07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Social [Dossier Internet et les Gilets Jaunes]

► Les « gilets jaunes », enfants terribles d’Internet ? Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, analyses, commentaires et expertises se succèdent à mesure que les rassemblements, manifestations et blocages se multiplient. Certains émettent l’idée selon laquelle sans Internet en général, et Facebook en particulier, la révolte en cours n’aurait pu avoir lieu. Et si le mouvement n’était pas aussi l’expression d’un certain nombre d’éléments propres à ce qu’on observe et analyse d’Internet depuis sa démocratisation massive : transparence revendiquée, utilisation des plateformes dans l’organisation de mouvements sociaux, créations populaires massivement partagées, mais aussi fake news, bulles de filtre et polarisation extrême des discours dans les discussions en ligne. (@usbeketrica). Légende image : Des « gilets jaunes », le 4 décembre à Montabon (Sarthe). Crédits photo : Jean-François Monier / Afp.

► Les «gilets jaunes» auraient-ils pu voir le jour sans Facebook ? La place de Facebook dans l’organisation et la structuration du mouvement est centrale. Dès le début du mois de novembre, de nombreux groupes locaux se sont constitués pour organiser le premier blocage du 17 novembre. Depuis, Facebook s’est imposé comme plate-forme centrale d’échange et de diffusion d’informations au sein des « gilets jaunes ». Les groupes et pages affiliés se sont multipliés et rassemblent désormais des centaines de milliers d’internautes très actifs. Une composante inédite dans l’histoire récente des mobilisations qui complique l’approche du gouvernement, accentué ces derniers jours par une évolution des usages. (@20minutes).

► Le nouvel algorithme de Facebook a-t-il favorisé le mouvement des « gilets jaunes » ? Pour comprendre, il faut remonter à janvier 2018. Il y a un an, Facebook a décidé de changer son algorithme de recommandation, cet ensemble de règles qui définit la manière dont les innombrables publications s’affichent sur le fil d’actualité (« newsfeed ») de chaque utilisateur. Officiellement, Facebook a expliqué ce changement par la lutte contre les fausses nouvelles et l’addiction (officieusement pour des raisons économiques). Le nouvel algorithme privilégie les interactions locales, entre famille et amis, au détriment des contenus provenant des médias qui avaient pris beaucoup de place. (@franceinfo).

► Comment Facebook attise le feu des « Gilets jaunes ». « La France en colère !!! », « Fly Rider infos blocage », « Nous Gilets Jaunes »… Depuis plusieurs semaines, des centaines de groupes et de pages pullulent sur Facebook pour tenter d’organiser le mouvement des Gilets jaunes. Pour Fabrice Epelboin, professeur à Sciences Po et spécialiste des médias sociaux et du web social, Facebook est donc devenu un « outil d’opposition » particulièrement redoutable: «  Il n’y pas de raison, pour l’heure, de penser que le mouvement va s’atténuer sur Facebook. Il permet d’avoir une forme d’infrastructure sociale. […] Facebook, c’est pour le peuple, c’est un outil de proximité », nous explique Fabrice Epelboin, rappelant également que « la dynamique du printemps arabe s’était formée de la même façon ». (@latribune).

► « Sur Internet, le mouvement des « gilets jaunes » ressemble un peu aux Anonymous », explique Brigitte Sebbah, chercheuse. Une équipe de chercheurs de l’Université Paul Sabatier de Toulouse a passé en revue des dizaines de pages et de groupes Facebook et en a « aspiré » les contenus pour en analyser le vocabulaire et les prises de parole. Brigitte Sebbah est l’une des chercheuses de cette équipe. Elle explique sur le site de @franceinter qu’on « va ainsi avoir des utilisateurs qui vont utiliser des nouveaux formats : des lives, énormément de lives sur les plateformes Facebook, avec la force du témoignage. C’est une sorte de structuration nouvelle, en ligne, d’un mouvement. Quelque part, ils sont en train d’inventer une nouvelle mobilisation en utilisant tous les ressorts à leur disposition : Facebook est un outil récent, qui date de 2004, sur lequel on a peu de recul. Cette plateforme a un algorithme qui favorise les lives, qui favorise les formats natifs, et donc qui les rend plus visibles pour tout le monde. Et du coup, ils s’en servent : ils sont visibles davantage. Ça sert de support de mobilisation, de canal d’information, ils connaissent les rouages de l’algorithme de Facebook. »

► On a passé au crible les rumeurs relayées par « Fly Rider », la star des « gilets jaunes » dont les vidéos cartonnent sur Facebook. Surnommé « Fly Rider » (cavalier volant, en français), cet habitant des Côtes-d’Armor est à la tête de l’un des groupes de « gilets jaunes » les plus importants du réseau social, avec près de 130 000 membres. Cet intérimaire de 31 ans s’est fait connaître du grand public grâce à son passage sur le plateau de Cyril Hanouna, sur C8, fin novembre, et il communique très régulièrement sur Facebook. Ses vidéos, dans lesquelles il est parfois accompagné d’une autre figure du mouvement, Eric Drouet, sont visionnées par plusieurs centaines de milliers d’internautes. Maxime Nicolle répond avec aisance et franchise aux questions des manifestants, tout en relayant un nombre conséquent de fausses informations ou de rumeurs invérifiables. (@franceinfo).

► Revue de liens : – Les groupes les plus actifs sur Facebook (@BFMTV) ; – Pour certains, Facebook aurait contribué à renforcer le mouvement des gilets jaunes en France doit-on craindre une telle influence du réseau ? (@developpez) ; – Gilets jaunes : des élections sur Facebook (@LCI) ; – Gilets jaunes: de fausses images circulent sur Facebook (@LExpress) ; – Les «gilets jaunes », un mouvement sans leader dans lequel les «fake news» prospèrent (@Le_Figaro) ; – Ce que révèlent les sondages sur l’identité des « gilets jaunes » (@slatefr).

06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#COP24

► Les émissions de CO2 ont augmenté de plus de 2% en 2018. Les émissions de CO2 à la hausse de plus de 2% cette année encore : c’est ce que confirme une étude internationale du Global Carbon project, rendue publique aujourd’hui par un consorsium de chercheurs à la COP 24 à Katowice en Pologne. Pour les scientifiques la croissance économique n’est pas encore assez décarbonée. C’est encore pire que l’an dernier, où les scientifiques avaient annoncé une hausse des émissions de CO2 de 1,6%. Cette fois c’est autour de 2,7%. Les principaux pays responsables de cette hausse sont la Chine et l’Inde qui consomment de plus en plus de charbon, de pétrole et de gaz, comme aux Etats-Unis. De là à y voir un effet de la politique de Donald Trump, Philippe Ciais, directeur de recherche au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Paris reste prudent. « Il faut attendre un peu avant de voir si c’est un effet d’une politique économique », explique-t-il. (@franceinfo). Les principaux pays responsables de cette hausse sont la Chine et l’Inde, qui consomment de plus en plus de charbon, de pétrole et de gaz, comme aux Etats-Unis. Crédits photo : Shammi Mehra : Afp.

#Emploi

► MyJobCompany: le bouche à oreille digital pour trouver un emploi. La plateforme MyJobCompany permet de coopter des candidats et de les recommander à des entreprises en recherche, avec une rémunération à la clé. Une manière, avant de traverser la rue, de faire marcher le bouche à oreille, lui aussi très efficace en matière d’emploi, notamment en proximité. est une chasseuse de têtes. Et avec son entreprise de 20 ans d’âge, Abaka conseil, une tête chercheuse. La femme de réseaux, souvent cité comme exemple de l’entreprenariat au féminin, a mis l’humain au cœur de sa démarche. Et absorbé tous les usages du numérique, algorithmes comme réseaux sociaux, dans leur « chasse de tête ». MyJobCompany, en redressement judiciaire depuis fin 2017 a été repris le groupe Kalicea, présidé par Marie-Laure Collet. En trois ans, la start-up a pu recruter 60 000 coopteurs, et autant de « chasseurs de têtes ». « Chaque personne recommandée est recrutée, et une personne cooptée sur quatre » précise Marie-Laure Collet. « Avant, on parlait d’une manière un peu péjorative du piston » détaille Marie-Laure Collet, « aujourd’hui, on appelle cela de manière plus positive la recommandation, et ça marche ». (@franceinfo).

#Ville

► La ville, terrain d’innovations technologiques ? Pour la seconde édition des MINI Urban Design Talks, MINI a réuni le 22 Novembre dernier au Pavillon de l’Arsenal ceux qui considèrent la ville comme un vaste terrain d’innovations technologiques afin de répondre à une question au cœur de nos sociétés modernes : comment la ville réadapte son design à l’ère des nouvelles technologies ? Le futurologue Laurent Alexandre a introduit la conférence en rappelant que la ville risque de penser à notre place si nous n’encadrons pas l’innovation qui s’y installe. Et celle-ci est partout, du sol au ciel, dans nos cités du XXIème siècle : robots, IoT, biomimétisme, intelligence artificielle et transports autonomes font désormais partie de notre quotidien. L’évolution urbaine fait ainsi cohabiter passé et futur en expérimentant de nouvelles solutions sur des infrastructures existantes.  (@bymaddyness).

