06 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Bureaux fermés, aéroports bloqués… Fin janvier, une partie des Etats-Unis, notamment dans la région de Chicago, a été paralysée par un vortex polaire sans précédent avec des températures ressenties descendues jusquà – 50 degrés. Une des conséquences de ce froid polaire est que des centaines de propriétaires de voitures électriques se sont retrouvés en rade parce que les batteries, sensibles aux fortes chutes de températures, se sont déchargées en peu de temps. (@LesEchos). Légende image : Une partie des Etats-Unis, notamment Chicago (photo), a été paralysée par un vortex polaire sans précédent. Crédit photo : Ashlee Rezin/Sun-Times/AP/SIPA.

#LowTech

► Bientôt l’âge d’or des low-tech ? Les high-tech sont à la mode, mais l’avenir pourrait rimer avec low-tech. Leur intérêt a été souligné dès les années 1960 par plusieurs intellectuels, notamment l’économiste Ernst Schumacher, partisan du « small is beautiful ». Déjà très utiles dans les contrées en développement, les technologies plus sobres ou plus frugales pourraient aussi venir au secours des pays développés. (@LesEchos).

► « Plus on va vers des objets technologiquement enrichis, avec de l’électronique intégrée, des alliages de métaux ou des matériaux composites moins facilement recyclables, plus on s’éloigne de l’économie circulaire, ce qui est le but d’une économie plus low-tech », explique Philippe Bihouix, auteur de « L’Age des low tech » (Seuil, 2014).

► Le sociologue Gérard Mermet, qui a publié en fin d’année dernière « Francoscopie 2030 » : « Nous sommes dans une phase de jouissance et de fascination par rapport au numérique. Ces produits décuplent nos possibilités en permettant l’ubiquité, mais sont aussi chronophages et posent la question de l’utilisation des données et de la vie privée. Nous allons donc être amenés à arbitrer. »

►  « Le low-tech deviendra de plus en plus présent, qu’on le veuille ou non, car la théorie économique prend en compte deux facteurs limitants que sont le travail et le capital, en oubliant le troisième que sont les ressources. Il finira par y avoir aussi une forme de sobriété dans la complexité », prédit Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, « Pour une sobriété numérique ».

#Economie

► Quand le climat fait sa première victime en Bourse. La société est presque inconnue de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est pourtant un géant de l’énergie américain, l’EDF de la Californie, qui apporte chaque jour l’électricité à 16 millions de foyers. Ce géant américain s’appelle Pacific Gas & Electric Company, ou PG & E, et il vient de se déclarer en faillite. Sa chute est la plus grosse défaillance depuis l’effondrement de Lehman Brothers il y a dix ans. Elle en dit long sur la façon dont les changements climatiques peuvent désormais affecter les entreprises. Les malheurs de PG & E commencent en novembre dernier, lorsque de violents incendies ravagent la Californie. L’incendie Camp Fire dévaste 14.000 maisons et fait 86 morts dans la petite ville de Paradise. L’opérateur basé à San Francisco est rapidement pointé du doigt. Un de ses pylônes à haute tension est situé au beau milieu de la zone du Camp Fire. PG & E a lui-même notifié qu’il avait été victime d’un incident quelques minutes avant le début de l’incendie. Selon une piste explorée par les enquêteurs, une attache défaillante a pu laisser une ligne de 115.000 volts entrer en contact avec le pylône métallique, provoquant des étincelles qui auraient enflammé la végétation voisine, mal entretenue. (@LesEchos).

#Télécoms

► Huawei, le géant chinois qui fait peur. Neuf minutes pour traverser l’Europe ! A bord d’un petit train rouge semblant descendre des montagnes suisses, visiteurs et employés de Huawei voient défiler Paris, Grenade, Vérone, Heidelberg et même Krumlov, une petite cité médiévale de République tchèque. L’équipementier télécom a fait dans la démesure pour son nouveau campus de Dongguan, une ville du sud de la Chine non loin du siège historique de Shenzhen. Le site accueille 108 bâtiments intégrés dans 12 fausses villes d’inspiration européenne entourées de jardins et de lacs artificiels. Depuis quelques semaines, 17.000 ingénieurs ont investi leurs nouveaux locaux, bientôt rejoints par 8.000 autres. Ce nouveau siège de 1,4 million de mètres carrés aurait coûté la bagatelle de 10 milliards de yuans (1,3 milliard d’euros). Mais rien n’est trop beau pour Ren Zhengfei, fondateur de l’entreprise et ingénieur en génie civil de formation, qui a supervisé lui-même le chantier. (@LesEchos).

#Université

► Parcoursup : la justice enjoint à une université de publier son algorithme de tri. Saisi par l’organisation à la suite du refus de l’université des Antilles de rendre publics les algorithmes locaux utilisés pour classer les candidats, le juge administratif a tranché en sa faveur. Dans une décision, le tribunal enjoint à l’université d’obtempérer dans un délai d’un mois, sous astreinte de 100 euros par jour de retard. Elle devra communiquer « les procédés algorithmiques utilisés dans le cadre du traitement des candidatures d’entrée en licence via la plate-forme Parcoursup, ainsi que le ou les codes sources correspondants », peut-on lire dans ce jugement daté du 4 février. (@lemondefr).

#Surveillance

► Le lycée des Eucalyptus, premier à expérimenter la reconnaissance faciale. Pour entrer dans l’enceinte du lycée des Eucalyptus de Nice, il faudra montrer patte blanche. Dans quelques semaines, ces prédispositions ne seront plus demandées aux élèves : les « Eucas » est le premier lycée de France, avec Ampère à Marseille, à expérimenter la reconnaissance faciale. « Ce sera plus pratique, estime Adrien qui a entendu parler de ce test uniquement dans la presse. C’est mieux car on rentrera plus rapidement dans le lycée. » Des caméras seront installées à l’entrée. Toute personne consentante et souhaitant pénétrer dans l’établissement présentera un badge. Une comparaison sera réalisée entre le badge et son visage grâce à un système de reconnaissance faciale. Si cette authentification n’est pas validée, un surveillant interviendra. (@20minutes).

#DonnéesPersonnelles

► Aux Etats-Unis, une firme proposant des tests ADN a confié ses données au FBI. L’arrangement a permis au FBI d’accéder à une base d’environ deux millions de profils ADN de particuliers américains. Dans un article de blog publié en fin de semaine dernière, Bennett Greenspan, le patron de FamilyTreeDNA, l’une des principales sociétés proposant des tests ADN aux particuliers pour leur fournir des informations sur leurs origines, a reconnu avoir passé un accord en 2018 avec l’agence fédérale pour lui donner accès aux profils qu’elle détient, confirmant ainsi des révélations du site Buzzfeed. Un accord discret, signé à l’insu de ses utilisateurs, et qui suscite la polémique outre-Atlantique. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Quand les agents apprivoisent l’impact de l’IA sur les politiques publiques (@Lagazettefr) ; – 2019 sera l’année de la 5G, de l’impression 3D et des enceintes intelligentes (@7sur7) ; – Milan, nouvelle ville du vélo (@lepetitjournal) ; – Le programme French IOT s’engage pour une ville plus inclusive et plus durable @bymaddyness) ; – L’usage du smartphone progresse dans les pays émergents (@frenchweb).

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► Douarnenez : face à pollution de l’eau, les surfeurs manifestent. La plage du Ris est un spot bien apprécié par les surfeurs. Mais la baignade y sera interdite cette année car l’eau est polluée par les déjections bovines des élevages aux alentours. Face à cette situation inédite, les surfeurs ont décidé de manifester leur mécontentement dimanche 3 février. Ils ont été rejoints par des habitants. (@franceinfo). Légende image : Au coup de clairon d’un surfeur, les autres ont simulé leur mort par intoxication dans la baie. Photo de Claire Louet.

#Ville

► Langouët, petit village de 600 habitants situé non loin de Rennes (Ille-et-Vilaine) vise à être une référence en matière de développement durable en quasi indépendance énergétique et alimentaire. Les habitants de cette bourgade ont suivi leur maire, élu depuis 1999, pour mener à bien les projets comme la construction de logements sociaux passifs (sans système de chauffage actif), la mise en œuvre de jardins potagers, l’ouverture d’une centrale solaire, de la mise en autopartage d’une voiture électrique. Une performance qui passe par une démarche de démocratie participative. « Je voulais participer au développement de la commune et investir dans la mise en œuvre des nombreuses idées issues des ateliers citoyens », indique Hélène une habitante qui a investi 2 000 euros dans le projet municipal. (@villeintelmag).

#Transport

► Les voitures autonomes incitées à ne jamais se garer. Parmi tous les problèmes que posent encore les voitures autonomes, l’un des derniers mis en lumière n’est pas technique mais économique. Professeur associé au département des études environnementales de l’université de Californie à Santa Cruz, spécialiste d’économie et de politique d’environnement, Adam Millard-Ball a mené une étude établissant qu’il était plus intéressant d’un point de vue financier, pour ces véhicules, de… ne jamais se garer. Avec pour résultat d’occasionner des embouteillages monstres en ville. Cette recherche a été publiée dans la revue Transport Policy. Elle se base sur deux arguments. Le premier étant qu’un véhicule autonome » n’a pas besoin de se garer à proximité de sa destination, ni même de se garer tout court « écrit le chercheur dans son article. En effet, l’automobiliste peut quitter la voiture sans se soucier de lui trouver une place, puisqu’elle peut continuer de rouler toute seule. Il la fait s’arrêter où il veut, en descend, et elle repart avant de revenir chercher son passager à un endroit donné. (@Sciences_Avenir).

#Société

► « Que ce soit aux États-Unis, en Russie, en Italie, au Royaume-Uni, en Turquie, aux Philippines ou en Arabie Saoudite, il est difficile de dire que les pouvoirs politiques vont dans la bonne direction. L’espoir se situe sans doute davantage au niveau des municipalités : les maires ont plus de flexibilité pour appliquer l’accord de Paris sur le climat, ou les objectifs de développement durable de l’ONU. Il existe des initiatives comme C40, qui rassemble 96 villes parmi les plus importantes du monde, soit 25 % du PIB mondial, mais aussi 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Cette organisation se donne pour mission de lutter contre le dérèglement climatique. Des plateformes destinées à partager les meilleures pratiques publiques émergent aussi, à l’instar d’Apolitical. Tous ces projets sont nécessaires et réjouissants. », explique John Elkington est un entrepreneur et militant de l’économie durable de la première heure dans un interview. (@LADN_EU).

