour comprendre que la conversation autour des vraies audiences était en train de changer ! « Chaque matin nous regardons nos chiffres de la veille et nous savons désormais qu’ils ne nous disent pas tout ce qu’il se passe », a admis Rufus Radcliffe, directeur marketing d’ITV lors du Festival International de télévision qui ponctue chaque année la rentrée des chaînes et des producteurs britanniques. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Web

► « Le Web a développé des résistances antibiotiques à la démocratie ». « Il y a quelque chose qui ne va pas avec le Web actuellement. Ce n’est pas inévitable, ce n’est pas irréparable, mais il est actuellement pollué, nous le savons tous. Y a-t-il des solutions ? A-t-on un projet humain pour le Web ? »Mercredi 25 avril, il fallait bien de la mauvaise volonté pour ne pas saisir l’intimité du lien entre technologie et politique. Dans un discours engagé à la prestigieuse Web Conference, la plus ancienne conférence des chercheurs et professionnels du secteur qui se déroule cette année à Lyon (Rhône), Luciano Floridi, professeur de philosophie et d’éthique de l’information à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), s’est interrogé sur ce que pourrait être un « Web bon ». (@Pixelsfr).

26 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► l’Orléanais Mifamosa relooke les villes de France avec ses mosaïques. Cet été, le street artist Mifamosa, installé à Orléans depuis sept ans, en a profité pour relooker les rues de France à sa façon. Il accole des mosaïques aux plaques de rue en jouant de manière décalée sur le nom de ces dernières. Un mélange de couleurs et d’humour qui vient égayer les artères souvent ternes des grandes villes. (@Francetvinfo). Légende image : Merci pour le renseignement / © Mifamosa.

#Ville

► Les smart city réfléchissent à bâtir leur propre réseau IoT. Si elles veulent devenir des smart cities, les villes devront devront développer l’Internet des objets (IoT). Cela leur permettra de connecter l’infrastructure, mais aussi de mesurer et d’optimiser toutes sortes de flux comme le trafic, la consommation énergétique ou les niveaux de pollution de l’air. Malgré les économies et optimisations qu’il entraîne, l’utilisation de l’IoT a un coût : celui de la connectivité, facturée par les opérateurs de ces réseaux Internet. La question qui va se poser : faut-il développer son propre réseau ou passer par ces opérateurs ? Les villes ont le choix entre plusieurs scénarios, plus ou moins onéreux et plus ou moins risqués, pour connecter leurs capteurs. Le choix de la facilité est aussi le plus coûteux : il consiste simplement à passer par les réseaux existants et avec cette méthode, la collectivité est condamnée à payer un abonnement à vie. (@journaldunet).

► Ville de demain : une ville intelligente ? Qu’est-ce qu’une ville intelligente ? A quoi ressemble-t-elle ? Comment le numérique transforme-t-il l’espace urbain ? Peut-on créer une ville intelligente ou est-ce encore une utopie ? L’intelligence d’un système dispense-t-il d’en interroger les valeurs ? (@franceculture).

#Energie

► Pourquoi Google met de l’intelligence artificielle dans ses datacenters. C’est une annonce soigneusement préparée : Google s’apprête à déployer sur ses datacenters (ou centres de données, parfois aussi appelés fermes de données) un système permettant d’optimiser en temps réel, et sans intervention humaine) la consommation énergétique de ces regroupements de serveurs informatiques… grâce à un système de décision automatique basé sur l’intelligence artificielle. Une première, avance Google. Ces centres de données sont de véritables gouffres énergétiques. Et ils dissipent une part incompressible de la puissance électrique qu’ils consomment en chaleur, la faute à « l’effet joule », qui se produit lors du passage d’un courant électrique dans un matériau conducteur. D’où une augmentation de la température des composants, qui peut leur être fatale. Pour éviter la surchauffe et la panne généralisée (catastrophique car les données hébergées par ces serveurs doivent-être accessibles à tout moment) il est donc impératif d’assurer en permanence un refroidissement des machines. (@Sciences_Avenir).

► A Strasbourg, la première tour à énergie positive du monde. En février 2018 a été inaugurée à Strasbourg la tour Elithis Danube, un bâtiment de 17 étages recouvert de panneaux photovoltaïques : pour la première fois au monde, une tour va produire davantage d’électricité qu’elle n’en consomme. Ainsi les Le bâtiment dispose d’une enveloppe thermique haute performance. Chaque logement est équipé d’une box domotique, permettant de piloter le chauffage, l’éclairage, les stores et les connexions du logement. Ce logement rendu intelligent peut ainsi communiquer directement avec ses habitants, via leur smartphone. Ainsi cette box permet ainsi à chaque foyer de maîtriser sa consommation d’énergie et de faire des économies. Et la facture d’électricité divisé par 20, pour des loyers dans la moyenne du marché. (@Réseau Durable).

#Geolocalisation

► La géolocalisation, omniprésente à l’ère du smartphone. L’action en justice intentée contre Google par un Californien, qui lui reproche de continuer à le géolocaliser contre sa volonté, rappelle qu’à l’ère du smartphone, les utilisateurs sont suivis à la trace, bien souvent sans le savoir. Avant même l’arrivée des smartphones, il y a plus de 10 ans, il était possible de géolocaliser une personne grâce à son téléphone portable. Afin de fonctionner, le téléphone est sans arrêt en contact avec les antennes relais les plus proches. Or, avec trois bornes téléphoniques, il est possible de localiser l’émetteur d’un appel, c’est ce qu’on appelle la triangulation. Mais la géolocalisation permet aux opérateurs téléphoniques peuvent potentiellement savoir à tout moment qui est connecté au réseau et où. En France, ils ont d’ailleurs obligation, depuis 2006, de conserver un an ces données, en cas de requête de la part de la justice dans le cadre d’enquêtes. Les fabricants également suivent le cheminement de leurs appareils. (@frenchweb).

#Media

► Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des informations « que l’on ne voit pas ailleurs ». La démocratisation des smartphones, près de 95 % des 15-34 ans en sont équipés, contre 65 % dans le reste de la population, a sonné le glas du petit écran chez les jeunes. La génération Netflix s’impose, du nom du service de vidéo à la demande payant permettant de regarder des séries et des films n’importe où, n’importe quand. Une enquête commandée par le ministère de la culture à Médiamétrie, et publiée vendredi 27 juillet, détaille les habitudes en matière d’accès à l’information des personnes âgées de 15 à 34 ans. En 2017, la durée consacrée quotidiennement à regarder la télévision a diminué de 14 minutes, tandis qu’elle a progressé de 4 minutes sur les trois écrans Internet (ordinateur, tablette et téléphone portable), pour une durée d’écoute totale individuelle de 2 heures 20. (@LeMondefr).

