17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La technologie suédoise pourrait faire de la géothermie une source d’énergie aussi importante que l’éolien et le solaire. La géothermie est flexible, comme le gaz naturel, fournissant de l’énergie chaque fois que nécessaire. Et il est vert, comme l’énergie éolienne et solaire, ne produisant presque aucune émission de CO2. Mais les grandes centrales géothermiques dépendent d’un accès à de l’eau très chaude, qui ne peut être récupérée que dans de petites régions de la planète comme l’Islande et l’Indonésie. La société suédoise Climeon affirme pouvoir rendre la géothermie accessible grâce à sa technologie peut utiliser la chaleur à basse température, ce qui permet à une plus grande partie du monde d’accéder à une énergie géothermique économiquement viable. (@qz). Légende image : Unités Climeon à Fludir, Islande. Crédit photo : Climeon.

#SXSW19

► Fin du techno-chauvinisme, attaques sévères contre les géants de la tech. Pour cette édition 2019 du festival « South by Southwest » qui se clôture dimanche, un air de régulation remplace l’optimisme sans limites qui accueillait jusqu’à maintenant les représentants de la Silicon Valley au Texas. C’est un peu le monde à l’envers à Austin : les stars du festival ce ne sont plus Facebook, Amazon, Twitter et Elon Musk, mais des hommes, et surtout des femmes politiques qui cultivent ouvertement du Gafa-bashing face à un public composé de … nombreux salariés d’Apple, Google et Cie. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Media

► La « conversion » : nouvelle mission du journaliste. J’ai fait « 12 conversions ». « Cette semaine, réjouissons-nous, nous avons converti 35 personnes ». Ces phrases, vous croyez pouvoir les entendre dans une réunion d’évêques, d’imams ou de rabbins. Eh bien, non, pas du tout : c’est dans les conférences de rédaction des journaux qu’on les entend aujourd’hui !  Vous l’avez remarqué en allant sur les sites des journaux : pour accéder à la totalité d’un article, ou après cinq consultations gratuites, on vous incite à vous abonner pour continuer. Après des expériences comme la gratuité totale (avec financement par la publicité) ou la fermeture totale, en passant par l’achat d’article à la pièce, le “paywall” s’impose comme LE modèle économique de la presse en ligne. Avec une conséquence : ce n’est plus le nombre de lecteurs d’un article qui devient l’étalon de sa réussite, mais le nombre de lecteurs qu’il aura réussi à « convertir », c’est-à-dire le nombre de personnes qui, pour lire cet article, auront décidé de souscrire à un abonnement numérique. (@franceinter).

#Web

► Sur Internet, comment en est-on arrivé à l’idée que « toutes les paroles se valent ? » Chronique Phil’d’actu, par Thomas Schauder. Dans ma dernière chronique, je m’interrogeais sur la liberté d’expression et ses limites. Je montrais que pour des raisons aussi bien éthiques que politiques, il n’était ni possible ni souhaitable de tout dire. A la veille de fêter les 30 ans d’Internet, force est de constater que cet outil a révolutionné notre rapport à l’écrit et à la parole. Il offre des possibilités inédites dans l’histoire de l’humanité pour résister à l’oppression politique comme pour diffuser la propagande, partager les connaissances autant que les fausses nouvelles, communiquer instantanément partout sur terre, y compris pour insulter ou harceler. Cette révolution invite à prendre la question classique « peut-on tout dire ? » par un autre bout : pourquoi désire-t-on dire ? Pourquoi chacun pense-t-il que son opinion mérite d’être connue des autres ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à penser que toutes les paroles se valent ? Lire la suite sur le site de @lemondefr.

#MediaSocial

► Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : les réseaux sociaux pointés du doigts. Les réseaux sociaux n’ont pas été au point. C’est le constat de la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, suite à l’attaque terroriste de vendredi dans les mosquées de la ville de Christchurch. La dirigeante a annoncé dimanche qu’elle attend des explications de la part de Facebook et des autres réseaux sociaux comme YouTube (qui appartient à Google) et Twitter. Effectivement, l’extrémiste australien Brenton Tarrant a filmé et diffusé en direct sur Facebook le massacre, dans une vidéo où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors qu’ils tentent de fuir. Le contenu a été partagé et dupliqué ensuite sur YouTube et Twitter notamment, qui ont eu toutes les peines du monde à maîtriser cette viralité. (@latribune).

#Selfie

► Meitu, l’empire du selfie à l’assaut du monde. L’univers de Meitu, une entreprise chinoise qui développe des applications pour retoucher les autoportraits sur smartphones, semble très loin de la recherche de pointe en reconnaissance faciale. Mais l’entreprise est dotée de l’un des plus importants pôles de recherche privée en Chine, et se montre être l’une des premières entreprises à avoir su bâtir un empire du selfie valorisé à plus de deux milliards d’euros. Créée en 2008 par Wu Xi Hong, un ingénieur amateur de peinture auparavant spécialisé dans la revente de noms de domaines, Meitu a d’abord fabriqué des smartphones à selfies. Bien avant que la mode ne se popularise en Occident, la société proposait déjà en Chine des caméras frontales améliorées et surtout, des logiciels intégrés aux appareils pour améliorer l’apparence des utilisateurs sur leurs photos. (@FigaroTech).

#LiensSauvages

► – Un réseau électrique mondial et basé sur les renouvelables, ce n’est plus de la science-fiction (@FR_Conversation) ; – Pour éduquer à l’information, être un « digital native » ne suffit pas (@FR_Conversation) ; – Comment Epitech développe les futurs talents du digital (@Challenges) ; – Facebook a supprimé plus de 1,5 million de vidéos de l’attentat de Christchurch (@le_Parisien) ; – Le quartier de Quayside à Toronto, laboratoire expérimental d’une smart city (@lesyeuxdumonde) ; – 9 Français sur 10 pensent que leur métier existera toujours dans 20 ans mais sera différent @Figaro_Economie).

16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► La production de béton a de graves conséquences sur l’environnement. Ce n’est pas leplastique ou l’acier mais le béton qui a transformé la planète plus que tout autre. Des écoles, des hôpitaux aux immeubles de bureaux en passant par les ponts, les barrages et les ports, le béton est partout. Toutefois, les avantages indéniables du béton et du ciment entraînent des coûts environnementaux croissants. le ciment est responsable de 8% des émissions mondiales de carbone. Il est responsable de 9% de la consommation d’eau industrielle mondiale. La demande pour certains types de sable (utilisés en tant qu’agrégats) entraîne la destruction de plages, de lacs et de lits de rivières. (@wef). Légende image : La ville de Rizhao en Chine, dans la brume (juillet 20158). Crédits photo : Stringer / Reuter.

#Energie

► Le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, se désengage de certaines compagnies pétrolières. Le plus gros fonds souverain au monde, celui de la Norvège, lui-même alimenté par des pétrodollars,va se désengager de certaines compagnies pétrolières pour réduire l’exposition de ce pays scandinave à l’or noir, une décision qui épargne toutefois les majors comme ExxonMobil et Total. Si cette proposition est dictée par des considérations financières et non pas environnementales, le désengagement, même partiel, d’un investisseur qui pèse plus de 1.000 milliards de dollars est aussi perçu comme un coup porté aux énergies fossiles polluantes. (@Sciences_Avenir).

#Alimentation

► Le fondateur du groupe de grande distribution Auchan, Gérard Mulliez, a estimé jeudi 14 mars que « tout le monde sera obligé de faire de la permaculture », dans la mesure où les consommateurs « commencent à savoir » que les « maladies sont la conséquence d’une malbouffe ». « Comme aujourd’hui, ça commence à se savoir (…) Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture comme les ouvriers il y a 50 ans avaient leurs jardins potagers », a poursuivi celui qui régna jusqu’en 2006 sur un empire familial (Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin), créé à partir du tout premier magasin français de « hard discount ». (@Sciences_Avenir).

► Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire sa consommation de viande. Les pays développés en particulier devront réduire de 90% leur consommation de viande pour préserver la planète et nourrir les quelque 10 milliards d’humains attendus d’ici 2050, ont calculé les chercheurs. L’étude parue dans la revue Nature est consacrée à l’impact environnemental de ce que nous mangeons. La production agroalimentaire, consommatrice d’eau, source de déforestation, est un facteur majeur de réchauffement climatique. Et sans un recul net de la consommation de viande, son impact sur l’environnement pourrait croître jusqu’à 90% d’ici la moitié du siècle, préviennent les chercheurs, qui appellent aussi à réduire le gaspillage alimentaire et à de meilleures pratiques agricoles. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouvelle dure semaine pour Facebook, un an après Cambridge Analytica. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La tuerie en Nouvelle Zélande montre encore une fois l’incapacité de YouTube et Facebook de gérer la haine et les images violentes. Comment Facebook a-t-il permis la diffusion en direct de la tuerie pendant 17 mn ? Ses processus internes de modération ne fonctionnent pas. En d’autres termes, il s’agit bien d’un massacre produit pour Internet. Et pour radicaliser les internautes. Les réseaux sociaux n’ont pas su gérer. Même s’il n’y pas que les réseaux sociaux qui montrent la tuerie. Attention donc à l’oxygène d’amplification ; – Le journalisme local est en train de mourir aux US à la vue de tous ; – Outils pour réussir la couverture d’une élection.

#PublicitéPolitique

► Les hésitations des gouvernements européens et des réseaux sociaux. Comment éviter le fiasco de 2016, lorsqu’il avait fallu des mois après l’élection présidentielle états-unienne pour comprendre avec quelle facilité les agences de propagande russes avaient utilisé les réseaux sociaux pour diffuser leurs messages ? C’est, en substance, la question que se posent aussi bien la Commission européenne et les gouvernements de l’Union européenne que Facebook et Google, à quelques semaines des élections européennes. Depuis 2016, gouvernements et réseaux sociaux ont pris des mesures pour tenter de compliquer la tâche des organes de désinformation. Facebook comme Twitter ont investi dans leurs outils de détection de faux comptes, et annoncent régulièrement le démantèlement de groupes de comptes agissant de manière coordonnée et trompeuse. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Facebook: dans la tourmente, une figure historique quitte le navire (@Challenges) ; – Cinq questions sur l’écoféminisme (@usbeketrica) ; – L’ère post-numérique approche : êtes-vous prêts ? (@iatranshumanism).

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Quand le changement climatique attaque la santé mentale : et si votre dépression était de l’éco-anxiété ? Elle le dit en riant, mais néanmoins sérieusement : « Moi, je pleure. Je pleure pas mal, même. » Justine Davasse milite, travaille, s’informe et, parfois, elle craque. Quand elle regarde une vidéo ou lit un article faisant état des conséquences du changement climatique, quand elle bouquine ou cogite sur la sixième extinction de masse, cette Orléanaise de 30 ans peine à contenir sa frustration. Convaincue que le temps presse et que le déni conduit l’humanité dans le mur, elle souffre d’un trouble dont la société peine encore à définir l’ampleur et les contours : l’éco-anxiété, ou anxiété climatique, un concept développé pour la première fois par la chercheuse belgo-canadienne Véronique Lapaige. Bref, le blues du militant vert. (@franceinfo). Légende image : Insomnies, maux de tête, angoisses… Assister impuissant à la destruction de la planète et de sa biodiversité provoque de l’anxiété chez des militants, scientifiques et citoyens sensibles à l’environnement. Crédits photo : Noémie Caron / FranceInfo.

#Transport

► Aéroport de Lyon : des robots pour garer votre voiture. C’est une première mondiale. Un service de robot-voiturier vient d’être testé à l’Aéroport de Lyon. Bientôt, vous pourrez dire adieu aux créneaux. C’est un robot qui le fera pour vous ! Dans les semaines à venir, 500 places seront bientôt disponibles sur le parking P5+ de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, avec 4 robots autonomes fonctionnant en simultané et 12 boxes pour accueillir et restituer les véhicules, a annoncé l’aéroport de Lyon dans un communiqué. A terme, ce dispositif pourrait représenter jusqu’à 2000 places supplémentaires et s’étendre sur plus de 6000 places en tout. (@franceinfo).

► Comment Google s’est réorganisé pour mieux cibler les mobilités en France. Entre les offres dédiées aux mobilités et les produits marketing classiques, il y a de quoi se perdre dans la myriade de services Google dont peuvent profiter les entreprises de l’automobile et du transport. Pour mieux toucher ces acteurs des mobilités, le directeur général de Google France, Sébastien Missoffe, a décidé de réunir tous ces services au sein d’une même division, automobile et mobilités, après sa prise de poste il y a un an et demi. « Notre objectif est d’aider les acteurs français du secteur : constructeurs, distributeurs, acteurs historiques de la location, mais aussi les start-up qui proposent de nouveaux services de mobilités », résume Clément Eulry, qui dirige la division automobile et mobilités de Google France. Une division pleinement opérationnelle depuis un an. (@journaldunet).

#Santé

► Bataille autour du juteux marché de la téléconsultation médicale. La santé est-elle aussi en train de « s’ubériser » ? Depuis le 15 septembre 2018, les téléconsultations médicales sont remboursées par l’Assurance maladie, sous conditions. Si les médecins s’y mettent lentement (voir encadré), une quarantaine de plateformes commerciales se sont déjà engouffrées dans la brèche. Elles parient sur l’effet d’aubaine que le coup de pouce de la Sécu pourrait créer, alors qu’il devient par endroits de plus en plus difficile de trouver un médecin ou d’obtenir un rendez-vous rapide. Il faut dire que les Français sont plutôt gourmands en soins, selon l’OCDE : chaque année, ils se rendent chez le médecin -généraliste ou spécialiste – 6,1 fois en moyenne. Ce qui fait près de 400 millions de consultations médicales par an, dont seules 1 à 2% sont réalisées en téléconsultation, selon les estimations. (@Challenges).

#Commerce

► L’ingénieux système de défense des libraires face à Amazon. Et si les libraires français avaient enfin trouvé la parade pour contrer le géant Amazon ? La plateforme lalibrairie.com fédère à ce jour plus de 2.500 librairies indépendantes dans toute la France et référence plus de 350.000 ouvrages. Le principe est simple : l’internaute passe commande en ligne et choisit deux options. Soit il se fait livrer directement à domicile en 24 à 72 heures, soit il choisit de récupérer directement sa commande auprès d’un point libraire situé à proximité de son domicile. (@Challenges).

#Banque

► Quand l’agence bancaire se transforme en mode coworking. Le Crédit du Nord a inauguré à Lille un nouveau type d’agence atypique, grand espace entièrement ouvert, sans bureau individuel, ni guichet. Un pari destiné à redonner envie aux clients de venir en agence, pas uniquement pour souscrire des produits bancaires. Une incarnation aussi de la stratégie d’« open banking » de la filiale de Société Générale centrée sur une clientèle d’entrepreneurs. « Avant, les espaces bancaires étaient de très grands halls vides, avec quelques guichets et au fond des bureaux, souvent sombres. Aujourd’hui, la banque joue un rôle dans la société, financer et aider ceux qui entreprennent dans les territoires à se développer : il faut qu’elle s’ouvre vers l’extérieur, que ses collaborateurs se sentent bien et que les clients se sentent chez eux » a-t-elle mis en perspective lors d’une rencontre sur place avec la presse ce mercredi 13 mars. « Ces espaces sont disruptifs : ils dissolvent les modes managériaux classiques » a-t-elle fait valoir. (@latribune).