#Travail

► Antonio Casilli : « L’intelligence artificielle ne peut rien sans ses millions de tâcherons du clic ».  Antonio Casilli est sociologue. Dans son dernier ouvrage, « En attendant les Robots », il enquête sur l’intelligence artificielle. Une intelligence qui ne peut survivre sans ces dizaines de millions de personnes (mal) « payées » pour réaliser les micro-tâches qui viennent nourrir les algorithmes. (@FRANCE24).

#Numérique

► Les Français, réfractaires à l’innovation ? Aujourd’hui, il est presque impossible de passer une journée sans être confronté aux mots « économie 4.0 », « digitalisation », « transformation numérique » ou « quatrième révolution industrielle ». Des expressions qui agacent certains, inquiètent d’autres… et qui dans tous le cas ne rassurent pas, selon le constat qu’a dressé OpinonWay pour Amaguiz. Ainsi, l’innovation ne constitue pas forcément une amélioration pour le quotidien des Français. C’est en tout cas ce que 90% des personnes interrogées pensent. Si les innovations technologiques sont annoncées comme étant des outils qui permettraient de leur faciliter la vie, ça n’est en réalité pas le cas, estiment-ils. Au contraire, celles-ci sont perçues comme des technologies visant seulement à collecter des informations personnelles…. pour les exploiter par la suite. (@bymaddyness).

#Réseau

► Qu’est-ce que la 5G ? La 5G est la cinquième génération du réseau de communications mobiles qui doit succéder à la 4G. Chaque génération a agi comme une petite révolution technologique. La première génération a ouvert la voie aux tous premiers téléphones mobiles. La deuxième génération a popularisé les messages texte, tandis que la troisième nous a enfin permis de naviguer sur Internet sans nous asseoir devant un ordinateur. La 4G aura été la génération de la diffusion de contenu en continu. Elle a permis à Netflix, YouTube, Spotify et bien d’autres de s’établir sur le marché. La 5G promet d’être la génération de l’Internet des objets, des voitures autonomes et des robots industriels connectés, entre autres. La 5G représente deux améliorations majeures : Le nouveau réseau 5G viendra avec deux améliorations majeures : Tout d’abord, la 5G sera 20 fois plus rapide que la 4G. La deuxième amélioration est un délai de latence considérablement réduite c’est-à-dire le temps que met l’information pour circuler entre deux ordinateurs à un autre ordinateur. Ainsi plus la latence, quelques quelques millisecondes pour la 5G, est faible, meilleure est la connexion. A lire : 5G : tout ce qu’il faut savoir en 10 questions (@nextinpact) et Le lancement de la 5G concernera avant tout le marché professionnel (@zdnetfr).

#Blockchain

► « La France a aujourd’hui les moyens d’être précurseur sur la blockchain et les cryptomonnaies » Présent à la Maddy Keynote 2019, le député Pierre Person revient pour Maddyness sur l’évolution des moyens de paiement en France et le rôle des pouvoirs publics dans l’émergence de solutions innovantes, comme la Blockchain et les cryptomonnaies. Il explique sur le site @bymaddyness : « Aujourd’hui, les français expriment deux besoins : premièrement, pouvoir bénéficier de moyens de paiement pratiques et simples d’usages ; et deuxièmement, avoir davantage de confiance et de transparence dans les transactions financières. (…) Une monnaie numérique pourrait être la solution. Cependant, nous constatons aussi qu’une trop grande partie de la population n’a pas accès aux nouvelles technologies. (…) Si on veut favoriser l’émergence de ces nouveaux outils, il me semble donc essentiel de permettre un meilleur accompagnement des consommateurs par les institutions et des acteurs de l’écosystème. »

#Media

► Le site @Challenges consacre une série à le lobbying puissant et protéiforme des géants du numérique et de l’Internet. Ainsi avec des lois imposant une meilleure protection des données, une meilleure rémunération des auteurs, un projet de taxation, une surveillance accrue des abus de position dominante, l’Europe s’est engagée dans des chantiers législatifs qui menacent directement les intérêts économiques des GAFA. Pour y échapper, les géants américains de la tech ont mis en place de puissants réseaux d’influence. Après avoir mené l’enquête, premier épisode : YouTube, la filiale de Google, mobilise la force de frappe de son réseau social contre un projet de loi européen qui menace son modèle économique. Elle n’hésite pas à faire appel à la communauté des Youtubers en annonçant l’apocalypse d’internet ni à diffuser des arguments mensongers.

► Réseaux sociaux et journalisme de réaction : quels impacts ? Consultante indépendante en relations presse, Lisa Wyler côtoie des journalistes au quotidien. L’arrivée des réseaux sociaux, le chamboulement des rédactions, la difficulté de creuser les sujets pour privilégier les sujets en réaction aux conversations des réseaux sociaux, le métier a beaucoup changé ces dernières années, au point d’être au cœur d’une vraie crise de confiance et d’audience. Le journalisme prescripteur de tendances et défricheur de grands sujets ? Pour Lisa, il est menacé, voire en voie de disparition. À l’image de ces bouleversements, le travail des attachés de presse est de plus en plus complexe et réactionnel dans les sujets proposés aux rédactions par les entreprises. Quels impacts peut avoir ce « journalisme de réaction » sur le long terme auprès de la profession et du public ? (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – La population mondiale pourrait décliner à partir de 2050 (@usbeketrica) ; – Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes (@Contrepoints) ; – Ne m’appelez plus jamais intelligence artificielle ! @LesEchos) ; – Bitcoin : l’incroyable histoire des 150 millions de dollars emportés dans la tombe (@latribune) ; – Gouvernance : et si les citoyens reprenaient le pouvoir ? (@villeintelmag).

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Culture

x► Psyko, de son vrai nom Stéphane Grenet, a toujours aimé les voitures. A la fin des années 70, il obtient un diplôme aux beaux-arts d’Orléans. Après une multitude de boulot de pompistes à pépiniériste en passant par réalisateur films institutionnels, il décide en 2006 de peindre des répliques des voitures de marque Dodge, Chevrolet, Mustang, Chrysler, Cadillac, Pontiac des années 50-70. Ainsi Psyko expose cette année encore, pour la 8ème fois, au salon Rétromobile à partir du mercredi 6 février à Paris. (@franceinfo). Légende image : Peinture de Psyko.

#IntelligenceArtificielle

► Society in the loop : vers un intelligence artificielle plus démocratique ? En 2017, Iyad Rahwan (@iyadrahwan), responsable du groupe des coopérations évolutives au MIT posait avec Joi Ito (@Joi) du MIT Medialab le concept de « Society in the loop » (SITL), une méthode pour impliquer différentes parties-prenantes dans la conception d’un système d’apprentissage automatique (ou machine learning), à la base des intelligences artificielles (IA) qui jalonnent le quotidien. L’idée : co-construire plutôt qu’imposer les solutions au grand public, en faisant intervenir dès la phase de conception une diversité d’acteurs. J’en retrace ici un court historique, une illustration et les quelques perspectives et limites qu’il me paraît intéressant de pointer, notamment au regard des questions relatives à ce qu’on appelle la « démocratie technique ». (@MaisOuVaLeWeb).

#Société

► Facebook France a dévoilé le lundi 4 février, les 12 lauréats de son « fonds pour le civisme en ligne », lancé en novembre 2018 et doté d’un budget d’un million d’euros, il vise à soutenir des projets contre le harcèlement et les discours de haine, et promouvoir le développement de l’esprit critique. L’association nantaise Resonantes, est lauréate du grand prix, doté de 200.000 euros, pour le développement de l’application App-Elle, un dispositif qui vise à protéger les femmes victimes de violence en déclenchant rapidement et discrètement une alerte grâce à un bracelet connecté. Parmi les autres projets lauréats figurent un film de sensibilisation en réalité virtuelle (porté par l’association E-Enfance), un podcast contre le sexisme (Urban Prod), des formations itinérantes dans les établissements scolaires (Ecole supérieure de journalisme de Lille) ou une campagne contre les discriminations envers les personnes LGBTI du Mouvement rural de la jeunesse chrétienne. (@franceinfo).

#Logement

► Montagne et campagne, le nouvel eldorado d’Airbnb. Persona non grata à Paris et dans les villes touristiques, Airbnb prend (aussi) la clé des champs. «À terme, l’offre de locations à la campagne et à la montagne pourrait représenter jusqu’à 40 % de notre inventaire en France», confie Emmanuel Marill, directeur général d’Airbnb France, contre un pourcentage inférieur à 20 % aujourd’hui (95.000 sur 500.000 annonces). Cap sur les sommets donc cet hiver. La plateforme s’attend déjà à une saison de ski record avec 45.000 annonces dans les stations françaises, contre 25.000 il y a deux ans. À l’heure où les stations souffrent d’avoir trop d’appartements vides à l’année, le phénomène enchante les élus. Ces «lits froids» sont en effet devenus leur bête noire. Ils cherchent depuis des années à les faire revenir dans le marché locatif. . (@Figaro_Economie).

#Ville

► « Action coeur ville » veut repenser l’urbanisme des centres-villes. Les 30 janvier et 1er février se sont tenus les premiers états généraux de la gestion de centre-ville organisé par l’association « Centre-ville en mouvement », à Aix-en-Provence. Députés, élus locaux, institutionnels… étaient invités « Une ville, ce n’est pas les Etats-Unis où on fait les courses, on travaille et dort dans le même endroit sous des néons », a posé en préambule Patrick Vignal, député de l’Hérault, président de centre-ville en mouvement. Maryse Joissains, le maire d’Aix, explique que « le phénomène des supermarchés a aggravé les problématiques des centres-villes. Nous, nous en avons deux et c’est suffisant. Quand on se bat contre l’installation abusive de supermarchés, on est l’ennemi à abattre. Vous n’avez pas juridiquement tous les moyens pour le faire. ». Pour Renaud Sore-Larregain, expert en centre-ville et commerces à la Société publique locale d’aménagement (SPLA) : « Nous avons le deuxième institut de données statistiques au monde avec L’Insee, pourquoi s’en priver ? La donnée est utile, elle nous éclaire. Compter le flux des piétons, des véhicules dans les parkings souterrains, on le faisait déjà. Avec le digital, on peut plus mesurer de petites choses comme le taux de la vacance commerciale. » (@laprovence).

