06 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Travail

► L’IA ne remplace pas les travailleurs mais elle crée du travail invisible. Que va faire l’IA au travail ? Le discours public manque souvent d’éléments concrets, entre les pessimistes qui prédisent le règne de l’automation et le chômage de masse, et les techno-euphoriques qui promettent au contraire l’avènement d’une nouvelle ère. C’est ce que se propose de faire un récent rapport de recherche publié par le Data and Society Institute (l’Institut « données et société » en français), ont étudié les conséquences concrètes de solutions d’IA dans deux secteurs que celle-ci est censée révolutionner : l’agriculture et la vente, plus particulièrement l’agriculture dans des fermes individuelles et la vente dans les supermarchés. Dans les deux cas, l’IA ne remplace pas les travailleurs mais elle entraîne une reconfiguration du travail, souvent invisible. (@ODSForum). Légende image : Les serres Metrolina Greenhouses, en Caroline du Nord, sont parmi les plus automatisées des Etats-Unis. CC BY 2.0, courtesy of US Dpt of Agriculture.

#Société

► Pour un futur écologique, le numérique doit se repenser en profondeur. Il n’est pas simple de faire se rencontrer numérique et écologie. Ces deux camps s’ignorent souvent et s’affrontent parfois. Pourtant, certains veulent imaginer une troisième voie : le numérique, disent-ils, peut être un levier pour faire advenir une transition écologique sociale et équitable. L’écologie sociale, pour sa part, peut se trouver enrichie par certains savoirs et pratiques développées dans le champ du numérique. C’est l’approche choisie par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), dont nous sommes partenaires. Avec l’ADEME, l’Iddri, l’Inria, GreenIT.fr, le Conseil National du Numérique, Explor’ables et d’autres, elle a lancé en 2016 le projet « Transitions », visant à “mettre le numérique au service de la transition écologique ». Après trois ans de travaux, recherches, rencontres et synthèse, les porteurs du projet publient deux documents : une synthèse d’une centaine de pages et un « Agenda pour un futur numérique », qui en résume les idées-force. Il énonce des principes, identifie des défis et des pistes pour l’avenir, pour servir de guide et de boîte à outils. (@ODSForum).

#Internet

► Amazon prévoit une constellation de satellites pour propager Internet sur Terre Le géant américain du commerce en ligne Amazon a confirmé jeudi le développement en interne d’un projet visant à déployer un réseau de satellites destiné à fournir un service d’Internet à haut débit dans des régions du monde où les connections sont mauvaises ou inexistantes. Le projet Kuiper a été mentionné pour la première fois par le site spécialisé dans les technologies GeekWire, faisant référence à des documents déposés auprès de régulateurs américains dans lesquels est détaillé le projet de plusieurs milliards de dollars. « Le projet Kuiper est une nouvelle initiative pour lancer une constellation en basse orbite terrestre de satellites qui fourniront des connections à faible taux de latence et à haut débit à des communautés mal ou non desservies à travers le monde », a indiqué Amazon à l’AFP. (@frenchweb).

► Le très haut débit pour tous les habitants d’Auvergne fin 2020. « Le très haut débit pour 100% des Auvergnats en 2020 » : l’annonce a été faite officiellement vendredi 5 mars lors d’un déplacement à Gannat dans l’Allier, réunissant Laurent Wauquiez, président du Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes, et Stéphane Richard, PDG d’Orange. Les deux hommes ont « trouvé un accord pour la réalisation de la phase 3 du réseau d’initiative publique Auvergne Très Haut Débit, ce qui permet d’accélérer considérablement la couverture en très haut débit du territoire auvergnat », indique le Conseil régional dans un communiqué. Ce contrat doit permettre un « déploiement optimisé, plus rapide et plus complet », avec un traitement spécifique pour les zones d’activité économique. D’ici à 2022, « 436 000 logements et locaux professionnels » auvergnats seront couverts en FFTH (fibre optique jusqu’au domicile), soit « plus de 90% du territoire éligible ». Mais dès fin 2020, « 100% des habitants pourront bénéficier du Très Haut Débit », grâce à des technologies complémentaires, 4G et satellite. (@franceinfo).

#Information

► Comment Facebook compte empêcher toute ingérence et manipulation pendant les européennes. Ancien procureur spécialisé dans la cybercriminalité, un temps conseiller de Barack Obama à la Maison Blanche, Nathaniel Gleicher dirige désormais, chez Facebook, les équipes chargées de contrer les piratages informatiques et les opérations de propagande. Il explique sur le site (@LeMondefr : « Les élections européennes font partie de nos principales priorités. C’est un énorme défi : chaque pays européen organise une forme d’élection locale (…) Nous devons lutter contre les cyberattaques mais aussi les « opérations informationnelles », c’est-à-dire les tentatives de manipulation ou de corruption du débat public (…) De nombreux acteurs tentent de dissimuler leur véritable identité et de tromper les gens pour diffuser leur message. »

#JeuVidéo

► Les jeux vidéo peuvent-il sensibiliser à la cause écologique ? Final Fantasy VII, un jeu de rôles réédité le 26 mars sur Switch, initialement sorti sur PlayStation en… 1997. Le retour de ce monument du jeu vidéo souligne une vérité méconnue : alors qu’on le réduit volontiers à un média consumériste peu politisé, le monde des pixels est traversé de longue date par les questions environnementales. Un point sur lequel insiste Alenda Chang, professeure associée en cinéma et médias à l’université de Santa Barbara (Californie) : « Pour les générations précédentes, les jeux vidéo sont une sous-culture plus qu’une culture, mais nous sommes entrés dans une ère où ils ont dépassé la littérature, le cinéma ou encore la télévision. Or, comme n’importe quel objet culturel, les jeux nous donnent des indications sur nos avancées, que ce soit sur le rôle des hommes et des femmes dans la société ou sur la visibilité des problèmes écologiques. » (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – « Construire une intelligence artificielle digne de confiance » (@lemondefr) ; – Smart City Expo Casablanca : l’intelligence artificielle au cœur de la 4e édition les 17 et 18 avril (@LTafrique) ; – Comment Evaneos court-circuite les voyagistes (@Challenges) ; – Trois grandes tendances structurelle émergent en 2019 : « vertu », le « Brand and the city » et l’ « intimité élastique ». (@CB_News).

05 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Exposition

► « L’oeil de la machine » : comment les machines voient les humains. À l’heure de la surveillance technologique, des échanges dématérialisés ou même des selfies, où se trouve la place du corps ? Quelles nouvelles façons de le représenter ? Surtout, comment les machines nous perçoivent-elles ? Pour sa deuxième exposition personnelle à la Galerie Lélia Mordoch, Miguel Chevalier présente, jusqu’au 25 mai 2019, ses dernières recherches sur le thème du « corps digitalisé ». Une seconde partie de l’exposition présente aussi son travail sur le thème de l’infini, où il explore les potentialités créatives de l’ordinateur. Précurseur de l’art numérique et habitué à manipuler les outils informatiques depuis les années 80, l’artiste nous avait notamment marqués avec ses gigantesques fresques florales artificielles. Dans la continuité de l’exposition Artistes & Robots dont il était le conseiller artistique, il poursuit ses explorations technologiques avec « Machine Vision »,  une plongée immersive dans la vision protéiforme d’une machine. (@LADN_EU). Crédits image : Miguel Chevalier.

#Ville

► Matropolix, Port de la Thune, Rétropole, Survivopole : quatre futurs possibles pour Bordeaux en 2050. A côté des quatre scénarios officiels retenus à l’issue de la démarche prospective Bordeaux Métropole 2050, quatre autres futurs possibles pour l’avenir de l’agglomération ont éclos du côté du Forum urbain, le centre d’innovation sociétale sur la ville de l’Université de Bordeaux. Un groupe de travail d’une vingtaine de personnes – universitaires, professionnels, militants associatifs – s’est réuni régulièrement d’octobre 2019 à mars 2019 sous l’impulsion de la sociologue Marina Honta (Université de Bordeaux, Centre Emile Durkheim) et de l’économiste Claude Lacour (Université de Bordeaux, Gretha). Quatre scénarios prospectifs, nécessairement contrastés mais ni utopiques, ni apocalyptiques, ont émergé de cette démarche. S’inscrivant à la fois dans des trajectoires de continuité et dans des évènements de rupture, ils décrivent un monde plutôt sombre et en disent probablement autant sur les futurs possibles que sur les angoisses présentes. Technologie et intelligence artificielle, transition climatique, risque nucléaire, inégalités, fragmentations sociales et territoriales y tiennent ainsi une place de choix. (@LaTribuneBdx).

#Transport

► Mobilité : la qualité de service comme facteur d’accélération. Actuellement discuté en séance publique, le projet de loi d’orientation des mobilités entend améliorer concrètement le déplacement des usagers, en proposant des solutions de transports plus efficaces et surtout plus propres, avec un objectif : réduire l’empreinte environnementale et développer l’innovation pour faciliter les déplacements. Directeur Marché Mobilité chez ENGIE Ineo, Baudouin HUON décrypte les enjeux de l’accélération vers une mobilité plus vertueuse. (@villeintelmag).

#Entreprise

► Eviter les faillites d’entreprises grâce à l’intelligence artificielle. Agir auprès des entreprises avant qu’il ne soit trop tard. C’est ce que pourrait permettre le déploiement du dispositif «Signaux-Faibles», à l’initiative de la Direccte (service déconcentré du ministère du Travail) et de l’Urssaf de Bourgogne-Franche-Comté, région où il a été expérimenté pendant dix-huit mois. Pour permettre son extension, une convention de partenariat a été signée mercredi matin à Bercy entre la Direction générale des entreprises (DGE), la Banque de France, la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), l’Acoss (caisse nationale des Urssaf) et la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). (@Figaro_Economie).

#IntelligenceArtificielle

► Patrice Caine, patron de Thales explique que l’intelligence artificielle « est présente quasiment partout : pour le train autonome de demain, pour enrichir la capacité d’analyse d’un radar ou d’un sonar dans le domaine militaire, etc. On parle souvent de l’apport de l’IA dans la vie quotidienne, celle qui va vous aider à choisir une pizza. Mais l’apprentissage par les données, et notamment ce qu’on appelle le « machine learning » et le « deep learning », a une dimension bien plus vaste. Dans les secteurs où nous intervenons, l’aérien, le ferroviaire et la défense, l’IA a un niveau d’exigence beaucoup plus élevé car des vies humaines sont en jeu. Notre IA doit être explicable, la machine ne doit pas être une « boîte noire », et idéalement « certifiable ». Peu d’acteurs dans le monde se penchent sur ces sujets ». @MagazineCapital.

► Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Il est clair que le futur de l’IA fait débat, tant au niveau scientifique, médical ou politique. L’Union Européenne, les Etats-Unis et le Canada organisent actuellement des comités d’éthique pour réfléchir à la meilleure utilisation pour demain. En France, c’est le projet « AI for Humanity » de Cédric Villani qui pose le cadre de sa régulation. Une consultation plus large est prévue pour que les citoyens y prennent part… d’où notre le débat sur le site @.

« Vers un monde moins humain et moins sûr » avec Cédric Sauviat, Président de l’Association Française Contre l’Intelligence Artificielle (AFCIA) et « Un rôle décisif dans la pérennité de l’Homme » avec Aurélien Chapuzet, Responsable Marketing chez Vivoka, expert français de la reconnaissance vocale et de l’intelligence artificielle

► Revue de liens : – lire le résumé de l’étude internationale qui pointe les possibles effets pervers et dangers de l’intelligence artificielle sur @nextinpact; – lire la tribune de Laetitia Pouliquen sur les enjeux éthiques de l’intelligence artificielle sur @FigaroVox ; – regarder la vidéo Pourquoi l’intelligence artificielle a besoin d’éthique du Monde ; – écouter les interviews sur l’intelligence artificielle d’Eric Sadin et/ou de Cédric Villani de la chaîne Thinkerview.

#Technologie

► Pourquoi la guerre du XXIème siècle sera technologique. Les deux géants de la planète sont au coude-à-coude. Quatre fois plus peuplée, la Chine a désormais une puissance économique voisine de celle de l’Amérique. Depuis cinq ans, le pouvoir d’achat de l’empire du Milieu dépasse celui des Etats-Unis (PIB converti en taux de change « PPA », égalisant le pouvoir d’achat des monnaies). Ce genre de rivalité est par nature instable. Dans la seconde moitié du XXème siècle, l’opposition entre Russie et Etats-Unis s’est traduite par la guerre froide, juste après deux effroyables conflits. Les siècles précédents ont été marqués par d’autres guerres entre empires. A quoi ressemblera l’affrontement entre les Etats-Unis et la Chine ? (@LesEchos).

#Média

► Comment le Figaro anime ses communautés avec les groupes Facebook. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et Media Lab. Pas facile pour les médias de suivre les changements d’algorithme de Facebook pour optimiser l’engagement de leurs communautés. Faut-il poster une photo ? Une vidéo ? Faire un live ? Depuis 2018, la politique de la plateforme de Mark Zuckerberg est de privilégier les contenus générant des « meaningful interactions » entre personnes plutôt que de mettre en avant les contenus des marques. Dans ce contexte, les groupes, qui favorisent la discussion et les commentaires, sont devenus un outil intéressant, d’une part car ils remontent bien dans le newsfeed et d’autre part, car ils permettent de construire de nouvelles communautés autour de thématiques. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Internet

► La croissance d’Internet peut-elle être respectueuse de l’environnement ? Internet peut-il être écologique ? Le Drenche, média participatif qui présente l’actualité sous forme de débats nourris par des points de vue de spécialistes, vous propose de réflechir à la question. @ODSForum republie leur débat. Les TICs (Technologies de l’Information et de la Communication) sont devenues omniprésentes dans notre société, dans nos vies professionnelles et personnelles. Le marché des smartphones est euphorique. Aujourd’hui en 1 minute : 100 heures de vidéos sont déposées sur Youtube, 2 millions de recherches sont effectuées sur Google, 680 000 messages sont postés sur Facebook. Tout est tendance à la dématérialisation, on fait ses courses sur Internet, on fait nos démarches administratives en ligne, on a beaucoup de « e-services » aujourd’hui. Cette dématérialisation a un coût.

#LiensSauvages

► – Qwant propose de rémunérer la presse française à hauteur de 5% de ses revenus (@frenchweb) ; – FoodTech: les Belges de Deliverect lèvent 3 millions d’euros pour profiter de l’essor des livraisons (@frenchweb) ; – Florence Parly : « Oui à l’intelligence artificielle, non aux robots tueurs ». Alors que le débat sur les « robots tueurs » s’intensifie, la ministre des Armées explique sur le site @LesEchos la position française : saisir les opportunités qu’apporte l’intelligence artificielle sans franchir certaines lignes rouges. Elle annonce la création d’un comité d’éthique ; – Snapchat mise sur les jeux et les séries pour réduire ses pertes (@frenchweb) ; – 1,1 milliard d’euros levés, une nouvelle licorne… premier trimestre record pour la French Tech (@latribune) ; – L’Intelligence Artificielle : un défi pour l’Europe (@Valeurs) ; – Intelligence artificielle : la France ne développera pas de « robots tueurs » (@europe1) ; – Florence Parly : « Oui à l’intelligence artificielle, non aux robots tueurs » (@LesEchos).

04 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► La descente aux enfers des licornes chinoises du vélo. Les start-up Ofo et Mobike rêvaient de révolutionner les transports avec leurs vélos en « free floating ». Les deux start-up ont, en quelques années, ont inondé les villes de la planète avec leurs vélos aux couleurs vives. Mais, après des débuts tonitruants, c’est la gueule de bois : la première est au bord de la faillite, tandis que la seconde doit se replier sur le marché chinois pour assurer sa survie. Ainsi « une fois le marché chinois consolidé, Ofo et Mobike ont eu du mal à augmenter leur prix, faute d’avoir éliminé leur principal rival. Ils ont également peiné à maîtriser les coûts de maintenance de leur flotte et à gérer les relations avec les autorités locales », décrypte Benjamin Cavender, consultant à China Market Research Group. (@LesEchos). Légende image : Les cimetières de bicyclettes ont fleuri en Chine, comme ici à Shanghai. Cruel symbole de l’éclatement de la bulle du vélo en « free floating ». Crédits photo : SIPA.

#Administration

► Jusqu’où l’intelligence artificielle peut-elle aider à gouverner ? A en croire un sondage de l’université espagnole IE mené auprès de 2.500 personnes en Europe, 25 % des Français seraient « favorables à laisser partiellement ou totalement l’intelligence artificielle (IA) prendre des décisions importantes pour diriger leur pays ». Un chiffre identique à la moyenne européenne. De fait, les algorithmes existent déjà dans la gestion de l’Etat : calcul des impôts, des aides, affectations à l’université, etc. Depuis un an, le gouvernement a lancé plusieurs chantiers en intelligence artificielle pour aider l’administration dans ses tâches quotidiennes. Par exemple, la Direction générale de l’alimentation travaille sur un outil qui permettrait de repérer les commentaires négatifs sur Internet afin d’orienter les contrôles d’hygiène. L’Autorité de sûreté nucléaire, quant à elle, met actuellement au point un logiciel pour analyser les dizaines de milliers de comptes rendus d’inspection de ses agents. (@LesEchos).

► En Estonie, une intelligence artificielle va rendre des décisions de justice. Se faire juger par un robot pourrait bientôt ne plus être une scène tirée d’un film de science-fiction. En Estonie, c’est presque déjà une réalité. Sur place, la justice va écarter les humains dans certaines affaires judiciaires selon Wired. Dans des délits mineurs, qui concernent des faits dont les dommages sont en dessous de 7 000 euros, une intelligence artificielle devra déterminer ou non la culpabilité d’une personne. Le média américain précise qu’un humain pourra toujours faire appel de la décision de la machine, sans donner plus de détails sur le processus. C’est la première fois qu’une intelligence artificielle aura la responsabilité d’un jugement de façon autonome. Les officiels souhaitent que cette innovation puisse alléger la charge de travail des juges et des greffiers pour leur permettre de se concentrer sur des affaires plus complexes. (@FigaroTech).

#Transport

► Seety, l’application, qui dit pouvoir éviter les amendes de stationnement, débarque à Lille : est-ce légal ? Le concept est le même que celui de Coyote. Grâce aux signalements des utilisateurs, on peut savoir où sont les policiers municipaux et rapidement, payer son stationnement, pour éviter une amende. L’appli collaborative, en téléchargement gratuit, est déjà présente à Paris, revendique déjà des milliers d’utilisateurs. Les informations « sont directement fournies par les utilisateurs, comme dans un groupe Facebook ou sur Waze. Ils sont 1 500 depuis une semaine. Il faudrait 10 000 utilisateurs actifs pour que Seety soit bien performante », explique le fondateur. Le concept est alléchant, mais pose la question de la légalité de ces applications. Selon Antoine Régley, avocat à Lille, spécialiste en droit routier, « il n’existe aucun texte sur la question » donc il n’y a pas d’interdiction et il ne peut y avoir de peine. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Pourquoi l’intelligence artificielle a besoin d’éthique. A mesure qu’elle se déploie dans tous les secteurs, l’intelligence artificielle pose de graves et inédites questions éthiques. Algorithmes simplistes, erreurs statistiques en série, reproduction d’inégalité sociales…, les risques sont à la mesure des promesses de cette technologie : gigantesques. Faut-il moraliser l’intelligence artificielle ? Comment ? Réponse avec cette vidéo, diffusée lors des conférences O21. Afin de mieux comprendre le monde de demain et de faire les bons choix d’orientation aujourd’hui, Le Monde a créé pour les lycéens et étudiants les événements « O21, s’orienter au 21e siècle ». O21 est de retour à Paris à Ground Control (12e), les samedi 6 et dimanche 7 avril 2019. (@lemondefr).