#Media

► Le jour où les robots journalistes envahiront les rédactions. Par Benoit Raphael, Chief Robot Officer. Voici « Inspire », l’un des premiers robots journalistes stagiaires de l’histoire de la profession. Il est chinois, il a son badge de presse comme les grands pour aller interviewer les humains au salon de l’agriculture par exemple. Il mesure 1m20 donc il ne fait pas trop peur. Et il est encore très con. Son rôle : poser des questions et récupérer des données. Bon, sur ce plateau TV on ne comprend pas bien ce qu’il cherché exactement mais c’est pas grave. Il a atteint son objectif : il est entré dans le saint des saints. On a peut-être ici le premier proto-journaliste du média du futur. Cela parait encore surréaliste et rigolo. Et je reconnais que sa première performance sur un plateau télé est un peu… bizarre. En fait il faudrait juste qu’il arrête de dire bonjour en levant la main et ne pas donner l’impression d’être envahi par un brouillard de calculs quand on lui pose une question pourtant très simple… Mais bon. . Lire la suite sur le réseau social Linkedin.

► Comment prévenir et traiter les traumatismes secondaires des journalistes d’investigation open source. Par Hannah Ellis, chercheuse au Berkman Klein Center for Internet & Society at Harvard University. Billet originellement publié en anglais sur bellingcat et republié sur méta-media avec autorisation. Qu’il s’agisse de victimes d’une attaque chimique ou d’un attentat à la bombe, les journalistes faisant des enquêtes open source sont tenus de regarder et d’interagir avec des images brutes provenant du terrain, qui sont au cœur des enquêtes open source en ligne. Avec l’augmentation du nombre de médias qui traitent l’information par l’image, les enquêteurs doivent s’adapter et traiter un nombre important de séquences audiovisuelles. Bien qu’elles soient des preuves potentielles à des fins d’enquête et de d’intérêt public, nous devons être conscients des effets traumatisants qu’elles peuvent avoir sur ceux qui entrent en contact avec elles régulièrement. La conséquence d’une exposition répétée pour les journalistes est ce que l’on peut qualifier de traumatisme par procuration ou secondaire. On parle de détresse mentale qui est la résultante de l’interaction avec ces images en ligne. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Internet

► Désinformation et souveraineté des continents virtuels de l’Internet. Les conditions d’émergence de la désinformation en ligne et hors ligne, à partir de 2012 aux États-Unis, sont importantes à cerner pour en comprendre la spécificité et pour en maîtriser les réponses. Elles s’inscrivent dans la suite du tournant social, qui a vu la naissance des médias sociaux (2005-2007), faisant passer Internet du Web 1.0 au Web 2.0, avec des capacités d’interactions décuplées et des modèles d’affaires avérés (et confirmés par l’entrée au Nasdaq de Facebook et Twitter en 2012). Ce tournant social a aussi mis l’accent sur le rôle de la donnée et des algorithmes, sous la forme de big data aux utilisations multiples (data analytics, deep machine learning…). Il prépare les conditions de mise en œuvre de l’intelligence artificielle via la puissance de calcul de l’informatique nuagique. (@FR_Conversation).

#Video

► Pourquoi les acteurs traditionnels s’intéressent soudainement à l’esport. Passé de l’ombre à la lumière en l’espace de quelques années, l’esport s’impose de plus en plus comme une pratique massivement populaire. Avec un marché en structuration qui attire toujours plus d’acteurs financiers et une audience jeune qui ne cesse de s’accroître, la pratique compétitive du jeu vidéo se démocratise largement. Pour preuve, en novembre 2018, le club français Team Vitality réalisait un record européen avec une levée de 20 millions d’euros, récoltés auprès de Tej Kohli, un entrepreneur indien. Plus récemment, c’était le club GamersOrigin qui finalisait un tour de table à hauteur de 3 millions d’euros auprès de la société Pinou Capital et d’Entrepreneur Venture. (@bymaddyness).

#LiensSauvages

► – Journalistes et médias ont été la cible de davantage d’attaques et de pressions en 2018 (@lemondefr) ; – Pourquoi la demande de diesel va exploser cette année (@Challenges) ; – Comment mieux prendre en compte les femmes dans la recherche et l’innovation ? (@frenchweb) ; – Des Islandais s’indignent de voir leurs villes enneigées sur Google Maps (@20minutes) ; – « Montpellier en 2050 » : le double défi de construire et d’innover (@ObjectifLR) ; – Guillaume Novello, journaliste éditeur numérique à « 20 Minutes » (@20minutes) ; – Surfer aux débuts du Web : « c’était comme une espèce de chasse au trésor » (@lemondefr) ; – Grand débat : comment l’intelligence artificielle aidera à analyser les contributions (@LesEchos).

14 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

► Le navire italien Grande America a coulé au large du Golfe de Gascogne. Le Grande America subissait un incendie depuis le dimanche 10 mars en soirée, dont la violence s’est amplifiée durant les 24 dernières heures. Le navire a coulé mardi 12 mars. Une nappe d’hydrocarbures d’une dizaine de kilomètres de long a été localisée dans la zone du naufrage du navire italien qui transportait 45 conteneurs répertoriés comme contenant des matières dangereuses en plus des 2200 tonnes de fioul lourd dans ses soutes. Les nappes de pétrole du Grande America « pourraient toucher le littoral français vers dimanche soir ou lundi », selon François de Rugy, le ministre de la Transition écologique sur @franceinfo. Et l’Etat assure tout faire pour « réduire l’impact » de la pollution sur les côtesLégende image : Le Grande america est en train de couler (le mardi 12 mars 2019). Crédits photo : Marine nationale.

#Santé

► Premières greffes mondiales d’os de l’oreille moyenne fabriqués en 3D. Une équipe médicale sud-africaine a annoncé, jeudi 14 mars, avoir procédé à des greffes de petits os de l’oreille moyenne fabriqués grâce à l’impression 3D, des interventions présentées comme des premières mondiales. Cette procédure chirurgicale « pourrait être la réponse à la perte auditive de transmission, un problème de l’oreille moyenne qui peut être causé par des anomalies congénitales, une infection, un traumatisme ou une maladie du métabolisme », s’est réjouie l’université de Pretoria dans un communiqué. « La 3D nous permet de faire des choses que nous n’aurions jamais pensé pouvoir faire », a expliqué le professeur Mashudu Tshifularo, qui a dirigé trois greffes, grâce à cette procédure, des os de l’oreille moyenne. La dernière en date a eu lieu mercredi à l’hôpital Steve Biko de la capitale sud-africaine Pretoria. (@franceinfo).

#Energie

► Les éoliennes les plus hautes de France en construction en Haute-Vienne. Trois éoliennes sur les six que comprend le projet se dressent déjà dans le ciel de Saint-Martial-sur-Isope. Avec une hauteur de 200 mètres en bout de pales et des mâts de 4,40 mètres de circonférence elles devraient produire 66 000 mégawatts par an pendant 20 ans soit l’équivalent de la consommation moyenne de 15 000 foyers. Le projet est porté par l’entreprise BayWa r.e basée à Paris et la société Valorem basée à Bègles en Gironde. Le chantier a démarré en avril 2018 et il devrait s’achever dans quelques jours. (@franceinfo).

#Alimentation

► Nantes va ouvrir son premier « Food Hall » en 2020. La ville de Nantes n’en finit pas d’innover en matière d’aménagement. C’est notamment le cas de l’Ile de Nantes dont les friches industrielles de la partie sud-ouest laissent place à des bâtiments qui transforment la capitale des Pays-de-la-Loire. L’an prochain l’ile accueillera un « Food Hall » : un vaste espace de restauration inventive, avec une dizaine de stands à thème, un bar et même un micro-marché nocturne. Un appel à candidatures pour les restaurants vient d’être lancé. (@villeintelmag).

