26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’intelligence artificielle va-t-elle mener l’élevage à la baguette ? Qu’est-ce que l’agriculture de précision ? L’agriculture de précision (smart farming) se développe avec plusieurs finalités : surveillance, protection et prévention en santé. Par exemple, prévenir la propagation des maladies en surveillant la toux des porcs, gérer plus tôt les périodes de quarantaine en cas d’épidémie, identifier plus précisément et plus rapidement un éventuel foyer d’infection. L’analyse en temps réel des données de comportement alimentaire et d’abreuvement permet de prédire si l’animal nécessite un suivi particulier. Dans le cadre d’une ferme autonome, les conditions de température et d’humidité de l’élevage sont analysées et la croissance des animaux observée pour déterminer à quel moment les expédier aux abattoirs. (@FR_Conversation). Légende image : A l’étable. Crédits photo : Pexels

► Paolin Pascot (Agriconomie) : les nouvelles technologies permettent à l’agriculteur « de prévoir plutôt que de subir » Le métier d’agriculteur, « c’est prendre les bonnes décisions au bon moment », selon Paolin Pascot, cofondateur et CEO d’Agriconomie, plateforme en ligne qui vise à permettre aux agriculteurs d’optimiser leurs achats. Pour cela, justement, l’agriculteur peut s’appuyer aujourd’hui, rien qu’en France, sur une grande variété d’outils numériques et de nouvelles technologies proposés par différentes entreprises tout au long de la chaine de production. Miimosa promeut le financement participatif au service de l’agriculture et de l’alimentation. Naïo Technologies et Ecorobotix se spécialisent dans la robotique pour faire gagner du temps aux agriculteurs et de leur retirer des tâches répétitives et pénibles, tout en respectant l’environnement. Weenat fournit des solutions de météo connectée mobiles. Ynsect élève et transforme des insectes en ingrédients destinés à la nutrition animale. Piloter sa ferme vise à accompagner les agriculteurs dans la gestion de la volatilité des prix des matières premières. Perfarmer promet d’aider les agriculteurs dans leur stratégie de commercialisation et de vendre leurs récoltes au bon prix. La liste continue. (@frenchweb).

#Planète

► Pourquoi un monde sans insectes doit vraiment nous inquiéter. Mais où est passé le mur de mouches écrasées d’antan, qui noircissait les pare-brise sur la route des vacances ? Une synthèse de dizaines d’études, publiée lundi 11 février, par des chercheurs des universités de Sydney et du Queensland (Australie) corrobore le constat des conducteurs : près de la moitié des espèces d’insectes sont en déclin rapide dans le monde à cause d’un « effondrement catastrophique » des milieux naturels. (@franceinfo). Légende image : Deux syrphes ceinturés butinent dans un coquelicot, dans les Vosges. Créits phot : Michel Rauch / Biosphoto/ Afp.

#GrandDébat

► Qwam. créée en 2007, est spécialisée dans les données textuelles. La société travaille sur un projet très confidentiel qui mobilise cinq à six employés : le traitement des questions ouvertes du grand débat national. Si l’institut de sondage OpinionWay est chargé de traiter les questions fermées, c’est-à-dire celles auxquelles on ne peut répondre que par « oui » ou par « non », puis d’établir des statistiques à partir de ces réponses, Qwam a hérité d’une tâche autrement plus complexe : passer au crible toutes les réponses saisies sur internet par les participants au grand débat. Et il y a de quoi faire, puisqu’un million de contributions ont déjà été déposées sur la plateforme. (@franceinfo).

#Numérique

► Voyage à Shenzhen, là où Huawei fabrique le monde du futur. La mégapole de Shenzhen était il y a quarante ans, qu’un village de pêcheurs. Aujourd’hui, on se croirait dans le district financier de Manhattan, avec des tours de 200 mètres partout et même une qui perce les nuages à 600 mètres. Mais les rues sont plus propres et la circulation beaucoup plus silencieuse qu’à New York. Il n’y a plus un seul bus, un seul taxi, un seul scooter, qui ne soit électrique. La population dépasse les 12 millions d’habitants. Cet univers aseptisé va devenir le centre de la première zone économique du monde, celle du « delta de la rivière des Perles », qui regroupe 70 millions d’habitants, où on trouve aussi les villes de Canton, Dongguan, Hongkong et Macao. Shenzhen est devenue la capitale mondiale de la révolution numérique. Tencent, ZTE, Foxconn et Huawei ont, notamment, leur siège ici. C’est la ville de la démesure: ici sera construit un gratte-ciel de 1000 mètres ; ici ouvrira cette année le plus grand parc d’exposition au monde (500.000 m²). C’est une ville d’immigrants, venus du fin fond des trente-quatre provinces de Chine ; une mégapole qui n’a pas de passé et qui se targue de n’être tournée que vers l’avenir. (@Figaro_Inter).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle n’échappe pas à la crise de la reproductibilité. Un mal qui a atteint déjà plusieurs domaines de recherche est en train de toucher aussi l’apprentissage automatique par réseaux de neurones. Cette maladie, apparue dans les années 2010, a été baptisée du nom de « crise de la reproductibilité » et elle touche le cœur même du processus scientifique, à savoir sa capacité à produire des résultats que d’autres pourront retrouver en suivant le même protocole expérimental. La psychologie, l’oncologie, la biologie, la science du sport… ont pris chacune à leur tour conscience que les méthodes utilisées, notamment statistiques, n’étaient pas des plus rigoureuses, empêchant de retrouver les mêmes résultats. Depuis deux ans, Joëlle Pineau, professeure à l’université McGill (Montréal) et directrice du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook dans la même ville, invite sa communauté à s’interroger aussi sur ses méthodes et ainsi éviter la crise. « L’informatique, avec l’apprentissage automatique, devient une science de plus en plus expérimentale. Il faut donc adopter de hauts standards de rigueur méthodologiques », justifie-t-elle. (@lemondefr).

► Intelligence artificielle : comment automatiser l’apprentissage automatique ? C’est l’un des paradoxes de l’intelligence artificielle actuelle : « Dans l’apprentissage automatique, il y a toujours un humain dans la boucle », note Isabelle Guyon, professeure à l’université Paris-Saclay. L’homme doit en effet faire des choix avant de lancer ses machines intelligentes. Il faut d’abord déterminer la bonne méthode d’apprentissage statistique parmi des dizaines : réseaux de neurones bien sûr, avec ou sans renforcement, l’approche dite de support vector machine (à la mode avant d’être détrônée par les réseaux de neurones), forêts aléatoires, ou bonne vieille régression linéaire (approcher des relations entre variables par une droite)… « C’est en fait un espace énorme de paramètres et cela devient un des facteurs limitants pour beaucoup de monde », résume Isabelle Guyon. (@lemondefr).

#Réseau

► La 5 G présenterait-elle un risque pour la santé ? La norme 5G, actuellement en test dans plusieurs villes françaises s’annonce comme une révolution technologique. Si cette norme de télécommunication ultra rapide va ouvrir des nouvelles perspectives aux opérateurs, mais aussi aux gestionnaires de villes dites intelligentes, aux constructeurs de voitures autonomes, à l’intelligence artificielle, … elle augmentera l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence. « Plus de 170 scientifiques issus de 37 pays ont d’ailleurs prévenu et réclament même un moratoire sur le sujet », rapporte Reporterre, « jusqu’à ce que les dangers potentiels pour la santé humaine et l’environnement aient été évalués par des scientifiques indépendants de l’industrie ». (@villeintelmag).

#MediaSocial

► Réseaux pédophiles sur YouTube: de grands annonceurs boycottent la plateforme. Plusieurs grands annonceurs, comme Disney, Nestlé, McDonald’s ou Epic Games, le créateur du jeu vidéo Fortnite, ont annoncé suspendre leurs campagnes publicitaires sur YouTube. En cause, une série d’enquêtes, menées par des médias comme Wired ou le YouTubeur américain Matt Watson, qui ont montré comment des réseaux pédophiles continuaient à prospérer sur la plateforme vidéo. Certaines vidéos incriminées sont monétisées, provoquant le mouvement de boycott des marques. (@Figaro_Economie).

#Agriculture

► L’utilisation de l’Intelligence artificielle (IA) pour améliorer la qualité et la précision des récoltes est une méthode de gestion connu sous le nom d’agriculture de précision. Le concept d’agriculture de précision est né aux États-Unis dans les années 1980 en réponse à une problématique conséquente de la modernisation de l’agriculture. L’agriculture de précision utilise les technologies pour détecter les maladies, les épidémies et la mauvaise nutrition des plantes. Les capteurs peuvent aussi détecter et cibler les mauvaises herbes tout en conseillant les herbicides à appliquer et la dose juste à appliquer, ce qui prévient l’application excessive de produits chimiques potentiellement toxiques et le développement d’une résistance aux herbicides.

#LiensSauvages

► – Walmart s’empare de l’Israélien Aspectiva pour mieux concurrencer Amazon (@frenchweb) ; – Avec la 5G, « le politique prend le pas sur l’économique et Huawei n’y peut rien » (@lemondefr) ; – Plus que jamais, nous croyons en la Smart City et aux objets connectés, Pierre Andrade (Suez) (@LUsineDigitale) ; – Langouët, le village breton qui prépare l’après pétrole (@Sciences_Avenir) ; – Pourquoi le prix des smartphones s’affole (@Challenges) ; – La tâcheronnisation est-elle l’avenir du travail ? (@franceculture) ; – La neurostimulation, un miroir aux alouettes ? (@LesEchos).