#Politique&Digital

► Baromètre de la démocratie numérique locale : un bilan 2018 en demi-teinte. Pour sa troisième année consécutive, Décider ensemble a rendu public son baromètre de la démocratie locale numérique. Cet état des lieux des pratiques des collectivités en matière de démocratie numérique version 2018 est à l’image de la démocratie en France : « work in progress ». Devenu un rendez-vous traditionnel en début d’année pour les acteurs de la civic-tech, le baromètre de la démocratie locale numérique organisé par le think tank « Décider ensemble » dresse chaque année un état des lieux des usages en matière de participation citoyenne dématérialisée. Les 70 collectivités qui ont répondu au baromètre sont principalement des communes de plus de 50 000 habitants, toute couleur politique confondue. Rendue public mercredi 30 janvier, l’édition 2018 confirme toutefois les résultats de l’an dernier : la démocratie numérique locale est toujours en rodage. (@Lagazettefr).

► Grand débat en ligne et démocratie : l’analyse et la transparence des données en question. lus de 500 000 contributions sur sa plate-forme selon le gouvernement, plus de 3 000 ateliers et réunions organisés partout en France ; des milliers de propositions sur celle créée par un groupe de « gilets jaunes », Le-vrai-débat.fr, mercredi 30 janvier… comment restituer une synthèse de ce foisonnement démocratique ? Sur le site du gouvernement Granddebat.fr, on peut lire que « toutes les contributions seront prises en compte et les comptes rendus de débats également. Toutes les contributions seront intégrées dans le compte rendu final du grand débat national selon les principes de transparence, de pluralisme et d’inclusion, de neutralité, d’égalité, de respect de la parole de chacun. » Mais rien n’indique pour le moment quelles méthodes seront utilisées.  (@lemondefr).

#Télécoms

► 5G : les équipementiers ne touchent pas encore le pactole. Nokia et Ericsson vont mieux. Leurs résultats 2018 le prouvent. Après des années de vaches maigres, les deux grands équipementiers européens, auxquels seul le chinois Huawei dispute la suprématie mondiale sur les ventes d’antennes de téléphonie, se redressent. Ericsson a encaissé l’an dernier 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le groupe suédois a ainsi pu afficher une légère progression de ses revenus annuels (1 % hors effets de change). Ce n’était pas arrivé depuis 2013. Chez son concurrent finlandais Nokia, les revenus reculent certes encore de 3 % en 2018, à 23 milliards d’euros. Mais, au dernier trimestre, ils progressaient de 3 %. Surtout, comme chez Ericsson, l’activité phare, c’est-à-dire la vente d’équipements pour les réseaux mobiles des opérateurs télécoms, est en nette accélération. (@LesEchos).

► L’affaire Huawei et ses effets sur la 5G en Europe. Il y a un sujet sur lequel les opérateurs télécoms français sont d’accord: sans Huawei, l’Europe risque d’accuser deux à trois ans de retard dans le développement de la 5G par rapport aux Américains et aux Chinois. Le déploiement de cette technologie qui va bouleverser les modèles économiques passera d’abord par les industriels avant de profiter aux consommateurs finaux. Les premiers qui sauront l’utiliser seront les mieux à même de développer des services dans le véhicule autonome, l’usine du futur ou la santé. « «Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu les enjeux géopolitiques avoir un tel impact sur notre business », explique un PDG d’opérateur télécoms. (@FigaroTech). A lire aussi : L’Europe en plein flottement sur le cas Huawei (@LesEchos).

#Europe

► Les confessions de la présidente de l’Estonie Kersti Kaljulaid. Présidente de la République depuis deux ans, Kersti Kaljulaid, 49 ans, est simple, cordiale. Elle est venue passer la journée à Paris pour cultiver sa francophilie. Avant des entretiens à l’Organisation internationale de la francophonie, elle a passé trois heures à l’ENA et y a prononcé, devant les élèves de la promotion dont elle est marraine, un discours militant sur les valeurs de l’Europe. Celle qui a été la première femme, et la personnalité la plus jeune, élue à la tête de ce petit Etat de 1,3 million d’habitants explique : « Comme nous avons perdu rapidement l’avantage compétitif du coût de la main-d’œuvre par rapport à des pays comme la Roumanie ou la Bulgarie, nous en avons trouvé un autre : le développement du secteur numérique. Nous nous sommes mis au tout-digital dès l’an 2000. » et « Aujourd’hui, tout est numérique en Estonie : 99 % des démarches administratives s’effectuent depuis un ordinateur. Vous pouvez tout faire en ligne, sauf vous marier. » (@Challenges).

#Pollution

► Les plus pauvres et les plus vulnérables sont les plus exposés. Les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables -enfants, seniors- en Europe sont aussi les plus exposées à la pollution de l’air et sonore, s’alarme l’Agence européenne de l’Environnement dans un rapport publié lundi 4 février 2019. « De manière générale, plus vous êtes pauvre en Europe, plus les risques sont élevés de vivre dans une zone avec une mauvaise qualité de l’air », a expliqué le directeur de l’AEE Hans Bruyninckx lors de la présentation du rapport à la presse à Bruxelles. (@Sciences_Avenir).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle : l’usage de l’IA par la Chine terrifie les experts () ; – L’intelligence artificielle ? Elle existe ? Quelle blague ! (@MediapartBlogs) ; – Angers : un nouvel exemple de smart city « à la française » (@Les Smartgrids) ; – Saint-Quentin-en-Yvelines se lance dans la smart city (@MondeInformatiq) ; – Il pourrait remplacer le wifi : qu’est-ce que le LiFi, cette révolution en marche de la connexion ? (@LCI) ; – Automatisation du travail via des robots logiciels: les entreprises françaises sont-elles prêtes ? (@frenchweb) ; – Les 15 dates qui ont fait de Facebook un empire (@LesEchos).

03 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► L’intelligence artificielle en question. Le débat est ouvert sur l’intelligence artificielle, capable du meilleur comme du pire. Le meilleur est entré dans les faits : la traduction automatique, le dépistage du cancer, la robotique, la falsification des fake news… « Des IA ont même résolu l’énigme moderne du Sphinx : monter une chaise Ikea », s’amuse Tad Friend dans un article très documenté du New Yorker publié par le mensuel Books. Mais il rappelle qu’Alan Turing, pionnier en la matière, redoutait que les machines finissent par prendre le contrôle et l’un de ses collègues évoquait même la possibilité que des systèmes intelligents puissent « en concevoir de plus intelligents, et ce à l’infini ». Il est vrai que certaines applications préfigurent un avenir menaçant : « Les armes autonomes sont déjà engagées dans une trajectoire digne du Dr Folamour », et le programme chinois de reconnaissance faciale qui collecte des images de vidéosurveillance doit être incorporé au « système de crédit social » qui attribue au citoyen chinois une note basée sur son comportement, « y compris quand il s’agit de traverser la rue ». (@franceculture). Légende image : Aujourd’hui, l’une des finalités essentielles de l’IA « est d’opti­miser les ventes.• Crédits : Westend61 – Getty.

► Intelligence artificielle, machine learning, deep learning: quelles differences ? Si le terme intelligence artificielle est né en 1950 dans un article publié par Alan Turing, son application n’aura jamais été aussi performante que depuis ces dernières années. Néanmoins, l’IA comme domaine scientifique existe depuis 1956 suite à la conférence tenue au Darmouth College, ce qui sonne le début de l’histoire de l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, elle vient de pair avec d’autres termes comme algorithme, machine learning, réseau de neurones artificiels, deep learning … Depuis 2012, les composants informatiques sont de plus en plus puissants et de moins en moins chers. Cela permet à des projets de recherche de voir le jour plus facilement. D’autre part, l’engouement pour l’intelligence artificielle a lancé de vastes plans d’optimisations de la collecte des données qu’il s’agisse de dossiers médicaux, d’images, de vidéos, ou des données de cartographies. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on constate le faible coût que représente le stockage des données aujourd’hui. Grâce à tout cela, l’IA s’est perfectionnée et elle a trouvée de nouveaux terrains de jeu dans la médecine, dans le traitement des images, dans la programmation informatique, et même dans l’agriculture. (@siecledigital). À lire aussi : Tech : quatre femmes inspirantes qui comptent dans l’intelligence artificielle (@LADN_EU).

► L’intelligence artificielle dégrade notre façon de s’exprimer. Les sociologues américains du MIT ont remarqué que certaines personnes avaient tendance à devenir très agressives dès qu’elles parlaient avec une intelligence artificielle (tchatbox, assistants vocaux…). Elles donnent des ordres, et ne disent plus ni merci ni bonjour. On a peur que ces comportements transpirent et déteignent sur notre vie de tous les jours comme on l’a connu avec la fin des formules de politesse, le langage SMS ou les fameux smileys. Alors à destination des enfants, qui doivent apprendre la politesse, il a été demandé à Amazon ou Google de les inciter à dire merci quand ils utilisent leurs assistants. Ce qui ne plaît tout de même pas à tous, car il ne faut pas créer la confusion entre l’homme et la machine, faire croire qu’elle peut nous désobéir, qu’elle peut avoir une conscience. (@franceinfo).

#Social

► Mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun. L’intelligence artificielle (IA) promet de révolutionner la société. Va-t-elle dépasser et écraser l’Homme ou l’aider à relever les grands défis à venir ? Mettra-t-elle des millions de travailleurs au chômage ou les soulagera-t-elle des tâches les plus ingrates ? Remplacera-t-elle les médecins ou renforcera-t-elle leurs diagnostics ? Tirera-t-elle à la place des soldats ou évitera-t-elle les guerres ? Pendant longtemps, ces questions ont été l’apanage d’oeuvres de science-fiction imaginant souvent l’avènement d’une « Singularité », une IA anthropomorphique transcendant l’être Humain, pour le meilleur ou pour le pire. Aujourd’hui, certains envisagent sérieusement ce scénario, comme Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google. Mais la plupart des scientifiques ne partagent pas cette vision. (@LExpress).