25 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► La Smart City policière, un concept qui divise. Les entreprises et les municipalités apprécient fortement le concept de ville intelligente. Il correspond à une modernisation des infrastructures des cités qui bénéficient ou bénéficieront alors d’éclairage intelligent, de système de suivi des intempéries, de monitoring du trafic routier, de ramassage intelligent de déchets ou encore d’une meilleure gestion de l’énergie. Toutes ces solutions émergent pour répondre à des problématiques bien connues des habitants des villes. Les municipalités espèrent également s’équiper d’outils technologiques visant à mieux contrôler la criminalité. Il s’agit principalement de faire appel à des entreprises qui analysent les images provenant de caméras de surveillance connectées. La computer-vision permet en effet de faire le lien en temps réel entre une base de données contenant les photos de suspects et les images de vidéosurveillance. (@iot_business). Légende image : Le stade de Wembley (Angleterre) en novembre 2017. Photo de Jaanus Jagomägi. A lire aussi : La Smart City policière se répand comme traînée de poudre, par @FelixTreguer, Quadrature du Net. (@MediapartLeClub).

► À la découverte des villes du futur. Bientôt le big bang urbain : d’ici à 2050, plus de 6 milliards d’humains vivront dans des mégapoles tentaculaires. Plus dense, la ville du futur sera plus connectée. « La révolution numérique se déploie dans l’espace physique. L’Internet des objets va permettre le développement d’applications qui aideront à gérer directement la production et le stockage d’énergie, la gestion des déchets, la distribution de l’eau, l’éclairage urbain », imagine Carlo Ratti, directeur du Senseable City Lab au MIT, à Boston. Aujourd’hui, il s’agit de ramener la nature en ville. « Et, pourquoi pas, en repensant la ville verticale. « « Sortons du marasme de la ville-musée, quitte à choquer, tempête Manal Rachdi, un jeune architecte français, disciple de Jean Nouvel. Repenser la verticalité, ça veut dire regrouper et superposer sur un même endroit toutes les fonctions, logements, bureaux, commerces, jardins, théâtres, cinés, terrains de sport et fermes urbaines. » (@LExpress). A lire aussi : En Afrique, la révolution numérique est en marche (@LesEchos).

#Transport

► Et si les transports publics devenaient gratuits ? Le 1er septembre, les 200 000 habitants des 17 villes de la communauté urbaine dunkerquoise vont bénéficier des transports en commun gratuits. Terminé le ticket de bus. Dunkerque devient la plus grande agglomération française à franchir le cap de la gratuité. « Jusqu’alors, la gratuité était réservée à une petite trentaine d’agglomérations de petite taille. Là, on franchit un seuil », estime Christian Broucaret, de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports (FNAUT). Même méfiance de la part de l’Union des Transports Publics (UTP), qui regroupe les entreprises du secteur. L’organisme a publié un document qui liste les « 10 raisons de ne pas céder aux sirènes de la gratuité ». (@LExpress).

#Robotique

► Un robot-acteur bientôt à l’affiche d’un film hollywoodien. Selon le site Deadline, le nouveau projet du réalisateur, baptisé 2nd Born, aura une particularité : un acteur-robot, qui, pour incarner son personnage « apprendra différentes méthodes d’interprétation ». Ce robot-acteur pourrait donc être à l’affiche de 2nd Born, la suite d’une comédie (1st Born) qui sortira sur les écrans américains cette année, et dont le scénario met aux prises un couple irano-américain et leurs parents peu enclins à accepter leur union. L’objectif affiché par le réalisateur ? Permettre au robot d’être reconnu par le syndicat des acteurs américains, ce qui autoriserait sa sélection pour les remises de prix aux Etats-Unis. Une gageure, étant donné que pour l’instant très peu d’informations ont filtré sur le projet, mis à part le fait que le robot-acteur aura le rôle principal, et qu’il « apprendra » son métier d’acteur grâce à « l’intelligence artificielle ». (@usbeketrica).

#SiliconValley

► Atherton, l’oasis des ultra-riches de la Silicon Valley. Cette commune de 7 000 habitants est à la fois la plus riche et la plus chère des Etats-Unis. Les multimillionnaires y trouvent un cadre verdoyant et sûr, à l’abri des regards. Mais le repli sur soi cultivé par la mairie suscite des critiques croissantes. Exploration anthropologique du site @LesEchos.

#Réseau

► 5G : pourquoi Huawei fait peur à certains États. C’est une semaine tout en contraste que vient de vivre Huawei. Conforté par ses excellentes ventes de smartphones en Europe qui l’ont fait passer devant Apple, le géant des télécoms a également reçu un violent uppercut de la part du gouvernement australien. Ce dernier a en effet décidé, jeudi 23 août, d’exclure le mastodonte chinois de son marché 5G, ainsi que ZTE, une autre entreprise chinoise du secteur, au motif que le risque d’ingérence étrangère serait trop élevé. Dans un communiqué, les autorités australiennes affirment disqualifier les firmes « probablement sujettes à des directives extrajudiciaires de la part d’un gouvernement étranger qui pourraient rentrer en conflit avec la loi australienne ». (@Challenges).

#LiensVagabonds

► Netflix prend confiance, et ça ne plaît pas à tout le monde !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les adolescents ont remplacé la lecture par les réseaux sociaux ; – Vite, mettre de l’éthique dans la nouvelle révolution industrielle ; – Comment des médias locaux européens s’adaptent au numérique ; – Utiliser l’IA dans les rédactions ; – La 5G va changer la manière de recevoir la TV.

24 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Villle

x► L’énergie des terrils : le fabuleux redressement de Loos-en-Gohelle. Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), ville minière de 7 000 habitants, a réussi sa reconversion. À quelques kilomètres de la ville de Hénin-Beaumont, elle est devenue la commune de référence de la COP21 en 2016. Jean‑François Caron, élu en 2001 maire de Loos-en-Gohelle, a fait du développement durable l’affaire de tous. Redonner à la population une estime de soi a été sa priorité. Avec un champ expérimental de panneaux solaires, des logements sociaux haute qualité environnementale, la promotion de l’économie circulaire, l’ancienne ville noire, celle du charbon, est définitivement devenue un modèle vert.

