28 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Biodiversité

► Quand l’IoT surveille le comportement des abeilles. Somei est actif sur le marché des solutions destinées à l’eau, l’assainissement, la gestion des déchets et l’énergie. Le programme API-Smar, engagé il y a deux ans avec Exakis, s’inscrit à son tour dans une démarche environnementale et a pour ambition de préserver les ressources naturelles et protéger la biodiversité. « Nous avons beaucoup à apprendre de l’étude comportementale des abeilles. En constante interaction avec leur environnement naturel, cet insecte pollinisateur est un véritable baromètre écologique », estime Christophe Galvez, chef de projet API-Smart pour Somei. « C’est pourquoi nous avons équipé les ruches de capteurs IoT et d’un concentrateur de données afin d’étudier l’évolution des abeilles dans leur cadre de vie naturel. Nous avions besoin de pouvoir accéder facilement à ces données, nous avons donc fait appel à Exakis et son expertise Azure pour concevoir des outils adaptés ». Légende image : Marion dans l’Oregon (États-Unis). Crédit photo : Ian Sane.

#Energie

► Remettre le choix du citoyen au centre de la SmartCity, en libérant notamment les données des compteurs connectésPar Henry Authier, Responsable du développement commercial Europe du sud, mozaiq. Les compteurs connectés d’eau, d’électricité et de gaz – et la législation qui les entoure – sont un exemple parfait de ce que la technologie peut rater ou offrir selon qu’elle est pensée nativement comme ouverte, évolutive et centrée sur le client. Car, disons-le tout de suite, le citoyen pourrait tirer bien plus de bénéfices de ses données que les simples suivis de consommation horaires/journaliers qui ne modifient en rien ses habitudes et où les gains de prix promis par les fournisseurs d’énergies restent minimes. Le véritable potentiel des données des compteurs connectés pour l’usager réside dans la capacité à les combiner avec celles de différents acteurs d’objets connectés et services digitaux. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Chine

► En Chine, un système de notation des citoyens encore flou mais aux ébauches effrayantes. Le « système de crédit social » (SCS) que le gouvernement chinois entend mettre en place à compter de 2020 ressemble à un épisode de la série d’anticipation dystopique Black Mirror. Les détails de ce que l’on présente couramment comme un système unifié de notation des citoyens, fonctionnaires et entreprises chinois sont encore flous. Et pour cause : Pékin expérimente encore plusieurs options avant d’en choisir la meilleure pour la déployer dans tout le pays. Actuellement, plusieurs dizaines de systèmes différents coexistent et permettent d’entrevoir les grandes lignes du système qui sera choisi par les autorités. L’économiste Antonia Hmaidi, doctorante à l’université allemande de Duisbourg et Essen, les a présentés lors d’une conférence à la 35e édition du Chaos Communication Congress, la grand-messe annuelle des hackers qui se tient à Leipzig (Allemagne) jusqu’au 30 décembre. (@lemondefr).

#Cybermenace

► Les quatre cybermenaces qui vont s’intensifier en 2019. L’ombre abrite parfois des écosystèmes particulièrement fertiles. C’est le cas du « shadow IT » qui se révèle plus prolifique que jamais, notamment grâce à la consolidation des réseaux de cybercriminels et à l’exploitation par les hackers de nouveaux leviers d’innovation (intelligence artificielle, « bots », etc.). L’éditeur de solutions de cybersécurité McAfee vient de publier, dans son rapport des prédictions des menaces 2019, les tendances générales et les attaques qui pourraient monter en puissance ces prochains mois. Zoom sur quatre d’entre elles, parmi les plus critiques… (@EchosExecutives).

#IntelligenceArtificielle

► Données, analyse et IA : quoi de neuf en 2019 ? Les prédictions sur l’intelligence artificielle (IA) sont partout. Elles vont de l’optimisme et des yeux plein d’étoiles à d’autres un peu plus sceptiques et blasées. Par exemple, David Judge, vice-président de SAP Leonardo, voit un bel avenir dans cette technologie : « En 2019, l’IA continuera de faciliter notre vie professionnelle et nous permettra d’accomplir plus de choses… Les travailleurs choisiront de conserver certaines tâches ou de déléguer des projets à la machine selon leur préférence ». Le directeur technique de Talend, Laurent Bride, est un peu moins optimiste : « Les questions relatives à la moralité des données vont ralentir l’innovation en IA/ML. » Maintenant que nous nous remettons de notre culte de l’IA et que nous essayons de le rendre utile, nous comprenons mieux les dilemmes moraux et éthiques. Il croit que l’innovation immédiate fera une pause « alors que les chercheurs tentent de définir une approche juste et équilibrée pour les décisions prises par la machine ». (@zdnetfr).

#Blockchain

► Les 18 tendances émergentes de la blockchain à suivre en 2019. CB Insights a publié une étude qui regroupe les 18 tendances émergentes de la blockchain. Classées en quatre catégories, Nécessaires, Expérimentales, Transitoires ou Menaçantes, ces futures tendances intègrent les crypto-monnaies, les applications décentralisées (DApp) ou les applications des « distributed ledger » (des registres partagés) dans les entreprises. Voir les tendances dans le détail sur le site de @LUsineDigitale.

#LiensSauvages

27 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Chine

x► Les autorités chinoises ont confirmé avoir arrêté le photojournaliste Lu Guang, porté disparu depuis la fin du mois de novembre dans la province du Xinjiang, dans l’ouest du pays. Le photographe s’est rendu dans cette province, où le régime chinois sévit contre des minorités musulmanes, à l’invitation d’un ami, aficionado de photographie. Il a, lui aussi, disparu. Lu Guang est célèbre pour ses reportages sur les problèmes environnementaux dans son pays. En vingt-cinq ans de carrière, il a reçu de nombreuses récompenses, notamment un prix du World Press Photo en 2004. Ce travail présentait des villages chinois dont des habitants ont été contaminés par le virus du sida à la suite de prises de sang rémunérées. En 2017, sa série « Développement de pollution » avait été exposées au festival Visa pour l’image de Perpignan. Légende image : Les principales industries de la ville et de la périphérie de Huolin Gol (charbon, énergie et chimie) ont tellement pollué les prairies que les troupeaux ne peuvent plus y paître. La collectivité locale a installé des sculptures à la place des bêtes. Mongolie-Intérieure, 2012. Photo Lu Guang.

#Cryptomonnaies

► Les déboires des particuliers face au plongeon des cours. Depuis l’éclatement de la bulle des cryptos, les témoignages se multiplient sur les mauvaises expériences de particuliers qui ont vu leur investissement réduit à néant. Certains ont parié sur le rebond du marché et ont aggravé leur sort. Ce fut notamment le cas en novembre lors de la nouvelle correction des cours, selon Chainalysis. Grisés par leurs succès lors de l’envolée des cryptos l’année passée, les traders amateurs ont péché par excès de confiance en 2018. Les conseils des gourous autoproclamés ne les ont pas aidés. Ils sont restés globalement très optimistes malgré le plongeon des cours. De nombreuses arnaques (pyramides de Ponzi, « pump and dump »…) ont aussi dépouillé les plus crédules des particuliers en leur promettant de faire fortune rapidement et de manière sûre. À lire aussi : Le bitcoin est mort, vive le bitcoin (@LesEchos).