#Téléphonie

► 5G : l’exécutif et l’Arcep ouvrent la voie à de nouvelles expérimentations. La 5G devrait arriver en France, d’abord dans quelques grandes villes, à partir de 2020. Pour que les opérateurs, mais aussi les industriels, se saisissent dès que possible des opportunités de cette cinquième génération de communication mobile, le gouvernement et l’Arcep, le régulateur des télécoms, appellent les professionnels à prendre les devants. Voilà pourquoi, ce jeudi 31 janvier, ils lancent un appel pour la création de « nouvelles plateformes d’expérimentations » dédiées à la 5G. (@latribune). A lire aussi : 5G, la course est lancée. (@lemondefr).

► Le gouvernement dévoile le calendrier pour la 5G en France. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État en charge des Télécoms auprès du ministre de l’Économie et des Finances, dresse la feuille de route du déploiement de la 5G. Elle explique sur le site du @FigaroTech, que « la 5G est un élément clef de compétitivité, avec des applications pour l’usine du futur, la santé, les drones… ». Elle ajoute que « les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020. Le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour la 5G. » Ainsi « le rythme de déploiement des antennes visant à couvrir les zones blanches a été multiplié par trois en 2018, par rapport aux années précédentes. » Elle conclut que « la 5G, qui est une technologie critique, va changer la structure de ces réseaux. Nous devons nous doter d’une législation adaptée à l’évolution technologique et des usages, dans le souci de garantir la souveraineté et la sécurité nationales. » A lire aussi : 5G : les encheres pour les frequences lancées cet automne (@MagazineCapital).

#Territoire

► Loire : un département 100% connecté d’ici 2020. La Loire veut en finir avec la fracture numérique. D’ici 2020, tous ses territoires ruraux seront connectés à la fibre ou au haut débit. Pour réaliser ce chantier, le département s’est donné les moyens de ses ambitions. Depuis plus de cinq ans, ce sont 300 millions d’euros qui ont été investis par les collectivités (le département, les communautés de communes, la Région et l’État). Ce seront ainsi 277 communes qui seront reliées à la fibre sur 10 000 kilomètres de réseau. (@franceinfo).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple montre ses muscles et finalise sa stratégie TV. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Médias et journalistes, il est grand temps de changer nos pratiques ; – Top 7 des médias qui changent la donne ; – La crise du journalisme remonte à bien plus loin qu’Internet. Elle est surtout due à l’incompétence des patrons de presse à s’adapter ; – Pourquoi les journalistes doivent-ils s’intéresser à la blockchain ; – Les enfants britanniques passent déjà 15 mn de plus chaque jour en ligne que devant la TV ; – Facebook paie des ados pour qu’ils s’espionnent eux-mêmes et continue à défendre cette politique.

#Proximité

► Tous voisins grâce au numérique. Pas facile de se créer un réseau d’amis lorsqu’on s’installe à Paris, depuis la grande banlieue, pour occuper un nouveau job ! À 33 ans, Marc, en a fait la triste expérience l’an dernier. En quelques mois pourtant ce jeune cadre a réussi à se lier avec une quarantaine de personnes résidant autour de chez lui. Son sésame : la plate-forme Nextdoor (Nextdoor.fr), lancée en 2011 aux Etats Unis. Ce « Facebook entre voisins », arrivé en France au printemps dernier, propose à chacun de reconstruire du lien avec les habitants de son quartier. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Medecine

► Fakenews médicales : les scientifiques se mobilisent. Comment lutter contre les fakenews dans le domaine de la santé ? Une vaste question, qui se trouvait au coeur d’une conférence organisée hier par l’Université Paris-Descartes. Elle ne pouvait pas mieux tomber – le jour même, le Figaro publiait un grand sondage montrant que 68% des Français reconnaissent des vertus aux médecines alternatives et complémentaires, et que 35% les utilisent pour se soigner. Des « thérapies » (homéopathie, sophrologie…) dont, pour la plupart, l’efficacité n’a pas été démontrée par la science. Ce qui, en soit, ne serait pas si grave – après tout, si elles ne font pas de mal… – à un détail près, comme l’a rappelé le Pr Alain Fischer : « A travers la propagation de fausses croyances, on peut aboutir à la remise en cause de la politique de santé de tout un pays ». Ce chercheur sait de quoi il parle : c’est lui qui avait porté le débat public sur la vaccination… (@LExpress).

02 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Vidéo

► L’irrésistible ascension du lecteur vidéo « VLC », une révolution française. Quatre cents millions d’utilisateurs, plus de trois milliards de téléchargements… En vingt ans, le logiciel gratuit VLC a su se rendre indispensable et a envahi ordinateurs et smartphones partout dans le monde. Ses forces : il permet de lire à peu près toutes les vidéos, quel qu’en soit le format, sur n’importe quel support et ce sans collecte de données ou publicité cachée. Le célèbre cône de signalisation, qui lui sert d’icône, a vu le jour en région parisienne. Aujourd’hui encore, la plupart des développeurs responsables de ses mises à jour sont français. Lire la suite sur le site du  @lemondefr. Crédit photo : Magali Delporte / Signature pour Le Monde.

#Ville

► Transpolis, la ville fantôme où sont testées les mobilités de demain. Une « ville fantôme », sans habitant mais avec ses feux rouges, ses ronds-points et ses abribus : bienvenue à Transpolis, le terrain de jeu, grandeur nature, des inventeurs des mobilités de demain. Sur ses 80 hectares, constructeurs de véhicules autonomes, entreprises de voirie, spécialistes du dialogue entre machines et exploitants de bus peuvent tester leurs innovations, en particulier sous l’angle de la sécurité. « Personne n’a ça en Europe », s’exclame Stéphane Barbier, directeur du développement de la société exploitante, implantée dans la plaine aindinoise à une cinquantaine de kilomètres de Lyon. (@frenchweb). A lire aussi : Transpolis, la ville fantôme où l’on teste les déplacements de demain (@leditiondusoir) et Cette ville factice, sans équivalent en Europe, permet de tester les véhicules du futur (@BFM_eco).

#Energie

► L’hydrogène issu de la biomasse, un concurrent sérieux pour les énergies fossiles. Est-ce le carburant du futur ? Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à regarder du côté de l’hydrogène pour réduire l’impact carbone de leurs trains, bus et véhicules de service. Mais pour faire de l’hydrogène il faut de l’électricité et en France cette dernière est nucléaire. A moins de produire de l’hydrogène à partir de la biomasse comme le propose la société française Haffner Energy avec un projet qui pourrait bien révolutionner le monde de l’énergie. (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Huawei, Nokia… L’exécutif lancera à l’automne les enchères 5G. Le gouvernement lancera à partir de l’automne les enchères pour les fréquences 5G en France en vue d’un déploiement début 2020, a annoncé Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat chargée des télécoms, dans une interview publiée jeudi par Le Figaro. « Le gouvernement fixera le cadre politique au printemps. L’Arcep établira ensuite un cahier des charges, qui sera homologué à l’automne. Les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020 », a-t-elle déclaré. Elle ajoute que le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour le téléphone mobile de nouvelle génération, que les discussions entre les opérateurs, les industriels et l’Etat sont en cours, tout comme les analyses économiques sur la question du prix de réserve. (@Challenges).

► Huawei, un défi pour l’Europe. Editorial du « Monde ». Fasciné par le gigantisme du marché chinois, l’Occident a longtemps fermé les yeux sur les pratiques peu orthodoxes de Pékin, qu’il s’agisse du rôle central que joue l’Etat dans l’économie, des barrières protectionnistes plus ou moins déguisées ou du non-respect de la propriété intellectuelle. Mais le pays « émergent » a fini par devenir une puissance technologique capable de rivaliser avec les Etats-Unis. L’ascension fulgurante du groupe de téléphonie Huawei illustre cette mutation. En moins d’une décennie, Huawei est devenu un acteur majeur de la 5G, la nouvelle génération de réseaux mobiles, qui promet de révolutionner les usages de l’Internet. Vecteur incontournable de la transmission des données, y compris les plus sensibles, ces infrastructures peuvent servir des objectifs politiques en favorisant l’espionnage et le sabotage. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Surveillance

► L’hyperviseur, le cerveau aux mille yeux de La Défense, toujours plus performant. Sous la dalle de La Défense, cinq opérateurs surveillent les écrans fournissant des données et des images de tous les systèmes d’exploitation du quartier d’affaires. Il ne s’agit pas d’un simple PC sécurité mais de « la plus grosse référence d’hypervision en France », assure Vinci Energies, son concepteur, qui présentait ce mercredi plusieurs exemples de pilotage en ville d’infrastructures intelligentes. Pour faire simple, l’hypervision consiste à faire travailler ensemble et en même temps des systèmes d’information et d’exploitation différents. « Le système de protection incendie fonctionne avec un langage qui n’est pas le même que celui d’une barrière de péage », explique Clémence Borezée, responsable d’affaires pour Actemium Paris Transport (entreprise du groupe Vinci Energies). A lire aussi : Pour surveiller La Défense, un Big Brother aux 14 000 capteurs (@LeParisien_92).

#Police

► Analyse d’ADN, « patrouilleur cyber automatisé »: les gendarmes misent sur l’intelligence artificielle. Analyser l’ADN d’ossements après un crash en un temps record ou retrouver des images pédopornographiques sur Internet : la gendarmerie nationale a dévoilé jeudi certains projets liés à l’intelligence artificielle (IA) qu’elle compte mettre en œuvre pour améliorer la sécurité. Le projet « Alice », par exemple, mené en collaboration avec l’université de Cergy-Pontoise, permet d’extraire très rapidement des images liées à la pédopornographie, quel que soit le sujet et le volume d’images à explorer. Un autre projet de « patrouilleur cyber automatisé » (dit « gendscrapper ») permet de capturer des traces numériques notamment sur le darknet, lieu de prédilection, entre autres, des jihadistes. (@frenchweb).

#Impression3D

► Enquete franceinfo. Illégale, intraçable et facile à produire : on a fait imprimer une arme en 3D et on a tiré avecL’objet ressemble à un jouet pour enfant, voire à un accessoire sorti d’un film de science-fiction. Pourtant, l’arme que franceinfo a fait fabriquer avec une imprimante 3D a pu tirer une balle bien réelle, capable de toucher une cible. Notre démarche consistait à savoir si ce type d’arme était fiable et facile à produire, comme le prétend par exemple le pionnier de la discipline, l’Américain Cody Wilson, partisan d’une prolifération de ces armes intraçables. Des experts en armes à feu ont affirmé à franceinfo que ce type de dispositif était au contraire peu fiable, une défiance déjà relayée par le Guardian (en anglais). Contacté par franceinfo, le ministère de l’Intérieur a de son côté minimisé le risque représenté par ces « ghost guns », leur surnom aux Etats-Unis. Dès lors, notre objectif était non pas de créer un guide pour l’amateur d’arme à feu imprimée en 3D, mais de vérifier s’il y avait matière à s’inquiéter quant à l’existence de ces nouvelles armes, d’un point de vue technique et aussi bien que légal. (@franceinfo).