► Ces mairies qui traquent les constructions illégales sur Google Earth. Un maire d’une petite ville du Doubs scrute des images satellites à la recherche des constructions non déclarées. Il dit s’être inspiré d’une autre ville, dans le Lot-et-Garonne, pionnière dans l’utilisation du site Google Earth. Un coup d’œil qui peut coûter cher. La mairie de Thise, dans le Doubs, traque désormais les constructions non-déclarées à l’aide de photographies du site Google Earth. Des dizaines de cabanes et piscines illicites ont été mises à jour par les services municipaux. «Je suis élu depuis une vingtaine d’années, mais il fallait bien agir avec la baisse des dotations publiques. (@Le_Figaro).

#Economie

► La slow economy inspirée du « made in », relocalise, replace l’humain au centre des préoccupations, réhabilite le long terme et propose une approche transversale de la décélération. Raphaël Souchier, auteur de Made in Local, emploi, croissance, durabilité : Et si la solution était locale ? Il explique : « La slow economy propose un renversement de perspective : la finance doit se remettre au service de l’économie, l’économie servir la société humaine et la société réapprendre à vivre en équilibre dynamique avec son environnement naturel au lieu de le détruire de façon suicidaire. Au culte de la rapidité et de l’assouvissement immédiat des pulsions, elle substitue « l’économie régénératrice » et  une renaissance des économies locales. »

#Entreprise

► App Store, Google Play… Netflix ne veut plus passer à la caisse. Est-ce le début d’une bataille de titans, opposant Netflix à Google et Apple ? Selon l’article publié, mardi 21 août, par le site américain TechCrunch, la plate-forme de vidéo en ligne teste un nouveau parcours d’abonnement dans trente-trois pays (dont la France) à destination des nouveaux utilisateurs ayant téléchargé son application sur l’App Store d’Apple : ceux-ci sont désormais automatiquement redirigés vers le site mobile de Netflix pour finaliser leur achat. (@LeMondefr).

#Energie

► Bouches-du-Rhône : le combat de Berre l’Etang contre l’installation des compteurs Linky. En 2016 et en 2018, la mairie de Berre l’Etang, dans les Bouches du Rhône a voté en conseil municipal une délibération pour s’opposer au déploiement des compteurs Linky prévu pour 2019. Le Maire souhaite « un moratoire et une étude impartiale sur la santé publique ». le 20 août dernier le Tribunal Administratif de Marseille a décidé de suspendre la délibération prise en février 2018 par la commune qui a immédiatement réagit en décidant d’entamer une procédure de pourvoi en cassation. (@Francetvinfo).

#Internet

► Les pompiers californiens interviennent aussi pour sauver la neutralité du Net. Qui aurait cru que les gigantesques incendies qui frappent le nord de la Californie depuis la fin du mois de juillet relanceraient aussi le débat sur la neutralité du Net ? Rapporté par le site Ars Technica, un incident ayant touché le département des pompiers de Santa Clara agite les défenseurs et adversaires de ce principe, abrogé en juin dernier par l’administration Trump, qui veut que tous les contenus circulent à la même vitesse sur le réseau. Verizon, l’un des principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) aux Etats-Unis, a en effet limité l’accès des pompiers au réseau pendant que le « Mendocino Complex » se consumait, dans ce qui allait devenir le plus important incendie de l’histoire des Etats-Unis. Problème : pour parvenir à maîtriser les flammes, les 14 000 soldats du feu mobilisés s’appuient sur des outils informatiques d’organisation et de déploiement de matériel. Un système qui nécessite un accès à Internet permanent pour rester efficace. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

► Elle invite une centaine d’hommes sur Tinder : c’était un « piège » pour dénoncer « la froideur des relations ». Ils pensaient tous avoir décroché le rendez-vous Tinder parfait : dimanche 19 août, plus d’une centaine d’hommes se sont retrouvés sur la place Union Square, à New York (Etats-Unis), chacun pensant venir pour un tête-à-tête avec Natasha Aponte, une mannequin. Une fois sur place, la jeune femme leur a annoncé qu’ils étaient en compétition les uns avec les autres pour décrocher ce rendez-vous tant attendu. L’opération The Tinder Trap (littéralement « le piège Tinder ») est l’œuvre du vidéaste Rob Bliss, qui a diffusé une vidéo jeudi 23 août pour expliquer la démarche : il souhaitait ainsi dénoncer « la froideur et l’aspect technologique des relations d’aujourd’hui ».  (@franceinfo).

#Information

► « Fake news » : la tech américaine orchestre sa réplique. Microsoft en croisade contre le groupe de cybercriminels Fancy Bear, fortement soupçonné d’être à la solde du Kremlin ; Facebook qui ferme plusieurs centaines de pages, groupes et comptes aux comportements « inauthentiques », immédiatement suivi de Twitter et YouTube… A trois mois des très attendues élections de mi-mandat, aux Etats-Unis, les grands acteurs de la tech semblent décidés à ferrailler contre les tentatives de manipulation de l’opinion publique. Il en va de la protection de leur légitimité et donc de leur modèle économique. « On ne pourra jamais régler complètement le problème de la sécurité, affirmait cette semaine le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant un parterre de journalistes. Mais le virage que nous avons opéré, d’une détection réactive à une détection proactive, est un grand changement qui va rendre Facebook plus sûr à terme. » (@LesEchos).

#Terrorisme

► L’Europe veut forcer les géants du Web à mieux modérer les contenus terroristes. Peut mieux faire. C’est le bilan, sévère, dressé par Bruxelles face aux efforts des grandes plateformes du Web pour endiguer la propagande terroriste en ligne. La Commission européenne réfléchit actuellement à une nouvelle régulation forçant Facebook, Twitter ou YouTube à supprimer les contenus faisant l’apologie du terrorisme en moins d’une heure, d’après les informations du Financial Times. « Nous ne pouvons pas relâcher notre attention ou devenir complaisants face à un phénomène aussi destructeur », a expliqué Julian King, commissaire européen à la Sécurité, dans une interview accordée au Financial Times, ajoutant qu’il n’y avait «pas eu assez de progrès» et que l’Europe devait «prendre des mesures plus fortes pour protéger ses citoyens». (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

► L’oeuvre d’une intelligence artificielle française bientôt en vente chez Christie’s. Ils pourraient croire que leur création échappe totalement à leur contrôle. Les trois artistes du collectif français Obvious connaissent depuis janvier une popularité fulgurante grâce à leur série de portraits réalisés par un système d’intelligence artificielle (IA) de génération d’images : des articles dans la presse française et étrangère, et bientôt une vente aux enchères dans l’une des plus prestigieuses salles du monde, Christie’s à New York, située au Rockefeller Center, excusez du peu. Entre le 23 et 25 octobre, Le Portrait d’Edmond de Belamy, estimé de 7.000 à 10.000 euros, passera peut-être à la postérité comme, selon Christie’s, la première oeuvre produite par une IA à être adjugée sur une scène internationale. (@LesEchos).

