27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 27 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Territoire

x► Baptisé « Les Yeux du ciel », projet, signé de l’architecte et urbaniste Antoine Grumbach, a été lancé vendredi 25 janvier près de l’aéroport de Roissy en Ile-de-France. Cette œuvre appartient au « land art », une mouvance de l’art contemporain consistant à bâtir des œuvres monumentales dans les paysages. Cette création de 800 mètres de long a été réalisée avec des arbres pour les contours et des pierres blanches pour l’intérieur. « On peut imaginer une sorte de musée de plein air des architectures du paysage pour l’un et ou des lieux d’initiations à la géographie du ciel et des étoiles pour l’autre », envisage l’architecte. (@LeParisien_77).Crédit photo : Antoine Merrien.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Toujours pas de modèle économique pour le journalisme. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Reprendre le contrôle de son smart phone ! ; – Media for good : « La technologie peut aider à sauver la démocratie » ; – Quels pays sont à la tête de l’économie mondiale des données ? ; – L’ère du capitalisme de surveillance ; – « La transformation digitale n’existe pas, il s’agit d’une transformation culturelle dans un monde digital ».

#Ville

► Les Télécoms sont-ils les moteurs de la transformation numérique de nos villes ? L’expression « smart city » (ou ville intelligente) désigne une ville qui utilise les technologies de l’information et de la communication (TIC), afin d’améliorer les infrastructures ou les services urbains, tout en optimisant les coûts, la gestion et la qualité de vie des habitants. Les opérateurs de télécommunication se retrouvent au cœur de la démarche, comme l’explique Juliette Jeauffroy, Consultante mc2i Groupe. Proposer aux usagers de nouveaux services basés sur de l’interconnexion de données, permettant les échanges entre les différentes fonctions urbaines, c’est le principe de la Smart City. En proposant déjà depuis plusieurs années, des solutions de réseaux fibres et mobiles de dernière génération : 4G+, internet des objets, Big Data … Les opérateurs télécoms se sont retrouvés au cœur de ces transformations. Aujourd’hui ce sont finalement les mieux placés pour accompagner une ville dans cette volonté de numérisation de ses secteurs : transport, énergie, éducation, loisirs … (@villeintelmag).

#Fiscalité

► Comment le fisc vous espionne. Une loi anti-fraude, adoptée en octobre, a étendu les possibilités de poursuites pénales et instaure un service judiciaire dédié rattaché à Bercy, complémentaire des services de police. Ainsi depuis plusieurs mois, le fisc utilise de puissants outils d’enquête. Recueil de renseignements venant de pays voisins, accès à des fichiers secrets, utilisation d’algorithmes d’intelligence artificielle… Plus intrusif : le fisc veut surveiller davantage les plates-formes collaboratives sur internet (du type Airbnb) et les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou LinkedIn. Le «Big Brother» fiscal se déploie à une échelle inédite, non sans inquiéter certains contribuables…  (@Figaro_Economie).

#Cybercriminalité

► Plongée avec les gendarmes au cœur du « dark Web ». À Pontoise (Val-d’Oise), les militaires du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) explorent les entrailles d’un énorme marché du crime sur Internet. Le « dark Web » est un univers souterrain aussi appelé «deep Web» ou «Web abyssal», constitué de milliers de pages non indexées par les moteurs de recherche et servant de terrain de jeux aux voyous de tous acabits. Tout ce que peut féconder le crime, sous ses formes les plus diverses et extravagantes, défile sous les yeux des policiers. Même dans le « dark », les règles de la concurrence tournent à plein régime. Et la réputation de chaque « commerçant » ne se fonde que sur le taux de satisfaction que son site affiche et sur les commentaires des clients. (@Le_Figaro).

#IntelligenceArtificielle

► En Chine Alibaba Tencent et Baidu monopolisent l’intelligence artificielle. D’ordinaire, on oppose souvent les GAFA aux BATX. D’un côté, Google Amazon, Facebook, Apple. De l’autre Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi. S’il peut s’agir souvent de leur valeur financière, il ne faut pas oublier leur lien profond avec les technologies, et surtout l’intelligence artificielle. Afin de dresser un état des lieux des financements dans ce secteur, le site huxiu a regroupé l’ensemble des dernières opérations. L’article étant écrit en chinois, Karson Elmgren a réuni le tout dans un tableau. On remarque très rapidement l’omniprésence de Baidu, Alibaba, et Tencent (BAT). Xiaomi est aux abonnés absents, à l’instar d’Apple lorsqu’il s’agit d’IA. Pour résumer ce qui va suivre, les BAT investissent dans 53% des entreprises chinoises qui font de l’IA. (@siecledigital).

#LiensSauvages

► – Notre système d’éducation nous a appris à isoler les objets, séparer les problèmes, mais non à relier. Nous devons repenser l’éducation en considérant les effets de plus en plus graves de l’hyperspécialisation des savoirs et de l’incapacité à les articuler les uns aux autres. » explique @edgarmorinparis  ; – T-Series : cette maison de disques indienne qui pourrait bientôt régner sur YouTube (@LesEchos)  ; – L’Inde, un marché qui devrait rapporter gros aux géants du Net et de la Tech, mais… plus tard (@LesEchos)  ; – Hyperloop : 10 projets annoncés à travers le monde @geeko_lesoir).

26 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 26 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Dans la banlieue de Dublin, des entrepôts accueillent de vastes centres d’hébergement de données connectés à toute l’Europe, moteurs de la quatrième révolution industrielle et véritable aubaine pour l’économie irlandaise. Ils servent à permettre un accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à la quantité pharaonique de données, de puissance de traitement et de stockage dont ont besoin les services numériques dans toute l’Europe. Le boom des « datas centres » en Irlande s’explique par la politique incitative du gouvernement, une main-d’œuvre qualifiée et une grande connectivité vers l’Europe et les Etats-Unis. Résultat: le pays devrait attirer 9 milliards d’euros d’investissement d’ici 2021. Le secteur emploie directement ou non 5 700 équivalents temps pleins. (@frenchweb). A lire aussi : Dublin, Irlande : zoom sur la capitale européenne du Big Data (@lebigdata_fr). Légende image : Crédit: Leonid Andronov/Shutterstock.

#Politique&Digital

► Grand débat : tout savoir sur la plateforme numérique. Le dialogue entre les citoyens et leurs élus est-il facilité ou rendu impossible par les réseaux sociaux ? Le Secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi est l’invité de Guillaume Erner. Seul membre du gouvernement à revendiquer une forme d’empathie avec les « gilets jaunes », Mounir Mahjoubi s’est distingué par sa volonté d’aller leur parler en se déplaçant sur leur terrain : leurs groupes Facebook. Le Secrétaire d’Etat au Numérique en est manifestement ressorti avec la conviction que le mouvement, malgré ses aspects les plus inquiétants, pouvait à terme constituer une chance pour refonder la culture démocratique française. A quoi pourrait ressembler la république numérique qui s’annonce? (@Lagazettefr).

► Grand débat : des « gilets jaunes » vont lancer un site concurrent de celui du gouvernement (avec le même prestataire). « Grand débat » contre « vrai débat ». Un groupe d’administrateurs de pages locales de « gilets jaunes » a annoncé lundi 21 janvier le lancement d’une plateforme de recueil des « revendicationsr similaire à celle du gouvernement, www.granddebat.fr, en ligne depuis le 15 janvier. Ce site internet, intitulé le-vrai-débat.fr, devrait être en ligne « en fin de semaine », assure à franceinfo Lydie Coulon, une « gilet jaune » du Vaucluse invitée dans une vidéo Facebook de Maxime Nicolle, l’une des figures de la mobilisation, pour faire cette annonce. Objectif : recueillir les propositions des « gilets jaunes » « qui ne voudront pas participer à la plateforme du gouvernement » dont le « process » ne leur inspire pas « confiance », justifie Lydie Coulon. (@franceinfo).

► De la Démocratie en numérique. Le dialogue entre les citoyens et leurs élus est-il facilité ou rendu impossible par les réseaux sociaux ? Le Secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi est l’invité de Guillaume Erner sur le site de France Culture. Seul membre du gouvernement à revendiquer une forme d’empathie avec les « gilets jaunes », Mounir Mahjoubi s’est distingué par sa volonté d’aller leur parler en se déplaçant sur leur terrain : leurs groupes Facebook. Le Secrétaire d’Etat au Numérique en est manifestement ressorti avec la conviction que le mouvement, malgré ses aspects les plus inquiétants, pouvait à terme constituer une chance pour refonder la culture démocratique française. A quoi pourrait ressembler la république numérique qui s’annonce ? (@franceculture).