#DonnéesPersonnelles

► Les trois niveaux de nos identités en ligne. « S’agissant de notre profil numérique, les données que nous choisissons de partager ne sont que la pointe de l’iceberg. Nous ne voyons pas le reste, cachés sous la surface des interfaces conviviales des applications mobiles et des services en ligne. Les données les plus précieuses sur nous sont inférées hors de notre contrôle et sans notre consentement. Or, ce sont ces couches plus profondes et que nous ne pouvons pas contrôler qui prennent réellement les décisions qui nous affectent, pas nous », explique Katarzyna Szymielewicz (@szymielewicz), cofondatrice et présidente de la Fondation Panoptykon, une association polonaise de défense des libertés individuelles et des droits de l’homme dans la société de surveillance (qu’on pourrait considérer comme l’équivalent de la Quadrature du Net en France), dans une tribune pour Quartz. (@internetactu).

#MediaSocial

► WeChat, l’anti-Facebook et arme fatale du géant chinois Tencent. L’instant a été fugace mais fait figure de symbole. Durant quelques heures mercredi, la capitalisation boursière du chinois Tencent a dépassé celle de Facebook. Une énième démonstration de la puissance de cet  autre géant mondial du « social » . Son arme fatale ? WeChat. Lancée en 2011, cette plate-forme a franchi le cap du milliard d’utilisateurs il y a près d’un an. Une croissance vertigineuse et plus rapide encore que celle du réseau social de Mark Zuckerberg. Souvent présenté comme le « Facebook chinois », ou le « WhatsApp chinois », son modèle  diffère pourtant sur bien des points de son confrère américain. (@LesEchos).

01 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Écosystème

► Les plateformes pétrolières abritent des écosystèmes marins. Il existe aujourd’hui près de 6.000 plateformes off-shore d’exploitation de pétrole et de gaz en activité dans le monde. Mais, sous la surface, ces structures se transforment, au fil des années, en récifs verticaux qui abritent des millions de plantes et d’animaux marins. Alors que beaucoup de ces plateformes vieillissent, et que leur productivité diminue, la question de savoir s’il faut les retirer complètement ou laisser en place la structure métallique (jacket) fixée sur le plancher marin se pose. Ann Scarborough Bull et Milton Love, deux biologistes de l’université de Santa Barbara en Californie, ont conduit une étude complète sur ce sujet. Ils mettent en avant les avantages écologiques et économiques de la conservation de ces structures verticales dans l’État californien. Informer les citoyens et les législateurs à l’heure où les 23 plateformes californiennes atteignent l’âge de la retraite, soulignent-ils, est un enjeu à courte échéance. (@Sciences_Avenir). Légende image : Sous les plateformes off-shore de Californie, accrochés à la structure métallique immergée, de grands récifs se sont formés, qui abritent une biodiversité importante. Photo : Robyn Beck / AFP

#Ville

► Le Monde lance l’édition 2019 des prix de l’innovation « Le Monde » – Cities. Qu’est-ce qu’une ville « intelligente » ? Pour la quatrième année,  Le Monde tente de répondre à cette question à travers une série d’événements, dont le premier se tient à Paris le 30 janvier, à l’espace WeWork, dans le 9e arrondissement de Paris. Mais pour la première fois, ce cycle – et les prix de l’innovation urbaine qui lui sont attachés – n’est plus placé sous l’égide des « smart cities ». Au fil des ans, la vigueur du concept s’est étiolée, l’illusion d’un mieux-vivre numériquement administré s’est estompée, l’impact de la collecte massive de données sur les libertés publiques comme privées a été interrogé. L’intelligence de la ville de demain ne se jaugera pas uniquement à l’aune de ses performances technologiques, mais avant tout au regard du bien-vivre qu’elle proposera à ses habitants, permanents ou de passage, à son souci de justice sociale et à ses capacités d’adaptation à la transition radicale liée au réchauffement climatique. (@lemondefr).

#Politique&Digital

► Depuis deux ans, la municipalité de Strasbourg tente d’inclure davantage les habitants dans les prises de décision, malgré le désengagement et les réticences des élus. Ils sont environ 250 dans la salle. Ils tous sont venus assister à la première réunion du « conseil de suivi et d’évaluation de la participation citoyenne », à l’hôtel de ville de Strasbourg. L’aboutissement de près de deux années de réunions mobilisant quelques centaines d’habitants de la capitale alsacienne. La démarche, lancée au printemps 2017 par le maire a débouché sur l’élaboration d’un pacte recensant les différentes initiatives de démocratie participative souhaitées par les habitants, adopté en avril 2018 à l’unanimité du conseil municipal moins une abstention. (@LeMondefr).

► Depuis 2016 Bougival, petite commune des Yvelines, a lancé plus de 80 consultations faites avec un nouvel outil numérique, l’application Vooter. Téléchargeable sur portable ou tablette l’application permet aux habitants de participer à la politique de la ville, de chez eux en quelques clics. « On est élu pour 6 ans et rester dans un silence complet dans le sens population vers la mairie ça me paraissait inconcevable. Et donc j’ai cherché un outil qui nous permettait de créer un dialogue, faire de propositions, avoir de retours » explique le maire de Bougival depuis 2014. (@publicsenat).

#Energie

► L’article à lire pour comprendre la fronde contre le compteur électrique Linky Ils sont des milliers à avoir écrit, tempêté ou manifesté pour ne pas se voir imposer le compteur électrique communicant Linky. En vain. Désormais réunis en action conjointe dans 22 juridictions, sous la houlette de quelques avocats, ces usagers mécontents assignent Enedis en référé. Ils lui demandent de « faire cesser » le « trouble manifestement illicite » induit, selon eux, par le nouveau compteur. Le tribunal de grande instance de Valence fera connaître à 365 plaignants de la Drôme sa décision, très attendue et la première du genre, au 31 janvier. Mais quels sont les reproches faits à l’appareil déployé dans toute la France par la filiale d’EDF chargée de gérer le réseau électrique ? Que répond Enedis ? Franceinfo vous aide à y voir plus clair sur son site. A lire aussi : « Je n’ai pas envie de prendre des risques pour la santé de mon enfant » : comment des anti-Linky  attaquer Enedis en justice (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle dope l’action publique. Et si les milliards de données dont dispose l’Etat étaient utilisées pour rendre les services publics plus efficaces grâce à l’intelligence artificielle (IA) ? Par exemple, pour mieux choisir les lieux des prochains contrôles des agents de la police de l’environnement, à partir des prélèvements d’eau effectués. C’est l’une des idées du plan proposé par le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, le 21 novembre 2018. Il a dévoilé les six lauréats d’un appel à projets sur l’utilisation de l’IA dans les services publics, qui seront expérimentés pendant dix mois, jusqu’à fin 2019. « L’IA offre un gain de temps et d’argent en permettant d’automatiser certaines actions », confirme Sébastien Guibert, consultant chez Capgemini Insights & Data. Beaucoup de pays s’y sont déjà mis, avec succès. La Chine, qui a lancé en 2017 un plan de 20 milliards d’euros, utilise cette technologie pour faciliter, par exemple, les diagnostics à partir des symptômes décrits par les patients et leurs antécédents. (@le_Parisien).

► « L’Intelligence artificielle fait peur car notre vision est biaisée par celle que l’on a de la science-fiction. Surtout si on en reste à Terminator par exemple, car notre regard sera différent si on se réfère à Wall-E. Nous avons aussi plein de raisons d’avoir peur de l’IA dans la mesure où l’outil est super-puissant. D’où la nécessité de sensibiliser, d’éduquer, sachant que les dangers sont liés aux usages et non à l’IA en tant que telle. Il faut arriver à un bon niveau de compréhension, pour que la société saisisse les tenants et les aboutissants. Pour mieux en mesurer les risques aussi. », explique Amélie Cordier, directrice scientifique de la start-up lyonnaise Hoomano, spécialisée en Intelligence artificielle (IA) (@Le_Progres).

► Près de Toulouse, ils misent sur l’intelligence artificielle pour aider les parents à être parents. L’intelligence artificielle au service des parents démunis. C’est le concept mis au point par My family up, une start-up basée à Ramonville-Saint-Agne (Haute-Garonne), près de Toulouse. Quatre ans ont été nécessaires à Marie-Françoise Bertrand et ses équipes pour mettre au point cette intelligence artificielle capable de reproduire l’expertise d’un psychologue : « Tous les parents se posent des questions, et ce sont toujours les mêmes ! On s’interroge sur le bien-être de son enfant, ses capacités intellectuelles, sa scolarité… Et bien souvent on se tourne vers internet pour trouver des solutions. Mais sur Internet, on trouve tout et son contraire. » (@actufr).

► L’apprentissage profond arrive à un tournant. Quoi de mieux qu’un algorithme pour analyser 16.625 publications scientifiques sur l’intelligence artificielle (IA) ? C’est exactement la méthode utilisée par la « MIT Technology Review » dans le but de savoir quelles ont été, et quelles seront les grandes tendances de l’IA, dans un article sobrement intitulée « We analyzed 16,625 papers to figure out where AI is headed next ». Le premier enseignement n’est pas très surprenant, mais il apporte une précision chronologique : c’est le déclin de l’IA par règles, ou « Gofai » (pour « Good old fashion AI »). Cette approche, très populaire à la fin du XXe siècle, consistait en quelque sorte à écrire à la main les opérations que la machine devait faire. Elle a eu son heure de gloire dans le monde de l’informatique d’entreprise avec les « systèmes experts ». Mais « il y avait simplement trop de règles à coder pour qu’un système fasse quoique ce soit d’utile », écrit l’auteure, Karen Hao. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Facebook, la machine à cash insensible aux polémiques. Cambridge analytica, fake news, données personnelles transmises à des tiers, et désormais paiement d’adolescents pour scruter l’intégralité de leurs smartphones selon TechCrunch. Les polémiques s’enchaînent depuis trois ans pour Facebook. Sauf qu’elles ne semblent avoir aucune incidence sur le résultat de l’entreprise ou sur le nombre d’utilisateurs du groupe de réseaux sociaux de Mark Zuckerberg. Seul le cours de Bourse a flanché de près de 30% depuis juillet dernier. Le bénéfice net sur le dernier trimestre 2018 s’établit à 6,9 milliards de dollars, en hausse de 60% par rapport à la même période de l’année précédente. Le bénéfice de l’année 2018 est lui aussi en très forte croissance à 22,1 milliards de dollars (+ 39%). Chaque mois, ils sont 2,7 milliards d’utilisateurs actifs sur l’un des services de Facebook. (@Challenges).

