02 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Vidéo

► L’irrésistible ascension du lecteur vidéo « VLC », une révolution française. Quatre cents millions d’utilisateurs, plus de trois milliards de téléchargements… En vingt ans, le logiciel gratuit VLC a su se rendre indispensable et a envahi ordinateurs et smartphones partout dans le monde. Ses forces : il permet de lire à peu près toutes les vidéos, quel qu’en soit le format, sur n’importe quel support et ce sans collecte de données ou publicité cachée. Le célèbre cône de signalisation, qui lui sert d’icône, a vu le jour en région parisienne. Aujourd’hui encore, la plupart des développeurs responsables de ses mises à jour sont français. Lire la suite sur le site du  @lemondefr. Crédit photo : Magali Delporte / Signature pour Le Monde.

#Ville

► Transpolis, la ville fantôme où sont testées les mobilités de demain. Une « ville fantôme », sans habitant mais avec ses feux rouges, ses ronds-points et ses abribus : bienvenue à Transpolis, le terrain de jeu, grandeur nature, des inventeurs des mobilités de demain. Sur ses 80 hectares, constructeurs de véhicules autonomes, entreprises de voirie, spécialistes du dialogue entre machines et exploitants de bus peuvent tester leurs innovations, en particulier sous l’angle de la sécurité. « Personne n’a ça en Europe », s’exclame Stéphane Barbier, directeur du développement de la société exploitante, implantée dans la plaine aindinoise à une cinquantaine de kilomètres de Lyon. (@frenchweb). A lire aussi : Transpolis, la ville fantôme où l’on teste les déplacements de demain (@leditiondusoir) et Cette ville factice, sans équivalent en Europe, permet de tester les véhicules du futur (@BFM_eco).

#Energie

► L’hydrogène issu de la biomasse, un concurrent sérieux pour les énergies fossiles. Est-ce le carburant du futur ? Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à regarder du côté de l’hydrogène pour réduire l’impact carbone de leurs trains, bus et véhicules de service. Mais pour faire de l’hydrogène il faut de l’électricité et en France cette dernière est nucléaire. A moins de produire de l’hydrogène à partir de la biomasse comme le propose la société française Haffner Energy avec un projet qui pourrait bien révolutionner le monde de l’énergie. (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Huawei, Nokia… L’exécutif lancera à l’automne les enchères 5G. Le gouvernement lancera à partir de l’automne les enchères pour les fréquences 5G en France en vue d’un déploiement début 2020, a annoncé Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat chargée des télécoms, dans une interview publiée jeudi par Le Figaro. « Le gouvernement fixera le cadre politique au printemps. L’Arcep établira ensuite un cahier des charges, qui sera homologué à l’automne. Les enchères seront alors lancées pour des attributions dès le début de 2020 », a-t-elle déclaré. Elle ajoute que le rythme de déploiement peut être rapide sur certains usages en s’appuyant sur des antennes déjà installées et prêtes pour le téléphone mobile de nouvelle génération, que les discussions entre les opérateurs, les industriels et l’Etat sont en cours, tout comme les analyses économiques sur la question du prix de réserve. (@Challenges).

► Huawei, un défi pour l’Europe. Editorial du « Monde ». Fasciné par le gigantisme du marché chinois, l’Occident a longtemps fermé les yeux sur les pratiques peu orthodoxes de Pékin, qu’il s’agisse du rôle central que joue l’Etat dans l’économie, des barrières protectionnistes plus ou moins déguisées ou du non-respect de la propriété intellectuelle. Mais le pays « émergent » a fini par devenir une puissance technologique capable de rivaliser avec les Etats-Unis. L’ascension fulgurante du groupe de téléphonie Huawei illustre cette mutation. En moins d’une décennie, Huawei est devenu un acteur majeur de la 5G, la nouvelle génération de réseaux mobiles, qui promet de révolutionner les usages de l’Internet. Vecteur incontournable de la transmission des données, y compris les plus sensibles, ces infrastructures peuvent servir des objectifs politiques en favorisant l’espionnage et le sabotage. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#Surveillance

