08 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 8 mars février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sécurité

► Sécurité en ville : jusqu’où faut-il aller ? Cambriolages, vols à main armée, attentats-suicides… et si l’aménagement urbain pouvait nous éviter toute cette insécurité urbaine, voire même ces drames ? Les violences en marge des manifestations médiatisées, les attaques terroristes, ou encore la recrudescence de la criminalité, l’insécurité en ville peut prendre plusieurs formes et la sécurité urbaine peut être appréhendée de diverses manières.  N’est-il pas temps de proposer une ville apaisée et équitable pour diminuer les violences urbaines ? Comment assurer à la fois sécurité et liberté aux citadins, tout en maintenant une urbanité optimale ? (@Demain_la_Ville). Légende image : Photo: unsplash.com / Matthew Henry.

#Surveillance

► En Chine, la vie sous l’oeil inquisiteur des caméras. Dans l’empire du Milieu, les caméras de reconnaissance faciale sont partout. L’intelligence artificielle permet ainsi de retrouver des criminels en fuite ou de payer ses achats en un clin d’œil. Mais aussi d’étouffer toute dissidence. « Veuillez prendre position face à la caméra. » La voix, féminine et robotique, émane d’un écran au poste-frontière qui sépare Hong Kong de Shenzhen. Les visages des voyageurs sont scannés, puis comparés à une base de données contenant les photos de toutes les personnes ayant déjà franchi cette frontière. Installé à l’été 2018, ce système de reconnaissance faciale a pour but de repérer les petits trafiquants qui passent la douane avec des biens détaxés achetés à Hong Kong dans le but de les revendre en Chine avec une marge. (@LesEchos).

#Territoire

► EuropaCity : une guerre des mondes. À la place d’un vaste champ de terres agricoles près de Gonesse (Val d’Oise), des groupes immobiliers veulent implanter un complexe d’un genre inédit, à la fois centre commercial, de loisirs et culturel qui abriterait également des bureaux, des hôtels et même une gare. Baptisé EuropaCity, il est financé par Ceetrus, la branche immobilière du groupe Auchan, et Wanda, un groupe immobilier chinois. Le projet suscite toutefois des oppositions. Les agriculteurs voient l’urbanisation attaquer leurs cultures, des militants écologistes refusent la disparition des terres fertiles et d’autres se demandent si cela peut être porteur d’emploi, ou changer l’image de leur ville. Les militants expliquent que « l’enjeu est de créer un lieu où l’on met à disposition des expériences, et non pas des biens de consommation. » (@franceculture).

#Commerce

► La tornade Vinted déchire tout sur le marché de l’occasion. Le site de revente de vêtements d’occasion, Vinted, connaît une croissance phénoménale en France dans l’occasion. En quelques mois, ce site a attiré 21 millions de membres, dont 8 millions en France où son succès est viral. Selon Médiamétrie, 1,5 million de visiteurs le consultent quotidiennement, ce qui le place dans le top 5 du e-commerce, pas très loin d’eBay. En juin 2018, une étude de Kantar TNS montrait que 40 % des 18-24 ans fréquentaient Vinted, presque autant que Cdiscount et Rakuten (ex-PriceMinister). Selon l’Institut français de la mode (IFM), la revente de vêtements représentait déjà 1 milliard d’euros l’an dernier. (@Challenges).

► Pourquoi Bocage croit en la location de chaussures. Après quelques mois d’expérimentation, la marque de chaussures étend son service de location –L’atelier Bocage– à une trentaine de boutiques en France. Désormais, il est possible de louer une paire de chaussures. Une fois rendues, celles-ci sont reconditionnées pour retrouver une seconde vie. L’atelier Bocage est le premier service de location de chaussures par abonnement que la marque française testé ces derniers mois et vient d’étendre à une trentaine de boutiques. Le principe est simple. Avec cet abonnement de 29 euros par mois (et 34 euros par mois en hiver), la cliente sélectionne en ligne une paire, se rend en boutique pour la récupérer ou pour finalement se décider pour une autre paire. Deux mois après, elle ramène sa paire et en choisit une autre. Un système de location qui s’inscrit dans un contexte particulièrement porteur puisque la manière de consommer évolue radicalement: l’usage est de plus en plus privilégié par rapport à la possession. (@Challenges).

#Ville

► Avec le numérique Valence simplifie le quotidien des Valentinois. Préfecture du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Valence s’investit dans le numérique afin de faciliter l’accès à l’information des citoyens, simplifier les procédures, améliorer les performances du service public territorial et faciliter l’accessibilité. Une démarche qui facile l’apprentissage des écoliers, le fonctionnement du centre-ville, la mobilité, la culture, la distribution de l’eau et l’accès à internet pour tous les habitants. Ville connectée, Valence l’est surtout grâce au déploiement de la fibre optique et 53% des logements sont actuellement éligibles. Les Valentinois disposant d’une application spécifique, Citea, qui leur permettre de connaitre les horaires des bus et les conditions de trafic. Pour compléter le dispositif, la ville s’est dotée d’un service de visualisation de son réseau d’eau en régie : « les eaux de Valence ». Ce poste de pilotage assure une vision complète du service, grâce à 750 capteurs installés sur le réseau d’eau potable. Grâce à ce système de contrôle très pointu, la collectivité économise 600 000 m3 d’eau chaque année. Une belle performance. (@villeintelmag).

#MediaSocial

► Twitter, un outil aussi utile qu’opprimant pour les femmes. Insultes, menaces, harcèlement… Pour de nombreuses femmes, Twitter, c’est un peu le Far West du Web. Un lieu hostile où elles ne se sentent ni les bienvenues ni en sécurité. Fin 2018, Amnesty International dénonçait « un espace où le racisme, la misogynie et l’homophobie prospèrent sans entrave ». Dans une précédente étude, l’ONG qualifiait le réseau social d’« endroit toxique pour les femmes ». Plus de 62 % des femmes interrogées déclaraient avoir déjà été victimes de tweets abusifs – violents, agressifs, dégradants ou sexistes par exemple. Lire la suite sur le site @lemondefr.

► Ce que l’intelligence artificielle ne comprendra jamais. L’émergence d’une intelligence artificielle générale est-elle un simple délire de science-fiction ? Dans cet article lecteur, Laurent Ach, directeur de l’équipe française du Rakuten Institute of Technology, explique quelles limites techniques et limites fondamentales empêchent à son sens les IA de développer une expérience subjective comme les êtres humains. Malgré les prédictions hasardeuses qu’on entend à propos de l’intelligence artificielle et les approximations de beaucoup d’articles sur le deep learning, les applications dont on admire les exploits au jeu de go ou dans la reconnaissance d’images par exemple, restent chacune cantonnée à un domaine très restreint. Les capacités de généralisation d’un modèle au-delà du domaine dans lequel il a été entraîné, sont pratiquement nulles. Cette limitation est un obstacle encore insurmontable sur le chemin d’une intelligence artificielle qui rivaliserait avec l’intelligence humaine et de plus en plus d’experts tentent de l’expliquer. (@usbeketrica).

#Numérique

► Et si le numérique réanimait l’Europe ? Même si elle détient de belles pépites et quelques licornes, l’Europe souffre encore d’un complexe civilisationnel face au numérique. Web, moteurs de recherche, réseaux sociaux ou smartphones sont des innovations venues des Etats-Unis et les sociétés qui dominent ses marchés ont prospéré en Europe longtemps sans même payer d’impôts nationaux.  Les nouvelles taxes sur les Gafa sont donc une réaction nécessaire, mais elles ne constituent pas une ambition sur le long terme. Au-delà de la fiscalité, la bataille technologique et commerciale à laquelle se livrent les Etats-Unis et la Chine continue à se jouer sans géants européens : Huawei contre Apple, WeChat contre Facebook, Alibaba contre Amazon, etc. (@EchosExecutives).