#Blockchain

► Au-delà des Bitcoins : la blockchain au service des ODD (Objectifs de développement durable). Imaginez perdre votre carte d’identité ou certificat de propriété lors d’une catastrophe naturelle, comme ce fut le cas pour des milliers d’Haïtiens lors du terrible tremblement de terre de 2010 : sans titre foncier, la reconstruction de votre maison ou de votre entreprise devient quasi une mission impossible. Aujourd’hui, environ 1 milliard de personnes vit dans cette situation (Banque mondiale, 2018). Il s’agit pour la plupart de réfugiés, de migrants ou d’enfants nés dans les régions les plus pauvres et les plus isolées du globe. La blockchain, une technologie émergente souvent associée à la quatrième révolution industrielle, a un potentiel énorme pour relever ce défi et bien d’autres, en accélérant le progrès en matière de développement sans laisser personne de côté. (@pnudfr).

#MediaSocial

► Peut-on vivre sans Google, Amazon ou Facebook ? Peut-on bannir les GAFAM de nos vies ? Aussi omniprésents que décriés, les géants du web, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, sont si intégrés à notre quotidien que la tâche paraît impossible. À la faveur des scandales qui les touchent, qu’ils concernent la fuite de données personnelles ou des failles de sécurité, se développe pourtant l’idée d’une remise en cause de leur omniprésence et le souhait d’une alternative. Pour illustrer combien notre monde connecté est dépendant d’un groupe restreint d’entreprises, une journaliste américaine a fait un pari : vivre sans les GAFAM pendant une semaine chacun. Pas si simple. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – Smart city : entre enthousiasme et progrès à accomplir. La ville du futur intéresse les collectivités et les différents acteurs concernés, mais chacun pêche encore par manque de maturité face aux projets à mener, selon une étude Le Moniteur/L’Usine Nouvelle/La Gazette des communes/Birdz. (@LeParisien) ; – Avec Digital InPulse, Huawei veut ouvrir les portes de la Chine aux startups françaises de la «Smart IoT » (@frenchweb) ; – Nous sommes déjà dans la troisième guerre mondiale et elle est « cyber » (@LADN_EU) ; – Bataille au sommet entre Netflix et Fortnite pour capter votre attention (@LObs) ; – Facebook a 15 ans : des polémiques mais un succès qui ne se dément pas (@LesEchos).

31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 31 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Des logiciels de simulation 3D pour tester la ville du futur. Comment construire les villes demain ? Quels seront leurs besoins en termes de mobilité, d’énergie, de population ? Désormais, des logiciels de simulation en 3D aident les acteurs de l’urbanisme à établir des modèles numériques sophistiqués et tester les différents aménagements possibles. C’est l’activité de ForCity, une entreprise créée en 2014 à Lyon, qui utilise la data pour analyser l’impact des choix d’aménagement sur l’environnement et la qualité de vie. ForCity a été lauréat en 2016 du Grand Prix Le Monde – Cities, qui récompense chaque année une innovation urbaine. La quatrième édition des prix Le Monde – Cities est lancée le 30 janvier 2019. (@LeMondefr).

#Cyberpiraterie

► Les PME, cibles privilégiées des hackeurs. Les hackeurs et autres cybermalfaiteurs ont un faible pour les petites et moyennes entreprises. Comme le révèle le colonel Jean-Dominique Nollet, le patron du Centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie (C3N), « elles sont à l’origine de 75 % des plaintes déposées auprès de nos services pour des attaques de type rançongiciels ».Ces logiciels malveillants, cauchemars des patrons de PME, prennent en otage les données d’un ordinateur en les chiffrant à l’insu de son utilisateur. Ce dernier est prié de verser une rançon de quelques centaines d’euros pour obtenir la clé de déchiffrement. « Beaucoup de chefs d’entreprise préfèrent payer plutôt que porter plainte, souligne le chef du C3N. Nous les comprenons, mais nous souhaiterions néanmoins qu’ils viennent nous en parler. Plus nous rassemblerons d’informations, plus nous aurons de chances de remonter la piste. » (@LExpress).

#Territoire

► Où en sont les OIR ? Destinées à structurer des projets stratégiques pour les filières majeures du territoire régional, les Opérations d’Intérêt Régional (OIR) poursuivent, plutôt discrètement, leur bonhomme de chemin. Avec quel financement, pour quelle finalité, quels projets ? Car l’objectif final de la Région Sud est ambitieux. Nées pour être au niveau régional ce que les OIN sont au niveau national, les Opérations d’Intérêt Régional prennent peu à peu place dans le paysage économique. D’abord au nombre de 12, désormais recentrées pour n’être plus que 8, elles sont le bras armé de la politique de développement économique voulue par la Région. Mises en place en 2015, les OIR ont depuis été ramenées à 8 au lieu de 12 par Renaud Muselier pour des raisons de pertinence et de clarté. Car ces Opérations ont pour objet de faire émerger des projets dits structurants pour les filières primordiales du territoire Provence Alpes Côte d’Azur. Thérapies innovantes, Industries du futur, Energies de demain, Silver économie, Economie de la mer, tourisme et industries créatives, naturalité, smart tech… Il y en a pour la santé, le maritime, les énergies nouvelles, le 4.0 et la smart city…  (@latribunepaca).

#Travail

► Comment Malt imagine le marché du travail en 2019. Comment le travail va-t-il évoluer en 2019 ? Du télétravail au freelancing, de nombreuses évolutions sont à l’oeuvre, bousculant les certitudes des entreprises et redéfinissant le contour des missions des salariés. Tout en challengeant les compétences des talents, notamment dans le secteur numérique, précurseur en la matière. La plateforme Malt, qui met en relation des freelances avec des entreprises, a listé sept prédictions qui devraient éclairer d’un jour nouveau le marché du travail pour l’année qui vient. « En 2018, la pénurie de talents a atteint un niveau record. Pour les travailleurs rares, ça veut dire un pouvoir de négociation renforcé. » (@bymaddyness).

#Social

► Aux sources des « gilets jaunes », le poids grandissant de Facebook. Tout est parti de là, ou presque. De ses prémices à sa maturité, le mouvement des « gilets jaunes » s’est très largement appuyé sur Facebook pour rassembler, se structurer et s’organiser. Le réseau social a été son catalyseur, en deux temps. Le premier s’est joué plusieurs mois avant l’occupation des ronds-points, avec la multiplication des pages et groupes témoignant de la « colère » des Français, alimentés de l’extérieur par la pétition lancée fin mai « pour une baisse du prix des carburants à la pompe ». Le second a eu lieu le 12 octobre, quand deux chauffeurs-routiers, Eric Drouet et Bruno Lefevre ont allumé la mèche en créant un « événement » Facebook appelant à un « blocage national contre la hausse des prix des carburants ». (@LesEchos).

#Information

► La presse peut-elle faire sans Google ? Google est le moteur de recherche n°1 en France : 93 % des requêtes sur Internet sont faites sur son site. Cette domination, pour ne pas dire monopole, n’est pas propre à la France. Aux États-Unis, Google tient 87 % des parts de marché, laissant quelques miettes à Yahoo !, Bing et quelques autres. Simple affaire commerciale ? Non, même si Google a déjà été condamné, en 2018, à 4,34 milliards d’euros d’amende pour « pratiques anti-concurrentielles » par la Commission européenne. Le quasi-monopole de Google pose plutôt une question démocratique. Que ce soit par le biais de Google Actualités, l’espace du moteur de recherche réservé à l’information, ou via les autres outils du moteur, Google est en effet une source majeure d’informations pour un nombre considérable de citoyens. Or, comme n’importe quel moteur de recherche, Google n’est pas neutre : son objet est de trier l’information. (@InaGlobal).

#Politique&Digital

► « Grands débats, données à foison ». La chronique de David Lacombled. Donner la parole aux Français, ils la prennent. Les consultations tombent comme à Gravelotte dans le cadre/en marge/en face du Grand débat national. Gouvernement, maires, Gilets jaunes, médias, groupes de réflexion, chacun y a va de son appel au Peuple et du recueil de la désormais sacro-sainte parole citoyenne. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase se transforme en boule de neige. Et ce n’est pas la moindre des surprises, nos concitoyens y répondent. Semble-t-il en masse. Et ils se prêtent au jeu sans même savoir ce qui sera fait de cette collecte. Lire la suite sur le site de @Lopinion_fr.

#Assurance

► L’intelligence artificielle va-t-elle chambouler l’assurance ? Longtemps considérée comme relevant de la science-fiction, l’intelligence artificielle (IA) fait désormais partie du quotidien d’un nombre croissant d’entreprises. Les grandes compagnies d’assurances comptent parmi les entreprises travaillant le plus sur ces sujets, derrière celles des télécoms et de la banque. En 2017, 30 % de leurs projets d’innovation se fondaient sur l’intelligence artificielle. Pour elles, l’enjeu est de taille. « L’assurance se transforme profondément, car elle souffre d’un déficit d’image, pointe une étude de Tech4Exec. La lourdeur des processus assurantiels, l’opacité des contrats et l’arrivée de nouveaux entrants la forcent à se réinventer. » (@Figaro_Economie).

#FaitsDivers

► Un « cybergang de Lyonnais » démantelé, une première en France. Ils étaient millionnaires et arrondissaient leurs fins de mois en prenant en otage des ordinateurs. 3 chefs d’entreprise, qui avaient créé une fausse plateforme d’assistance informatique et arnaqué près de 8 000 internautes ont été interpellés mardi. Ils sont présentés ce soir à un juge d’instruction. (@franceinter).

