27 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► L’incendie qui a ravagé la Californie est désormais maîtrisé. près plus de deux semaines de lutte, les pompiers américains ont réussi à maîtriser « à 100 % » le « Camp Fire », l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie qui a tué au moins 85 personnes et détruit près de 14 000 habitations (@LeMondefr). Légende image : JOSH EDELSON / AFP

#Ville

► Villes et climat : des destins inextricablement liés. Parce qu’elles concentrent 50% de la population mondiale et 70% des Européens, parce qu’elles émettent 70% des gaz à effet de serre mondiaux, les villes sont tout à la fois les premières responsables et les premières victimes du changement climatique. Ce sont aussi les creusets où s’inventent les solutions qui permettront de l’enrayer et de s’adapter à ses effets inéluctables. Et si l’intelligence artificielle progresse, c’est le cas aussi de l’intelligence collective. En approfondissant leur expertise et une approche plus transversale sur l’énergie, le bâtiment ou les transports, les villes développent des relations d’un nouveau genre avec leurs fournisseurs et délégataires de services publics. (@latribune). Forum Smart City du Grand Paris 2018. Rendez-vous les 27 et 28 novembre à la Mairie de Paris pour deux jours de débats sur la ville Zéro carbone.

► La ville de Nevers (Nièvre) fait partie des 11 territoires à obtenir le label « Territoire numérique libre », une distinction décernée par l’ADULLACT (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), au niveau 4 (sur 5). Cette distinction récompense l’engagement de la municipalité pour développer des « usages numériques libres, citoyens et collaboratifs ». La ville « ambitionne de devenir de plus en plus « contributrice », en développant et en améliorant les outils libres et formats ouverts, mais surtout en partageant ses connaissances et compétences avec « la communauté », c’est-à-dire les autres collectivités territoriales et entités locales souhaitant s’impliquer dans ce mouvement ». (@franceinfo).

#Données

► Google accusé de manipulation pour « espionner » des utilisateurs. Sept organisations européennes de consommateurs ont saisi mardi des régulateurs nationaux en reprochant à Google de manipuler ses utilisateurs pour « espionner » leurs mouvements en violation des nouvelles règles sur la protection des données (GDPR), a annoncé le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC). La plainte déposée en Norvège, aux Pays-Bas, en Pologne, en Grèce, en République tchèque, en Slovénie et en Suède s’appuie sur une étude de l’organisation norvégienne de consommateurs qui conclut que le géant américain « utilise un design et des informations trompeurs qui amènent les utilisateurs à accepter d’être constamment suivis ». (@frenchweb).

#Transport

► Véhicules autonomes : le ferroviaire prend le train en marche. Freiner ou accélérer, sans jamais varier d’une trajectoire prédéfinie : on a connu plus grand défi technologique que l’automatisation des trains et de trams. Pourtant, l’industrie ferroviaire (à l’exception du métro) n’est pas tellement plus avancée que le secteur auto dans le développement de véhicules autonomes. Elle a même volontairement attendu que la voiture autonome progresse, afin de réduire ses coûts de R&D. Il faut dire que l’enjeu est moindre. Le ferroviaire propose un transport de masse où le chauffeur ne représente ni un coût significatif ni un risque majeur d’accident. Mais un certain nombre de problématiques poussent quand même l’industrie à préparer l’après-conducteur, au-delà des lignes de métro automatisée, qui évoluent dans des tunnels fermés au public. (@journaldunet).

#Médecine

► La Chine ouvre une enquête après l’annonce de la conception de bébés génétiquement modifiés. Un scientifique chinois a-t-il aidé à la conception des premiers bébés génétiquement modifiés au monde ? La Chine a ouvert une enquête, lundi 26 novembre, afin de vérifier les affirmations du chercheur He Jianku. Une annonce décrite par de nombreux chercheurs comme « une folie ». He Jiankui, professeur d’université à Shenzhen, a annoncé dans une vidéo diffusée sur YouTube la naissance « il y a quelques semaines » de deux jumelles dont l’ADN a été modifié, afin de les rendre résistantes au virus du sida. « Nous avons demandé aux autorités sanitaires de la province du Guangdong d’ouvrir immédiatement une enquête minutieuse afin d’établir les faits », a réagi lundi soir la Commission nationale de la santé, disant « attacher une grande importance » à l’affaire. (@franceinfo). A lire aussi : Des bébés génétiquement modifiés seraient nés en Chine (@LeMondefr).

#Société

► L’intelligence artificielle produit des gilets jaunes. Le géographe Christophe Guilluy décrit depuis des années les souffrances de la France périphérique. Il voit dans les gilets jaunes le signe d’une révolte de ce tiers pays qui n’intéresse pas les politiques. Il y a bien trois France : les gagnants de la nouvelle économie, calfeutrés dans les métropoles où se concentrent les entreprises liées à l’intelligence artificielle (IA), les banlieues peuplées de communautés et la France périurbaine et rurale des « petits Blancs », qui se sont autobaptisés « gilets jaunes ». Lire la suite sur le site de @LExpress.

► Paul Virilio : conjurer la vitesse. Alors que nous évoquions à l’instant la fascination du politique et des industriels pour la vitesse, objet fantasmagorique de puissance et de modernité, il était important de rendre hommage à celui qui fut l’un de ses principaux penseurs et critiques : l’urbaniste et philosophe Paul Virilio. Décédé le mois dernier à l’âge de 86 ans, il avait consacré une partie de sa vie et de son œuvre à l’étude de cette vitesse, omniprésente, omnipotente, sur nos vies sociales, économiques et politiques. Il étudie ainsi ces questions dans son ouvrage Vitesse et Politique : essai de dromologie, publié en 1977, dans lequel il réfléchit à l’accélération du monde. Il explique ainsi que la multiplication des technologies de transport et de communication, ces modes de transmissions instantanées, “réduisent, je cite, le monde à rien ». Les territoires sont saturés de technologies qui permettent de le parcourir et de le contrôler, du minitel au TGV, de l’avion à internet. En mettant Paris à deux heures de Lyon et, peut-être, bientôt à deux heures de New-York, l’homme a opéré une réduction de l’espace et du temps, un « rapetissement du monde ». (@franceculture).

#Technologie

► L’éthique ne suffira pas ! Rachel Coldicutt, directrice de DotEveryOne, le think tank britannique qui promeut une technologie plus responsable, plus équitable, plus inclusive et plus démocratique, dans une tribune pour Medium s’énerve après la mode de l’éthique qui traverse actuellement le monde des technologies. Elle affirme : « S’assurer que plus d’informaticiens aient une compréhension rudimentaire de la prise de décision éthique élargira certainement leurs horizons en tant qu’individus, mais cela ne suffira pas pour transformer la façon dont la technologie est fabriquée ou dont elle affecte la société. Une proposition plus radicale consiste à former les diplômés des arts et des sciences sociales à la conception de produits et d’expériences, de manière à ce que ceux qui font passer les gens au premier plan aient les compétences nécessaires pour façonner la technologie de manière plus responsable. » (@internetactu).

► L’intelligence artificielle est la priorité technologique. Le gagnant est… l’intelligence artificielle. En trois ans, elle a tout emporté sur son passage, devenant la priorité des experts du secteur des technologies, loin devant les autres secteurs, comme le révèle l’édition du Digiworld Yearbook du think tank technologique Idate. En 2014, cette même étude voyait arriver en haut du tableau les infrastructures télécoms. « Pour beaucoup d’acteurs du marché, le développement des réseaux télécoms à très haut débit est considéré comme acquis. Leurs efforts portent dès lors sur d’autres points », explique Vincent Bonneau, directeur du pôle innovation de l’Idate. (@FigaroTech).

26 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photo

 x► Le carnet maritime d’Harry Gruyaert. A l’occasion de la réédition de « Rivages », le photographe Harry Gruyaert, 77 ans, offre un nouveau tour d’horizon de ses sublimes panoramas de littoraux dans une troisième édition. Des images attrapées au fil de l’eau lors de ses voyages à travers le monde, de la Côte d’Opale à l’Inde, de la Corée du Sud à l’Irlande. Couleurs robustes, composition au cordeau, le Flamand fixe des paysages menaçants aux ciels prêts à éclater. (@LExpress). Légende image : Berck plage, France, 2007 (Harry Gruyaert/Magnum Photos).

#Territoire

► Le projet de loi qui veut désenclaver la France périphérique. La dernière loi du même genre remonte à décembre 1982, il y a presque trente-six ans. Elle portait le nom de LOTI (pour loi d’orientation des transports intérieurs) et constituait jusqu’ici la référence en matière d’organisation des transports en France. C’est dire si la présentation du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM), lundi 26 novembre en conseil des ministres, est un moment important pour Elisabeth Borne, la ministre des transports.La LOM arrive, en cette fin d’année 2018, dans un contexte politique qui en change la dimension. Le texte devient, dans la communication gouvernementale, un plan de désenclavement de la France périphérique. « Ce sont des territoires qui se sentent abandonnés, a déclaré Mme Borne dans un entretien accordé au JDD, dimanche 25 novembre. Ils sont les victimes du tout-TGV qui a structuré notre politique des transports pendant des décennies (…), qui a poussé au tout-voiture beaucoup de nos concitoyens laissés sans autre solution pour se déplacer. L’objectif de la loi mobilités, c’est de sortir de cette logique-là et d’apporter des réponses concrètes partout. » (@LeMondefr).

#Energie

► Malaunay : comment la ville a diminué de moitié ses émissions de CO2 en dix ans. C’est une ville où il pousse de drôles de fleurs et des panneaux solaires sur les toits. Des bâtiments municipaux chauffés au bois et des voitures électriques… Comment Malaunay (Seine-Maritime), 6 000 habitants, est-elle devenue pionnière de la transition énergétique ? À deux pas de la mairie, l’église. C’est ici qu’ont été posées les premières tuiles solaires. Pour l’église, plus de facture d’électricité, car elle est autosuffisante. Les jours de grand soleil quand elle produit plus, le surplus est stocké. Des panneaux solaires, il y en a partout. 1 600 m2 sur tous les bâtiments municipaux. Coût de l’investissement : 800 000 € financés au trois quarts par des subventions. La ville a aussi lancé un emprunt participatif. À la clé, 275 000 € par an d’économie pour la commune. Une facture énergétique presque divisée par deux. À Malaunay, on fait feu de tout bois, tant que c’est bon pour la planète. (@franceinfo).