#Robotique

► Nouvelle expo à la Cité des sciences : « L’objectif est de démythifier les robots ». Qu’est-ce qu’un robot ? C’est à cette question simple à laquelle se propose de répondre la Cité des sciences et de l’industrie dans sa nouvelle exposition permanente sobrement intitulée « Robots ». Ouverte mardi 2 avril, elle présente aussi bien des bras articulés utilisés dans l’industrie que  des androïdes tels que le petit Naoou HRP-2, qui semble tout droit sorti des « Transformers ». Mais les organisateurs n’insistent pas trop sur ces engins à forme humaine : « L’objectif c’est de démythifier les robots, précise Vincent Blech, co-commissaire de l’exposition. C’est un sujet en or pour nous quand les gens arrivent avec des présupposés et qu’on leur dit que ça ne se passe pas comme ils l’imaginaient. » (@LesEchos)

#Media

► Google finance les médias et dessine les nouvelles tendances du journalisme. Google aime le journalisme et le crie haut et fort sur la home page de son site, News Inititative. Depuis 2015, ce fonds d’aide a financé plus de 622 projets numériques dans le monde afin de « soutenir un journalisme de qualité grâce aux technologies et à l’innovation ». Le 22 mars 2019, 21 médias français ont donc reçu des subventions à hauteur de 6,4 millions d’euros. Divisés en trois catégories, « large », « medium » et « prototype », ces projets touchent à la fois aux modes de financement, aux méthodes marketing et à la mise en place de nouvelles offres éditoriales. Ils donnent aussi un aperçu de ce que la presse va devenir dans quelques années. Entre les robots rédacteurs et la personnalisation extrême des articles en fonction des préférences des lecteurs, le travail des rédactions va radicalement changer. Voici les grandes tendances : – Vers une personnalisation du contenu ; – Sauver la presse avec les datas ; – Quand les journalistes se font aider par la technologie ; – Vers de nouveaux formats.

#Téléphonie

► La Corée du Sud gagne le sprint final de la 5G. À Séoul, tout était prêt pour un lancement en douceur jeudi 4 avril. Les trois grands opérateurs sud-coréens allaient être les premiers au monde à commercialiser un service 5G pour leurs clients équipés de la nouvelle génération de smartphones. Mais mercredi 3 avril, un cadre de Samsung Electronics aux Etats-Unis leur a confié que l’opérateur américain Verizon avait avancé d’une semaine, dans le secret, le lancement de son propre réseau 5G. Stupéfaits, les trois géants sud-coréens se sont donc entendus pour « allumer » leurs réseaux la nuit dernière, avec 48 heures d’avance afin de ne pas se faire voler le « titre » symbolique de pionnier mondial du secteur. (@LesEchos).

► 5G : le coup de poker des industriels allemands. Siemens et les constructeurs automobiles allemands ont finalement eu gain de cause : le régulateur allemand des télécoms, la Bundesnetzagentur, a réservé aux industriels du pays une tranche de 100 mégahertz (3,7 à 3,8 gigahertz) parmi les fréquences qu’elle est en train d’allouer aux enchères aux opérateurs télécoms Vodafone, Deutsche Telekom, Telefonica et United Internet. Ces installations 5G locales et privées permettront aux industriels de ne pas dépendre du futur réseau national construit par ces opérateurs, tout en continuant à contrôler leurs données. (@LesEchos).

#Travail

► « Nous vivons aujourd’hui un moment du capitalisme où le jeu est devenu un moyen de mobiliser, d’orienter le comportement des travailleurs et des consommateurs », explique Marie-Anne Dujarier, sociologue du travail dans « Les jeux de l’économie » diffusés dans l’émission « Entendez-vous l’éco ? » par Tiphaine de Rocquigny sur le site @FranceCulture.

#LiensSauvages

► – Taxe Gafa: premier feu vert des députés en commission (@Challenges) ; – Facebook : les marchés financiers redonnent du crédit à Mark Zuckerberg (@LesEchos) ; – Le gouvernement réfléchit à généraliser l’alerte EcoWatt à toute la France (@franceinfo) ; – Comment « pop-corn beach » est victime de son succès sur Instagram (@LesEchos) ; – Facebook victime d’une fuite de données pour 540 millions de personnes (@Challenges) ; – Facebook et Amazon impliqués dans une énième fuite de données (@LesEchos) ; – La stratégie de Slack pour devenir l’app incontournable du monde du travail (@frenchweb) ; – Comment les archives d’internet ont sauvé certains fichiers perdus de MySpace (@LesEchos).

03 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#MediaSocial

► Name & shame : quand les internautes jouent aux justiciers. Sur Twitter, les jours passent et les indignations se ressemblent. Organisés en meute ou non, des internautes exposent le nom de personnes qu’ils estiment fautives, dans le but de rétablir un semblant de justice. Bienvenue dans le monde du name and shame. D’après Jon Ronson, journaliste et auteur du livre So you’ve been publicly shamed, c’est bien Twitter qui a surtout favorisé cette pratique. « Avec ce réseau, les gens sans voix se sont aperçu qu’ils pouvaient s’exprimer, explique-t-il dans une conférence TED. Ils peuvent toucher d’autres gens avec une arme puissante : une humiliation sur les réseaux sociaux. Avec elle, on peut inciter les marques à retirer leur publicité ou faire tomber des gens puissants. C’est comme une démocratisation de la justice. » (@LADN_EU). Crédit image : martboy10 via Getty Images

#Transport

► Comment les constructeurs donnent des yeux aux voitures. Depuis plusieurs années, les assistances à la conduite se sont généralisées. Nos véhicules disposent de caméras et la vue arrière n’impressionne plus personne. Mais une nouvelle révolution se prépare : l’utilisation de logiciels et d’algorithmes qui vont améliorer considérablement la « vision » des automobiles. « Les mathématiques prennent le pas sur l’optique », confirme Claude Laurgeau, président de la société Intempora et fondateur du centre de robotique de l’école des Mines. (@LExpress).

#Logement

► À Blagnac, une maison intelligente pour les personnes à mobilité réduite. Bienvenue dans la maison intelligente de Blagnac, près de Toulouse. Hyper connectée et à la disposition de ces occupants, la maison du futur ressemblera certainement à celle-ci. C’est la première maison du genre en France. Ses 70 mètres carrés de surface habitable proposent des nouvelles technologies qui répondent aux besoins des personnes âgées ou à mobilité réduite. « Ouverture de la porte d’entrée. J’organise votre espace pour votre confort et votre sécurité ». Cette voix, qui ressemble à celle diffusée dans les bus pour annoncer les prochains arrêts, est bien celle de la maison intelligente. Elle annonce à Frédéric Vella, chargé de recherche au CNRS et handicapé moteur, qu’elle est à sa disposition. (@franceinfo).

#Metier

► Six métiers du futur que vous pourriez bientôt exercer. Le progrès et les avancées technologiques laissent entrevoir l’apparition de nouveaux métiers. Aujourd’hui anecdotiques voire inexistants, qui sait s’ils ne seront pas demain au coeur d’un monde dont toutes les composantes auront été modifiées ? S’appuyant sur l’étude Le Pouvoir de l’humain réalisée par HSBC, sur des lectures choisies mais aussi sur l’imagination débridée de ses journalistes, Maddyness brosse le portrait de 6 métiers qui auront la cote demain : 1/ Le designer d’expériences en réalité virtuelle devra rédiger le scénario de l’expérience, suffisamment riche en possibilités et interactions ; 2/ Le mécanicien algorithmique sera chargé de la maintenance des algorithmes ; 3/ L’éleveur de robots devra éduquer et former ses robots à diverses tâches ; 4/ Le psychologue d’intelligences artificielles devra analyser les IA, déceler leurs failles et comprendre leur fonctionnement ; 5/ Le médiateur machine-humain sera chargé de régler les conflits qui pourront advenir entre les équipes humaines et les machines ; 6/ Le cryptodétective devra tracer ou traquer, selon les cas, ces coins perdus. A lire aussi : Sept métiers encore inconnus que vous exercerez peut-être demain (@bymaddyness).

#Media

► Facebook envisage de payer les éditeurs de presse pour leurs articles. Où s’arrêtera l’opération séduction de Mark Zuckerberg ? Au lendemain d’une tribune publiée dans de nombreux médias internationaux pour tenter de regagner la faveur des régulateurs, le patron de Facebook a fait un sérieux appel du pied aux éditeurs de presse. Mark Zuckerberg s’exprimait dans une vidéo publiée depuis sa page personnelle sur la plate-forme, dans le cadre d’une conversation enregistrée avec Mathias Döpfner, le patron de l’éditeur allemand Axel Springer (« Bild », « Die Welt », « Rolling Stone », Business Insider). « Il est important pour moi d’aider les gens à obtenir des nouvelles dignes de confiance et à trouver des solutions qui aident les journalistes du monde entier à faire leur travail », a-t-il notamment expliqué à l’occasion de ce tête à tête. (@LesEchos).

#Information

► Inde : les travaux d’Hercule de Facebook contre les « fake news ». Six semaines de scrutin, 900 millions d’électeurs… et combien de fake news ? En dehors des frontières indiennes, les chiffres des élections législatives, prévue du 11 avril au 19 mai, donnent le tournis. Le Premier ministre sortant, le nationaliste hindou Narendra Modi, ne saura que le 23 mai s’il doit ou non laisser le pouvoir à son principal adversaire, Rahul Gandhi, issu des rangs du Parti du congrès. Mais un acteur inattendu pourrait venir perturber ce duel au sommet : Facebook. Largement accusés d’impréparation, ils rivalisent aujourd’hui d’initiatives pour combattre la prolifération des fausses nouvelles et autres faux comptes. Mais sont-ils prêts pour le test indien, où Facebook compte 340 millions d’utilisateurs ? Avant même le début du scrutin, une escarmouche entre l’Inde et le Pakistan a mis à l’épreuve la réactivité de l’entreprise.  (@LExpress).

#DonnéesPersonnelles

► Depuis quelques années, les panneaux publicitaires sous forme d’écrans se multiplient dans le métro et ailleurs. A la gare Saint Lazare, une expérimentation a été lancée en vue de les utiliser à des fins de comptage des passants via des capteurs détectant les adresses MAC (sorte de plaque d’immatriculation de chaque appareil électronique) de leurs smartphones. Outre la question des dépenses énergétiques de ces dispositifs qualifiés d’inutiles par beaucoup, ces expérimentations interrogent le cadre légal qui entoure la notion de « données personnelles ». La CNIL considère ces expérimentations légales « à condition d’anonymiser les données en question et d’informer les passants du dispositif par un affichage clair ». Ainsi, faut-il s’inquiéter des écrans publicitaires du métro qui « tracent les smartphones » ? (@FigaroTech). A lire aussi : Les écrans publicitaires vous espionnent, mais vous pouvez les embrouiller (@LADN_EU).