► WeWork lance un programme d’accélération pour faire décoller les pépites de la FoodTech. Un an après sa renaissance, WeWork Labs poursuit sa montée en puissance. Et pour se distinguer, le programme d’accélération du géant américain du coworking mise notamment sur la FoodTech. Preuve en effet, WeWork Labs vient de dévoiler une nouvelle offre pour accompagner les start-up du secteur de l’alimentation et de l’agriculture. Il faut dire que l’enjeu autour de la FoodTech est immense dans la mesure où il faudra nourrir 10 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050. La FoodTech est un secteur qui devrait générer un chiffre d’affaires de 112 milliards de dollars à l’échelle mondiale d’ci 2023, selon le cabinet Research and Markets. Pour l’heure, la majorité des investissements sont captés par les acteurs de la livraison de repas, comme l’illustre le tour de table de 400 millions de dollars de DoorDash en février. (@frenchweb).

#Nature

► Ecosophie : et si la nature nous apprenait à innover ? À coups de smartphones hyperpuissants et de projet Hyperloop, l’Homme se targue d’être l’être vivant le plus innovant. Sauf que la nature a toujours une longueur d’avance. 4 milliards d’années même. Côté R&D, elle fait mieux, plus efficace et sans détruire son environnement. Et contrairement à l’Homme, ses innovations sont toujours utiles. Il y a de quoi s’inspirer des plantes et animaux qui nous entourent. Les tribus amérindiennes le font depuis des siècles ; l’autrice Janine Benyus en a fait le sujet d’un livre en 1997, Biomimétisme : Quand la nature inspire des innovations durables . Nouvelles énergies, gestion de l’eau, biodiversité… d’après un rapport du Ceebios, le biomimétisme permet de répondre à 9 des 17 objectifs de développement de l’ONU. Architecture, tech ou santé, le biomimétisme s’applique à tous les domaines. Lire la suite sur le site @LADN_EU.

#Numérique

► Et si l’Europe défendait sa souveraineté numérique face aux Gafa ? L’Europe doit sortir de son état de nain face à la puissance des GAFAM américains et bientôt des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, les géants chinois), et pour cela prendre des mesures d’ampleur, du soutien des entreprises au droit du travail en passant par la transition écologique. C’est ce que prône un avis, « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique », adopté le 13 mars au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Cette alerte opportune, un document de 58 pages, à quelques semaines des élections européennes du 26 mai a été présentée mercredi par le rapporteur de l’avis, Benoît Thieulin, ancien président du Conseil national du numérique (CNNum). Aujourd’hui, souligne-t-il, les Européens sont dépendants d’infrastructures essentiellement américaines, dans quasiment tous les champs du numérique : recherche, e-commerce, réseaux sociaux etc. Le rapport dresse un tableau sans complaisance du retard européen actuel. (@LObs)

#MediaSocial

► Facebook : enquête pénale aux Etats-Unis sur des « accès partenaires » aux données des utilisateurs. Quel accès aux données de ses utilisateurs a réellement accordé Facebook à ses partenaires, et dans quelles conditions ? Des procureurs fédéraux à New York ont lancé une enquête pénale à ce sujet, a révélé le New York Times mercredi 13 mars. C’est ce quotidien américain qui avait dévoilé, en décembre, des informations sur des partenariats entre Facebook et d’autres grandes entreprise du numérique, incluant des partages de données. Le New York Times expliquait alors, entre autres, que Spotify avait eu accès aux messages privés de ses utilisateur sur Facebook ; Yahoo!, aux publications des amis de ses utilisateurs ; Apple, aux contacts Facebook d’utilisateurs de ces produits… Des partenariats de ce type auraient été noués avec plus de 150 entreprises, selon le journal américain. (@lemondefr).

#Musique

► Le streaming rapporte plus de la moitié des revenus en France en 2018. Le streaming a rapporté plus de la moitié des revenus de l’industrie musicale pour la première fois en 2018, d’après les chiffres publiés jeudi 14 mars par le Snep (Syndicat National de l’Edition Phonographique), principal syndicat des producteurs. L’écoute sur plateforme numérique s’avère de plus en plus comme un moteur de la croissance retrouvée du marché de la musique. « Ce nouvel usage de consommation, le streaming, et surtout le streaming payant, permet enfin, depuis 3 ans, de compenser la baisse du marché physique, qui est constante mais pas affolante », a déclaré Olivier Nusse, président du Snep et PDG d’Universal Music France (groupe Vivendi). (@Culturebox).

► L’intelligence artificielle, nouvelle star de la musique ? Les ordinateurs ne rempliront peut-être jamais les stades pour un concert de rock mais ils sont déjà capables de composer de la musique, et de manière plutôt convaincante, selon une démonstration effectuée au festival South by Southwest à Austin (Texas). En réalité, un album entier a déjà été conçu avec l’aide d’une intelligence artificielle (IA), « I am AI », publié à l’automne par Taryn Southern, comédienne et chanteuse mais qui ne sait jouer d’aucun instrument. « Pour ma première chanson, j’ai éprouvé beaucoup de difficultés: j’écrivais les paroles, j’avais la mélodie, mais c’était dur de composer la musique», explique la jeune femme lors d’une rencontre organisée à South by Southwest, festival à la confluence du cinéma, de la musique et de l’innovation technologique. « Il y a deux ans, j’ai entendu parler de musique par IA et j’ai demandé à tester Amper: en deux jours, j’avais composé une chanson dont j’avais le sentiment qu’elle venait de moi», assure Taryn Southern. (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – Séoul va installer 50.000 capteurs IoT dans le cadre d’un projet de ville intelligente (@yonhapfr) ; – Engie poursuit sa diversification et prend pied dans les télécoms (@BFMBusiness) ; – Jean-Charles Naouri, PDG de Casino : « L’hypermarché est un format déclinant » (@lemondefr) ; – Alexandre Allard, ce Français qui construit une ville au Brésil (@Challenges) ; – Russie : la fronde monte contre le projet d’« Internet souverain » du Kremlin (@LesEchos) ; – Sibyle Veil : « Radio France ne doit pas laisser les Gafa s’approprier le lien direct avec les auditeurs » (@LesEchos) ; – Musique : le marché français à la traîne du rebond mondial (@LesEchos) ; – Pour Verizon, la 5G coûtera 10 dollars de plus par mois (@LesEchos) ; – La cryptomonnaie de Telegram dans les starting-blocks (@LesEchos) ; – [Etude] Les Français estiment qu’ils n’ont pas à se former au numérique (@LUsineDigitale) ; – Marseille accueille la 2e édition du Forum Energy for Smart Mobility (@villeintelmag).

13 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Un rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) met en exergue les performances des grandes installations photovoltaïques, dont les coûts d’investissement ont reculé d’un tiers en trois ans. Le rapport  souligne que plus les installations sont importantes, plus les coûts de production du solaire descendent de manière significative. (@Figaro_Economie). A lire : À Bordeaux la décharge de Labarde transformée en centrale solaire, avec dix embauches (@LaTribuneBdx). Légende image : La centrale solaire de Cestas (Gironde), la plus grande d’Europe au moment de son inauguration le 1er décembre 2015. Crédits photo : Marc De Tienda / Panoramic.

► Parc éolien de Saint-Nazaire : les élus s’inquiètent de « vents contraires ». Institutionnels et industriels, à l’origine du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, s’inquiètent des « retards des parcs éoliens français ». « Ce parc éolien en mer permettra d’accélérer la transition énergétique de la Loire- Atlantique, un département aujourd’hui très largement dépendant de l’extérieur dans la satisfaction de ses besoins énergétiques, en couvrant 20% de sa consommation électrique », écrivent-ils. L’avenir du parc éolien de Saint-Nazaire est entre les mains du Conseil d’Etat. Seize mois d’instruction ont été nécessaires à la rédaction d’un rapport présenté le 13 février dernier par un magistrat du Conseil. (@franceinfo).

#Téléphonie

► 5G : la Chine va investir 200 milliards de dollars d’ici à 2025. Si l’argent est le nerf de la guerre, la Chine semble bien décidée à financer celle de la 5G. Alors que les relations s’enveniment avec Washington du fait du dossier Huawei, Pékin nourrit toujours de grandes ambitions pour le développement de cette nouvelle technologie. Selon une étude que vient de publier la CAICT (China Academy for Information and Communications Technology), un think tank qui dépend du ministère de l’Industrie, de l’information et de la technologie, la Chine devrait consacrer au moins 134 milliards de dollars pour la mise en oeuvre de ses réseaux 5G d’ici à 2025. Et il s’agit de l’estimation basse de la fourchette calculée par trois chercheurs de la CAICT. Dans le scénario le plus optimiste, ce sont 224 milliards de dollars qui seraient en effet consacrés à cette technologie. (@LesEchos).