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’automatisation dans l’agriculture pourrait bientôt rendre les robots aussi courants dans les serres que dans les usines. L’université néerlandaise de Wageningen & Research (WUR) est réputée pour ses recherches agricoles de pointe, mais certaines de ces serres ont récemment mené une expérience novatrice, même pour elles : la culture autonome. La quantité de lumière, d’eau, d’engrais et de dioxyde de carbone, ainsi que la température de la serre, sont tous définis par des algorithmes d’apprentissage en profondeur et exécutés par des machines. Les humains sont toujours responsables du déplacement des vignes sur les treillis au fur et à mesure de leur croissance, ainsi que de la taille et de la récolte. l’IA peut faire partie de la solution pour nourrir un monde en croissance, selon le rapport Refresh, un document élaboré par des chercheurs de Google, des professeurs d’université, des organisations à but non lucratif et Les agriculteurs. (@novapbs). Crédit photo: Shutterstock.

#Robotique

► « Nous avons la capacité de projeter des émotions et des comportements humains sur des objets inanimés. Cet anthropomorphisme est d’autant plus fort lorsqu’il prend place dans notre intimité. Plus il intervient dans la sphère intime, plus ce sentiment est fort. Nous arrivons à faire des objets inanimés des miroirs de nous-mêmes, explique à Numerama Laurence Devillers, professeure en informatique appliquée aux sciences sociales et chercheuse au CNRS. On peut nouer relation affective avec un robot comme certains le font déjà avec leur voiture. C’est un objet inanimé et pourtant, il mobilise nos sentiments. C’est de même pour certains militaires avec leur drone qui avancent devant eux sur le champ de bataille et leur sauvent la vie. » (@Numerama).

#Media

► Garder ses abonnés, nouveau casse-tête de la presse en ligne. Churn : mot anglais pouvant être traduit par «taux d’attrition», visant à identifier si vos précieux abonnés ont la fâcheuse tendance à prendre la poudre d’escampette. Ce taux se mesure en faisant le ratio entre les personnes qui ont souscrit un abonnement à un média sur une période donnée et toutes celles qui l’ont résilié au même moment. Pour les éditeurs de presse sondés lors du Paid Content Summit de Berlin, réduire le churn est cité à 86% comme prioritaire. L’an passé, ce taux était de 73%. Cette obsession est simple à comprendre: convaincre un internaute de souscrire à un abonnement est difficile et très coûteux. Mieux vaut donc s’assurer qu’il ne résilie pas au bout d’un mois… Les médias cherchent plutôt à garder leurs abonnés en les rendant heureux. Et pour qu’ils soient contents de payer, il faut leur rendre un service impeccable, les chouchouter, et se rendre indispensable. (@Figaro_Economie).

#Travail

► Le monde du travail de demain, entre technologie et émotion. Intelligence artificielle, big data et blockchain : autant de technologies pointues dont les experts vantent le potentiel à augmenter les capacités des des travailleurs… voire à les remplacer. À l’occasion de la Maddy Keynote, l’événément annuel de Maddyness sur l’innovation, qui s’est tenu le 31 janvier dernier, plusieurs experts du monde du travail ont pourtant dessiné un avenir bien différent. Le futur du travail sera certes technologique mais au service des travailleurs et non à leur détriment. C’est ce qu’a martelé David Bernard, fondateur d’AssessFirst, en introduction de cette journée dédiée à la société telle qu’elle pourrait être en 2084. (@bymaddyness).

#Transport

► Les trottinettes électriques face au risque de piratage. Lime, Bird, Voi, Wind…depuis quelques mois, toutes ces start-up ont investi nos rues en proposant des trottinettes électriques en libre-service. Il suffit alors d’un simple smartphone pour dévérouiller lesdites trottinettes et régler ensuite les frais de location directement via une application mobile. Malgré cette simplicité d’usage et le sentiment de liberté qu’il peut procurer, recourir à ce type de moyens de transport n’est pas sans risque. C’est ce qu’affirment les chercheurs en cybersécurité du cabinet Zimperium qui viennent de publier un article sur le risque de piratage informatique des trottinettes électriques. Selon eux, il est possible de contrôler les accélérations et les freinages de ces petits bolides à distance grâce à une application sur smartphone. (@FigaroTech).

#Téléphonie

► Format cinéma, taille des écrans : Netflix bouscule les fabricants de smartphones. Regarder un film de guerre dans le métro, sur un téléphone qui vibre au moindre tir de roquette, le visage des acteurs en treillis kaki s’étalant sur toute la taille de l’écran. Ces fonctionnalités qui raviraient les fans du genre sont en train de s’installer de plus en plus dans le monde des smartphones. Après avoir beaucoup misé sur la photo, en multipliant le nombre de capteurs ou en boostant leurs capacités via l’intelligence artificielle, les fabricants mettent tour à tour sur le marché les premiers téléphones adaptés à l’ère des contenus vidéo incarnée par Netflix. (@LesEchos).

#FibreOptique

► Covage est en vente pour un milliard d’euros. La fibre optique fait tourner les têtes. Pas seulement des internautes, mais surtout des investisseurs. Les propriétaires de réseaux de fibre optique sont rares… donc chers. Altice l’a saisi le premier, et cédé fin novembre près de la moitié de son réseau à prix d’or. C’est maintenant au tour de Cube Infrastructure de s’engouffrer dans la brèche. Actionnaire à 50 % de Covage, le fonds donne le coup d’envoi à la vente de ses parts, selon des sources concordantes confirmant l’information du site spécialisé TMT Finance. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Les influenceurs à l’ère du doute. Commencez-vous à ressentir les premiers symptômes du BIF (Branded Influencer Fatigue) ? A saturer devant les UGC (User Generated Content) ? Derrière tous ces acronymes et ces anglicismes biscornus, se dissimule un mal extrêmement simple : « La méfiance de plus en plus marquée des consommateurs et des annonceurs à l’égard des influenceurs sur les réseaux sociaux », indique François Nicolon, directeur du marketing EMEA de Kantar Media, s’appuyant sur les conclusions de son étude récente sur « Les Tendances social media 2019 ». Car il fut un temps, où le mot « influenceur » rimait, pour les marques, avec celui de « poule aux oeufs d’or »… « Après s’être concentrées dans un premier temps sur les célébrités, puis les macro- influenceurs, les annonceurs se sont aperçus que les micro- influenceurs pouvaient s’avérer un asset stratégique », poursuit François Nicolon. (@LesEchos).

#Espionnage

► Chine : nouveau centre mondial de l’espionnage de masse (partie 2). Le monde voit émerger deux Internet distincts selon Eric Schmidt, ancien PDG de Google : un Internet chinois dirigé par Pékin et un Internet planétaire dirigé par les États-Unis. Actuellement, le Parti Communiste Chinois (PCC) utilise et perfectionne son réseau Internet en interne, mais l’expansion internationale de nouveaux produits et services haut de gamme asiatique commence à concurrencer le monopole de la Silicon Valley dans le monde. Cette ambition exportatrice subit des blocages des instances de régulations, des gouvernements et des services de renseignement occidentaux. Ils justifient leur méfiance des produits chinois à travers des soupçons d’espionnage de Pékin. Si le phénomène peut être tout à fait réel [voir la Partie 1], l’étonnante ampleur médiatique sur le sujet est suspecte : il s’agit avant tout d’une guerre économique pour empêcher la République populaire de Chine de voler les parts du fructueux et déterminant marché des smartphones et autres objets connectés. A lire aussi : La Chine, prochaine superpuissance de l’intelligence artificielle ? (@iatranshumanism).

#Escroquerie

► Airbnb : une vaste fraude démantelée à New YorkLa mairie de New York, comme de nombreuses grandes villes dans le monde, se bat depuis des années contre les locations touristiques illégales, principalement sur Airbnb. Elle vient d’annoncer avoir porté plainte contre Metropolitan Property Group (MPG), une entreprise de locations de courte durée, illégales selon elle. La fraude en cause serait particulièrement importante, souligne le « New York Times » : l’entreprise aurait gagné plus de 20 millions de dollars (17,6 millions d’euros) de 2015 à 2018 en louant 130 appartements à Manhattan via Airbnb (sans compter d’autres gains via des services similaires). Répartis entre 35 bâtiments, ces appartements ont été loués à près de 76.000 hôtes de passage. (@LObs).

#LiensSauvages

► – Philippe Coy : « Les buralistes sont appelés à devenir les futurs drugstores du quotidien » (@Le_Figaro) ; – Une vague inédite de cyberattaques cible actuellement l’internet mondial (@frenchweb) ; – Pourquoi le machine learning n’aura jamais tort (@usbeketrica) ; – La cagnotte d’Émilie pour sauver la ferme de ses parents atteint 210.000 euros (@Figaro_Economie) ; – Livre Blanc « Intelligence artificielle, blockchain, technologies quantiques : trois technologies qui révolutionnent l’industrie financière » (@upmagazine_info) ; – Les bugs de l’intelligence artificielle  (@lemondefr).

24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 24 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009. 