#Logement

► Airbnb, une malédiction devenue manne pour les villes. Les grandes métropoles comme Barcelone, Venise et Paris, victimes de leur succès, ont été les premières à tirer la sonnette d’alarme. Avec la croissance des plate-formes de location immobilière comme Airbnb, les petits logements devenaient inaccessibles aux habitants. La réglementation a évolué, plusieurs villes dont Paris ont limité le nombre de jours autorisés à la location saisonnière, un cadre fiscal a été mis en place. Et la situation s’est tassée, même si tous les problèmes n’ont pas disparu. (@LExpress).

#Blockchain

► Charles Jaigu : «Le mythe de la démocratie directe 2.0». Primavera De Filippi est une Franco-Italienne, chercheuse au CNRS et à Harvard. Malgré des études de droit et d’économie, elle est depuis toujours une passionnée d’informatique. Et elle s’est intéressée très tôt aux derniers avatars de la digitalisation du monde: «blockchain» et «bitcoin». Deux mots mystérieux qui seront peut-être dans quelques années aussi familiers qu’«algorithme» et «intelligence artificielle». Le bitcoin est le plus connu. Il a fêté ses 10 ans le 31 octobre dernier dans une ambiance de déconfiture. La valeur de cette monnaie virtuelle est passée de 180 euros le jour de sa création à 17.700 en décembre 2017, et 3400 cette semaine. « C’est un retour à la normale après une phase de spéculation délirante, mais le système est bien fait, car plus les gens veulent des bitcoins, plus il faut une puissance de calcul importante pour les produire, ce qui ralentit la hausse », commente l’auteur, qui reste admirative de cette invention due à un collectif d’informaticiens connus sous le nom de Satoshi Nakamoto. «Cela reste un modèle très robuste, qui n’a pas essuyé une seule tentative de hacking depuis sa création, ce qui est assez remarquable.» (@FigaroVox).

#Energie

► Les énergies renouvelables augmentent-elles indirectement les émissions de CO2 ? Nous avons réduit le texte de votre question. La voici en intégralité : « Est-ce que l’utilisation des énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire augmente la production de CO2 et de particules fines par effet indirect (plus que le nucléaire) ? Information relayée par Laurent Alexandre dans l’Express avec comme exemple l’Allemagne, championne mondiale du solaire et de l’éolien mais qui produit 10 fois plus de CO2 que la France. Merci beaucoup ! » (@libe).

#Commerce

► En conflit avec Amazon, des PME appellent un médiateur à la rescousse. Pour Jean-Christophe Caurette, les ennuis ont commencé cet été. Sans aucun préavis, la maison d’édition qu’il dirige en Alsace se retrouve privée de son compte Amazon. Impossible de vendre le moindre livre via la célèbre plateforme d’e-commerce. « Du jour au lendemain, vous perdez 15 % de votre chiffre d’affaires (CA) total, explique le dirigeant à 20 Minutes. Et pour certains pays comme l’Espagne ou l’Italie, les ventes via Amazon représentent jusqu’à 50 % de notre CA ». Tentant de comprendre la situation, Jean-Christophe Caurette envoie des dizaines de mails et de courriers à la plateforme, sans succès : « Je me suis heurté à un mur. Je n’arrivais à joindre personne ». Son cas n’est pas isolé. Depuis un mois, suite à une initiative lancée par le secrétaire d’État Mounir Mahjoubi, des dizaines de TPE-PME en difficulté avec les plateformes (Amazon, Ali Baba, E Bay, etc) ont saisi le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet pour tenter de trouver une solution.  (@20minutes).

05 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#COP24

► Comment réduire l’impact environnemental du numérique au quotidien ? Les énergies renouvelables participeront à 40% de la production d’électricité en France d’ici 2030. C’est en tout cas ce que promet Emmanuel Macron. L’exécutif a annoncé, mardi 27 novembre, que l’Etat allait augmenter ses investissements pour la filière. D’environ 5 milliards d’euros par an aujourd’hui, ils passeraient à 7 à 8 milliards d’euros à l’avenir. Tripler la production du parc éolien, quadrupler celle du solaire… De belles perspectives pour baisser nos émissions de carbone, principales responsables du réchauffement climatique. Mais est-ce vraiment la solution miracle ? Ces énergies renouvelables sont-elles aussi propres qu’on le pense ? « Toute activité est polluante, rien n’est vert », explique même Bernard Multon, spécialiste de la conversion des ressources renouvelables en électricité. Légende image : Des panneaux solaires, sur le toit du Convention Center de Los Angeles (Californie), le 4 septembre 2018. Crédits photo : Mario Tama – Getty images North America / Afp.

► Pourquoi les énergies renouvelables sont moins propres que vous ne le pensez (en tout cas pour l’instant). Les énergies renouvelables participeront à 40% de la production d’électricité en France d’ici 2030. C’est en tout cas ce que promet Emmanuel Macron. L’exécutif a annoncé, mardi 27 novembre, que l’Etat allait augmenter ses investissements pour la filière. D’environ 5 milliards d’euros par an aujourd’hui, ils passeraient à 7 à 8 milliards d’euros à l’avenir. Tripler la production du parc éolien, quadrupler celle du solaire… De belles perspectives pour baisser nos émissions de carbone, principales responsables du réchauffement climatique. Mais est-ce vraiment la solution miracle ? Ces énergies renouvelables sont-elles aussi propres qu’on le pense ? « Toute activité est polluante, rien n’est vert », explique même Bernard Multon, spécialiste de la conversion des ressources renouvelables en électricité. (@franceinfo).

#Ville

► Raymond Depardon: «Issy-les-Moulineaux est une sorte de laboratoire ». Issy-les-Moulineaux comme vous ne l’avez jamais vue. A partir de ce mercredi 5 décembre, le musée français de la carte à jouer accueille l’exposition « Paysages d’architecture – Une promenade à Issy par Raymond Depardon ». Une commande de la ville dans le cadre de la manifestation culturelle « Métamorphoses : Issy se (ré) invente », qui propose, jusqu’à l’été 2019, un panorama de l’évolution urbaine de la ville au XXIe siècle. « Nous lui avons confié une liste de 13 bâtiments que Raymond Depardon a ensuite photographiés, durant le mois de juin dernier, indique Denis Butaye, directeur du musée. Nous avons sélectionné 34 clichés sur la centaine réalisée. La date de prise de vue est indiquée sur chaque photographie, ainsi le visiteur est vraiment dans les pas de Depardon. » (@LeParisien_92).

#Territoire

► Numérique et élus locaux : une alliance indispensable. Alors que vient de s’achever le 101ème Congrès des Maires et Collectivités territoriales, fin novembre à Paris, le climat ne parvient pas à s’apaiser entre les élus locaux et le gouvernement. Pour cause : malgré une nouvelle architecture gouvernementale visant à rétablir la confiance avec les territoires, les efforts budgétaires de 13 milliards d’euros demandés par l’Etat sur le quinquennat continuent d’inquiéter les maires, au bord de l’étranglement financier. (@villeintelmag).

#Commerce

► « Gilets jaunes » : 56% des Français changent leur mode de consommation. Les violences et les scènes de pillage en marge de certains rassemblements des « gilets jaunes », en particulier le week-end dernier à Paris, ont visiblement effrayé les Français. Selon un sondage OpinionWay-Perifem, réalisé les 3 et 4 décembre, 56% des Français ont en effet modifié leurs habitudes de consommation – ou vont le faire -, en raison du mouvement des « gilets jaunes ». Selon ce sondage, 43% des Français déclarent qu’ils vont davantage privilégier les commerces en ligne au détriment des magasins physiques pour leurs achats de Noël. Plus précisément, 29% des Français affirment qu’ils vont moins se rendre dans les commerces physiques dans les jours à venir car ils craignent d’être confrontés à des scènes de violence. Toujours concernant le mouvement des « gilets jaunes », 30% des Français expliquent s’être moins rendus dans les commerces physiques à cause des barrages, tandis que 29% s’y sont moins rendus de peur d’être confrontés à des scènes de violence. (@figaro_economie).

#Politique

► Pour parler des usages des médias et réseaux sociaux faits par les « Gilets Jaunes », nous recevons Clara Schmelck, journaliste spécialiste des médias, Amélie de Montchalin, députée LREM, et Jérôme Fourquet, politologue et directeur du département Opinion de l’Ifop. Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé hier la suspension pour six mois de trois mesures fiscales qui devaient entrer en vigueur au premier janvier, dont la hausse de la taxe carbone, à l’origine du mouvement des « Gilets jaunes ». Pourtant sur les réseaux sociaux, de nombreux français insatisfaits de ces mesures, continuent d’appeler à manifester ce samedi à Paris. Alors que Facebook a incubé et sert aujourd’hui de relais à la mobilisation des « Gilets jaunes » – où la participation en ligne est toute aussi importante que les blocages, La démocratie peut-elle se jouer sur les réseaux sociaux ? (@franceculture).