#Blockchain

► Après la bulle, l’heure de vérité. Pour profiter de l’engouement autour de la blockchain, des centaines d’entreprises se sont rebaptisées ou ont communiqué sur leurs projets crypto. Mais depuis l’effondrement du bitcoin, les déconvenues s’amoncellent. L’occasion de faire le tri entre vrais et faux projets. Cette tendance à pérorer sur le thème « on fait de la blockchain », une sorte de « vu à la télé » version 2018. « Comme il y a du greenwashing, il existe une forme de ‘blockchain washing’, fait valoir Marcel Botton, directeur général de Nomen, spécialiste de la création de noms de marque. Même si certaines sociétés n’en font pas du tout, il y a un désir de leur part de s’associer à cette technologie, car cela fait moderne et donne aussi envie aux investisseurs. » (@LesEchos).

#Ville

► Forum Smart City du Grand Paris : quelles solutions pour une ville « zéro carbone » ? ‘Hôtel de Ville de Paris accueille l’édition 2018 du forum Smart City du Grand Paris, qui s’attachera « à réfléchir aux nouveaux modèles économiques, aux nouvelles pratiques, aux mutations des relations entre les différents acteurs publics et privés dans les territoires, aux enjeux qu’implique la transformation urbaine, à l’impact de la révolution digitale sur la ville ». Après « réinvestir la ville » l’an passé, les discussions porteront cette fois-ci autour de la volonté affichée du « zéro carbone ». Seront donc passés en revue les thématiques liées à la mobilité en ville (quelle « juste place » pour la voiture ?), au financement de la transition énergétique, à l’évolution du climat dans le monde, à l’architecture à trouver pour une ville « zéro carbone » ou encore au rôle de l’intelligence artificielle dans la ville de demain. (@latribune).

#Transport

► Ne me parlez plus de modes de transport. Le monde de la mobilité change. Et pour une fois c’est en France que cela se passe. Blablacar, le service de covoiturage n°1 mondial, absorbe Ouibus le service d’autocars. SNCF entre au capital de Blablacar. Si ce rapprochement n’est pas une révolution en terme de nombre de personnes transportées, il s’agit d’une étape importante dans l’influence grandissante des plateformes de services dans la mobilité. Alors que tous les transporteurs veulent faire de « la mobilité comme service », Le site @15marches propose d’étudier plus en détail ce que signifie cette opération pour les acteurs du domaine. Prenez un café ou un thé, posez votre dos contre le dossier du fauteuil, et allons-y.

#Travail

► Innovation : l’intelligence artificielle invente des métiers. L’intelligence artificielle (IA) est souvent accusée d’être destructrice d’emplois. Selon des craintes anciennes, les robots prendraient la place des hommes. « Cette inquiétude est infondée car même si une entreprise meurt, une autre prend sa place, assurant une demande constante de compétences », estime Jean Leonetti, président de la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes). A titre d’illustration, 5 000 emplois ont été créés par les entreprises de la technopole travaillant sur l’IA en cinq ans. (@LeParisien_Job).

#Robotique

► Bordeaux se prépare à accueillir la coupe du monde des robots humanoïdes. L’équipe Rhoban du Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LABRI) est championne du monde de football… des robots humanoïdes. Elle a remporté trois fois la Robocup. Et cela a été un argument pour accueillir la 24ème édition de cette manifestation qui se déroulera du 23 au 29 juin 2020 à Bordeaux. La Robocup rassemble chaque année 5 000 robots répartis parmi les 450 équipes venant de 45 pays différents. (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

► Les ratés spectaculaires de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle n’est pas encore parfaitement au point. Ces technologies récentes ne sont pas toutes matures. En matière de voitures autonomes, il y a des accidents. Des chercheurs se sont rendu compte que le logiciel d’une voiture autonome qui suit un autre véhicule d’un peu trop près, n’arrive pas à la faire déboîter aussi vite que le véhicule de devant, si un obstacle apparaît soudainement. La voiture autonome percute alors ce dernier. On peut tromper la machine Sur la reconnaissance faciale, les activistes américains ont pris les visages des 500 membres du Congrès et les ont comparés aux visages de criminels. Résultat : 28 d’entre eux ont été considérés comme des repris de justice. La qualité de l’intelligence artificielle dépend de la qualité des données qui lui sont données pour apprendre. Et on peut donner des données biaisées ou incomplètes. (@franceinfo).

#EuropeDigitale

► Depuis 2014, l’Estonie, pays balte d’un million et trois cent mille d’habitants propose d’ouvrir sa citoyenneté à toute personne désireuse de rejoindre sa nationalité en ligne. Aujourd’hui, plus de 22 000 personnes venant de 138 pays sont devenues d’e-résident (programme e-Residency). Dans le pays 99 % des services se trouvent sur Internet. Retirer une ordonnance médicale, payer ses impôts, voter, correspondre avec les enseignants d’une école, créer une entreprise… Tout cela peut se faire en ligne grâce à X-Road, un système blockchain qui permet le transfert de données de façon décentralisée et sécurisée.

► Comment je suis devenue « e-résidente » estonienne. Article de la journaliste Agnès Villette pulié le 26 novembre sur le site de @WeDemain. « Je me connecte au portail e-Estonia (…) Vingt minutes suffisent pour m’enregistrer : nom, prénom, lieu de résidence, nationalité… On me demande de préciser mes motivations, d’expliquer ma candidature par l’une de ces options : devenir « fan » de l’e-résidence et épater mes amis en exhibant ma nouvelle carte d’identité numérique, expérimenter une technologie d’authentification sécurisée en ligne ou créer une entreprise en Estonie. J’opte pour la dernière. Il me reste à scanner mon passeport et ma photo d’identité. Trois clics plus tard, comme pour un produit acheté en ligne, je passe à la caisse. Le prix de ma nouvelle identité numérique : 100 euros. » Trois semaine plus tard, « je suis la 400ème Française à obtenir l’e-résidence estonienne ». Aujourd’hui, la France est en dixième position avec plus de 589 e-résidents. A lire aussi l’article « Comment j’ai décidé de m’offrir la résidence numérique d’un pays dont je ne connais à peu près rien » d’Adrià Budry Carbó, publié le 30 mai 2017 sur le site suisse @LeTemps.

25 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► Voici les départements champions du glyphosate. C’est un classement qui risque de faire quelques vagues. Ce mardi en effet, l’association Générations Futures a publié son classement des départements qui ont acheté le plus de pesticides. Et notamment le glyphosate, l’herbicide développé par Monsanto et qui est notamment accusé d’être un véritable tueur d’abeilles, et dont la France a promis de se passer à l’horizon 2020. Un classement que l’association a établi en compulsant plusieurs bases de données disponibles. Celle du ministère de l’Environnement et de la Banque nationale de ventes des distributeurs, qui recense les déclarations annuelles des fournisseurs de pesticides en France. Un travail qui l’a obligé à consulter pas moins de 700.000 lignes de tableurs. (@LesEchos).

#Climat

► Carburants : faut-il consentir à un « effort de guerre » climatique ? La précarité et le sentiment d’injustice fiscale semblent légitimer la mobilisation du 17 novembre contre la hausse des taxes sur les carburants. Mais l’urgence climatique vitale qui justifie ces taxes ne permet guère de lever le pied. Au contraire, elle nécessite d’amplifier largement les efforts. Alors qu’une partie au moins des mécontentements paraît nourrie du refus de changer les habitudes de vie, la mobilisation de l’imaginaire de « l’effort de guerre », régulièrement invoqué, aurait le double avantage d’accélérer la prise de conscience de la gravité de la situation et de permettre une mobilisation plus équitable de tous les acteurs. (@usbeketrica).

#Ville

► Aix-en-Provence, comme beaucoup de collectivités, a son projet de ville dite « intelligente ». Un réseau de capteurs en centre-ville transmet des données liées à la propreté, la pollution, l’éclairage et les flux piétonniers. La ville entend les exploiter pour améliorer la qualité de la vie, mais imagine aussi en tirer des revenus financiers. « Nous cherchons à maintenir et amplifier ce qui fait l’ADN de la ville d’Aix-en-Provence, à savoir la qualité de la vie, explique Stéphane Paoli, adjoint au maire en charge du numérique. Le second objectif est d’utiliser le digital pour faire des économies et mieux gérer la ville. » (@20minutes).

#Commerce

► Ikea veut supprimer 7.500 emplois dans le monde. Ikea veut se concentrer sur le commerce en ligne et se développer dans les centres-villes Pour cela, elle va supprimer 7.500 postes dans le monde d’ici 2020. Ikea va en parallèle recruter d’ici deux ans 11.500 personnes pour répondre aux opportunités digitales et à l’ouverture d’une trentaine de points de vente. Le géant suédois de l’ameublement entend notamment investir dans les centres-villes, une stratégie répondant à un changement de mode de vie observé puisque « moins de personnes » disposent d’une voiture et « de plus en plus de personnes déménagent dans des petits espaces », avait plaidé en octobre Jesper Brodin, PDG d’Ingka. (@20minutes).

#Entreprise

► La Défense : ces start-up vont améliorer la vie des salariés du quartier d’affaires. Le cadre est idéal pour se connecter avec le quartier d’affaires. Du 17ème au 19ème étage de l’immeuble Cœur Défense, dans les locaux en « flex office » de l’établissement public d’aménagement Paris La Défense, cinq start-ups seront accueillies sur les plateaux pour travailler sur des services novateurs destinés aux entreprises et aux salariés. « Les start-ups auront, pendant six mois ou un an, un accès aux parties communes, aux salles de réunion etc. et un wi-fi dédié pour ne pas se connecter à notre réseau et aux informations confidentielles », précise Franck Boucher, directeur de l’attractivité de Paris La Défense. « L’idée est de trouver des produits à développer à La Défense. On leur propose ce territoire pour les expérimenter », ajoute-t-il. (@LeParisien_92).