► Pour une digicratie. La crise politique actuelle appelle à la création de nouvelles interfaces entre les citoyens et le pouvoir, à l’invention de nouveaux modèles de démocratie directe, voire de nouveaux modes de scrutin. Par Philippe Boyer, directeur de l’innovation à Covivio, le nouveau nom de Foncière des régions. « Quelques semaines avant que ne soit lancé le Grand débat national, l’acronyme s’était répandu sur les pancartes et les banderoles des gilets jaunes : « RIC » pour « référendum d’initiative citoyenne ». Trois lettres censées redonner la parole au peuple et nous faire sortir de la crise démocratique dans laquelle notre pays se trouve plongé depuis près de deux mois. Si le mouvement des Gilets jaunes peut être interprété comme un symptôme du mal-être d’une partie de la population, il est aussi la marque d’un profond bouleversement du rapport à nos institutions. Ces dernières, contestées au motif que le mandat électif ne serait plus suffisant pour gouverner. A l’heure des réseaux sociaux qui s’opposent à l’inertie et à la verticalité du pouvoir, le propre d’internet et de tous ses applicatifs étant au contraire d’aplanir les relations entre les internautes en remettant en cause la relation entre gouvernants et  gouvernés ». Lire la suite sur le site de @latribune.

► La « pratique de la démocratie » fait l’objet d’une déclinaison singulière à Grenoble. Trois dispositifs participatifs y avaient été en effet lancés dès 2014 par le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, pour donner davantage de « pouvoir d’agir »aux habitants. La plus ambitieuse, qui permettait aux Grenoblois de déclencher sur simple pétition un débat au conseil municipal, puis un référendum en cas de rejet, a été suspendue en 2018 après que la préfecture eut saisi le tribunal administratif. Cette décision judiciaire « a pointé la rigidité d’un cadre législatif peu enclin à accueillir les initiatives locales innovantes. Il faut l’assouplir », analyse Pascal Clouaire, l’adjoint en charge de piloter les dispositifs. En 2018, la municipalité a aussi revu le fonctionnement de ses sept Conseils citoyens indépendants (CCI), autre outil phare de sa politique participative, mais qui a peiné à trouver sa place au sein du maillage associatif et d’unions de quartiers déjà existants. Pour rebondir, l’équipe municipale a lancé en septembre l’expérimentation d’un jury citoyen composé de trente habitants tirés au sort qui, durant trois mois, mènent une réflexion pour lui faire des propositions sur une thématique imposée. En 2019, environ 370.000 euros devraient être investis dans le fonctionnement de la démocratie locale, soit 0,2 % du budget prévisionnel de la ville. Grenoble organisera les 11, 12 et 13 mars les troisièmes Rencontres nationales de la participation. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Comment vivre en bonne intelligence avec toutes les intelligences ? Le Paléoanthropologue Pascal Picq plaide pour un rapprochement des intelligences humaines, animales et artificielles, dans une approche humaniste et évolutionniste. Il est l’invité de France Culture à l’occasion de la parution de « L’intelligence artificielle et les chimpanzés du futur. Pour une anthropologie des intelligences » (Odile Jacob, janvier 2019). Selon lui, si les I.A. et les robots ne représentent pas le danger qu’annoncent les commentateurs et les dystopies à la Terminator (James Cameron, 1985), nous ne pourrons néanmoins pas affronter le futur si nous demeurons incapables de reconnaître que machines et animaux disposent, non pas d’une seule, mais de plusieurs intelligences. Car, comme l’illustre le « syndrome de la planète des singes » dont parle Pascal Picq, notre paresse, l’abandon de tout effort intellectuel au profit de l’automatisation, pourrait bien représenter un plus grand danger que tout éventuel coup d’état des robots ou des chimpanzés.  Pour Pascal Picq, « être intelligent, c’est être capable d’interférer avec les autres intelligences. » (@franceculture).

#LiensSauvages

► – DeepSqueak, l’intelligence artificielle qui décode le langage ultrason des souris (@Sciences_Avenir) ; – « En Norvège, c’est l’homme qui est au cœur de la société, pas le consommateur » Dans sa tribune, Olivier Bernard, directeur de recherche à l’Inria, explique comment une nation a délibérément su orienter ses choix pour devenir un modèle environnemental (@lemondefr).

25 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 25 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► Les entreprises doivent-elles encore miser sur le Big Data ? Le Big Data est utilisé par les entreprises depuis plusieurs années et amplement traité par les médias. Selon le baromètre réalisé par l’EBG, en partenariat avec Micropole et Qlik, qui souligne que pour 66% des répondants, le Big Data permet (toujours) de créer de nouvelles opportunités business. Cet objectif arrive en tête devant une meilleure compréhension du client de son parcours (65% des réponses) et l’amélioration de la performance opérationnelle (59%). « Passées les premières années de découverte et de buzz sur le Big Data, les entreprises ont maintenant suffisamment de maturité sur leurs données et leurs usages pour qu’il y ait une convergence entre les belles idées business, les technologies et l’infrastructure, souligne Emmanuel Manceau, Directeur Data Intelligence & Big Data chez Micropole. La disponibilité d’algorithmes puissants et gourmands, la montée en puissance des solutions cloud et la libération des mentalités conduisent à de plus en plus d’infrastructures hybrides qui concilient performance, économie et sécurité. Mais nous n’en sommes encore qu’au début de l’histoire… » (@bymaddyness). Légende image : Plongée sur une moto transportant des colis. Photo de Rubén Bagüés (@rubavi78).

#Economie

► Comment l’intelligence artificielle peut accélérer la transition circulaire. 62% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont libérées pendant l’extraction et la transformation des matériaux composant les produits de consommation, ou pendant leur fabrication. C’est ce que relève un rapport publié cette semaine à Davos par l’organisation Circle Economy, soulignant à quel point la transition vers une économie plus circulaire est donc essentielle dans la lutte contre le changement climatique. Mais alors que son avènement est considéré par une pluralité d’acteurs comme de plus en plus urgent, cette transformation bute aujourd’hui face à une pluralité d’obstacles d’ordre technique comme économique. Elle demande au fond de repenser l’ensemble du cycle de vie des produits, d’adapter les infrastructures et la logistique existantes, d’imaginer de nouvelles offres et business models. (@latribune).

#Transport

► Dunkerque : le succès du bus gratuit se confirme. À Dunkerque, le bus gratuit continue sur sa lancée. Après le rush du lancement, en septembre, du nouveau réseau de transports publics, les chiffres sont toujours à la hausse au bout de quatre mois. Plus 120% le week-end et en semaine, c’est plus 50% de fréquentation. Et ce n’est pas fini. Depuis septembre, le nouveau réseau de bus de Dunkerque enregistre 55.000 voyages par jour. Il a même connu un pic à 64.000 au début du mois de décembre, en semaine. La progression est donc continue, de l’ordre de 60% de fréquentation en plus. Le week-end, c’est même 120% ! (@francebleu).

► Dunkerquois: Les bus gratuits seront-ils aussi bientôt non polluants ? Maintenant que la gratuité a contribué à remplir les bus, « la prochaine étape est qu’ils utilisent un carburant propre », a envisagé Patrice Vergriete, président de la communauté urbaine de Dunkerque. Il envisage la possibilité d’acheter des bus roulant totalement à l’hydrogène : « On ne l’a pas fait avant parce que le coût était élevé. Un bus à hydrogène coûtait trois fois le prix d’un bus normal. Il a baissé de 40 %. Ça commence à devenir intéressant. Si les prix convergent, on va basculer. » (@lavoixdunord).

#Cybersécurité

► Le recours aux « hackers éthiques » commence à se démocratiser en France. Ils cherchent à pénétrer les sites internet, sans que ceux-ci n’y trouvent à redire: les hackers chasseurs de primes, payés pour trouver des failles de sécurité informatique chez leurs clients, ont de plus en plus la cote. Le « bug bounty » (prime à la faille) commence à faire son trou en France, comme le montrent plusieurs témoignages au Forum international de la cybersécurité (Fic) de Lille. « Au début je n’étais pas un grand fan », explique Michel Van Den Berghe, le Pdg d’Orange Cyberdéfense. « Se faire de l’argent en allant découvrir les faiblesses des autres, au niveau déontologique on pouvait se poser la question ». « Mais c’est efficace », poursuit celui qui emploie désormais les services de deux startups françaises spécialisées dans le « bug bounty », Yogosha (« défense », en français) et Yes We Hack (« Oui, nous piratons »). (@frenchweb).

#Internet

► Bientôt Internet en plein désert ! Six satellites viennent de quitter les usines d’Airbus Defence and Space à Toulouse, direction Guyane pour être envoyés dans l’espace le 19 février prochain. L’objectif de ce projet baptisé OneWeb, emmené par le milliardaire américain Greg Wyler, est de créer une constellation de 650 satellites autour de la planète pour connecter à l’Internet les endroits isolés de la planète. Facebook se prépare aussi à lancer des drones à énergie solaire à plus de 18 000 mètres d’altitude. Même idée avec les ballons stratosphériques Loon de Google. Elon Musk y va enfin de son projet avec sa constellation de 7500 mini-satellites. Celui-ci vise à offrir à l’ensemble de la planète des services moins chers de téléphonie, de jeux en réseau ou de vidéo en streaming. (@BFMTV). A lire aussi : Internet dans l’espace : OneWeb va lancer ses premiers satellites le 19 février (@01net) et Les premiers satellites de la constellation OneWeb s’envolent vers Kourou (@latribune).