#Internet

► Ça se passe en Europe : l’usage d’Internet par les enfants néerlandais inquiète leurs parents. Le débat est ouvert aux Pays-Bas sur les nouveaux moyens à mettre en place pour protéger les enfants contre les images qui ne leur sont pas destinées. Face à la montée en puissance de l’utilisation d’Internet par les enfants et les jeunes adolescents, la traditionnelle classification des films suivant l’âge des spectateurs est devenue obsolète. Plusieurs drames ayant défrayé la chronique alimentent le débat. Une jeune fille s’est notamment donné la mort après avoir vu plusieurs films d’animation japonais mettant en scène des suicides dans des contextes romantiques. Un adolescent de 16 ans est aussi décédé après avoir expérimenté des jeux d’étranglement présentés comme des « challenges » sur Internet. (@LesEchos).

04 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transports

► Les contrôleurs vont prédire où sont les fraudeurs. Jean-Michel Peretz, co-fondateur de Datategy, explique : « Dès qu’ils ont posé le pied sur le perron de la gare, c’était terminé. La plupart des usagers qui fraudent utilisent des groupes privés sur des messageries ou des réseaux sociaux pour se coordonner. En général, ils sont souvent mieux informés que les contrôleurs. Ils savent rapidement où sont placés les barrages filtrants et quelles stations emprunter pour les éviter. » Mais les régies de transport n’ont pas dit leur dernier mot pour gagner au jeu du chat et de la souris. Certaines d’entre-elles se dotent d’intelligences artificielles afin d’améliorer le rendement de verbalisation. Ainsi une application pouvant prédire où et quand vont se dérouler les cas de fraudes a été mise en place dans l’Essonne. À terme, cette application qui s’affiche sur le smartphone des agents contrôleurs, doit leur permettre de connaître les endroits favoris des resquilleurs. (@LADN_EU).

#Ville

► Des urbanistes connectés pour mieux écouter les citoyens. Toujours plus «cybercitoyens», les citadins souhaitent prendre part au développement de leur ville, notamment sur des plateformes participatives. Mais les services d’urbanisme du pays peinent encore à intégrer cette parole à la planification, essentiellement par manque de compétences numériques. Telle est la conclusion d’une thèse en architecture que Stéphanie Hasler. L’étude « De Smart à Responsive, les enjeux de la planification urbaine à l’ère numérique » a comparé les villes de Genève et Singapour. « Nous sentons que nous sommes à un moment charnière. Les gens adoptent de nouvelles manières de vivre, d’habiter, de travailler et de se déplacer, mais les instruments de planification des villes sont les mêmes. A Genève, le plan de zones date de 1929! Il y a donc un décalage entre ces nouveaux modes de vie et les outils des urbanistes », explique Stéphanie Hasler. (@letemps).1

#Commerce

► Dimanche 25 novembre, le site Web de France 3 Grand Est publiait un article sur la situation de cette boulangerie familiale de Pulligny, à 20 km au sud de Nancy, ouverte depuis 47 ans, et risquant de fermer juste après le jour de Noël. L’article se propagea sur la toile et dès le lendemain de la publication, le téléphone de la boulangerie n’a pas arrêté de sonner. Neuf personnes se sont proposées pour la reprise dont cinq sont déjà venus visiter, et trois déclarent être en train de constituer un dossier pour tenter d’obtenir un financement. Sonia, la fille des fondateurs de l’établissement, n’en revient pas : « C’est énorme ! c’est un véritable conte de fée ! Avec beaucoup de regrets, nous commencions à nous forcer à nous faire une raison : l’histoire risquait de s’arrêter. Là, c’est tout simplement surréaliste ! » un conte pour fin d’année à suivre.

#Marketing

► Mode d’emploi pour créer son intelligence artificielle marketing. Se mettre à l’intelligence artificielle (IA) est autrement plus complexe qu’installer un énième logiciel d’entreprise sur son parc informatique. Qu’il s’agisse du champ d’application de l’IA, des données ou des solutions choisies, de nombreux écueils peuvent compromettre la démarche. Première étape, définir un projet. « Le but avec ce premier projet sera de mettre toute l’entreprise dans une dynamique IA. Si on constate des résultats concrets, tout le monde sera dans un état d’esprit positif pour s’engager vers des projets plus ambitieux. », recommande Quentin Barenne, cofondateur de Wintics, société IA dans l’aménagement urbain et les transports. Il faut ensuite identifier les données qui permettront d’entraîner l’intelligence artificielle. Il s’agit principalement des données de CRM (Customer Relation Management, ou gestion de la relation client) comme l’historique d’achats des clients, leur parcours sur le site de l’entreprise ou en magasin (analysé grâce à des caméras et autres capteurs), les appels passés aux call-centers ou encore les interactions avec des campagnes marketing par mail. (@FigaroTech).

#Alimentation

► « Je travaillais sur le Morbihan, et je voyais de plus en plus de pancartes vente à la ferme, vente directe, vente ceci, vente cela. J’aurais bien aimé m’arrêter, sauf qu’entre deux rendez-vous, ce n’était pas possible. Et je me suis dit que tous les gens qui travaillaient étaient dans le même cas que moi. D’où l’idée de créer un site internet pour rassembler tous ces producteurs. », explique Gwenola Gomet. Elle vient de créer à Hennebont (Morbihan) son site internet, surlesroutesdumorbihan.com, dans un local de 200 m² où sont entreposés des fruits, des légumes, du fromage, des laitages, des plats cuisinés… fabriqué localement. (@franceinfo).

#Politique

► Le réseau social Facebook est devenu le point de ralliement massif, d’organisation et de débat des Gilets Jaunes. Les formes classiques de la politique qui étaient pratiquées à travers les partis, les syndicats et les associations sont devenues d’un coup obsolète. Pour Jean-François Barnaba, Gilet Jaune de l’Indre, expliquait lundi 3 décembre sur le plateau de France 2 que la « solution pour s’en sortir [….] ne viendra pas de monsieur Macron et de son gouvernement. Il faut que le mouvement des Gilets Jaunes fasse irruption dans les institutions démocratiques de ce pays. Ça veut dire qu’il faut que les Gilets Jaunes, dans leur diversité sociologique, prennent leur avenir en main. Enfin. » Ainsi les intermédiaires humains sont remplacés pogressivement par les outils de l’Internet. Le site @bymaddyness a rassemblé une dizaine d’application Civic Tech (l’ensemble des procédés, outils et technologies qui permettent de révolutionner la vie politique) qui peuvent être utilisées comme moyen d’expression politique et de rassemblement vertical.

#Téléphonie

► Les Français plébiscitent le smartphone. Près de la moitié de la population se connecte désormais le plus souvent à Internet avec un téléphone mobile, loin devant l’ordinateur (35 %). La bascule est notable chez les 40-59 ans. Ils montraient jusqu’alors une nette préférence pour l’ordinateur, et sont à présent autant à se connecter avec un smartphone. Seuls les plus de 60 ans restent plus enclins à utiliser un PC. Ce renversement est lié à l’équipement des particuliers. Trois Français sur quatre sont aujourd’hui équipés d’un smartphone. Il est aussi lié à la qualité du réseau. La 4G bénéficie à 61 % des utilisateurs de smartphones. Ils n’étaient que 42 % il y a deux ans. « La mauvaise nouvelle, c’est que 39 % des Français n’utilisent pas la 4G. Une personne sur six éprouve de réelles difficultés à passer un appel ou envoyer un SMS », relativise Martine Lombard, membre du collège de l’Arcep. (@LesEchos).

#COP24

► Pourquoi les énergies renouvelables sont moins propres que vous ne le pensez (en tout cas pour l’instant). Les énergies renouvelables participeront à 40% de la production d’électricité en France d’ici 2030. C’est en tout cas ce que promet Emmanuel Macron. L’exécutif a annoncé, mardi 27 novembre, que l’Etat allait augmenter ses investissements pour la filière. D’environ 5 milliards d’euros par an aujourd’hui, ils passeraient à 7 à 8 milliards d’euros à l’avenir. Tripler la production du parc éolien, quadrupler celle du solaire… De belles perspectives pour baisser nos émissions de carbone, principales responsables du réchauffement climatique. Mais est-ce vraiment la solution miracle ? Ces énergies renouvelables sont-elles aussi propres qu’on le pense ? « Toute activité est polluante, rien n’est vert », explique même Bernard Multon, spécialiste de la conversion des ressources renouvelables en électricité. (@franceinfo).