#DroitDAuteur

► Article 13 : comment YouTube enrôle ses utilisateurs contre la directive sur le droit d’auteur. « Contre la censure, pour la liberté d’expression. » Une jeunesse qui se mobilise : il n’y a pas à dire, ça fait frissonner. Sauf que sous les pavés, il y a YouTube. Soumis à une intense campagne de lobbying, certains internautes emboîtent le pas à la plateforme et relaient son hostilité à l’égard de la directive européenne sur le droit d’auteur. En cause : l’article 13. Approuvé mi-septembre par les députés européens, il a pour objectif d’imposer aux géants d’Internet un strict respect du droit d’auteur sur les contenus qu’ils diffusent. Si la version du texte n’est pas encore définitive (elle en est à la phase des trilogues, c’est-à-dire la négociation finale du texte entre le Parlement, le Conseil et la Commission), cela n’a pas empêché YouTube de lancer une campagne sans précédent auprès de ses utilisateurs. #SaveYourInternet, un bon gros coup de com de la part d’un Gafa qui, sous couvert de défense de la liberté d’expression, veut surtout garder ses sous. (@telerama).

#Seniors

► Vivoka est une jeune entreprise née à Metz. Elle est spécialisée dans la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle. Son innovation de pointe, développée et entièrement créée en France est capable de détecter les habitudes de ses utilisateurs et de répondre à leurs besoins. Pour les personnes fragilisées ou dles seniors, cette technologie de Vivoka est en mesure de signaler une anomalie dès qu’elle est détectée. Elle permet ainsi de contrôler toute la maison sans effort pour une plus grande autonomie et répond parfaitement aux exigences des seniors. (@franceinfo).

24 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DataCenter

► Quand la face cachée d’Internet devient un problème public. Aujourd’hui avec la démocratisation d’Internet on entend du plus en plus parler de la numérisation des données, on parle aussi de dématérialisation. Il s’agit du remplacement des supports d’informations matériels par des données informatiques, qui peuvent circuler sur les réseaux numériques ou être stocker en ligne (le Cloud, « nuage » en français). Mais en réalité toutes ces données informatiques nécessitent une part matérielle pouvant jouer un rôle non négligeable dans l’aménagement des villes. Et c’est là qu’on arrive au sujet des data centers. De 1990 à 2015, le territoire de Plaine Commune va connaître un réaménagement important dû notamment à la préparation de la coupe du Monde 1998. Elle bénéficie de certains avantages pour l’implantation de data centers : proximité d’alimentation électrique (postes sources), accès aux réseaux des télécommunications, facilité d’accès (RER et autoroutes) et absence de risques majeurs. Le territoire va jouer un rôle très actif dans sa promotion en tant que « capitale européenne des data centers ». A lire le texte intégral de l’article « Ce nuage que je ne saurais voir. Promouvoir, contester et réguler les data centers à Plaine Commune » de Clément Marquet. Légende image : Data center de l’agence Reuters à Londres

#Ville

► Champs-sur-Marne (77) : bienvenue à Sense City, la ville-test du futur. Sense City est un démonstrateur qui permet de tester en conditions réelles des innovations de la ville durable : qualité de l’air, matériaux biosourcés, géothermie, route solaire, pesage dynamique, etc. Une première mini-ville bardée de capteurs est installée sous la halle climatique, montée sur rails, depuis avril dernier. Une seconde verra le jour l’an prochain, avec des arbres et une rue en forme de canyon pour créer un « îlot de fraîcheur ».Ces mini-villes sont évolutives selon les besoins des chercheurs et des industriels qui viennent y installer leurs expériences. A lire aussi : Seine-et-Marne : une mini-ville intelligente pour étudier les climats et la pollution. (@LeParisien_77).

#Transport

► La voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Elle semble devenue le Saint-Graal aussi bien écologique qu’économique. La voiture électrique permettrait de sortir du tout-pétrole, tout en rendant nos villes plus propres. Une voiture électrique n’émet en effet pas de CO2, ni d’oxyde d’azote, le polluant controversé lors du dieselgate. Et se recharger reviendrait jusqu’à 30% moins cher qu’un plein en station. Pourtant, certaines études remettent en question cette image idyllique de la voiture électrique, en particulier à cause de sa batterie, et surtout ses composants, concentrent de nombreuses problématiques environnementales. (@BFM_Auto).

#Commerce

► Ce que l’intelligence artificielle peut apporter au e-commerce. L’intelligence artificielle peut-elle doper l’e-commerce ? En croissance depuis plusieurs années, la vente en ligne voit dans l’intelligence artificielle l’occasion de rapprocher un peu plus l’expérience de vente en magasin et les avantages de la vente à distance. Améliorer l’expérience client en ligne peut donc permettre de convaincre de nouveaux segments de clientèle, aujourd’hui encore réticents à l’achat à distance. Dans son étude, publiée en septembre, KPMG distingue cinq domaines dans lesquels l’IA peut permettre à l’e-commerce de se développer. (@bymaddyness).

#Travail

► Le travail se cherche un avenir à l’ère de la transformation digitale. Brandie comme une nécessité par les uns et comme un cancer par les autres, la transformation digitale de notre tissu entrepreneurial fait son trou dans le débat public… et dans les têtes de nos politiques. Avant toutes choses, un rapide retour ethnologique s’impose : la notion désigne le processus qui permet aux entreprises d’intégrer toutes les technologies digitales disponibles au sein de leur activité. En bref, une nouvelle culture fondée par les avancées technologiques. Un exemple concret ? La suprématie du mail sur les autres canaux de communication, qui finit par mener au message de boulot reçu entre la poire et le fromage. Un poil réducteur, il est vrai, mais le débat actuel sur le droit à la déconnexion montre bien que cette nouvelle manière de travailler suscite encore beaucoup de craintes et d’incompréhensions. (@INfluencialemag).

#Territoire

► « La Silicon Valley nous montre à quoi ressemble le capitalisme déchaîné ». Menlo Park ? Les plus sili-connectés savent que s’y prépare le campus géant de Facebook, qui regroupera bientôt logements et commerces. C’est aussi la ville que la photographe Mary Beth Meehan a choisi comme point d’ancrage lors son immersion, en octobre 2017, au coeur de la Silicon Valley. Lieu de naissance des grandes entreprises tech, terre de promesses, la Silicon Valley n’a pas perdu de sa superbe puisque plus de 3 millions d’habitants s’y accumulent aujourd’hui sur 5 000 km2. Mais la foi en une technologie salvatrice, capable de « make a world a better place », a pris un coup, et le mythe s’effrite, ébranlé entre autres par l’explosion des inégalités.  (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

► Sans alliance, impossible désormais de lutter face aux plateformes. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Serait-ce le bon moment pour les éditeurs d’adopter une plateforme commune ? Les entreprises médias tentent chacune de manière indépendante de résoudre leurs problèmes techniques qui sont les mêmes, plutôt que de s’unir et de se concentrer sur la concurrence. BuzzFeed répond à cette question par l’affirmatif : leur site d’info envisage des alliances pour faire face aux géants du web. Jonah Peretti, le directeur général, a déclaré que sa société était contraint de fusionner avec d’autres éditeurs en ligne afin de négocier de meilleures conditions avec des plateformes telles que Facebook ; – Le Canada entend aider le journalisme et propose une déduction fiscale de 15% sur les abonnements à la presse numérique. Le gouvernement fédéral accorde un allègement fiscal aux abonnés à l’information numérique et un crédit d’impôt remboursable aux médias. Selon les critiques, ces mesures affaibliraient l’indépendance journalistique. Elles coûteront au total 595 millions de dollars en 5 ans !

23 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

► Plongée dans la Silicon Valley chinoise. L’empire du Milieu vient d’inaugurer le plus long pont maritime du monde. Il relie Hong Kong, Macao et la ville industrielle de Zhuhai. Une région au coeur de la stratégie de Pékin pour ravir aux Etats-Unis leur leadership technologique. En la sillonnant, on comprend qu’elle a payé un lourd tribut humain et écologique. (@LesEchos). Légemde iamge : Stockage de conteneurs à Hong Kong. Au fond, Shenzhen, troisième port de fret au monde. Crédits image : Bobby Yip / Reuters.

#Transport

► Quel futur pour les mobilités ? De multiples questions se posent sur l’avenir de la mobilité. Au-delà de la pollution et de la congestion, comment rendre la mobilité plus inclusive ? De plus, dans le cas du péage urbain, comment les automobilistes vont-ils vivre le passage d’une circulation gratuite à une circulation payante ? Ainsi, pour compléter le schéma d’une mobilité complète et souhaitable, discutons des mesures qui lui permettront de répondre aux besoins de tous. Il s’agira de prévoir des alternatives à la voiture et de prendre en compte les citoyens dont l’usage du véhicule est indispensable, que ce soit pour des raisons d’accessibilité ou tout pour des raisons financières concernant des personnes en situation de précarité. Pour une mobilité du futur optimale, ne devrait-on pas associer autoroutes, micro-mobilités et transports publics ? Ces différentes mobilités ne peuvent-elles pas être complémentaires tout en restant propre et efficace ? (@lumieresdlv).

#ServicePublic

► Six projets d’intelligence artificielle pour améliorer les services publics. « Il y a eu 52 dossiers déposés et on en retient six, ça veut dire que pour 2019, il faut qu’on en retienne plus, l’initiative doit être renouvelée », s’est félicité le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, mercredi 21 novembre, lors de l’annonce des résultats d’un appel à projets réservé à l’administration pour l’amélioration des services publics grâce à l’intelligence artificielle (IA). « On a eu beaucoup de candidatures dans l’environnement et le domaine de la santé »,précise Laure Lucchesi, directrice d’Etalab, la mission interministérielle d’ouverture des données publiques. Les vainqueurs se partageront une enveloppe de 1 million d’euros, provenant du programme d’investissements d’avenir (PIA), et bénéficieront de l’accompagnement durant dix mois des data-scientifiques de la Dinsic (Direction Interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication) et de la DITP (Direction Interministérielle de la Transformation Publique). Si les outils développés donnent satisfaction d’ici l’année prochaine, ils seront ensuite déployés. (@LesEchos).