#Exclusion numérique

► « On met la pression sur l’Etat, mais ce sont les opérateurs qui doivent faire le travail ». Le Défenseur des droits publie, mardi 12 mars, son rapport annuel pour 2018 qui alerte notamment sur « l’exclusion numérique ». Environ 7,5 millions de personnes restent « privées d’une couverture internet de qualité », selon ce rapport. « Il nous faut une bonne couverture partout, que ce soit la téléphonie mobile ou Internet », affirme ce mardi sur @franceinfo Jean-Paul Carteret, maire de Lavoncourt (Haute-Saône) et vice-président des maires ruraux de France. « Cela dépend beaucoup des opérateurs », ajoute-t-il.

#Commerce

► EuropaCity : nouveau revers, le plan d’urbanisme annulé par la justice. Le mégaprojet verra-t-il le jour ? Un an après avoir infligé un premier revers aux promoteurs d’EuropaCity, le tribunal administratif de Pontoise a annulé ce mardi le plan local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, qui permet d’urbaniser une vaste zone agricole au nord de Paris où devait s’installer ce parc géant de commerces et de loisirs. Le maire (PS) de cette commune du Val-d’Oise, Jean-Pierre Blazy, a immédiatement annoncé ce mardi son intention de faire appel de la nouvelle décision du tribunal. Le 6 mars 2018, la justice administrative, qui jugeait l’étude d’impact « insuffisante », avait annulé la création de la zone d’aménagement concertée (ZAC) dite du « triangle de Gonesse », après quoi l’Etat avait fait appel. (@LExpress).

► L’offre Monoprix sur Amazon Prime Now désormais déployée dans 32 villes. Il y a quasiment six mois jour pour jour, Monoprix et Amazon Prime Now lançaient en grandes pompes leur offre commune. Le principe ? Permettre aux clients d’Amazon Prime Now (qui permet de se faire livrer à domicile très rapidement, en 1 à 2 heures, à Paris et dans les alentours, moyennant un abonnement à Amazon Prime) d’avoir accès à une sélection de 6.000 produits disponibles dans les rayons Monoprix. Parmi elles, 5.000 références alimentaires, et 1.500 références sous marques propres, autrement dit, aux couleurs de Monoprix. Au lancement, cependant, seule la moitié des arrondissements parisiens était concernée, et une quinzaine de villes des alentours, comme Clichy (où se trouve le siège de Monoprix), Levallois-Perret ou encore Asnières-sur-Seine. (@Challenges).

#Numérique

► La maîtriser pour ne pas la subir ? Si nous ne nous occupons pas de numérique, le numérique s’occupera de nous… ou de la nécessité d’acquérir une culture numérique au XXIème siècle. Avec Dominique Cardon, sociologue et directeur du « Médialab » de Sciences Po, auteur de « Culture Numérique » (Presses de Sciences Po, mars 2019). Comprendre le numérique pour ne pas le subir… Car, si nous fabriquons la technologie, elle nous fabrique aussi. Professeur de sociologie à Sciences Po où il dirige le « Medialab », membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, il explique : « Notre responsabilité d’utilisateur est d’être aussi curieux que les potentialités que nous offre aujourd’hui cette technologie. » Il ajoute que « la culture numérique, c’est aussi ne pas se laisser prendre par les discours ambiants des prophètes et des Cassandre. [..] Il faut aussi creuser ces technologies, êtres plus curieux. » (@franceculture).

► Des algorithmes et des individus. Texte publié dans le cadre de la chronique « Société numérique », proposée par les chercheuses et chercheurs du département Sciences économiques et sociales de Télécom ParisTech, membres de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (CNRS). Les algorithmes sont partout. L’intelligence artificielle, qui s’alimente de monceaux de données sur nos vies, s’immisce dans toutes les activités humaines. Et si la panique ou l’enthousiasme utopique qui accompagnent cette révolution annoncée nous faisaient oublier comment fonctionnent les êtres humains ? La technique ne s’impose jamais seule : les algorithmes sont inventés par des gens, adoptés par d’autres, contournés ou détournés par d’autres encore. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

► Plaidoyer pour une souveraineté numérique européenne. Le numérique est devenu le nouveau théâtre de conflits internationaux entre États mais aussi avec les acteurs industriels, comme l’a révélé en son temps Edward Snowdensur la surveillance pratiquée par la NSA. Il s’agit d’un nouvel enjeu auxquel sont confrontés les États, les acteurs économiques et les citoyens eux-mêmes, pour préserver leur souveraineté numérique. La Gouvernance de l’Internet ne doit plus être uniquement envisagée comme une régulation « a posteriori » des édifices technologiques mis en place par les industriels mais bien comme une co-conception à laquelle les citoyens et les entreprises européennes devront être associés pour définir les normes et standards de ces technologies. (UP Magazine).

#Web@30

► 30 ans du Web : les débuts mouvementés de l’Internet en France. Année 1994, Gérard Théry, polytechnicien, ancien patron de France Télécom et père du Minitel, rédige un rapport sur « les autoroutes de l’information » à la demande du premier ministre Edouard Balladur. Le premier chapitre est consacré aux Etats-Unis, animés selon lui par « une ambition mondiale pour le contrôle de la chaîne numérique de l’information », et dont Internet est le fer de lance. Il conclut que « les limites d’Internet démontrent ainsi qu’il ne saurait, dans le long terme, constituer à lui tout seul, le réseau d’autoroutes mondial. » Un polytechnicien, ancien cadre travaillant chez France Télécom, l’opérateur historique, se souvient de l’ambiance de l’époque : « Dans ce milieu, personne ne croyait à l’Internet », pour des raisons à la fois corporatistes et culturelles. « En privé, certains, dont Gérard Théry, préconisaient carrément que l’Etat l’interdise sur le territoire français. » (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Les pollutions sont responsables d’un quart des morts et des maladies dans le monde, selon l’ONU (@franceinfo) ; – Vienne en tête du classement Mercer sur les villes offrant la meilleure qualité de vie (@lemondefr) ; – Grève pour le climat : Blanquer va-t-il booster, malgré lui, la mobilisation ? (@LExpress) ; – Terminus judiciaire pour l’ancien « baron » français du bitcoin (@LesEchos) ; – Mark Karpelès : « Je n’ai quasiment aucune chance d’être acquitté » (@LesEchos) ; – Bientôt une Toyota à hydrogène sur la lune ? (@LesEchos) ; – N. Karmitz (MK2) : « Netflix est dans une position de prédateur par rapport au cinéma » (@LesEchos) ; – myLabel, l’application qui redonne le pouvoir au consommateur (@villeintelmag).

12 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Web@30

► En 1989, le CERN, dans la banlieue de Genève, en Suisse, à cheval sur la frontière franco-suisse, était une ruche d’idées et les informations y étaient stockées sur un grand nombre d’ordinateurs incompatibles. Le chercheur américain Tim Berners-Lee imagina une structure unificatrice permettant de connecter entre elles les informations disséminées sur ces différents ordinateurs. En mars 1989, il écrivait une proposition intitulée « Gestion de l’information : une proposition ». En 1991, cette vision de connectivité universelle était devenue le World Wide Web !