► La consommation mondiale de charbon repart à la hausse. La Pologne a signé l’accord de Paris sur le climat, pourtant, l’hôte de la COP24 mise toujours sur le charbon. Dans le pays, le secteur emploie 100 000 personnes. « C’est un trésor, s’il n’y avait pas de charbon, il n’y aurait pas de travail. Si nous fermions les mines, tout s’effondrerait autour », confie un ouvrier. En Pologne, plus de 80% de l’électricité provient de cette énergie fossile bon marché. Une nouvelle centrale géante de 1 000 mégawatts est même en chantier ; la dernière a promis le gouvernement. L’Allemagne voisine a décidé de sortir du nucléaire en 2022. Dans ce contexte, le charbon reste une pierre angulaire de sa politique énergétique. 40% de l’électricité allemande est produite grâce au charbon, contre 30% pour les énergies renouvelables. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Découvrez la déclaration de Montréal ! Intelligence artificielle, quoi de neuf ? Soixante-deux ans après la création de l’expression à la conférence de Dartmouth en présence des chercheurs Marvin Minsky du MIT, ce champ de recherche, qui, après des périodes de calme, a avancé par à-coups, peut-il encore nous réserver des surprises ? Il faut cette semaine se tourner vers Montréal, qui abrite quelques pépites, comme Element AI, pour comprendre tout ce qui s’y passe. Il y a d’abord la conférence NeurIPS, qui se déroule du 2 au 8 décembre, et que l’on pourrait définir comme le Super Bowl de l’intelligence artificielle. D’après une première prévision établie par VentureBeat, Microsoft devrait présenter Ruuh, un chatbot doté de la personnalité d’une femme de 21 ans, inconditionnelle de pop culture et capable de simuler des fautes de frappe. De leur côté, les chercheurs de l’institut informatique Max-Planck devraient y faire la démonstration d’un système capable de gommer des objets du quotidien dans une vidéo, quand ceux de Nvidia pourront augmenter graphiquement en direct vos jeux vidéo, et ceux de DeepMind mettre au point un programme capable de composer une musique de chambre qu’on pourrait attribuer à Brahms. (@LePoint). A lire aussi : Les GAN repoussent les limites de l’intelligence artificielle (@LesEchos).

#Géolocalisation

► Facebook veut donner une adresse postale à 4 milliards de personnes. L’intelligence artificielle pourrait permettre de doter 4 milliards de personnes d’une adresse postale, selon des chercheurs de Facebook et du MIT. Ils ont mis au point un algorithme qui analyse les images satellites et étudie la topologie des régions, rapporte Technology Review. Le programme extrait des photos les pixels indiquant l’existence d’une route, et reconstitue alors un réseau qui permet de diviser la zone concernée en segments. Les parties les plus denses sont ensuite considérées comme le centre d’une communauté locale. Les axes ou chemins qui s’y rejoignent se voient attribuer un numéro et une lettre en fonction de leur éloignement du centre et de leur orientation. Cette référence peut servir à créer une adresse physique. L’algorithme est parvenu à traiter avec succès 80 % des zones testées. (@20minutes).

03 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Déraciner le patriarcat : genre et agriculture urbaine en Afrique. Les discussions autour de l’agriculture urbaine en Afrique se concentrent souvent sur la pauvreté, la faim ou l’accès à la nourriture. De fait, près de 40 % de la population urbaine africaine pratique une forme d’activité agricole. Si la grande majorité cultive des légumes, certains produisent aussi des oeufs, du lait ou des fruits.Il leur est toutefois nécessaire de développer des réseaux communautaires et des liens relationnels solides. En d’autres termes, du capital social, c’est-à-dire l’ensemble des relations et des réseaux qui se créent au sein d’une société et sont la condition à son bon fonctionnement. La formation au capital social est indispensable pour ces femmes souvent marginalisées économiquement. En tenir compte dans le développement d’initiatives communautaires intégrant de l’agriculture urbaine est donc essentiel. (@FR_Conversation). Légende image : Ferme urbaine au Rwanda. En Afrique, les femmes constituent la majorité des agriculteurs urbains. International Potatoe Center Sub Saharian Africa, Crédits : CC BY-SA

#Eau

► Planète d’eau : Le trésor caché de l’Andalousie. Malgré la sécheresse qui sévit et ses pénuries en eau, l’Andalousie continue de pratiquer l’agriculture intensive. À l’ouest, des puits illégaux irriguent les cultures de fraises précoces, ce qui réduit le niveau des nappes phréatiques et ensable les rivières. À l’est, d’immenses étendues, l’équivalent de cinquante mille terrains de football, servent à cultiver des tonnes de légumes, ce qui épuise là encore les réserves. Cet épisode expose les solutions proposées par les agriculteurs, les scientifiques et les défenseurs de l’environnement pour économiser l’eau, cet or bleu tant convoité. (@artefr).

► En Espagne, le Tage se meurt. Le Tage se meurt. Victime de la plus grave sécheresse des vingt dernières années et d’une politique de transferts d’eau destinée aux régions du sud-est de l’Espagne, qui vivent de l’agriculture d’irrigation intensive, le plus long fleuve de la péninsule Ibérique agonise. « Il y a trente ans, nous avions de belles plages fluviales, les enfants s’y baignaient, se souvient Rosa Prieto, militante de l’association Rio Tajo Vivo (“Le Tage vivant”). Tout cela a été perdu. » Rosa vit à Talavera, qui, avec Aranjuez et Tolède, est l’une des principales villes arrosées par le fleuve « dont l’écosystème est devenu celui d’un lac, car l’eau ne coule plus, ce qui a entraîné de profonds changements dans le paysage, notamment dans la faune et la flore. Cet été, nous n’avons jamais eu autant de moustiques », raconte-t-elle. (@lemondefr).

#Société

► Un collectif de femmes dirigeantes appelle à « imposer la mixité » dans l’économie numérique. « Imposer la mixité dans l’économie numérique », telle est la requête d’un collectif de femmes dirigeantes d’entreprises qui appelle, dans une tribune publiée lundi 3 décembre, à la création d’un fonds d’investissement pour les entreprises fondées ou dirigées par des femmes. Lire le texte paru dans le quotidien économique Les Echos. (@lemondefr).

#Commerce

► Comment l’intelligence artificielle révolutionne la relation client. Les clients du géant sud-coréen du commerce Lotte, eux, vont pouvoir bénéficier IBM Watson, un assistant aussi précieux qu’inattendu. Lotte a décidé de faire de l’intelligence artificielle du groupe américain son assistant shopping intelligent attitré, sur l’ensemble de ses sites e-commerce et de ses centres commerciaux. « Grâce à ma carte de fidélité, le système analyse l’ensemble de mes achats passés pour mon fils de 15 ans et passe au crible les réseaux sociaux ou les médias qu’il consulte en priorité pour en dégager des tendances mode. En croisant ces informations, il pourra me recommander l’article qui est le plus susceptible de lui plaire », illustre Jean-Philippe Desbiolles, le vice-président Cognitive Solutions d’IBM Watson France. (@FigaroTech).

#Santé

► L’intelligence artificielle d’IBM au service de l’imagerie médicale de Guerbet. La medtech n’échappe pas à l’onde de choc de l’intelligence artificielle. L’entreprise française Guerbet, l’un des leaders mondiaux des produits de contraste (ces liquides injectés dans le corps pour la réalisation de scanners et IRM), s’associe avec IBM Watson Health, filiale d’intelligence artificielle du géant américain dédiée à la santé. Elles ont choisi le cancer du foie comme champ d’investigation, la plupart des cas étant diagnostiqués par imagerie. Il s’agit aussi du deuxième cancer le plus mortel au monde (1,6 million de nouveaux cas par an). Guerbet et Watson travaillent depuis plus de six mois, mobilisant une trentaine de personnes sur ce projet. Ils développent un logiciel d’aide au diagnostic et au suivi à destination des cabinets et hôpitaux. «Notre ambition est d’arriver d’ici deux à trois ans à une première version», indique Yves L’Épine, directeur général de Guerbet (807 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017). Les deux entreprises caressent l’espoir de pouvoir à terme établir un diagnostic sans prélèvements de tissus ni biopsies. (@Figaro_Economie).

#Tourisme

► Avec Angers TourismLab. le tourisme innove. En matière de d’innovation technologique et digitale, le tourisme n’est pas en reste. En région Pays de la Loire le « Tourisme InnovationLab », un cluster régional d’accompagnement à l’entrepreneuriat touristique innovant, lancé début 2018, et porté par « Angers TourismLab », une unité universitaire qui s’investit dans la recherche et la formation touristique, vient de dévoiler sa première promotion de jeunes pousses qui bénéficieront de l’accompagnement régional. (@villeintelmag).

#Numérique

► Adabot s’attaque (enfin) à la surreprésentation des hommes dans le secteur numérique. La parité en milieu professionnel, surtout dans les « métiers d’hommes », n’a cessé de s’accroître mais la proportion de femmes dans le secteur du numérique reste faible. En effet, elles ne représentent que 27% des employés du secteur et seulement 16% travaillent dans des métiers techniques. Pour combler ces besoins et assurer la parité, la startup Social Builder a imaginé Adabot, un chatbot intelligent qui sensibilise et informe les femmes sur les opportunités de travail que le numérique pourrait leur offrir. (@bymaddyness).

#COP24

► La Banque mondiale double son investissement pour le climat.  Pour lutter contre le changement climatique, la Banque mondiale a appelé en septembre à une tarification des gaz à effet de serre émis, et donc du carbone. L’institution va aujourd’hui plus loin : elle a annoncé, lundi 3 décembre, la mobilisation d’environ 200 milliards de dollars de financements de 2021 à 2025 pour aider les pays en développement face au changement climatique, soit un « doublement » par rapport à la période précédente. Cette annonce, qui est faite juste après le début de la 24e Conférence des Nations unies (ONU) sur le climat en Pologne (COP24), à Katowice, « envoie un signal important à la communauté internationale, pour qu’elle fasse de même », a déclaré l’institution dans un communiqué. Les pays développés se sont engagés à porter à 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 les financements (publics et privés) des politiques climatiques des pays en développement. Mais même si les flux augmentent, selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les pays du Sud réclament des engagements plus clairs du Nord. (@lemondefr).