#Travail

► Nicolas Bouzou : « Un bon travailleur a besoin d’autonomie pas d’une pointeuse ». « L’origine de cette crise est à chercher dans l’organisation même des entreprises, qui ont été prises de court par le grand virage de la troisième révolution industrielle. La convergence de la robotique, de l’informatique et de l’intelligence artificielle a redéfini ce qu’était le travail, et exige donc de s’organiser autrement. L’entreprise doit aujourd’hui valoriser des compétences nouvelles, comme la créativité et l’autonomie : des compétences incompatibles avec le management du XXème siècle, fondé sur la verticalité, le cloisonnement et le contrôle. Les collaborateurs se retrouvent donc piégés entre ces exigences nouvelles et les contraintes managériales de l’ancien monde, qui les empêchent de s’exprimer pleinement. (…) Pour le travail et l’entreprise, l’intelligence artificielle est la meilleure nouvelle du siècle ! Après avoir fait baisser la pénibilité physique du travail, la technologie nous permet désormais de diminuer la pénibilité intellectuelle. Bien utilisée, l’IA est épanouissante pour les salariés : nous pouvons confier aux machines toutes ces tâches répétitives qui parasitent et épuisent les employés », explique Nicolas Bouzou sur le site @Wedemain. À lire La Comédie (in)humaine : comment les entreprises font fuir les meilleurs, de Nicolas Bouzou et Julia de Funès, Editions de l’Observatoire.

#Formation

► Au sein de l’ancienne section Segpa du collège Jean-Bullant, à Ecouen, s’est ouvert le tout premier hub numérique de la Région Ile-de-France, baptisé « Nikola Tesla ». Un projet ambitieux d’un montant de 4 millions d’euros. L’objectif est de former des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), des jeunes chômeurs de longue durée, des « décrocheurs » de l’enseignement secondaire, et même des salariés en formation continue aux métiers de la fibre optique et de la ville intelligente. D’autres thématiques devraient être abordées dans les mois à venir, comme le codage, la maintenance des réseaux télécoms, la vidéoprotection, l’Internet des objets, la gestion de l’énergie ou encore la cybersécurité. « Nous avons l’ambition d’avoir conçu une sorte de Villa Médicis de la formation au service de l’insertion où nous accueillons en résidence des organismes de formation et d’insertion », explique Rachid Adda, directeur général du syndicat Val d’Oise Numérique. (@LesEchos).

#Ville

► 450 millions d’euros pour la smart city, qui empochera le pactole ? L’Etat devient actionnaire de la transformation des collectivités. Le Secrétariat général pour l’investissement, qui dépend du Premier ministre, a publié le 23 novembre le cahier des charges de l’appel à projets Territoires d’innovation. Issu du Programme investissements d’avenir (PIA), il vise à distribuer 450 millions d’euros aux collectivités qui présenteront les meilleurs projets de transformation de leur territoire. Tout au plus, une vingtaine de candidatures seront retenues. Soit une enveloppe moyenne d’environ 22 millions d’euros par projet (les montants alloués pourront toutefois varier d’un projet à l’autre). Les secteurs de financement prioritaires sont la transition numérique, l’énergie, les mobilités, l’agro-écologie, la santé et les évolutions du marché du travail. (@journaldunet).

#Commerce

► Podcast : Alibaba et l’art de la guerre (commerciale). Le géant chinois de la distribution en ligne Alibaba s’intéresse de plus en plus au marché français. Il cherche actuellement à réactiver son marketplace Aliexpress.fr, qui met en relation directe les acheteurs et les vendeurs ou producteurs. Ce marketplace, c’est justement ce qui fait le succès de son grand concurrent Amazon. Alors son rival américain a-t-il toutes les raisons de trembler ? Quels sont les atouts d’Alibaba pour faire de son offensive un succès ? La logistique sera-t-elle la clé de cette confrontation ?(@FR_Conversation).

#Transport

► L’appel de 23 associations environnementales pour « sortir les citoyens de leur dépendance au diesel et à l’essence »Un texte pour réclamer « des mesures rapides et ambitieuses pour financer les alternatives à la voiture et aider ceux qui n’ont pas les moyens de se déplacer autrement ». Dans une tribune publiée sur franceinfo, lundi 12 novembre, le Réseau Action Climat et ses 22 associations membres (dont Greenpeace, WWF, la Fondation pour la Nature et l’Homme ou encore Oxfam) s’engagent dans le débat autour de la hausse des prix des carburants. Elles affirment qu’il « faut libérer notre pays de son addiction au pétrole en raison d’une politique des transports axée depuis des décennies sur le recours à la voiture et un aménagement du territoire qui a allongé les distances à parcourir ». (@franceinfo).

#Nature

► Des termites ont construit une « structure » aussi vaste que la Grande-Bretagne. Ils se dressent, mystérieux, sur une étendue de 230 000 km2 dans le nord-est du Brésil, dans une région encore épargnée par l’agriculture intensive. Deux cents millions de monticules de terre d’environ 2,5 m de haut, fruit du travail patient d’une colonie de termites depuis près de quatre mille ans, ont été découverts par une équipe de biologistes britanniques et brésiliens. Il s’agit de « la plus grande structure construite par une seule espèce d’insecte jamais découverte à ce jour », selon les chercheurs, qui ont publié lundi 19 novembre les résultats de leur étude dans la revue scientifique Current Biology.(@LeMondefr).

#Société

► Quand l’IoT est utilisé pour détecter les fusillades dans les écoles US. a startup du Midwest américain Igor utilise sa plateforme PoE dédiée au smart building pour détecter des coups de feu et ainsi prévenir plus rapidement du déroulement des fusillades dans les écoles. Les écoles américaines connaissent régulièrement des événements violents. Pas moins de 65 fusillades ont eu lieu sur les campus et dans les cours jusqu’au 4 octobre 2018, selon l’ONG Everytown For Gun Safety. Si la plupart d’entre elles ne causent ni de blessé ni de mort, les coups de feu provoquent des mouvements de panique et surtout démontrent l’intention des tireurs de commettre des actes violents. (@iot_business).

#Journalisme

► Conseils pour vous protéger, protéger vos sources et votre histoire à l’heure du numérique. Par Roland Bednarz, journaliste indépendant. Billet invité originellement publié en anglais sur IJNet et le Global Investigative Journalism Network. Il vous est présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre IJNet et Méta-Media. © [2018] Tous droits réservés. Avec des titres réguliers sur les piratages massifs de données, tout le monde devrait s’inquiéter de la sécurité numérique. Mais les journalistes d’investigation – qui travaillent avec des sources vulnérables et traitent des informations sensibles – devraient y accorder une attention plus particulière encore. Lors de la conférence Uncovering Asia 2018 à Séoul, Chris Walker, expert en sécurité numérique du Tactical Technology Collective, a exposé les principaux conseils que les journalistes peuvent appliquer aujourd’hui pour se protéger, protéger leurs sources et leur histoire. Lire la suite sur le site de @metamedia.

22 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

► Les déserts médiatiques se multiplient aux États-Unis Les lecteurs du Reno Gazette-Journal, Arizona Republic ou Indianapolis Star vont avoir une drôle de surprise en ouvrant leur journal mercredi matin. Ces quotidiens, tout comme la centaine d’autres journaux locaux détenus aux États-Unis par le puissant groupe de presse Gannett, ne rendront pas compte des résultats des très disputées élections de mi-mandat qui se seront déroulées la veille. Officiellement, Gannett veut pousser ses lecteurs, souvent âgés, à consulter les résultats du scrutin, qui verra l’élection des députés et des sénateurs, sur le site Internet de leur journal local qui sera rendu gratuit pour l’occasion. Mais cette décision est surtout économique. Couvrir des élections signifie boucler à minuit passé et faire gonfler la pagination. Cela engendre un surcoût que de moins en moins de journaux locaux peuvent assumer, alors que leurs ventes sont en chute libre. « Ces déserts médiatiques touchent les citoyens les plus vulnérables. Ils sont souvent plus pauvres, plus âgés et moins éduqués que l’Américain moyen » Extrait d’une étude de l’université de Caroline du Nord. (@Figaro_Economie). Légende image : Un distributeur automatique de journaux à Seattle. Touchée de plein fouet par la crise de 2008, la presse locale américaine subit désormais la fuite de ses revenus publicitaires, partis sur les plateformes Internet.  Crédits photo : Soeren Stache/Soeren Stache/picture-alliance/dpa/AP Images.

► L’industrie des médias commence tout juste sa révolution. A quoi va ressembler le monde des médias demain ? C’est la question à laquelle les 150 intervenants du festival « Médias en Seine, le futur des médias », organisé jeudi 22 novembre par « Les Echos » et Franceinfo, vont s’efforcer de répondre. A l’heure de la globalisation et de l’émergence de géants mondiaux, le plus souvent américains ou asiatiques, les groupes de médias nationaux, que ce soit de la presse, de la télévision ou de la radio, doivent « pivoter », transformer leur modèle en urgence pour s’assurer une place dans le nouveau monde. Revue de quelques-uns des principaux enjeux des médias secoués par le tsunami numérique. (@LesEchos).