#Data

► LinkedIn veut ouvrir ses données aux chercheurs. LinkedIn poursuit ses incursions dans des domaines où on ne l’attend pas forcément. Après avoir annoncé qu’il se développait dans le journalisme, le réseau social racheté par Microsoft a indiqué cette semaine qu’il allait ouvrir sa vaste base de données à des chercheurs en économie. Dans le cadre de son programme LinkedIn Economic Graph Research Program (EGRP), la plateforme spécialisée dans la mise en relation entre professionnels a lancé un appel à projet soumettant trois thèmes de recherche : l’analyse des données, l’économie et l’intelligence artificielle. (@LesEchos).

23 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Légende image : Des serres de bambous dans lesquelles sont cultivées des plantes en aéroponie (culture hors-sol), à Wasinmi, près d’Abeokuta, au Nigeria. « J’ai toujours voulu investir dans l’agriculture, mais je ne savais pas comment », raconte Peter Okocha Junior, fondateur de PS Nutraceuticals, à l’AFP. « Un jour, en traînant sur Twitter, je suis tombé sur un chercheur agronome et je lui ai écrit ‘Salut mon frère, ça te dirait qu’on change le monde ensemble ?’ » Photo prise le 5 juin 2018 par Stefan Heunis / Afp.

#Ville

► Approche centrée sur le citoyen, approche centrale du développement de la ville intelligente. Les villes intelligentes ne concerneraient pas seulement les systèmes technologiques interconnectés, les constructions futuristes, l’automatisation et la mobilité avancée, mais également une expérience de vie intelligente et le bien-être des résidents. Au cœur de l’écosystème de la ville intelligente, il y aurait la sécurité et la sécurité des citoyens et la satisfaction globale des citoyens. Des technologies telles que l’intelligence artificielle et l’Internet des objets (IoT) seraient déployées de manière à centrer les villes intelligentes et à les développer avant tout pour offrir plus de confort aux citoyens. «Citizen First» est presque devenu la pierre angulaire du développement des villes intelligentes. Compte tenu de cette approche centrée sur les citoyens, McKinsey a publié un nouveau rapport intitulé « Villes intelligentes: solutions numériques pour un avenir plus viable », qui évalue le développement de villes intelligentes à travers le monde. (@geoworldmedia).

#Travail

► Les assistants virtuels garantiront la pérennité de nos emplois. La question n’est plus de savoir s’il faut automatiser des tâches, mais comment les automatiser. Demain, les employés devront s’appuyer sur des outils d’intelligence artificielle dans leur quotidien. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Entreprise

► Deux trentenaires bordelais lassés de voir des babioles abandonnées dans la rue, décident de créer un groupe sur Facebook, intitulé « AdopteUnObjet ». Un lieu où, au lieu de laisser l’objet abimée sur le trottoir, son propriétaire pourra la proposer gratuitement. Le groupe dépasse rapidement les centaines de milliers d’inscrits répartis sur tout le territoire. Ils décident donc de créer Geev, leur propre application mobile. Les donateurs postent leur annonce en 3 clics et, grâce à la géolocalisation, les membres peuvent visualiser aussitôt les biens disponibles près de chez eux. (@LExpress).

#Economie

► L’économie circulaire, un modèle alternatif pour sauver le monde. « Il n’y a pas de planète B », affirmait l’astronaute Thomas Pesquet dans La Tribune le 4 avril, en réponse à une question sur l’épuisement des ressources naturelles. En effet, si l’humanité ne modifie pas son modèle économique, la survie même de notre espèce n’est pas garantie à long terme. L’économie linéaire, qui consiste à extraire des matières premières, les transformer pour en faire des objets qu’on utilise puis qu’on jette, épuise les matériaux et les ressources naturelles comme l’eau ou la terre arable, tout en nous ensevelissant sous une montagne de déchets. Il faut sans attendre envisager des modes de production et de consommation moins intensifs, si l’on ne veut pas que les générations futures vivent dans un monde digne des films post-apocalyptiques. (@latribune).

#Santé

► Avec l’intelligence artificielle, Facebook espère réduire la durée des IRM. Google, IBM, Microsoft, Ndivia : ces géants de la tech s’intéressent depuis longtemps aux applications de l’intelligence artificielle dans l’imagerie médicale. Facebook vient de leur emboîter le pas, en annonçant la naissance d’un projet visant à réduire « jusqu’à dix fois » la durée d’un scanner IRM (imagerie par résonance magnétique). Le réseau social a annoncé débuter une collaboration avec le département de radiologie de la New York University School of Medicine, qui lui fournit des données médicales afin d’éprouver le « machine learning » de l’IA de Facebook. « Ce projet rendra l’IRM utilisable par plus de personnes et étendra l’accès à cet outil clé du diagnostic », écrit Facebook dans un post de blog publié lundi 20 août. (@LesEchos).

#Surveillance

► Dans les Landes, la plage de Biscarrosse surveillée par un drone. Après eux ans de tests, Helper est opérationnel sur la plage nord de Biscarrosse, dans les Landes. Equipé d’une caméra, ce drone aide les sauveteurs nageurs à venir en aide aux victimes en détresse. « Des personnes vont prendre des risques en se baignant au large dans une zone non surveillée, on peut envoyer le drone repérer si la victime est en détresse ou non, et déclencher la bouée qui se gonfle au contact de l’eau », explique David Vico, MNS pilote du drone. En cas de problème, le drone (4 kg) décolle rapidement, il peut voler jusqu’à 50 km/h. Piloté par un MNS depuis la plage, il survole les vagues pour atteindre la zone d’intervention. Helper est capable de larguer une bouée de sauvetage à distance en cas de danger, selon Fabien Farge, le concepteur du drone.  (@Franceinfo).

► Toulouse teste  la caméra « intelligente ». Si la caméra intelligente n’est pas encore officiellement en vigueur au centre-ville, Toulouse reste à la pointe de la technologie en matière de surveillance. Déjà testées mais pas encore en service, ces caméras permettront de mieux détecter les comportements anormaux ou à risque, sur la voie publique. (@ladepechedumidi).