► L’hyperviseur, le cerveau aux mille yeux de La Défense, toujours plus performant. Sous la dalle de La Défense, cinq opérateurs surveillent les écrans fournissant des données et des images de tous les systèmes d’exploitation du quartier d’affaires. Il ne s’agit pas d’un simple PC sécurité mais de « la plus grosse référence d’hypervision en France », assure Vinci Energies, son concepteur, qui présentait ce mercredi plusieurs exemples de pilotage en ville d’infrastructures intelligentes. Pour faire simple, l’hypervision consiste à faire travailler ensemble et en même temps des systèmes d’information et d’exploitation différents. « Le système de protection incendie fonctionne avec un langage qui n’est pas le même que celui d’une barrière de péage », explique Clémence Borezée, responsable d’affaires pour Actemium Paris Transport (entreprise du groupe Vinci Energies). A lire aussi : Pour surveiller La Défense, un Big Brother aux 14 000 capteurs (@LeParisien_92).

#Police

► Analyse d’ADN, « patrouilleur cyber automatisé »: les gendarmes misent sur l’intelligence artificielle. Analyser l’ADN d’ossements après un crash en un temps record ou retrouver des images pédopornographiques sur Internet : la gendarmerie nationale a dévoilé jeudi certains projets liés à l’intelligence artificielle (IA) qu’elle compte mettre en œuvre pour améliorer la sécurité. Le projet « Alice », par exemple, mené en collaboration avec l’université de Cergy-Pontoise, permet d’extraire très rapidement des images liées à la pédopornographie, quel que soit le sujet et le volume d’images à explorer. Un autre projet de « patrouilleur cyber automatisé » (dit « gendscrapper ») permet de capturer des traces numériques notamment sur le darknet, lieu de prédilection, entre autres, des jihadistes. (@frenchweb).

#Impression3D

► Enquete franceinfo. Illégale, intraçable et facile à produire : on a fait imprimer une arme en 3D et on a tiré avecL’objet ressemble à un jouet pour enfant, voire à un accessoire sorti d’un film de science-fiction. Pourtant, l’arme que franceinfo a fait fabriquer avec une imprimante 3D a pu tirer une balle bien réelle, capable de toucher une cible. Notre démarche consistait à savoir si ce type d’arme était fiable et facile à produire, comme le prétend par exemple le pionnier de la discipline, l’Américain Cody Wilson, partisan d’une prolifération de ces armes intraçables. Des experts en armes à feu ont affirmé à franceinfo que ce type de dispositif était au contraire peu fiable, une défiance déjà relayée par le Guardian (en anglais). Contacté par franceinfo, le ministère de l’Intérieur a de son côté minimisé le risque représenté par ces « ghost guns », leur surnom aux Etats-Unis. Dès lors, notre objectif était non pas de créer un guide pour l’amateur d’arme à feu imprimée en 3D, mais de vérifier s’il y avait matière à s’inquiéter quant à l’existence de ces nouvelles armes, d’un point de vue technique et aussi bien que légal. (@franceinfo).

#DonnéesPersonnelles

► Les trois niveaux de nos identités en ligne. « S’agissant de notre profil numérique, les données que nous choisissons de partager ne sont que la pointe de l’iceberg. Nous ne voyons pas le reste, cachés sous la surface des interfaces conviviales des applications mobiles et des services en ligne. Les données les plus précieuses sur nous sont inférées hors de notre contrôle et sans notre consentement. Or, ce sont ces couches plus profondes et que nous ne pouvons pas contrôler qui prennent réellement les décisions qui nous affectent, pas nous », explique Katarzyna Szymielewicz (@szymielewicz), cofondatrice et présidente de la Fondation Panoptykon, une association polonaise de défense des libertés individuelles et des droits de l’homme dans la société de surveillance (qu’on pourrait considérer comme l’équivalent de la Quadrature du Net en France), dans une tribune pour Quartz. (@internetactu).

#MediaSocial

► WeChat, l’anti-Facebook et arme fatale du géant chinois Tencent. L’instant a été fugace mais fait figure de symbole. Durant quelques heures mercredi, la capitalisation boursière du chinois Tencent a dépassé celle de Facebook. Une énième démonstration de la puissance de cet  autre géant mondial du « social » . Son arme fatale ? WeChat. Lancée en 2011, cette plate-forme a franchi le cap du milliard d’utilisateurs il y a près d’un an. Une croissance vertigineuse et plus rapide encore que celle du réseau social de Mark Zuckerberg. Souvent présenté comme le « Facebook chinois », ou le « WhatsApp chinois », son modèle  diffère pourtant sur bien des points de son confrère américain. (@LesEchos).