#MediaSocial

► Entrepreneuse américaine, Caterina Fake a co-fondé le site de partage de photos Flickr en 2004. Elle témoigne de la lente dérive des réseaux sociaux et de la manière dont le web va devoir faire face à une certaine forme de régulation. Elle explique que « la gestion d’une communauté n’est pas une science exacte. On ne peut pas la réguler à coups d’algorithmes et il faut souvent faire preuve de nuances. Encore une fois, la plupart des dérives s’ancrent dans les valeurs des fondateurs. L’une des solutions serait d’exiger des médias sociaux de mettre en place des services de modération avec des objectifs clairs et transparents. » Elle ajoute que « dans un scénario idéal, la blockchain pourrait répondre à de nombreux défauts du web actuel en créant, par exemple, des réseaux sociaux qui respectent mieux la vie privée de leurs utilisateurs et qui pourraient redistribuer l’argent généré par leurs données. Cependant, encore une fois, il faut toujours porter notre attention sur les valeurs que portent les gens qui construisent les systèmes. » (@LADN_EU).

#LiensSauvages

► – Thales appelle à interdire les « robots tueurs » (@20minutes) ; – Comment le fisc vous espionne (@Figaro_Economie) ; – Zuckerberg assure que Facebook ne vend pas vos données. Sauf que… (@LObs) ; – Journalisme et citoyens : comment rétablir un lien de confiance ? (@franceculture) ; – Mark Zuckerberg veut financer des logements sociaux (@LesEchos).

24 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 24 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► L’alerte écowatt rouge déclenchée : plusieurs lieux de Nice et des Alpes-Maritimes éteints toute la semaine. Face au risque de surconsommation électrique, la Métropole Nice Côte d’Azur et la Ville de  Nice activent un plan de réduction de l’éclairage public et de la consommation en énergie des bâtiments. La Gestion Technique et Intelligente des Bâtiments publics (GTB) a été activée. Ce dispositif « smart city » permet en un clic, et grâce à 100 000 capteurs,  d’optimiser la consommation d’énergie et de réduire l’éclairage décoratif de plusieurs bâtiments public. Du coup, l’alerte écowatt rouge a été déclenchée. Il s’agit ainsi de prévenir les risques de coupure d’électricité. Crédit photo : Pixabay.

#Société

► La confiance de plus en plus liée à la proximité; inégalité entre public averti et reste de la population. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Les institutions traditionnelles traversent une crise de confiance croissante depuis deux décennies : gouvernements, institutions religieuses, puissances économiques et financières, médias… Nuls ne semblent trouver grâce aux yeux des citoyens, plus pessimistes que jamais mais désireux de changements. Le Baromètre sur la Confiance 2019 d’Edelman, réalisé en ligne auprès de plus de 33.000 sondés dans 27 pays, révèle qu’à l’échelle mondiale, les populations ont désormais confiance dans leurs relations de proximité, les employeurs en tête de liste pour faire ce qui convient en temps de crise. Deuxième enseignement majeur : une inégalité de confiance historique entre le “public informé” et “la population de masse ». Lire la suite sur le site @metamedia.

#Numérique

► Pourquoi les métiers du digital ne séduisent pas les femmes. Le sexisme dans le numérique est l’un des trois thèmes dont débattront les participants à la 2ème journée nationale Ensemble contre le sexisme, qui se tient jeudi 24 janvier à Paris. Soumia Malinbaum, directrice associée chez Keyrus, livre pour le site @Challenges, ses réflexions sur la place des femmes dans ce secteur stratégique et la façon dont il faudrait la faire progresser. Ainsi elle explique que « la situation des femmes dans l’industrie numérique est mauvaise, et ce constat se fait plus fort d’année en année : 30 % des informaticiens étaient des femmes il y a 30 ans, contre 15 % en 2018. De même, les filières de formation au numérique sont composées d’hommes à 90 %. Ainsi, non seulement la filière souffre globalement d’un manque de talents, mais elle se prive de 50 % de la population. ».Elle ajoute qu’« Einstein disait qu’il est plus difficile de détruire un préjugé qu’un atome ».  La fondation Femmes@numérique qui a été lancée en juin 2018, s’attache à présenter une vision réaliste du secteur, à soutenir et financer des actions d’intérêt général en faveur de la féminisation des métiers du numérique, et à sensibiliser les femmes pour combattre leur autocensure.

#Internet

► Y a-t-il plus de robots que d’hommes sur Internet ?  Depuis quelques mois, voire quelques années, selon les études, il y aurait sur internet plus de robots que d’êtres humains. Des programmes ou des algorithmes qui parcourent la toile, certains avec des intentions louables – comme la recension des sites pour les moteurs de recherches, d’autres beaucoup moins. Ces myriades de robots, ou botnets, peuvent être cachés dans des ordinateurs, dans des serveurs infectés mais aussi dans vos objets connectés, frigidaire, aspirateur, caméra et se réveiller, à la manière d’une armée de zombies, pour effectuer des attaques informatiques de grande ampleur, ou des campagnes de spam, ou de fake news. Les botnets sont, de facto, la première espèce indigène du cyberespace.  (@franceculture).

#ChatBot

► Légende image : Le Chabot commun est un poisson au corps allongé et cylindrique, de section d’apparence triangulaire pour l’avant du corps. Sa forme lui permet de rester caché au fond, même en présence d’un fort courant. Ses couleurs et sa texture l’aident à se camoufler très efficacement sur différents types de fonds.

► Quand les chatbots dirigeront la smart city. Une couche de big data, une couche d’intelligence artificielle et une voix suave : les services vocaux interactifs répondront bientôt à toutes les requêtes des usagers. Une source d’économie et d’efficacité pour les villes. Jusqu’à quel point ? Le chatbot (« agent conversationnel »), une interface d’intelligence artificielle qui rend la technologie quasi « invisible » derrière une conversation avec un interlocuteur. L’essor de ce type de service, dont certains prédisent qu’il signera la mort des applications mobile, est exponentiel : il devrait être multiplié par 15 d’ici 2023. Les entreprises ont vite intégré ce nouvel outil dans leur stratégie marketing. Mais un autre acteur mise dessus pour faire sa révolution : la ville connectée. (@bymaddyness) Publié le 26/10/2016.

► Le bot au service et à la tête (pensante) de la smart city. Si le terme chatbot revient régulièrement dans les medias, sa définition n’est pas toujours très claire et peut prêter à confusion. Selon Jon Gant, directeur du Centre de recherches sur le digital de l’University of Illinois, un bot se définit comme une application logiciel qui effectue des tâches de manière automatique. Un chatbot est un programme d’intelligence artificielle qui utilise spécifiquement le langage pour entrer en conversation avec l’utilisateur humain, que ce soit par voie écrite ou orale. Selon le chercheur, cette technologie ne date pas d’hier « Joseph Weizenbaum, professeur au MIT, a créé Eliza, le tout premier Chatbot, en 1964-1965, utilisant la programmation pour permettre à une personne d’avoir une conversation dans un anglais de tous les jours avec un ordinateur ». (@latelier). Publié en août 2016.

#Media

► Pour s’informer, les jeunes abandonnent totalement la presse papier et la radio. Le fossé se creuse entre les médias traditionnels et les jeunes. Selon les résultats de l’étude Kantar pour le journal « La Croix » sur la confiance des Français dans les médias, à peine 49% des 18-24 ans disent prêter un intérêt à l’actualité, quand ils sont plus de 74% chez les plus de 65 ans. Les usages des plus jeunes et des séniors diffèrent aussi radicalement. 53% des 18-24 ans se tiennent ainsi informés en passant le plus souvent par leur smartphone, quand cette proportion tombe à 2% chez les plus de 65 ans. Quand, ils sont sur internet, ces derniers s’informent majoritairement en passant par les moteurs de recherche et sites d’informations auxquels ils sont habitués. À l’inverse, les jeunes s’informent plus massivement via les réseaux sociaux. (@puremedias).

#Internet

► Les îles Tonga coupées du monde à cause d’une panne d’Internet. Le royaume de Tonga se retrouvait, mercredi 23 janvier, presque à l’ère pré-Internet. La rupture d’un câble sous-marin prive les habitants de l’archipel du Pacifique de presque tous les sites. Certains ont beau rêver d’un monde déconnecté, la panne est, selon des habitants, une catastrophe, qu’il s’agisse d’assurer le lien avec le monde extérieur ou de faire tourner l’économie, en particulier le tourisme. « Nous sommes tous très dépendants d’Internet pour le commerce ou pour les services publics », a confié la rédactrice en chef du média en ligne Matangi Tonga, Mary Fonua, à l’Agence France-Presse. « Nous n’avons plus Facebook, qui est utilisé par la diaspora tongienne pour communiquer, les entreprises ne peuvent plus passer de commande, les compagnies aériennes ne peuvent plus prendre de réservations », énumère-t-elle. (@lemondefr). Légende image : Mapu’a a Vaca, au royaume de Tonga, le 25 mars 2012. Photo : Torsten Blackwood / AFP.