#Empire

► Les GAFA ont perdu près de 1 000 milliards de dollars de valeur depuis cet été. Les gains de 2018 sont désormais effacés. Les trois principaux indices de Wall Street – Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq – ont poursuivi leur chute, mardi 20 novembre, perdant respectivement 2,2 %, 1,8 % et 1,7 %, entraînés par la déroute des valeurs technologiques. Le Nasdaq enregistre un recul de 15 % depuis le plus haut niveau atteint fin août. En cause, la conviction des investisseurs que « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel » et que la croissance, même dans ce secteur, ne sera pas éternelle. La correction a certes des causes macroéconomiques – hausse des taux par la Réserve fédérale (Fed, banque centrale américaine), fin du stimulus fiscal, guerre froide commerciale avec la Chine —, mais les causes sont le plus souvent microéconomiques. Et c’est ce qui inquiète les investisseurs. (@LeMondefr).

#SiliconValley

► Une ex-vice-présidente de Google dresse un portrait au vitriol de la Silicon Valley. Les rangs des anciens salariés déçus des entreprises technologiques ne cessent de grossir. Au début du mois d’octobre, Jessica Powell, vice-présidente de Google en charge de la communication et des politiques publiques de 2012 à 2017, a déposé une petite bombe sur la plate-forme de publication en ligne Medium. Intitulé « La grande disruption », l’ouvrage a pour sous-titre « une histoire entièrement fictionnelle mais essentiellement vraie sur la Silicon Valley ». L’ancienne dirigeante, qui se définit comme une « technophile technophobe », dépeint au vitriol le fonctionnement d’Anahata, « entreprise technologique la plus importante au monde ». Avec son fondateur mégalo s’exprimant par aphorismes entre deux séances de yoga, son projet secret de colonie sur la Lune et ses tests de voiture autonome, difficile de ne pas y voir une allégorie du géant du Net, chez qui elle a passé les dix dernières années. (@EchosExecutives).

#DataCenter

► Google est sur le point d’investir plus de 700 millions de dollars afin d’ouvrir un data center dans la ville de Fredericia, au Danemark. Il s’engage également à signer un accord qui lui permettra d’assurer que le lieu fonctionne avec des énergies renouvelables. À ce jour, l’entreprise américaine possède quatre data centers en Europe, les autres se situent à Dublin (Irlande), Eemshaven (Pays-Bas), Hamina (Finlande) et Saint-Ghislain (Belgique). Joe Kava, vice-président des data centers mondiaux de Google, déclare au sujet du nouveau data center : « En Europe, les data centers Google consomment généralement un tiers moins d’énergie qu’un data center classique, mais nous nous efforçons toujours d’en utiliser encore moins […] Le data center de Fredericia sera l’un des centres de données les plus écoénergétiques du Danemark à ce jour, profitant d’un apprentissage machine avancé pour s’assurer que chaque watt d’électricité compte ». (@pressecitron).

#Technologie

► Oui, il y a des gens qui vivent avec 5 assistants vocaux à la maison. On les a rencontrés. l est 6 heures du matin à San Mateo, une petite ville au sud de San Francisco en Californie. À l’heure où la brume matinale étreint encore les pavillons de la Fog City (la Ville du brouillard), le réveil retentit chez les Wallace. Avant de poser un premier orteil frileux sur le sol, Chris Wallace, entrepreneur de la Silicon Valley, donne des ordres non pas au personnel de maison, il n’y en a pas, mais à son équipe de majordomes numériques : « Alexa, prépare le café », « OK, Google ! Allume la lumière », continue-t-il, l’esprit encore engourdi, sur le chemin de la douche. Alors qu’il tergiverse entre une chemise légère et un pull, le temps est changeant sur la baie ; « Siri, quelle est la météo ? ». Pendant qu’il enfile son tricot, il se dirige vers la cuisine. Sa femme et une tasse d’expresso fumant l’y attendent, pendant que Google Home récite les premières infos. (@LADN_EU).

#Pollution

► Auparavant stable depuis l’an 1000, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 40 % en un siècle. La concentration de CO2 dans l’atmosphère est repartie à la hausse selon le dernier bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), or la question de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère est centrale pour limiter les effets du changement climatique. Ce gaz, dont la concentration dans l’atmosphère a augmenté de plus de 40 % depuis le début du XIXe siècle, favorise l’effet de serre et donc le réchauffement climatique. Il est incolore, inodore, à la saveur piquante selon la Société chimique de France, et s’il n’est pas intrinsèquement mauvais pour la santé, il l’est pour le climat. Pour comprendre l’évolution des rejets de ce gaz dans l’atmosphère et combien l’environnement ne parvient plus à l’absorber, il faut mettre en avant ces chiffres : les activités humaines sur toute la planète produisaient 25 gigatonnes (25 milliards de tonnes) de CO2 en 2000 contre… 1,5 en 1950. En 2016, nous en avons collectivement émis 36,3 gigatonnes, soit 2 300 % de croissance en soixante-cinq ans. (@lesdecodeurs).

#IoT

► L’Internet des Objets au service des collectivités. En effet, le cabinet Grand View Research prévoit que, d’ici 2020, le marché de la Smart City représentera 1,4 trillion de dollars. L’IoT apporte aux villes des réponses uniques au travers de solutions connectées qui leur permettent d’être plus efficaces aussi bien en termes de services qu’en termes de gestion (économie d’énergie, qualité de l’air, maintenance, etc.). Le nouveau dispositif réglementaire 2018-2023, mis en place par les Ministères de l’Environnement et de la Santé, oblige les collectivités à mettre en oeuvre dès aujourd’hui un programme d’actions de prévention visant à améliorer la qualité de l’air dans les bâtiments recevant du public et, plus particulièrement, des enfants. L’IoT apporte une réponse simple et rapide à cette contrainte. Ainsi, la Communauté d’Agglomération de Beaune Côte & Sud a choisi de mettre en place des capteurs de qualité d’air connectés à un réseau basse consommation. La qualité de l’air est désormais suivie en permanence. Depuis la mise en place de ce dispositif, la Communauté constate une amélioration significative de la qualité de l’air dans les espaces accueillant les plus jeunes. (@LesEchos).

#Sécurité

► Smart Cities sécuritaires: la CNIL déclare forfait ? En France, plusieurs multinationales comme Thalès, Atos Bull ou Engie se positionnent sur ces marchés sécuritaires en plein essor. Des villes Marseille et Nice ont pris plusieurs longueurs d’avancedans la mise en œuvre d’une « Safe City » ou « ville sécurisée ». On voit ainsi des multinationales françaises s’allier avec des élus municipaux pour mettre la puissance du Big Data géré par une intelligence artificielle au service de leurs polices municipales (dans les applications envisagées : analyses prédictives, repérage des comportements suspects à travers l’analyse automatique de la vidéosurveillance, surveillance des réseaux sociaux, etc). A lire aussi : La surveillance policière dopée aux big data arrive près de chez vous ! (@laquadrature).

#Telecom

► Rennes : les nouvelles ondes 4G du métro dans le viseur. Choisir entre santé ou confort numérique est le dilemme qu’annoncent les écologistes de la métropole de Rennes. Ils assurent que les nouvelles antennes diffusant des ondes 4G dans le métro de Rennes sont dangereuses pour la santé et en particulier pour les personnes porteuses de pacemakers ou de pompes à insuline. La loi recommande de ne pas dépasser des seuils variant entre 28V/m à 61V/m. La métropole de Rennes avait imposé à l’opérateur TDF qui a mis en place le réseau de ne pas dépasser les 3V/m dans les rames ou les stations, inférieur à celui du métro parisien. La métropole répond aux inquiétudes des écologistes en assurant que les usagers restent en moyenne seulement 6 minutes dans le réseau. (@franceinfo).

#Alimentation

► Grâce à son intelligence artificielle, Google sait si un restaurant vous a rendu malade. Décidément, les intelligences artificielles sont partout et servent à tout. Google en a justement conçue une qui devrait rendre de précieux services à ceux qui ont l’habitude de manger au restaurant. En effet, à partir de l’historique de recherche sur Google et les données de localisation, la firme de Mountain View est capable de retrouver la source d’une intoxication alimentaire ! Ce service n’en est d’ailleurs pas au stade de concept, puisque ce système est déjà en phase de test dans plusieurs villes américaines, ce qui signifie qu’assez rapidement on devrait entendre parler de la sortie d’une nouvelle fonctionnalité. (@pressecitron).

21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Déchet

► Peut-on encore réduire nos déchets ? Réutiliser, à Kornos (Chypre), des décorations de Noël des années passées dans les maisons et dans les rues; bannir les bouteilles en plastique d’une école d’Enniskillen (Irlande du Nord)… Au total, 9.369 projets de ce type participent à la Semaine européenne de réduction des déchets, qui se déroule du 17 au 25 novembre. Objectif ? Nous sensibiliser « à la gestion durable des ressources et des déchets ». Selon la Banque mondiale, les déchets représentaient déjà, en 2016, 0,74 kg par personne et par jour dans le monde. Un chiffre qui devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 ! Les enjeux sont considérables. Réduire les déchets, c’est consommer moins de matières premières et rejeter moins de polluants. (@LesEchos). Légende image : Selon la Banque mondiale, les déchets représentaient déjà, en 2016, 0,74 kg par personne et par jour dans le monde. Un chiffre qui devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 ! Crédits : Shutterstock.

#Ville

► Les maires vont devoir changer de modèle économique. Baisse des dotations de l’Etat et des subventions croisées, plafonnement des dépenses, réforme des impôts locaux : sous la mitraille, les maires jouent la bonne gestion. Mais le prochain mandat devrait ne ressembler à aucun autre. En octobre, au congrès de l’Assemblée des communautés de France, son premier vice-président, Charles-Eric Lemaignen, prévenait : « Nous sommes structurellement dans une contrainte majeure. Le modèle financier des communes est totalement en train de changer. Il faut réinterroger le partage du financement des services publics par le contribuable et l’usager. ». (@LesEchos).