#Media

► Médias d’info US : des audiences en berne, des revenus numériques tirés par le mobile… qui bénéficient surtout à Facebook et Google, par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. On le sait, les temps sont durs pour les médias d’information qui essaient tant bien que mal de garder leur audience et trouver des solutions pour renflouer les caisses. L’état des lieux annuel du Pew Research Center pour les médias d’information aux Etats-Unis n’est pas très réjouissant. Le public, submergé par le flux incessant d’infos préfère prendre de la distance : les audiences sont donc en déclin pour presque tous les médias. Et ça se ressent sur les revenus publicitaires… Lire la suite sur le site de @metamedia

#MedaSocial

► Facebook découvre de nouvelles « campagnes » de désinformation. Facebook a annoncé, mardi 21 août, qu’il avait mis fin à des opérations de manipulation de grande envergure, initiées en Iran et en Russie, dont les cibles étaient l’Amérique latine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Moyen-Orient. « Il s’agissait de campagnes distinctes et nous n’avons identifié aucun lien ou coordination entre elles », écrit le réseau social sur son blog. « Nous bannissons ce genre de comportements parce que nous voulons que les gens aient confiance dans les connections qu’ils font sur Facebook », a-t-il déclaré. . (@Pixelsfr).

#JeuVideo

► Le sport électronique (en anglais esport ou e-sport pour « electronic sport ») désigne la pratique sur Internet ou en LAN-party d’un jeu vidéo obligatoirement multijoueur, par le biais d’un ordinateur et consoles. L’essor de l’e-sport commence à la fin des années 1990 avec les premiers jeux en réseau multijoueurs et sur Internet. Quarante ans plus tard, l’e-sport remplit les stades et déchaîne les passions. Mais que se passe-t-il au-delà ? Médecins, presse spécialisés, équipementiers… France 3 Val-de-Loire vous emmène dans les coulisse du sport électronique, niche devenue galaxie en un temps record.

22 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Légende image : Un réservoir asséché en raison d‘une sécheresse record, près de Sacedon, en Espagne. Crédits photo prise par Pierre-Philippe Marcou / Afp. La Terre proche du « point de rupture », alertent des scientifiques alerte un consortium de chercheurs internationaux. (@Le_Figaro).

#Travail

► La révolution numérique bouleverse le monde du travail. Selon une étude du groupe de réflexion libéral Institut Sapiens, cinq métiers sont en sursis : comptable, caissier, employé de banque ou d’assurance, secrétaire de direction et manutentionnaire. « L’intelligence artificielle ne touche pas que les métiers peu qualifiés. Tout le monde est concerné, des ouvriers aux médecins ou aux avocats », éclaire Erwann Tison, économiste. Ainsi la robotisation de l’économie va permettre selon l’anthropologue David Graber de voir disparaître les « bullshit jobs », ces emplois aux tâches répétitives et pénibles. David Gaborieau, sociologue du travail estime que « Plutôt que de disparition, je préfère parler de transformation de certaines professions. (…) Les métiers pénibles ne disparaissent pas nécessairement avec la révolution digitale. La preuve, les entrepôts d’Amazon ou de Cdiscount n’ont jamais eu autant besoin de bras humains. » A lire : chez Cdiscount, les robots prêtent main forte aux salariés (@LeParisien_Eco).

► Revue de liens : – Voici quelques professions qui sont en train de se dessiner et qui vont émerger sur le marché du travail (@Figaro_Economie) ; – Loin de s’apparenter à une forme d’automatisation destructrice de postes, l’IA va au contraire contribuer à créer de nouveaux métiers et elle créera plus d’emplois qu’elle n’en détruira (@LesEchos) ; – L’Intelligence Artificielle : une chance pour la réindustrialisation de la France ? (@zdnetfr) ; – Selon les experts, les entreprises qui adopteront pleinement cette technologie pourraient doper leur chiffre d’affaires de 38 % d’ici à 2022, obtenir des marges plus importantes et accroître leurs effectifs de 10 %. (@EchosExecutives).

#Economie

► La révolte contre les trottinettes, par Nicolas Bouzou, économiste et essayiste. Depuis des années, nous sommes quelques-uns à prévenir que la troisième révolution industrielle, celle de la convergence du numérique, de la robotique et de l’intelligence artificielle, génère un phénomène de destruction créatrice inédit, dont l’ambivalence est poussée à l’extrême : d’un côté, de formidables opportunités économiques pour les innovateurs et des progrès extraordinaires pour les consommateurs. De l’autre, une transformation de l’économie, des emplois et de la société particulièrement anxiogène, terreau riche en engrais pour les nationalistes ou insoumis de toutes sortes qui vendent de la peur et de la protection pour pas cher. Pour illustrer notre raisonnement, quoi de mieux que de ressortir des livres d’histoire la révolte des luddites britanniques ou des canuts français au XIXe siècle, violences faites aux Gafa de l’époque par des petits artisans du textile, perdants de la première révolution industrielle. Quand j’écrivais des livres sur ces sujets il y a cinq ans, je ne me doutais pas que les premiers entrepreneurs à subir ces violences au XXIe siècle seraient… les loueurs de trottinettes. A lire la suite sur le site de @LExpress.

#Réfugiés

► Pour le magazine Forbes, Joséphine Goube, 29 ans, fait partie des 30 jeunes de moins de 30 ans qui révolutionnent le monde en 2016 et 2017. Originaire du Pas-de-Calais, elle a fait de la condition de vie des réfugiés son cheval de bataille. Elle a d’abord créé un incubateur pour entrepreneurs sociaux, puis une start-up destinée à l’information des migrants. Dès 2015, elle dirige l’entreprise sociale « Techfugees », la technologie au service des réfugiés, basée à Londres et présente dans 25 villes du monde. (@LExpress).

#Téléphonie

► Aux Etats-Unis, la course au premier smartphone 5G est lancéeOpérateurs et équipementiers mobiles le clament haut et fort. Les smartphones compatibles avec la 5G verront le jour au début de l’année 2019 aux Etats-Unis. Reste à savoir quel sera le premier terminal lancé avec la technologie embarquée. La course fait rage outre-Atlantique. Et chacun compte ses points. Le 14 août, le quatrième opérateur du pays, Sprint, a indiqué qu’il travaillait avec l’équipementier sud-coréen LG pour « proposer le premier smartphone 5G aux Etats-Unis au premier semestre 2019 ». Peu d’éléments filtrent sur les caractéristiques de ce futur téléphone. Prix, nature de la puce intégrée, design… les détails importants sont à ce jour tenus secrets. Le directeur du marketing chez Sprint John Tudhope a simplement concédé à PC Mag que le smartphone était déjà construit et testé. Le site d’information en déduit qu’il ne sera pas doté de la puce Snapdragon 855 de Qualcomm. À lire aussi : La 5G, la technologie qui va bouleverser l’économie (@LesEchos).