#Logement

► Après cinq ans de résistance, Airbnb accepte enfin de rentrer dans le rang. C’est la fin d’une bataille qui a opposé pendant plusieurs années les hôteliers aux plateformes de location saisonnière de meublés touristiques. En instaurant un dispositif de sanctions, la loi Elan, publiée le week-end dernier au Journal officiel, devrait (enfin) permettre d’encadrer l’expansion du phénomène. La location de courte durée a pris une telle ampleur que Paris est devenue la première ville au monde d’Airbnb et la France, son deuxième marché après les États-Unis. Les obligations faites aux plateformes et aux loueurs ne sont pas nouvelles: publier le numéro d’enregistrement de l’hébergement loué dans les villes ayant mis en place cette procédure (Paris, Nice, Lyon, Bordeaux, Tours…) ; respecter une durée maximale de 120 jours de location par an pour une résidence principale. Mais elles ne sont pas respectées. Par exemple, Airbnb a accepté de bloquer les annonces dépensant la limite de location autorisée, mais uniquement dans quatre arrondissements parisiens… (@Figaro_Economie).

#Internet

► Les câbles sous-marins, au cœur de la bataille de l’Internet mondial. L’Internet mondial joue son avenir 20.000 lieues sous les mers. Les câbles sous-marins assurent 97 % des communications numériques mondiales. « Il n’y a pas d’alternative à l’utilisation de câbles sous-marins. Les satellites ne peuvent répondre aux exigences de communication de la société et de l’économie digitale moderne », souligne le think-tank britannique Policy Exchange dans un long rapport sur l’importance stratégique des liaisons sous-marines. Sans ses câbles, le Royaume-Uni irait tout droit à la faillite. Disposer de câbles, c’est avoir une ouverture sur le monde. Les îles ne sont pas les seuls territoires concernés, loin de là. Toute la planète est concernée. Les pays qui les accueillent voient aussi leurs infrastructures techniques se développer, devenant des terres de prédilection pour l’installation de data centers et, plus largement, les infrastructures technologiques. Les câbles restent pour longtemps encore un actif numérique central, donnant à ceux qui les contrôlent un véritable avantage économique, stratégique et militaire. (@FigaroTech).

02 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

► Quelle liberté d’expression des profs sur les réseaux sociaux ? Peut-on tout dire de son métier et de sa vie professionnelle ? Peut-on critiquer publiquement son employeur ? Et qu’en est-il si ce dernier n’est autre que l’Éducation nationale et que vous appartenez aux quelque 881.400 profs qui la composent ? Pour suivre beaucoup de comptes d’enseignantes et enseignants sur les réseaux sociaux, on constate qu’ils sont nombreux à ne pas s’en priver. C’est ce qu’on a pu remarquer avec la diffusion massive du hashtag #Pasdevague après le fait divers qui a secoué l’école le 21 octobre dernier: un élève avait pointé une arme factice sur une professeure. La scène, filmée par un autre élève, a été diffusée sur les réseaux sociaux et a secoué l’opinion publique. Rapidement, massivement et sous la formule commune du mot-clé #Pasdevague, des personnels enseignants ont exprimé leur colère, se sont plaints, ont fait le constat amer du manque d’écoute et de soutien dans leur établissement. (@slatefr).

#COP24

► « Je n’ai pas envie de créer un petit pollueur » : par conviction écologique, ils et elles ont décidé de ne pas avoir d’enfant. Faire moins d’enfants pour sauver la planète ? Début octobre, l’AFP publiait une infographie rassemblant une série de préconisations pour limiter le réchauffement climatique. Reprenant les résultats d’une étude scientifique anglo-saxonne pour le moins controversée, comme le rappelle Le Figaro, le graphique montrait notamment que le fait « d’avoir un enfant en moins » permettait de réduire drastiquement son empreinte carbone. Sur les réseaux sociaux, cette option avait provoqué de vives réactions, beaucoup la considérant comme absurde et absolument inenvisageable. (@franceinfo).

#Déchets

► Usines chinoises cherchent déchets désespérément. Dans la zone industrielle de Lianyungang, à 500 kilomètres au nord de Shanghai, l’usine de recyclage de plaqtique, Longshun Plastic Co, s’est séparé d’une quarantaine d’employés ces derniers mois. Et l’entreprise a transféré une partie de son activité au Japon à la suite des restrictions imposées par la Chine sur les importations de déchets plastiques, entrées en vigueur le 1er janvier dernier. « Cette décision radicale fait souffrir de nombreuses entreprises de recyclage en Chine », explique Fan Yushun, également vice-président de l’Association chinoise du plastique recyclé. « Avant l’interdiction, environ 1.200 usines importaient des déchets plastiques étrangers. Aujourd’hui, plus d’un tiers sont à l’arrêt, un tiers a délocalisé à l’étranger et les autres essaient de se tourner vers les déchets domestiques. » (@LesEchos).

#Entreprise

► « Voilà déjà 10 ans que le smartphone est devenu une extension de vous-même. Vous lui confiez votre vie. Il vous guide à travers les fonctions GPS. Il peut vous faire des propositions d’achat. Il est à la fois votre carte d’identité, votre carte Vitale et bientôt, votre carte bancaire. Tous ces assistants ont transformé nos vies. Qui utilise encore le bottin ou des cartes routières ? », explique Vincent le Cerf, docteur en IA, lors d’une conférence organisée par Numéribourg, la filière numérique du bassin de vie de Bourg-en-Bresse, sur la thématique « L’intelligence artificielle, future compagne de nos entreprises ». (GroupeEcomedia).

#Logement

► Airbnb se lance dans la construction de logements modulables et pensés pour être partagés. Le fait que la plateforme de location entre particuliers, qui regroupe aujourd’hui plus de 5 millions de logements et pèse 38 milliards de dollars, cherche à se diversifier n’est pas un secret. Désormais, nous en savons plus sur la direction que veut prendre l’entreprise américaine via la présentation de son projet appelé « Backyard ». Celui-ci a été développé via Samara, la filiale chargée de développer de nouveaux projets, et chapeautée par Joe Gebbia, co-fondateur d’Airbnb. «Backyard est une initiative visant à créer un prototype de nouvelles façons de construire et de partager des maisons, guidée par l’ambition de réaliser une conception plus humaniste, tournée vers l’avenir et soucieuse des déchets», explique ce dernier. Et si l’explication peut paraître un peu abstraite, l’initiative est bel et bien lancée. Les premiers tests devraient être livrés dès 2019. (@frenchweb).

#CES2019

► La résilience : un thème porteur de sens au CES 2019. Pour préparer le Consumer Electronic Show (CES) qui aura lieu en janvier à Las Vegas, les organisateurs de l’événement mènent chaque année une tournée Européenne : Londres, Amsterdam et Paris accueillent le « CES Unveiled », des journées de « preview » destinées à présenter les grandes tendances, les nouveautés de l’année et une première sélection de startups exposant sur place. En général, les thèmes portés par le CES portent sur l’innovation, l’amélioration de la vie quotidienne grâce à la technologie, la ville du futur ou d la santé de demain… Pourtant, pour 2019, les organisateurs ont choisi de mettre en avant le sujet de la « résilience ». « Notre planète fait face à des chocs récurrents et des tensions qui augmentent en fréquence et en magnitude. Plus que jamais, nous avons besoin de technologies résilientes » expliquent les organisateurs sur le site du salon. (@EchosStart).

#IntelligenceArtificielle

► « OK Google, tu peux éduquer mes enfants ? » : découvrez les nouveautés (flippantes) des géants du web. Vous pensez que les enceintes connectées étaient les espions ultimes des GAFAM ? Détrompez-vous, ils ne sont que les éclaireurs d’une armée bien plus massive. Alors qu’ils ont posé une oreille dans votre salon, les géants du web aimeraient beaucoup jeter un œil à votre intérieur et vos photos de famille. Mieux encore, ils voudraient aussi savoir dans quel état émotionnel vous vous trouvez. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les derniers brevets déposés par les géants du net. (@LADN_EU).

01 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Bien que la construction touche presque à sa fin et qu’il soit encore nécessaire de construire l’arrêt O’Leary et l’ensemble du système d’arrivée des voitures de ce côté-ci du premier tunnel de la Boring Company, le nouveau trajet doit être accessible d’ici le début du mois de décembre, afin de respecter la deadline fournie aux journalistes. On ne sait toujours pas qui aura l’honneur d’inaugurer le premier voyage dans une capsule de la Boring Company, mais il ne fait aucun doute que la vitesse de l’appareil devrait décoiffer les premiers passagers, si l’on en croit la dernière vidéo partagée par le CEO de Tesla peu de temps auparavant. (@pressecitron). Crédits photo : The Boring Company.