► « La philosophie de la Fondation pour le Web est que vous devez avoir un contrôle complet de vos données. Ce n’est pas du pétrole, ce n’est pas une matière première, ce n’est pas une substance », a déclaré Berners-Lee, le lundi 11 mars, dans un entretien avec quelque journalistes rencontrés au CERN. C’est le lieu de naissance du World Wide Web, il y a 30 ans. « C’était le 12 mars 1989 très exactement. À l’origine, c’était une simple proposition écrite, un mémo pour « un système de gestion de l’information », un moyen pour les scientifiques de partager leurs connaissances via un système d’hyperliens », explique Valérie Schafer, chargée de recherche au CNRS. Très vite les entreprises et grand public adoptent vite le Web. Et au début des années 2000 voient la naissance de ceux qui sont devenus les géants du Web : Amazon (1994), Google (1998), Facebook (2003) ou Twitter (2006). « On est passé d’un Web de documents à un Web de programmes. On a vu l’apparition de moteurs de recherche incroyablement efficaces. Le Web a connu de nombreuses évolutions, et il serait idiot de penser que son état actuel est son évolution ultime. Il n’est pas trop tard pour changer le Web », affirme aujourd’hui Tim Berners-Lee

► « Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Internet a été comprimé sous le lourd poids de quelques plates-formes dominantes. Cette concentration du pouvoir crée un nouvel ensemble de gardes-barrières, permettant à une poignée de plates-formes de contrôler quelles idées et opinions sont vues et partagées », écrivait le fondateur du Web en 2018.

► Sans l’Internet (appelé Arpanet en 1970), le Web n’aurait pas existé. Depuis une vingtaine d’années, les termes « Internet » et « Web » sont considérés comme des synonymes. Masquant le fait que le second n’est qu’une des applications du premier. Internet est un réseau informatique mondial, ou plus exactement d’un nœud gigantesque et sans centre névralgique de millions de réseaux qui permet d’envoyer des « paquets » d’informations d’un ordinateur à un autre, grâce à un protocole informatique (TCP/IP) et un système complexe d’adresses (URL). Le Web a reussi à s’imposer comme l’application la plus iconique du célèbre réseau informatique mondial, éclipsant les autres applications comme newsgroups, e-mails et tchats. Le web fait exploser le nombre des utilisateurs d’internet, qui passe de quelques millions au début des années 1990 à plus de 400 millions en 2000.

► En 1992, Wojciech Wojcik et Daniel Charnay, ingénieurs du CNRS travaillent à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules à Villeurbanne (Rhône). À la suite d’une conférence au Cern, Ils montent le premier serveur WEB français et publie la première page Web, info.in2p3.fr, en France.

► Une révolution que la télévision s’amusait à imaginer dès les années 1960, et qu’elle a découverte pour de bon au début des années 1990 Voir la vidéo publiée sur le site du @LeMondefr :

► Revue de liens : – « Il y a quelque chose d’inattendu aussi : le web est inventé en Europe dans un laboratoire voué à la physique des hautes énergies par un garçon qui avait une formation de physicien », explique Pierre Mounier-Kuhn, historien de l’informatique (@franceculture) ; – Voici ma vie en 1989, avant le web, récit de la journaliste de @LObs, Corinne Bouchouchi ; – Les 30 ans du Web : de l’utopie à un capitalisme de surveillance : son inventeur, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee, ne s’y résout pas, sa créature lui a échappé, l’utopie d’Internet a déraillé. (@lemondefr) ; – Les 30 ans du Web en une infographie ; – Internet est né dans les années 70, entre guerre froide et Woodstock, entre financements militaires et chercheurs baignant dans la contre-culture hippie. Écouter les cinq voyages musicaux dans l’Internet sur le site @franceCulture.

#LaVieSansLeWeb

► Les internautes se remémorent de #LaVieSansLeWeb à l’occasion des 30 ans d’Internet. #LaVieSansLeWeb. devient en quelques heures l’un des hashtags les plus utilisés sur Twitter. Nous sommes le mardi 12 mars et c’est le 30ème anniversaire de l’invention du Web. Ainsi sur Twitter, les internautes ont pu se souvenir ce qu’était le quotidien avant l’existence de cette application fondamentale de l’Internet. Il y a ceux qui affirment avec nostalgie la perte du lien social ou le recul de la lecture de livres. Mais il y a ceux qui se réjouissent que le Web a permis plus de découverte, de culture et de contact (@franceinfo). Légende image Cinq choses que l’on faisait différemment avant l’arrivée d’internet et des téléphones portables.

#Internet

► En Russie, mobilisation contre un « Internet souverain » déconnecté du monde. Près de 15 000 personnes, selon les organisateurs, 6 500 selon la police, ont défilé dimanche 10 mars, à Moscou, contre un projet de loi destiné à isoler l’Internet russe du reste du monde en cas de besoin. Le texte devait être adopté en deuxième lecture à partir de mercredi à la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Un appel à la « résistance numérique » a été lancé par ses détracteurs qui dénoncent la tentation du pouvoir de s’orienter vers un « modèle chinois », en exerçant un contrôle de plus en plus étroit sur le réseau..Le projet insiste sur la souveraineté nécessaire du « Ru.net », l’Internet russe, décrit comme une possible forteresse assiégée « compte tenu du caractère agressif de la stratégie de la cybersécurité des Etats-Unis ». (@lemondefr).

#JeuVidéo

► Nouvelle webTV, nouveaux joueurs : les tourangeaux de Solary assoient leur autorité dans l’esport. « Actuellement on est patrons et on gère une structure, mais on a été streamer avant ça, on a été joueurs, on a été coachs. On a tout été ! » Et maintenant, ils sont recruteurs. Fin janvier, Romain « Caelan » Albesa et ses associés de Solary ont marqué une nouvelle étape de leur ascension. L’entreprise d’esport et de divertissement était déjà présente sur la scène compétitive et récréative de deux jeux ultra populaires : League of Legends et Fortnite. Elle a annoncé le recrutement de 10 nouvelles personnalités du gaming, sur trois nouveaux jeux, et la création d’une troisième webTV. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Trente ans après la création du Web, son inventeur espère changer son destin (@LesEchos) ; – Enercoop, EDF, Engie: les vraies offres d’électricité verte ne sont pas celles que vous croyez https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/la-verite-sur-les-offres-d-electricite-verte-qu-on-vous-vend_647534 (@Challenges) ; – Démocratie et réseaux sociaux sont-ils compatibles ? (@frenchweb) ; – L’inventeur du web met en garde contre sa propre création (@LExpress) ; – Fabienne Colboc : “il faut travailler sur la décentralisation et sur la démocratie » (@franceinfo) ; – Les Verts vont mettre nos enfants sous Prozac (@LExpress).

11 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 11 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

► Russie: des milliers de manifestants contre une loi pour « isoler » Internet. Des milliers de personnes ont manifesté dimanche en Russie contre un projet de loi visant à se doter d’un Internet indépendant, mais que ses détracteurs accusent de « censure » et de tentative d’«isoler » le pays du reste du monde. Une manifestation autorisée à Moscou et des événements de plus petite envergure à travers la Russie ont été organisés contre ce projet de la chambre basse du Parlement. Au nom de la lutte pour la sécurité informatique, il prévoit d’empêcher les sites russes de fonctionner grâce à des serveurs étrangers. Cette proposition a été critiquée comme une tentative de contrôler les contenus, voire d’isoler progressivement l’internet russe dans un contexte de pression croissante des autorités sur les libertés en ligne. (@frenchweb). Crédits photo : E. O./shutterstoc.

#Fabrication

► Le do it yourself (faire soi-même) : une nouvelle richesse. Recycler, récupérer, fabriquer soi-même, privilégier le local, le bio, l’éthique, en gros moins consommer mais mieux, c’est une tendance de fond qui émerge depuis quelques années. Face au gaspillage, à l’obsolescence programmée, pour des raisons d’économie ou de santé, les Français sont de plus en plus nombreux à franchir le pas. Et la Bretagne n’échappe pas à la règle. Rencontre avec des Bretons qui ont choisi, pour leur plaisir, par nécessité, convictions ou besoins de se lancer dans l’aventure de la dé-consommation. Et s’en portent plutôt bien. (@franceinfo).