#LiensSauvages

► – Journée internationale des droits des femmes : l’intelligence artificielle est-elle sexiste ? (@europe1) ; – Les femmes sont-elles l’avenir de l’intelligence artificielle ? (@France24) ; – Luc Julia, l’intelligence artificielle « made in France » (@lemondefr) ; – Airbnb joue la carte de « l’amazonisation » (@lemondefr) ; – Un ordinateur pour lire dans les pensées des handicapés et leur rendre la parole (@LExpress) ; – Grandeannotation.fr, un site qui invite des citoyens à traiter eux-mêmes les contributions au grand débat national (@franceinfo) ; – Grand débat : n’ayons pas peur de l’IA (@LesEchos).

07 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 7 mars février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► L’érosion continue de la vie sauvage met en danger les conditions de vie des populations, alertent les experts mondiaux de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ». Article publié le 23 mars 2018. Partout sur la planète, le déclin de la biodiversité se poursuit, « réduisant considérablement la capacité de la nature à contribuer au bien-être des populations ». Ne pas agir pour stopper et inverser ce processus, c’est mettre en péril « non seulement l’avenir que nous voulons, mais aussi les vies que nous menons actuellement ». Tel est le message d’alerte délivré par la Plate-Forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), réunie du 17 au 24 mars à Medellin (Colombie), pour sa 6e session plénière. Légende image : Une immense exploitation de soja à Campo Verde (Mato Grosso), au Brésil (mars 2008). Crédits photo : Alf Ribeiro / Shutterstock.com.

#Transport

► Aux Pays-Bas, le vélo électrique est devenu source de profit et… d’accidents mortels. Pour la première fois l’année dernière, dans le seul pays au monde où l’on compte davantage de bicyclettes que d’habitants avec 1,3 vélo par personne, les ventes de vélos électriques ont dépassé celles des bicyclettes traditionnelles. En pleine explosion, les ventes de ces deux-roues électriques ont augmenté de 40 % en 2018. Mais l’utilisation généralisée de cette nouvelle génération de vélos par une population de plus en plus vieillissante est en partie à l’origine d’un nombre record d’accidents mortels sur les pistes cyclables du royaume. L’utilisation de téléphones en pédalant est aussi mise en cause. (@LesEchos).

#CréationNumérique

► Découvrez les vidéos des étudiants du master médias de l’université de Bourgogne. En janvier 2019, France 3 Bourgogne a collaboré avec les étudiants du master 2 médias et création numérique de l’université de Bourgogne. Objectif : les accompagner dans la réalisation de vidéos journalistiques. Regardez leurs 8 créations sur le thème de l’environnement. (@franceinfo).

#Formation

► A Saint-Quentin-en-Yvelines, l’école du numérique c’est ouvert à tous. Il n’avait « jamais codé », mais il s’y « connaissait en informatique ». Au sortir de divers petits boulots, Dylan, 22 ans, ancien étudiant en droit, avec 40 autres élèves, il a intégré le tout nouveau « Campus du numérique » créé par l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Une volonté née d’un constat, celui du manque de plus en plus prégnant de personnes formées aux emplois en lien avec le web ou la data. L’an dernier, les 10 000 offres déployées par les entreprises installées sur le territoire ont eu du mal à trouver preneur. (@LeParisien_78).

#IntelligenceArtificielle

► Quelles solutions face aux risques éthiques de l’intelligence artificielle ? Avec nos smartphones et tous les services que nous sollicitons (réseaux sociaux, vidéo à la demande, applications de géolocalisation, etc.), nous sommes déjà des utilisateurs quotidiens de l’intelligence artificielle, souvent sans même le savoir. Chacun reconnaît volontiers son extraordinaire potentiel économique, scientifique et sociétal, mais l’IA suscite aussi des craintes à la mesure de sa puissance. On s’inquiète des emplois qu’elle pourrait détruire et l’on redoute l’émergence d’un « arbitraire numérique », conséquence de décisions invérifiables, incontrôlables et acceptées sans discussion. (@LesEchos).

► Comment berner une intelligence artificielle ? Les réseaux de neurones sont gérés par des algorithmes qui nous permettent d’avoir une traduction simultanée ou de faire des recherches sur Internet, ou bien encore de nous déplacer à l’avenir dans une voiture autonome. Mais, ainsi que le montre cette vidéo proposée en partenariat avec Universcience.tv, le système peut être trompé par d’infimes perturbations. Omar Fawzi, maître de conférences au laboratoire d’informatique de l’Ecole nationale supérieure de Lyon, explique la nature de ces dysfonctionnements qui pourront sans doute être évités grâce une meilleure compréhension du fonctionnement du réseau de neurones. (@lemondefr).

► Metz accueille une manifestation inédite pour combattre nos peurs. L’événement est inédit dans le Grand Est : vendredi 15 et samedi 16 Mars 2019, Metz accueillera la 1er édition du salon « A.I now », comprenez « Intelligence Artificielle aujourd’hui ». Deux jours de conférences, tables rondes et stands pour les professionnels et le grand public. La volonté de Frédéric Schnur, organisateur de ces rencontres, expliquer cette technologie car comme il le dit : Travail, société, modèles…il n’existe pas un cm2 de l’humanité qui ne sera pas touché par l’intelligence artificielle très rapidement. (@franceinfo).

#Politique&Digital

► Une journée sur les technologies citoyennes le 18 mars à Paris. ‘association Décider ensemble et le Conseil économique, social et environnemental coorganisent, le 18 mars prochain à Paris, une journée consacrée aux civic tech et à l’engagement citoyen. But de l’opération ? Dresser un état des lieux des technologies civiques et de la démocratie numérique en France. Pour cela, l’événement fera la part belle à des échanges et à des retours d’expérience sur les outils numériques de participation et d’engagement citoyen autour de quatre thématiques : 1-Quelle place pour les civic tech à l’heure du grand débat national, 2-Govtech ou quand les institutions utilisent les technologies numériques, 3-Quand la technologie sert la cause des citoyens, 4-L’écosystème civic tech, un marché comme les autres. ().

#Géographie

► La vie secrète des sols français. Les sols représentent une des ressources indispensables pour l’homme à l’échelle de la planète. Sans les sols, aucune source de matières premières (comme les matériaux, les aliments, les fibres ou les combustibles), ni support de construction pour les infrastructures. Sans les sols, pas de purification de l’eau, pas de réduction des contaminants présents dans l’environnement, pas de régulation du climat et des crues. Sans les sols, pas de recyclage des éléments nutritifs qui permettent le bon fonctionnement des écosystèmes ni de séquestration du carbone. Enfin, sans les sols, une multitude d’organismes n’existeraient pas, ceux-là même qui sont à l’origine de notre survie et du bon fonctionnement de la planète. Voilà tout l’intérêt de mettre la tête dans le sol, pour voir de plus près ce qu’il s’y passe. C’est ce que se sont engagés à faire un ensemble de chercheurs français au travers du Groupement d’intérêt scientifique sol, créé en 2001. (@FR_Conversation).