#Data

► Olivier Rovellotti : « Il faut démocratiser l’accès aux données ». Le Donut InfoLab., partenaire de l’enquête citoyenne participative #BalanceTonTaudis, a lancé mercredi un appel à la mairie de Marseille pour l’ouverture des données « des arrêtés de péril, imminents et ordinaires » pris depuis 2000. « Le projet du Donut InfoLab. existe depuis quelques temps déjà », explique Olivier Rovellotti, directeur de Natural Solution et co-fondateur de cette association qui propose depuis cette année à Marseille, un cycle d’ateliers autour de l’open data (données ouvertes) et de l’expérimentation des données. Il explique qu’un « InfoLab, c’est un laboratoire de fabrication et d’expérimentation de la donnée. L’enjeu, c’est de dire que la donnée peut être le pétrole de demain. Mais si elle est uniquement récupérée par des grandes compagnies et des informaticiens, elle n’ira pas bien loin. Donc il faut démocratiser son accès et son usage pour la mettre aux mains du plus grand nombre et réussir cet enjeu qu’est l’open data. Car c’est un outil de transparence et de démocratie.  (@lamarsweb).

► Quel sort pour les données personnelles après la mort ? Le sort des données numériques d’un individu après sa mort a longtemps été un sujet ignoré tant par le droit que par les géants du web et les internautes. Généralement la mort est abordée sous un angle purement « physique » et matériel et non sous l’angle de l’identité immatérielle d’un individu. De fait, il n’est pas rare qu’un compte Facebook ou Instagram soit encore en ligne après le décès de son utilisateur, ce qui a conduit certains auteurs à qualifier cette situation impromptue « d’immortalité numérique ». (@villeintelmag).

#Entreprise

► Surprise, les jeunes rêvent de bureaux fermés et de vrais chefs ! Les DRH de grands groupes vont littéralement tomber de leurs chaises à la lecture de cette étude. Afin d’attirer les jeunes talents les plus prometteurs, ils injectent ces dernières années des millions dans la création de flex-office (espaces de travail sans bureau attitré) ou encore dans la location de bureaux en coworking. Ces aménagements très coûteux sont pourtant Très  loin de faire rêver leurs futures recrues, selon l’enquête menée par la Chaire Workplace Management de l’Essec Business School. Interrogés sur leurs préférences en matière d’aménagement de bureau à la sortie de l’école, les étudiants se montrent particulièrement conservateurs sur leur futur espace de travail. Ce qui les attirerait le plus? Le bon vieux bureau fermé individuel est plébiscité par près du tiers d’entre eux! 26% toléreraient quand même dans un bureau fermé partagé. (@Challenges).

#Alimentation

► Le chef des cuisines de  l’Elysée déjà fan du potager urbain de Metro, à Nanterre. Le plus grand potager urbain couvert d’Europe, inauguré mardi 20 novembre dans l’entrepôt géant du grossiste Metro, a séduit Guillaume Gomez, le chef des cuisines de l’Elysée. Il faut dire que le projet développé depuis près de trois ans par la start-up Infarm a de quoi enthousiasmer. Déployant de multiples étages sur une surface de 80 m2, ce jardin unique en son genre se compose de 18 potagers de verre éclairés par des Leds où sont cultivées, par système hydroponique, 13 variétés d’herbes aromatiques et quatre variétés de microvégétaux… comme l’huître végétale, une feuille au goût d’huître très prononcé. (@LeParisien_92).

#Internet

► Un petit village des Hautes-Pyrénées a installé sa propre connexion Internet à haut-débit. Le tout petit village de Sireix, 730 m d’altitude, abrite 60 habitants. Cette commune est dépourvue de connexion internet par le réseau téléphonique classique. Alors Sireix utilise son propre signal propagé par des relais jusqu’à l’église du village. La technologie utilisé s’apparente à du Wifi. La couverture est d’environ 5 km aux alentours des antennes positionnées sur des points hauts. Pas plus cher qu’ailleurs Les 23 habitations disposent d’une connexion à haut débit. Le département aide les villageois pour l’achat de l’équipement et l’abonnement 35 euros par mois reste comparable à n’importe quelle souscription auprès d’un fournisseur d’accés à internet. Ainsi, fini le désert numérique pour Sireix. (@franceinfo).

#Technologie

► Non, la technologie n’aide pas à gérer son temps. Dans un monde où tout s’accélère, où la multiplication des canaux de communication disperse notre attention et où la complexité des organisations cause une accumulation de priorités parfois contradictoires, gérer son temps devient un challenge de premier ordre pour tout un chacun. Priorisation : d’abord savoir dans quel ordre faire et les choses voire décider de ne pas en faire certaines. Je vais commencer par ce second point qui souvent choque quand j’en parle autour de moi. Oui il m’arrive de décider de ne pas faire quelque chose. Ne pas répondre à un email. Ne pas essayer d’améliorer tel document. Ne pas répondre oui à une proposition. Non que ça ne m’intéresse pas, non que je ne veuille pas, non que je n’envoie pas l’intérêt mais parce qu’à un moment donné et dans le créneau de temps dans lequel je devrais faire cette chose j’ai des choses plus importantes+urgentes à faire. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Le langage, propre de l’homme « Au niveau du cerveau, on peut montrer que toutes les langues du monde font appel aux mêmes circuits neuronaux, extrêmement reproductibles, et présents uniquement dans l’espèce humaine, semble-t-il. On le voit très tôt chez le petit enfant, et ils permettent d’apprendre la langue maternelle. D’une certaine manière, notre espèce est câblée pour le langage. » (Stanislas Dehaene). La machine n’est pas intelligente: « On n’a […] pas encore trouvé le secret de l’apprentissage animal et humain qui procède de ce que l’on appelle l’apprentissage non supervisé, c’est-à-dire une forme d’apprentissage où la machine apprendrait en observant le monde, sans qu’on doive lui donner le nom de tous les objets qu’elle voit […]. Le bébé apprend comment fonctionne le monde par observation. Or on ne sait pas encore faire ça avec une machine, et tant qu’on ne saura pas le faire on ne disposera pas de machine vraiment intelligente. » (Yann Le Cun) A lire : « La Plus Belle Histoire de l’intelligence », par Stanislas Dehaene, Yann Le Cun et Jacques Girardon, Robert Laffont, 

#Telecom

►  L’arrivée de la 5G, dix fois plus rapide que la 4G, à l’horizon de 2020 en France, est présentée comme révolutionnaire. Elle est considérée par les spécialistes comme une rupture technologique. Ainsi de nombreux domaines vont en effet être améliorés par cette nouvelle technique. C’est d’abord l’utilisation quotidienne des smartphones qui va en être bouleversée. La 5G sera plus réactive qu’un être humain : une milliseconde seulement s’écoulera entre le moment où vous appuierez sur un bouton, et le moment où l’action sera réalisée. Le tout pour une consommation d’énergie inférieure à la 4G, donc avec plus d’autonomie. Mais l’arrivée de la 5G aura aussi des effets dans des domaines comme celui de la télémédecine avec par exemple la pratique d’opérations à distance, celui du divertissement (les JO de 2020 au Japon seront équipés de cette technologie). Pour l’instant, la 5G a été testée à Bordeaux, Lille, Marseille ou encore Paris.  (@lesinrocks).

► Les États-Unis seront les premiers à avoir la 5G. John Donovan, PDG de l’entreprise de télécom américaine AT&T, a affirmé que sa compagnie commencerait à commercialiser son réseau 5G dans les prochaines semaines avec un temps d’avance sur son concurrent Verizon. La maîtrise de la 5G est une bataille extrêmement cruciale entre les opérateurs dans les différents pays du monde. Les prochaines évolutions restent encore imprécises. En plus de cela, la 5G rencontrerait encore quelques failles en terme de sécurité qui devrait être avant son lancement. (@siecledigital).

20 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 20 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► A Barcelone, des initiatives ouvertes et collaboratives pour résister à l’ubérisation des villes. Réunies dans la cité catalane du 12 au 15 novembre, 42 municipalités regroupées au sein de l’alliance des « Sharing cities » ont partagé leurs expériences de plates-formes collaboratives respectueuses des habitants. L’alliance des « Sharing cities » regroupe 42 métropoles ou grandes villes (dont Amsterdam, Athènes, Atlanta, San Francisco, Montréal…) unies contre les « impacts négatifs » de l’économie de plates-formes. Dans une déclaration commune publiée le 12 novembre, elles ont adopté dix grands principes pour encadrer les négociations avec les acteurs de l’économie de plates-formes, comme Airbnb ou Uber. On y trouve, entre autres, le respect des droits du travail et des utilisateurs, la transparence des algorithmes, la souveraineté des municipalités, l’intérêt général et le respect des besoins et du contexte des habitants… avec New York et Amsterdam la coalition des villes pour les droits numériques. (@LeMondefr). Légende image : Barcelone, photographié le 31 janvier 2018, est devenue l’un des bastions de la résistance à l’ubérisation des villes. Crédits : Albert Gea / Reuters.

► Revue de liens : – Les villes inventent de nouvelles façons de jouer collectif ; – Transport, santé, sécurité… le grand bazar des données urbaines ; – CoopCycle veut concurrencer Foodora et Deliveroo avec une licence libre.

#Sécheresse

► « Face à cette catastrophe, impossible de faire front » : dans le Doubs, la sécheresse met les communes en surchauffe. Dans le Doubs, il n’a quasiment pas plu depuis le mois de juin. « Un événement exceptionnel », selon Yannick Cadet, responsable du service eau, risques, nature et forêt à la Direction départementale des territoires du Doubs, qui regrette « n’avoir aucune visibilité sur cette catastrophe naturelle ».Face à cette sécheresse, la préfecture a émis le 9 octobre un arrêté restreignant la consommation d’eau sur l’ensemble du territoire pendant deux mois. (@franceinfo).