#Agriculture

► L’éclosion des start-up de l’agritech est censée faciliter la transition d’une agriculture intensive à une agriculture plus écologique. Un drone survole le champ et transmet les données à l’ordinateur. L’exploitant consulte les résultats et décide de l’épandage, de l’arrosage, du désherbage. Les données, enregistrées dans l’ordinateur de bord du tracteur, serviront à piloter les opérations sur le terrain. Pendant ce temps, les vaches passent à la traite devant un robot. L’agriculteur sait qu’une bête va bientôt vêler, un capteur dans l’étable l’alerte dès les premiers signes. Ces opérations font désormais partie du quotidien des agriculteurs et des éleveurs. Elles ne sont plus réservées aux grandes exploitations et gagnent l’ensemble du secteur. Le numérique est partout, « de la fourche à la fourchette ». (@lemondefr). A lire aussi : Un robot qui désherbe en sarclant, comme autrefois, c’est possible ! (@franceinfo) Légende image : Le robot de désherbage Oz, conçu par l’entreprise toulousaine Naïo Technologies, en action, près d’Epernay (Marne) en septembre 2016. C’est le 1er robot agricole au monde, arrivé sur le marché en 2013. Photo de Tien Tran / Hans Lucas.

► Retards au décollage pour les drones agricoles. Les drones vont révolutionner l’agriculture et la rendre plus efficace et plus respectueuse de l’environnement. Ils permettent par exemple, d’ajuster au plus près les besoins en eau ou en traitements. C’est peu dire qu’il faut déchanter. Mais ces vols de drones au-dessus des champs, pour l’essentiel, restés confidentiels en France et en Europe, au contraire des Etats-Unis ou du Japon. Les agriculteurs n’ont été ni sensibilisés ni préparés, et une bonne partie des sociétés spécialisées dans les produits phytosanitaires n’ont pas joué le jeu. « Les lobbys n’ont pas encouragé cette mutation. Plus de drones, c’est potentiellement moins de traitements… », constate en privé un fabricant français d’appareils volants sans pilote. (@LeMondefr).

#Climat

► Le maire de Chicago moteur dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Nous sommes aujourd’hui quatre-vingts métropoles impliquées dans la lutte contre le changement climatique, le défi majeur de notre temps. » Rahm Emanuel, qui a été un des hommes les plus puissants de la planète au moment de la crise financière de 2008, dirige depuis sept ans la 3ème ville la plus grande des Etats-Unis. Maire de Chicago, il était en France, jeudi 21 février, pour la conférence C-40 sur le climat, en marge de laquelle il a rencontré Challenges. Lui qui est surnommé « Rahmbo » pour sa poigne de fer, est un des principaux pourfendeurs du climatoscepticisme de Donald Trump. Fin 2017, en réponse au retrait américain des Accords de Paris, il lançait la « Charte de Chicago » avec 40 maires, persuadé que « les métropoles peuvent être le bras armé de la lutte » pour l’environnement, car assure-t-il « les facteurs économiques sont plus forts qu’une déclaration présidentielle. Les villes ont le pouvoir d’entreprendre énormément pour pallier le manque de leadership des gouvernements centraux. » (@Challenges).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #haine #pédophilie Facebook, YouTube et consorts continuent de laisser faire. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La télévision locale reste la source d’informations la plus fiable. Alors, comment collaborer avec elle ? ; – Des robots journalistes font monter les abonnements d’un groupe de presse suédois ; – Participer au « Grand Débat » sur Messenger grâce à un chatbot, c’est possible ; – Les recommandations du gouvernement pour développer l’IA en France ; – Quand les enfants réalisent que toute leur vie est déjà en ligne.

#Réseau

► Les smartphones 5G pleuvent sur Barcelone. C’est le sigle qui s’affiche en grand dans toutes les conférences à Barcelone : 5G. Après des années à alimenter les discussions des industriels, la nouvelle génération de téléphonie mobile arrive dans le grand public. La meilleure preuve en est que les smartphones 5G sont enfin une réalité. Plusieurs constructeurs ont choisi la scène du Mobile World Congress pour dévoiler leur premier modèle 5G. (@LesEchos).

► Le monde fabuleux de la 5G. Ce sera évidemment le sujet de toutes les conversations au Mobile World Congress de Barcelone qui s’ouvre lundi. La 5G va changer nos vies quotidiennes, révolutionner les usines, rebattre les cartes dans bien des secteurs. Un aperçu de ce qui nous attend dans la santé, les transports, le divertissement et l’industrie. Cette nouvelle génération de réseaux mobiles est déjà en cours de déploiement aux Etats-Unis. Elle doit produire un saut technologique sans commune mesure avec les précédentes. « La 5G a un problème de nom, explique même Thierry Boisnon, le patron de Nokia France. Ce n’est pas une simple évolution de la 4G. » (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Pourquoi avoir un smartphone 5G ne servira à rien en France (@Challenges) ; – Chirurgie esthétique : la beauté sous influence des réseaux sociaux (@franceinfo) ; – Grand débat : la démocratie  à l’épreuve de l’intelligence artificielle (@ladepechedumidi).

23 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 23 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► L’Australie envisage de déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de corail. La Grande Barrière n’a pas besoin de ça. L’Australie envisage de déverser un million de tonnes de boues dans le récif corallien, détaille The Guardian. L’autorité du parc marin de la Grande Barrière de corail a donné son feu vert, malgré une réglementation très stricte sur le déversement des déchets à proximité de cette zone protégée. Cette décision intervient dans le cadre d’un plan d’ »élimination » des déchets issus du dragage industriel effectué dans le port de Hay Point, l’un des plus gros terminaux charbonniers du monde. « Le rejet des boues de curage dans les eaux du patrimoine mondial revient à traiter notre récif comme une décharge », s’est indignée Larissa Waters. Cette sénatrice du parti des Verts australiens réclame l’annulation du permis.  (@franceinfo). Légende image : La Grande Barrière de corail en Australie, le 7 janvier 2015. Crédits phot : Thierry Grun / OnlyWorld / Afp.

#Agriculture

► Robots, objets connectés… ces nouvelles technologies qui font bouger l’agriculture. l’agriculture de demain. Car le secteur est en perpétuelle mutation, attentif aux bénéfices que peuvent apporter les robots, drones, appli et autres objets connectés. Plus de 8 agriculteurs sur 10 utilisent ainsi Internet pour leur activité selon une étude BVA pour Groupama publiée en amont du salon. « C’est une confirmation du fait que les agriculteurs sont très connectés » commente Delphine Létendart, directrice du marché agricole chez Groupama. Encore plus significatif, 67% des agriculteurs utilisent déjà au moins un objet de nouvelles technologies pour leur exploitation, principalement un GPS sur tracteur, une caméra sur l’exploitation, une caméra sur tracteur ou une station météo connectée. (@Challenges).

► Revue de liens : – Agriculture : la génétique est dans le pré. Interdits dans les champs français, les OGM ont pourtant conquis le monde. Des découvertes ouvrent de nouvelles perspectives. (@LExpress) ; – Drones, objets connectés, crowdfunding… la révolution numérique de l’agriculture bat son plein (@Challenges); – Agriculture 2.0 : Quand la technologie vient au secours de l’agriculture et la digitalise (@Hub_One) ; – Retards au décollage pour les drones agricoles (@LeMondefr) ; – Virtual fences, robot workers, stacked crops : farming in 2040 (@guardian) ; – L’agrophotovoltaïque, quand l’agriculture se marie avec l’énergie solaire (@europe1) ; – Six technologies utilisant l’intelligence artificielle en agriculture et en foresterie (@laterreca).

► L’Afrique aussi se tourne vers le numérique. Six jeunes pousses africaines, présentes au Salon de l’agriculture cette année, sont rassemblées sur le stand de Digital Africa. Cette association, lancée par l’Agence française pour le développement (AFD) dispose d’un fonds de 65 millions d’euros pour accompagner les initiatives innovantes pour l’agriculture sur tout le continent africain. Ainsi la société ghanéenne Esoko collecte des informations de terrain sur smartphone, ce qui dispense l’agriculteur de passer du temps à remplir des formulaires papier. D’autres sociétés développent des activités similaires au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Niger… Digital Green, association née en Inde, mise sur des tutoriels vidéo pour permettre aux agriculteurs de partager leurs connaissances et découvrir de nouvelles pratiques, dans leur langue, et sans avoir recours à l’écrit. Elle s’est dévellopée Ethiopie, Malawi, Niger… (@lemondefr).

#Réseau

► Déploiement de la 5G : un processus long et complexe Quels sont les acteurs ? Quand arrivera-t-elle ? Ça y est, la 5G arrive bientôt en France. Les premières expérimentations à taille réelle commencent avant un déploiement prévu en 2020. D’ailleurs, Samsung a dévoilé le premier smartphone embarquant un modem 5G, le Galaxy S10 5G. L’avènement d’un long processus, démarré au début des années 2010, quand la 5G n’était encore qu’un concept. Depuis, de nombreuses étapes ont été franchies par les acteurs du marché. À l’aube du déploiement, prenons un peu de temps pour revenir sur le chemin parcouru. (@lesnums).