#Urbanisme

► Marseille : L’œuvre mondiale de Le Corbusier pourrait être radiée de l’Unesco à cause de la métropole. Le plan local d’urbanisme intercommunal de la métropole d’Aix-Marseille laisse la possibilité de construire deux tourelles à proximité de la Cité radieuse de Le Corbusier. Ces constructions iraient à l’encontre des caractéristiques universelles du site, ce qui impliquerait une désinscription au patrimoine mondial de l’Unesco. La désinscription d’un site pourrait entraîner celle des 16 autres puisque c’est l’œuvre de l’architecte dans sa globalité qui est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. (@20minutes).

#LiensSauvages

► – Pourquoi vous devriez vous intéresser à l’e-sport (@frenchweb) ; – Facebook promet un pivot sur la protection de la vie privée et la messagerie cryptée (@frenchweb) ; – Dans l’Eure, comment l’usine 4.0 de Schneider Electric améliore la productivité (@frenchweb) ; – Facebook et la promesse vaine du respect de la vie privée (@Challenges) ; – Se recentrer sur le privé: le pari risqué de Facebook (@Challenges) ; – L’Europe, cette naine en matière d’intelligence artificielle (@LExpress) ; – Avec l’IoT, Engie transforme son modèle d’affaires (@journaldunet) ; – Pourquoi les étudiantes doivent s’emparer de l’intelligence artificielle en urgence (@BIfrance).

06 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 6 mars février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Immigration

► Où sur Terre y a-t-il le plus d’immigrés ? La proportion d’immigrés varie beaucoup d’un pays à l’autre, dépassant la moitié de la population dans certains pays, alors qu’elle est inférieure à 0,1 % dans d’autres. Dans quels pays les immigrés sont-ils les plus nombreux ? De quels pays sont-ils issus ? De façon plus générale, comment les immigrés se répartissent-ils à l’échelle de la planète ? Nous dressons ici un panorama du nombre et de la part des immigrés dans les différents pays du monde. Les États-Unis sont le pays du monde comptant sur son sol le plus grand nombre d’immigrés (personnes nées à l’étranger) : 48 millions en 2015, d’après les Nations unies. C’est près de cinq fois plus que l’Arabie saoudite (11 millions) et six fois plus que le Canada (7,6 millions) (figure en dessous). Mais proportionnellement à leur taille, ces deux derniers pays ont nettement plus d’immigrés : respectivement 34 % et 21 %, contre 15 % aux États-Unis. (@FR_Conversation). A lire aussi : Mythes et réalités autour des migrants avec Joséphine Goube, CEO de Techfugees (@frenchweb). Légende image : Un groupe de travailleurs immigrés à Doha, au Qatar. Crédits photo : Alex Sergeev / Wikimedia CC BY-SA.

#Entreprise

► 40 % des start-up d’intelligence artificielle n’utilisent pas d’intelligence artificielle. Dans la dernière étude de MMC Ventures sur l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans les entreprises, on découvre que seulement 60 % des start-up dites « spécialisées dans l’IA » l’exploitent de manière significative pour leur activité. Ces entreprises ont été qualifiées ainsi par des sites spécialisés, et n’ont pas souhaité corriger cette erreur, ou ont tout simplement préféré se présenter sous ce statut pour attirer de plus gros financeurs. Sur Forbes, David Kelnar, responsable de la recherche chez MMC Ventures, l’explique ainsi : « Les start-up qui sont classées dans le domaine de l’intelligence artificielle attirent entre 15 et 50 % de plus en financement que les autres start-up technologiques ». (@usbeketrica).

#Informatique

► De plus en plus, recherches et études pointent vers un fait troublant : les technologies d’IA contribuent à reconduire les inégalités entre les femmes et les hommes, et le plus souvent à l’insu de leurs créateurs. Comment cela arrive-t-il ? Et comment redresser le tir ? Deux jeunes scientifiques, Flora Vincent, chercheuse en microbiologie, et Aude Bernheim, chercheuse en génétique, co-fondatrices de WAX Science, qui travaille sur les questions d’égalité femmes-hommes dans les sciences, ont écrit « L’intelligence artificielle, pas sans elles ». Entretien avec les auteures sur le site de Digital Society Forum.

#Technologie

► Cent newsletters tech pour faire sa veille. Face à l’avalanche de contenu qui déferle sur le web, comment faire le tri afin de valoriser au mieux le temps passé à le consommer ? La solution : réduire la quantité, augmenter la qualité, choisir ses sujets. C’est là qu’intervient la newsletter, contenant seulement quelques liens, les meilleurs, sur des sujets de notre choix et qui nous attend sagement dans notre boite mail. Voici donc une liste de 100 newsletters (toutes gratuites) et choisies pour leur qualité éditoriale, leur réputation ou parfois simplement parce qu’elles sont LA référence sur un sujet particulier. Les 10 catégories sont les suivantes : Actualité Tech, Entrepreneuriat, Venture Capital, Marketing – Growth Hacking, Design, Intelligence Artificielle, Science, Fintech, Data / Data Science et Special Frenchies (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

► L’auteur virtuel qui inquiète. Grâce à l’intelligence artificielle, les machines peuvent aujourd’hui écrire des textes. « Dans les journaux, quand vous voyez des résultats financiers, des résultats sportifs, il y a des chances que ce soit rédigé par un algorithme », rapporte le journaliste de France 3 Anicet Mbida. Et d’ajouter : « Ce sont souvent les articles que personne ne veut écrire. Ces articles sans aucune valeur ajoutée. (…) L’ordinateur ne peut pas donner d’angle, de réflexion, et donc il fait une formule mathématique ». Les entreprises sont amenées à se servir de l’intelligence artificielle, comme les agences immobilières pour leurs annonces. Elles sont souvent générées par un ordinateur. Mais aujourd’hui, l’ordinateur est également capable d’inventer du texte, de créer des histoires de lui-même. « Open Ai, un consortium, a montré qu’une intelligence artificielle était capable de raconter une histoire à partir d’une phrase de départ », rapporte Anicet Mbida. (@franceinfo).

#Information

► Le « Momo Challenge », une invention médiatique qui n’a jamais vraiment existé. Le « Momo Challenge » n’existe pas. C’est le message passé par plusieurs associations britanniques, qui tirent la sonnette d’alarme dans un article duGuardian publié le 28 février. Il n’y a « aucune preuve confirmée dans ce pays de suicide lié à Momo », épingle un porte-parole des Samaritans, équivalent anglais de la Croix-Rouge autant qu’à SOS-Amitié. En France, « il n’y a pas eu de cas de suicide ni de blessé lié au Momo Challenge », explique au Monde Samuel Comblez, directeur des opérations de l’association e-enfance, une plateforme d’appels pour jeunes en difficulté sur Internet : « C’était surtout une légende urbaine avec de nombreux faux Momo, qui a suscité l’excitation des adolescents qui aiment se faire peur. Quand j’étais petit, c’était la Dame blanche, aujourd’hui c’est Momo ». (@lemondefr).

#ElectionsEuropéennes

► Réseaux sociaux, applications… ces outils qui incitent les jeunes à voter aux Européennes. Le 26 mai en France, 23.4 millions de jeunes vont pouvoir voter pour la première fois aux élections européennes, d’après le Parlement européen. Face à l’abstentionnisme, qui a atteint 74% aux dernières élections en 2014 chez les 18-24 ans, selon le directeur adjoint de l’institut de sondage Ifop, Frédéric Dabi, organismes et associations en lien avec l’Union européenne se mobilisent et se montrent inventifs pour inciter les jeunes à voter. L’association Vote&Vous a décidé de s’emparer des outils numériques utilisés principalement par les jeunes pour les inciter à voter le 26 mai prochain. Avec une application inspirée de Tinder, en collaboration avec 18 autres pays de l’UE, son but: décomplexifier et rendre les politiques européennes plus transparentes de façon ludique. (@Le_Figaro).