#Robotique

► « Robots tueurs » : l’ONU va-t-elle interdire les armes autonomes ? Un essaim de mini-robots tuent leurs cibles sans qu’un homme ne soit aux commandes : ce terrifiant clip de science-fiction a été publié sur les réseaux sociaux il y a un an et, selon les opposants, ce scénario montre l’avenir des armes autonomes. Des chercheurs, scientifiques et ONG profitent de l’ouverture mercredi 21 novembre de la réunion annuelle de la Convention sur certaines armes classiques (CCAC) à l’ONU, à Genève (Suisse) pour demander un traité international sur l’interdiction de ces dispositifs. Certains estiment que ce futur est tout proche. « Quand on regarde les programmes de recherche militaire, notamment chez les grandes puissances, explique Anne Sophie Simpère, coordinatrice du rapport Pourquoi la France doit s’opposer aux robots tueurs’, on note que les programmes vont vers plus d’autonomie, des contrôles humains de plus en plus réduits et une intégration croissante de l’intelligence artificielle. Il est aujourd’hui urgent de réglementer la question des armes entièrement autonomes, avant qu’elles ne soient déployées. » (@franceinfo).

#Cybermenace

► « Un cyber ouragan nous menace ». Marwan Lahoud, ex-responsable de la stratégie d’Airbus, a présidé la rédaction du rapport de l’Institut Montaigne. Les Américains l’ont appelé le cybergedon, en référence à l’Apocalypse de la Bible. L’Institut Montaigne, lui, a préféré le terme de cyberouragan. Dans un rapport à paraître ce jour et dont l’Express a pris connaissance, les auteurs craignent des attaques informatiques majeures susceptible de déstabiliser des grands groupes, leurs fournisseurs, les institutions publics et jusqu’aux nations elles-mêmes. Dans ce document, « Cybermenace : avis de tempête », rédigé sous la présidence de Marwan Lahoud, ex directeur de la stratégie d’Airbus et associé chez Tikehau Capital, et dont le rapporteur est Gérôme Billois, associé au cabinet de conseil Wavestone, treize propositions sont ainsi présentées afin d’éviter un tel scénario catastrophe. Certaines d’entre elles sont plutôt consensuelles, d’autres plus polémiques. (@LExpress).

#Monnaie

► A compter du 1er janvier prochain, les bureaux de tabac pourront vendre des bitcoins qui sont une monnaie virtuelle ou cryptomonnaies. Au début, entre 3.000 et 4.000 bureaux de tabac seront équipés d’un logiciel permettant d’acheter directement des coupons de bitcoins pour des montants de plusieurs valeurs : 50, 100 ou 250 euros. L’Autorité de contrôle prudentiel, institution  chargée de la surveillance de l’activité des banques et des assurances en France, a validé ce processus d’achat de bitcoins pour une raison simple : il n’y a pas le choix. La crypto-monnaie devient une monnaie mondiale, et il est préférable d’accompagner ce mouvement inéluctable ainsi que la demande du marché et des consommateurs. (@LExpress).

► Le rapport de Jean-Pierre Landau sur les crypto-monnaies remis le 4 juillet 2018 à Bercy, préconise que « la bonne approche est de laisser les crypto-monnaies et les innovations qu’elles portent se développer dans l’espace virtuel qu’elles occupent ». En conclusion ce rapport affirme : « Comment s’échangera, demain, la valeur sur Internet ? À cette question, les crypto-monnaies apportent une réponse ambitieuse. Il s’agit de créer de nouvelles monnaies, fondées sur de nouvelles technologies : la blockchain et les registres distribués, qui autorisent une gestion décentralisée de la monnaie sans tiers de confiance, à l’opposé des systèmes hiérarchisés et centralisés des monnaies officielles. » (@LesEchos).

#Media

► Le nouvel âge des médias. Les médias broyaient du noir. Il y a désormais un peu d’espoir. Victimes il y a tout juste dix ans, au pic de la dernière grande récession, d’une crise tant conjoncturelle que structurelle, télévisions, radios et journaux, ne se sentent pas totalement tirés d’affaires. Mais ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à croire qu’une sortie par le haut est possible. Confrontés à un effondrement de leurs recettes publicitaires traditionnelles et à une montée en puissance d’une publicité digitale moins rémunératrice et captée en grande partie par de nouveaux géants du numérique, les médias historiques ont vu reculer l’une de leurs principales sources de revenus. En parallèle, la progression du digital a fait émerger des concurrents comme Netflix ou Google News qui cassent les prix ou permettent d’accéder gratuitement à des contenus que les médias avaient l’habitude de vendre. (@LesEchos).

#Information

► Le Parlement adopte les lois anti-fake news. C’était un texte voulu et défendu par Emmanuel Macron. le mardi 20 novembre à l’Assemblée, les députés ont adopté les deux propositions de loi controversées contre « la manipulation de l’information » en période électorale. Ces textes s’appuient essentiellement sur une surveillance des réseaux sociaux et des médias étrangers, mis en cause par le président après son élection. D’ailleurs, lors du vote, droite et gauche ont voté contre ou se sont abstenues, dénonçant des lois « inutiles » et pointant « un risque » notamment pour la liberté d’expression. La définition de la « fausse information » retenue « est toujours ni claire, ni protectrice ». Elle craint aussi « des effets indésirables », comme « un risque d’autocensure », de « police de la pensée » et des « atteintes à la liberté de la presse ». (@LExpress).

#Télévision

► Les cinq priorités de l’info à la BBC. Par Jérôme Cathala, Directeur des affaires internationales, Secrétaire général adjoint. Il n’y a pas que les tweets incendiaires de Donald Trump ou, en France, les propos insultants de certains politiciens : c’est bien la confiance des publics dans les journalistes professionnels et les médias traditionnels qui s’érode gravement. Le constat est connu : le fossé s’élargit, et il faut trouver les moyens d’en comprendre les raisons et de le combler. Mais comment ? se sont demandés il y a quelques jours plus de 600 journalistes venus à Edimbourg pour l’édition 2018 de NewsXchange. Le patron de la BBC Tony Hall a proposé ses réponses –ou plutôt sa réponse: remettre le public au centre de nos réflexions. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence, d’hier à demain. Une discussion brillante entre un spécialiste des neurosciences, Stanislas Dehaene, et un pionnier de l’intelligence artificielle, Yann Le Cun. L’un est un des plus grands spécialistes du cerveau humain, professeur au Collège de France et directeur du centre d’imagerie cérébrale NeuroSpin. L’autre est un pionnier de l’apprentissage automatique profond (« deep learning »), la dernière grande révolution de l’intelligence artificielle (IA), et dirige la recherche en IA de Facebook. Dans ce livre, Stanislas Dehaene et Yann Le Cun partagent leurs connaissances, d’abord séparément, puis ensemble, avec le journaliste Jacques Girardon. Une plongée passionnante – et toujours accessible – dans l’évolution de l’intelligence, des animaux les plus primitifs jusqu’aux neurones artificiels. (@LesEchos).

19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Un magnat du Bitcoin veut construire une ville utopique dans le Nevada. Jeffrey Berns a 56 ans. Il est avocat et est devenu millionnaire grâce à sa société Blockchains LLC et il a acheté cette année un immense terrain de 67 000 acres, dans le nord de l’État du Nevada aux États-Unis (soit 27 000 hectares) pour 170 millions de dollars (149 millions d’euros), en espèces. Berns veut y bâtir une véritable communauté qui reposerait sur la blockchain. Sur ce lieu, Berns veut construire une smart city dotée d’une infrastructure basée sur la blockchain. La ville hébergera un parc de haute sécurité qui associera la techno blockchain à l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et l’impression 3D. (@Clubic). Légende image : Jeffrey Berns a posé la première pierre

► Le secteur privé, un partenaire incontournable de la smart city ? La smart city séduit de plus en plus les villes du monde, et notamment en France, où l’adoption de solutions numériques permet d’améliorer de nombreux aspects de la vie urbaine (télécoms, mobilité, énergie, bâtiments, gestion des déchets, santé, sécurité…). Ces politiques s’inscrivent dans l’optique de rendre les villes plus durables, plus économes, plus proches de leurs habitants, et de répondre intelligemment aux situations d’encombrements, de gaspillages et de nuisances environnementales. Même d’un point de vue financier, le pari de la smart city est résolument gagnant : une étude du cabinet Roland Berger démontre que les économies offertes par la smart city aux villes françaises pourraient atteindre 9,2 milliards d’euros en 2025. Mais, pour ce faire, les villes françaises doivent, chacune à leur niveau, changer d’échelle. Et pour cela, un partenariat avec le secteur privé, que ce soit pour la réalisation ou le financement des ces projets, est souvent une excellente solution. (@Les Smartgrids).

► Contrairement à la France, peu de villes en Europe contrôlent la gestion de leur eau ou des transports, a souligné hier à Bordeaux l’ancien député Luc Belot, auteur d’un rapport sur les villes intelligentes. Il explique lors d’un colloque organisé jeudi 15 novembre dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux Gironde, par la Banque des Territoires (groupe Caisse des dépôts) que le cœur de la gestion de la ville « c’est la donnée. Nous devons avoir une vraie stratégie sur sa gestion. Avec le développement de services à partir de la gestion des données » et cela relevait de la gouvernance au plus haut niveau des territoires. (@LaTribuneBdx).

#Transport

► Le mariage Ouibus-BlaBlaCar, symbole de la révolution des transports. Un opérateur historique du transport ferroviaire cédant sa filiale de cars longue distance à un champion du covoiturage : il y a cinq ans à peine, personne n’aurait pu imaginer la vente de Ouibus à BlaBlaCar par la SNCF. L’opération, annoncée la semaine dernière, apparaît pourtant aujourd’hui comme un virage stratégique inéluctable sur un marché de la mobilité marqué par une complexité croissante de l’offre, et par le besoin de la rendre plus simple pour l’usager. Qu’il s’agisse de relier les villes françaises ou de se déplacer dans les grandes métropoles, les possibilités n’ont jamais été aussi nombreuses. Dans le premier cas, le train, l’avion et l’automobile ont vu apparaître il y a dix ans la concurrence du covoiturage puis celle, à partir de 2015, des « cars Macron ». (@LesEchos).