#CyberPiratage

► L’internet mondial visé par une vague de piratage d’une ampleur inédite. L’internet mondial est actuellement la cible d’une vague d’attaques informatiques « inédite » et « à très grande échelle ». L’avertissement vient de l’Icann lui-même, c’est-à-dire l’organisme international qui attribue les adresses internet. « Il y a déjà eu des attaques ciblées, mais jamais comme ça », ont prévenu ses responsables dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 février. Pour l’essentiel, ces attaques consistent  « à remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants », a expliqué l’organisme. Cela permet aux pirates de fouiller dans les données (mots de passe, adresses mail…) sur le chemin, voire de capter complètement le trafic vers leurs serveurs. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Téléphonie : la 5G, vedette du Salon de Barcelone (@lemondefr) ; – Grand débat : comment seront analysées les centaines de milliers de contributions ? (@LObs) ; – L’influence grandissante des réseaux de la tech française (@Challenges) ; – Face à la haine, ne faisons pas des réseaux sociaux un bouc émissaire (@LeHuffPost) ; – Denis Olivennes: « La puissance des Gafa est dangereuse » (@LExpress) ; – Patinoire d’Angers : un traitement des déchets social et environnemental (@villeintelmag).

22 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 22 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► La bulle des drones de passagers. Avec plus d’un milliard de dollars investis dans des startups, plus d’une centaine de projets d’aéronefs bigarrés ayant pour vocation à devenir des drones de passagers autonomes électriques, des projets équivalents lancés par les grands industriels de l’aviation Boeing, Airbus et Bell Helicopter et des présentations statiques dans de nombreux salons, la vague des drones de passagers a tout l’air d’une grosse bulle. A quoi ressemble une bulle ? A un engouement entrepreneurial générant une sur-multitude de projets dont très peu survivront, testant des formules encore très incertaines sur un marché qui n’existe pas encore et qui pourrait ne jamais exister à grande échelle. La notion de drone de passager est devenue un usage courant. Et elle est plus facile à retenir que les appellations UAV (unmanned aerial vehicule) ou VTOL (vertical take off and landing). (@frenchweb). Crédit photo : U3d/Shutterstock

► Air Liquide, Toyota s’allient dans les taxis à hydrogène à Paris. Toyota France a annoncé jeudi la création d’une entreprise commune aux côtés d’Air Liquide, d’Idex et de la Société du taxi électrique parisien (STEP) dont l’objectif est d’accélérer le déploiement de véhicules électriques à l’hydrogène en région parisienne. Cette nouvelle entité s’appellera HysetCo et sera un acteur important dans le développement de Hype, la première flotte de taxis zéro émission hydrogène au monde lancée en 2015 par la STEP dans le cadre de la COP21 et exploitée à Paris et dans la région Ile-de-France. (@boursorama).

#Agriculture

► L’intelligence artificielle va-t-elle mener l’élevage à la baguette ? L’IA est le nouvel eldorado des GAFAM dans l’objectif d’alimenter leurs modèles économiques aux dépens des usagers (voir par exemple le « 10 years challenge » de Facebook). Lesquels perdent du même coup le contrôle de leurs données. Comment alors garantir que les données de l’agriculture de précision profitent à ceux qui les génèrent ? Les éleveurs 3.0 doivent être vigilants sur le partage de leurs données agricoles. L’agriculture de précision (smart farming) se développe avec plusieurs finalités : surveillance, protection et prévention en santé. Par exemple, prévenir la propagation des maladies en surveillant la toux des porcs, gérer plus tôt les périodes de quarantaine en cas d’épidémie… L’analyse en temps réel des données de comportement alimentaire et d’abreuvement permet de prédire si l’animal nécessite un suivi particulier. (@FR_Conversation).

#Politique&Digital

► Civic tech, fake news : les algorithmes, amis ou ennemis de la démocratie ? Il y a une forme de paradoxe qui traverse aujourd’hui notre société numérique. D’une part, Internet, à son apparition et à sa massification, était l’incarnation du retour d’une horizontalisation des rapports sociaux : tout le monde était sur un pied d’égalité derrière son écran, c’était un modèle de partage, de discussion, de réorganisation sur des modèles comme la gratuité, l’échange. Or aujourd’hui, le marché est dominé par quelques géants qui ont édicté leurs lois, qui se comportent comme des super Etats aux tentations totalitaires, qui sont noyautés par des activistes politiques qui utilisent leurs apories pour diffuser ces fameuses “fake news” et influer sur les processus électoraux.  (@franceculture).

#Surveillance

► Les autorités chinoises constituent un fichier génétique géant pour contrôler les Ouïgours. Prise de sang, scan rétinien, relevé d’empreintes digitales… Sous prétexte d’offrir des bilans de santé gratuits, les autorités chinoises ont mis sur pied un immense fichier génétique des Ouïgours, a révélé le New York Times, jeudi 21 février. Les Ouïgours, minorité turcophone de confession musulmane, constituent la principale ethnie du Xinjiang, avec environ 10 millions de personnes. Située aux confins de la Chine, du Kazakhstan et de l’Afghanistan, la région est régulièrement frappée par des attentats meurtriers attribués aux Ouïgours, et fait l’objet d’une haute surveillance policière. Selon les opposants à Pékin, la Chine cherche à assimiler cette population minoritaire et à supprimer les pratiques religieuses et culturelles qui entrent en conflit avec l’idéologie communiste et la culture han dominante. (@lemondefr).

#Médecine

► Les bébés « OGM » chinois sont-ils dotés d’un super-cerveau ? Les jumelles Lulu et Nana seront-elles de très bonnes élèves et supérieurement intelligentes ? La naissance de ces bébés chinois avait fait grand bruit et choqué la communauté scientifique mondiale en fin d’année dernière. Prenant tout le monde par surprise, He Jankui, un chercheur de l’université des sciences et technologies de Shenzhen, annonçait par une vidéo sur YouTube la naissance des deux premiers bébés génétiquement modifiés au monde, à l’aide de la technologie CRISPR. A l’époque, le scientifique avait expliqué avoir modifié le gène CCR5 pour créer un variant et protéger ainsi les fillettes d’une éventuelle infection par le VIH (les pères des couples impliqués dans l’étude étant tous séropositifs). Mais de nouvelles recherches montrent que cette modification introduite dans l’ADN des bébés chinois pourrait avoir également affecté leur cerveau. (@LesEchos).

#Entreprise

► Il suffit d’une appli et vos salariés deviennent ambassadeurs ! Mettre à contribution le salarié pour des missions qui ne figurent pas dans sa fiche de poste ? Voilà qui peut faire rêver, mais qui nécessite des équipes mobilisées – pas si simple – et, accessoirement, un outil. Une solution de ce type existe et elle s’appelle TousAmbassadeurs, du nom de l’application lancée l’année dernière par la start-up lyonnaise Nexenture. « L’idée est de transformer en valeur l’engagement des collaborateurs et de le récompenser », explique Maxime Vignon, cofondateur et CEO de Nexenture.

En pratique, le salarié télécharge l’application – qui prend le nom de la société cliente : par exemple « MonTBS », « MyDaunat », « MyBelambra », et peut participer à différentes campagnes : TousVendeurs, TousRecruteurs, TousInfluenceurs ou TousActeurs. (@EchosExecutives).

#Media

► Les principales leçons du rapport britannique sur l’avenir du journalisme. Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. Quelques jours avant la publication du déjà fameux rapport des députés britanniques qualifiant Facebook de « gangster numérique », un autre rapport important est paru au Royaume-Uni. La presse est en danger ; et si rien n’est fait rapidement, c’est toute une industrie, voire même la démocratie, qui peuvent mourir à petit feu, alerte ce document d’expert. Quelles solutions sont possibles face à ces menaces ? Voici les principaux enseignements à en retenir pour « un futur durable pour le journalisme ». Lire la suite sur le site @metamedia.

#Réseaux

► La 5G c’est pour quand, pour qui, et pourquoi ? La nouvelle génération de téléphonie mobile est sur les rails. Elle va se déployer peu à peu, avec ses nouvelles applications. • Quand ? En France, sa commercialisation ne commencera qu’au premier semestre 2020. • Pour qui ? La 4G risque d’être saturée dans les années 2023-2024. La 5G doit aussi favoriser le développement des voitures autonomes, des drones, des interventions chirurgicales réalisées à distance… • Pourquoi ? La 4G était pour les humains, la 5G est pour les objets: dans le monde de demain, tout sera connecté, des voitures aux panneaux de signalisation, de l’électroménager aux robots dans les usines… La 5G multiplie par dix à cent fois le débit des données par rapport à la 4G. (@FigaroTech).

#Impression3D

► On a retrouvé les vrais inventeurs de l’imprimante 3D. En 1983, Alain Le Méhauté, électrochimiste au centre de recherche de la CGE (future Alcatel) à Marcoussis, fait de la recherche fondamentale sur la géométrie fractale. Mais des collègues contestent ses équations. Le meilleur moyen de prouver qu’il a raison, c’est de fabriquer des objets fractals. Ce sont des objets « dont les propriétés locales sont équivalentes à ses propriétés globales. » l’ingenieur pense qu’il « faut inventer une imprimante 3D pour les fabriquer. » Le concept de l’impression en trois dimensions est né. Mais les premiers essais sont loin d’être concluants. (@MagazineCapital).

#LiensSauvages

► – Une épouse robot : le dernier développement de l’intelligence artificielle en Chine (@EpochTimesFR) ; – Avec la 5G, nous sommes tous des rats de laboratoire (@Reporterre) ; – 5G et espionnage : les députés proposent une loi taillée contre Huawei (@Numerama) ; – Netflix: « Nous voulons travailler plus vite que les autres » (@LExpress) ; – Christophe Colinet (Bordeaux Métropole) : « La 5G permettra plus d’agilité dans le déploiement des capteurs ». (@journaldunet) ; – La 5G, une opportunité pour l’industrie européenne (@FigaroTech).