#Audiovisuel

► Pourquoi Netflix s’allie-t-il avec TF1 ? Netflix a annoncé une nouvelle alliance avec TF1. C’est la première fois qu’un accord de ce type est passé entre les deux entités. La plateforme de streaming et la chaîne de télévision ont s’allient autour de « Le Bazar de la Charité », une série événement cofinancée par les deux entités. Il est prévu que la chaîne de télévision diffuse le programme d’abord, au cours du deuxième trimestre de l’année en cours, avant que la plateforme de streaming ne le diffuse en exclusivité sur sa plateforme durant quatre ans. (@pressecitron).

#Internet

► Les arnaques aux cheptels bovins inquiètent le gendarme de la bourse. Sur Internet, l’imagination des escrocs est sans limite. Depuis quelques semaines, de drôles de réclamations remontent jusqu’aux bureaux de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Des investisseurs ont perdu la trace de leurs vaches laitières. « Les offres d’investissement suspectes suivent les modes et les tendances. Les médias ont beaucoup parlé d’agriculture et du prix du lait dernièrement : on a vu apparaître des sites Internet avec de nouvelles offres potentiellement frauduleuses. Le nombre grandissant d’appels à ce sujet nous alerte », indique Claire Castanet, la directrice des relations épargnants à l’AMF. Ces sites proposent en effet d’investir dans des biens divers, jusqu’à présent l’apanage des faux vendeurs de diamants, vin et forêt, offrant des rémunérations alléchantes. Très attractif quand le rendement du livret A atteint seulement 0,75%. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

► Pourquoi l’intelligence artificielle a besoin d’éthique. A mesure qu’elle se déploie dans tous les secteurs, l’intelligence artificielle pose de graves et inédites questions éthiques. Algorithmes simplistes, erreurs statistiques en série, reproduction d’inégalité sociales…, les risques sont à la mesure des promesses de cette technologie : gigantesques. Faut-il moraliser l’intelligence artificielle ? Comment ? Réponse avec cette vidéo, diffusée lors des conférences O21. Afin de mieux comprendre le monde de demain et de faire les bons choix d’orientation aujourd’hui, Le Monde a créé pour les lycéens et étudiants les événements « O21, s’orienter au 21siècle ». O21 est de retour à Paris à Ground Control (12e), les samedi 6 et dimanche 7 avril 2019. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Huawei : la France entre dans le vif du sujet (@LesEchos) ; – « Notre stratégie n’est pas de bannir Huawei », assure le député Eric Bothorel (@LesEchos) ; – Quand la Tech américaine investit le marché immobilier (@frenchweb) ; – PewDiePie contre T-Series : derrière la guerre sur YouTube, un marketing bien huilé (@lemondefr) ; – Comment les entreprises se donnent une image cool avec Slack (@LADN_EU) ; – Trusk ubérise la livraison de meuble (@LExpress) ; – Histoires de Trolls et de LOL : internet à l’heure du cyberharcèlement (@franceculture) ; – Apple compte 200.000 abonnés à son « Netflix de la presse » (@LesEchos) ; – Oscars : la justice s’immisce dans le bras de fer entre Spielberg et Netflix (@LesEchos) ; – Côte d’Ivoire : près de 100 « brouteurs » sur Internet arrêtés en 2018 (@frenchweb).

02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Internet

► 20 000 lieues sous le Web, des millions de km de câbles. Les câbles Internet qui sillonnent les océans. Devenus l’une des infrastructures les plus importantes au monde, ils nous permettent d’interagir virtuellement en un battement de cils et tissent une cartographie sous-marine inconnue du plus grand nombre. « Fin février 2019, cette immense toile comptait quelque 380 câbles en service, soit environ 1,2 million de kilomètres de « tuyaux » qui serpentent sous les mers », rapporte RFI dans une récente enquête en 3 volets. Soucieux de partager l’envers de ce décor résolument vivant et matériel, l’artiste américain Evan Roth a voyagé autour du globe avec sa caméra, partant à la source de ces gigantesques câblages sous-marins. En résulte « Landscape with a Ruin », une panoplie de paysages sauvages, inextricablement liés aux technologies humaines, sortes d’archives archéologiques témoignant de plusieurs décennies d’échanges… immatériels. (@LADN_EU). Légende photo : 20 000 lieues sous le Web, des millions de km de câbles ; Crédit photo : Shifaaz shamoon / Unsplash

#MediaSocial

► Facebook plaide pour une régulation souple d’Internet. « Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif. Faire évoluer la régulation d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur », écrit Mark Zuckerberg, patron de Facebook, dans une tribune publiée, dimanche 31 mars, par plusieurs médias dans le monde. Il propose de « confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards ». (@lemondefr). A lire aussi : Zuckerberg plaide pour un « rôle plus actif » des pouvoirs publics (@LesEchos).

#Monnaie

► Le nouveau projet fou de Facebook : battre monnaie. C’est un lieu discret au siège californien de Facebook où le décor austère contraste avec la « coolitude » des locaux du géant : quelques bureaux et une seule salle de réunion. Ici, une cinquantaine de salariés travaillent, calfeutrés depuis des mois, concentrés sur un projet qui pourrait changer la destinée du réseau social : le « Facebook Coin », sa future cryptomonnaie. En pleine « bitcoinmania » il y a un an, Mark Zuckerberg avait fait savoir que le groupe travaillait sur cette technologie. Quelques mois plus tard, il passait à l’action en créant un pôle blockchain. Signe de l’importance du projet, « Zuckie » en a confié les clefs à David Marcus, ancien patron de PayPal et ex-membre du conseil d‘administration de Coinbase, la plus grosse plate-forme américaine d’échanges de cryptos. (@LesEchos). A lire aussi : Facebook veut créer sa propre monnaie (@europe1).

► La monnaie de Facebook menace-t-elle la souveraineté des États ? Le 28 février 2019, le New York Times ravivait une rumeur vieille de plusieurs mois : Facebook serait sur le point de lancer sa propre crypto-monnaie, un « Facebook Coin ». Il permettrait aux utilisateurs de la messagerie WhatsApp (propriété de Facebook) de s’échanger de l’argent. Facebook tente-t-il un coup marketing ou est-il en train révolutionner l’usage des crypto-monnaies et, plus largement, les échanges monétaires ? « La monnaie de Facebook pourrait être intéressante si les équipes ouvrent leur blockchain à d’autres acteurs, comme des plate-formes d’échanges, des places de marché », explique Alexandre Stachtchenko, co-fondateur du cabinet de conseil Blockchain Partner. (@LADN_EU).

#Presse

► Aux Etats-Unis, Facebook et Google se posent en sauveurs de la presse locale. La démarche est pour le moins paradoxale. Alors que Facebook et Google sont largement responsables de la crise de la presse locale aux Etats-Unis, les deux géants californiens volent aujourd’hui au secours des journaux régionaux, après en avoir absorbé les revenus publicitaires. « A partir d’aujourd’hui, nous allons montrer davantage d’articles provenant de sources d’information de votre ville », annonçait, en janvier 2018, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, sur le réseau social. Un an plus tard, les contenus censés alimenter la section Today In, lancée à cet effet, se font encore attendre dans de nombreuses villes américaines. « Environ un utilisateur sur trois vit dans un endroit où nous ne pouvons trouver suffisamment d’informations locales pour lancer Today In », a regretté Facebook dans un communiqué, le 18 mars. (@lemondefr). À lire aussi : Facebook envisage le lancement d’une page d’actualités « digne de confiance » (@europe1).

#Politique&Digital

► Twitter bloque une campagne du gouvernement français appelant à voter aux élections européennes. Une campagne du ministère de l’Intérieur incitant à voter aux élections européennes a été refusée par Twitter, a expliqué le gouvernement, mardi 2 avril. Coordonnée par le Service d’information du gouvernement (SIG), la campagne « #Ouijevote » pour inciter à s’inscrire sur les listes électorales n’a pas pu donner lieu, comme prévu, à des tweets sponsorisés, une option permettant de payer pour mettre en avant des messages. Promulguée le 22 décembre, la loi « relative à la manipulation de l’information » impose notamment aux principales plateformes numériques de fournir les informations sur les publicités politiques qu’elles diffusent contre rémunération sur leur site, afin d’éviter des manipulations et ingérences électorales. (@franceinfo).

#Cybersécurité

► Les vigiles des réseaux, une activité en plein essor. Dans des locaux hyper-protégés, des experts surveillent 24 heures sur 24, sept jours sur sept, l’activité des réseaux informatiques de leurs clients, prêts à sonner l’alerte au moindre indice d’une cyber-attaque. A la Défense ou à Rennes pour Orange Cyberdéfense, à Elancourt pour Thales, à Lille pour IBM, mais aussi ailleurs en Europe, voire en Inde, ces vigiles des réseaux analysent jour et nuit des milliards et des milliards de « logs » (événements informatiques) recueillis chez leurs clients. « C’est un peu l’équivalent d’un centre de vidéo-surveillance » dans le monde réel, explique Jacques de la Rivière, patron de Gatewatcher, une société qui fournit à ces postes de commandement (PC) des sondes de détection. Les experts cherchent à corréler des « signaux faibles » à la recherche des anomalies qui peuvent être le signe d’une cyber-attaque, explique-t-il. (@frenchweb)

#Territoire

► Au Québec, une ancienne zone industrielle devenue « fabrique d’autonomie collective ». Projection du court-métrage Quartier gentrifié, quartier hanté, puis discussion à la brasserie Les sans-taverne ; formation au vélo d’hiver dans l’atelier Cycle 7 ; lecture de contes ; concert de folk ; corvée d’automne pour débarrasser le terrain du Bâtiment 7 « de milliers de mégots, de myriades de bouts de verre, de tas de métaux et bois cassés » ; découverte du travail d’un artisan savonnier ouvrant un espace collaboratif dans le grand atelier ; initiation à l’upcycling, soit l’art de donner une seconde vie à tout et n’importe quoi ; conférence, à l’initiative de l’épicerie de quartier à but non lucratif Le Détour, sur la sociocratie, mode de gouvernance horizontal, auto-organisé et sans hiérarchie… Le calendrier des activités du Bâtiment 7 en ce mois d’octobre 2018 suffit à saisir l’esprit de ce lieu d’expérimentation sociale. (@Socialter).