#Data

► Google poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géo-localisation. L’action déposée vendredi par un Californien cherche à obtenir des dommages-intérêts non spécifiés ainsi qu’un statut de recours collectif pour représenter tous les utilisateurs américains d’iPhone ou d’Android qui ont désactivé l’historique de localisation afin que leurs mouvements ne soient pas enregistrés par Google. « Google a expressément indiqué aux utilisateurs de son système d’exploitation et des applications que l’activation de certains paramètres empêcherait le suivi de géo-localisation des utilisateurs », peut-on lire dans le document. « Cette allégation était fausse. » (@Challenges).

#Internet

► Etats-Unis : la fin de la neutralité du Net portée devant les juges. Outre-Atlantique, les défenseurs de la « neutralité du Net » ont du souffle. Malgré l’entrée en vigueur le 11 juin de la décision de la Federal Communications Commission (FCC) mettant fin à ce principe fondateur d’Internet, ils ne désarment pas et portent le combat sur le terrain judiciaire. Lundi 20 août, les procureurs généraux de 23 états américains ont déposé une plainte contre la FCC devant les cours d’appel du pays. Ils jugent que sa décision d’autoriser les fournisseurs d’accès à Internet à privilégier certaines données et sites par rapport à d’autres, viole la loi fédérale. La réglementation place « les bénéfices des entreprises au-dessus des consommateurs », s’indigne dans un communiqué le procureur général de New York Eric Schneiderman, qui dirige la coalition. (@LesEchos).

#Robotique

► Insolite : Le robot le plus petit au monde qui fait des sauts de géant. SALTO est un petit robot pas plus grand qu’un smartphone, capable de faire se projeter en l’air comme une sauterelle. Ce minuscule appareil insolite rebondit de façon rapide et surtout précise. Il est en cours de développement depuis 2017 par le laboratoire Biomimetic Millisystems de l’université de Berkley. SALTO signifie “Saltatorial Locomotion on Terrain Obstacles” ce qui signifie que le robot se déplace en salto sur des terrains difficiles d’accès. (@objetconnecte01).

#Journalisme

► « La règle de base, c’est toujours d’aller voir ». Quel est le quotidien d’un reporter de guerre ? Comment couvrir les conflits ? Entretien avec Rémy Ourdan, correspondant de guerre au journal Le Monde, prix Bayeux des correspondants de guerre en 2000 et 2012, réalisateur du documentaire Le Siège. Il explique sur le site de @InaGlobal : « Le point de départ, c’est la curiosité. J’avais envie de voir le monde et de le comprendre par moi-même, plutôt justement que de me contenter de lire les journaux. Le journalisme est un bon outil pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Et puis j’avais envie d’écrire. »

► « Se mettre à la place de quelqu’un risquant sa vie pour quitter l’enfer ». Un reporter doit-il prendre part au sujet de son reportage ? Omar Ouhamane, correspondant Radio France à Beyrouth, est allé jusqu’à monter sur un bateau de migrants en Méditerranée pour raconter la traversée d’une famille syrienne. Il revient sur ce journalisme d’immersion. Il explique ur le site de @InaGlobal : « Pour moi, le journalisme est le plus beau métier du monde. C’est un métier qui doit être au service des autres. Nous avons besoin de journalistes de terrain qui sortent pour voir le réel afin d’essayer de témoigner pour ceux qui n’ont pas les moyens de se faire entendre. »

21 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Lille, ville la plus “cool” de France ? La capitale des Flandres serait la ville la plus « cool » de France selon le magazine Néon qui a dressé un classement des quatorze ville les plus cools du pays. « Qu’est-ce qu’une ville « cool » selon NEON ? Une ville jeune, forcément, où il fait bon vivre, ensoleillée, où l’on peut aller au cinéma sans difficulté, faire du vélo cheveux aux vents, se payer un ticket de bus sans casser sa tirelire si jamais on crève, et bien sur finir la journée avec une petite bière bien fraîche et pas trop chère » ». (@Franceinfo). Légende image : Lille, ville la plus cool de France ? / © MAXPPP.

#Transport

► Hyperloop, l’hyper entourloupe pour ses détracteurs. En France, deux projets sont en concurrence. Le canadien Transpod à Limoges et l’américain Hyperloop TT à Toulouse. Tous deux ont bien compris que la grande vitesse était un sujet sensible en Haute-Vienne et en Haute-Garonne. Deux villes qui courent après le TGV depuis des années. Les détracteurs avancent des arguments financiers et technologiques. « Je retiens le fait qu’il y a deux choses. 50 millions d’euros pour un centre d’essai de trois kilomètres puis l’investissement pour relier la capitale à l’Occitanie. Quant à la fameuse ligne entre Limoges et Paris, c’est une vaste plaisanterie », fulmine Jean-Pierre Audoux, délégué général de la Fédération des industries ferroviaires (FIF). (@usinenouvelle). A lire aussi : Yves Crozet, chercheur au Laboratoire Aménagement Economie Transport à Sciences Po Lyon : « Hyperloop est au mieux une chimère, au pire une escroquerie » (@lejdd).

#Economie

► Quand la révolution digitale tricolore passe par Aix-Marseille. Si l’agglomération d’Aix-Marseille n’est pas encore « The Valley » de la côte Sud française, elle dispose en tout cas d’un certain nombre d’atouts, à commencer par sa position géographique. « Porte d’entrée de la Méditerranée, c’est un lieu d’échanges historiques qui se poursuivent aujourd’hui sous d’autres formes. Des start-up indiennes et africaines incubées chez nous ont fait ce choix sachant qu’elles auraient un accès facile à l’Europe. Et si elles restent dans la région, c’est que le foncier y est plus abordable qu’à Paris et la qualité de vie meilleure », souligne Antoine Meunier, patron de la communication de thecamp, campus aixois dédié à l’exploration du futur. (@Figaro_Economie).

► La « slow economy » : apprendre à ralentir pour durer. Les mouvements “slow” se multiplient: « slow food”, “slow economy”, “slow management”, “slow tech », “slow money”. Leur objectif :  ralentir dans un monde où les technologies nous poussent à aller toujours plus vite, dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle. (@latribune).

#Data

► RGPD : Google, Facebook et Microsoft utilisent le webdesign pour tromper l’internaute. « La protection des données personnelles est un enjeu important », nous assurait chaque expéditeur avant de nous inviter à consulter sa « nouvelle politique de confidentialité » comme un homme politique clamant qu’il « a changé ». Pourtant, ces changements n’ont rien à voir avec leur bonne volonté mais avec le Règlement européen sur la protection des données (RGPD). Les géants du web utilisent des « pièges » pour berner les utilisateurs et utilisatrices et les amener à livrer le maximum de données les concernant. Ces « dark patterns », terme inventé par le webdesigner anglais Harry Brignull en 2010, sont des astuces pensées dans l’interface d’un site internet pour « capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste », définit le webdesigner français Geoffrey Dorne. (@slatefr).