#Ville

► La ville de demain ne pourra pas se construire sans l’intelligence des citoyens. Pour bon nombre d’élus locaux la ville intelligente est celle qui sait mettre en place des outils de gestion efficiente des ressources et qui offrent des services, le plus souvent technologiques, répondant aux besoins des usagers. Si la démarche est intéressante ils oublient trop souvent d’y associer les habitants, les travailleurs et les visiteurs. Pourtant c’est bien de leur intelligence que naitra la ville de demain. (@villeintelmag).

#Telecom

► 5G : conspué par les Occidentaux, Huawei promet de devenir numéro un mondial. Le géant chinois des télécoms Huawei, qui fait face à une vague de rejet massif de ses équipements 5G en Occident, a promis, ce jeudi 27 décembre, de devenir « le numéro un mondial », galvanisé par « les revers » et autres « traitements incroyablement injustes » dont il estime être victime. Le groupe a annoncé une hausse de 21% de son chiffre d’affaires en 2018, soit l’équivalent de 108,5 milliards de dollars (95,2 milliards d’euros). Guo Ping, l’un des trois responsables assurant la présidence tournante de Huawei, a tenu, dans un message de nouvel an transmis à l’AFP ce jeudi 27 décembre, à relativiser la situation délicate dans laquelle se trouve actuellement le groupe chinois : « Nous ne devons pas être découragés par des incidents d’origine malveillante ou des revers temporaires et nous devons rester déterminés à atteindre le sommet (au niveau) mondial. Les revers ne nous rendront que plus courageux et un traitement incroyablement injuste nous poussera à devenir numéro un mondial ». (@latribune).

► L’Arcep dresse une carte des expérimentations 5G en France. Cet été, le gouvernement et l’Arcep avaient insisté sur la nécessité de trouver des cas d’usage de la 5G avant son prochain déploiement. Et pour permettre aux opérateurs, industriels, start-ups et autres acteurs d’anticiper l’arrivée de la cinquième génération de communications mobiles, l’Autorité avait prévu le coup. Comment ? En ouvrant début 2018, un guichet « pilotes 5G » lui permettant de délivrer des autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes de fréquence pressenties pour la 5G. Ceci à titre transitoire et dans la limite de leur disponibilité bien entendu. Aujourd’hui, l’Arcep dévoile un tableau de bord des expérimentations 5G qu’elle a reçu dans l’année. Au 27 décembre 2018, 25 tests sont référencés dans ce panorama. Les essais sont classés selon neuf différents usages : mobilité connectée, IoT, ville intelligente, télémédecine, vidéo UHD, jeu vidéo, expérimentations techniques, industrie du futur et réalité virtuelle. (@MondeInformatiq).

#Data

► Aux Etats-Unis, la législation fédérale sur les données se fait attendre. Depuis neuf mois, les dirigeants des sociétés technologiques se succèdent au Capitole. Chaque fois, les parlementaires agitent le bâton d’une régulation plus forte, mais les résultats sont maigres jusqu’ici. Quatre propositions de loi régissant la collecte et le traitement des données au niveau fédéral ont été déposées, mais aucune n’a encore été adoptée car la priorité a été donnée à d’autres sujets. Les parlementaires souhaitent également attendre l’installation de la nouvelle majorité démocrate au Congrès pour augmenter leurs chances. L’idée est de créer un cadre fédéral alors que seul un patchwork de législations sectorielles et étatiques impose actuellement des limites au secteur privé, comme le Fair Credit Reporting Act pour les informations sur la solvabilité des individus. (@LesEchos).

#LiensSauvages

26 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#International

 x► Indonésie : le tsunami à l’ère du selfie. Toute la région de l’est de Sumatra et de l’ouest de Java vit, depuis samedi 22 décembre et le tsunami, au ryhtme des secours qui s’activent pour aider les rescapés. Les médias du monde entier montrent les paysages ravagés par le Tsunami et les secours à l’oeuvre sur le terrain. Mais sur les réseaux sociaux du monde entier, ce sont d’autres scènes qui sont mises en avant.Le Guardian détaille des scènes à peine croyables. La jeune Valentina, 18 ans, en vacances à Jakarta, n’a pas hésité à faire 3 heures de transport pour se rendre dans la région de Banten, dévastée par les flots. De son passage, elle en a tiré des séances de selfies. Elle dit vouloir simplement être témoin du désastre et de la façon dont les gens sont touchés. Mais son sourire et son choix de pose très travaillé, montrent plutôt son désir d’être le sujet de ses clichés et non le témoin. (@franceculture). Légende image : Certains touristes viennent de loin pour s’immortaliser dans les décombres• Crédits photo :  Sonny Tumbelaka / Afp. 

#TrèsHautDébit

► 620 millions d’euros de subventions ont été accordées à 17 collectivités. Le Premier ministre Edouard Philippe a signé pour quelque 620 millions d’euros de subventions de l’Etat afin de déployer l’Internet à très haut débit dans 17 collectivités. Les 17 « territoires » concernés sont (par ordre décroissant de l’enveloppe de soutien) l’Ain, l’Auvergne, le Nord-Pas-de-Calais, le Grand Est, la Charente, la Martinique, les Landes, la Loire-Atlantique, le Doubs, le Jura, le Calvados, le Lot-et-Garonne, l’Essonne, les Deux-Sèvres, le Var et la Guyane, pour des soutiens de l’Etat allant de 75 millions à 1,3 million d’euros suivant les cas. L’idée d’équiper tout le territoire en fibre optique souffrira en revanche d’exceptions dans les zones peu peuplées, où le gouvernement privilégie d’autres solutions techniques (WiMax, satellite, wifi par 4G ou 5G). (@Challenges).

#Europe

► L’Estonie, une réponse aux GAFA ? Connaissez-vous ce pays où 99,5 % des services publics sont dématérialisés, où l’administration n’a pas le droit de demander deux fois dans une vie la même information à ses citoyens ? Ce pays c’est l’Estonie, un territoire comptant 1,3 millions d’habitants, une véritable démocratie numérique. Violaine Champetier de Ribes et Jean Siri, tous deux e-résidents estoniens, comme 45 000 autres personnes dans le monde, présentent ce modèle unique et l’envisagent comme une réponse à la puissance des GAFA. (@HorizonsPublics).

#Chine

► Des uniformes «intelligents» pour lutter contre l’école buissonnière. lusieurs écoles du sud de la Chine utilisent des uniformes «intelligents» équipés de puces pour surveiller leurs élèves et enrayer l’absentéisme scolaire, a rapporté un média d’État. Les uniformes sont équipés de puces qui suivent la localisation des élèves et peuvent enregistrer leurs entrées et sorties de l’école, selon la société qui a mis au point ce service. « Quand les élèves arrivent à l’école, les uniformes intelligents permettent de les prendre en photo ou en vidéo », a expliqué Ran Ruxiang, directeur d’une école primaire de la province de Guizhou qui utilise ces uniformes depuis novembre. (@Figaro_Etudiant).