#LiensSauvages

► – Brahim, livreur Amazon : « J’ai craqué à cause de la pression » (@libe) ; – Le « Google Maps du cerveau », enfin à la portée des scientifiques (@Sciences_Avenir) ; – Mehdi Chouiten, expert en datascience: « la smart city n’est pas un coût mais une ressource économique » (@HuffPostAlgerie) ; – Un plan de 8 M€ sur huit ans pour changer la lumière à Asnières (@LeParisien_92) ; – Pourquoi la blockchain a décollé en Chine https://www.frenchweb.fr/china-connect-pourquoi-la-blockchain-a-decolle-en-chine/345042 @frenchweb) ; – Star Citizen : l’incroyable projet à 200 millions dans le jeu vidéo (@LesEchos) ; – Jeux vidéo : Amazon, un géant qui avance discrètement (@LesEchos).

23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 23 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Madrid tire profit des restrictions de circulation automobile. Non, limiter la circulation en centre-ville ne tue pas le commerce local. En tout cas pas à Madrid. C’est ce que viennent de montrer les résultats d’une étude de la banque BBVA qui indiquent que la restriction de l’accès des voitures à la zone baptisée « Madrid Central », au coeur de la capitale espagnole, a été bénéfique pour les magasins pendant la période des fêtes. L’analyse, basée sur les données de cartes de crédit, passe au crible un échantillon de 20 millions de transactions. Elle indique que le montant des achats effectués pendant la période des préparatifs de Noël et de la fête des Rois Mages (journée durant laquelle on offre les cadeaux, en Espagne où le Père Noël n’a que peu d’importance) a augmenté de 8,6 % par rapport à l’année précédente, contre une hausse de 3,3 % seulement dans le reste de la ville. (@LesEchos). Légende image : La zone baptisée « Madrid Central », zone sans voiture, au cœur de la capitale espagnole pendant la période des fêtes. Crédit photo : Kiko Huesca / EFE / SIPA.

► Google va ouvrir une usine pour ses voitures autonomes. Malgré les récents déboires qui ont touché les voitures autonomes et les déclarations de John Krafcik, Google continue d’y croire. Waymo, la filiale d’Alphabet (maison mère de Google), a annoncé qu’elle allait ouvrir une nouvelle usine, dans la capitale de l’automobile Detroit, entièrement consacrée aux véhicules autonomes. Elle a obtenu l’aval des autorités locales pour implanter au sud-est du Michigan ce qu’elle présente comme la « première usine 100 % consacrée à la production de masse de véhicules autonomes de niveau 4 [des véhicules entièrement autonomes mais qui n’intègrent pas tous les scénarios de conduite, NDLR] ». General Motors utilise, pour sa part, une ligne d’assemblage de son usine d’Orion, pour nourrir sa flotte de véhicules autonomes. (@LesEchos).

#Travail

► Compétences digitales : pas d’adaptation sans formation. Afin de mesurer la réalité de cette accélération des compétences digitales nécessaires en entreprise, le BCG (Boston Consulting Group) a réalisé, l’été dernier, en partenariat avec Adecco, une étude intitulée « Future-proofing the workforce ». Elle fait écho au thème « future of work » qui figure, cette semaine, à l’agenda de Davos. Avec la poursuite et l’accélération de la transformation numérique, l’entreprise et ses salariés sont confrontés à un nouvel environnement aux enjeux multiples. Pourtant, la transformation numérique n’est pas uniquement synonyme de dangers : elle incite à l’acquisition de compétences plus pointues. À quoi va ressembler leur travail demain et quelles compétences nouvelles doivent-ils acquérir ? Quelle que soit la profession, les compétences attendues sont ou vont prochainement être modifiées. Les savoir-faire métier classiques sont désormais indissociables de compétences nouvelles dites digitales, et cette nouvelle association aboutit à des schémas nouveaux. (@EchosExecutives).

#DonnéesPersonnelles

► La fine frontière entre personnalisation et intrusion. Par Bertrand Duperrin, expert FrenchWeb. La GDPR va bientôt fêter son premier anniversaire. Toutes les entreprises ne sont pas totalement au point et au final on n’est pas si sûrs que les clients aient réussi à profiter de l’occasion pour limiter les données qu’ils partageaient mais une chose est certaine : ça a été l’occasion de remettre le sujet des données personnelles sur la table et de sensibiliser tous ceux qui étaient encore un peu ingénus en la matière. D’un autre côté protéger les données personnelles du consommateur c’est bien mais encore faut-il que le dit consommateur soit parfaitement au clair au sujet de ce qu’il veut partager ou pas. Et je ne pense pas qu’en la matière il ait une religion absolue, c’est plutôt au cas par cas. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Numérique

► Après un premier road trip en 2016 pour aller à la rencontre d’une vingtaine de villes françaises et cinq pays européens, afin de compiler les initiatives numériques locales, Jean-Philippe Delbonnel, le jeune élu local de Fleury-les-Aubrais (Loiret) reprend la route. Cette fois, entouré d’une douzaine d’experts, il s’est fixé pour objectif d’aller à la rencontre des autres élus locaux, plutôt des villes moyennes, pour les aider dans leur démarche de transition digitale. Pour l’équipe de la « Tournée du Numérique  », c’est « une initiative totalement inédite pour ce qui concerne le numérique sur les territoires français ». En effet si les grandes métropoles ont des services suffisamment étoffés pour prendre en charge la transition numérique qui s’impose à l’ensemble du territoire et voulue par le Gouvernement, reste que pour beaucoup de villes la démarche n’est pas forcément aisée. » (@villeintelmag).

#Telecom

► Êtes-vous prêts pour la rupture de la 5G ? ‘agitation sur le CES2019 étant retombée, la question de savoir si la France avait envoyé trop ou pas assez de startups ne faisant plus les titres, on va pouvoir maintenant analyser cette formidable source d’informations sur la technologie mondiale et en tirer des actions concrètes pour sa propre stratégie. Ce billet se propose d’explorer une technologie qui a l’air de venir plus vite que prévue, la 5G. Êtes-vous prêt.e.s pour la rupture ? Avec l’intelligence artificielle, la 5G a clairement été mise en avant à ce CES 2019. Mais contrairement à l’IA qui avait déjà été la star d’au moins deux CES avec Alexa d’Amazon depuis 2017, c’est la première sortie d’ampleur et grand public pour la 5G, en dehors des salons pour initiés comme le Mobile World Congress. (@zdnetfr). A lire : La 5G, innovation incrémentale ou innovation de rupture ? (@plemagueresse) et La 5G et l’Internet des objets: Comment la prochaine génération de technologie connectée va bouleverser l’IOT. (@BIfrance).

#Police

► L’intelligence artificielle est capable de déterminer le risque criminel d’un individu. Depuis plusieurs mois, les algorithmes se basent sur des données historiques pour évaluer le cas de telle ou telle personne et déterminer si elle doit être emprisonnée ou non. Mais les autorités américaines vont encore plus loin, elles utilisent l’intelligence artificielle pour prédire le risque criminel chez un individu. Des outils notamment utilisés pour éviter la récidive. Parfois, le problème est que les machines n’apprennent pas forcément des erreurs du passé, mais qu’elles les reproduisent et, potentiellement, se trompent dans leur jugement en aggravant les inégalités déjà existantes dans le pays. « Nos sociétés n’ont pas les outils nécessaires pour se défendre face au raisonnement des machines », c’était la conclusion d’un rapport publié dans AI Now réalisé par des chercheurs sur l’intelligence artificielle. (@siecledigital). Légende image: A human manipulation of space. Photo by André Sanano / Unsplash.

#Politique&Digital

► Le RIC ne sauvera pas notre démocratie, la participation locale si. Le récent mouvement des «gilets jaunes» est une véritable révolte populaire, assez peu organisée et dont les revendications sont hétérogènes. Toutefois, parmi ces revendications, l’une est de nature politique et s’est progressivement imposée: le référendum d’initiative citoyenne (RIC). Plébiscitée sur les réseaux sociaux, cette idée a été présentée comme nouvelle, alors même qu’elle a, au contraire, une longue histoire –plutôt marquée politiquement à l’extrême droite– et qu’elle figurait dans les propositions de la plupart des candidates et candidats à l’élection présidentielle de 2017, à l’exception notable d’Emmanuel Macron. (@slatefr).

#Cyberpiratage

► Cyberattaques et rançongiciels : ces petites entreprises qui paient pour récupérer leurs données Le 11ème forum international de la cybersécurité s’est ouvert à Lille, mardi 22 janvier. C’est un enjeu devenu majeur pour les entreprises : on estime qu’elles sont huit sur dix à déjà avoir été victime d’une cyberattaque. Ce fléau concerne particulièrement les petites et moyennes entreprises (PME), davantage vulnérables que les grandes entreprises. Elles sont de plus en plus touchées par les « rançongiciels », des logiciels qui prennent en otage vos données. C’est l’équivalent d’un braquage virtuel. En arrivant un matin au bureau, vous vous apercevez que les ordinateurs sont bloqués. Un hacker s’est introduit dans le système informatique. Il ne lui reste plus qu’à vous faire chanter. (@franceinfo).