#IntelligenceArtificielle

► Quand les machines apprennent à écrire« Hillary Clinton et George Soros vont très bien ensemble, et leur objectif semble être de créer un mouvement politique où Soros et sa machine politique et Clinton sont deux des seuls acteurs majeurs. » Cette phrase… est fausse. Rapportée par le magazine américain « Wired » au début de l’année, elle a été générée automatiquement par un système d’intelligence artificielle (IA), GPT-2, conçu par OpenAI. Une organisation créée en 2015 par le patron très médiatique de Tesla, Elon Musk, et l’ancien dirigeant de l’incubateur Y Combinator, Sam Altman. Au départ, Open AI avait été fondé sur la promesse de faire de la recherche ouverte : « [Nos] chercheurs seront fortement encouragés à publier leur travail », écrivaient-ils à son lancement, en 2015. Malgré cela, le code source de GPT-2 restera secret : « En raison de préoccupations concernant un usage mal-intentionné de cette technologie, nous ne publions pas le modèle », a indiqué OpenAI sur son site le 14 février dernier. (@LesEchos)

► Le conseil d’éthique de Google se désagrège au bout d’une semaine. Il n’aura duré qu’une semaine. Le conseil d’éthique de Google sur l’intelligence artificielle, censé conseiller l’entreprise en la matière, se désagrège avant même d’avoir pu commencer ses travaux. L’un de ses huit membres a déjà renoncé et les profils de plusieurs autres suscitent de nombreuses réserves. « Bien que je sois persuadé que la recherche doit se faire en prenant en compte des enjeux éthiques clés, comme les droits et l’inclusion dans l’intelligence artificielle, cette assemblée n’est pas à mon sens le meilleur endroit pour le faire », a d’abord déclaré, l’économiste du comportement Alessandro Acquisti sur Twitter. Une pétition, lancée par un groupe d’employés de Google, a ensuite demandé le départ d’un autre membre de ce panel d’expert : la politicienne Kay Cole James, présidente d’un think tank conservateur. Lundi en fin de journée, la pétition avait réuni plus de 500 signatures, soulignant les prises de position de Kay Cole James à l’encontre des droits pour les gays et les transgenres. À lire : Les femmes, invisibles de l’intelligence artificielle. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Pourquoi une information ne sera jamais totalement objective (@INA_RevueMedias) ; – Cybersécurité : le français Sqreen accélère aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – Shark Robotics, nouveau champion français des robots militaires (@Challenges) ; – L’Humanité, France Télévisions, AFP, Mondadori… Pourquoi la presse française est en état d’alerte (@Challenges) ; – Comment 118 218 veut tailler des croupières à Doctolib dans la télémédecine (@Challenges) ; – Redevance audiovisuelle: comment font les autres pays ? (@Challenges) ; – Microsoft et BMW s’allient pour développer les usines connectées (@frenchweb) ; – Quand Zuckerberg redécouvre le contrat social (@LesEchos).

01 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Sécurité

► La cybersécurité est brisée : commençons à y remédier. La cybersécurité est dans un état lamentable, peut-être le pire qu’elle n’ait jamais connu. Il ne se passe littéralement pas un jour sans qu’un autre cas de faille de sécurité, de fuites de données ou de vol de secrets d’entreprise ne soit signalé. Bien sûr, les causes sont multiples. Commençons par les plus évidentes, les escrocs et les fraudeurs – des petits criminels au crime organisé – qui sont capables de nous extorquer de l’argent avec des ransomware ou de voler des données d’entreprise ou nos informations de carte de crédit avec des attaques de phishing. Peu de services de police ont le temps, l’argent et les compétences nécessaires pour attraper ces groupes ou les traduire en justice. Ensuite, il y a les hackers agissant au service d’un État qui passent de l’espionnage à la cyberguerre – et les gouvernements qui ferment les yeux sur leurs activités ou qui les encouragent positivement. (@zdnetfr).

#Piratage

► Le coût des cyberattaques explose partout dans le monde. La médiatisation des cyberattaques les plus dévastatrices avait convaincu les décideurs de ne plus se demander si leur organisation allait être attaquée, mais plutôt quand. Désormais, ils devraient aussi se soucier plus fortement du montant de la facture… Car elle risque d’être de plus en plus élevée. C’est, en tout cas, ce que révèle la dernière étude internationale d’Accenture Security et du Ponemon Institute, qui a sondé 2.600 experts et 355 grandes entreprises réalisant plus de 20 milliards de dollars de revenus annuels. Dévoilée lors du dernier forum de Davos et diffusée cette semaine, elle pointe clairement une envolée des conséquences financières liées aux attaques informatiques. Une cyberattaque coûte ainsi désormais en moyenne 13 millions de dollars à sa victime, soit une augmentation de 27,4 % sur un an. (@LesEchos).

#Emploi

► Intelligence artificielle : des talents qui s’arrachent à prix d’or. Bienheureux les jeunes diplômés qui maîtrisent les arcanes de l’intelligence artificielle (IA), car les entreprises viendront à eux. « C’est à nous, employeurs, de convaincre les plus qualifiés d’entre eux de nous rejoindre », explique Romain Lerallut, directeur de la recherche et développement de la société française de reciblage publicitaire sur Internet Criteo. Ce n’est pas donné à tout le monde. Avec l’engouement actuel pour cette discipline, la cote des professionnels a explosé. La création, en France, de laboratoires par des géants internationaux tels que Facebook a encore avivé la compétition entre entreprises pour attirer ces talents rares.  (@lemondefr).

#Information

► « Brexit : référendum, mensonges et réseaux sociaux » : regardez « La Fabrique du mensonge », la série documentaire sur les fake news. « Fake news » : c’est un mot qui a envahi notre quotidien et une réalité qui concerne tous les domaines, de la politique aux faits-divers en passant par la santé. Les motivations de ceux qui fabriquent ces fausses informations sont multiples : influencer l’opinion, changer le cours d’une élection ou tout simplement gagner de l’argent, comme le montre La Fabrique du mensonge, une série de six documentaires initiée par Félix Suffert Lopez, et réalisée par Arnaud Lievin et Elsa Guiol. Le premier volet, intitulé Brexit : référendum, mensonges et réseaux sociaux , explique comment, au Royaume-Uni, les dirigeants de la campagne pro-Brexit ont fabriqué de toutes pièces un mensonge : en quittant l’Union européenne, le pays pourrait économiser 350 millions de livres par semaine et les affecter à la Sécurité sociale. Un mensonge diffusé de manière industrielle sur les réseaux sociaux, pour toucher les citoyens. C’est la première fois dans l’histoire que les réseaux sociaux et l’utilisation des données personnelles ont autant perturbé un scrutin. Une méthodologie dupliquée ensuite lors de nombreuses élections à travers le monde. (@franceinfo).

#JeuVideo

► Albi : un jeu vidéo pour (mieux) former les étudiants infirmiers. Pour former les futur(e)s infirmiers ou infirmières d’Occitanie, des chercheurs de l’université d’Albi ont conçu : « Clone ». Ce serious game plonge virtuellement les futurs professionnels de soin dans la vie quotidienne d’un hôpital. Visuellement, ce serious game ressemble aux Sims ou à Theme Hospital, un jeu des années 90 où il fallait gérer un hôpital. Dans Clone, le joueur incarne un(e) infirmier/e qui prend son poste le matin. Après avoir pris les transmissions auprès de l’équipe de nuit, il doit planifier les tâches à faire dans la journée, les réaliser et enfin transmettre les informations à l’équipe de l’après-midi. (@franceinfo).

► Lot-et-Garonne : ils créent leur jeu vidéo en classe. Dans sept collèges et deux  lycées du Lot-et-Garonne y sont associés, les jeunes doivent imaginer et concevoir l’intégralité du jeu vidéo d’ici juin. Et chacun a son rôle dans la réalisation : scénariste, graphiste, programmeur, bruiteur… Le projet est porté par l’association québécoise « Fusion Jeunesse ». Ainsi ce projet permet aux jeunes de donner du sens aux études et, pourquoi pas, de trouver l’idée d’un futur métier. Il financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et la société de jeux video Ubisoft, cette experience vise à tordre le cou à l’idée que le jeu vidéo est trop souvent à l’origine du décrochage scolaire. (@franceinfo).

#MediaSocial

► La recette très secrète de Tinder. Dans le cercle fermé des services de rencontres en ligne, peu d’applications ont connu un succès international comparable à celui de Tinder. Sortie en 2012 aux Etats-Unis, et en 2013 en France, Tinder compte désormais un nombre d’utilisateurs estimé à 50 millions dans le monde entier. Surtout, 4,1 millions d’entre eux sont des utilisateurs payants, qui confèrent à Tinder le statut de poule aux œufs d’or pour sa maison mère (l’entreprise américaine Match Group). Les revenus générés par Tinder ont ainsi été estimés à 810 millions de dollars pour 2018, ce qui en fait l’une des applications les plus rentables de l’App Store, nous apprend la journaliste Judith Duportail, dont le livre L’Amour sous algorithme, une enquête consacrée à cette application, est sorti le 21 mars aux Editions Goutte d’or. (@lemondefr).

#Transport

► Nantes : les trottinettes électriques en libre-service retirées par la mairie. Un petit tour et puis s’en vont. Pas de trottinettes électriques en libre-service à Nantes sans accord préalable. C’est le message de la mairie à la société Bike Mobility qui a tenté une implantation ce week-end. C’est un nouvel épisode dans le développement des trottinettes électriques en ville. Dimanche 31 mars, la start-up allemande Bike Mobility a installé une flotte de trottinettes Wind dans le centre-ville de Nantes sur le modèle du libre-service. Mais le problème est que l’installation s’est faite sans accord préalable de la municipalité. La mairie a rapidement retiré toutes les trottinettes présentes dans l’espace public. (@franceinfo).

#Entreprise

► Sur Twitter, coup de colère du maire de Chartres contre Amazon. Un site Amazon à Chartres ? Il faudra lui passer sur le corps d’abord. Jean-Pierre Gorges l’a fait savoir ce vendredi sur Twitter, dans un fil de tweet sobrement intitulé « Assumer le risque d’avoir raison trop tôt ». Opposé depuis l’an dernier à l’installation d’un mystérieux géant du e-commerce dans sa commune. Il dénonçait une opération « à faible valeur ajoutée » pour sa ville, qui aurait cependant pu voir 2000 emplois créés sur son territoire. Des emplois « peu qualitatifs » d’après l’édile. Il affirmait à l’Echo républicain que cette implantation « serait préjudiciable à l’équilibre sociologique et démographique de l’agglomération. […] Ces emplois peu qualifiés vont attirer des nouveaux habitants qui vont modifier la structure de la population. » (@franceinfo).