#Santé

► Amazon, JPMorgan et Warren Buffett lèvent le voile sur « Haven », qui doit révolutionner la santé. « Haven » (« abri ») : c’est le nom choisi par JPMorgan, Berkshire Hathaway et Amazon pour leur coentreprise à but non lucratif dans la santé. Elle a un site web actif. Dirigée par le chirurgien Atul Gawande, Haven a expliqué sur son site avoir commencé à recruter des équipes dans le domaine médical, mais aussi des spécialistes du traitement des données, des développeurs et des pros de la cybersécurité. La structure a été créée à l’initiative de trois grands patrons américains, Jamie Dimon (JP Morgan), Warren Buffett (Berkshire Hathaway) et Jeff Bezos (Amazon), « frustrés par la qualité, le service, et le coût élevé auxquels leurs employés et leurs familles doivent faire face lorsqu’ils ont recours au système de santé aux Etats-Unis », rappelle le Dr Gawande, qui écrit que Haven « sera un porte-parole pour les patients ». L’entreprise « créera de nouvelles solutions et travaillera à changer les systèmes, les technologies, les contrats et tout ce qui empêche d’accéder à un meilleur système de soin ». (@LesEchos).

#Robotique

► Relation client : les leçons de l’échec du premier hôtel entièrement robotisé. Cet article a été co-écrit par Lionel Sitz, professeur de marketing à l’EM Lyon, et Anne-Christelle Vogler, directeur chez Kea & Partners et co-auteur du livre blanc « IA et IE, la révolution des compétences ». Premier fabricant mondial de robots, le Japon est particulièrement bien placé pour tester de nouvelles applications robotiques. Par exemple, dans l’industrie hôtelière. En 2015, un hôtel d’un nouveau genre a ainsi ouvert près de Nagasaki : l’hôtel Henn-na, principalement opéré par des robots. L’objectif affiché était d’introduire des technologies de pointe (principalement robotisées) pour gagner en efficacité et, à terme, de devenir le premier hôtel au monde sans personnel humain. Accueillis par un robot-dinosaure, les clients étaient entourés d’applications robotiques en tous genres, de la conciergerie robotisée au bus-robot en passant par le robot-poubelle. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#MediaSocial

► L’une des plus jolies chaines de YouTube serait en réalité un outil de propagande massive. Li Ziqi est une vidéaste chinoise qui cartonne sur YouTube. Elle est belle, elle s’occupe de sa grand-mère, elle fabrique des objets ou cuisine des plats traditionnels. Sauf qu’en Chine, les internautes ne sont pas censés avoir accès à YouTube. Et ça donne de folles rumeurs sur son compte. Serait-elle chargée de faire de la propagande ? (@LADN_EU).

#LiensSauvages

► – « Les algorithmes des réseaux sociaux sont des délinquants de l’information » (@frenchweb) ; – Mark Zuckerberg veut recentrer Facebook sur les échanges privés (@LesEchos) ; – L’intelligence artificielle fait son trou dans le marché de l’art (@latribune)

05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 5 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Réchauffement climatique : la disparition des nuages bas, nouveau scénario catastrophe. Quand on pense au réchauffement climatique, ce n’est pas nécessairement eux qui viennent en tête. Les nuages, pourtant, ont un rôle clé dans la régulation de la température sur Terre. Et dans une étude parue le 25 février dans la revue Geoscience, des scientifiques tirent la sonnette d’alarme : certains d’entre eux, les stratocumulus, qui sont justement censés nous protéger de la chaleur, sont directement menacés par les émissions de carbone. Et leur disparition aurait pour conséquence directe de brutalement accélérer la hausse des températures, avec des conséquences désastreuses pour la planète.  (@LP_MaTerre)3 Légende image : Les stratocumulus comme celui-ci recouvrent de 20 à 30 % du ciel dans le monde. Crédits photo : Philippe Huguen / Afp.

► Les effets du changement climatique pourraient provoquer une crise financière similaire à celle de 2008. La prochaine crise financière aura pour origine le réchauffement climatique. C’est ce que plusieurs chercheurs attestent dans une étude publiée le 12 février par l’Institute for public policy research (IPPR), un think tank britannique. Ils ont compilé des dizaines et des dizaines d’études universitaires, de rapports gouvernements et de bilans d’ONG. Ils estiment que, jusqu’ici, les évènements provoqués par le réchauffement climatique ont été étudiés de manière isolée. « Les climatologues examinent les perturbations des systèmes météorologiques, les biologistes se concentrent sur la perte des écosystèmes, les économistes calculent les dommages potentiels causés par l’intensification des tempêtes et des sécheresses », écrit le journal britannique The Guardian qui chronique l’étude. (@Novethic).

#Entreprise

► Migration vers le cloud public : quels impacts sur les data centers des entreprises ? L’externalisation des systèmes informatiques vers les infrastructures mutualisées du cloud public n’est pas sans impact sur les data centers des entreprises, notamment en termes de ressources humaines. La première transformation à gérer est la stratégie d’économie d’échelle d’un data center traditionnel n’ayant pas d’avenir face aux modèles de consommation à l’usage des gigantesques data centers du cloud, il n’y a plus d’avantage compétitif à maintenir des investissements importants dans le développement de ses propres infrastructures. Et d’un point de vue RH, cette réorganisation pose la question de la gestion des compétences. (@EchosExecutives).

#Commerce

► L’innovation peut-elle sauver les commerces de proximité ? Nombreux sont ceux à prédire la mort du magasin, à plus ou moins long terme. Et les commerces de proximité ne sont pas épargnés par les transformations actuelles. « Ils font effectivement face au commerce en ligne, même si cette concurrence est moins frontale que pour les grandes enseignes », analyse François Barbey, directeur du marché des services aux commerçants du groupe Up. Pourtant, « les défis d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux d’hier » pour les petits commerces. Les technologies du numérique s’emparent donc de la problématique pour réinventer le secteur du retail (vente au détail). Nombreuses sont donc les solutions destinées à simplifier la vie des petits commerçants. Elles ont pourtant du mal à intégrer les commerces de proximité, pâtissant d’une saturation de l’offre. Bien conçues, elles peuvent pourtant constituer de véritables atouts pour des commerces concurrencés par les plateformes en ligne. (@bymaddyness).

#Agriculture

► Déjà lancé dans plusieurs régions françaises, la plateforme Solaal vient de lancer un relais régional dans les Hauts-de-France. Son objectif est de récupérer les denrées que les agriculteurs n’ont pas pu vendre pour en faire profiter les associations. Mais sa mise en place n’est pas aisée. La société recherche de nouveaux éleveurs ou agriculteur qui pourraient faire don de leurs invendus. Au moins trois producteurs implantés près d’Arras, Amiens et Laon sont déjà entrés dans la boucle. (@franceinfo).