► Vers des menaces cyber plus astucieuses et réglementaires. En 2019, les fameux rançongiciels, qui bloquent les ordinateurs en demandant une rançon, seront évidemment toujours présents. Il s’agit actuellement de la cause numéro un d’intervention des experts en cybersécurité. Cette activité permet des niveaux de rentabilité très élevés, de plusieurs centaines de %, pour les cybercriminels, elle ne va donc pas faiblir de sitôt. Cependant, ces attaques sont facilement endiguables par l’application de bons principes de sécurité (mise à jour, antivirus, mot de passe renforcé, sensibilisation…). Il est simple de s’en prémunir, alors ne soyez pas une victime facile ! A contrario, nous avons vu en 2018 des attaques dont le niveau d’expertise est monté en flèche. Les cybercriminels prennent le temps de comprendre leur cible , son fonctionnement, ses mesures de sécurité et la façon de les contourner. « @EchosExecutives)

► Revue de liens : – Les sociétés françaises de cybersécurité peinent à vendre aux grands groupes (@LesEchos) ;

– La discrète arrivée d’Amazon, Microsoft et Google dans la cybersécurité (@LesEchos) ; – FIC 2019 : État des lieux de la cybersécurité avec Alain Bouillé (@LesNumeriques) ; – Cybersécurité : « Les entreprises manquent d’ingénieurs spécialisés » (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – L’inflation des mails au bureau, ce fléau moderne… et le symptôme, selon le sociologue Vincent de Gaulejac, d’une société toujours plus productiviste où l’injonction à accélérer est permanente. Gagner en vitesse, est-ce perdre du temps ? En dépit d’une modernité tournée vers la vitesse, l’individu manque de temps. Analyse de ce paradoxe avec Vincent de Gaulejac, sociologue sur le compte twitter de @franceculture ; – Boeing réussit le décollage de sa première voiture volante autonome (@LesEchos) ; – Impression 3D et cellules souches, de la peau aux organes viables ? (@frenchweb) ; – L’Hyperloop s’implante en France (@geeko_lesoir) et Hyperloop : un concept, trois concurrents pour concevoir le train de demain (@frenchweb) ; – Le maire de Grande-Synthe poursuit l’État pour « inaction climatique » (@Le_Scan) ; – E-santé: digital therapeutics, SleepTech, IA… 5 tendances à suivre en 2019 (@frenchweb) ; – Comment Jason Moyer-Lee défie Uber et Deliveroo au Royaume-Uni pour défendre les travailleurs indépendants (@frenchweb).

22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 22 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Accélération

x► Gagner en vitesse, est-ce perdre du temps ? Dans le sillage de l’urbaniste Paul Virilio, penseur de la vitesse, et de la critique sociale du temps du philosophe allemand Hartmut Rosa, l’ouvrage @ la recherche du temps. Individus hyperconnectés, société accélérée : tensions et transformations (Éditions Erès, octobre 2018) dirigé par la psychologue Nicole Aubert, se penche sur les conséquences de l’injonction moderne et permanente à «accélérer» dans tous les domaines, du plus individuel au plus collectif. Avec des développements particulièrement intéressant sur les enjeux de l’accélération en démocratie et de l’exigence de performance jusque dans la vie privée. « Célébrer l’hypomodernité et pas seulement l’hypermodernité : retrouver  cette société où on avait le temps d’écrire, de rêver, de n’avoir rien à faire. » explque le sociologue Vincent de Gaulejac. @franceculture). Légende image : Rue à Hong Kong• Crédits : Phung Huynh Vu Qui – Getty.

#Energie

► En décembre 2017, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, a abrogé un décret donnant aux préfets régionaux la responsabilité d’accorder les permis environnementaux nécessaires à la construction de champs d’éoliennes. Depuis, plus personne ne peut les délivrer. « La question de l’autorité compétente pour délivrer les permis d’installation de champs d’éoliennes terrestres en France est en suspens depuis plus d’un an. Il n’y a donc aucun nouveau permis et aucun nouveau projet ne peut se développer », regrette Giles Dickson, PDG de l’association d’entreprises WindEurope. Et « si la France veut sérieusement mettre en œuvre sa stratégie nationale en matière de climat et d’énergie, le gouvernement doit régler ce problème de toute urgence », conclut-il. (@latribune).

► Revue de liens : – La campagne anti-éolien du président des Hauts-de-France (@lemondefr) ; – Eolien en mer à Dunkerque : Boralex s’associe à trois partenaires (@franceinfo) ; – Les associations vent debout contre les éoliennes (@ladepechedumidi).

► En termes d’exploitation des énergies renouvelables, la France dispose de sérieux atouts : un ensoleillement propice au développement de l’énergie solaire; des vents réguliers pour l’éolien, auxquels s’ajoute une grande façade maritime aisément exploitable pour l’éolien offshore. Le secteur éolien, qui représente aujourd’hui 5,5% du mix énergétique selon le Panorama publié par RTE. Dans les dix prochaines années, l’éolien terrestre devrait voir ses capacités de production tripler. Un grand chantier : l’éolien offshore, pour l’heure inexistant sur les côtes françaises. Il se révèle plus productif que l’éolien terrestre. Ainsi quand une éolienne terrestre possède une puissance moyenne de 3 MW, celle d’une éolienne installée en mer est comprise entre 4 et 8 MW. Le parc éolien offshore d’EDF situé au large de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique, qui comptera 80 éoliennes, sera le premier à être mis en service en 2022. (@slatefr).

#Agriculture

► Dans un territoire rural isolé dans le Lot, une petite coopérative agricole, les Fermes de Figeac, a refusé le déclin. Avec persévérance et imagination, elle a réinventé son agriculture et son territoire. Cela a débuté en 1994 avec le constat que « le monde rural cédait la place à l’agriculture entrepreneuriale. » Il aura fallu vingt-cinq années d’initiatives pour donner corps à l’identité Pays de Figeac en valorisant la production locale. Lire aussi un autre exemple avec le renouveau de Romans-sur-Isère.

#Numérique

► Jean-Yves Hepp, convaincu par l’évolution des usages née du numérique, lance Unowhy en 2007 qui développe SQOOL, la solution numérique tout-en-un dédiée à l’éducation. SQOOL est un écosystème made in France qui associe tablette numérique, interfaces dédiées primaire et secondaire, accès à des ressources pédagogiques numériques et un hébergement en Cloud sécurisé. « Je suis obsédé par l’employabilité. Comment doit-on préparer les enfants aux jobs de demain? Comment allons-nous concurrencer les Gafa ? Qui sera le LVMH du numérique? L’école de Jules Ferry n’est plus à jour. À l’époque, il fallait produire des enfants pour les chaînes de production d’usine. Depuis, rien n’a changé, mais le monde s’est transformé. Regardez ! On n’imagine plus communiquer sans smartphone. On ne peut pas laisser l’école de côté », explique-t-il. (@Figaro_Economie). A lire sa tribune du 24 septembre 2018, Pour une école numérique made in France, sur le site @LePoint.

#Politique&Digital

► Le site du grand débat été réalisé par une jeune société parisienne, Cap Collectif, une « civic tech », c’est-à-dire une start-up spécialisée dans les solutions technologiques dédiées à la vie citoyenne. Cap Collectif revendique 700 projets participatifs auprès de plus d’une centaine de clients, dont des villes (Le Mans, Issy-les-Moulineaux ou Bayonne) mais aussi des entreprises (groupe La Poste). La presse s’est également fait l’écho de sites web parodiques, avec des intitulés proches de celui du grand débat, pouvant semer la confusion. C’est ce que l’on appelle du typosquatting, émanant de personnes qui tentent de surfer sur la notoriété du grand débat. L’adresse du grand débat national est : https://granddebat.fr. (@franceinfo).

#Cybersécurité

► « Il ne faut pas avoir peur de l’intelligence artificielle ». Le mardi 22 janvier, le Forum international de la cybersécurité (FIC) a ouvert ses portes à Lille grand palais. C’est l’endroit où il faut se montrer lorsque l’on est une entreprise qui propose des solutions pour lutter contre tout ce qui touche à la criminalité des réseaux de manière générale. Les gros stands sont trustés par les géants du secteur ou les institutions : Microsoft, Thales, IBM, MCaffee mais aussi le ministère de l’Intérieur, la CNIL… Et parmi eux, Skapanê, une « start-up » basée à Euratechnologies qui bosse sur l’Intelligence artificielle (IA). Son cœur de métier, c’est l’intelligence artificielle. La société développe des algorithmes qui tendent à reproduire certaines caractéristiques cognitives du cerveau humain, comme l’apprentissage. « Cela peut faire peur, mais on est encore très loin de machines qui pourraient supplanter l’homme. On ne saurait même par dire à quelle échéance ce serait possible, si tant est que ce soit possible », tempère son fondateur. (@20minutes).