► Onze parkings relais pour lâcher sa voiture aux portes de Paris. On ne les attendait plus. Annoncés à la fois par la ville de Paris et par IDF Mobilités depuis près de deux ans, les parkings relais ouverts aux portes de Paris deviendront enfin réalité le 1er décembre prochain. Une bonne nouvelle pour les automobilistes franciliens, habitués à plutôt être dans la ligne de mire. Onze parkings, situés pour la plupart à l’entrée de la capitale, soit 1.220 places seront ouvertes à ce dispositif, destiné aux Franciliens venant travailler à Paris en voiture. L’idée est de les inciter à « lâcher » leur véhicule à l’entrée de la capitale puis de poursuivre leur route en bus / métro / RER. Deux conditions principales pour bénéficier du tarif « parking relais », négocié auprès des opérateurs : posséder un passe Navigo, mensuel ou annuel, et s’engager à n’utiliser ce parking que pour des déplacements domicile-travail (avec une seule entrée et sortie par jour, entre 5 h 30 et 23 h 59). (@franceinfo).

► Une nouvelle autoroute ferroviaire relie Calais et Turin. La quatrième autoroute ferroviaire en France reliant Calais au terminal italien de Turin Orbassano a été inaugurée au début du mois de novembre. Un mode de transport que le gouvernement entend « relancer ». Longue de 1 100 km, cette ligne de fret opérée par VIIA (branche transport et logistique de la SNCF) permet d’acheminer jusqu’à 40 semi-remorques par train à raison d’un aller-retour par jour, en moins de 20 heures. « Chaque camion qui est chargé sur cette navette, c’est une tonne de CO2 économisée. C’est donc représentatif, très concrètement, de la transition écologique », a relevé la ministre des Transports Élisabeth Borne sur le port de Calais. A lire aussi : Ferroutage : ces camions qui prennent le train (@franceinfo).

#COP24

► C’est quoi, la COP24 ? Les réponses aux questions que vous vous posez sur la conférence sur le climat. Le 2 décembre 2018 verra s’animer la ville de Katowice, au sud de la Pologne. Une armada de diplomates, chefs d’Etat, experts, chefs d’entreprises, lobbyistes en tous genres, vont se retrouver à l’occasion de la COP24. Pendant deux semaines, la « Conference of the parties » ambitionne de concrétiser en directives l’Accord de Paris, signé en 2016. Objectif : fixer un cadre international d’action ambitieux pour lutter contre les changements climatiques. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

► YouTube, Facebook, Netflix cherchent à craquer le code de la TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La fin de la confiance. Quelque chose ne s’est pas bien passé ; – Pourquoi nous avons perdu confiance dans les élites ; – Le numérique peut créer un profond sentiment d’abandon ; – Comment survivre à la prochaine révolution tech ? ; – L’économie de l’attention dévore nos cerveaux.

#Police

► La police britannique conçoit une IA pour prédire les crimes. Des services policiers britanniques conçoivent actuellement un système qui serait capable de prédire les crimes violents, rapporte New Scientist. Le système baptisé National Data Analytics Solution (NDAS) combine une intelligence artificielle et des données statistiques sur la criminalité. En analysant un échantillon de cinq millions d’habitants, le NDAS a isolé près de 1.400 « indicateurs » de criminalité future, comme l’âge d’un individu à la première infraction ou encore leur « catégorie sociale ». Le NDAS émet ensuite un « score de risque » qui doit permettre de cibler les personnes « déjà connues pour leurs tendances criminelles ». L’idée est d’identifier puis d’orienter ces individus vers des interventions thérapeutiques ou des prestations de conseil dispensées par des services sociaux ou de santé. Il s’agit d’intervenir avant un éventuel passage à l’acte. (@RadioCanadaInfo).

#Streaming

► Netflix, canal d’émancipation sexuelle en Inde. Netflix a le sens du timing. Alors que la vague #metoo tardait à déferler sur l’Inde, avec des révélations en cascade à Bollywood et dans d’autres sphères du pouvoir, ces dernières semaines, la plate-forme de streaming avait frappé fort quant à la libération de la parole des femmes. Depuis début juin, Netflix diffuse Histoires sensuelles (Lust Stories), l’association de quatre courts-métrages explorant, en trente minutes chacun, le thème de la luxure. Comme l’a relevé le Hindustan Times, le film fournit « une représentation assez précise de là où nous en sommes dans ce pays, tant en termes de progrès que de cinéma »Histoires sensuelles ressemble, selon le journal, à ces « menus dégustation que l’on peut trouver dans les restaurants chics », ces plateaux où le spectateur picore des histoires qui paraissent à la fois « inhabituelles et familières ». (@lemondefr).

30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Face à l’étalement urbain, le modèle des transports publics atteint ses limites. Les opérateurs de transport public vont devoir développer de nouveaux types de services s’ils veulent continuer à accroître leur nombre d’usagers. Les chiffres de l’Observatoire de la mobilité 2018, présentés mardi par l’UTP, la fédération professionnelle du secteur, le montrent : ces dernières années, les réseaux de province n’ont cessé de s’étendre, avec la mise en place de nouvelles lignes de bus (le plus souvent) ou de tramways. En province, la taille des territoires desservis est passée de 39.500 kilomètres carrés en 2014 à 49.500 en 2016, soit une augmentation de 25 % en deux ans. (@LesEchos). Légende image : La taille des territoires desservis par les transports en commun de province a fortement augmenté entre 2014 et 2016. Mais ces extensions de réseau ont été réalisées dans les zones périphériques, où la densité d’habitation est faible. Crédits photo : Loïc Venance / AFP.

#Ville

► La smart city, du rêve à la réalité. La ville du futur est dans les radars, mais encore éloignée du centre de la cible. 22 % des collectivités ayant répondu à notre questionnaire déclarent être déjà engagées dans un projet de ville du futur et, un tiers serait en train d’y réfléchir. Côté fournisseurs, même enthousiasme : 48 % des entreprises de la construction et 40 % de l’industrie affirment avoir déjà une offre dédiée pour les collectivités. Parmi elles, respectivement 72 et 61 % disent avoir déjà collaboré avec une collectivité sur ce type de projets. L’optimisme est donc de mise. La ville du futur semble sur les rails ! D’autant plus que la grande majorité des collectivités qui ne sont pas engagées sur un projet se dit convaincue de l’intérêt du sujet : elles sont 74 % à considérer qu’il leur faudrait s’engager. Seules 17 % sont réfractaires. (@Lagazettefr).

#Transport

► Voitures électriques : pourquoi elles tardent à venir. La part de marché détenue par l’électrique augmente régulièrement mais ne pèse pas bien lourd encore : au mois d’octobre, seul 1,65 % des voitures immatriculées sont électrique. Pourquoi une telle mévente ? Vous connaissez la rengaine : un prix de vente excessif au regard de l’autonomie effective ; un temps de charge qui se compte en heures à domicile ; la hantise de faire la queue aux bornes de charge rapides ; l’impression, enfin, d’essuyer les plâtres en se risquant à une technique nouvelle. En somme, le consommateur a le sentiment confus qu’il a tout intérêt à retarder sa conversion à l’électrique, le temps qu’émerge une nouvelle génération de batteries plus endurantes et moins chères. Une hésitation qui coûte cher à la collectivité, si l’on veut se persuader que convertir l’intégralité du parc roulant permettrait véritablement d’épargner les fameux 48.000 décès prématurés attribués aux oxydes d’azote émis par le Diesel. (@Challenges).

#Commerce

► Noël : les bonnes affaires du e-commerce. En France, le e-commerce a le vent en poupe. Certains Français vont repérer les produits en magasin, mais n’achètent qu’une fois rentrés chez eux, en ligne. Sur les sites de ventes en ligne chinois, les produits voulus sont souvent moins chers. Montres, vêtements, les plateformes proposent d’acheter directement aux fabricants chinois, sans intermédiaires et donc, à prix cassés. Les sites font la fortune de milliers de petits commerçants chinois. Au sud de Pékin, une ville s’est spécialisée dans le e-commerce. Les rues sont remplies de boutiques qui ne vendent que sur internet. Dao était encore paysan il y a cinq ans, avant de lui aussi lancer sa boutique en ligne. Il vend désormais des thermos et négocie les matières premières au meilleur prix. Avant, il ne gagnait que 605 € par mois. Désormais, il en gagne 2 500. (@franceinfo).

#Education

► « Apprendre au XXIᵉ siècle » : un pari sur l’intelligence collective. Il est grand temps que l’apprentissage de la curiosité l’emporte sur celui de la soumission. Tel est le « credo » sur lequel repose Apprendre au XXIᵉ siècle, l’importante et passionnante contribution que François Taddei vient d’apporter à la réflexion sur l’avenir de l’école et les enjeux de la connaissance. Si l’on veut progresser vers une « société apprenante », « où les apprentissages des uns facilitent ceux des autres », une « révolution de nos façons d’apprendre, en tout lieu et à tout âge » s’impose, juge-t-il. (@FR_Conversation).