#Télécom

► La fibre optique, filon en or pour les groupes de travaux publics. Ces entreprises sont les premières à profiter de la mission très haut débit, un marché évalué à 25 milliards d’euros pour « fibrer » l’ensemble de l’Hexagone d’ici à la fin 2022. Les chantiers d’installation de fibre optique permettant une connexion Internet à très haut débit (THD) battent leur plein. À ce jour, moins de la moitié des 33 à 35 millions de prises à installer sont effectivement reliées au réseau fibre. « Nous aurons dépassé les 50 % en 2020, ce qui signifie que les travaux vont s’accélérer et qu’ils connaîtront un pic dans les mois à venir », assure Régis Baudoin, le directeur de la mission THD pour l’Agence du numérique. « C’est un levier de croissance. L’installation de la fibre nous permet d’embaucher », explique Patrick Aguilhon, administrateur des travaux de la PME lozérienne Engelvin TP Réseaux (@Figaro_Economie).

#Urbanisme

► L’urbanisme est-il un sport de combat ? Que reste-t-il de la notion de forum au quartier des Halles à Paris ? On en discute avec notre invitée, la critique et professeure d’architecture Francoise Fromonot. Après La Campagne des Halles (2005) qui enquêtait sur la compétition dont venait de sortir le projet de réhabilitation des Halles, l’essai La Comédie des Halles. Intrigue, mise en scène (La fabrique, 2019) décortique la grande comédie de la réhabilitation urbaine : scandales, gros sous, communication, et un peu d’architecture. « Paris est la ville de la densité horizontale. Pourquoi vouloir absolument construire des tours ? », explique Francoise Fromonot. (@franceculture).

#Energie

► Demain, tous chauffés par des data centers ? Les data centers, ces « fermes informatiques » géantes où sont traitées et stockées de gigantesques quantités de données produisent beaucoup d’énergie. Leur consommation en France s’élevait ainsi en 2015 à 3TWh , soit plus, que celle de la ville de Lyon. Face à ces infrastructures, des entreprises s’interrogent : comment limiter de telles dépenses énergétiques et, surtout, valoriser la chaleur produite ? Des solutions émergent aujourd’hui pour exploiter le potentiel offert par les data centers. C’est précisément la chaleur émise par ces travaux informatiques qui va permettre de chauffer votre habitation. L’innovation a été développée par une entreprise francilienne, Qarnot Computing. Elle délocalise chez les particuliers comme dans des structures collectives les serveurs des entreprises, profitant ainsi de leur chaleur tout en réduisant leur impact sur l’environnement. 1000 unités sont déployées sur le territoire français. (@LP_MaTerre).

#MediaSocial

► Réseaux sociaux : bientôt une intelligence artificielle pour repérer le cyberharcèlement. Dans la culture web, l’expression « to creep on someone » signifie traquer l’activité sur les réseaux sociaux d’une personne à son insu. L’équipe de chercheurs missionnée par l’Institut européen de l’innovation et de la technologie (EIT Digital) se l’est appropriée. Leur CREEP à eux est un projet de prévention aux effets du cyberharcèlement (Cyberbullying Effects Prevention). Dans plusieurs pays, des docteurs en informatique, en psychologie et en sociologie travaillent ainsi depuis 2018 sur des technologies de prévention et d’accompagnement du harcèlement sur les réseaux sociaux, à destination des adolescents. (@latribune).

#BigData

► Paris n’a pas attendu Mounir Mahjoubi. Paris a des ambitions. Les nombreux candidats – voire candidats à la candidature – à la Mairie de Paris ont eux aussi les leurs, à l’image de Mounir Mahjoubi, le monsieur numérique du gouvernement. La capitale française n’a cependant pas attendu sa candidature pour s’atteler à différentes questions ayant trait au numérique. A un an des élections municipales, l’adjoint à la Maire de Paris, Jean-Louis Missika a eu l’occasion de le souligner lors de l’ouverture de l‘édition 2019 du salon Big Data. Et l’équipe actuelle ne compte pas non plus être en reste sur les ambitions numériques. (@zdnetfr)

#ReconnaissanceFaciale

► Des centaines de milliers de photos utilisées sans autorisation. Le 29 janvier dernier, IBM annonçait dans un post de blog mettre à la disposition de la communauté scientifique une base de données appelée « Diversity in Faces » et constituée de méta-données associées à un million de visages humains. L’objectif ? Aider à constituer des bases de données qui rendent mieux compte de la diversité des visages humains, et contribuer à réduire les biais raciaux des algorithmes, dont de plus en plus d’études témoignent : début mars, des chercheurs américains montraient ainsi que la détection de piétons à la couleur de peau foncée était moins précise que pour les personnes blanches, et que sans amélioration des systèmes de reconnaissance faciale existants, les premières avaient plus de risques de se faire renverser par une voiture autonome. (@usbeketrica).

#Robotique

► « On va plutôt vers la fin des robots humanoïdes ». Le cerveau humain activerait moins de zones de récompense sociale en interagissant avec un robot qu’en discutant avec un autre humain, d’après une étude publiée le 11 mars par des chercheurs du CNRS et de l’université Aix-Marseille. Nous avons posé quelques questions à l’un d’eux, Thierry Chaminade, sur les implications de ces résultats. « Discuter avec un robot n’est pas aussi plaisant que de converser avec un humain. » C’est ce que nous dit notre cerveau et ce que montre une étude menée par des chercheurs du CNRS et d’Aix-Marseille Université, publiée le 11 mars dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society of London B. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

► Pourquoi les Nations Unies s’intéressent à l’intelligence artificielle ? C’est devenu une mode : dès qu’on parle d’intelligence artificielle – IA -, il y a toujours pléthore d’interventions sur les risques qu’elle ferait courir à l’être humain. Depuis 2001 L’Odyssée de l’espace, le film de Stanley Kubrick sorti en 1968, la dénonciation est récurrente et les colloques se multiplient pour appeler à la vigilance devant une IA de plus en plus menaçante. Il est certain que l’IA suscite des craintes depuis que le concept a été lancé. L’Unesco s’empare à son tour du thème et organise une conférence mondiale « pour la promotion d’une approche humaniste de l’IA » du 4 au 8 mars à Paris. Pas question pour l’organisation internationale de surfer sur les peurs, elle a choisi avec pragmatisme de voir comment vivre avec l’IA plutôt que de se battre contre la technologie. Elle privilégie une approche humaniste de l’IA pour éviter que les machines prennent le pas sur nos vies et nos moyens de subsistance, ici ou dans les pays en développement. (@Challenges).

#LiensSauvages

► – A Fukushima, un robot approche le combustible fondu, huit ans après la catastrophe (@LesEchos) ; – A Paris, l’offensive du vélopartage à la chinoise a fait long feu (@LesEchos) ; – Blockchain : le secteur du minage se redessine pour survivre à la chute du bitcoin (@LesEchos) ; – Orange et Altice peinent à marier leurs chaînes cinéma et séries (@LesEchos) ; – EDF, un géant attentif et prudent dans le minage de cryptomonnaies (@LesEchos) ; – Opinion – Secret médical, Intelligence artificielle et RGPD : irréconciliables ? Pas si sûr… (@LesEchos) ; – Les cinq risques cyber qui donnent des cauchemars aux DSI (@EchosExecutives).

10 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 10 mars février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► “Tech Trends 2019”, Amy Webb décrypte notre avenir dominé par l’IA. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective #sxsw2019. Injecter des nuages en eau de mer dans le ciel pour réguler la température, se retrouver enfermés dans notre smart-home avec un micro-onde qui refuse de nous préparer à manger parce qu’il a décidé que nous avons besoin d’un régime, un service premium payant réservé aux riches pour bénéficier de la protection des données – voici quelques scénarios de notre futur possible. Amy Webb, la fondatrice de l’Institut Future Today et professeure à la New York University Stern School of Business a publié ce week-end son rapport « Tech Trends 2019 » lors du festival SXSW à Austin, Texas. Lire la suite sur le site @metamedia. Légende imageCrépuscule. Crédits photo : Franki Chamaki / Unsplash.