#EmpireBatx

► Tencent Music: un gigantesque karaoké numérique très profitable. L’empire Tencent n’a pas son pareil pour surfer sur les nouvelles tendances du marché en ligne. Après avoir fait fortune dans le jeu vidéo le groupe mastodonte de Shenzhen a su capter la manne de la musique en ligne, en monétisant la passion des Chinois pour le karaoké. Quatre ans à peine après sa naissance, Tencent Music peut donner des leçons de business à Spotify, qui l’a inspiré, mais qui n’est toujours pas rentable. «Ils sont très bons à pomper les idées créatives des autres», euphémise Beng Tisheng, expert à la Cheung Kong Graduate School of Business, à Pékin. Mais le propriétaire de WeChat, la messagerie à un milliard d’utilisateurs, a misé sur sa spécificité chinoise, et son point fort, le réseau social, pour faire du streaming une affaire profitable. (@Figaro_Economie).

#CagnotteEnLigne

► Les cagnottes en ligne gonflées par les « gilets jaunes » et la grève à la SNCF. Les pétitions en ligne ne sont pas les seules à atteindre des sommets en période de forte actualité sociale ; les cagnottes solidaires ont également leur mot à dire. Visant à soutenir une activité, un projet ou une cause, elles ont même atteint des records en 2018, comme le révèle ce mercredi le quotidien Les Echos. Cette année, environ 300 millions d’euros, toutes cagnottes confondues, auraient été collectés par Leetchi ou Le Pot Commun, les deux principaux sites de cagnottes sur internet. Au printemps, le mouvement de grève perlée de la SNCF a été le point de départ d’une tendance aux cagnottes « sociales ». Une cagnotte Leetchi « solidarité avec les grévistes » avait réuni plus de 31.000 personnes pour un total de 1.278.064 euros, un record pour l’entreprise, soit un don moyen d’environ 40 euros. Les fonds avaient alors été reversés à l’Association Solidarité Cheminots Grévistes 2018. (@Figaro_Economie).

#LiensSauvages

24 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Voiture électrique: l’Europe se mobilise contre l’hégémonie asiatique. Un « Airbus des batteries ». La formule est forcément prometteuse, compte tenu de la réussite d’Airbus dans l’aéronautique. Maros Sefcovic, vice-président slovaque de la Commission européenne, plus particulièrement chargé de l’énergie, l’a employée le premier en octobre 2017. Il a bien perçu le risque que court l’industrie automobile européenne. Les exigences de Bruxelles de plus en plus dures en matière d’émission de CO2 conduiront au développement accéléré de la voiture électrique. La seule batterie lithium-ion, dominante aujourd’hui, représentera 40 % du coût du véhicule. C’est autant que le moteur et la boîte de vitesses dans les véhicules thermiques que les constructeurs européens maîtrisent. Ce qui n’est pas le cas de la batterie et ils ne comptent pas investir pour y arriver. Cela mobiliserait des capitaux qu’ils doivent consacrer à d’autres innovations. Le risque est grand que le savoir-faire migre vers l’Asie. À lire aussi : Batteries électriques: pour l’industrie automobile, l’investissement est trop lourd. (@Figaro_Economie). Légende image : Les Européens ont décidé de produire les meilleures batteries, en parallèle avec les dernières technologies, seul marché où ils peuvent encore réussir à s’imposer. Crédits photo : Nikita Starichenkowww.nik-star.c/janifest / stock.adobe.com.

#Commerce

► Auchan va expérimenter un magasin sans caisse ni employé, les derniers humains seront des clients. Auchan Minute c’est un container de 18m² ouvert 24h/24, 7j/7, vous entrez en vous identifiant avec votre application, faites vos courses en enregistrant vos achats dans un panier virtuel qui est ensuite prélevé sur votre compte en banque. Le premier magasin phygital, c’est-à-dire un magasin physique où le paiement ne se fera qu’en digital en ligne via une application. Forcément, avec ce modèle sans employé sauf pour réapprovisionner ou répondre aux questions, les syndicats s’inquiètent de la disparition d’emploi et la direction d’Auchan ne communique pas sur les éventuelles économies de main d’œuvre. Mais si l’essai est concluant, on imagine un modèle séduisant pour de nombreuses chaînes de grandes distribution…On le voit dans les grandes surfaces, avec les caisses automatiques, l’humain devient une option… Voir un caissier ou une caissière, un moment privilégié rythmé par le bip du code barre et le fameux « la carte n’est pas passée ». (@franceinfo).

#Logement

► Pays-Bas : des maisons pour lutter contre les crues. Olaf Janssen est propriétaire d’une maison flottante. Aux Pays-Bas où un quart de la surface du pays est sous le niveau de la mer, c’est une des solutions à la montée des eaux liée au réchauffement climatique. Et pour parer au désastre, les Néerlandais multiplient les constructions flottantes, parfois dans des quartiers entiers. La maison est arrimée à deux piliers qui lui permettent de s’adapter au niveau de l’eau. « S’il pleut très fort, la maison monte un peu. Et on a une vue différente », explique Olaf Janssen. Avec déjà 2 000 maisons flottantes, les Pays-Bas veulent lutter contre les risques liés à la hausse du niveau de la mer mais aussi des rivières et des canaux. (@franceinfo).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux, ennemis de la démocratie représentative. S’il y a une leçon parmi d’autres à retenir de la crise des  » gilets jaunes « , c’est qu’il y a bien un  » ancien monde  » et un  » nouveau monde  » qui s’affrontent, plus précisément un ancien pouvoir, celui de la démocratie représentative (le peuple gouverne à travers ses représentants élus) face à de nouveaux pouvoirs, tirés de la force et de l’attractivité des réseaux sociaux. A ce stade, après un démarrage en fanfare qui pouvait laisser croire que les réseaux apporteraient un surcroît de démocratie, on assiste plutôt à une mise en cause, voire à une mise en pièces, de la démocratie représentative. Car les réseaux sociaux, devenus déjà aux Etats-Unis le premier moyen d’information d’une majorité de la population, sont un accélérateur de particules. Tant mieux, dira-t-on : l’horizontalité est préférable à la verticalité ; sans Facebook, par exemple, tant de personnes différentes sur les ronds-points ne se seraient pas mises en relation les unes avec les autres. (@Challenges).

#Information

► Comprendre les bots, les botnets et les trolls. Par Donara Barojan, associée de recherche en criminalistique numérique à DFRLab. Billet invité originellement publié en Anglais sur le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) du Conseil de l’Atlantique et republié sur IJNet avec autorisation. Au cours des deux dernières années, des mots tels que « bots », « botnets » et « trolls » sont entrés dans les discussions courantes sur les réseaux sociaux et leur impact sur les démocraties. Cependant, les comptes malveillants des médias sociaux ont souvent été mal étiquetés, faisant dérailler les discussions à leur sujet de substance à définition. Lire la suite sur le site de @metamedia.