#Santé

► Ces minirobots transformers changent de forme à l’intérieur du corps. Une équipe de chercheurs des écoles polytechniques fédérales de Lausanne (EPFL) et Zurich (ETHZ) viennent de mettre au point des robots élastiques microscopiques capables d’adapter leur forme à leur environnement. Conçus en s’inspirant des bactéries, ces petits robots biocompatibles sont prévus pour pouvoir atteindre toutes les parties du corps humain. Dans un article paru dans Science Advances, le groupe de chercheurs, mené par Selman Sakar de l’EPFL et Bradley Nelson de l’ETHZ, a décrit leurs recherches sur de minuscules petits robots flexibles composés d’un hydrogel nanocomposite contenant des nanoparticules magnétiques, ce qui permet de les diriger par électromagnétisme. (@futurasciences).

#Télévision

► Pourquoi les jeunes fuient les chaînes de TV ? Tout le monde le sait, les jeunes sont moins accrocs que leurs aînés au petit écran, en dehors des grands événements ou des programmes qui leur sont spécifiquement destinés. Pendant des années les chaînes TV ont cru pouvoir maintenir la durée d’écoute des jeunes en proposant des grilles de programmes destinées à des cibles plus âgées et en négligeant l’attractivité des plateformes vidéo présentes sur internet. Hélas, ce pari s’avère perdant aujourd’hui. Pour s’en convaincre, il suffit de se reporter aux chiffres publiés par Médiamétrie, la société spécialisée dans la mesure de l’audience des chaînes TV. En 2017, les 15-24 ans n’ont consacré que 53% de leur temps vidéo à la télévision en live. Si on ajoute le replay de leurs émissions préférées (15%), le temps TV total atteint 68%. Le reste du temps, ils le passent sur les réseaux sociaux (24%), sur les sites de VOD et de SVOD (8%). (@cnetfrance).

#Média

► Distinguons violence contre les journalistes et défiance envers les médias. Par Nicolas Becquet, journaliste et manager des supports numériques chez l’Echo. Pour comprendre la nature de ce phénomène inquiétant et pour éviter toute forme d’amalgame, il semble nécessaire de faire une distinction entre la violence exercée contre les journalistes d’une part et la défiance envers les médias, d’autre part. Un point de vue qui permet de faire une différence entre une minorité de manifestants radicaux, violents et motivés idéologiquement et un mouvement ancien et profond de remise en cause de la parole des médias dits « traditionnels ». Dans les deux cas, les médias ne sont pas armés pour répondre aux attaques. Lire la suite sur le site @metamedia.

21 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Milan : un modèle de nouvelle urbanisation. Pour faire durer la phase de forte croissance qui a suivi l’Exposition universelle de 2015, Milan se projette dans le futur en « smart city ». La ville ambitionne de devenir une métropole européenne attractive, « intelligente, verte et inclusive », selon les termes de Milano Smart City, projet porté par la municipalité et la chambre de commerce. Cette ambition se matérialise déjà dans le quartier de Porta Romana, qualifié de « première expérimentation italienne de quartier intelligent à impact environnemental neutre ». (@TheGoodLife). Légende image : Tout l’éclairage public de la ville a été remplacé par des LED. Plusieurs services proposent des vélos et des véhicules électriques, scooters, autos et véhicules commerciaux, en station ou en free-­floating. Ville européenne la plus câblée en fibre optique depuis le début des années 2000, elle continue de déployer le wi-fi gratuit déjà accessible dans une grande partie de la ville. La nouvelle technologie de communication mobile, la 5G, est en cours d’expérimentation. Crédit photo : Gianni Basso.

► Comment expliqueriez-vous le concept de Smart City ? Trois chefs d’entrerprise donnent leur vision. – Fernando Chaves Pozo (Schneider Electric) : La ville est intelligente lorsqu’elle peut s’adapter aux usages demandés par la population. C’est dans cette perspective qu’il faut observer la totalité de la chaîne : le réseau, la ville et les bâtiments.(…) Nous souhaitons faire de la ville un levier d’efficacité énergétique, avec notamment les bâtiments intelligents ; – Pascal Jardin (OpenDataSoft) : « Quand on parle de Smart City, il s’agit en réalité d’interpréter et de traiter des données, associées à un ou plusieurs métiers spécifiques d’une collectivité. » ; – Constance Becquart (Havr) : « Une Smart City, c’est une ville connectée qui peut répondre aux cas d’usage du plus de gens possible, afin de faciliter leur vie quotidienne (…) Pour créer une Smart City il faut trouver un ou plusieurs moyens de mettre la technologie au service de la population ! » (@lenergeek). À lire : Découverte : Convivium, l’habitat de demain (@franceinfo).

#Economie

► 2019, l’année où la Chine doit réinventer son Internet, par David Baverez, Investisseur. En 2019, la Chine fermera le cycle décennal entamé après la crise des « subprimes » de 2008. Elle devra affronter les conséquences de la fin de l’assouplissement monétaire et les répercussions de la guerre technologique déclenchée par les Etats-Unis. Mais le salut de l’empire du Milieu viendra moins d’un énième plan de stimulus, celui qu’attend vainement l’Occident, que de la réorientation de son Internet du consommateur vers l’entreprise. Ce que le géant Tencent a déjà laissé entrevoir par l’annonce à l’automne de la création d’une nouvelle division « cloud and smart industries ». Contrairement à la perception ambiante, la rentabilité de l’Internet du consommateur en Chine commence à atteindre ses limites : pour la première fois, le profit opérationnel des seuls cinq groupes chinois de l’Internet est resté stable d’année en année au troisième trimestre 2018. Lire la suite sur le site @LesEchos

#Numérique

► La transition numérique peut-elle se faire sans les femmes ? En 2016 seulement 7 % des start-ups françaises étaient créées ou dirigées par des femmes selon le baromètre 2017 réalisé par l’association StartHer avec KPMG. « Dans un milieu où le goût du risque et le travail acharné construisent une véritable mythologie, les success stories d’hommes entrepreneurs éclipsent parfois l’entrepreneuriat féminin », note le magazine les Inrocks qui s’est intéressé au sujet. Et à ce jour seulement 20% des filles candidatent dans les filières initiales aux métiers du numérique. « Dans un secteur aussi innovant, en croissance, où les salaires sont élevés, les propositions d’embauche très nombreuses… plus de la moitié de l’humanité manquerait à l’appel ? On ne peut plus l’accepter » déclarait en 2018 le Secrétaire d’Etat, chargé du numérique, Mounir Mahjoubi. C’est pour lutter contre les préjugés et encourager les jeunes filles à s’intéresser au monde digital la fondation des clubs d’entreprises FACE a lancé le programme WiFilles. (@villeintelmag).

#Climat

► Les technologies qui peuvent sauver le monde selon le futurologue Jeremy Rifkin. Invité aux 10 ans du Créa Digital Day organisé à Genève par l’école Créa et Emakina.ch, Jeremy Rifkin a tenu une longue conférence durant laquelle est détaillé le plan d’action idéal pour sauver la planète du dérèglement climatique. Pour l’auteur de La nouvelle société coût marginal zéro : L’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme, le sujet n’a rien de nouveau. Le problème fondamental de notre modèle industriel vient du fait qu’il est toujours basé sur les énergies fossiles. « Pour chaque étape de fabrication ou de recyclage d’un produit que nous fabriquons, nous empruntons un peu plus d’énergie à la planète, explique-t-il. Or, cette énergie n’est pas infinie et est majoritairement responsable des émissions de gaz à effet de serre. » (@LADN_EU).

#Presse

► Sept applications concrètes de l’IA dans les médias. Ecrire automatiquement des articles, repérer les tendances sur les réseaux sociaux, recommander des contenus ou repérer les faux : l’intelligence artificielle promet des avancées qui pourraient modifier profondément le paysage comme des papiers écrits par des robots, recommander des articles au lecteur, retranscrire des interviews ou des vidéos, détecter les sujets chauds, la détection d’événements ou de personnes, détecter les vidéos truquées et des robots pour dialoguer avec le lecteur. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Facebook lance un centre de recherche consacré à l’éthique de l’intelligence artificielle. Facebook a annoncé, dimanche 20 janvier, la création d’un centre de recherche dédié à l’éthique de l’intelligence artificielle (IA) en partenariat avec l’Université technique de Munich, en Allemagne, qui devrait voir le jour au printemps. L’entreprise injectera sur cinq ans 7,5 millions de dollars, soit 6,6 millions d’euros, dans cet « Institute for ethics in artificial intelligence » (« Institut pour l’éthique de l’intelligence artificielle »). Objectif : mener des « recherches indépendantes et scientifiques pour apporter des connaissances et des conseils à la société, l’industrie, les législateurs et les décisionnaires des secteurs privé et public », explique Facebook dans un communiqué. Ce centre vise aussi à participer à la mise en œuvre de « cadres, méthodologies et approches algorithmiques » dont pourraient s’emparer les développeurs d’IA. (@lemondefr).