#LiensSauvages

► – L’économie circulaire, levier d’innovation et de croissance pour la mobilité de demain (@BpifranceHub) ; – L’IA et le Cloud sont-ils les prémices de Skynet ou de 1984 ?(@ linkedin) ; – Aux Etats-Unis, la justice se mêle des faux abonnés sur les réseaux sociaux (@lemondefr) ; – Les toqués de TikTok. La nouvelle appli préférée des ados du monde entier pourrait bien s’imposer rapidement comme un incontournable pour les marques. Encore faut-il comprendre ce qui fait la spécificité de ce réseau social chinois utilisé en France par près d’un collégien sur deux. (@strategies) ; – Le site internet Explicite, fondé par des anciens d’i-Télé, dépose le bilan (@franceinfo) ; – SVoD: Netflix reste numéro 1, mais Amazon monte en puissance (@Challenges).

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 30 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

► Pourquoi les entreprises doivent passer à l’économie bleue. Gunter Pauli est parfois surnommé le « Steve Jobs du développement durable ». Son combat ? Sortir du modèle de consommation et de production actuel pour basculer dans ce qu’il appelle « l’économie bleue », un modèle dont le principe n’est pas destructeur de ressources… Mais régénérateur. Il explique sur le site de @LADN_EU : «  Nous évoluons dans un monde où les inégalités de richesses se creusent. C’est vrai entre les individus, mais aussi entre les entreprises. Les marchés se concentrent autour de quelques acteurs qui sont les seuls à maîtriser entièrement la chaîne de valeur. Les entreprises « moyennes » n’ont alors que peu de choix : soit elles se font racheter par l’un des grands groupes dominants, soit elles changent complètement de modèle d’affaires. Je doute de la survie de celles qui ne s’adapteront pas. L’innovation dont nous avons besoin aujourd’hui se situe dans leur organisation. » Crédit photo : © vchal via Getty Images.

#Politique&Digital

► Les citoyens, prochains “décideurs” de la ville ? Reconnu à l’international grâce au lancement de son budget participatif, Paris, et maintenant d’autres villes de France sont à la pointe sur l’urbanisme progressiste. Ainsi, la capitale alloue 5% de son budget d’investissement annuel à la décision des projets urbains de la ville par les citoyens, et récemment, d’après un article les décodeurs du Monde, le département du Gers décide de consacrer 3% de ses investissements départementaux à la consultation citoyenne. Au total, ce sont près de 80 villes et 6 millions de français concernés par le budget participatif. On assiste à un regain de popularité du budget participatif depuis 2014. Entre le partage de revendications permis par les cahiers de doléances, la critique de prises de décisions de certaines politiques par le lancement de pétitions en ligne, ou encore la participation plus ou moins active proposée par le budget participatif ou les ateliers de concertation, quels sont les outils les mieux adaptés ? (@lumieresdlv).

#Alimentation

► Zéro déchet, cantines intelligentes… La Foodtech lutte contre le gaspillage. Plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetées chaque année en France, dont 2 millions de tonnes d’ingrédients encore consommables. Dans la consommation des ménages, cela représente 20 kg par an et par habitant, dont 7 kilos de produits encore emballés. Pour en finir avec ce gaspillage évitable, plusieurs startups françaises réinventent notre façon de consommer, de stocker et de produire. À vos fourchettes, citoyens ! Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. De cet adage est née Meal Canteen, une startup qui propose de réduire le gaspillage en amont de la consommation. L’application permet aux consommateurs de commander la veille sur un self virtuel leur entrée, plat et dessert. Résultat : les cuisiniers ne préparent que ce qui sera réellement consommé le lendemain. (@LADN_EU).

#Commerce

► Que vaut Loop, le projet de site e-commerce qui réinvente la consigne. Lancé cet été à Paris, Loop proposera une centaine de produits de grande consommation à la livraison, emballés dans des contenants réutilisables. Vint-cinq multinationales se sont associées à l’initiative. Consommer local, acheter des produits bio, cuisiner à partir de produits bruts, réduire ses déchets… Autant de préoccupations nouvelles qui bouleversent les industriels de la grande consommation, dont certains sont de véritables symboles de la mondialisation comme Coca-Cola Company. Conscientes de l’enjeu, elles font feu de tout bois pour s’y adapter. Elles signent ainsi des partenariats avec des agriculteurs, lancent des gammes bio ou encore modifient leurs packaging pour réduire les emballages. Dernier exemple en date : le lancement, par 25 multinationales du secteur d’une plateforme e-commerce reposant sur un système d’emballages consignés. (@Challenges).

#Education

► Shannon Picardo réinvente le soutien scolaire sur Internet. Alors que de plus en plus d’écoles font la chasse aux écrans des smartphones et des tablettes qui sapent l’attention des élèves, Schoolmouv fait, elle, le pari de s’en servir pour relever leur niveau. Fiches de révision, QCM, exercices d’application… Cette jeune start-up toulousaine propose une plateforme de soutien scolaire en ligne offrant un millier de cours vidéo et plus de 5 000 contenus éducatifs rédigés par des professeurs. Schoolmouv couvre toutes les matières principales de la sixième à la terminale. S’y ajoutent aussi des modules de révision pour l’examen du brevet et du bac. Les quizz sont gratuits ainsi que les cinq premières vidéos, puis une formule à partir de 19,99 euros par mois est proposée. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

► Définir les mots de l’Intelligence artificielle pour mieux la comprendre. « Intelligence artificielle » est un terme vague qui englobe non seulement plusieurs technologies et leurs cas d’usage, mais aussi des concepts assez différents les uns des autres. Or les mots et leurs définitions ont un impact sur le plan juridique. La Commission d’enrichissement de la langue française vient de clarifier un peu les choses en définissant neuf termes liés à la question. L’intelligence artificielle (IA) est devenue un véritable phénomène de mode étant donné que maintenant tout le monde en parle, des médias aux Universités (y compris les facultés de droit), mais aussi et surtout un phénomène de transformation de notre société. (@LUsineDigitale).

#Innovation

► La Maddy Keynote vous ouvre les portes du futur. A l’instar du CES de Las Vegas ou de Viva Tech à Paris, la Maddy Keynote, organisée pour la quatrième année, ce jeudi 31 janvier, s’impose comme un événement européen incontournable de l’innovation française. En décidant de projeter les visiteurs de cette quatrième édition dans un futur, encore assez éloigné, en 2084, ou tout au moins tel que l’on peut imaginer en extrapolant les technologies développées aujourd’hui, Hugues Descheaux, directeur de la Maddy Keynote, et son équipe interpellent : « Et si le monde que nous bâtissons était porté par un nouvel idéal de vie, un idéal de vie où nos manières de vivre, d’aimer, de consommer, de travailler, étaient profondément bouleversées ? ». (@villeintelmag).

#SVOD

► Netflix, « cinquième » chaîne en prime time. C’est un fait : Netflix et consorts prennent de plus en plus de poids dans le paysage audiovisuel. Alors que les marchés et les experts expriment une inquiétude grandissante sur la concurrence de la SVoD(service de vidéo à la demande par abonnement) vis-à-vis des acteurs traditionnels, comme l’illustre la baisse en Bourse de TF1, M6 et de leurs homologues européens, ces derniers mois, une nouvelle étude vient confirmer l’avancée des « challengers ». En moyenne, 1,7 million de personnes regardent tous les jours Netflix et consorts (1) (dont 60 à 70 % Netflix) en prime time, selon une étude de NPA Conseil, réalisée auprès de 2.000 personnes sur un panel de 15.000 téléspectateurs recrutés par Harris Interactive. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Européennes : Facebook ouvre une cellule pour lutter contre les « fake news ». Comme il l’avait fait pour les élections de mi-mandat (« midterms ») américaines en novembre, Facebook va établir une « war room » destinée à combattre les fausses informations et tentatives de manipulation de l’opinion pour les élections européennes du mois de mai. Celle-ci sera basée à Dublin. C’est Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre du Royaume-Uni devenu chef de la communication chez Facebook, qui l’a annoncé cette semaine pour sa première sortie publique dans son nouveau rôle. Facebook avait déjà évoqué l’idée ces derniers mois. La pression politique sur le réseau social au sujet des « fake news » lui commande de faire son possible pour protéger le processus démocratique. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – A L’Union, des citoyens aux commandes d’une partie du budget municipal (@20minutes) ; – Une petite ville du Calvados à la pointe du numérique : site internet, application mobile, données… (@LIBERTE_CAEN) ; – À quoi ressemble la ville de demain ? (@come4news) ; – Patrick Drahi va racheter Molotov (@LesEchos) ; – Manifeste Civic Tech : « Pour une démocratie délibérative » (@FrancoisG).

29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 29 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Europe

x► Les créateurs, sismographes des actuelles turbulences politiques. Le Lundi 2 janvier, ce sont les créateurs qui sont à la une. Artistes, écrivains et cinéastes sont bien les sismographes de nos turbulences politiques. À la une de Libération, une image de l’artiste de rue Banksy qui évoque le Brexit et une tribune signée par trente écrivains internationaux, parmi les plus grands, dont quelques Prix Nobel. Ils nous disent : « Il y a le feu à la maison Europe ». Mais « les signataires sont de ceux qui ne se résolvent pas à cette catastrophe annoncée ». Tous, ils appellent à ne pas laisser couler le bateau. « Il faut, quand grondent les populismes, vouloir l’Europe ou sombrer ». Pour eux, c’est « une nouvelle bataille pour la civilisation ». Si rien ne change, cette élection européenne risque d’être l’une des dernières. Légende image : Une peinture de l’artiste Banksy représentant un ouvrier en train de griffonner une étoile sur le drapeau de l’Union européenne, à Douvres, en Angleterre. Crédits photo : Getty (@franceculture).

#Transport

► Ile-de-France Mobilités (IDFM), a voté en décembre la conversion de neuf dépôts de bus permettant d’accueillir 600 véhicules propres au premier semestre 2020. Evaluée à 34 M€, cette première étape va permettre de faire rouler près de la moitié des autocars franciliens au biogaz, notamment sur des longues distances. Issu de la fermentation des déchets ménagers et agricoles, ce gaz naturel rejette dans l’atmosphère 15 à 20 % de dioxyde de carbone en moins que le diesel habituellement utilisé pour faire rouler les bus de la région. Il restreint aussi drastiquement l’évacuation de particules fines dans l’air. (@TransportsIDF).

