La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► COP24 : comment va la planète, trois ans après l’accord de Paris ? Trois ans après la COP21 et alors que va s’ouvrir le 3 décembre à Katowice la COP24, « les engagements pris à Paris ne sont pas tenus » selon Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en octobre 2018, a démontré les limites de l’accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre sont de nouveau en hausse après une période de stagnation et les financements des engagements pris lors de la COP21 ne sont pas au rendez-vous. Théoriquement, les objectifs fixés lors de la COP21 peuvent encore être atteints selon Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC : « D’un point de vue du fonctionnement du climat, il n’est pas impossible de contenir le réchauffement de la planète, même à 1,5 degré. Cela étant, ça demande des transitions sans précédent historique. Cela demanderait d’agir extrêmement vite. » (@franceculture). Légende image : La COP 24 se tiendra à Katowice en Pologne, un pays qui tire 80% son électricité du charbon. Crédits : Getty. A lire COP24 : c’est déjà trop tard ? (@franceculture).
► France : des investissements en faveur du climat toujours insuffisants. Les investissements pour le climat dépassent désormais les 40 milliards d’euros mais « les besoins en la matière sont compris entre 50 et 70 milliards d’euros par an », note l’Institute for Climate Economics (I4CE), émanant de la Caisse des Dépôts, dans son panorama annuel. Les investissements ont pourtant progressé depuis trois ans, tirés par les efforts en faveur de l’efficacité énergétique. « Mais cette hausse est trop timide pour combler le déficit d’investissement annuel », remarque le groupe de réflexion. (@Challenges).
► À l’occasion de la COP24, organisée du 2 au 14 décembre en Pologne, Les quarante-quatre stations de France Bleu ont choisi de faire connaitre une initiative locale mise en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici quelques reportages : – Des boîtes à vélos pour encourager les transports propres à Perpignan ; – Incorporer du carbone dans les sols pour compenser l’effet de serre, une fausse bonne idée ? – Ces parents périgourdins ont choisi d’utiliser des couches lavables pour leur bébé ; – En Mayenne, une collectivité lance « Tous à bicyclette » » pour tenter de remplacer le « tout voiture » ; – Une électricité verte, citoyenne et locale à Aubais (Gard) ; – Limoges teste des trolleys-bus encore plus écolos, une première en France.
► Dans l’émission explique « On est dans un déni collectif où on continue à vivre comme avant, à dépenser, à consommer. On vit mieux avec plus de confort mais il y a un prix à payer : le changement climatique et la perte de la biodiversité. » Yann Arthus-Bertrand invité de l’émission « L’invité capitale »
► La belle aventure de l’océan. L’océan mondial génère une grande part de l’oxygène que nous respirons. Il régule le climat de la planète et joue un rôle majeur dans la température terrestre. Sept navigateurs expriment leur opinion : – Éric Bellion : « Le vrai problème, ce sont les polluants chimiques » ; – Armel Le Cleac’h : « Les Sargasses, c’est un fléau aux Antilles » ; – – Stéphane Le Diraison : « Il est urgent d’agir pour protéger les océans » : – Jean-Marie Patier : « L’océan est une richesse qu’il faut protéger » ; – Loïck Peyron : « Arrêtons de dire que nous sommes propres ! » ; – Armel Tripon : « Il faut que l’on arrive à préserver l’océan » ; – Thibaut Vauchel Camus : « Les mégots de cigarettes » enfouis dans le sable « ça me révolte ».
#Anthropocène
► Quand l’histoire humaine rencontre celle de la Terre… Les scientifiques nous l’annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque : l’Anthropocène. Ce qui nous arrive n’est pas une crise environnementale, c’est une révolution géologique d’origine humaine. Depuis la révolution industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Faisant dialoguer science et histoire, cette conférence vise à donner une réponse historique à une question simple : comment en sommes-nous arrivés là ? Un monde fini ? (@franceculture).
► Historien spécialiste du climat au CNRS, Jean-Baptiste Fressoz, auteur notamment de L’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Le Seuil, 2012) et de L’Événement anthropocène (Le Seuil, 2013), explique que « l’Anthropocène est une proposition géologique pour dire qu’on est entrés dans une nouvelle époque qui marque la prédominance de l’Homme sur les grands paramètres du système Terre. » et « l’interaction entre la guerre et le capitalisme a été le moteur de l’Anthropocène. » (@franceculture).
#Ville
► Nicolas Détrie repense la ville. Dans les banlieues ou les centres-villes, l’association Yes We Camp est devenue entreprise sociale spécialisée dans le déploiement de projets urbains éphémères avec pour mot d’ordre le vivre-ensemble. À sa tête, Nicolas Détrie, un « utopiste », qui souhaite réinventer notre façon d’habiter le paysage urbain. « La cohabitation reste la mère de toutes les politiques publiques, prône-t-il. Reléguer les pauvres en périphérie ne fait que créer une fragmentation qui paraît ensuite naturelle à la population. » L’histoire commence à Marseille, en 2013 avec un groupe d’architectes, d’urbanistes et d’artistes imaginent un camping artistique écologique dans le quartier nord de l’Estaque. Le temps d’un été, tous les riverains participent à la vie de ce village insolite, qui attire touristes et curieux de passage. (@LExpress).
#Transport
► À La Défense, un dispositif inédit pour désengorger les transports Quiconque a déjà mis les pieds à La Défense aux heures de pointe sait à quel point il est difficile de se frayer une place dans les transports en commun. Pour lutter contre l’engorgement constant des transports, la région lance le 28 novembre un dispositif inédit : Faire appel aux entreprises, une quinzaine en particulier, afin qu’elles assouplissent les horaires d’arrivée et de sortie de leurs collaborateurs au bureau mais aussi encourager la pratique du télétravail, qui est déjà bien entrée dans les mœurs… L’expérience sera également menée dans les secteurs du Grand Paris Sud et ceux entourant les deux branches Nord de la ligne 13 du métro. A lire : Bientôt un RER ultra-rapide pour desservir La Défense (@LesEchos).
#Télévision
► Le recul du chômage ferait baisser les audiences télé. D’après Jérôme Bodin, analyste financier de la banque, spécialiste des médias, la baisse de la consommation de la télévision dans plusieurs pays s’expliquerait ainsi, en premier lieu, par le recul du taux de chômage ces dernières années. L’explication, rarement mise en avant jusqu’ici, peut surprendre à première vue. Mais il est, somme toute, assez logique que lorsqu’une personne retrouve du travail, elle regarde moins le petit écran… L’analyste d’Oddo a d’ailleurs calculé un coefficient de corrélation de plus de 70 % entre la variation de l’emploi et la variation de la consommation de la télévision aux Etats-Unis et en Espagne depuis 2012. En France, il est de plus de 60 % depuis 2015. (@LesEchos).