#SVOD

► Netflix dit craindre « plus ‘Fortnite’ et Youtube » que Disney, Amazon et HBO. L’année 2019 va être décisive pour la plateforme de streaming Netflix et verra débarquer dans les mois qui viennent de nouveaux concurrents de poids. En plus de ces deux concurrents, Amazon  et Hulu, Netflix devra bientôt ferrailler avec Disney+, la plateforme SVOD de Disney qui détient les franchises « Marvel », « Star Wars » et les contenus Pixar dans son escarcelle. Cette année verra aussi la naissance de la plateforme de WarnerMedia (AT&T), maison-mère de Warner Bros. (propriétaire notamment de la franchise « Harry Potter ») et de la chaîne HBO (« Game of Thrones »). En outre, Apple travaille également à la mise en orbite prochaine d’un service qu’elle envisage de proposer dans plus de 100 pays en s’appuyant sur son parc colossal estimé à 1,3 milliard d’utilisateurs. À cela s’ajoutera aussi NBCUniversal qui ambitionne de proposer sa propre plateforme en 2020. (@puremedias).

#LiensSauvages

► – Pénétrez dans Västra Hamnen, ce quartier suédois 100 % écolo où la qualité de vie est exceptionnelle (@DailyGeekShow) ; – Les utilisateurs de Facebook peuvent désormais lancer des pétitions sur la plateforme (@frenchweb) ; – The goal is to automate us’: welcome to the age of surveillance capitalism (@guardian) ; – Uber choisit un Français pour travailler sur ses taxis volants @LesEchos); – Essonne : comme promis, IBM s’installe à Paris-Saclay (@LeParisien_91) ; – Aveyron : un petit village isolé se met au numérique et défie le déclin démographique (@franceinfo) ; – Uber : bientôt des trottinettes et vélos électriques autonomes ? (@frenchweb).

20 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 20 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Le devenir robot de l’humain, Afin de l’utiliser efficacement, l’humain aligne, consciemment, puis inconsciemment, son comportement et sa pensée sur le modèle plus standard de l’IA. C’est un humain qui se robotise par anticipation. Article de Mario Ionuț Maroșan, Membre de l’équipe de recherche et d’analyse de la Déclaration de Montréal, publié par le @FR_Conversation. A lire : Intelligence artificielle et pensée humaine, publié par Margarida Romero sur le site de @FR_Conversation. Crédit image :Pixabay

#LaVieDesRobots

► Situé dans parc d’attraction à thème près de Nagasaki(Japon), l’hôtel japonais Henn na Hotel, entré dans le livre des records pour son personnel entièrement robotique, a remercié plus de la moitié de ses 243 robots, accusés de donner plus de travail à leurs collègues humains qu’ils n’en épargnaient, rapporte le Wall Street Journal. Ainsi, en pleine nuit, le robot était parfois activé de manière intempestive par les ronflements des clients.

► En juin 2018, Vera, l’assistante virtuelle en ressources humaines… licencié par ses employeurs, des sociétés comme l’Oréal, Ikea. Elle était utilisée pour trier et sélectionner les candidatures. Ces grands groupes expérimentaient l’intelligence artificielle Vera pour ses recrutements pour automatiser des tâches à moindre valeur ajoutée pour recentrer le recruteur sur sa mission. Du coup certains se tournent vers les chatbots (technologie de conversation instantanée) comme Mya pour la préselection des candidats. Ainsi l’intelligence artificielle de « réduire les biais humains inconscients » et de « favoriser la diversité » du recrutement, notamment dans les diplômes. En Angleterre 40% des stagiaires recrutés proviendraient ainsi d’écoles « non identifiées comme prioritaires », explique encore Natalia Noguera, au site ExclusiveRH.com

► En janvier 2018, Fabio, premier assistant robotique destiné à l’accueil des clients d’un supermarché d’Edimbourg (Ecosse) a été « renvoyé ». Affecté à l’accueil des clients, cet assistant robotique n’a pas validé sa période d’essai, comme le rapporte The Telegraph. Le motif ? Il effrayait les clients plutôt que les aider ! Développé par l’université Heriot-Watt, il participait à une émission diffusée sur la BBC « Six robots and Us », afin montrer les capacités d’un tel engin dans le commerce.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix commence à partager des chiffres et ils sont impressionnants. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – DuckDuckGo contre Google ; – Comment l’Afrique questionne-t-elle « notre » innovation ? ; – Bonne nouvelle : écrire sur WhatsApp améliore l’orthographe ; – Autocritique des médias : l’examen de confiance ; – Neuf idées pour transformer Facebook en un forum pour la liberté d’expression et la démocratie.

#Presse

► Comment l’intelligence artificielle a transformé la presse américaine. « Homme ou robot, saurez-vous faire la différence ? » A l’été 2014, le « Washington Post » mettait ses lecteurs au défi de distinguer un papier écrit par un journaliste d’un autre généré automatiquement par un robot : l’agence Associated Press (AP) venait de publier les toutes premières dépêches entièrement écrites par un algorithme. Une petite révolution dans une industrie en perpétuelle restructuration. Et soudain, beaucoup d’inquiétudes dans les rédactions américaines. Quatre ans plus tard, l’outil s’est banalisé outre-Atlantique, sinon dans les rédactions, au moins dans les groupes de presse : près de 75 % des groupes de médias mondiaux interrogés par Reuters dans son rapport annuel sur les grandes tendances de l’année 2018 affirmaient utiliser déjà au moins partiellement l’intelligence artificielle pour mieux cibler les attentes de leurs lecteurs via des recommandations, concevoir des alertes sur l’actualité, vérifier des faits, écrire des articles de façon automatique, ou encore analyser des quantités importantes de données. A lire aussi : John Micklethwait : « L’intelligence artificielle est à divers degrés dans 30 % de notre production d’informations » (@LesEchos).

#Energie

► Guyancourt : son invention pourrait révolutionner l’éclairage public. « Voir des lampadaires allumés en pleine journée, ça me rend dingue ! » Il aura suffi d’une fois de trop pour que Julien Fessard décide de prendre le problème à bras-le-corps. Le patron de la start-up M2AiM, basée à l’incubateur SQY Cub à Guyancourt, s’est donc attelé à la tâche, développant un boîtier connecté capable de réguler à lui seul l’ensemble de l’éclairage public d’une ville. Plus fort encore, ces réglages ne seront pas effectués sur le même mode pour toute la commune, mais bien au cas par cas, en fonction de la luminosité d’un quartier, d’une rue. (@LeParisien_78).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle et emploi : « À défaut de prévoir le futur, préparons-le » (@LeParisien_Eco) ; – Une intelligence artificielle qui détecte les maladies génétiques rares (@objetconnecte01)  ; – Amazon : des actionnaires veulent interdire la vente de logiciels de reconnaissance faciale (@clubic) ; – Rambouillet : un job dating pour aider les ex-salariés de Viapaq à retrouver du travail (@LeParisien_78) ; – Cybercontrôle en Chine : l’omni-surveillance à l’ère du numérique (@InaGlobal) ; – Taxer les Gafa ? Un projet de loi sera présenté en février (@LObs) ; – Les médias « sont des thermomètres » : la mise au point du patron de BFM-TV aux « gilets jaunes » (@lemondefr).

19 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 19 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

 x► Recherche : préparer la vie à +2°C. Quel sera l’impact probable du réchauffement climatique sur les inégalités mondiales et la géopolitique ? À quoi ressembleront les villes dans lesquelles nous vivrons ? Quelles énergies produirons-nous grâce à la science ? Comment allons-nous pouvoir tirer profit de nos déchets ? Diffusion du Forum France Culture enregistré le samedi 11 janvier à la Sorbonne dans le cadre de la journée La planète se réchauffe : comment on s’y prépare. Légende image : Comment s’adapter au changement climatique ?• Crédits : TheDigitalArtist / Pixabay.

#AlertePollution

► A Toulon, l’inquiétante fumée noire des ferries amarrés près des habitations. En s’approchant du quai, une odeur âcre vous prend à la gorge. Pour en deviner l’origine, il suffit de lever les yeux. Les ferries surplombent les immeubles, en plein cœur de la rade de Toulon. Chaque jour, plusieurs navires relient le continent à la Corse, à Majorque ou à la Sardaigne. Ils accostent souvent tôt le matin et repartent tard le soir. Et « ils laissent tourner leurs moteurs sans arrêt entre deux rotations », s’insurge Danielle, qui nous a alertés par le biais de notre enquête participative #AlertePollution. Cette Toulonnaise s’inquiète des « fumées émanant » des cheminées des paquebots« à moins de 200 mètres des immeubles et de la ville ». Elle n’est pas la seule : au total, dix personnes nous ont décrit la même situation dans le port de Toulon. (@franceinfo).

#Internet

► Un Ivoirien connecte à Internet un village isolé… grâce à la lumière. Le dispositif est une première sur le continent africain, et il a de quoi surprendre : en installant un dispositif lumineux à base de LED dans un village ivoirien à la frontière avec le Libéria, un ingénieur a permis à 5 000 habitants d’avoir pour la première fois accès à Internet et à la télévision. Un projet qui a changé la vie de ce village enclavé comme en témoignent ses habitants… En avril 2017, Drongouiné, dernier village ivoirien avant le Libéria, dans l’ouest du pays, a été équipé de panneaux solaires permettant de fournir la lumière à cette petite localité à la nuit tombée. Mais ce n’est pas tout : cette lumière leur permet aussi d’avoir accès à Internet et à la télévision, sans aucune connexion filaire ou Wifi, grâce à une technologie encore en gestation : le Li-Fi. (@Observateurs).