23 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Angers se rêve à son tour en smart city. Le chef-lieu du Maine-et-Loire investira jusqu’à 150 millions d’euros sur douze ans pour une gestion transversale de toutes ses fonctionnalités. Objectif : optimiser les services, en inventer de nouveaux et à meilleur coût. Ainsi après Dijon, Santander, Singapour ou Boston, l’agglomération d’Angers veut figurer parmi les pionnières des « smart cities ». Le projet passe par une multitude d’actions, de capteurs et de data à analyser. Concrètement, Angers remplacera 4.800 candélabres énergivores par des luminaires à Led qui ne s’allumeront qu’à l’approche d’un piéton ou d’une voiture. Ces lampadaires seront dotés de capteurs qui renseigneront aussi sur l’état de la circulation. Le système de sécurité sera dans la boucle, interconnecté avec le comptage de véhicules. Des cellules réguleront finement les feux tricolores, recenseront les places de parking, la fréquentation des pistes cyclables, etc. (@LesEchos). A lire aussi : La métropole d’Angers ambitionne de devenir le territoire le plus intelligent de France (@villeintelmag).Légende image : L’agglomération d’Angers veut figurer parmi les pionnières des « smart cities ». Crédits photo : Grether / Phytolab.

#Ville

► « La smart city appliquée à la sécurité appelle une vigilance juridique, démocratique et citoyenne ». Ne pas se laisser déborder par les révolutions technologiques, mais éviter d’ouvrir une boîte de Pandore en mettant en cause la loi Informatique et libertés de 1978 : c’est la difficile équation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) face à la prolifération des outils de surveillance, mêlant vidéosurveillance intelligente, technologies de big data et données biométriques, déployés par des villes dans le cadre de leur stratégie smart city. Dans un entretien au Monde, le secrétaire général de la CNIL, Jean Lessi, appelle à un « débat démocratique » sur ces questions tout en réaffirmant sa confiance dans les principes fondateurs « robustes » de la loi de 1978. (@lemondefr).

#Logement

► Logement en containers : mode ou vraie réponse à la crise du logement social. A Trélazé, ville de la métropole angevine, la municipalité vient de lancer un projet de construction de logements sociaux dans des containers. Une première en France par sa taille. Le principe de réutilisation de containers maritimes pour en faire des logements n’est pas nouvelle. En plus des maisons individuelles, des projets collectifs ont vu le jour depuis plus d’une décennie en Europe, et plus récemment au Havre et à Rennes. Le concept de recyclage des containers qui traversent les mers pour en faire des logements n’est pas nouvelle. Ce principe innovant et bon marché est apparu aux Pays-Bas dans les années 2000. Ensuite le phénomène, qui s’inscrit dans une logique de réutilisation des matériaux et de transformation des ressources disponibles s’est répandu dans d’autres pays, notamment en Australie et en Allemagne. IL débarque timidement en France, où certains projets ont déjà vu le jour sous forme de maisons individuelles mais aussi de logements sociaux, le coût étant souvent plus faible que d’autres logements à surfaces équivalentes. (@villeintelmag).

#Energie

► Casino investit dans des data-centers…qui chaufferont ses entrepôts. Le groupe de distribution Casino a annoncé ce jeudi un partenariat avec la société Qarnot computing spécialisée dans la valorisation de la chaleur informatique. Concrètement, une coentreprise baptisée Scale Max va louer des mètres carrés au groupe Casino pour y installer des rangées d’ordinateurs. Ces machines seront alimentées par une électricité verte produite par Green Yellow, une autre filiale du groupe Casino. L’entreprise espère faire coup double : vendre la puissance de calcul de ces ordinateurs à des entreprises, et profiter de la chaleur dégagée par des data centers, ces grands centres qui regroupent des dizaines d’ordinateurs, pour chauffer des entrepôts ou des supermarchés de l’enseigne. Pour Casino, c’est aussi l’occasion de valoriser ses mètres carrés libres qui se sont libérés en raison des progrès obtenus en termes de stockage grâce aux technologies numériques. (@LeParisien_Eco).

#SVoD

► Comment Netflix a fait son trou sur un marché nordique très propice. Un terrain a priori idéal pour Netflix. Les habitants des pays nordiques ont un petit faible pour les innovations technologiques, un fort appétit pour les séries télévisées et les documentaires, et des revenus moyens leur permettant de s’offrir des services de vidéo par abonnement (SVoD). Et comme les infrastructures à très haut débit sont généralement excellentes dans la région, le groupe américain s’y est vite taillé d’importantes parts de marché (en moyenne plus de 50 %) depuis son implantation en 2012. Une irruption qui a secoué le secteur et contraint les acteurs locaux à réagir. Selon ce Danois, les câblo-opérateurs, pourtant bien implantés localement, sont ceux qui ont le plus à y perdre dans l’histoire. Leurs clients voient moins l’intérêt d’y avoir recours, alors que l’offre de Netflix, cumulée à celles des chaînes de télévision gratuites, a de quoi rassasier le plus grand nombre. (@LesEchos).

► Après la télévision payante, Netflix attaque la télévision gratuite. Est-ce au tour des TF1 et des M6 de souffrir de la concurrence des services payants Netflix et Amazon Prime Video, dont les séries « haut de gamme » telles « House of Cards » ou « Transparent » visaient, il y a seulement quelques années, avant tout les chaînes du câble, HBO, Sky, etc. – ou Canal+ ? Le recul de la durée d’écoute de la télévision cet automne a sérieusement questionné les chaînes en clair. En septembre, elle a baissé de 18 minutes (sur un an). Sur onze mois, le repli atteint 2,7 %. Du jamais vu depuis longtemps, selon Publicis Media.Même si plusieurs facteurs ont joué, la météo clémente, la tendance au recul du chômage ou le fait que la télévision ne soit pas (encore) mesurée sur tous les écrans (dont le mobile), la SVoD fait partie des « coupables » présumés.  (@LesEchos).

#Informatique

► Les codeurs programment-ils leur fin ? Alors que les politiques du monde entier plaident pour encourager l’apprentissage du code, des voix discordantes se sont élevées depuis le grand retour de l’intelligence artificielle (IA) au milieu des années 2010. « Nous pourrions consentir de gros efforts pour apprendre aux enfants à écrire en C ++ […] à seule fin de découvrir qu’en 2050 l’IA pourra coder un logiciel bien mieux que des humains », écrit Yuval Noah Harari, historien et auteur du best-seller « Sapiens », dans son dernier essai « 21 leçons pour le XXIe siècle », paru à la rentrée aux éditions Albin Michel. Les derniers progrès de l’intelligence artificielle ont mis sur le devant de la scène les technologies d’apprentissage automatique (« machine learning »), c’est-à-dire la capacité des machines à apprendre. Pendant longtemps, cela consistait à écrire des règles les unes après les autres et à les transformer en code. Par exemple, si l’utilisateur classe un e-mail comme « indésirable », alors tous ceux qui proviennent du même expéditeur devront subir le même sort. (@EchosExecutives).