21 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues. L’année 2018 a été marquée par des sécheresses intenses sur le Nord de l’Europe et notamment en France avec l’assèchement du Doubs. On entend par sécheresse un déficit en eau par rapport à une situation normale. Pour lutter contre les sécheresses, le stockage de l’eau est souvent prôné comme une solution. L’idée est de faire des réserves avec l’eau disponible en périodes pluvieuses (hiver) afin d’en conserver pour des usages ultérieurs (en été). Nous rentons dans un cercle vicieux : un déficit en eau conduit à des dégâts socio-économiques et génère une pression pour créer de nouveaux stocks d’eau : on augmente alors les réservoirs et les volumes stockés. (@FR_Conversation). Légende image : Vue aérienne du Lac des Brenets asséché, sur la rivière du Doubs, le 20 septembre 2018. Fabrice Coffrini / AFP.

► Et si c’était le réchauffement climatique qui provoquait la stagnation séculaire ? Beaucoup d’inquiétudes se font jour actuellement sur les possibilités de connaître dans un avenir prévisible un épisode de croissance similaire à celui des « trente glorieuses ». Sur le plan intellectuel, la théorie de la stagnation séculaire a connu récemment un regain d’intérêt. La stagnation séculaire peut être définie comme une période durable de faible croissance économique et une situation de baisse des taux d’intérêt réels résultant d’un excès d’épargne par rapport à l’investissement souhaité. Mais si les politiques climatiques ont un coût, celui de l’inaction est bien plus grand encore. Ainsi, pour prendre un seul exemple, on peut considérer le rapport de l’OCDE (2016) préparatoire à la COP21 de Paris. Ce rapport simule les conséquences économiques du changement climatique. (@FR_Conversation).

► Planter des milliards d’arbres suffira-t-il à absorber les émissions de CO2 ? Planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique ? L’idée est loin d’être neuve, mais selon une nouvelle étude présentée le 16 février auprès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), la Terre pourrait accueillir 1 200 milliards d’arbres supplémentaires – ce qui, d’après le chercheur britannique Thomas Crowther, serait largement suffisant pour absorber les émissions mondiales de CO2. Les arbres seraient « notre arme la plus puissante pour lutter contre le changement climatique ». C’est par ces mots que Thomas Crowther, chercheur britannique à l’école polytechnique de Zurich, a présenté les résultats de son étude auprès du quotidien The Independent. D’après lui, un boisement massif de la surface de la planète pourrait très largement compenser les émissions mondiales de CO2. (@usbeketrica).

#Villle

► Le géant chinois Huawei soupçonné d’espionnage, installe une « smart city » à Duisbourg (Allemagne). Duisbourg, centre névralgique d’Allemagne pour le transport multimodal (par fleuve, mer, rail, route…), représente une cible de choix pour les investisseurs chinois. Huawei, le géant des télécoms, lui a vendu clés en main un projet futuriste. Celui d’une « smart city », une ville ultraconnectée. Des capteurs permettent par exemple « de suivre la circulation en temps réel », dans le but de rendre « les transports plus efficaces », explique Tu Qiang, le responsable Huawei en Allemagne.  @avenuedeleurope : (@franceinfo)

#Europe

► Espagne : Pontevedra, la ville où le piéton est roi. Depuis vingt ans, cette ville du nord de l’Espagne s’est donnée un objectif révolutionnaire : chasser les voitures de l’espace public. À Pontevedra, le nombre de véhicules a été divisé par dix. Alors, dans une ville de 82 000 habitants, comment le piéton est-il devenu roi ? Ramon Lopez habite en périphérie de la ville. Pour aller faire ses courses dans le centre, ce retraité prend la voiture. Aux abords de Pontevedra, il a dû adapter sa conduite. S’il veut rentrer dans la ville, le cœur historique, il doit laisser sa voiture sur l’une des 2 000 places de stationnement gratuit tout autour de Pontevedra. Ramon Lopez est donc devenu progressivement piéton, et y a pris goût, notamment grâce à un plan qui indique les distances à parcourir à pied pour se rendre d’un point à un autre de la ville. (@franceinfo)

#Commerce

► Une librairie d’Epinal s’attaque au géant Amazon. Le 19 février 2019, la petite librairie indépendante « Quai des mots » d’Epinal (Vosges) s’attaque à Amazon géant mondial du commerce sur internet en portant l’affaire devant la justice. « ce casier n’a pas l’autorisation légale d’être installé, explique la responsable de la librairie. J’entends simplement plaider la cause des petites librairies ! » L’avocat de la librairie a « demandé que cet équipement soit bloqué s’il est illégal ». L’architecte des bâtiments de France devra trancher. (@franceinfo).

#Consommation

► Vers la fin de la propriété ? En 2007, 27% des Français déclaraient avoir acheté un produit d’occasion sur internet. En 2018, ils étaient 48%. La consommation de seconde main augmente donc, mais on pourrait encore aller plus loin : ne plus rien acheter, mais louer et payer à chaque utilisation. C’est l’économie de la fonctionnalité. « C’est une des rares voies imaginables pour arriver à rendre compatibles la croissance économique avec les enjeux de développement durable », assure Philippe Moati, économiste de l’Observatoire société et consommation (Obsoco). Par exemple, louer ses chaussures 29 € par mois et en changer tous les deux mois. C’est ce que certains font déjà, pendant que les fabricants essaient du coup de redonner vie aux produits, à chaque fin de location. Le phénomène pourrait séduire à l’avenir : 3 Français sur 5 se disent prêts à privilégier l’usage à la propriété. (@franceinfo).

#Entreprise

► Le risque de l’IA au service du recrutement de talents digitaux. Les innovations technologiques suivent une courbe connue qui va du doute préalable à l’adoption générale, en passant par une phase de… fascination. De là à appliquer les méthodes du marketing prédictif au recrutement des collaborateurs de l’entreprise, il n’y a qu’un pas, que nous sommes en train de franchir non sans risques. Aussi, envisager de recruter par le biais de l’intelligence artificielle (IA) nécessite de distinguer, d’un côté, les points bénéfiques et, de l’autre, la part de fantasme que recèle cette démarche. (@EchosExecutives).

#IntelligenceArtificielle

► Des chercheurs ont-ils développé une intelligence artificielle trop dangereuse pour être mise en service ? Le centre de recherche privé OpenIA a développé une intelligence artificielle capable de générer du faux texte convaincant et annonce repousser sa publication intégrale pour laisser le temps à la communauté d’en mesurer les conséquences. (@libe).

#Cryptomonnaie

► Comment la Suisse veut devenir la « crypto-nation ». En moins de cinq ans, la petite ville suisse de Zoug est devenue une capitale des monnaies virtuelles. Ni le krach du bitcoin ni l’hostilité des banques centrales n’ont entamé la foi des centaines de startuppeurs qui s’y sont installés, convaincus de bâtir l’économie du futur. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Propos haineux sur les réseaux sociaux : vers de fortes amendes pour les plateformes (@sudouest) ; – Les humains augmentés, sujets du bio-droit (@FR_Conversation) ; – L’Intelligence Artificielle a toute sa place dans le monde du travail (@LesEchos) ; – L’Intelligence artificielle peut-elle être éthique ? (@FigaroVox) ; – Trump veut la 5G et « même la 6G » aux Etats-Unis « dès que possible » (@BFM_eco) ; – Olivier Babeau : « L’inquiétante expérimentation de la reconnaissance faciale à Nice » (@FigaroVox) ; – La reconnaissance faciale dans les lycées fait débat (@pressecitron).

20 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 20 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Data

► Bercy appelle à la libération des données pour doper l’innovation en intelligence artificielle. « Une législation contraignante et une crispation globale des acteurs français (tous secteurs confondus) possédant des données conduisent beaucoup d’innovateurs à rechercher des données d’expérimentation voire même partir à l’étranger pour développer leurs produits et services », selon cette étude publiée sous l’égide du Pôle interministériel de prospective et d’anticipation des mutations économiques (Pipame). Les données sont la matière première des entreprises d’intelligence artificielle. Les acteurs publics et privés qui en détiennent doivent les ouvrir à ces entreprises, faute de quoi « aucune technologie » de ce type « ne sera développée en France », avertit le rapport. La France, réputée pour la qualité de ses chercheurs en Intelligence artificielle, ne figure qu’au septième rang mondial en ce qui concerne le nombre de startups dans le domaine, relève le rapport. (@bymaddyness). Légende image : La Cappadoce est une région historique d’Asie Mineure située dans l’actuelle Turquie. Durant des milliers d’années cette plaine a survécu aux intempéries et aux nombreuses civilisations qui l’ont frappée et habitée.