#DroitsDAuteur

► Droits numériques, droits d’auteur : la fin du Far West juridique sur YouTube, par Leora Kornfeld, consultante en médias et en technologie. Véritable artisan de la démocratisation de la création, YouTube a permis à de nombreux vidéastes de s’affranchir des barrières à l’entrée de la télévision et du cinéma pour diffuser leurs œuvres. Pour autant, le web n’est pas le Far West juridique que l’on croit : des droits de diffusion numériques aux droits d’auteur, il y a des choses à savoir avant de publier une vidéo en ligne. Au Canada, le festival Hot Docs a réuni un panel d’experts pour discuter de cette épineuse question. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► Les intelligences artificielles débattent-elles mieux que nous ? Tribune d’Adrien Rivierre, spécialiste de la prise de parole en public chez Brightness. L’interaction avec les machines requiert une meilleure compréhension et production du langage humain. La qualité des échanges progresse à grande vitesse et pose de nombreuses questions, scientifiques comme éthiques. (@LesEchos).

► Brève histoire de l’intelligence artificielle. Sous le terme intelligence artificielle (IA) on regroupe l’ensemble des « théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence. » Cette pratique permet à l’Homme de mettre un système informatique sur la résolution de problématiques complexes intégrant de la logique. D’une façon plus commune, lorsque l’on parle d’intelligence artificielle, on entend aussi par là des machines imitant certains traits de l’Homme. (@siecledigital).

#Futur

► Faut-il (re)voir « Soleil vert » ? Ils exploraient le futur et font partie de notre passé : injustice ! Les films cultes de l’anticipation méritent mieux. Cet été, Usbek & Rica ressort des placards une petite dizaine de films cultes (Gattaca, Minority Report, Brazil, Matrix, 2001, L’Odyssée de l’espace,…) avec en tête une crainte : ces films qui ont bercé notre enfance ou notre adolescence n’ont-ils pas, avec le recul, pris un énorme coup de vieux ? Et avaient-ils vu si juste ? On s’attaque aujourd’hui à un très grand classique qui imaginait, il y a 46 ans, un New-York de 2022 condamné par un trio gagnant fait de surpopulation, d’épuisement des ressources et de canicule… Que le film de Richard Fleischer ait vieilli formellement ne gâche à peu près rien au plaisir de la (re)découverte. La noirceur absolue de Soleil vert a toutes les chances d’assombrir votre été mais promet d’affoler votre conscience de citoyen du monde pré-« effondrement ». (@usbeketrica).

#Transhumanisme

► Jacques Testart : « Le transhumanisme est une idéologie infantile ». En 2045, l’intelligence artificielle va brutalement dépasser l’intelligence humaine. Capables de s’auto-améliorer à l’infini, des programmes ultra-perfectionnés sauront résoudre tous les problèmes de l’humanité, à commencer par la mort. Alors, enfin, le post-humain, génétiquement amélioré et technologiquement augmenté, pourra se considérer accompli. C’est la promesse du transhumanisme, courant longtemps jugé comme gentiment illuminé mais dont le discours porte aujourd’hui de plus en plus. Dans son ouvrage Au péril de l’humain paru au Seuil, écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart, père scientifique du premier bébé-éprouvette, s’alarme des conséquences irréversibles sur le monde qu’une telle idéologie pourrait engendrer. (@libe).

#Bioéthique

► L’immortalité est-elle morale ? Guérir les aveugles, faire marcher les paralytiques, soigner des maladies hier incurables… les biotechnologies sont à l’aube de progrès spectaculaires. Mais si l’on veut éviter un futur à la « Gattaca », il est urgent que des règles éthiques encadrent les avancées de nouvelle science du vivant. Et comme dans le numérique, les enjeux économiques et de souveraineté sont considérables. La France est encore dans la course. Pour combien de temps ? (@latribune).

20 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

xL’espion du futur. Et si nous étions demain espionnés par des robots et non plus par des hommes ? Si le numérique remplaçait les agents aux bonnes vieilles couvertures et pistait mieux que n’importe quel cerveau humain les traits de nos visages, nos façons de parler, les sites que l’on consulte ? Intelligence artificielle, métadonnées, lentilles artificielles pourraient transformer l’espionnage du futur. (@franceinter). Légende image : Gros plan d’un œil humain à travers un téléphone portable. © Getty / Ihar Paulau / EyeEm.

#Terrorisme

Les drones civils, la nouvelle arme de l’État islamique. « L’État islamique et ses affiliés auraient atteint un niveau élevé de sophistication (notamment) pour ce qui est de l’armement de drones. Des États membres (des Nations unies) estiment par conséquent que l’un des dangers liés au retour des combattants terroristes étrangers dans leur pays d’origine tient aux connaissances acquises dans les zones de conflit s’agissant du maniement » de ce type d’armes. Dans un contexte marqué par le vol, le 6 août, d’un drone au-dessus du fort de Brégançon, ou par l’explosion, le 4 août, de deux engins civils lestés chacun d’un kilo d’explosif dans le ciel de Caracas, le constat dressé par un récent rapport des Nations unies ne peut qu’inquiéter. Sous la coordination d’Edmund Fitton-Brown, ancien ambassadeur du Royaume-Uni au Yémen, ce point semestriel d’experts indépendants sur les activités de Daech, d’al-Qaida et « des personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés », a été remis le mois dernier au Conseil de sécurité et rendu public le 13 août.

Bruxelles veut contraindre les réseaux sociaux. Et maintenant la méthode forte. Après des mois de négociations infructueuses pour obtenir des réseaux sociaux qu’ils suppriment d’eux-mêmes les « contenus illégaux » liés au terrorisme, la Commission européenne a décidé de passer à la vitesse supérieure. Selon le « Financial Times », Bruxelles travaillerait sur un règlement pour forcer les entreprises, et notamment les géants du Net, à supprimer les articles, photos et vidéos liés au terrorisme. Le texte pourrait être adopté dès septembre. (@LesEchos). A lire aussi : Daech toujours très actif sur les réseaux sociaux (@Figaro_Inter).

