03 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Patrimoine

x► Lancé par la Française des Jeux et le ministère de la Culture, le Loto du patrimoine doit participer à la restauration de 270 sites historiques. @Franceinfo vous permet de passer en revue ces lieux chargés d’histoire. Légende image : Le Fort Cigogne a été construit sur une petite île de Fouesnant (Finistère), au XVIIIe siècle, afin de contrer les arrivées des corsaires anglais et hollandais. Les travaux de rénovation (maçonnerie, toiture, modernisation, etc.) doivent rendre le lieu autonome en énergie. Le montant total de la restauration est estimé à 3 millions d’euros. Le lieu doit accueillir l’école de voile des Glénans, la plus importante d’Europe. Photo Marcel Mochet / Afp.

#Ville

► Bienvenue dans le Dijon de 2030, une métropole intelligente et connectée. Ville intelligente, smart city, gestion connectée de l’espace public : le contrat baptisé OnDijon, confié par Dijon Métropole à un groupement d’entreprises mené par Bouygues Énergies Services, peut sembler abstrait. Comment va-t-il se traduire dans la réalité ? La rédaction de Traces Écrites News est passée de l’actualité à la fiction en imaginant la vie quotidienne dans l’agglomération en 2030, au terme du contrat de douze ans.

#Transport

► Covoiturage-libre.fr : quand le covoiturage devient un bien commun. Avec plus de 700 000 covoiturages heureux depuis sa création en 2011, soit plus de 100 000 trajets par an, la plateforme « covoiturage-libre.fr », structure communautaire, ne vit que les dons de ses abonnés, n’a rien à envier aux poids lourds du marché.Les prix sont fixés par les conducteurs, le site ne prélève aucune commission sur les trajets. « En partenariat technique avec RoulezMalin, covoiturage-Libre.fr a pu développer une toute nouvelle plateforme avec plusieurs nouveautés comme la création de compte utilisateur, le covoiturage quotidien, le covoiturage événementiel… », expliquent les dirigeants. Ils ajoutent : « Notre objectif principal est d’améliorer l’expérience utilisateur pour que le covoiturage fasse partie intégrante de notre vie quotidienne ». (@villeintelmag).

#Travail

► Il y a quatre ans, de retour de la Silicon Valley, le jeune entrepreneur a monté une ONG, Bayes Impact. « La mission de Bayes Impact était de dire: on a des technologies très puissantes, c’est ce qui fait toute la force de l’intelligence artificielle. Mais ce qui manquait, c’était la question du sens et pourquoi on se sert de ces algorithmes, explique-t-il. Est-ce qu’on s’en sert pour faire cliquer les gens sur des pubs ou pour faire le bien? Et l’idée c’est que les mêmes technologies appliquées aux problématiques sociales peuvent impacter positivement la vie des gens à grande échelle ». (@FigaroTech).

► Tech for Good : Paul Duan, le fondateur de Bayes Impact, veut instaurer le service public citoyen. En 2015, Paul Duan, jeune entrepreneur, expliquait « Avec un simple algorithme, on peut réduire le chômage d’au moins 10%. » À ce jour, le taux de chômage touche 9,1% de la population active, renforçant la conviction du jeune entrepreneur qu’il est possible de le réduire à la force des algorithmes. Pour mettre ces formules d’opération mathématique au service du bien commun, Paul Duan a créé en 2014 l’ONG Bayes Impact à San Francisco. Au-delà de l’emploi, cette structure vise à s’attaquer à de nombreuses problématiques qui impactent le quotidien de tous les citoyens. cherche ainsi à optimiser les parcours de soin dans les hôpitaux, à lutter contre les violences policières en Californie ou encore à rendre les prêts des instituts de micro-finance plus accessibles en Afrique. (@frenchweb).

► Comment Goshaba veut instaurer l’égalité sur le marché de l’emploi.Fondée en 2014 par Camille Morvan, Djamil Kemal et Minh Phan, l’entreprise Goshaba a recours au big data, aux sciences cognitives et à la gamification pour accompagner les entreprises dans leur recrutement. Elle assure une évaluation du candidat plus précise afin de mettre en valeur l’ensemble de ses compétences. Derrière ce dispositif, l’idée est d’offrir à chacun une chance sur le marché de l’emploi, où le CV crée souvent des inégalités. (@frenchweb).

#Robotique

► Le robot origami auto-pliant du Massachusetts Institute of Technology (MIT) peut nager, déplacer et transporter des objets.

#Audiovisuel

► Comment le géant de la vidéo Netflix torpille Canal+. C’est une obsession : lorsqu’il débarque en France à l’automne 2014, le géant Netflix se met en tête de proposer à ses abonnés français « la » série que Canal+ ne pourrait pas produire. Canal+ règne sur la diffusion du football ? Se ruine pour acquérir les droits et les mettre en valeur à l’antenne ? La plateforme américaine de vidéo en ligne racontera les aspects les plus glauques du ballon rond, l’argent à gogo, les agents troubles, les soirées folles, la drogue, les prostituées, les aigrefins qui tournent autour des joueurs comme des guêpes. Ce projet interdit à Canal+ est adopté avec enthousiasme par Netflix Europe et aussitôt proposé à un producteur, qui fera finalement défaut. La première série française de Netflix tombe à l’eau, aussitôt remplacée par une autre : Marseille, avec Gérard Depardieu, verra bien le jour, elle. Mais l’anecdote en dit long sur l’obsession de Netflix en France : abattre Canal+. (@Challenges).

#ChronologieDesMédias

► Un accord pourrait être signé dès jeudi 6 septembre. Un accord modernisant la « chronologie des médias », c’est-à-dire les durées d’exploitation des films entre salles, DVD, télévision, et streaming, pourrait être signé le jeudi 6 septembre entre les organisations professionnelles, après des années de discussions. Des discussions sont en cours depuis des années entre les professionnels, pour réviser les règles actuelles qui datent de 2009, sur fond de bouleversement du secteur avec l’irruption de Netflix et des GAFA. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Quand la Chine recrute ses espions sur LinkedIn. Et si derrière votre nouveau contact sur LinkedIn se cachait un espion chinois ? Alors que la guerre commerciale bat son plein entre Pékin et Washington, les services de renseignement américains s’alarment des efforts déployés par la Chine sur le réseau social professionnel pour mener à bien des campagnes d’espionnage. Les agences d’espionnage chinoises utilisent de faux comptes sur LinkedIn pour recruter des Américains ayant accès à des secrets gouvernementaux et commerciaux, a expliqué le chef des services du contre-espionnage américain dans un entretien à l’agence Reuters. (@LesEchos).

#JeuVideo

► Pour lutter contre la myopie, Pékin veut limiter le temps passé sur les jeux vidéo. Les temps se compliquent pour les acteurs du jeu vidéo en Chine. Cela fait désormais cinq mois que les permis de commercialisation des nouveaux jeux, obligatoires, ne sont plus délivrés par l’administration chinoise. Les effets se sont déjà sentir avec un ralentissement des ventes, notamment chez le leader du marché, Tencent. Pékin a délivré jeudi un deuxième coup de semonce envers l’industrie. Le gouvernement de Xi Jinping s’inquiète du nombre croissant de myopes dans le pays et entend protéger les jeunes générations. Le temps passé devant les écrans, particulièrement devant les jeux vidéo, est placé haut sur la liste des accusés. (@FigaroTech).