#Numérique

► Eurométropole de Strasbourg : découvrez l’iTruck, une « ambulance pour smartphones, tablettes, et ordinateurs »Cette camionnette est garée sur le parking du Décathlon de Geispolsheim, ce vendredi 1er mars 2019. C’est le cas tous les vendredis, comme le montre le calendrier de circulation de cet iTruck, partagé sur Facebook. Tel un food-truck numérique, l’iTruck propose aux possesseurs et possesseuses de téléphones, tablettes et ordinateurs, de venir y déposer leur précieux appareil. Il y sera réparé en une demi-heure, promet l’employé Nicolas Stahl, et pour 10% moins cher que dans une boutique classique de réparation. Cette camionnette est localisable via une application dédiée, disponible sur Android et iPhone. Le concept de l’iTruck est pour l’instant unique, mais son créateur, Vladimir Oswald, qui y a investi 50.000 euros, compte le développer et l’étendre à la France entière. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’Unesco veut proposer des principes éthiques pour l’intelligence artificielle. « Il est certainement prématuré de vouloir réglementer [l’intelligence artificielle] au niveau mondial, mais il est plus que temps de définir un socle de principes éthiques qui encadreraient cette disruption », a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco. Lundi 4 mars, l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, accueillait à Paris une conférence sur les enjeux éthiques de cette nouvelle technologie. « La confiance dans ces innovations se gagnera au prix de cet effort collectif, continue Audrey Azoulay. Transparence, loyauté, élimination des biais, notamment de genre, responsabilité, inclusion, débat sur les règles imbriquées dans les algorithmes : autant de questions qui doivent être traitées ab initio et non pas après que les usages et les développements seront déjà là. » (@LesEchos).

► « La France n’est pas à la hauteur de l’enjeu » Un rapport consacré à l’intelligence artificielle a été publié mi-février à la demande de la Direction générale des entreprises (DGE), du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et de TECH’IN France. Olivier Novasque, président fondateur de la société Sidetrade, spécialisée dans l’intelligence artificielle, explique que « voilà des années que nous rédigeons des rapports. La réalité, c’est que la France exporte des talents auprès des GAFA et ne fait qu’importer de l’intelligence artificielle. Or, nous disposons de cerveaux qui n’ont absolument rien à envier à ceux de la Silicone Valley. En France ce qui nous manque, ce sont les conditions permettant de construire un écosystème capable de créer des géants du numérique. (@BFMBusiness).

#DroitDAuteur

► Google monte au créneau contre la réforme européenne du droit d’auteur. Google a exhorté lundi les eurodéputés à voter contre la réforme européenne du droit d’auteur qui, selon le géant américain de l’internet, « serait néfaste aux créateurs européens pour les décennies à venir ». Le Parlement européen doit se prononcer probablement en mars, peut-être même dès la semaine prochaine, sur une adoption définitive de ce projet de directive révisée, présenté par la Commission européenne en septembre 2016. Cette réforme a pour objectif d’adapter à l’ère du numérique la législation européenne du droit d’auteur, qui date de 2001, une époque où YouTube, détenu par Google, n’existait pas. (@frenchweb).

#Senior

► « En Mode Senior », le nouveau rendez-vous international de la Silver Economie. Ils vivent de plus en plus vieux, avec pour certains un pouvoir d’achat non négligeable. Pour Angers, ville qui s’investit dans un projet de « territoire intelligent », pas question d’exclure cette population mais au contraire de tout de faire pour qu’elle continue à participer à la vie de la cité. « En Mode Senior » sera donc le premier événement international exclusivement axé « Smart City, Smart Home, Smart Life », à destination des seniors et de la Silver économie. Il aura lieu au Centre de Congrès d’Angers du 1er au 4 octobre 2019. (@villeintelmag).

#LiensSauvages

► – Les satellites, nouveaux couteaux suisses de l’espace. Plus flexibles, plus légers, plus puissants, plus durables, les satellites font leur révolution. Une obligation pour s’adapter aux nouveaux usages. (@LExpress) ; – Pourquoi Uber et Apple misent sur le modèle Netflix pour séduire les consommateurs (@frenchweb) ; – Eva Sandri : « Musée et numérique forment un oxymore symbolique » (@frenchweb) ; – La vision comme modèle mental, ce n’est pas la marche au hasard (@frenchweb) ; – L’intelligence artificielle va-t-elle vraiment transformer la banque ? (@BFMBusiness) ; – L’intelligence artificielle et le machine learning ne peuvent pas être les seuls garants de la cybersécurité (@LesEchos) ; – La guerre des robots de livraison autonome est déclarée (@LeParisien_Eco) ; – La stratégie d’Uber pour devenir « l’Amazon » des transports (@Challenges) ; – Télé-présence : les lycéens malades remplacés par des robots (@objetconnecte01).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 4 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Il y a une semaine paraissait un projet de pacte finance-climat prévoyant la création d’une banque européenne du climat et d’un fonds spécifique. Ces propositions doivent inciter le secteur financier à investir dans la transition écologique. Peut-on compter sur les banques pour sauver la planète ? Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, explique : « Le secteur bancaire peut spontanément s’orienter sur des investissements verts, mais on ne peut pas compter que sur cela. Cette orientation a d’ailleurs parfois une visée marketing : il s’agit de redorer son blason, de regagner la confiance à moindre coût, c’est ce que l’on appelle le ‘greenwashing’. Or il faut ici une orientation sincère et massive, donnée par une impulsion politique et publique forte. » (@franceculture). Légende image : Les banquiers peuvent-ils sauver la banquise ? Crédits photo : David Tipling – Getty.

#GrandDébat

► A l’occasion du Grand Débat National, lancé le 15 janvier dernier, et de l’ouverture de la contribution en ligne sur le portail « granddebat.fr » depuis le 21 janvier, l’ADEME met à la disposition des citoyens des outils sur le thème de la transition écologique afin de fournir des pistes de solutions dans les débats. Après l’emploi, l’eau et l’énergie, la mobilité, la taxe carbone, le logement et l’alimentation, les énergies renouvelables et la ville de demain, découvrez les infographies sur nos consommations et sur l’économie circulaire. (@ademe).

#Internet

► « Il suffit de se plonger dans l’histoire de la liberté d’expression pour relativiser. A chaque fois qu’un nouveau média arrive, la première réaction est le bonheur intégral : les gens s’enthousiasment, ils sont contents d’avoir des images animées, de nouveaux moyens de communiquer avec leurs semblables. Le contrecoup arrive généralement très vite : c’est la peur et l’anxiété, car un nouveau média de masse est très disruptif. Les pouvoirs publics sont alors tentés d’intervenir. Quand l’audiovisuel est arrivé, tous les gouvernements, démocratiques ou non, ont trouvé de bonnes raisons d’imposer des réglementations nouvelles, différentes de celles qui étaient appliquées pour l’écrit. ’Internet a apporté une autre révolution : il est plus riche en contenus. On peut faire des recherches et transporter son encyclopédie avec son téléphone, mais on peut aussi accéder à des informations qui ont l’air de provenir de sources légitimes mais qui ont été inventées. La diffusion des fausses nouvelles est aussi vieille que le langage, mais comme c’est un nouveau média, nous sommes plus anxieux », explique Mike Godwin, Juriste, spécialiste de la liberté d’expression, historien de l’Internet. (@lemondefr).

#Ville

► « La fabrique et la gestion des villes sont aujourd’hui confrontées, comme de nombreuses autres activités, au remplacement de décisions humaines par des décisions algorithmiques. Le problème, concernant la cité, est que la substitution n’est pas seulement technique et professionnelle : elle est aussi politique. Elle ne touche pas que les métiers et les emplois : elle affecte la capacité des responsables locaux et des citoyens à penser et à porter des projets de société », explique Jean Haëntjens, Économiste et urbaniste, sans son ouvrage « Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes ». (@Contrepoints).