#Data

► La France s’engage avec retard dans la course aux data centers.C’est dans les murs de l’entreprise américaine Equinix que Bruno Le Maire est venu, lundi 18 février, à Pantin, afficher sa nouvelle ambition pour la France : en faire la première terre d’accueil pour les centres de données en Europe, alors qu’elle est aujourd’hui distancée par le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas. Derrière cette volonté, se joue, selon le ministre de l’économie, la capacité « pour le pays à réussir sa révolution numérique » et à assurer « sa prospérité économique au cours du XXIème siècle ». Le paradoxe n’est qu’apparent : le ministre est, en effet, venu saluer l’ouverture du huitième data center d’Equinix en France. L’entreprise est un poids lourd du secteur : elle est le premier « hébergeur » mondial de centres de données, c’est-à-dire qu’elle met à disposition des entreprises les locaux et les technologies pour abriter leurs data centers dans les meilleures conditions de sécurité, de connectivité et d’environnement (température, hydrométrie, etc.). Depuis son implantation dans l’Hexagone, Equinix affirme avoir investi un milliard d’euros pour déployer ses équipements. (@lemondefr).

#Entreprise

► Les robots « travailleurs » d’Amazon, avant-goût du futur ? Bienvenue dans le nouveau centre de traitement des commandes qu’a ouvert Amazon en septembre dans l’arrière-cour de New York, sur l’île de Staten Island. Sur une surface de 80 000 m2, dans un bruit de souffle alimenté par des kilomètres de tapis roulants, le mastodonte de Seattle – une référence dans le domaine en pleine expansion des robots capables de collaborer avec des humains – a déployé sa robotique la plus avancée. La « veste tech » portée par la jeune fille, Deasahni Bernard, 21 ans, en fait partie. Utilisée dans les entrepôts d’Amazon depuis fin 2018, elle permet de pénétrer sans danger dans la zone des voitures-robots, par exemple pour ramasser un objet tombé à terre ou examiner un robot en panne: il lui suffit d’appuyer sur un bouton et les robots s’arrêtent ou ralentissent, réajustant leur itinéraire pour éviter l’endroit où elle doit intervenir. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle en débat. Il y a dix jours, à San Francisco, en Californie, a eu lieu un drôle de duel, sous l’égide d’IBM, entre un homme et une intelligence artificielle, un supercalculateur gavé de données. Encore, vous récriez-vous d’avance, on le sait déjà que la machine peut désormais mettre une raclée à n’importe quel cador des échecs ou du jeu de go, on s’en balance, on joue à Candy Crush. Sauf que là, c’était du sérieux, pas du divertissement. (@LExpress).

► « Nous contrôlons les algorithmes et il n’y a aucun chance que l’intelligence artificielle nous dépasse (…) Il y a en revanche des risques d’être débordés mais seulement si l’on s’abandonne à l’intelligence artificielle », explique Luc Julia, vice-président de l’innovation chez Samsung et co-créateur de Siri d’Apple (@RMCinfo).

#Travail

► Développer le télétravail pour enrayer la hausse des arrêts maladie en France. Le rapport sur les arrêts de travail a été remis mercredi 20 février au Premier ministre. Commandé à l’été 2018 et composé de 20 propositions, il a été rédigé par trois auteurs : un DRH, un médecin et un membre de la Cour des comptes. L’objectif est de trouver le moyen d’enrayer la hausse du nombre d’arrêts maladie en France, qui se chiffre à 4% de plus par an. L’idée est de trouver une troisième voie, entre l’arrêt total et la capacité à travailler. « Pour améliorer le fonctionnement d’un système actuellement trop binaire, la palette des solutions offertes au médecin prescripteur pourrait être élargie à la possibilité d’une prescription de travail à domicile, sous forme de télétravail, de manière alternative à une mise au repos total ou partiel », précise le rapport, qui assure que cela « permettrait de prévenir le risque de décrochage avec la vie professionnelle. » Sur le modèle du nouvel avis d’arrêt de travail proposé dans le rapport, le médecin de ville qui prescrit l’arrêt pourrait cocher : « autorise le télétravail ou le travail en entreprise avec aménagement de poste ou d’horaires ». (@franceinfo). À lire aussi : Étude : où en est le télétravail en France ?

#Société

► Fractures territoriales et sociales : portrait d’une France en morceaux. Alors que de nombreux Français partagent aujourd’hui un sentiment d’inégalité et d’injustice, voire de déclassement, le Baromètre des Territoires explore l’impact des fractures sociales et territoriales sur le récit national. En croisant entre elles des données portant sur le lien social, le sentiment de justice sociale, l’évaluation de sa vie personnelle, de son cadre de vie, de son habitat et de son accès aux infrastructures, etc., le Baromètre des Territoires interroge le rapport des Français à leur territoire. La France d’aujourd’hui est-elle une mosaïque de territoires qui s’opposent ou est-elle composée d’une pluralité de situations socio-économiques qui transcendent d’éventuelles fractures territoriales ? Quel jugement portent les Français sur le territoire où ils vivent ? Est-il un lieu où l’on peut réaliser son projet de vie ou, au contraire, un lieu où l’on est assigné à résidence ? @FR_Conversation). Légende image : La France en morceaux. Elabe/DR, Author provided

#Europe

► Le plan de la Lituanie pour devenir le numéro un européen de la FinTech. En décembre dernier, la FinTech britannique Revolut s’est installée en Lituanie après l’obtention d’une licence bancaire européenne auprès de Vilnius. Quelques jours plus tard, la Banque centrale de Lituanie octroyait une licence de monnaie électronique à Google Pay, la solution de paiement de l’Américain Google. Deux champions de la FinTech qui viennent récompenser et nourrir davantage les ambitions de Vilnius dans le secteur. Car la Lituanie, aujourd’hui deuxième dans l’Union européenne en termes de présence de startups FinTech derrière le Royaume-Uni, ne cache pas son rêve de voir débarquer des startups spécialistes des technologies financières de toute l’Europe, et pourquoi pas du monde entier.  (@frenchweb).

#Blockchain

► Entre futur et science-fiction, cinq scénarios d’un avenir dominé par la blockchain. L’avènement de la blockchain doit permettre une véritable révolution économique et sociétale, mais on est encore loin de savoir dans quelle direction elle va aller. D’après certains chercheurs cette technologie pourrait aussi bien mener à une société plus ouverte qu’à une dictature technocratique. C’est notamment le cas de Sarah Manski, doctorante à l’université de Santa Barbara et spécialiste de cette technologie. Dans son article No Gods, No Masters, No Coders ? The Future of Sovereignty in a Blockchain World, elle envisage cinq scénarios, plus ou moins catastrophe. (@LADN_EU).

#JeuxVidéo

► Gros embouteillage en Chine. Les joueurs et les développeurs chinois de jeux vidéo sont priés de prendre leur mal en patience. Remis en place au début de l’année après presque neuf mois d’interruption, le processus de validation par lequel doit passer tout jeu vidéo et toute application pour smartphone avant sa sortie en Chine est déjà grippé. Au point que, selon Reuters, le régulateur chinois aurait demandé aux autorités locales de ne plus lui soumettre de nouveaux jeux à approuver, afin de rattraper le retard accumulé. Depuis le début de l’année, seulement 583 jeux ou applications ont été approuvés alors que, selon des industriels du secteur cités de manière anonyme par le journal économique Caixin, plus de 5.000 autres attendraient de passer sous les Fourches Caudines du régulateur. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Enceintes connectées: Amazon et Google continuent de grignoter du terrain (@frenchweb) ; – Intelligence artificielle: la France doit miser sur les applications professionnelles (@FigaroTech) ; – Télétravail : les managers à l’épreuve du feu, un an après les ordonnances Macron (@Challenges) ; – La révolution numérique décryptée (@LExpress) ; – Avec sa plateforme Zone 01, le créateur de l’école 42 compte former 1 million de jeunes (@Challenges) ; – Participation, représentation, information : Le nouvel âge de la politique ? (@franceculture) ; – Le maire de demain devra-t-il être expert de l’intelligence artificielle ? (@Lagazettefr) ; – Le marché du jeu vidéo français continue d’afficher sa très bonne santé (@frenchweb).

19 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Dans le désert marocain, l’énergie solaire entre dans l’ère industrielle. Le Maroc va inaugurer une centrale à concentration sur 3000 hectares, la plus puissante au monde. Un des objectifs est de fournir de l’électricité « propre » à l’Europe. Le solaire, l’éolien et l’hydraulique représentent aujourd’hui 34,5 % de la production électrique au Maroc. L’objectif est fixé à 42 % pour 2020 et 52 % en 2030, soit 6000 MW de puissance à installer dans les douze prochaines années. C’est 10 % de plus que l’objectif européen. (@Sciences_Avenir). Légende image : Le complexe de Noor, près de Ouarzazate, combine 4 unités solaires qui atteindront une puissance totale de 580 MW à plein régime. Photo : Agfotostock.

#Logement

► Pour développer le tourisme rural, Airbnb et l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) ont signé un accord pour « développer le potentiel touristique des campagnes françaises », a annoncé la plateforme de locations entre particuliers. Selon la plateforme, « 17.000 communes dépourvues d’hôtel », et pour la plupart comptant « moins de 2.000 habitants », avaient « au moins une annonce sur Airbnb en 2018 ». Airbnb affirme qu’au total l’an dernier « plus de 2,7 millions de voyageurs (…) ne seraient pas venus sans Airbnb ».