#IntelligenceArtificielle

► Les six tendances pour l’intelligence Artificielle en 2019. Michael Wu, Chief AI Strategist chez PROS, présente et analyse les grandes tendances 2019 autour de l’IA et des technologies qui lui sont liées. Quatrième révolution industrielle, transformation digitale, développement des infrastructures ou encore algorithmes seront au programme cette année. (@LUsineDigitale).

#CyberDéfense

► La France se dote d’une doctrine cybermilitaire « offensive ». Les armées françaises sont désormais dotées d’une doctrine de lutte informatique offensive, une manière de muscler leur posture face à la multiplication des menaces dans le cyberespace, devenu un champ de bataille à part entière. La ministre française des Armées Florence Parly et le chef d’état-major des Armées François Lecointre ont présenté ce matin à la presse cette doctrine cybermilitaire « offensive », qui s’ajoute à un volet défensif existant, et précise les conditions et modalités de recours à l’attaque numérique. À l’heure où se multiplient les cyberattaques venant d’États, hackers, groupes terroristes ou criminels, et où les systèmes de combat sont de plus en plus connectés, cet ensemble de textes « donnent le cadre d’emploi précis de l’utilisation du cyber en opérations », explique-t-on au cabinet de Mme Parly. (@frenchweb). A lire aussi : Comment la France s’arme pour la cyberguerre (@Challenges) et Pour l’armée française, « la guerre cyber a commencé »( @LExpress).

#MediaSocial

► Faut-il quitter les réseaux sociaux ? Régulièrement, je vois des messages de copains qui annoncent vouloir quitter les réseaux sociaux pour protester alternativement contre l’utilisation de leurs données personnelles, l’abrutissement de la société, la médiocrité abyssale des contenus, la violence des commentaires, l’inutilité crasse de ces plateformes, le sentiment d’être devenu totalement accro… À chaque fois, je me demande s’ils ont raison ou non de le faire. Après l’avoir annoncé à tout le monde – paradoxe teinté de désespoir qui témoigne de leur très grand attachement à ces réseaux au moment de les quitter -, ils disparaissent effectivement de la toile, conscients de valeureusement montrer la voie… Puis ils y reviennent quelques mois plus tard, discrets, penauds, pas très fiers, comme ces gens qui en sont à leur énième tentative d’arrêter de fumer. (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – Intelligence artificielle : un supercalculateur de 14 pétaflops, à quoi ça sert ? https://www.lesechos.fr/intelligence-artificielle/veille-technologique/0600535612276-intelligence-artificielle-un-supercalculateur-de-14-petaflops-a-quoi-ca-sert-2237641.php @LesEchos) ; – La campagne anti-éolien de Xavier Bertrand (@lemondefr) ; – Le plan de Bruno Le Maire pour taxer Google, Apple, Facebook et Amazon dès 2019 (@Challenges) ; – Gilets jaunes contre gouvernement : la guerre secrète des cagnottes en ligne (@Challenges) ; – Le Québec appelle Netflix à retirer d’un film des images d’un accident réel (@20minutes) ; – Les groupes Facebook de gilets jaunes moins populaires ? (@LExpress) ; – Surveiller pour punir : la notation des citoyens chinois (@franceculture) ; – Magic Leap dévoile sa vision d’une « informatique spatiale » (@metamedia).

18 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 18 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PollutionIndustrielle

Les terribles images en un tour du monde. Le désastre écologique se comprend mieux en images, et le photojournaliste Samuel Bollendorff l’a bien compris. En 2018, il a fait le tour du monde. Et il revient avec des preuves. Celles de faunes, de flores et de vies humaines dévastées par la suprématie de grands groupes industriels. « J’ai fait le tour de la Terre en 2018. Ça ne prend que quelques heures tant elle est petite, fragile. Et où que mon regard se soit porté, il s’est perdu dans l’obscurité. Un fleuve mort sur 650 km, des poissons déformés, des forêts radioactives, des enfants qui naissent sans yeux, des mafieux qui trafiquent des déchets nucléaires, des déchets plastiques à la dérive au milieu d’un océan, devenus les premiers maillons d’une chaîne alimentaire dégénérée. ». À lire aussi : La guerre des métaux rares : le vrai coût écologique et géopolitique du numérique (@LADN_EU). Légende image : Alberta au Canada. Photo de Samuel Bollendorff.

#Transport

► Vélos, trottinettes, … ça roule pour Pony Bike. Alors que l’armada chinoise arrivée en France l’an dernier, est repartie sans avoir réussi à s’imposer sur le marché hexagonal du vélo en libre-service (free floating), une petite entreprise française, Pony Bike, réussit à tirer son épingle du jeu. Installée sur deux villes, Oxford et Angers, le petit poucet de la location de vélos et vélo partage, s’apprête même à lancer, selon le même schéma, des trottinettes électriques. (@villeintelmag).

► « On a mis un feu rouge improbable à l’entrée de la ville » : les astuces du maire de Lieusaint pour tromper Waze Depuis plus d’un an et demi, les 12 000 habitants de Lieusaint, une ville située en Seine-et-Marne, subissent des nuisances quotidiennes. Parce que l’application GPS Waze a fait de leurs rues un itinéraire « intelligent », ils voient passer sous leurs fenêtres des flots ininterrompus de voitures. Le maire de la ville, Michel Bisson (PS), raconte cette histoire à @Numerama. A lire aussi : Une commune gagne sa lutte contre l’application GPS Waze @LExpress

#Télécoms

► La guerre froide technologique est déclarée. Les smartphones et les équipements des réseaux Internet du groupe chinois Huawei contiendraient, selon les autorités américaines, des fonctionnalités ou des logiciels qui pourraient servir à l’espionnage. À ces soupçons supposés se rajoute l’obligation pour les entreprises chinoises de collaborer, en matière d’information, avec les autorités politiques si ces dernières l’exigent. Faut-il en déduire que Huawei serait lié au pouvoir chinois ? Pékin se défend en invoquant une concurrence « déloyale et méprisable » qui vise simplement à étouffer la concurrence et à empêcher l’expansion de Huawei dans le domaine de la technologie. (@FR_Conversation).

#Politique&Digital

► La démocratie participative venue d’ailleurs ! Dans les grandes villes, l’isolement et l’individualisme sont maintenant une tendance de l’évolution des modes de vie, et les liens sociaux se désagrègent, la diminution de la solidarité en est souvent une conséquence. Dans ce contexte, faire jouer la démocratie participative peut être un moyen au service des citoyens pour favoriser la solidarité et la confiance, et développer le sentiment d’appartenance à une communauté dans des villes de plus en plus grandes. Civic tech, budgets participatifs, référendums d’initiatives citoyennes, comment s’exerce la démocratie participative à l’étranger ? Quelques pratiques citoyennes du monde pour réfléchir sur les méthodes de la démocratie participative et leur impact sur la vie urbaine !  (@lumieresdlv).

► Grand débat national : une consultation en ligne aux modalités encore floues. Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ». Sur le portail granddebat.fr, lancé mardi 15 janvier, on trouve pour le moment des kits destinés aux organisateurs des débats sur le terrain, ainsi que la présentation des quatre thématiques retenues : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation des services publics. Ces fiches reprennent les lignes politiques tenues par le gouvernement pour cette consultation des Français.  @lemondefr. A lire aussi : Que fait Cap Collectif, la Civic Tech qui va rendre possible le « Grand débat national » ? (@latribune) et Contributions, débats locaux : on vous donne le mode d’emploi du grand débat national (@franceinter).

#Social

► Le maire de Grande-Synthe lance un Minimum Social Garanti. Pour le maire de Grande-Synthe (Nord), la pauvreté n’est pas une fatalité. Aussi, pour que chacun de ses administrés ait la certitude de ne plus jamais vivre sous le seuil de pauvreté, il a décidé de mettre en place un minimum social garanti. Une mesure ambitieuse qui, pourtant, ne devrait pas coûter un centime à l’état : elle sera financée par les économies d’énergie ! (@ThePOSITIVR).

#LiensSauvages

► – Smart city : et si vous inventiez la ville de demain ? (@journaldunet) ; – Le Chinois DaDa, une licorne de l’EdTech à la conquête du monde (@frenchweb) ; – Le changement climatique et les cyber-attaques sont les principaux risques auxquels fait face l’Humanité (@Sciences_Avenir) ; – Sophia Antipolis, le rêve inabouti de la Silicon Valley française (@lemondefr)  ; – Science-fiction sauce numérique (@lemondefr) ; – Les réseaux sociaux, ennemis de la démocratie ? (@LExpress) ; – Airbnb va verser une taxe de séjour record aux villes françaises @LesEchos).