#Commerce

► « Une entreprise privée, basée à l’autre bout du monde, a une meilleure vision en temps réel des flux et du trafic que l’autorité municipale chargée d’administrer la ville ! (…) Il faut aujourd’hui mobiliser des outils qui permettent à l’autorité de la ville de s’exercer à partir de la trace numérique des livraisons. », écrivent Eric Ballot, professeur à Mines ParisTech/ et Laetitia Dablanc, directrice de recherche à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar) dans une tribune publiée sur le site de @lemondefr.

#Social

► Et si l’IA devenait l’un des facteurs majeurs de la rupture sociale ? Depuis maintenant plus de dix semaines, nous observons le mouvement social des Gilets Jaunes qui s’est déclenché par le rejet de l’augmentation de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), notamment avec l’intégration de la composante carbone. Alors que les revendications ont nettement évoluées vers des problématiques sociales, économiques et politiques, nous pouvons interpréter l’évènement déclencheur de ce mouvement un peu différemment qu’un simple ras-le-bol fiscal des classes moyennes. Lire la suite sur le site @iatranshumanism.

#Internet

► Dans 15 ans, Internet risque de mourir noyé à cause de la montée des eaux. En octobre, le site @usbeketrica évoquait de potentiels scénarios de destruction d’Internet, en coupant les câbles reposant tranquillement dans nos fonds marins. Mais ce n’était alors qu’une fiction. Lundi 16 juillet, lors d’une conférence donnée à Montréal, une équipe de chercheurs a tiré la sonnette d’alarme pour sauver Internet de la montée des eaux. En effet, les câbles et autres infrastructures situés dans les zones côtières des Etats-Unis sont particulièrement vulnérables à la montée des eaux, et un grand nombre d’entre eux termineront noyés d’ici 2030, si les prévisions des chercheurs se révèlent exactes. (@usbeketrica).

#Media

► Le journal « Micro » s’installe sur le zinc des bistrots suisses. « Micro », c’est le nom d’un nouveau venu dans la presse suisse. Et c’est vrai qu’il est discret, ce journal de petit format et d’une trentaine de pages, né de la volonté de deux journalistes et d’un graphiste licenciés du journal populaire « Le Matin », propriété du grand groupe Tamedia, qui a basculé sur tablettes en juillet dernier. Dans le même esprit que le défunt quotidien orange présent dans un très grand nombre de cafés en Suisse romande, Micro se définit comme le journal de proximité « imaginé, écrit et lu dans les bistrots ». (@LesEchos).

#Livre

► Dans « Janesville, une histoire américaine », la journaliste du Washington Post Amy Goldstein raconte avec humanité le quotidien de quelques familles d’ouvriers, pendant la crise économique de 2008, quand General Motors décide de fermer l’usine qui fait vivre cette petite ville du Wisconsin. Aux États-Unis, la crise de 2008 a eu un impact dévastateur sur la classe ouvrière, laquelle a brutalement vu disparaître un mode de vie qu’elle pensait immuable et s’est trouvée confrontée aux dures réalités du capitalisme tel qu’on le pratique outre-Atlantique. De nombreux articles, essais et autres thèses ont été consacrés au sujet, mais Janesville se distingue de la plupart de ces ouvrages en ce qu’il n’aborde pas le sujet d’un point de vue macroéconomique, mais s’intéresse plutôt aux destins de quelques particuliers, une trentaine d’habitants de Janesville, petite ville industrielle du Wisconsin où General Motors fabrique des Chevrolet depuis 1923. A lire la suite sur le site @Mediapart. À lire aussi : Une fois l’usine fermée, sur Janesville, une histoire américaine (@AOC_media).

#LiensSauvages

► – Innovation : quand la technologie aide à créer un environnement plus favorable à la qualité de vie (@LesEchos) ; – La « technologie », c’est fini… voilà la « deeptech » (@LObs) ; – Découvrez le palmarès des villes Internet 2019 (@Villes_Internet) ; – « Le discours sur les métropoles comme locomotives du pays ne passe plus » (@lemondefr) ; – Fake news : en finir avec l’industrie de la crédulité @LObs) ; – eCommerce : les dépenses en ligne des Chinois vont atteindre 2 000 milliards de dollars en 2019 (@frenchweb).

28 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 28 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Le gouvernement promeut les renouvelables et le nucléaire. Le 27 novembre, Emmanuel Macron avait présenté les grandes lignes de la feuille de route énergétique pour les années 2023 à 2028. La version définitive de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a été dévoilée vendredi 25 janvier. Sans surprise, le plan repousse à 2035 l’échéance des 50% de nucléaire dans le mix électrique. Initialement, l’objectif était prévu à l’horizon 2025. « Quatorze réacteurs (sur 58) seront arrêtés d’ici à 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim », indique le document. La PPE indique aussi que « de nouvelles capacités nucléaires n’apparaissent pas nécessaires avant l’horizon 2035 environ. » Ensuite, « il n’est pas possible de déterminer avec certitude la technologie de production d’électricité qui sera la plus compétitive pour remplacer le parc nucléaire existant entre le nucléaire et les énergies renouvelables couplées au stockage et à d’autres solutions de flexibilité. » Ainsi La PPE mise à fond sur les renouvelables et notamment sur l’éolien offshore (@Challenges). Photo : AFP.

#Ville

► La propreté des villes c’est aussi l’affaire des citoyens. Si globalement les rues de la ville d’Angers (Maine-et-Loire) semblent propres, notamment dans le centre, ce n’est pas le cas dans tous les quartiers. Dans certains, il n’est pas rare de trouver des bouteilles, gobelets, emballages et autres papiers, abandonnés sur le sol, au grand dam des riverains. Ils peuvent maintenant compter sur les services de la Ville, grâce un service et une application digitale spécifique, pour nettoyer. Certains citoyens admettent que c’est aussi leur rôle de citoyen de contribuer, dans un esprit de solidarité et de civisme, à l’entretien de la ville. C’est le cas de l’association « Clean – Les amis de la propreté », un collectif d’éco-citoyens initié par un angevin de 28 ans. (@villeintelmag).

#Numérique

► Numériqu’elles, une opération pilote de sensibilisation des collégiennes et lycéennes aux métiers du numérique est menée depuis 4 ans dans les Hauts-de-France, à Lille puis Amiens, à l’initiative d’entreprises comme IBM, de l’Académie de Lille, d’associations comme Femmes ingénieures. Euratechnologies organisera une 5e édition le 31 janvier. Le 15 novembre dernier, 350 adolescentes participaient à un forum Numériqu’elles à l’ESIEE d’Amiens, où elles ont pu découvrir une entreprise du numérique, une entreprise utilisant le numérique, une association et une formation. Autant de rencontres qui aident à déconstruire l’image très masculine du secteur, avec la figure emblématique du « geek », la puissance des stéréotypes de genre, le sexisme virulent sur les réseaux sociaux… autant de facteurs qui peuvent dissuader les filles de s’orienter vers le numérique. (@franceinfo).

#Politique&Digital

► Grand débat : qui se cache derrière la « civic tech » Cap collectif ? En ligne depuis le 22 janvier, après un petit retard au démarrage, la plateforme du gouvernement repose sur un logiciel fourni par Cap collectif, une « civic tech » dont la spécialité est « d’inclure les citoyens dans les processus de décision », selon son cofondateur et patron, Cyril Lage. Dans le cas du grand débat lancé par le gouvernement, Cap collectif se charge de modérer les contributions déposées sur la plateforme, sur la base des signalements effectués par les utilisateurs eux-mêmes. Ironie du sort, certains Gilets jaunes ont décidé de lancer « Le Vrai Débat », une plateforme de consultation concurrente et ont le même prestataire : Cap collectif. Cyril Lage assure que « ce n’est pas parce que l’on travaille avec l’un que l’on ne peut pas bosser avec l’autre, insiste-t-il. Notre conviction, c’est que de la transparence et de l’inclusion naissent toujours des bénéfices. » (@LePoint).

#IntelligenceArtificielle

► Luc Julia : « L’intelligence artificielle n’existe pas et la voiture autonome n’existera jamais ». « Je suis un peu fatigué par toutes les bêtises que l’on entend depuis quelques années sur l’intelligence artificielle et j’ai voulu rétablir la vérité. On ne sait pas ce que c’est que l’intelligence donc on ne peut pas construire de l’intelligence artificielle. Ce que l’on appelle « intelligence artificielle » depuis 1956 ce sont des techniques mathématiques qui n’ont rien à voir avec l’intelligence. Il n’en reste pas moins que ces techniques (deep learning, machine learning, etc.) sont très intéressant. Mais la machine ne crée pas, ne réfléchit pas, et les humains conservent pleinement la main sur ces techniques. », explique Luc Julia, l’un des inventeurs de l’assistant vocal Siri d’Apple et actuel directeur du laboratoire de recherche en IA de Samsung, sur le site de @franceinfo. Il vient de publier le livre « L’intelligence artificielle n’existe pas ».

#MediaSocial

► Nick Clegg : « Facebook est en train de changer, de façon assez radicale » dans son rapport aux Etats. Nick Clegg, responsable depuis septembre 2018 des affaires publiques de Facebook, a annoncé, lundi 28 janvier, une série de mesures sur les publicités politiques et la modération du réseau social. De passage à Bruxelles, il revient, dans une interview au Monde, sur la façon dont Facebook envisage ses relations avec les gouvernements. Il explique : « Nous allons durcir les conditions pour publier des publicités politiques sur Facebook : il faudra s’enregistrer, dévoiler qui finance la publicité, et ces informations seront stockées dans une archive publique librement consultable pendant sept ans. C’est un niveau de transparence jamais atteint. Nous allons bien au-delà de toutes les demandes faites par les gouvernements. » (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Uber publie le salaire de ses chauffeurs français (@LesEchos) ; – Vous avez aimé les fakes news ? Vous allez adorer les hate news @LADN_EU) ; – L’intelligence artificielle a désormais son quartier général à Montréal (@iciradiocanada) ; – Une prothèse robotique permet aux handicapés de marcher en quelques minutes (@siecledigital) ; – [CES 2019] Le rapport d’Olivier Ezratty @frenchweb) ; – Apple, Spotify, Facebook, Netflix, Google à l’assaut de l’Inde @LesEchos) ; – La taxe Gafa, un aveu d’impuissance (@LesEchos).