#Téléphonie

► Les smartphones 5G et les réseaux mobiles commenceront à entrer en service plus tard cette année, mais les opérateurs de réseaux mobiles avertissent que le comportement avide des gouvernements pourrait nuire aux consommateurs à long terme. Une nouvelle approche est nécessaire si l’on veut que la 5G réalise son potentiel, avec par exemple des fournisseurs de télécommunications autorisés à prendre plus de liberté dans la manière dont ils développent et déploient la technologie, militent-ils. S’exprimant lors du Mobile World Congress 2019 à Barcelone, le PDG de Telefonica, José Maria Alvarez-Pallete Lopez, a appelé à une « nouvelle approche audacieuse » sur la mise en œuvre de la 5G et « L’objectif des régulateurs devrait être de réduire la régulation ». « Pour que nous puissions y parvenir, nous avons besoin d’un cadre réglementaire adapté à l’ère numérique. », précise Mats Granryd, directeur général de la GSMA. (@zdnetfr).

#Numérique

► Bientôt un « citizen data scientist » ? Transformation digitale oblige, les données représentent le nerf de la guerre que se livrent les entreprises. Afin de mieux gérer et de comprendre quelles data traiter et exploiter, certaines organisations font appel à des chief data officers (CDO). Ils   comptent d’ailleurs parmi les principaux pivots de la transformation digitale. Selon une étude menée par PwC en début d’année, leur rôle est en pleine évolution avec un champ d’action qui s’élargit. Dorénavant, en plus de devoir valoriser les données, il s’impose un peu plus dans les enjeux business de l’entreprise. Seulement, on constate que, si leurs missions se diversifient et que la demande s’accroît, le réservoir de talents est loin d’être fourni. (@EchosExecutives).

#Politique&Digital

► En novembre, la commune de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) emboîtait le pas de quatorze autres villes du département et lançait son budget participatif. De novembre à janvier, pas moins de 140 propositions ont été déposées dans tous les domaines comme « installer des bancs publics aux principaux carrefours » ou une « imprimante 3D partagée en libre-service ».Les projets ayant le plus de suffrages seront retenus et inscrits au budget primitif 2019 de la ville qui sera voté au conseil municipal d’avril. Rendez-vous jusqu’au 31 mars sur lgc.projetsdemaville.com. (@LeParisien_92).

#Commerce

► « Quand vous mettez commerce, proximité et digital dans un mixeur, vous obtenez la boutique connectée nomade, explique Damien Walker de la Chambre du commerce et de l’industrie (CCI) du Val-d’Oise. C’est une remorque qui se déplie et qu’on va balader dans toute la France. » Pour sa première sortie, la boutique connectée nomade s’est installée début mars à Puteaux (Hauts-de-Seine). Les commerçants ont pu tester plus de trente solutions digitales organisées par thèmes : attirer, vendre, fidéliser, gérer. Et bénéficier, gratuitement, de conseils adaptés à leurs besoins. (@LeParisien_92).

► Amazon poursuit sa poussée dans le commerce physique avec une nouvelle chaîne de supérettes. Amazon veut aller encore plus loin dans le secteur agroalimentaire : le groupe de Jeff Bezos prévoit de commencer à ouvrir cette année des dizaines de supérettes, distinctes de ses chaînes Whole Foods Market et Amazon Go, dans plusieurs grandes villes aux Etats-Unis, selon des informations du Wall Street Journal(WSJ). Le nom de cette nouvelle entité, qui pourrait proposer des produits à des prix plus bas que ceux pratiqués par Whole Foods Market, n’est pas connu. Le premier magasin devrait ouvrir à Los Angeles avant la fin de l’année. (@frenchweb).

#Ecole

► Seine-et-Marne : deux salles de classes en vente sur Leboncoin pour dénoncer leur fermeture. « A vendre lot de deux classes, cause délaissement dans écoles et communes rurales ». Une association de parents d’élèves de Montigny-sur-Loing, une petite commune de Seine-et-Marne a décidé de mettre en vente symboliquement les deux classes que l’Education nationale prévoit de supprimer à la rentrée 2019. « Une fausse annonce pour un vrai message d’alerte », affirme l’association des parents d’élèves de Montigny-sur-Loing dont la pétition a recueilli plus de 1.100 signatures. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Comment construire des filières durables de méthanisation (@ClubTechniCites) ; – Facebook mis en cause pour ses pratiques de lobbying (@LesEchos) ; – Snapchat a-t-il vraiment gagné 7 millions de visiteurs français en un mois ? (@LExpress) ; – À la radio et à la télé, les femmes parlent deux fois moins que les hommes (@InaGlobal) ; – « On peut être innovants tout en étant à la campagne » : la start-up qui fait le pari du Cantal (@lemondefr).

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 3 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’AgTech française peut-elle rivaliser à l’échelle internationale ? Pour bon nombre de Français, agriculture rime avec précarité. Il faut dire que le contexte économique de ces dernières années a mis à rude épreuve les agriculteurs. Autrefois prospères, ils doivent désormais lutter pour assurer le bon fonctionnement de leur exploitation dans une guerre des prix de plus en plus féroce qui dépasse largement les frontières de l’Hexagone. Et pourtant, malgré les difficultés éprouvées par les paysans, l’agriculture est confrontée à un défi de taille. D’ici 2050, ce sont en effet près de 10 milliards de personnes qui devront être nourries par l’agriculture française et mondiale. Et ce « avec moins d’eau, moins d’engrais, moins de pesticides, moins d’agriculteurs et moins de terres », note Edgar Chaput, co-fondateur de Perfarmer, start-up qui développe une application mobile permettant d’aider les agriculteurs à vendre leurs récoltes au bon prix. (@frenchweb). Légende image : Le métier de chef de culture, un ingénieur agronome en utilisant une tablette dans un champ agricole. Crédit photo : Nolanberg11 / Shutterstock.

#Economie

► Le nudge, ou comment corriger les biais humains. Nos actes sont parfois irrationnels. Pourquoi, alors ne pas en faire un atout pour inciter, par la méthode douce, à des attitudes plus responsables ? C’est le principe du nudge, théorie couronnée par deux prix Nobel et qui connaît de plus en plus d’applications. (@LesEchos).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix, gagnant contesté de toute part !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Si l’info est en train de mourir, qui va garder la démocratie ; – L’info locale pour reconstruire la confiance ; – Une nouvelle organisation philanthropique américaine s’engage à investir dans la presse locale à hauteur de 42 millions de dollars ; – La réforme du droit d’auteur en Europe entre dans sa dernière ligne droite ; – L’e-sport français se structure avec ses Assises, qui auront lieu jusqu’au mois de juin.

#IntelligenceArtificielle

► « Les machines doivent en effet rester des partenaires. Elles ne doivent pas décider à notre place. L’être humain doit toujours indiquer quelles données sont utiles. Et lorsque l’on obtient un résultat, il est indispensable de conserver son propre jugement et de les rationaliser afin de leur donner du sens », explique Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie et responsable de l’équipe ACASA (Agents Cognitifs et Apprentissage Symbolique Automatique) du LIP6. (@PwC_France).

#Economie

► Le cauchemar de l’ère du « capitalisme de surveillance ». Jamais les technologies n’ont autant fait l’objet de peurs et d’angoisses. Le pavé de Shoshana Zuboff, professeure émérite de Harvard, « The Age of Surveillance Capitalism » (L’Âge du capitalisme de surveillance), décrypte le capitalisme de surveillance, l’un des concepts les plus opérants pour décrire l’économie de la donnée et ses revers. Shoshana Zuboff le définit comme « un nouvel ordre économique », où la surveillance de la vie privée fait désormais la fortune des entreprises du Web. L’émergence de ce système remonte aux années 2000, quand deux jeunes geeks de Stanford comprennent que les mots tapés dans leur moteur de recherche Google disent en fait beaucoup des désirs intimes de chacun. Leur premier coup de génie a été de collecter ces informations pour proposer à des marques de faire apparaître leurs publicités en fonction de certains mots-clés. Le second coup de génie fut de pressentir qu’en recueillant encore plus de données sur les clics, les types d’appareils ou encore la géolocalisation des utilisateurs, Google pourrait prédire les besoins avant même qu’ils ne soient formulés, affiner sans cesse les publicités en fonction des comportements… Lire la suite sur le site @FigaroTech). A lire aussi : Le capitalisme de surveillance, maître des marionnettes (@Mediapart).