#Médecine

► La téléconsultation, ça change quoi pour les médecins généralistes et leurs patients ? Depuis le 15 septembre 2018, tous les médecins peuvent avoir recours à la télé consultation, quel que soient leur spécialité et leur lieu d’exercice. Cela représente une véritable innovation dans le paysage médical. La télé consultation est une des formes de la télé médecine. C’est une pratique médicale à distance à travers un ordinateur et un smarphone. Son objectif est de mettre en rapport les professionnels de santé entre eux ou avec un patient. Désormais, la télé consultation est remboursée par l’assurance maladie, au même titre qu’une consultation en direct. Six mois après la mise en place de ce remboursement, 7 939 télés-consultations ont été prise en charge, selon un communiqué de presse de l’assurance maladie du 26 mars 2019. D’autre part, le nombre moyen de télé consultations est passé de 200 fin 2018, à 700 depuis la mi-février 2019. Le docteur François Arcos, médecin généraliste, a très vite fait le choix d’ajouter cet outil à sa panoplie de praticien. Il était l’invité de l’émission Ensemble c’est mieux ! du jeudi 28 mars 2019. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Le nouveau projet fou de Facebook : battre monnaie (@LesEchos) ; – Pourquoi Warner Music s’intéresse à l’intelligence artificielle (@LesEchos) ; – Construit-on une marque pour une start-up comme pour n’importe quelle entreprise ? (@frenchweb) ; – Comment renforcer l’écosystème médiatique européen (@frenchweb) ; – Pourquoi Fortnite peut devenir bien plus qu’un simple jeu vidéo (@frenchweb) ; – [We Love Innovation] AnotherBrain, l’ambitieux pari de Bruno Maisonnier dans l’intelligence artificielle (@frenchweb) ; – Machine Learning : le futur de l’IA est déjà là (@Contrepoints) ; – Des médias s’érigent contre le poisson d’avril, ce propagateur de fake news (@LExpress).

31 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 31 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

► Guéret : la « quincaillerie numérique » s’agrandit. Depuis septembre 2018, le chantier est lancé sur une friche commerciale à Guéret. C’est le nouveau site choisi pour abriter la quincaillerie numérique. Elle est est victime de son succès depuis son ouverte il y a quatre ans. Coworking, numérique, média, réseau, le site actuel est devenu trop étroit pour accueillir le fab-lab, l’espace de télétravail ou encore les cours pour personnes âgées et migrants. « Ca va nous permettre d’aller plus loin, d’expérimenter et de proposer de nouvelles activités. Des associations attendent d’avoir ce nouveau lieu pour pouvoir développer des animations », explique Eric Durand, Fab-lab manager. Crédit photo : France 3 Limousin

#Ville

► Depuis une dizaine d’années, le concept de smart city devient de plus en plus présent chez les décideurs et les entrepreneurs. Cette notion demeure pourtant floue aux yeux du grand public. Que renferme-t-elle ? Quels enjeux englobe-t-elle ? Le site Made In Marseille @MadeMarseille a consacré le dossier du mois de mars à la ville de demain. Épisode 1 : À Marseille, la ville de demain se rêve en smart city. Épisode 2 : Mobilités du futur : comment se déplacera-t-on demain ? Épisode 3 : La ville de demain fonctionnera-t-elle à l’hydrogène ? Épisode 4 : Domotique, smart home, logement autonome : la maison de demain se construit aujourd’hui. Épisode 5 : Big data et sécurité : prévention efficace ou risque pour les libertés ?

#Télémédecine

► Le (futur) big business qui agite le monde de la santé. Le projet de loi Santé fait monter la pression sur le marché des medtechs. Le potentiel est vertigineux : sur 400 millions de consultations annuelles, seules 1 à 2 % se font aujourd’hui à distance. Pour la télémédecine en France, le temps des atermoiements s’achève. Place aux grandes manoeuvres ! Le 19 mars, la plateforme tricolore MédecinDirect a été rachetée par l’Américain Teladoc Health (voir encadré ci-dessous). Le même jour, Hellocare, autre medtech, levait 2 millions d’euros pour renforcer, notamment, son nouveau cabinet médical virtuel à destination des professionnels de santé libéraux. Le lendemain, c’est Doctolib, le pape de la prise de rendez-vous médicaux, entré en fanfare en janvier dans la téléconsultation, qui levait 150 millions pour épauler sa croissance sur ce métier. (@Challenges).

#Technologie

► Le futur technologique est-il désirable ? Trois rencontres en une pour ce podcast, enregistré le dimanche 17 mars au Salon du livre avec Laurence DevillersAlexei Grinbaum et Giorgio Griziotti, qui explorent une question passionnante : « Le futur technologique est-il désirable ? » 2018 restera comme une année charnière dans l’histoire technologique. De la « première mort d’un piéton provoquée par un algorithme » (une voiture autonome Uber sur un tronçon de route ouvert à titre expérimental) à l’affaire Cambridge Analytica, en passant par les multiples témoignages des designers « repentis de la Silicon Valley », cette année restera comme celle d’un début de prise de conscience collective sur l’emprise des géants de la tech sur nos vies, et la nécessité d’ouvrir sans tarder un débat sur l’éthique des machines et des plateformes numériques. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

► Y a-t-il un cerveau dans la machine ? Après que les futurologues inspirés et les industries de l’imaginaire nous eurent promis merveilles et cauchemars d’un avenir dominé par l’intelligence artificielle, l’heure est au retour à la réalité. La réalité technologique, d’une part qui montre les limites concrètes du développement de réseaux d’apprentissages complexes et non supervisés. Et la réalité ontologique d’autre part, qui renvoie aux sources de la pensée d’une intelligence artificielle : qu’entend-on par intelligence ? Qu’est-ce qui constitue le “sens commun” et comment réussir à l’inculquer à une machine ? Pour répondre à ces questions, nous avons le privilège de recevoir aujourd’hui l’un des principaux artisans mondiaux du développement de l’intelligence artificielle, Yann LeCun. (@franceculture).

#Travail

► Finlande: des prisonniers chargés d’améliorer une intelligence artificielle. Même en prison, il existe désormais des travailleurs du clic. En Finlande, deux établissements pénitentiaires ont noué un partenariat avec une start-up baptisée Vainu, révèle The Verge. Cette dernière élabore une base de données des entreprises du monde entier. Elle sert ensuite d’annuaire aux sociétés à la recherche de nouveaux partenaires. Mais pour que cela fonctionne, il est nécessaire d’effectuer un titanesque travail d’étiquetage d’articles de presse et d’autres contenus. C’est la mission confiée aux détenus. À lire : En France, plus de 250.000 « travailleurs du clic ». (@BFM_Tech).

#LiensSauvages

► – Consoles rétro et réalité virtuelle aux Gaming Days de Tours (@franceinfo) ; – Pourquoi Warner Music s’intéresse à l’intelligence artificielle (@LesEchos) ; – Eruptif, agaçant, brillant… Portrait d’Eric Léandri, le fondateur de Qwant (@Challenges) ; – Le Pentagone cache des informations des travaux de Google sur les drones militaires (@iatranshumanism) ; – Quand l’intelligence artificielle déraille, les conséquences peuvent être bien réelles (@01net).

30 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 30 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Nous sommes en 2050, à quoi ressemblerait la vie dans un pays neutre en carbone ? L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a imaginées trois familles-types pour décrire les modes de vie des Français à l’horizon 2050. Il ne s’agit pas de normes, mais de profils divers dont la consommation moyenne s’accorde avec l’un des objectifs centraux de la loi de transition énergétique de 2015 : la division par quatre des émissions nationales de gaz à effet de serre, par rapport à leur niveau de 1990. Ce qu’on appelle le « facteur 4 ». La volonté du gouvernement de remplacer le facteur 4 par la neutralité carbone, dans un projet de loi énergie-climat. Comment y parvenir ? C’est tout l’objet d’un « scénario de référence », dont une synthèse a été publiée le 15 mars par le ministère de l’écologie, qui dessine une image du pays en 2050 et détaille les cibles à atteindre. Un scénario « ambitieux », reconnaît le document, mais « raisonnable » et « réaliste ». Il implique un « changement important des modes de consommation », mais « sans perte de confort » et sans « rupture » à court terme. (@lemondefr). Légende image : L’objectif de la loi de transition énergétique de 2015 : la division par quatre des émissions nationales de gaz à effet de serre. Dessin de Séverine Millet.

#Internet

► Qu’est-ce que le label « numérique inclusif » annoncé par le gouvernement ? Dorénavant, les initiatives sociales à l’image d’Emmaüs Connect pourront recevoir le label « numérique inclusif ». Au Journal officiel du 27 mars, le gouvernement vient de publier un arrêté qui officialise cette nouvelle signalétique qui sera attribuée à toutes les entités qui font en sorte d’accompagner et de former toutes les personnes pour qui le numérique est source de difficultés. Plus précisément, le label vise à identifier, reconnaître et promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population. C’est un enjeu national : selon une étude du CSA Research pour le Syndicat de la presse sociale datée de mars 2018, environ 14 millions de personnes sont mal à l’aise avec Internet. (@Numerama).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple se lance dans les médias !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La réforme (controversée) du droit d’auteur a enfin été adoptée mardi au Parlement Européen. Alors victoire pour la démocratie ou fin de la liberté sur Internet ? De manière générale, cette réforme est plutôt bien vue par les milieux culturels qui espèrent engranger des revenus de la part des plateformes. C’est même un « immense soulagement » pour le Directeur général de la SACEM. Mais cela n’est pas du goût de tout le monde. Des Youtubeurs tentent toujours de lutter et le font savoir. Cela apparaît également comme un énorme aveu d’échec pour les GAFA, qui avaient pourtant fait preuve d’intense lobbying. Pour d’autres, cette réforme contribue ainsi à diviser l’Internet en trois, entre les Etats-Unis, l’Europe et la Chine.

