29 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Mobilité j’écris ton nom (1/4) : Une histoire économique des transports. Depuis les origines de l’humanité et plus encore depuis l’invention de la roue en 3000 avant Jésus-Christ, les hommes et les marchandises n’ont cessé de circuler. Les chemins sont devenus des routes puis des lignes de chemin de fer et enfin des autoroutes et « mobilité » apparaît aujourd’hui comme un mantra politique et économique qui soulève de nombreuses questions sociales. (@franceculture). Légende image : Les docks de Cardiff par Lionel Walden (1894) : le réseau ferré au cœur de l’industrialisation. Crédits : Getty.

► A lire les 3 autres épisodes sur le site de @franceculture : – Mobilité j’écris ton nom (2/4) : Relier les territoires. Derrière la modernisation du réseau de transports à l’échelle nationale se trouve souvent la volonté d’unifier un territoire. Relier les grandes villes entre elles et au centre dans un modèle essentiellement centralisé engendre ainsi une transformation profonde de la géographie économique. – Mobilité j’écris ton nom (3/4) : Paris : le grand déplacement. Face à un système saturé qui génère de fortes inégalités spatiales et donc sociales, le réseau de mobilité urbain de Paris et ses couronnes est repensé : c’est le projet du Grand Paris Express. Un chantier d’envergure qui pose la question d’un système plus juste face aux aléas des transports. – Mobilité j’écris ton nom (4/4) : Fret : la bataille du rail. Peut-on sauver le fret ferroviaire ? La part des marchandises transportées en train décroît depuis maintenant des décennies ; l’urgence climatique imposerait pourtant de valoriser ce mode de transport réputé moins polluant que la route. Problème : le camion, économiquement, semble plus compétitif…

► L’Occitanie, première région à commander des trains à hydrogène à Alstom. La présidente de la région Occitanie a annoncé mercredi 28 novembre qu’elle voulait faire de sa collectivité « le premier territoire français d’expérimentation de trains à hydrogène », avec la première commande de trois trains de ce type à Alstom. Alstom a proposé le 21 novembre une adaptation française de son train à hydrogène qui circule depuis septembre en Allemagne. La chaîne de traction en a été conçue dans cette même usine de Tarbes. (@franceinfo).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

# Cop24

► Le foulard anti-particules qui part à la conquête des villes polluées. A Lyon, une start’up a lancé « Wair », un produit innovant qui permet aux utilisateurs de deux-roues de filtrer la pollution atmosphérique. L’idée est née dans l’esprit d’une jeune femme inspirée par le stylisme et l’écologie. Elle a imaginé « Wair », un masque anti-pollution qui se porterait comme un accessoire de mode. Il s’est vendu aujourd’hui 3000 exemplaires de masques « Wair » en tour de cou ou en foulard. Les filtres doivent être changés tous les mois pour rester efficaces. Mais ici, seul le filtre doit être remplacé, contrairement aux marques concurrentes qui vendent des masques complets à usage unique, et donc … jetables. Pas très bon pour la planète. (@franceinfo).

#Immobilier

► Google, un concurrent sérieux pour les acteurs historiques du BTP ? Aménager l’ensemble d’un quartier: cruciale pour le positionnement tentaculaire des « majors » françaises de la construction, l’activité commence à intéresser à l’étranger le géant technologique américain Google, sans qu’il apparaisse pour le moment comme un concurrent crédible. Alphabet, maison mère de Google, promet pour sa part de « réinventer les villes à partir de l’internet », et a gagné fin 2017 un premier appel d’offre au Canada à Toronto pour concevoir un quartier de cinq hectares. Google, qui a précisé à l’AFP « ne se concentrer actuellement que sur Toronto », peut-il représenter une menace pour les majors français en les reléguant à un simple rôle de sous-traitant de la construction comme leurs homologues anglo-saxons ? (@frenchweb).

#Santé

► Comment Amazon pose ses pions dans le secteur de l’e-santé. Amazon continue d’accélérer dans l’e-santé. Cette fois-ci, le géant américain entre de plein pied dans le marché de l’analyse des données médicales en annonçant le lancement d’un nouveau service: Amazon Comprehend Medical. De quoi s’agit-il exactement ? Comprehend Medical utilise le machine learning et l’analyse de texte pour extraire les données clés des dossiers médicaux des patients. Le géant américain vise les prestataires de soins de santé, les chercheurs, les essais cliniques, les assureurs ou encore le secteur pharmaceutique, afin de les aider à la prise de décisions.  (@frenchweb).

#Formation

► Le laboratoire de fabrication (FacLab) de l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) à Gennevilliers ouvre ses portes afin de faire connaître sa formation numérique destinée aux jeunes en mission locale. « L’université permet de façon expérimentale à des jeunes peu qualifiés inscrits en mission locale d’avoir accès à deux diplômes universitaires pour apprendre à fabriquer des objets avec des machines numériques, et à mettre un nouveau produit sur un marché », explique-t-on à l’université de Cergy-Pontoise. Cette formation dispensée à une dizaine de personnes dure près de huit mois. (@LeParisien_92).

#Territoire

► Nice-Sophia Antipolis mise sur le territoire intelligent. Le futur Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle (3IA) azuréen s’appuie sur un écosystème solide. « La Côte d’Azur accueille une des plus importantes communautés scientifiques en sciences du numérique et en mathématiques. Elle abrite aussi la plus ancienne technopôle d’Europe dont 60 % des 36.000 actifs travaillent dans ces domaines », explique David Simplot, directeur du centre de recherche de l’Inria. Ainsi la Côte d’Azur est en pole position de la smart city. Son projet d’institut d’intelligence artificielle se fonde sur un environnement technologique couvert par plus de 300 chercheurs. L’objet de ce programme de valorisation dans les secteurs de la santé et du développement intelligent des territoires. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Mercredi 28 novembre, le gouvernement annonce son plan pour la recherche en intelligence artificielle. Il prévoit au total 665 millions d’euros de dépenses jusqu’en 2022 pour le budget de l’État. Selon les grandes lignes du plan présenté par le gouvernement, l’Etat va notamment consacrer 200 millions d’euros aux « 3IA », des centres interdisciplinaires appelés à devenir les vaisseaux amiraux de la recherche française en intelligence artificielle. Quatre pôles universitaires sont candidats, à Paris, Toulouse, Grenoble et Nice. Une centaine de millions d’euros supplémentaires viendront des entreprises, les 3IA ayant vocation à rapprocher recherche publique et privée. (@20minutes).

► « Face aux croyances, les faits ne pèsent pas lourds auprès de l’opinion ». Les actualités de ces dernières semaines, l’intelligence artificielle (IA) témoignent des avancées de l’IA, mais émettent aussi un message univoque et anxiogène : l’IA est prête à se substituer à l’humain. Un présage qui conforte certainement les théoriciens du « grand remplacement » technologique. Que l’IA puisse représenter une menace à termes pour certains emplois ou qu’elle puisse être détournée à des fins néfastes est une évidence. En revanche, agiter le spectre d’une « IApocalypse » tient de l’irrationnel. Les réseaux de neurones artificiels qui sont à la base de l’IA ont beau imiter le fonctionnement du cerveau humain, ils en sont encore loin. Toutefois, face aux croyances, les faits ne pèsent pas très lourds auprès de l’opinion publique. (@lemondefr).