22 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cosmos

► Les dunes de la planète Mars photographiées par le robot Curiosity en 2017. Les scientifiques qui guident le périple de Curiosity avaient repéré une dune étrange appelée Namib, située dans le champ de sable et de poussières du cratère Gale. Les crêtes des dunes martiennes sont bien particulières et séparées de trois mètres… Sur l’image on peut voir les crêtes dunaires assez obscures de Namib avec en arrière-plan des roches couvertes de la poussière orange martienne habituelle. Curieusement, peu après avoir pris cette photo, Curiosity s’est mis en mode « sécurité », c’est à dire qu’il s’est volontairement déconnecté et est entré en sommeil durant trois mois avant de reprendre tranquillement son exploration du cratère Gale. Lire la suite le voyage de Curiosity sur le blog de Cepheides. Credits Image : NASA, JPL-Caltech, MSSS

#Commerce

► Amazon, le grand vainqueur des mouvements des gilets jaunes. « Pas de panique. Prime Now livre en 2 heures jusqu’à 22 heures le 24 décembre. » Ce courriel, envoyé par Amazon le 16 décembre aux millions d’abonnés de son programme de livraisons illimitées, n’a rien d’une coïncidence. Au même moment, Fnac.com proposait aux adhérents une réduction de 10 euros par tranche de 100 euros d’achat, « cumulable avec les offres en cours », comme Darty.fr, qui appartient au même groupe. Au lendemain de l’acte V des « gilets jaunes », nouveau samedi de blocages et manifestations, les promotions se sont propagées sur Internet : jusqu’à – 50 % sur Cdiscount, la livraison offerte par Auchan.fr et des bons d’achat pour Conforama. Autant de stimuli commerciaux, d’ordinaire activés en janvier, quand vient la saison des soldes. Mais, à une semaine de Noël, la bataille pour capter les achats de dernière minute est titanesque cette année, en raison des très mauvais chiffres du commerce. (@Challenges).

► Le bon coin, histoire d’un plébiscite. Le Bon Coin crée du lien, assure un complément de revenu et participe à l’avènement d’une consommation plus responsable. La plate-forme attire déjà chaque mois plus d’un Français sur deux et affiche une marge brute de 60%. Moyennant de nouveaux investissements tech, elle compte bien toucher 100% de la population. Lire l’histoire d’un plébiscite sur le site @LesEchos.

#IntelligenceArtificielle

► « L’IA pourra relever les plus grands défis de ce siècle ». Dans le monde de l’Intelligence artificielle (IA), il s’impose comme une étoile montante. Formé à l’École polytechnique, passé par le Max Planck Institute (Allemagne), le français Olivier Bousquet, 43 ans, dirige les laboratoires d’IA européens de Google, à Zurich et Paris. Il explique que « parmi nos principes éthiques, il y a la volonté de ne pas créer d’IA susceptible de nuire aux gens. C’est une reprise de la loi d’Isaac Asimov voulant qu’un robot ne puisse pas faire du mal à un être humain. Nous menons aussi des recherches visant à garantir la sécurité des systèmes, pas dans le sens où nous redoutons de perdre le contrôle – il n’existe pas d’IA autonome -, mais celui de garantir que leur comportement sera conforme à ce que l’on attend. » (@LExpress).

#Transport

► Villes intelligentes : la mobilité au cœur des projets. Alors que les transports restent problématiques dans de nombreuses villes, la mobilité est au cœur des projets de villes intelligentes ou « smart city ». Embouteillages, fréquentation dans les transports en commun, mise en place de systèmes de vélo ou de voitures en libre-service… dans les villes, de nombreux problèmes sont liés aux mobilités. « Quand vous êtes habitant d’une grande ville, la première chose que vous voyez ce sont les bouchons », résume Fabien Cauchi, directeur du cabinet Metapolis, spécialisé dans la ville intelligente. Résultat : les responsables des différentes villes s’adaptent lorsqu’ils pensent leur plan de déplacement ou modifient la circulation. (@europe1).

#Domotique

► Comment les opérateurs télécoms partent à l’assaut de la maison connectée. C’est le nouveau pari des opérateurs télécoms : connecter les objets intelligents de nos foyers – thermostats, alarmes, chaudières, machines à laver, volets roulants… Après avoir vendu du triple, puis du quadruple play (téléphonie fixe, Internet, télévision, puis téléphonie mobile), ils aimeraient passer le cap du quintuple play en ajoutant à leurs forfaits la fameuse « smart home ». A une semaine d’écart, les présentations de Free et d’Orange ont parfaitement illustré cette ambition. Xavier Niel a longuement insisté sur les capacités de sa Freebox Delta haut de gamme à piloter sans surcoût l’éclairage ou le chauffage et même à détecter les intrus et dépêcher à votre domicile – pour quelques euros supplémentaires – un agent de sécurité. (@EchosExecutives).

#Télévision

► L’histoire dramatique de l’image d’illustration à la télé. Par Hervé Brusini, France Télévisions, Direction de l’Information de France Télévisions. Effacer un mot d’ordre politique sur une photo destinée à être publiée, est un geste inadmissible pour un journaliste. Qui pourrait en douter ?  Pourtant cela a bien eu lieu sur l’une des antennes du service public. Et en ces temps d’infox, toute explication légitime d’erreur, de faute, a toutes les peines du monde à se faire entendre. Même s’il est grotesque d’imaginer qu’une cinquième colonne aux ordres du pouvoir agirait ainsi dans l’ombre pour se plier à la voix de son maître. Et qui plus est sur le service public et indépendant, de l’audiovisuel. Lire la suite sur le site de @metamedia

21 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Société

► On a visité une « prison ouverte » en Finlande. Faire des centres de détention des lieux humanisés, où l’on chasse l’ennui et l’on prépare l’avenir, le tout à l’air libre : telle est l’ambition des « prisons ouvertes » de Finlande, qui concernent un détenu sur trois. À Suomenlinna, charmant îlot rocheux au large d’Helsinki, cette utopie concrète apparaît comme l’antithèse des mitards glauques et surchargés à la française. Lire la suite sur le site de @usbeketrica. Crédits image : Jérémy Perrodeau, pour Usbek & Rica.

#Ville

► La ville intelligente, une ville pensée pour les citoyens avant d’être connectée. « La ville intelligente ce n’est pas la ville big brother tout numérique ». Alors que de nombreux films de science-fiction ou des jeux vidéo réalisés ces dernières années ont pu donner une image de ville ultra-connectée et pas obligatoirement réjouissante, Fabien Cauchi, directeur du cabinet Metapolis, spécialisé dans la domaine, résume la vision d’une bonne partie des responsables de projet dans les métropoles françaises. « Je suis convaincu que si on imagine la ville en la pensant d’abord et uniquement avec le numérique, cela n’aura aucun sens et ne servira aucun projet », abonde Luc Belot, ancien député PS et auteur d’un rapport sur le sujet. (@europe1).

#Social

► Le big data pour lutter contre le non-recours au RSA dans le Finistère. Le big data n’a pas vocation à servir uniquement à la smart city et à des secteurs comme le transport, l’énergie ou la surveillance. Il peut aussi être mis au profit de politiques sociales. Les données de 16 000 allocataires, l’équivalent de quelque 150 000 lignes Excel, et une quarantaine d’indicateurs de l’Insee, voilà les ingrédients qui ont permis à un prototype basé sur le big data de faire ses preuves dans la lutte contre le non-recours au RSA dans le département du Finistère. « Nous voulions sensibiliser l’ensemble des cadres, en montrant de façon très concrète ce que pouvait apporter le pilotage par la donnée. Ce projet s’inscrivait par ailleurs dans l’un des axes emblématiques de cette mandature : l’accès au droit », explique le directeur général des services du département, Dominique Soulier. (@Lagazettefr).

