06 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#COP24

► Les émissions de CO2 ont augmenté de plus de 2% en 2018. Les émissions de CO2 à la hausse de plus de 2% cette année encore : c’est ce que confirme une étude internationale du Global Carbon project, rendue publique aujourd’hui par un consorsium de chercheurs à la COP 24 à Katowice en Pologne. Pour les scientifiques la croissance économique n’est pas encore assez décarbonée. C’est encore pire que l’an dernier, où les scientifiques avaient annoncé une hausse des émissions de CO2 de 1,6%. Cette fois c’est autour de 2,7%. Les principaux pays responsables de cette hausse sont la Chine et l’Inde qui consomment de plus en plus de charbon, de pétrole et de gaz, comme aux Etats-Unis. De là à y voir un effet de la politique de Donald Trump, Philippe Ciais, directeur de recherche au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Paris reste prudent. « Il faut attendre un peu avant de voir si c’est un effet d’une politique économique », explique-t-il. (@franceinfo). Les principaux pays responsables de cette hausse sont la Chine et l’Inde, qui consomment de plus en plus de charbon, de pétrole et de gaz, comme aux Etats-Unis. Crédits photo : Shammi Mehra : Afp.

#Emploi

► MyJobCompany: le bouche à oreille digital pour trouver un emploi. La plateforme MyJobCompany permet de coopter des candidats et de les recommander à des entreprises en recherche, avec une rémunération à la clé. Une manière, avant de traverser la rue, de faire marcher le bouche à oreille, lui aussi très efficace en matière d’emploi, notamment en proximité. est une chasseuse de têtes. Et avec son entreprise de 20 ans d’âge, Abaka conseil, une tête chercheuse. La femme de réseaux, souvent cité comme exemple de l’entreprenariat au féminin, a mis l’humain au cœur de sa démarche. Et absorbé tous les usages du numérique, algorithmes comme réseaux sociaux, dans leur « chasse de tête ». MyJobCompany, en redressement judiciaire depuis fin 2017 a été repris le groupe Kalicea, présidé par Marie-Laure Collet. En trois ans, la start-up a pu recruter 60 000 coopteurs, et autant de « chasseurs de têtes ». « Chaque personne recommandée est recrutée, et une personne cooptée sur quatre » précise Marie-Laure Collet. « Avant, on parlait d’une manière un peu péjorative du piston » détaille Marie-Laure Collet, « aujourd’hui, on appelle cela de manière plus positive la recommandation, et ça marche ». (@franceinfo).

#Ville

► La ville, terrain d’innovations technologiques ? Pour la seconde édition des MINI Urban Design Talks, MINI a réuni le 22 Novembre dernier au Pavillon de l’Arsenal ceux qui considèrent la ville comme un vaste terrain d’innovations technologiques afin de répondre à une question au cœur de nos sociétés modernes : comment la ville réadapte son design à l’ère des nouvelles technologies ? Le futurologue Laurent Alexandre a introduit la conférence en rappelant que la ville risque de penser à notre place si nous n’encadrons pas l’innovation qui s’y installe. Et celle-ci est partout, du sol au ciel, dans nos cités du XXIème siècle : robots, IoT, biomimétisme, intelligence artificielle et transports autonomes font désormais partie de notre quotidien. L’évolution urbaine fait ainsi cohabiter passé et futur en expérimentant de nouvelles solutions sur des infrastructures existantes.  (@bymaddyness).

#Logement

► Airbnb, une malédiction devenue manne pour les villes. Les grandes métropoles comme Barcelone, Venise et Paris, victimes de leur succès, ont été les premières à tirer la sonnette d’alarme. Avec la croissance des plate-formes de location immobilière comme Airbnb, les petits logements devenaient inaccessibles aux habitants. La réglementation a évolué, plusieurs villes dont Paris ont limité le nombre de jours autorisés à la location saisonnière, un cadre fiscal a été mis en place. Et la situation s’est tassée, même si tous les problèmes n’ont pas disparu. (@LExpress).

#Blockchain

► Charles Jaigu : «Le mythe de la démocratie directe 2.0». Primavera De Filippi est une Franco-Italienne, chercheuse au CNRS et à Harvard. Malgré des études de droit et d’économie, elle est depuis toujours une passionnée d’informatique. Et elle s’est intéressée très tôt aux derniers avatars de la digitalisation du monde: «blockchain» et «bitcoin». Deux mots mystérieux qui seront peut-être dans quelques années aussi familiers qu’«algorithme» et «intelligence artificielle». Le bitcoin est le plus connu. Il a fêté ses 10 ans le 31 octobre dernier dans une ambiance de déconfiture. La valeur de cette monnaie virtuelle est passée de 180 euros le jour de sa création à 17.700 en décembre 2017, et 3400 cette semaine. « C’est un retour à la normale après une phase de spéculation délirante, mais le système est bien fait, car plus les gens veulent des bitcoins, plus il faut une puissance de calcul importante pour les produire, ce qui ralentit la hausse », commente l’auteur, qui reste admirative de cette invention due à un collectif d’informaticiens connus sous le nom de Satoshi Nakamoto. «Cela reste un modèle très robuste, qui n’a pas essuyé une seule tentative de hacking depuis sa création, ce qui est assez remarquable.» (@FigaroVox).

#Energie

► Les énergies renouvelables augmentent-elles indirectement les émissions de CO2 ? Nous avons réduit le texte de votre question. La voici en intégralité : « Est-ce que l’utilisation des énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire augmente la production de CO2 et de particules fines par effet indirect (plus que le nucléaire) ? Information relayée par Laurent Alexandre dans l’Express avec comme exemple l’Allemagne, championne mondiale du solaire et de l’éolien mais qui produit 10 fois plus de CO2 que la France. Merci beaucoup ! » (@libe).

#Commerce

► En conflit avec Amazon, des PME appellent un médiateur à la rescousse. Pour Jean-Christophe Caurette, les ennuis ont commencé cet été. Sans aucun préavis, la maison d’édition qu’il dirige en Alsace se retrouve privée de son compte Amazon. Impossible de vendre le moindre livre via la célèbre plateforme d’e-commerce. « Du jour au lendemain, vous perdez 15 % de votre chiffre d’affaires (CA) total, explique le dirigeant à 20 Minutes. Et pour certains pays comme l’Espagne ou l’Italie, les ventes via Amazon représentent jusqu’à 50 % de notre CA ». Tentant de comprendre la situation, Jean-Christophe Caurette envoie des dizaines de mails et de courriers à la plateforme, sans succès : « Je me suis heurté à un mur. Je n’arrivais à joindre personne ». Son cas n’est pas isolé. Depuis un mois, suite à une initiative lancée par le secrétaire d’État Mounir Mahjoubi, des dizaines de TPE-PME en difficulté avec les plateformes (Amazon, Ali Baba, E Bay, etc) ont saisi le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet pour tenter de trouver une solution.  (@20minutes).