#LiensSauvages

► – « Le manque de femmes dans l’intelligence artificielle accroît le risque de biais sexistes » (@lemondefr) ; – Barbie et l’intelligence artificielle (@libe) ; – L’autonomie des smartphones bientôt optimisée par l’IA (@futurasciences) ; – La taxe sur les Gafa pourrait rapporter 500 millions d’euros selon Bruno Le Maire (@Challenges) ; – Pour prévenir les fusillades de masse, les Etats-Unis se tournent vers l’intelligence artificielle (@Maxisciences) ; – Les moteurs de recherche alternatifs, manne financière des associations (@bymaddyness).

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Littoral

► A Boulogne-sur-Mer, on va effaroucher les goélands avec un laser. Considéré comme nuisibles dans certaines villes du littoral, le goéland argenté est une espéce protégée. La lutte contre sa prolifération est soumise à autorisation. A Boulogne-sur-Mer, la direction de la mer, des ports et du littoral annonce une nouvelle solution d’effarouchement de ces oiseaux : le site de l’écluse Loubet sera équipé d’un laser ! Le site est en effet très prisé par les goélands qui se nourrissent du poisson que ramènent les chalutiers. Ces oiseaux sont particulièrement sensibles à la lumière verte et réagissent à la vision du danger. L’accès au bassin Loubet voit passer près de 9000 navires qui alimentent les entreprises de transformation du poisson. (@franceinfo). Légende image : L’écluse du bassin Loubet sera prochainement équipée d’effarouchement de goélands.

#Téléphonie

► 5G : pivots et alliances inévitables dans le vieux monde ; les Uber, Instagram et Netflix de demain en gestation. Avec des étoiles dans les yeux, Barcelone n’a cessé depuis au moins 5 ans de parler de la 5G ! Et très vite on a su que l’Europe était en retard ! Elle l’est toujours ! Notamment la France où « les élites n’osent pas parler de technologie, car elles n’y connaissent rien, et que cela fait plouc dans les dîners en ville », résumait cette semaine à Barcelone un dirigeant parisien. Mais cette fois on y est ! Et le Congrès mondial des mobiles n’a encore parlé que de ça. Sous pression d’une forte intensité industrielle locale, la 5G sera donc disponible en Corée dès le mois prochain, et sous peu au Japon. Asticotés par Trump, les telcos américains accélèrent aussi son déploiement. (@metamedia).

#Politique&Digital

► « La consultation du peuple doit être régulière ». Un grand débat au temps des algorithmes génère de gros volumes de données. Aucune chance de s’en sortir sans des outils informatiques ! Mais jusqu’où peut-on automatiser l’analyse de l’énorme quantité de données produites et faire émerger des idées qui puissent influencer concrètement les lois et les règlements ? Les textes humains sont complexes à comprendre pour un algorithme, avec leurs imprécisions, leurs erreurs, leur ironie… et leur sens dépend du contexte et de connaissances auxquelles l’algorithme n’a pas accès. Nous avons des systèmes qui permettent de gérer des volumes inouïs d’opinions, mais il nous faut poursuivre les progrès scientifiques qui nous permettront d’en tirer la substantifique moelle. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#GrandDébat

► Grand débat national : à quoi l’intelligence artificielle peut-elle aider ? Actuellement, il y a plus de 300.000 contributions ont été envoyées sur le site du grand débat national, ce qui correspond à plus de deux millions de verbatims. Impossible d’imaginer que chacun d’entre eux pourra être pris en compte. « Il serait inhumain de tout analyser à la main dans les délais impartis », explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion & politique chez OpinionWay, l’institut en charge du dépouillement des réponses. Pour traiter toutes les questions ouvertes, le gouvernement a donc annoncé, en janvier, qu’un système d’intelligence artificielle (IA) sera utilisé. Ce qui a suscité quelques inquiétudes : la crainte, c’est qu’à la fin les participants se sentent trahis par la machine… et par l’Etat. Pourtant, le traitement du langage naturel est un domaine classique de l’IA, qui a fortement progressé ces dernières années. « Le recours à des systèmes d’IA devient de plus en plus courant quand nous avons de gros volumes de données », justifie Frédéric Micheau. (@LesEchos).

#Architecture

► Le Bauhaus, laboratoire de la modernité. Tout le monde a, un jour, plus ou moins entendu parler du Bauhaus, associant ledit vocable à un « mouvement », sinon à un « style » né en Allemagne et à la géométrie rigide. Il s’agit, en réalité, d’une école d’art avant-gardiste, la plus fameuse et la plus influente du XXème siècle. Fondée le 26 mars 1919 à Weimar par l’architecte Walter Gropius, elle a réuni jusqu’en 1933, soit durant quatorze ans seulement, une palanquée de créateurs, artistes, architectes, designers… avec, en ligne de mire, un objectif essentiel : repenser les formes de la vie contemporaine. (@LesEchos).

#Europe

► C’est un argument qui revient souvent Dans les débats concernant l’impact prévisible de l’intelligence artificielle sur les emplois, il est urgent de commencer à former les travailleurs pour qu’ils comprennent les enjeux. Teemu Roos, professeur au département informatique de l’université d’Helsinki (Finlande), s’est lancé il y a deux dans un projet d’un cours en ligne (MOOC) gratuit rassemblant les bases nécessaires pour comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. « L’idée était que des gens de tous horizons puissent acquérir suffisamment de connaissances pour tirer profit de l’IA au lieu d’en avoir peur », explique l’enseignant. Dès le lancement du programme, en mai 2018, Reaktor et l’université d’Helsinki se sont fixé un objectif de former 1 % de sa population à l’intelligence artificielle. Relayé par la presse et les pouvoirs publics, le défi a également été relevé par 250 entreprises qui ont pris l’engagement de former leurs employés, généralement en les autorisant à suivre le cursus sur leur temps de travail. Plus de six mois après le lancement du programme, le but semble atteint : 145.000 personnes se sont inscrites, l’équivalent de 2,5 % de la population finlandaise (5,5 millions). (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Une unité de méthanisation chauffe les bâtiments communaux (@europe1) ; – Publication de l’étude « Intelligence artificielle – Etat de l’art et perspectives pour la France » (@DGEntreprises).

01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► La transition agricole utilise le crowdfunding pour créer du lien. Les projets agricoles et alimentaires pullulent sur la plateforme de financement participatif Miimosa. Sur le modèle des géants du secteur tels que KissKissBankBank ou Ulule, la plateforme dédiée au financement participatif agriculture lancée il y a 4 ans permet aux agriculteurs de se financer auprès du grand public. Mais surtout des consommateurs finaux de leurs produits. « En s’appuyant sur Miimosa, les porteurs de projet vont pouvoir construire une communauté d’acheteurs », explique Nathanaelle Leshem de Miimosa. Pour financer un projet, deux solutions s’offrent aux agriculteurs. Celle classique du don avec contrepartie, qui permet en moyenne de récolter 6500 euros. C’est l’option retenue par la majorité des agriculteurs, puisqu’elle permet de faire la publicité en offrant des contreparties. (@Euractiv_Fr).  Crédit image  : Rena Schild / shutterstock

#IntelligenceArtificielle

► Au sommet de la hype de l’IA, Bercy nous ramène sur terre. Les secteurs de l’intelligence artificielle et du stockage des données numériques seraient prochainement intégrés au « décret Montebourg » qui réglemente les prises de participation par des acteurs étrangers. Ces « secteurs » viennent s’ajouter aux secteurs déjà protégés de l’énergie, de l’eau, des transports, des télécoms et de la santé publique. Ainsi le 19 février le ministre a inauguré un nouveau datacenter en région parisienne et prononcé un discours assez offensif sur cette souveraineté numérique (ici). Il rappelle les enjeux de l’intelligence artificielle, la maîtrise des données qu’elle suppose pour l’apprentissage et donc la souveraineté des infrastructures qu’elle demande à l’échelle des enjeux d’un pays. (@zdnetfr).