#Politique&Digital

► Dix ministres sur Twitch. Une dizaine de membres du gouvernement, dont le Premier ministre Édouard Philippe, doivent participer mardi 18 février à une déclinaison du grand débat national sur la plateforme de streaming de jeux vidéo, afin de toucher un public plus jeune. Baptisé « le grand Débathon », cette journée de discussions va débuter à 9 heures pour finir à  20 heures. Fondé en 2011 et racheté par Amazon en 2014, Twitch est un site à grande audience chez les jeunes qui permet de diffuser ou de regarder en direct les parties, et de commenter par chat les vidéos. « Le but est de toucher un public jeune (18-35 ans) qui est moins impliqué dans le Grand Débat mais qui est familier de la plateforme Twitch et des animateurs », indique-t-on côté gouvernement au sujet de ce format inédit. Trois questions sur Twitch, la plateforme choisie par le gouvernement pour impliquer les jeunes (@franceinfo).

► Grand débat : des algorithmes et de l’IA pour «trier, classer et sous-classer les idées ». L’institut de sondage OpinionWay est chargé d’analyser les résultats de la consultation en ligne. Frédéric Micheau, le directeur du département opinion et politique, explique la méthodologie et met en avant son impartialité. Il explique que « notre prestation est purement technique : ni cette fois ni les précédentes nous n’avons participé à l’organisation du débat ou à la conception des questionnaires : on récupère des données et on les traite, c’est tout. (…) Ce qui est plus compliqué, c’est de traiter les contributions libres, qui se présentent comme des verbatim. (…) La machine lit chacun des verbatim avec une extrême précision, et les compare à un dictionnaire de notions, de mots, de groupes de mots, d’idées, dont elle est équipée. Cela lui permet de trier, classer et sous-classer les idées. » (@libe).

#AlertePollution

► Plages souillées, oiseaux empoisonnés… Comment les conteneurs tombés à l’eau deviennent un vrai mal de merSur les îles Wadden, en mer du Nord, tenues de camouflage et gants en plastique, les militaires néerlandais ramassent, vendredi 4 janvier, les innombrables déchets issus des 270 conteneurs perdus par le MSC Zoe au large des Pays-Bas quelques jours plus tôt. Jouets en plastique, écrans plats, piles au lithium, mais aussi des matières dangereuses ont dérivé en mer, avant d’atterrir sur les côtes. Difficile de mesurer l’ampleur du phénomène : quantifier le nombre de conteneurs perdus chaque année s’avère une entreprise délicate. Le World Shipping Council (WSC), qui représente les compagnies de transport industriel, affirme dans un rapport publié en 2017 que 1 582 conteneurs en moyenne ont disparu en mer chaque année entre 2006 et 2016. (@franceinfo).

#Web

► Éric Gayraud, professeur d’informatique à l’université Paul Sabatier à Toulouse, a eu l’idée de créer Numanis, un outil pour « rendre les sites web accessibles aux 40% de la population en difficulté numérique ». C’est un module web, commercialisé depuis huit mois et adopté notamment par le site de l’agglomération de Castres, « Ce système permet aussi de réduire le chargement d’une page d’une minute à une seconde, ce qui réduit notre empreinte carbone », explique le pofesseur. (@LaTribuneTlse).

#Numérique

► La voix va-t-elle bouleverser le numérique ? Peu à peu, les assistants vocaux se font une place dans nos vies. Les sceptiques les jugent inutiles, vains ou superflus… Les mêmes qualificatifs étaient attribués aux smartphones il y a quelques années. Comme nos mobiles multifonctions, les assistants vocaux sont amenés à devenir incontournables. Ils ont été popularisés par les enceintes connectées, mais ils se nichent dans n’importe quel objet connecté : lampes, réfrigérateurs, téléviseurs… En réalité, tous les appareils, sans oublier les smartphones et les PC, sont potentiellement pilotables à la voix. Plus il y aura d’appareils compatibles, et plus il sera tentant d’utiliser une commande vocale pour allumer la lumière, commencer à écouter de la musique… L’usage de la voix se généralise dans le monde numérique. Elle rebat complètement les cartes de l’organisation industrielle. (@FigaroTech).

#Surveillance

► Une base de données utilisée par le programme de surveillance chinois a fuité. Le 13 février 2019, le Néerlandais Victor Gevers, chercheur en cybersécurité, a découvert sur le web une faille de sécurité rendant accessible depuis l’été 2018 l’une des bases de données utilisées par le gouvernement chinois pour mener son programme de reconnaissance faciale basé sur l’intelligence artificielle. La société qui gère le système affecté, SenseNets, a depuis bloqué l’accès aux connexions extérieures à la Chine, mais il demeure accessible sans mot de passe depuis la Chine, selon Victor Gevers. Ces données concernent plus particulièrement les ouïghours, minorité musulmane en Chine qui réside principalement dans la région du Xinjang. Et qui sont parfois envoyés dans des « camps de rééducation », qui ont été décrits comme des camps de travail forcé. C’est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du programme de vidéo-surveillance mis en place par le gouvernement chinois afin de pister certains de ses citoyens. (@europe1). A lire : Comment Pékin organise la surveillance 2.0 des Ouïghours (@FRANCE24) et Chine : 2,6 millions de citoyens épiés par une entreprise de reconnaissance faciale au Xinjiang (@europe1).

#LiensSauvages

► – Chine: Amazon pourrait s’allier à Kaola pour tenter de rattraper Alibaba (@frenchweb) ; – « Il faut casser les monopoles des plateformes numériques » @Lagazettefr) ; – Tiraillés entre passion et mauvaises conditions de travail, les journalistes ont le blues (@LADN_EU) ; – L’intelligence artificielle, une opportunité pour les territoires ? (@Lagazettefr) ; – Avec la future Cité des startups, Toulouse affirme son esprit d’innovation @villeintelmag).

18 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ReconnaissanceFaciale

► La ville de Nice a été autorisée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) à tester un système de reconnaissance faciale sur la voie publique via ses caméras de vidéo-protection. Ainsi la ville a donc testé pendant deux jours le logiciel de reconnaissance faciale dans l’enceinte du carnaval de Nice. Le test consiste à demander à un millier de volontaires venant au Carnaval de jouer le rôle de cobaye et d’accepter le principe de la reconnaissance faciale, ce qui permettra ensuite de rechercher parmi eux des personnes disparues ou suspectes dont les opérateurs de vidéo-surveillance auront la photo. A l’issue de cette expérimentation, un rapport sera remis à la CNIL dans un délai de deux mois. (@franceinfo).Légende image : Des artistes se produisent le 16 février 2019 pendant la parade du 135e carnaval de Nice. Photo Valéry Hache / AFP.

#Energie

► Un parc éolien va voir le jour en pleine mer, au large de Dunkerque, avant la fin 2022. Et après un léger retard dans l’attribution du projet, le belge Elicio, le danois Ørsted et le français Total ont annoncé, le 18 février, s’être associés dans le cadre de l’appel d’offres. Les trois groupes annoncent « la création d’un consortium industriel pour soumettre une offre commune pour le projet de parc éolien marin au large de Dunkerque pour une puissance pouvant atteindre 600 mégawatts ». (@franceinfo). A lire : Total se lance dans l’éolien en mer (@LesEchos).

#Téléphonie

► Dans les Vosges Saônoises (Haute-Saône), les éboueurs mettent à profit la collecte de déchets pour tester le réseau de téléphones mobiles. Pour cela, ils transportent dans leur cabine de camion onze téléphones portables pour vérifier la qualité du réseau mobile et identifient les secteurs encore non couverts, appelés les zones blanches. Les informations récoltées sont ensuite analysées dans les locaux de Haute-Saône numérique pour établir des cartes précises de l’état du réseau téléphonique dans ce secteur de petite montagne. Les élus locaux pourront s’appuyer dessus pour discuter avec les différents opérateurs et réduire les zones blanches. (@franceinfo).

#Société

► La ville du Mans (Sarthe) va tester au printemps et pour trois mois un coffre-fort numérique pour que les personnes sans abri conservent leurs papiers administratifs sans risque de les abîmer, de les perdre ou de se les faire voler, rapporte France Bleu Maine le 18 février. Avec le coffre-fort numérique, « les personnes peuvent venir au CCAS (centre communal d’action sociale) pour scanner leurs documents, des agents leur expliqueront comment fonctionne le dispositif, explique l’adjoint aux solidarités du Mans. Ils pourront ensuite accéder à leurs papiers depuis tout téléphone ou ordinateur », grâce à une adresse électronique et un mot de passe, sachant que « pour ceux qui en ont besoin, des ordinateurs du CCAS seront mis à disposition ». (@franceinfo).

#Web

► Le 12 mars 1989, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee dépose sur le bureau de son chef de service un topo de quelques pages intitulé « Gestion de l’information : une proposition ». Il y décrit sommairement les moyens de consulter directement l’énorme base de données du CERN, laboratoire de physique nucléaire européen. Les bases techniques d’une circulation souple dans les données numérisées sont jetées : le Web est inventé. Trente ans plus tard, Tim Berners-Lee déchante, sa créature lui a échappé. Il ne s’y résout pas. Il a lancé en novembre 2018, avec la Web Foundation, la campagne #fortheweb en vue de proposer « un nouveau contrat pour un Web libre et ouvert », et travaille au projet Solid, qui « vise à changer radicalement le mode de fonctionnement actuel des applications Web ». A lire Les 30 ans du Web : de l’utopie à un capitalisme de surveillance. (@lemondefr).