#Entreprise

Ces stars de la Silicon Valley payées à ne rien faire. Pointer au travail quelques fois par mois et toucher plus d’1,2 milliard de dollars. Ce n’est pas le scénario d’un film hollywoodien mais la vie de Jan Koum, le co-fondateur de Whatsapp, depuis qu’il a annoncé son départ de Facebook fin avril. En désaccord avec la volonté de Marck Zuckerberg d’insérer de la publicité dans l’application de messagerie qu’il a racheté en 2014 pour 22 milliards de dollars, Brian Acton et Jan Koum, les deux co-fondateurs de Whatsapp, ont quitté l’entreprise. « Il est temps pour moi de passer à autre chose », a écrit Jan Koum sur son fil d’actualités le 30 avril, avant de rassembler son équipe le lendemain pour faire ses adieux. (@LesEchos).

InVision, la discrète société derrière les succès de Netflix, Uber et Google. Il faut à peine plus de deux clics pour lancer sa série préférée sur Netflix. Pas beaucoup plus pour commander un Uber ou se faire livrer ses courses depuis l’application d’Amazon. Une telle simplicité ne tient pas du miracle, mais du fait que tous ces acteurs ont misé sur ce que l’on appelle l’UX design (ou design d’expérience). Cette discipline inspirée de l’ergonomie rassemble toutes les techniques pour créer des services numériques facilement accessibles et efficaces. Propulsé par l’essor du mobile, qui demande de tout adapter à de petits écrans, l’UX design a désormais ses professionnels attitrés, ses méthodes de travail et son marché florissant d’entreprises spécialisées. (@FigaroTech).

#Déchets

► L’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités. Réflexions sur l’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités, par Carlos Moreno. « Dans le monde urbain d’aujourd’hui, et les grandes villes en particulier, les déchets et avec eux la problématique de l’hygiène de la ville, sont l’une des préoccupations majeures, avec la lutte pour le climat, la mobilité et la sécurité. Réduire – Recycler – Réutiliser, les 3R, ont été depuis la naissance de la journée de la terre en 1970 au cœur de la démarche guidant la gestion des déchets dans la vie urbaine. En 2010, l’équipe de recherche de la Darden School of Business de l’Université de Virginie aux USA, a proposé de rajouter un 4ème R, comme « Re-Think ». Leur proposition était de « re-penser » autrement les déchets. Quel bilan pouvons-nous faire, depuis que la population urbaine dans le monde est passée de 36% à 56% aujourd’hui, soit une augmentation de presque 3 milliards d’urbains ? Aussi, comment se projeter dans la ville de demain sur la question de la gestion des déchets, dans un monde, non seulement massivement urbanisé, mais également hyper-connecté, et ayant totalement changé ses modes de vie et habitudes de consommation ? Lire la suite sur le site de @CarlosMorenoFr.

#Data

Quel est l’impact du RGPD sur les activités d’enseignement et de recherche ? Applicable depuis quelques mois, le texte européen est devenu incontournable notamment pour les entreprises mais aussi pour les universités et écoles, grandes productrices et consommatrices de données que ce soit au titre des enseignements, des activités pédagogiques mais aussi en termes de recherche. Tous ces établissements ont ainsi nommé un Délégué à la protection des données à caractère personnel qui a pour mission d’identifier tous les traitements de données à caractère personnel et de les documenter à travers la tenue d’un registre. Comment l’école doit-elle traiter les connexions de son personnel hors ses murs ? Quelles sont les conséquences du texte pour les enseignants et les chercheurs ? (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Thales mise sur Montréal. Siegfried Usal, vice-président stratégie, recherche et technologie chez Thales Canada, dirige CortAIx, le centre de recherche consacré à l’intelligence artificielle (IA) ouvert par le groupe français à Montréal en octobre. Il explique : « Au Canada, la stratégie autour de l’intelligence artificielle se déploie autour de trois métropoles : Montréal, Toronto et Edmonton. Le gouvernement en a fait très tôt un sujet de mobilisation et de priorité nationale comme il l’a déjà fait par le passé pour d’autres secteurs comme les biotechnologies. La force du pays réside dans la collaboration étroite entre les entreprises privées et le monde académique. Des pères fondateurs de l’IA œuvrent au sein de grandes universités comme Yoshua Bengio à Montréal ou Geoffrey Hinton à Toronto mais ils travaillent aussi dans le secteur privé, chez Google pour Hinton ou dans des start-up pour Bengio. » (@LExpress).

#ReconnaissanceFaciale

► Créé pour les hackers éthiques, ce logiciel open source risque de généraliser la reconnaissance faciale. Il s’appelle Social Mapper. Imaginé par les chercheurs de Trustwave, ce logiciel utilise la technologie de la reconnaissance faciale afin de tracker des sujets à travers plusieurs réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et tout autre plateforme sur laquelle les utilisateurs sont enregistrés sous un nom et une photo. Problème : Social Mapper est disponible en open source sur GitHub et ne présente aucune restriction d’usage. Et s’il atterrissait entre les mains de hackers mal intentionnés ? (@MashableFR).

#MediaSocial

Instagram, Facebook, Twitter : comment les réseaux sociaux s’arrachent les cheveux au sujet de la liberté d’expression. Sur la scène de la conférence Changing Media Summit, organisée en mars 2012 à Londres par le quotidien The Guardian, Tony Wang, alors directeur de la branche britannique de Twitter, expliquait que le réseau social pour lequel il travaillait se définissait comme appartenant à « l’aile radicale du parti de la liberté d’expression ». Une plateforme neutre, où tout ce qui ne tombait pas sous le coup de la loi avait droit de cité. En 2018, cette ligne de conduite est de plus en plus contestée. En maintenant en ligne le compte de la star des conspirationnistes américains Alex Jones lundi 6 août, qui avait été quelques heures plus tôt banni de YouTube, Facebook et Spotify notamment, les cadres de Twitter ont provoqué une polémique qui a suscité des remous jusqu’à l’intérieur de l’entreprise. (@franceinfo).

#JeuVideo

La Chine gèle la mise sur le marché de nouveaux jeux vidéo. L’immense marché chinois du jeu vidéo tourne au ralenti. Pour la première fois depuis près de dix ans, les revenus de l’industrie dans le pays n’ont progressé que de 5% au premier semestre 2018, à 105 milliards de yuans (13 milliards d’euros), alors que le secteur affiche en temps normal une croissance à deux chiffres. Le marché du jeu mobile affiche, lui, un gros coup de mou, avec une croissance des ventes de seulement 13%, contre 50% au premier semestre 2017. Si les Chinois dépensent moins, c’est parce qu’ils ont moins l’occasion de le faire: depuis la fin mars, l’administration chinoise a tout bonnement cessé de délivrer des autorisations de commercialisation pour les nouveaux jeux vidéo ! (@FigaroTech).