#Téléphonie

► Le marché des smartphones reconditionnés cartonne aussi à Bordeaux. En pleine ébullition, le marché des appareils reconditionnés, essentiellement des smartphones, mais également des ordinateurs et des tablettes, séduit de plus en plus les Français. En 2017, environ 2 millions de téléphones ont été achetés de cette manière, selon une étude de l’institut GFK, un chiffre qui était embryonnaire au début des années 2010. En quelques clics, plusieurs plateformes proposent aux particuliers d’estimer leur vieux Samsung ou iPhone, puis de leur racheter quelques dizaines, voire centaines, d’euros. Un pécule qui permet au consommateur de réinvestir dans un nouvel appareil… pourquoi pas reconditionné. Une enquête menée par l’Ifop en octobre pour la start-up Smaaart montre que 36% des Français sont désormais prêts à utiliser ce canal. (@Challenges).

#Cryptomonnaie

► Facebook prépare une cryptomonnaie pour WhatsApp. Facebook passe aux choses sérieuses dans la cryptomonnaie. Le réseau social, qui a mis sur pied ces derniers mois une équipe blockchain, prépare le lancement d’une devise numérique. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit d’une crypto pour… « WhatsApp ». Selon Bloomberg, qui a révélé l’information, les équipes de Facebook – une quarantaine de personnes – travaillent toujours sur le calibrage du projet. Et sur la meilleure stratégie pour son lancement. Le réseau social semble néanmoins avoir choisi un pays pour le lancement du « WhatsApp coin » : l’Inde. (@LesEchos).

#Information

► D’après les IA, les articles qui parlent de « fake news » sont souvent… des fake news. On le sait, les fake news sont un véritable fléau. Elles ont le pouvoir de déformer notre réalité, mais aussi d’influencer nos élections ou d’hystériser nos débats de société. Pour lutter contre ce problème, les journalistes sont en première ligne pour « debunker » les théories du complot et autres rumeurs. Le problème est que ce travail s’effectue « à la main » et nécessite un certain temps d’investigation. Le temps qu’une contre-enquête soit diffusée, la fake news a déjà été largement partagée. Pour pallier ces délais, le monde de la tech propose des solutions. En octobre 2018, le MIT annonçait la création d’un système de machine learning pouvant détecter automatiquement les fake news. Cet outil analyse surtout les sources de publication et détermine un indice de fiabilité en fonction du nombre d’informations fausses déjà publiées. En France, un système similaire est justement en train de voir le jour grâce au travail de trois étudiants de l’école d’ingénieur l’EPITA. (@LADN_EU).

#Banque

► Le gendarme bancaire pointe les risques de l’intelligence artificielle. Comment garder la main sur le contrôle des activités des banquiers et des assureurs alors que ces derniers se lancent dans le déploiement à l’échelle industrielle d’outils d’intelligence artificielle (IA) ? En France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) cherche encore la bonne recette pour y parvenir. « Il y a un effet boîte noire dans ces technologies que nous ne pouvons pas ignorer. Ces technologies sont certes porteuses de meilleures performances et d’opportunités pour le secteur mais elles sont aussi de plus en plus opaques », estime Olivier Fliche, qui dirige le pôle fintech de l’ACPR. (@EchosExecutives).

20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

► Enquête de franceinfo : Quand « l’industrialisation » transforme le visage des forêts françaises. « Au bout de ce chemin bucolique, il y avait un talus. C’était le meilleur endroit pour une virée romantique. » En ce 30 novembre pluvieux, les chaussures de Nicolas Henry font craquer les rémanents et les souches de hêtres et de chênes, témoins sans vie du passage récent des abatteuses. « Ça ne vous fait rien de voir ça, questionne le coprésident du collectif Adret Morvan. C’est quand même un spectacle de désolation. » Ces coupes rases ne sont pas cantonnées à la commune de Brassy (Nièvre). Leur multiplication inquiète des militants environnementaux et certains responsables politiques, le député La France insoumise Ugo Bernalicis a récemment évoqué une « malforestation » pour dénoncer la supposée progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises. Lire la suite sur le site de @franceinfo. Légende image : Près de la commune de Brassy (Nièvre), le 30 novembre 2018. Crédit photo : Fabien Magnenou / franceinfo.

#Ville

► « Lorsque la métropole s’enrichit, c’est au détriment des communes » (Vincent Jeanbrun, Forum métropolitain). Élu le 18 décembre à la tête du syndicat mixte regroupant 141 communes dont la ville de Paris, la métropole du Grand Paris, les trois départements de petite couronne et la région Île-de-France, Vincent Jeanbrun précise ses priorités : Le 25 mai dernier, le Forum métropolitain mettait autour de la table le préfet de Paris Île-de-France Michel Cadot, la présidente (LR) du conseil régional Valérie Pécresse et l’adjoint (app. PS) de la maire de Paris chargé du Grand Paris Jean-Louis Missika. L’objet de la réunion : lancer une consultation internationale sur le devenir des autoroutes, du périphérique et des voies rapides du Grand Paris à horizon 2030. Chacun a contribué au budget dédié de 2,675 millions d’euros : un million de la région, un million de la capitale, 200.000 euros de l’Etat, 150.000 euros de trois départements franciliens et le reste par la métropole, les territoires et les communes intéressées. Lire la suite sur le site @latribune.

► Villes intelligentes : de Nice à Toronto, cinq projets d’avenir. A quoi ressemblera concrètement une ville intelligente ? Plusieurs métropoles, en France comme à l’étranger, ont commencé à répondre à cette question en lançant plusieurs chantiers. De la ville 100% connectée et très controversée à la ville pensée pour mieux gérer l’énergie aux heures de pointes, les objectifs sont multiples. Europe 1 en a sélectionné cinq qui représente le champ des possibilités :- Le projet de Nice pour gérer l’énergie ; – Le « jumeau numérique » de Rennes ; – Dijon, regrouper pour mieux construire ; – Toronto, la « ville Google » ; – Songdo, le quartier coréen 100% connecté. (@europe1).

#Civique

► Ushahidi : comment un site citoyen, né au Kenya, aide aujourd’hui l’ONU à gérer les crises humanitaires. C’est au Kenya, que l’on trouve les prémices de ces réseaux citoyens africains appelés « civic tech ». Tout a commencé avec la surveillance des élections de 2007. A cette époque, les citoyens kényans signalent et documentent les incidents et les violences sur les réseaux sociaux. Constatant que les troubles sont peu couverts par la presse, l’influente blogueuse et activiste kényane Ory Okolloh lance un appel sur la Toile pour développer une carte qui recenserait les violences et les dégâts dans le pays. L’idée est de créer un site numérique permettant aux populations de signaler les violences et de les visualiser sur une carte. L’aventure Ushahidi commence. Dix ans plus tard, cet outil est utilisé pour des milliers de projets citoyens un peu partout dans le monde. (@franceinfo).