#Travail

► A quoi ressemblera le monde du travail en 2035 ? Le Centre de travail sur l’avenir de la RSA, Royal Society for the encouragement of Arts, Manufactures and Commerce au Royaume-uni, a publié une étude qui modélise quatre « futurs du travail » d’ici 2035. La plupart des études sur l’avenir du travail ont porté sur l’impact de la technologie sur les seules pertes d’emploi, mais il existe des effets beaucoup plus vastes, notamment l’incidence du changement technologique sur la surveillance, les pratiques de recrutement dirigées par l’IA et la croissance des plates-formes de concerts, ce qui ne se ferait pas sentir. exister sans les algorithmes puissants qui les sous-tendent. (@thersaorg). Télécharger the Four Futures of Work report (PDF).

#Déchets

► Aux Etats-Unis, des centaines de villes, croulant sous leurs déchets, ne recyclent plus. Le réseau de recyclage américain est-il en train de s’effondrer ? A Philadelphie, les déchets recyclables de la moitié des habitants – ils sont 1,5 million – sont désormais incinérés. Les canettes, bouteilles et journaux qui s’accumulent dans les bacs de recyclage de l’aéroport international de Memphis finissent dans une décharge. Et la ville de Deltona, en Floride, a récemment suspendu son programme de recyclage municipal, rapportait leNew York Times à la mi-mars. Depuis que la Chine, jusqu’alors la destination numéro un des déchets américains – et pas seulement –, a choisi de ne plus être la « poubelle du monde », des centaines de municipalités à travers les Etats-Unis découvrent ce qu’il en coûte de consommer, et donc de produire des tonnes de déchets. Et se voient obligés de réinventer la gestion de leurs déchets. (@Big_Browser).

#JeuVidéo

► Pourquoi il faut dédramatiser la violence dans les jeux vidéo. Un jeu vidéo qui proposait de violer et tuer des femmes a fait scandale il y a quelques jours sur la plateforme Steam. Rapidement retiré, il a relancé un débat aussi vieux que les premières consoles, celui de la place de la violence dans les jeux vidéo. Alexis Blanchet, chercheur en game studies, explique : « Quand on parle de violence dans les jeux vidéo comme quand on en parle partout, il faut voir à quel type de violence on fait référence. » Ainsi  « Une manifestation horrifique d’un impact de balle sur un corps ne servira qu’à marquer le fait qu’un coup est réussi. Il est fort possible que toute une série d’animations de cette violence physique peut-être un peu gore parfois, soit effacée par les joueurs et les joueuses qui sont en fait concentrés sur l’action de jeu. Ce sont plus des questions de skills, c’est-à-dire de compétences à faire valoir dans le cadre du jeu, d’évitement, de précision, et c’est ça qui est retenu par les joueurs et les joueuses. » (@franceculture).

#LiensSauvages

► – Uber, Lyft, Airbnb… Vers une année record pour les introductions en Bourse technologiques (@JeromeMarinSF) ; – 17 applis digitales pour se sentir mieux au travail (@EchosExecutives) ; – Amazon voudrait faire d’Alexa un véritable robot doté d’yeux (@20minutes).

29 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Justice

► En Estonie, des robots vont bientôt rendre la justice. L’Estonie n’en finit pas d’explorer les opportunités du numérique. En 2017, elle était classée par le magazine Wired « première société numérique au monde ». Et pour cause, l’État estonien digitalise ses fondations depuis quelques années déjà. Par ailleurs, chaque citoyen estonien, ils sont 1,3 million, est équipé d’une carte d’identité numérique qui lui permet de bénéficier d’une flopée de services en ligne, dont la possibilité de voter ou de payer ses impôts. Et ça marche plutôt bien puisque 95% des Estoniens paieraient leurs impôts en ligne et 30% voteraient depuis Internet. Mais l’Estonie ne s’arrête pas là. Le gouvernement aurait en effet pour projet d’introduire de l’IA dans son appareil judiciaire. Selon Wired, le ministère de la justice a demandé à Ott Velsberg, son chief data officer, de travailler à la mise en service d’un juge robot dont la mission serait d’étudier les poursuites mineures. Ce robot serait aussi amené à rendre des verdicts… soumis à la supervision dêtres humains. (@usbeketrica). Légende image : Un robot s’apprête à rendre son jugement. Crédit photo : Getty / Shutterstock.

#Livraison

► Les restaurateurs auraient généré 438 millions d’euros avec Deliveroo. Implantée depuis 4 ans en France, la société britannique indique faire travailler 11.000 livreurs à vélo et être aujourd’hui partenaire de 10.000 restaurants dans plus de 200 villes de l’Hexagone, dans un communiqué publié jeudi. Selon une étude commandée par la société auprès du cabinet d’études Capital Economics, Deliveroo a généré « 438 millions d’euros de revenus additionnels pour le secteur de la restauration en France », sur les 12 mois écoulés à fin octobre 2018. Sur ce montant, 300 millions d’euros sont allés aux chaînes de restaurants et 138 millions d’euros aux restaurants indépendants, selon la même source. Ce chiffre d’affaires additionnel était estimé à « plus de 200 millions d’euros » sur les 12 mois allant de juin 2016 à mai 2017, par le même cabinet d’études. (@Challenges).

#Social

► Grande-Synthe alloue plus d’un million d’euros à un “minimum social garanti” pour ses habitants. C’est une première en France. Le conseil municipal de Grande-Synthe (près de Dunkerque dans le Nord) a alloué mercredi soir à l’unanimité 1,2 million d’euros à la mise en place d’un « minimum social garanti« , destiné aux habitants en situation de précarité, a annoncé le maire écologiste, Damien Carême. Cette allocation est destinée aux foyers « qui ne disposent pas de revenus suffisants pour atteindre le seuil de pauvreté », soit 855 euros par unité de consommation, ce qui concerne 17,2% d’habitants de Grande-Synthe (23 000 habitants), soit 3700 personnes, selon la mairie. Pour bénéficier de ce « minimum social garanti » (MSG), qui sera versé mensuellement à partir du 1er mai, il faudra être résident de la ville depuis plus de trois ans, y avoir une adresse fiscale et être majeur. (@franceinfo).

#Entreprise

► Bourgogne : comment ATS Ingénierie invente les usines du futur. La quatrième révolution industrielle est en marche : des usines connectées mettent en oeuvre des systèmes robotisés, automatisés. Basée en Saône-et-Loire, ATS Ingénierie, concoit et réalise des moyens de production industriels en utilisant des technologies numériques. Ce que propose ATS Ingénierie à ses clients : un casque de réalité virtuelle sur la tête et équipés d’une manette ils peuvent se déplacer, se diriger, prendre des mesures, et même déplacer des éléments. (@franceinfo).

#Ville

► Ces femmes qui s’investissent dans la ville de demain. Claire Falzone, Directrice Générale de Nova Veolia, filiale de Veolia dédiée au développement de services innovants et Carmen Munoz-Dormoy, Directrice Générale de Citelum, société spécialisée dans l’éclairage urbain et les services connectés sont deux managers qui jettent un regard différent et visiblement plus humain et plus citoyen, sur la ville de demain. « Il faut se détacher de l’image d’une ville truffée de capteurs et de technologie, capable de répondre à des besoins qui n’existent pas, explique Carmen Munoz-Dormoy. Au sein de Citelum, nous sommes convaincus que les technologies sont un moyen et pas une finalité en soi. La vraie finalité est le bien-être des utilisateurs de la ville ». Elle ajoute que « la ville reste un objet politique au sens le plus noble du terme, avec des citoyens et parties prenantes qui doivent pouvoir choisir un programme et des orientations pour l’utilisation de leurs espaces publics » (@villeintelmag)

#Transport

► Véhicule autonome : en cas d’accident, qui est responsable ? L’affaire avait fait grand bruit dans les journaux américains et même sur l’ensemble de la planète. Le 18 mars 2018, à Tempe, dans l’Arizona (USA), une voiture sans chauffeur du leader des VTC Uber, alors en test, percutait une passante. Celle-ci décédera des suites de ses blessures. Ce premier accident engageant un véhicule autonome a soulevé de nombreuses questions, juridiques, technologiques, éthiques et pour commencer celle de la responsabilité. Qui est responsable ? Quel est celui que la justice poursuivra, en cas d’accident, quand ce type de véhicule sera amené à circuler sur les routes françaises. Pour que voiture autonome ne rime pas avec perte de contrôle, un ouvrage intitulé : « véhicules autonomes : qui est responsable ? » vient de sortir. Il aborde de manière très complète la question de la responsabilité de ces nouveaux véhicules. (@villeintelmag).

#Politique&Digital

► « Nos dirigeants politiques ressemblent à des mèmes ». Percée des leaders populistes, hausse de l’abstention, déconnexion des gouvernants… Face à la défiance générale envers les institutions, certains misent sur les technologies numériques pour inventer de nouveaux modes de participation démocratiques. C’est le cas de Paula Berman, « hacktiviste » et responsable partenariats au sein de Democracy Earth, une fondation qui développe des outils de gouvernance numérique « incorruptibles » et éthiques. Elle explique lors d’un entretien sur le site @usbeketrica : « quand j’ai réalisé qu’Internet avait le pouvoir de changer la politique, et que je pourrais travailler dans le sens de ce changement sans pour autant être une femme politique moi-même, j’ai décidé d’en faire mon métier. Changer la politique grâce au numérique : je suis tombée amoureuse de cette idée. » (@usbeketrica). Aller sur le site Grand Barouf Numérique, un événement participatif et prospectif sur la société numérique qui s’est tenu les 20 et 21 mars derniers à Lille.

#Numérique

► Musique, mobilité, fabrication, démocratie : comment le numérique change les règles du jeu. Jean-Dominique Séval, spécialiste de l’économie numérique et des process d’innovation auprès d’entreprises en phase de transformtion digitale, explore la façon dont le numérique referme plusieurs « parenthèses » en matière de mobilité, de musique, de fabrication et de vie démocratique. La fin de la culture orale, la fin de l’école de masse, la fin de la vie privée, la fin du salariat, voire la fin d’une vie sans au-delà, sont autant de signaux forts qui annoncent l’émergence d’un nouvel ordre social, d’un nouveau monde. D’autant qu’il est possible d’allonger cette liste : d’autres champs sont tour à tour touchés par la perturbation numérique. C’est le cas, notamment, de la mobilité individuelle, de l’écoute musicale, de la fabrication des objets et de la vie démocratique. Toujours avec cette particularité, singulière, de parenthèses que referment les nouvelles potentialités offertes par des réseaux et des terminaux toujours plus puissants, des logiciels toujours plus performants, dopés aux données massives et aux algorithmes apprenants. (@usbeketrica).