#Agriculture

► Bagneux : les ateliers participatifs redémarrent à l’Agrocité. Un four à pain, de petites parcelles bien alignées, une pergola ombragée… Un an après le début des travaux, l’Agrocité de Bagneux prend doucement forme. Mais le chantier est encore immense : sur cette friche de 800 m², accolée au gymnase Romain-Rolland, il faut imaginer un jardin collectif, un espace détente, une quarantaine de parcelles individuelles (déjà réservées) et un bâtiment ouvert aux débats, projections et repas partagés (avec les produits du jardin, bien sûr). « C’est plutôt la convivialité de ce projet qui m’intéresse. Je n’ai aucune idée de ce que je vais planter sur ma parcelle, mais le fait de rencontrer des gens m’anime », explique Bart, par ailleurs très impliqué dans la vie de Bagneux. (@LeParisien_92).

#Coworking

► Près de la mer, à la campagne, en ville, le coworking repense le travail. Ces espaces de travail partagés, connectés accueillent les auto-entrepreneurs, des salariés en télétravail. Ces lieux de collaborations, de rencontres sont encouragés par le gouvernement pour dynamiser les territoires. Les premiers coworkings émergent dans les années 2000 aux États-Unis. Aujourd’hui le modèle s’implante en France : voir la carte du coworking en France. Ainsi le travail se dématérialise de plus en plus. Comme le souligne Jérôme Le Grognec, patron d’une agence digitale rencontré à la Swenson House : « la proximité n’est plus indispensable. Dans beaucoup de métiers, on peut bosser à distance. » (@franceinfo).

#Journalisme

► Robot-journalisme : entre acceptation et inquiétudes. En novembre 2018, un « bot » appelé Tobi a produit près de 40.000 articles de presse sur les résultats des élections en Suisse pour le géant des médias Tamedia. Le tout en seulement cinq minutes. Tobi, un générateur de texte automatique, a écrit sur les résultats de chacune des 2.222 municipalités du pays, en français et en allemand, selon une analyse présentée le mois dernier à la conférence Computation + Journalism à Miami. Ce type de programme issu de l’intelligence artificielle, disponible depuis environ dix ans, est de plus en plus commun dans les grands médias. « Nous voyons que le potentiel de l’intelligence artificielle ou du robot-journalisme est davantage accepté dans les salles de rédaction à travers le monde », affirme Damian Radcliffe, enseignant à l’université de l’Oregon. « Ces systèmes peuvent offrir rapidité et exactitude et potentiellement aider aux réalités des rédactions plus modestes, ainsi qu’aux pressions auxquelles sont soumis les journalistes en termes de temps ». Alors que leur industrie est de plus en plus en difficulté, des médias ont commencé à se tourner vers l’intelligence artificielle pour produire des articles, personnaliser la livraison de l’information et, dans certains cas, trier les données. (@CB_News). A lire : Pression, précarisation : en 2019, les journalistes n’en peuvent vraiment plus (@LExpress) et 53% des Français pensent que la plupart des médias ont mal couvert le mouvement des Gilets jaunes (@lejdd).

#LiensSauvages

► – Quand la ville devient intelligente (@ladepechedumidi) ; – Intelligence artificielle : le machine learning, comment ça marche ? (@01net) ; – Chine : de plus en plus d’habitants connectés, mais la fracture numérique reste profonde (@clubic) ; – Forum NAIA à Bordeaux sur l’intelligence artificielle : le programme complet (sudouest).

09 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 9 mars février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Xiongan, la ville rêvée de Xi Jinping. Le président chinois Xi Jinping a annoncé en 2017 la création, à une centaine de kilomètres de Pékin, d’une ville du futur « verte, moderne, intelligente et de classe mondiale ». La population locale craint de ne pas trouver sa place dans ce projet qui doit concourir à la renommée du chef de l’État et s’adresse à une élite. Comme d’autres dirigeants chinois avant lui, le leader le plus puissant depuis Mao Tsé-toung veut marquer l’histoire en créant de toutes pièces une ville emblématique de son règne. Deng Xiaoping a transformé un ensemble de villages de pêcheurs en Shenzhen, désormais considérée comme la «Silicon Valley» chinoise. Jiang Zemin a fait surgir à Shanghaï le quartier d’affaires de Pudong, symbole de la puissance financière du pays. «L’empereur rouge» a, lui, décidé de bâtir une cité du futur «verte, moderne, intelligente et de classe mondiale». L’objectif est de montrer que le régime communiste est capable d’inventer un nouveau modèle de développement urbain. (@Figaro_Inter). Légende image : Des habitants de Rongcheng se déplacent à vélo. Crédits photo : XinHua/XinHua.

#Economie

► Israël, les secrets de la start-up nation. Nouvelle terre promise pour la Tech française, qui vient s’y acclimater, Israël a fait de l’innovation sa meilleure planche de salut. Dans ce pays à la tradition probusiness, universités et pôles d’excellence offrent une oasis fertile à mi-chemin entre la Chine et les Etats-Unis. Derrière ce petit miracle, l’aiguillon de l’armée et une R&D très poussée. (@Challenges).

#Transport

► Les personnes noires auraient plus de risques de se faire renverser par une voiture autonome. En 2014, une étude menée par l’Université d’État de Portland montrait que les conducteurs avaient moins tendance à s’arrêter pour laisser passer des piétons noirs. À l’heure des voitures autonomes, il y a fort à craindre que les rues restent plus dangereuses pour les individus à la peau foncée. C’est du moins la conclusion d’un nouveau rapport publié le 21 février par une équipe de chercheurs américains. Ceux-ci ont confronté huit systèmes de reconnaissance (sans préciser lesquels) à plusieurs dizaines de milliers d’images de piétons prises à New York, Berkeley, San Francisco et San Jose, et dans diverses conditions météorologiques. Les résultats indiquent que les algorithmes de détection existants sont généralement moins performants lorsqu’il s’agit d’identifier des personnes noires. (@usbeketrica).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Ce qu’il faut comprendre du pivot de Facebook vers la messagerie. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Résumé critique de la dernière décennie Internet : « Des capital-risqueurs ont subventionné la création de plates-formes rémunérant peu le travail & fournissant des services de domestiques à la demande aux riches, en soumettant tout le monde à une surveillance accrue» ; – Facebook, Google et d’autres seigneurs de l’économie de surveillance ont engendré une mutation virulente du capitalisme. Ils ne sont donc pas intéressés à aborder leurs nombreux scandales ; – Le Wall Street Journal muscle sa rédaction avec de nombreux nouveaux profils : développeurs, designers, chefs de produits, experts en données et … journalistes ; – Modérateur de commentaires est aujourd’hui le job le plus important.

#Numérique

► Le manque de mixité dans le digital décourage les femmes. Alors que la cybersécurité est perçue comme un secteur d’avenir, les femmes tournent le dos à une carrière dans l’univers numérique. Au travers d’une étude de février dernier, réalisée par le cabinet Arlington Research pour Kaspersky Lab auprès de 5.000 professionnels du secteur numérique, la société de sécurité des systèmes d’information Kaspersky Lab s’est questionnée sur l’absence de parité au sein de son secteur d’activité. Il en résulte qu’un tiers des Européennes travaillant dans le numérique sont découragées par le manque de mixité. En Europe, le déséquilibre entre les sexes au sein de l’entreprise serait un frein direct pour 53 % des professionnelles du numérique, moins disposées à rejoindre une entreprise où les femmes sont sous représentées. 30 % d’entre elles affirment avoir déjà été confrontées à des situations de condescendance sexiste de la part de leurs collègues masculins. À lire aussi : Un Livre blanc en faveur de la mixité dans le numérique (@EchosExecutives).

#LiensSauvages

► – 23 millions de Chinois fichés interdits de voyager (@erenumerique) ; – De plus en plus de robots à Québec (@jdequebec).