#Energie

► L’électricité de demain se prépare aujourd’hui. Pour le maire de Mulhouse, Michèle Lutz, « La modernisation de nos réseaux électriques est indispensable pour construire la ville de demain, une ville intelligente et tournée vers la transition énergétique. » « Pour éviter au maximum les désagréments pour les habitants et limiter les coûts, nous avons mené, ces dernières années, un important travail avec tous les concessionnaires et prestataires d’énergie, souligne Michèle Lutz. Quand des travaux sont programmés sur un secteur, nous regardons en amont avec l’ensemble des acteurs s’ils sont susceptibles d’être concernés, afin de limiter les durées de travaux et de gagner en efficacité. » (@mulhouse).

#CivicTech

► Les civic tech, invitées d’honneur au sommet 2018 des gov tech. Civic tech ? Gov tech ? Ces mots vous sont étrangers ? Ils sont pourtant l’avenir de la démocratie, à en écouter les participants du sommet international des gov tech qui a réuni à Paris, ce lundi 12 novembre 2018, chefs d’Etat, entreprises et collectivités publiques désireux de s’emparer des technologies pour gouverner autrement. Visite guidée d’un monde politique parallèle. (@Lagazettefr).

#Alimentation

► Bientôt de la « viande de laboratoire » dans les assiettes ? L’administration américaine a en tout cas dévoilé vendredi 16 novembre 2018 un cadre réglementaire ouvrant la voie à la commercialisation d’aliments conçus à partir de cellules animales, quand ils seront disponibles. Plusieurs start-up se sont lancées ces dernières années sur ce créneau. Mais le coût de production est encore très élevé et aucun produit n’est pour l’instant prêt à être vendu. Les avancées, toutefois, sont rapides. Les partisans de cette alternative font valoir qu’elle peut changer durablement le système de production de la viande en évitant d’élever et de tuer des animaux.  Après une conférence publique en octobre 2018 destinée à débattre de la « régulation nécessaire pour à la fois encourager ces produits alimentaires innovants et maintenir les normes de santé publique les plus strictes », le ministère de l’Agriculture (USDA) et l’agence en charge de la sécurité alimentaire (FDA) ont annoncé vendredi 16 novembre dans un communiqué commun avoir décidé d’en partager la supervision. (@Sciences_Avenir).

#Surveillance

► Data et plateformes : voulons-nous d’une société sous surveillance ? Par Thomas Gouritin, fondateur de Regards Connectés. Le sujet de la vie privée devient enfin un vrai sujet du débat médiatique. Si beaucoup de nos concitoyens ont été choqués ou au moins interpellés par l’affaire Cambridge Analytica ou les différents scandales de ces derniers mois sur le sujet, il n’y a finalement rien de très nouveau. Le côté obscur de la tech est bien là, et il réside très souvent dans la data. De sa récolte plus ou moins sauvage à son utilisation douteuse. Souhaitons-nous continuer dans cette voie vers une société de surveillance généralisée ? Une surveillance organisée, qui plus est, par des géants industriels intouchables et déjà bien implantés dans notre vie de tous les jours. Il s’agit d’un vrai sujet de société dont il faut se saisir rapidement. C’est le message de Tristan Nitot, aujourd’hui VP Advocacy chez Qwant le moteur de recherche français respectueux de la vie privée des utilisateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#CivicTech

► « Citoyens, Etats et collectivités, mettons la technologie au service de la démocratie ». Tribune. A l’occasion du Paris Peace Forum, un large mouvement d’associations, d’ONG et d’entreprises technologiques citoyennes tend la main aux Etats, collectivités et personnalités politiques du monde entier pour lancer l' »Initiative pour une démocratie durable », un large partenariat stratégique pour sauver et pérenniser le modèle démocratique grâce à la puissance offerte par les nouveaux outils technologiques. Le Paris Peace Forum [qui s’est tenu du 11 au 13 novembre] doit sceller une alliance nouvelle entre les acteurs de la « civic tech » et les pouvoirs publics. Concrètement, nous allons nous engager autour d’une charte mondiale, en invitant les Etats, les villes, les autres collectivités locales et les « civic tech » à franchir un cap dans la participation des citoyens à la décision publique et au fonctionnement des institutions.  Lire la suite de la tribune sur le site de @Lobs.

#OpenData

► Les petites communes de Rennes Métropole pataugent dans l’open data. Voilà un an que la loi Lemaire impose aux administrations embauchant au moins 50 personnes de publier leurs données. A Rennes, cela fait bien longtemps que l’open data a été « dompté ». Parmi les premières engagées, la métropole publie régulièrement des jeux de données comme la fréquentation de ses bibliothèques, l’âge moyen de ses mariés ou plus récemment la localisation des bornes de recharge pour véhicules électriques. Mais Rennes est bien seule. Parmi les 43 communes de la métropole, la moitié est concernée par cette loi. Seules trois d’entre elles ont franchi le pas. « C’est compliqué parce que les services partent souvent de zéro. Ils n’ont pas de culture de la donnée, et ils n’ont pas de moyen », estime Ben Lister, monsieur open data à Rennes Métropole. Sollicité par les communes, son service est régulièrement confronté à une question : « A quoi ça sert d’ouvrir ses données ? ». (@20minutes).

#IntelligenceAtificielle

► Les usages de l’intelligence artificielle 2018. Publié en octobre 2017 le second ebook d’Olivier Ezratty, expert FrenchWeb, sur les usages de l’intelligence artificielle. Téléchargé à plus de 32 000 exemplaires, celui-ci a visiblement été apprécié par tous ceux qui désiraient obtenir une lecture pratique de ce qu’est l’IA et de ce que l’on peut en faire dans les entreprises. Un an plus tard, une mise à jour de l’ouvrage est disponible. Cette édition est une refonte assez complète de la version 2017 comme vous allez pouvoir en juger. Nous passons ainsi de 362 pages à 520 pages et le lien pour télécharger cet ebook au format PDF. (@frenchweb).

18 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 18 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► La finance s’intéresse aux risques climatiques : doit-on s’en féliciter ? la recrudescence d’événements climatiques extrêmes dans la dernière décennie a fait prendre conscience, à de nombreux responsables d’entreprises et investisseurs, du caractère concret des effets du changement climatique. Les gestionnaires d’actifs et les sociétés d’assurance se sont donc intéressés aux risques financiers que le changement climatique futur fait peser sur leurs activités. On distingue habituellement deux types de risques financiers associés au changement climatique : les « risques de transition », associés aux dynamiques de transition bas carbone (politiques publiques, changement technologique, comportement des consommateurs) et les « risques physiques », associés au changement climatique. La montée du niveau de la mer, l’augmentation des inondations ou des sécheresses, les cyclones sont les principaux risques financiers physiques menaçant les infrastructures, les habitations et les activités économiques. (@FR_Conversation). Légende image : En 2016, en Haïti, après le passage de l’ouragan Matthew. Crédits photo : H.Retamal/AFP.

#Transition

► Tribune de Eloi Laurent, Economiste, enseignant à Sciences Po et à l’Université de Stanford. « La Californie abrite deux types d’écosystèmes exceptionnels : les écosystèmes naturels et les écosystèmes numériques. Les premiers sont entrés en crise structurelle depuis le début des années 2010 : sécheresse, incendies, inondations, pollutions de l’air, etc. Les seconds sont florissants : Apple est devenue cette année la première entreprise de l’histoire à atteindre 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. L’allégorie californienne des deux écosystèmes nous dit à quel point nous réussissions la transition numérique et à quel point nous ratons la transition écologique. Mais quel rapport ? Peut-on raisonnablement affirmer que l’une se fait au détriment de l’autre ? De nombreux éléments l’indiquent : les volumes astronomiques d’énergie (à 80 % fossiles aujourd’hui) requise par les centres de traitement et de stockage des données, les quantités gargantuesques de déchets produites par la métamorphose de notre société de consommation en société de livraison, les dommages écologiques colossaux liés, en amont, à l’extraction des composantes des appareils numériques et, en aval, à leur recyclage minimal, quand il existe. » Lire la suite sur le site de @libe.

#JeuVideo

► Jeux d’immersion: la course aux salles de réalité virtuelle est lancée. Tuer des zombies dans le désert, puis résoudre les énigmes d’un corsaire maudit avant d’embarquer à bord d’un vaisseau spatial: autant d’univers de réalité virtuelle qui seront bientôt ouverts à « Illucity » à Paris, et les salles dédiées à ces jeux devraient se multiplier en 2019. Ymagis, le spécialiste des technologies numériques pour l’industrie du cinéma, a investi 1,5 million d’euros dans ce « parc d’aventures en réalité virtuelle », qui doit ouvrir le 28 novembre à côté du Parc de La Villette. Les visiteurs pourront s’y essayer à une vingtaine de jeux différents, qui nécessitent tous le port d’un casque immersif, une manette dans chaque main et un mini-ordinateur, léger, en sac à dos. (@Challenges).

#Photographie

► Comment Instagram tue notre expérience contemplative. A force de se presser à prendre des selfies, on pourrait bien perdre la capacité à laisser se fondre nos pensées dans un paysage ou une œuvre d’art. « La contemplation, dans toute la tradition aristotélicienne et platonicienne, est une activité totalement intellectuelle et intérieure, décrypte Anne-Lise Worms, maître de conférences à l’Université de Rouen et spécialiste du philosophe. C’est l’activité où l’âme est seule avec elle-même, où elle est pur esprit. C’est ce qu’on peut ressentir devant la mer, ou quand on est devant une musique: on s’abstrait alors de toutes les réalités extérieures. » La véritable contemplation « ne peut pas se partager, c’est vraiment une expérience individuelle », estime Anne-Lise Worms. (@slatefr).

#Musique

► Comment les algorithmes entretiennent l’illusion de répondre à nos goûts musicaux. L’économie des plateformes ne se contente pas de brasser des données. Elle les véhicule, les oriente et les redirige dans la jungle des contenus en ligne grâce à ces recommandations nommées algorithmes. Face à la surabondance des flux, l’évidence semble s’imposer : le besoin de se repérer crée l’organe qui facilite le choix. Pourtant, loin de se limiter à l’accompagnement d’une décision, le règne des algorithmes n’est pas sans conséquence sur la diversité culturelle et la construction des goûts. (@usbeketrica).