#Technologie

► La révolte morale de la Silicon Valley. Lettres ouvertes, démissions, manifestations… Longtemps critiqués pour leur apathie, les salariés de la tech californienne se rebiffent contre leurs employeurs. Ils rejettent les projets éthiquement douteux, comme les contrats avec l’armée ou les applications de reconnaissance faciale. (@LesEchos).

#Intelligence artificielle

► « Il faut que la France mette plus de moyens ». Nozha Boujemaa est l’une des chercheuses les plus influentes dans le développement de l’intelligence artificielle. Directrice de la recherche chez Median Technologies, elle a été vice-présidente du groupe de haut niveau sur l’intelligence artificielle de la Commission européenne et copilote du groupe d’experts IA de l’OCDE. Elle explique qu’il « ne suffit pas de dire que l’IA est importante, il faut mettre des moyens. Aujourd’hui, avec quoi peut-on réaliser nos objectifs stratégiques? Car au-delà des effets d’annonce, la force de frappe ne suit pas encore. La France n’a toujours pas de projet emblématique en IA à mentionner devant certaines autorités internationales comme l’OCDE. » (@FigaroTech).

#LiensSauvages

► – Cette nuit en Asie : Sony va-t-il éteindre ses smartphones ? (@LesEchos) ; – Huawei explose les compteurs malgré la pression américaine (@LesEchos) ; – En France, plus d’un tiers des 18-24 ans sont climatosceptiques (@usbeketrica) ; – Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ? (@franceculture) ; – Violence contre les Roms : quelle responsabilité pour Facebook ? (@Challenges) ; – Huawei France va changer de conseil d’administration (@Challenges) ; – La 4ème révolution industrielle ne devrait pas nous inquiéter (@lecho) ; – Intelligence artificielle et cybersécurité (@ActuIAFr) ; – ‘Bias deep inside the code’: the problem with AI ‘ethics’ in Silicon Valley (@Guardian).

28 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté aujourd’hui la requête de cinq associations et sept particuliers qui réclamaient l’annulation de l’arrêté préfectoral régularisant la situation des 62 éoliennes off-shore prévues au large de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). Légende image : Une rangée d’éoliennes dans un parc offshore au Danemark. Crédit photo : Soeren Bidstrup / Files Scanpix / Afp.

#Alimentation

► La production de viande de synthèse n’est pas sans impact sur l’environnement. La viande cellulaire est-elle réellement moins émettrice de gaz à effet de serre que l’élevage conventionnel ? Une étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford, publiée le 19 février dans la revue Frontiers in Sustainable Food Systems, a fait grand bruit en concluant que la viande de synthèse pourrait être plus néfaste sur le long terme que l’élevage conventionnel, en raison de l’énergie nécessaire à la production en incubateurs. (@lemondefr).

#Ville

► Niort Numéric : un salon pour des urbains plus connectés. La 7ème édition du salon de l’économie numérique, Niort Numéric, explore les rouages de la ville connectée, La tendance cette année est à la « Smart city ». Ainsi les mercredi 27 et jeudi 28 mars, il est possible de découvrir, dans les allées de l’Acclameur à Niort, le futur de nos centres villes. Les exposants rivalisent d’idées pour que les nouvelles technologies améliorent notre quotidien. Certains ont imaginé le « smart building » pour connecter tous les services d’un immeuble, tandis que d’autres imaginent un système pour prédire les lieux des futurs pannes et accidents. Le secteur est porteur, dans le bassin niortais : 250 postes sont à pourvoir. (@franceinfo). A lire aussi : La ville connectée, ça passe aussi par les commerces (@lanouvellerep_).

#Entreprise

► Sommet des start-up : Le challenge de l’intelligence artificielle. Nous y sommes. Tout le monde évoque l’Intelligence artificielle, ou l’IA, comme commencent à dire les experts, sans toujours bien évaluer les enjeux liés à cette transformation radicale de notre société. Pour mieux les mesurer, Challenges et Sciences & Avenir ont construit ce 4e Sommet des Start-up et de l’Innovation autour du thème « Paris, challenger de l’IA ». Un 27 mars, quasiment un an jour pour jour après que le député Cédric Villani a remis son rapport sur l’IA. Si apparemment pas grand-chose n’a changé en France, sauf la nomination d’un Monsieur IA en la personne de Bertrand Palhès, tout bouge en permanence dans les entreprises. (@Challenges).

► Revue de liens : – Sommet des start-up : L’IA est-elle un médecin comme les autres ? L’éthique et la collecte des données de santé seront les clés du décollage des IA appliquées à la santé ; – Et si l’intelligence artificielle n’existait pas ? – Jacques Aschenbroich, le PDG de Valeo, détaille ce que l’Intelligence artificielle change pour son entreprise : « L’IA, pas plus que le robot, n’est dangereuse pour l’emploi. » – Un an après la remise du rapport Villani dévoilant la stratégie de la France en matière d’intelligence artificielle, Que manque-t-il à la France pour devenir un champion de l’IA ? – Guillaume Borie, directeur de l’innovation du groupe Axa, détaille ce que l’Intelligence artificielle change pour son entreprise : « L’IA touche à l’essence même du métier d’assureur. » – François Dossa, le directeur d’Alliance Ventures détaille ce que l’Intelligence artificielle change pour le fonds en innovation lancé par Renault-Nissan-Mitsubishi : « Toutes nos participations depuis un an ont à voir avec l’IA. ». – L’intelligence humaine est-elle inégalable face à l’intelligence artificielle ? Face au développement de l’IA, l’homme craint que celle-ci nous dépasse. Le paléoanthropologue Pascal Picq nous rappelle le caractère unique de l’intelligence humaine. – Comment l’intelligence artificielle va transformer l’automobile. L’intelligence artificielle permet de concevoir, produire, vendre, louer une voiture différemment. Et de mesurer les risques que prend l’automobiliste.

#Téléphonie

► Vous ne comprenez pas tout à la 5G ? franceinfo répond à neuf questions sur le réseau qui va révolutionner nos communications. La promesse est alléchante : plus de débit, pour connecter davantage d’appareils destinés à nous simplifier la vie. Rien que cela. L’avènement de la 5G doit entraîner un bond technologique, une rupture même, à entendre l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Certains experts du secteur des nouvelles technologies mobiles vont même plus loin en prédisant le « bouleversement le plus important depuis l’électricité ». @franceinfo se branche en haut débit et vous aide à décrypter cette nouvelle technologie que vous ne pourrez bientôt plus ignorer.

#IntelligenceArtificielle

► Un an après le rapport Villani, la France cherche à combler son retard. Le 28 mars 2018, Cédric Villani, mathématicien et député LREM, rendait enfin son rapport pour une stratégie nationale et européenne sur l’intelligence artificielle. Ce document de 233 pages, très attendu, a inspiré le gouvernement à faire de nombreuses annonces pour développer la recherche, financer des projets industriels et faciliter les levées de fonds des start-up françaises. Objectif affiché: faire de la France un «leader de l’intelligence artificielle», d’après le président Emmanuel Macron. Mais aussi rattraper le retard grandissant face à la Chine et aux États-Unis, en pointe sur le sujet. Un an plus tard, où en est-on ? (@FigaroTech).

► Prix Turing : le Français Yann LeCun couronné avec deux autres pionniers de l’intelligence artificielle. Le Français Yann LeCun, professeur d’informatique à l’université de New York, le Britannique Geoffrey Hinton, professeur à l’Université de Toronto, et le Canadien Yoshua Bengio, professeur à l’Université de Montréal, ont notamment développé des méthodes d’apprentissage automatique, plus communément appelés deep learning ou « réseaux de neurones profonds » dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’Association for Computing Machinery a d’ailleurs qualifié le trio de chercheurs de « pères de la révolution de l’apprentissage profond », dans leur communiqué de presse. Les « réseaux de neurones », composantes essentielles de l’informatique, sont des systèmes simulés par ordinateurs, en s’influençant les uns les autres grâce à des connexions. (@franceculture). À lire aussi : Le Français Yann LeCun récompensé par le prix Turing. (@LesEchos).

#Media

► Media for Good : Maintenir la mission de service public dans l’espace numérique. Par Laure Delmoly, journaliste indépendante. À l’heure de la suprématie des GAFAN, de l’intelligence artificielle et du Big Data, comment se démarquer en tant que média de service public ? Dans Media for Good, Guillaume Klossa publie un plaidoyer sur le rôle majeur que doivent jouer les médias publics européens dans l’espace numérique. Pour le conseiller spécial du vice-président de la Commission européenne en charge du numérique, les médias publics doivent avoir un usage éthique des nouvelles technologies au bénéfice des citoyens et agir de manière coordonnée au niveau européen. Lire la suite sur le site @metamedia.

#SVOD

► Comment Netflix et les autres acteurs de la SVOD bouleversent le monde de la production. Il y avait foule en ce début de semaine pour l’avant-première d’« Osmosis », la nouvelle production de Netflix, au festival Séries Mania à Lille. Déjà, l’an dernier, la venue de Reed Hastings, le patron du groupe, avait quasiment déclenché une émeute. « On a été nous-même surpris par l’intérêt massif, » se souvient Laurence Herszberg. Même si la directrice générale de ce festival, qui se déroule en ce moment même, s’empresse d’ajouter que Netflix est « encore petit en termes de production en France ». À lire : Le gouvernement veut mieux soutenir les séries (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – La nouvelle licorne française de la Fintech s’appelle Kyriba (@LesEchos) ; – IA: nous sommes beaucoup plus prévisibles que nous le pensons ! (@frenchweb) ; – Palantir va refondre le système de renseignement de l’armée américaine pour 800 millions de dollars @frenchweb) ; – Ces trois femmes qui pourraient succéder à Mounir Mahjoubi (@frenchweb) ; – La Souterraine veut attirer des commerces dans le centre-ville (@franceinfo) ; – Après Christchurch, Facebook lance une offensive contre le suprémacisme blanc (@LExpress) ; – La loi mobilités sauvera-t-elle Uber de ses tracas judiciaires ? (@Lentreprise) ; – Huawei ou la guerre froide des télécoms (@LesEchos) ; – Sommet des Start-up: la legaltech Predictice remporte le concours de pitchs (@Challenges).