#Social

► Pauvreté et numérique. A l’intersection du social et de l’accès aux technologies, on sous-estime souvent les difficultés que rencontrent les sans domiciles fixes et les personnes qui vivent  en dessous du seuil de pauvreté lorsqu’elles doivent faire, par exemple, des démarches administratives, vers Pole Emploi, ou la Sécurité Sociale, et sont dépourvus d’ordinateurs, de connexion internet, de smartphone, ou même lorsqu’elles sont – selon la formule consacrée – en illettrisme numérique. (@franceculture).

#Technologie

► Conseils pour un usage « éthique et intègre » de la technologie. Analyste particulièrement fin de l’évolution des technologies de l’information, Farhad Manjoo tient dans le New York Times, depuis cinq ans, la chronique « L’état de l’art ». La première de ses chroniques commençait par les conseils suivants : « Achetez vos appareils (hardware) chez Apple, utilisez les services en ligne de Google et procurez-vous vos médias digitaux chez Amazon. » Simple et de bon conseil mais, aujourd’hui, largement insuffisant. Publiée le 28 novembre, la dernière révèle une remarquable évolution : « Ne vous contentez pas de prendre en compte le produit, faites attention au modèle économique ; évitez d’alimenter les géants ; adoptez tard, ralentissez. » Des conseils qui s’adressent, selon ses propres termes, aux utilisateurs « éthiques et intègres » qui se demandent comment s’y retrouver dans ce secteur, selon lui, à la fois mal avisé et mal conçu, voire méprisable (« misbegotten »). (@LeMondefr).

#MediaSocial

► Le temps à ne pas dépasser sur les réseaux sociaux pour préserver sa santé mentale. Tout le monde l’admettra : passer des heures à parcourir photos diverses et annonces de fiançailles, de vacances, de naissances et de promotions vous donne souvent l’impression de perdre votre temps. Pour autant, il semble quasi impossible de se déconnecter une bonne fois pour toutes… Une lueur d’optimisme: on a peut-être trouvé un repère sur la durée qu’il est raisonnable de consacrer aux réseaux sociaux. D’après une étude qui sera publiée en décembre par le Journal of Social and Clinical Psychology, limiter sa fréquentation à une demi-heure par jour serait bénéfique pour la santé mentale. Les chercheurs de l’université de Pennsylvanie se sont penchés sur les habitudes de navigation de 143 étudiants de premier cycle âgés de 18 à 22 ans, travaillant en deux phases distinctes: l’une au printemps, l’autre quelques mois plus tard, en automne. (@LeHuffPost).

#Media

► Médias, quels défis à 5 ans ? Crise de confiance, entrée dans l’ère « post news », nouvelles technologies, transformation des méthodes de travail, nouveaux concurrents internationaux… Les défis des médias sont nombreux et viennent de tous côtés. A l’occasion du festival Médias en Seine, organisé par FranceInfo et Les Echos, France Télévisions a accueilli une série de conférences sur l’avenir du journalisme et celui du monde de la création, ainsi qu’une trentaine d’expérimentations permettant de se projeter et réfléchir aux médias du futur. Session de rattrapage. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Télévision

x► La télé est-elle foutue ? Rencontre entre la productrice Simone Harari-Baulieu, auteure de La chaîne et le réseau (Les Editions de l’Observatoire) et Bruno Patino, directeur général d’Arte, qui a publié Révolutions (Grasset). Avec, en toile de fond, la réflexion engagée par l’Etat sur la réforme de l’audiovisuel public. Simone Harari : « La notion de télévision renvoie maintenant prioritairement aux programmes : des contenus professionnels conçus pour être vus par des spectateurs de profils différents, à des rythmes différents, sur des écrans différents. » Bruno Patino : « Le téléviseur, la chaîne assemblant des contenus et les proposant à une heure donnée, et le programme vidéo est désormais dissocié. L’écran du téléviseur est celui de la synchronicité événementielle ; on le regarde à plusieurs pour les grands rendez-vous. A l’extrême opposé se situe le smartphone, l’écran de l’intimité, puis l’ordinateur et la tablette. Mais les usages ont davantage tendance à se compléter plutôt qu’à s’annuler les uns les autres. » (@LExpress). Légende image : La télé de papa : Alfred Jules-Julien, ministre des PTT, en 1938. Crédit photo : Afp.com.

#Blockchain

► « La France risque de passer à côté de la blockchain comme on est passé à côté d’Internet ».  Aujourd’hui en France, de nombreuses forces s’activent pour définir un cadre légal à la blockchain et aux cryptomonnaies. Alexandre Stachtchenko,  président de l’association ChainTech et également co-fondateur et DG de Blockchain Partner, explique que « le problème c’est nous défendons tous à peu près les mêmes choses. Mais que nous n’arrivons pas à les défendre ensemble. Souvent à cause de divergences mineures. C’est idiot car nous sommes aujourd’hui largement minoritaires dans la population française sur des sujets qui, malheureusement, sont encore majoritairement anxiogènes. Pendant ce temps, nos adversaires, bien plus installés, financés et structurés, profitent de ces dissensions pour faire passer leurs propositions. » (@usbeketrica).

29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Mobilité j’écris ton nom (1/4) : Une histoire économique des transports. Depuis les origines de l’humanité et plus encore depuis l’invention de la roue en 3000 avant Jésus-Christ, les hommes et les marchandises n’ont cessé de circuler. Les chemins sont devenus des routes puis des lignes de chemin de fer et enfin des autoroutes et « mobilité » apparaît aujourd’hui comme un mantra politique et économique qui soulève de nombreuses questions sociales. (@franceculture). Légende image : Les docks de Cardiff par Lionel Walden (1894) : le réseau ferré au cœur de l’industrialisation. Crédits : Getty.

► A lire les 3 autres épisodes sur le site de @franceculture : – Mobilité j’écris ton nom (2/4) : Relier les territoires. Derrière la modernisation du réseau de transports à l’échelle nationale se trouve souvent la volonté d’unifier un territoire. Relier les grandes villes entre elles et au centre dans un modèle essentiellement centralisé engendre ainsi une transformation profonde de la géographie économique. – Mobilité j’écris ton nom (3/4) : Paris : le grand déplacement. Face à un système saturé qui génère de fortes inégalités spatiales et donc sociales, le réseau de mobilité urbain de Paris et ses couronnes est repensé : c’est le projet du Grand Paris Express. Un chantier d’envergure qui pose la question d’un système plus juste face aux aléas des transports. – Mobilité j’écris ton nom (4/4) : Fret : la bataille du rail. Peut-on sauver le fret ferroviaire ? La part des marchandises transportées en train décroît depuis maintenant des décennies ; l’urgence climatique imposerait pourtant de valoriser ce mode de transport réputé moins polluant que la route. Problème : le camion, économiquement, semble plus compétitif…

► L’Occitanie, première région à commander des trains à hydrogène à Alstom. La présidente de la région Occitanie a annoncé mercredi 28 novembre qu’elle voulait faire de sa collectivité « le premier territoire français d’expérimentation de trains à hydrogène », avec la première commande de trois trains de ce type à Alstom. Alstom a proposé le 21 novembre une adaptation française de son train à hydrogène qui circule depuis septembre en Allemagne. La chaîne de traction en a été conçue dans cette même usine de Tarbes. (@franceinfo).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

# Cop24

► Le foulard anti-particules qui part à la conquête des villes polluées. A Lyon, une start’up a lancé « Wair », un produit innovant qui permet aux utilisateurs de deux-roues de filtrer la pollution atmosphérique. L’idée est née dans l’esprit d’une jeune femme inspirée par le stylisme et l’écologie. Elle a imaginé « Wair », un masque anti-pollution qui se porterait comme un accessoire de mode. Il s’est vendu aujourd’hui 3000 exemplaires de masques « Wair » en tour de cou ou en foulard. Les filtres doivent être changés tous les mois pour rester efficaces. Mais ici, seul le filtre doit être remplacé, contrairement aux marques concurrentes qui vendent des masques complets à usage unique, et donc … jetables. Pas très bon pour la planète. (@franceinfo).

#Immobilier

► Google, un concurrent sérieux pour les acteurs historiques du BTP ? Aménager l’ensemble d’un quartier: cruciale pour le positionnement tentaculaire des « majors » françaises de la construction, l’activité commence à intéresser à l’étranger le géant technologique américain Google, sans qu’il apparaisse pour le moment comme un concurrent crédible. Alphabet, maison mère de Google, promet pour sa part de « réinventer les villes à partir de l’internet », et a gagné fin 2017 un premier appel d’offre au Canada à Toronto pour concevoir un quartier de cinq hectares. Google, qui a précisé à l’AFP « ne se concentrer actuellement que sur Toronto », peut-il représenter une menace pour les majors français en les reléguant à un simple rôle de sous-traitant de la construction comme leurs homologues anglo-saxons ? (@frenchweb).