#Data

► Géopolitique IoT : quelle cyberstratégie pour gagner la guerre des données. Voici en quelques mots la question soulevée par la Chaire IoT (Internet of Things) de ESCP Europe lors de sa quatrième rencontre du 29 novembre dernier. Autour de la table, une variété d’experts : chercheurs en géopolitique, promoteurs du Tech for good, responsables de la stratégie de grands groupes… Une occasion unique de croiser des regards très différents sur la question des technologies de l’IoT et de la transformation du monde d’un point de vue économique, géographique et stratégique. Charles Thibout, chercheur à l’IRIS en géopolitique, définit l’IoT comme « un pont, une interface entre le monde cyber et le monde réel. Il permet de collecter, de stocker et de traiter des données dans le monde réel à destination du monde virtuel ». « Le cyberespace abolit les frontières nationales et l’IoT abolit les frontières entre monde physique et monde virtuel », affirme-t-il. (@iot_business).

#Commerce

► E-commerce : le gouvernement veut réconcilier les PME avec les géants du Net. Le gouvernement veut rééquilibrer les relations commerciales entre les PME françaises et les grandes plateformes de vente en ligne, comme Amazon ou Cdiscount. Fin octobre, le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, avait incité les TPE-PME françaises qui « rencontrent des difficultés avec les plateformes de vente en ligne » à le signaler sur le site demarches.simplifiees.fr d’ici à la fin du mois de novembre. « Il faut que les PME puissent trouver leur place face aux sites de vente en ligne. Les grandes plateformes ne sont ni nos ennemis, ni nos bienfaiteurs. Elles sont là pour faire des affaires – tout comme nos PME françaises. Selon les cas, ces plateformes peuvent être un accélérateur de business ou au contraire, constituer un frein au développement », a déclaré Mounir Mahjoubi. (@latribune).

#Finance

► L’IA va transformer le secteur financier, le superviseur évalue les risques. Le superviseur des banques et des assureurs, l’ACPR, publie un rapport et lance une consultation publique sur les usages de l’intelligence artificielle dans la finance. Jugée prometteuse, la technologie pose aussi des risques de discrimination par les algorithmes et accroît les enjeux de cybersécurité. Du chatbot qui répond dans l’appli mobile aux questions des clients d’Orange Bank à l’analyseur de courrier électronique pour les conseillers du Crédit Mutuel, en passant par les outils de traduction automatique ou de détection de fraude et les robo-advisors dans la gestion de patrimoine : l’intelligence artificielle (IA) a commencé à se déployer un peu partout dans la finance. C’est la raison pour laquelle la Banque de France a créé il y a quelques mois une taskforce sur l’IA, composée d’acteurs de la place et d’autorités publiques pour en étudier les enjeux. latribune).

19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Biodiversité

► Aux Pays-Bas, un archipel de cinq îles artificielles a vu le jour sur le lac Markermeer. Quatre d’entre elles sont exclusivement réservées à la faune et la flore afin de restaurer la biodiversité perdue après la construction d’une digue séparant le lac de l’étendue d’eau voisine, l’Ijsselmee. Les Pays-Bas sont particulièrement vulnérables aux conséquences du changement climatique, une bonne partie du pays se trouvant sous le niveau de la mer. (@Sciences_Avenir). Crédit photo : Bram Van De Biezen /Anp / Afp.

#Planète

► Comment l’IA tente de prédire les séismes. Les géologues connaissent par cœur cette question : peut-on prédire un tremblement de terre ? Elle leur est souvent posée car l’enjeu dépasse le cadre de la science. Les plus importants séismes du monde sont parfois synonymes de bilans humains catastrophiques : 2256 morts en Indonésie en septembre dernier, 370 morts au Mexique un an plus tôt, ou encore 668 morts en Équateur sept mois auparavant. Pourtant, invariablement depuis des décennies les chercheurs répondent : non, la science comprend mieux, mais ne sait pas prédire les séismes. Du moins, pas encore… car les progrès se multiplient vite grâce à l’emploi notable de l’intelligence artificielle (IA). (@LExpress).

#Ville

► Comment la ville de Dijon s’est convertie à la « ville intelligente ». La métropole de Dijon a lancé il y a plusieurs mois un projet pour devenir plus intelligente. Elle a signé début 2018 un contrat sur douze ans avec plusieurs entreprises pour réaliser des économies d’énergie et proposer des services plus poussés à ses habitants. Le responsable du projet, Denis Hameau, conseiller en charge de l’innovation à Dijon Métropole, explique sa vision de la ville intelligente : « C’est une ville qui s’occupe du citoyen et dans laquelle les habitants sont au cœur des projets. Cette vision repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production. Le second répond à un besoin d’inclusion. Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion. Il faut donc se poser la question de la fracture numérique et trouver comment la résoudre. Enfin, la ville intelligente est une opportunité pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte. » (@europe1).

► « La smart city appliquée à la sécurité appelle une vigilance juridique, démocratique et citoyenne ». Ne pas se laisser déborder par les révolutions technologiques, mais éviter d’ouvrir une boîte de Pandore en mettant en cause la loi Informatique et libertés de 1978 : c’est la difficile équation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) face à la prolifération des outils de surveillance, mêlant vidéosurveillance intelligente, technologies de big data et données biométriques, déployés par des villes dans le cadre de leur stratégie smart city. Dans un entretien au Monde, le secrétaire général de la CNIL, Jean Lessi, appelle à un « débat démocratique » sur ces questions tout en réaffirmant sa confiance dans les principes fondateurs « robustes » de la loi de 1978. (@lemondefr).

► Comment des villes « hyper connectées » contrôlent l’espace public. Imaginez : depuis la salle de commande d’un centre municipal de supervision, vous contrôlez toute votre ville. Sur un mur d’écrans, vous suivez les individus au comportement « anormal », vous vérifiez les objets abandonnés, vous repérez une altercation dans la rue, sans oublier de surveiller les tramways bondés, de garder un œil sur la crue de la rivière… Pas besoin de chercher au hasard : l’intelligence artificielle vous montre, parmi les images filmées par des centaines de caméras haute définition à vision nocturne, uniquement ce que vous devez voir. (@lemondefr).

#Politique

► Les « civic tech », initiatives citoyennes sur internet et les réseaux sociaux, fleurissent en Afrique. « Depuis plusieurs années, l’Afrique a prouvé sa capacité à innover dans les usages numériques, sociaux ou financiers », note l’étude de CFI,  agence qui dépend des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères. Celle-ci porte sur quatre pays : Bénin, Kenya, Sénégal, Tunisie. « La civic tech africaine s’est ainsi développée progressivement, en s’appropriant les aspirations démocratiques de la société civile africaine… » (@franceinfo).