#Internet

► Comment trois Français ont créé le Google du « dark Web ». L’histoire d’Aleph Networks est foncièrement singulière dans le monde de l’innovation. Rien ne prédestinait Céline Haéri, ex-institutrice, à jongler aujourd’hui avec 3,9 millions de numéros de CB volées et des faux comptes PayPal. En 2012, elle a cofondé, avec Nicolas Hernandez et Antoine Bonamour, cette société éditrice d’un moteur de recherche qui traque les ventes d’armes, de drogue, et tous les trafics qui fleurissent dans la face cachée de l’Internet mondial, qu’on appelle le « dark Web ». Les trois entrepreneurs de Villefranche-sur-Saône (Rhône) n’ont confié leur outil « explosif » qu’à l’Etat français et quelques partenaires stratégiques. Leur moteur de recherche, GM Search Dark a répertorié à ce jour 1,4 milliard de liens sur 140.000 sites, en 70 langues. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Markus Gabriel : « On a remplacé à tort l’idée d’âme par l’idée de logiciel ». Le philosophe allemand Markus Gabriel sort ce mercredi 13 février un livre intitulé « Pourquoi la pensée humaine est inégalable » (JC Lattès). Une oeuvre qui explore les raisons pour lesquelles les intelligences artificielles et les robots sont très loin d’être dotés d’une conscience. Ce livre est le dernier d’une trilogie qui explore le mouvement du « Nouveau réalisme », fondé par Markus Gabriel. Pour lui, « il n’y a pas de logiciel dans un organisme. Les codes génétiques ne sont pas des logiciels, c’est complètement matériel. Donc il n’y a pas d’esprit dans la machine. Il n’y a pas de compétition pour la survie puisqu’il n’y a pas de vie dans l’ordinateur. Chaque être vivant conscient est beaucoup plus complexe que tous les ordinateurs existant en ce moment sur la planète Terre. »  (@LesEchos).

#Media

► États-Unis : une rédaction sans journaliste, est-ce possible ? Un site web journalistique qui produit du contenu sans journaliste, est-ce possible ? C’est le défi d’Alexandre Elkrief, entrepreneur à San Francisco et créateur de Knowhere News. « Notre but à long terme est de devenir le plus gros employeur de journalistes du monde », dit-il. Mais il faut avant trouver un modèle économique viable, basé ici sur les robots. Chaque jour, Knowhere News publie 50 articles, tous rédigés par des logiciels autonomes. L’intelligence artificielle surveille en temps réel 350 sources différentes pour ensuite rédiger ses propres articles. Mais l’entreprise se différencie surtout par sa propension à écrire plusieurs articles sur le même sujet, histoire de satisfaire toutes les sensibilités. Exemple : trois versions d’un article sur les Mexicains qui veulent émigrer aux États-Unis sont rédigées : une impartiale, une de gauche et une de droite. « On ne fait jamais exclusivement confiance à la machine, donc on a des rédacteurs qui vont vérifier que ce qu’on publie est correct d’un point de vue éthique », précise Alexandre Elkrief. (@franceinfo).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux première source d’info en ligne chez les personnes sensibles aux théories du complot. Les personnes qui s’informent en priorité via les réseaux sociaux croient plus aux fake news : c’est la conclusion du troisième volet de l’enquête de la fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop, que franceinfo continue de vous révéler en exclusivité lundi 18 février. Cette fois, les pratiques médias des Français sont décortiquées. La télévision a toujours une place de choix dans l’univers médiatique des Français : elle reste première source d’information dans l’ensemble de la population (pour 47% des sondés, devant internet à 28%, la radio à 17% et la presse écrite à 7%). Mais chez les moins de 35 ans, elle passe en deuxième position (37%), derrière internet (46%). A lire : – Le premier volet de l’enquête : âge, niveau de vie, diplôme, orientation politique… Qui est sensible aux théories du complot ? et – Le deuxième volet de l’enquête : attentat de Strasbourg, mort de Lady Di, grand remplacement… Les « gilets jaunes » plus perméables que la moyenne aux théories du complot. (@franceinfo).

► Facebook, une entreprise de «gangsters numériques», selon le Parlement britannique. La commission sur le numérique, la culture, les médias et le sport (DCMS) de la Chambre des communes britannique a qualifié Facebook lundi d’entreprise de « gangsters numériques ». Ces attaques ont été formulées dans le rapport final d’une enquête de plusieurs mois des parlementaires britanniques sur la désinformation et les fake news. La commission a également accusé l’entreprise californienne d’avoir échoué à combattre de manière significative contre d’éventuelles tentatives russes d’influencer différentes élections dans le monde via le réseau social. (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – Le géant chinois Huawei veut être un acteur de la 5G en France (@01net) ; – La PPE confirme : la transition énergétique se fera avec l’hydrogène (@EnviroMag) ; – L’Europe toujours divisée face « au risque Huawei » (@FigaroTech) ; – Facebook, une entreprise de «gangsters numériques», selon le Parlement britannique (@frenchweb) ; – 5G : Huawei contre-attaque et trouve un soutien en Grande-Bretagne (@BFMBusiness) ; – Weiliang Shi : « Il n’y a aucune raison que Huawei soit exclu de la 5G » (@LesEchos) ; – L’offensive mondiale du chinois Huawei pour reconquérir les marchés (@LesEchos) ; – Facebook, une entreprise de « gangsters numériques », selon le Parlement britannique (@frenchweb) ; – Amazon et New York, les dessous d’un échec (@FigaroTech) ; – Pourquoi (et comment) Amazon cherche à séduire les petits commerçants (@LUsineDigitale)

17 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Paris

► La tour Montparnasse vue du jardin du Luxembourg, le 17 février 2019. @padam92.

#Réseaux

► 5G : Samsung passe à la vitesse supérieure pour doubler Huawei. Samsung passe la cinquième. Acteur plutôt timide sur le secteur de la 5G jusqu’à présent, le constructeur sud-coréen serait en train de prendre ses dispositions afin de rattraper son retard sur ses concurrents direct. L’objectif étant de profiter des problèmes de Huawei pour se faufiler chez les opérateurs. Dont Orange. Pour se faire une place aux côtés des équipementiers 5G tels que Nokia, Ericsson et Huawei, Samsung cherche tout d’abord à constituer un département Télécoms digne de ce nom.. (@lesnums).

► 5G : une opportunité clé pour l’IoT. La 5G sera le thème phare au Mobile World Congress (MWV), qui se tient du 25 au 28 février 2019 à Barcelone. Les constructeurs – des Chinois Huawei et OnePlus au Sud-Coréen LG, ont prévu d’y dévoiler leur smartphone offrant la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile. L’événement devrait aussi être l’occasion pour les opérateurs de débattre du bannissement de Huawei du marché européen. Si certains (France, Royaume-Uni, Allemagne en tête) évoquent le risque d’espionnage, d’autres s’inquiètent des retards que cette décision pourrait avoir sur le déploiement du réseau. (@journaldunet). A lire : Le développement de la 5G est-il dangereux pour la santé ? (@libe).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple va encore tout bousculer (info, vidéo, TV, …). À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le 8 février, Libération a fait éclater le scandale de la « Ligue du LOL », un groupe d’influenceurs web et de journalistes qui harcelait en ligne d’autres internautes notamment des journalistes féministes, il y a quelques années. Et ce lundi, les premières sanctions sont tombées. Quatre journalistes ont été mis à pied par leurs rédactions respectives. L’affaire a fait très grand bruit. Pour preuve, un méga-thread a été créé pour rassembler un maximum de contenus en lien avec ce scandale. La « Ligue du LOL » met en lumière les problèmes que posent le cyber-harcèlement. En réponse à cela, France Inter propose 5 leçons à tirer de cette affaire. Et d’ailleurs, que dit la loi en France sur le cyber-harcèlement ? Ce délit est passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. Pour lutter contre ce fléau le gouvernement détaille en 10 points son plan d’action, sachant que 22 % des jeunes majeurs disent avoir été la cible de harcèlement en ligne selon un sondage Ifop.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle à la conquête du cerveau. Le cerveau artificiel est loin d’atteindre la complexité de l’encéphale humain, explique la neurobiologiste Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche honoraire à l’Institut Pasteur de Paris et membre du comité éthique de l’Inserm. Elle vient de publier « Nos cerveaux resteront-ils humains ? ». Pour la chercheuse, la perspective de manipuler corps et esprits, actions et pensées est une entrée dans la « logique eugéniste d’amélioration de l’espèce humaine ». Faire de la transformation de la nature humaine par les technologies le moteur du progrès est « d’un simplisme et d’une arrogance affligeante au regard de l’histoire de l’humanité et des civilisations », estime-t-elle. Entretien avec une scientifique engagée. (@LExpress).

#Transport

► La Chine se prépare à lancer un tramway sans rails ni conducteur. Ce n’est ni un tramway ni un bus, bien qu’il soit équipé de roues en caoutchouc et circule dans les rues sans conducteur, de façon autonome. Baptisé « ART » (pour Autonomous Rail Rapid Transit), ce nouveau véhicule « intelligent » est en phase de test à Harbin, dans le nord-est de la Chine, où il affronte des températures de -20 °C. Avec son système de guidage optique autonome, ses bogies de type train à double essieu, son circuit hydraulique et ses pneumatiques spéciaux, ce véhicule hybride proposé par CRRC Times Electric vient enrichir la gamme des matériels roulants de transport urbain. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle : quelle stratégie pour les États-Unis de Donald Trump (@franceculture) ; – Soutenu par de grands chefs, la Slow Food débarque en France (@Challenges).