#Santé

► Comment Amazon pose ses pions dans le secteur de l’e-santé. Amazon continue d’accélérer dans l’e-santé. Cette fois-ci, le géant américain entre de plein pied dans le marché de l’analyse des données médicales en annonçant le lancement d’un nouveau service: Amazon Comprehend Medical. De quoi s’agit-il exactement ? Comprehend Medical utilise le machine learning et l’analyse de texte pour extraire les données clés des dossiers médicaux des patients. Le géant américain vise les prestataires de soins de santé, les chercheurs, les essais cliniques, les assureurs ou encore le secteur pharmaceutique, afin de les aider à la prise de décisions.  (@frenchweb).

#Formation

► Le laboratoire de fabrication (FacLab) de l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) à Gennevilliers ouvre ses portes afin de faire connaître sa formation numérique destinée aux jeunes en mission locale. « L’université permet de façon expérimentale à des jeunes peu qualifiés inscrits en mission locale d’avoir accès à deux diplômes universitaires pour apprendre à fabriquer des objets avec des machines numériques, et à mettre un nouveau produit sur un marché », explique-t-on à l’université de Cergy-Pontoise. Cette formation dispensée à une dizaine de personnes dure près de huit mois. (@LeParisien_92).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Mercredi 28 novembre, le gouvernement annonce son plan pour la recherche en intelligence artificielle. Il prévoit au total 665 millions d’euros de dépenses jusqu’en 2022 pour le budget de l’État. Selon les grandes lignes du plan présenté par le gouvernement, l’Etat va notamment consacrer 200 millions d’euros aux « 3IA », des centres interdisciplinaires appelés à devenir les vaisseaux amiraux de la recherche française en intelligence artificielle. Quatre pôles universitaires sont candidats, à Paris, Toulouse, Grenoble et Nice. Une centaine de millions d’euros supplémentaires viendront des entreprises, les 3IA ayant vocation à rapprocher recherche publique et privée. (@20minutes).

► « Face aux croyances, les faits ne pèsent pas lourds auprès de l’opinion ». Les actualités de ces dernières semaines, l’intelligence artificielle (IA) témoignent des avancées de l’IA, mais émettent aussi un message univoque et anxiogène : l’IA est prête à se substituer à l’humain. Un présage qui conforte certainement les théoriciens du « grand remplacement » technologique. Que l’IA puisse représenter une menace à termes pour certains emplois ou qu’elle puisse être détournée à des fins néfastes est une évidence. En revanche, agiter le spectre d’une « IApocalypse » tient de l’irrationnel. Les réseaux de neurones artificiels qui sont à la base de l’IA ont beau imiter le fonctionnement du cerveau humain, ils en sont encore loin. Toutefois, face aux croyances, les faits ne pèsent pas très lourds auprès de l’opinion publique. (@lemondefr).

28 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► COP24 : comment va la planète, trois ans après l’accord de Paris ? Trois ans après la COP21 et alors que va s’ouvrir le 3 décembre à Katowice la COP24, « les engagements pris à Paris ne sont pas tenus » selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en octobre 2018, a démontré les limites de l’accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Théoriquement, les objectifs fixés lors de la COP21 peuvent encore être atteints selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC : « D’un point de vue du fonctionnement du climat, il n’est pas impossible de contenir le réchauffement de la planète, même à 1,5 degré. Cela étant, ça demande des transitions sans précédent historique. Cela demanderait d’agir extrêmement vite. » (@franceculture). Légende image : La COP 24 se tiendra à Katowice en Pologne, un pays qui tire 80% son électricité du charbon. Crédits : Getty. A lire COP24 : c’est déjà trop tard ? (@franceculture).

► France : des investissements en faveur du climat toujours insuffisants. Les investissements pour le climat dépassent désormais les 40 milliards d’euros mais « les besoins en la matière sont compris entre 50 et 70 milliards d’euros par an », note l’Institute for Climate Economics (I4CE), émanant de la Caisse des Dépôts, dans son panorama annuel. Les investissements ont pourtant progressé depuis trois ans, tirés par les efforts en faveur de l’efficacité énergétique. « Mais cette hausse est trop timide pour combler le déficit d’investissement annuel », remarque le groupe de réflexion. (@Challenges).

► À l’occasion de la COP24, organisée du 2 au 14 décembre en Pologne, Les quarante-quatre stations de France Bleu ont choisi de faire connaitre une initiative locale mise en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici quelques reportages : – Des boîtes à vélos pour encourager les transports propres à Perpignan ; – Incorporer du carbone dans les sols pour compenser l’effet de serre, une fausse bonne idée ? – Ces parents périgourdins ont choisi d’utiliser des couches lavables pour leur bébé ; – En Mayenne, une collectivité lance « Tous à bicyclette » » pour tenter de remplacer le « tout voiture » ; – Une électricité verte, citoyenne et locale à Aubais (Gard) ; – Limoges teste des trolleys-bus encore plus écolos, une première en France.

► Dans l’émission explique « On est dans un déni collectif où on continue à vivre comme avant, à dépenser, à consommer. On vit mieux avec plus de confort mais il y a un prix à payer : le changement climatique et la perte de la biodiversité. » Yann Arthus-Bertrand invité de l’émission « L’invité capitale »

► La belle aventure de l’océan. L’océan mondial génère une grande part de l’oxygène que nous respirons. Il régule le climat de la planète et joue un rôle majeur dans la température terrestre. Sept navigateurs expriment leur opinion : – Éric Bellion : « Le vrai problème, ce sont les polluants chimiques » ; – Armel Le Cleac’h : « Les Sargasses, c’est un fléau aux Antilles » ; – – Stéphane Le Diraison : « Il est urgent d’agir pour protéger les océans » : – Jean-Marie Patier : « L’océan est une richesse qu’il faut protéger » ; – Loïck Peyron : « Arrêtons de dire que nous sommes propres ! » ; – Armel Tripon : « Il faut que l’on arrive à préserver l’océan » ; – Thibaut Vauchel Camus : « Les mégots de cigarettes » enfouis dans le sable « ça me révolte ».

#Anthropocène

► Quand l’histoire humaine rencontre celle de la Terre… Les scientifiques nous l’annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque :  l’Anthropocène. Ce qui nous arrive n’est pas une crise environnementale, c’est une révolution géologique d’origine humaine. Depuis la révolution industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Faisant dialoguer science et histoire, cette conférence vise à donner une réponse historique à une question simple : comment en sommes-nous arrivés là ? Un monde fini ? (@franceculture).

► Historien spécialiste du climat au CNRS, Jean-Baptiste Fressoz, auteur notamment de L’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Le Seuil, 2012) et de L’Événement anthropocène (Le Seuil, 2013), explique que « l’Anthropocène est une proposition géologique pour dire qu’on est entrés dans une nouvelle époque qui marque la prédominance de l’Homme sur les grands paramètres du système Terre. » et « l’interaction entre la guerre et le capitalisme a été le moteur de l’Anthropocène. » (@franceculture).

#Ville

► Nicolas Détrie repense la ville. Dans les banlieues ou les centres-villes, l’association Yes We Camp est devenue entreprise sociale spécialisée dans le déploiement de projets urbains éphémères avec pour mot d’ordre le vivre-ensemble. À sa tête, Nicolas Détrie, un « utopiste », qui souhaite réinventer notre façon d’habiter le paysage urbain. « La cohabitation reste la mère de toutes les politiques publiques, prône-t-il. Reléguer les pauvres en périphérie ne fait que créer une fragmentation qui paraît ensuite naturelle à la population. » L’histoire commence à Marseille, en 2013 avec un groupe d’architectes, d’urbanistes et d’artistes imaginent un camping artistique écologique dans le quartier nord de l’Estaque. Le temps d’un été, tous les riverains participent à la vie de ce village insolite, qui attire touristes et curieux de passage. (@LExpress).

#Transport

► À La Défense, un dispositif inédit pour désengorger les transports Quiconque a déjà mis les pieds à La Défense aux heures de pointe sait à quel point il est difficile de se frayer une place dans les transports en commun. Pour lutter contre l’engorgement constant des transports, la région lance le 28 novembre un dispositif inédit : Faire appel aux entreprises, une quinzaine en particulier, afin qu’elles assouplissent les horaires d’arrivée et de sortie de leurs collaborateurs au bureau mais aussi encourager la pratique du télétravail, qui est déjà bien entrée dans les mœurs… L’expérience sera également menée dans les secteurs du Grand Paris Sud et ceux entourant les deux branches Nord de la ligne 13 du métro. A lire : Bientôt un RER ultra-rapide pour desservir La Défense (@LesEchos).

#Télévision

► Le recul du chômage ferait baisser les audiences télé. D’après Jérôme Bodin, analyste financier de la banque, spécialiste des médias, la baisse de la consommation de la télévision dans plusieurs pays s’expliquerait ainsi, en premier lieu, par le recul du taux de chômage ces dernières années. L’explication, rarement mise en avant jusqu’ici, peut surprendre à première vue. Mais il est, somme toute, assez logique que lorsqu’une personne retrouve du travail, elle regarde moins le petit écran… L’analyste d’Oddo a d’ailleurs calculé un coefficient de corrélation de plus de 70 % entre la variation de l’emploi et la variation de la consommation de la télévision aux Etats-Unis et en Espagne depuis 2012. En France, il est de plus de 60 % depuis 2015. (@LesEchos).