#Youtube

► Comment trois comédiennes se sont servies de Youtube comme tremplin. Eléonore Costes, Marion Séclin et Justine Le Pottier sont des visages très connus du « Youtube Game ». Présentes sur la plateforme depuis près d’une décennie, leurs carrières ne décollaient pas avant qu’elles ne sautent le pas du web. « Qu’on me dise que je suis Youtubeuse, influenceuse ca m’énerve ! Je suis créatrice, actrice mais youtubeuse ou influenceuse ça ne veut rien dire. Dire qu’on est Youtubeuse, c’est très réducteur et insupportable » explique Marion Séclin. Loin des clichés, les trois jeunes femmes ont témoigné de leurs parcours professionnels lors de la soirée #ellesfontyoutube à la Maison des Auteurs à Paris il y a quelques jours. Lire la suite sur le site de @metamedia

18 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Information

 ► Eric Scherer, Directeur de la Prospective de France Télévisions, écrit sur le site de Meta Media : « Dans ce nouveau Cahier de Tendances sur l’évolution des médias et du journalisme, nous tentons de voir comment la détérioration des relations des citoyens avec l’information et le dé-tricotage des mass médias par des technologies de rupture ont un impact sur le lien social et la démocratie. Très humblement, et évidemment de manière non exhaustive, nous esquissons des pistes et espérons qu’elles serviront le débat nécessaire. Notamment pour contribuer à restaurer de la confiance. » Dessin de Jean-Christophe Defline.

#Energie

Entre l’Irlande du Nord et l’Angleterre, la plus grande ferme éolienne en mer du monde est entrée en action. La ferme éolienne en mer d’Irlande a démarré jeudi 6 septembre. Elle est immense. Imaginez-vous 87 turbines au total, sur une superficie supérieure à la taille de Paris ? Pour vous donner une autre échelle, c’est l’équivalent de 20 000 terrains de football mis côte à côte ! Les images de ce gigantesque champ d’éoliennes sont très impressionnantes. Le tout est situé à Walney, au large de Barrow in Furness. C’est à 30 kilomètres des côtes anglaises, au nord du pays, entre l’Angleterre et l’Irlande du Nord. Chaque pale installée sur les turbines fait 120 mètres de diamètre. Pour l’occasion, il a fallu installer 300 kilomètres de câbles sous-marins pour relier le tout au réseau électrique britannique. Depuis jeudi, cet ensemble peut donc fournir 659 mégawatts, soit près de 600 000 foyers. C’est considérable. La construction avait débuté en 2011 et le chantier a été livré dans les délais, s’il-vous-plaît ! Il a été réalisé par le constructeur danois Ørsted et l’allemand Siemens. C’est le résultat d’un choix politique, portée par tous les gouvernements britanniques de ces dernières années. (@franceinfo).

#Social

Au Luxembourg, une « justice sociale » qui n’existe pas juste à côté, en Lorraine. Dans les années 1960, le secteur a représenté jusqu’à 31 % du produit intérieur brut (PIB) du Luxembourg. Alors pour ce pays, le glas des hauts fourneaux, dont le dernier représentant a fermé en 1997, fut un drame national, qui fit « craindre l’anéantissement du pays », rappelle Louis Chauvel, sociologue à l’université du Luxembourg. Est-ce vraiment le même Grand-Duché où le premier ministre, Xavier Bettel, vient d’entamer son second mandat en annonçant la gratuité prochaine de tous les transports publics, la hausse du salaire social minimum à 2 098,59 euros brut ou encore la création de deux jours fériés supplémentaires ? Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Information

Que reste-t-il de l’humour à l’ère des fake news ? Par Brice Andlauer, journaliste freelance. Restitution de la discussion organisée par le Social Media Club en novembre 2018 chez Burson-Marsteller, avec Sébastien Liébus, le cofondateur du Gorafi, Cédric Mathiot, journaliste au service Checknews de Libération, Adrien Deydier, Social Media Manager chez Innocent et Pierre Lefébure, Maitre de conférences à l’Université Paris XIII. La discussion était animée par Maxime Drouet, Directeur adjoint au digital chez BW Global et Paul Roy, chef de projet éditorial du Social Media Club France. La parodie, la satire et la dérision ne sont pas nouvelles sur Internet. En rebondissant sur l’actualité, les humoristes 2.0 ont toujours trouvé une matière foisonnante pour créer des nouvelles caricatures ou fausses actualités absurdes. À tel point que de nouvelles formes d’écriture très structurées sont apparues. Le site le Gorafi, homologue français de l’historique The Onion aux Etats-Unis, produit par exemple aujourd’hui de vraies fausses informations de manière industrielle. Un vrai site d’info, reprenant tous les codes de l’écriture journalistique, sauf que tout est inventé pour faire rire le lecteur. D’autres sites, aux codes et ambitions plus floues, comme NordPresse ou SecretNews, empruntent le même modèle. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Emploi

Intelligence artificielle et emploi : vous prendrez bien un peu de recul ? Olivier Ezratty analyse et commente, depuis plus de 20 ans, le monde des start-up du numérique. Il publie chaque année un guide des start-up, commente l’actualité numérique sur son blog Opinions libres et suit, pas à pas, les avancées de l’intelligence artificielle. Il vient de publier un e-book gratuit sur les usages de l’intelligence artificielle. C’est la deuxième édition et c’est plus de 500 pages, dont beaucoup sont consacrées à la question des métiers et de l’emploi. Il s’est livré à un recensement de toutes les prévisions qui ont été faites sur l’avenir de l’emploi et de l’intelligence artificielle, qui saturent « l’espace médiatique depuis 2015 avec des propos qui se focalisent sur le pour et le contre de l’IA plutôt que sur ses aspects tangibles allant des techniques de l’IA à ses applications ». (@pole_emploi).

#Transport

Quand l’intelligence artificielle fait peur. Avec une voiture sans chauffeur, on s’imaginait avoir des problèmes techniques, des accidents, mais pas des problèmes avec la population. En fait, la police locale a relevé des dizaines d’incidents : des jets de pierre, des vitres brisées, des pneus crevés. C’est un problème d’acceptabilité de la technologie. Les fournisseurs mettent sur le marché des produits, mais ne se posent pas la question de la façon dont c’est reçu par les utilisateurs. L’intelligence artificielle inquiète et suscite de la défiance. Selon Ipsos, 25% des Français ne veulent pas utiliser de voitures autonomes et 51% ne se disent pas rassurés par cette technologie. Il faut que les entreprises s’adaptent à l’homme et non l’inverse et qu’il y ait une interaction. (@franceinfo).

#Data

« Les collectivités ne doivent pas se faire déposséder de leurs données ». Jacques Priol est consultant, président du cabinet Civiteo. Il a exercé des fonctions de direction générale à l’office HLM d’Avignon, à Evry et au Conseil régional des Pays de la Loire. Il revient sur l’importance pour les collectivités de maîtriser leurs données et d’avoir accès à celles qui relèvent de « intérêt général » au sens de la loi pour une République numérique. Il explique : « Pour autant, si nous sommes loin de « l’ubérisation du service public » prophétisée par certains, les collectivités ne doivent pas être naïves, ni se faire déposséder de leurs données. Je défends l’idée de travailler sur la stratégie de la donnée pour les territoires : la maîtrise de leurs données et le contrôle des usages qui peuvent en être faits sont en train de devenir des enjeux majeurs pour les collectivités. » (@Lagazettefr).