#Santé

► E-santé: la télémédecine est en train de faire sortir les soins des cliniques et des hôpitaux. Suivi en temps réel des signes vitaux, assistance vidéo à distance et peut-être demain, opérations via un bras robotisé: la télémédecine va pouvoir profiter des avancées technologiques pour prendre enfin son envol. De l’avis de Pamela Spence, responsable du marché des sciences de la santé pour Ernst & Young, les technologies sans fil sont en train « de faire sortir les soins des cliniques ou des hôpitaux». La société française H4D développe ainsi des cabines de télémédecine permettant au médecin de mesurer le rythme cardiaque, la température et la pression artérielle d’un patient à plusieurs centaines de kilomètres de distance. (@frenchweb).

#ReconnaissanceFaciale

x► Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? Quand le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la 40ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, lundi, il a mis en garde contre l’usage abusif de la reconnaissance faciale, sans citer ouvertement la Chine. La ville de Nice vient, elle, d’utiliser ce dispositif à titre d’expérimentation. Où en est la France avec ces systèmes de reconnaissance faciale ? Que dit la législation ? Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? (@franceculture). Légende image : DigitalVision Lieu : Costa Maya, Mexico• Crédits : Bill Diodato – Getty.

#Surveillance

► Des micros dans les rues de Saint-Étienne pour assurer la sécurité des habitants. C’est une première en matière de lutte contre l’insécurité. Dans le but de garantir plus de tranquillité aux 7000 habitants du quartier Tarentaize-Beaubrun-Couriot, la ville de Saint-Étienne (Loire) a décidé d’expérimenter un dispositif de surveillance jusque-là inédit en France. Le principe est simple : être à l’affût de bruits suspects. Cinquante micros ou « capteurs sonores », comme préfèrent les nommer les élus stéphanois – complémentaires de la vidéosurveillance déjà existante – vont être implantés dans ce secteur de Saint-Étienne qui est considéré comme l’un des plus en souffrance de la ville. « Que les gens se rassurent, nous n’allons pas les espionner », préviennent d’emblée Jean-Pierre Berger et Jean-Noël Cornut, élus de la municipalité. (@LeParisien_FDiv). A lire aussi : St Etienne : des capteurs sonores à l’écoute de la ville (@franceinfo).

#Ville

► Smart city : grâce au mobile, une nouvelle interactivité entre ville et citoyens. Le smartphone crée du lien entre les collectivités et leurs administrés, et pas seulement via des sites et applications mobiles contenant documents, informations pratiques et autres formulaires de contact. Non, désormais, des services proposent davantage de fonctionnalités et d’interactivité. Des applications en marque blanche, c’est-à-dire entièrement personnalisables aux couleurs de la ville, comme Neocity, Bouge ma ville, myMairie ou encore Citylity. Un exemple ? Un administré demande une réparation (nid de poule, feu cassé, éclairage défectueux…), qui sera immédiatement notifiée aux services municipaux. Grâce à l’ajout d’une photo et de sa géolocalisation, il prouve la véracité de son signalement, évitant ainsi aux équipes de se déplacer pour rien. Il facilite aussi leur intervention en indiquant précisément où se trouve le problème. (@journaldunet). A lire aussi : On n’en a pas fini avec la smart city (@LesEchos).

#Téléphonie

► 5G : pourquoi les dirigeants d’entreprise sont encore (très) sceptiques. Le Mobile World Congress, qui se tient actuellement à Barcelone, met en vedette la 5G. Reste que le succès du nouveau protocole ne fait pas l’unanimité du côté des états-majors des entreprises. Selon un sondage réalisé par Accenture auprès de 1 800 dirigeants de moyennes et grandes entreprises, plus de la moitié d’entre eux affirment que la 5G ne leur permettra pas de réaliser beaucoup de tâches dont ils ne peuvent déjà s’acquitter en ayant recours aux seuls réseaux 4G. En d’autres termes, les dirigeants d’entreprise adoptent une approche attentiste à l’égard de la 5G et de la façon dont elle transformera leurs activités. (@zdnetfr). A lire aussi : MWC 2019 : quels smartphones misent sur la 5G @futurasciences

#Impression3D

► Une main bionique réalisée en impression 3D pour un garçon de 12 ans, une première en France. On appelle ça un « Hero arm », un bras de héros. Il est directement inspiré du jeu vidéo « Deus ex ». Son look futuriste plait beaucoup à Oxandre, 12 ans, originaire d’Ecques (près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), qui l’utilse depuis une dizaine de jours. « Je suis très heureux de l’avoir eu, explique-t-il. Il me permet de faire plus de choses qu’avant. Ça va changer un peu ma vie. » Oxandre est le premier en France à recevoir une telle prothèse. « Le 44ème dans le monde », précise-t-il fièrement. Dans cette vidéo publiée par La Voix du Nord, le jeune garçon explique le fonctionnement de son bras bionique. (@franceinfo).

#Economie

► Ubérisation, disruption ? Retour sur le phénomène de désintermédiation. Ubérisation ou disruption, deux termes qui sont souvent employés à mauvais escient. Laurent Bourgeon, professeur de stratégie à ESSEC Business School nous explique que l’emploi impropre de ces termes renvoie souvent au phénomène de désintermédiation. (@Challenges).

#Media

► Pour réduire leurs coûts et résister aux géants, les rédactions japonaises partagent une plateforme de publication commune. Par Tim Hornyak, journaliste indépendant. Les médias sociaux restent une source d’information dominante pour les consommateurs dans de nombreux pays. En 2018, ils dépassent les journaux aux États-Unis, où 45% des internautes s’informent par Facebook. Les fournisseurs de nouvelles ont besoin de tous les avantages concurrentiels possibles à une époque de baisse de la rentabilité et de fausses nouvelles. Il n’est donc pas surprenant que l’externalisation de la gestion de contenu soit désormais vue comme une option de plus en plus viable pour les rédactions numériques. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensSauvages

► – New York se démène pour faire revenir Amazon (@LesEchos) ; – États-Unis : l’intelligence artificielle pour prévenir les prochaines tueries (@SciencePost_fr) ; – La traduction automatique fait des pas de géant (@LesEchos) ; – BlaBlaCar va lancer ses « BlaBlabus » en Allemagne et au Benelux (@LesEchos) ; – YouTube supprime la chaîne du groupe des Brigandes, apprécié de la fachosphère (@LObs) ; – La constellation de satellites OneWeb va-t-elle exploser en plein vol ? (@Challenges) ; – Le streaming pèse désormais 75% des revenus de la musique aux Etats-Unis (@frenchweb) ; – Quatre applis pour reprendre le contrôle de son téléphone (@lemondefr) ; – En Chine, la reconnaissance faciale appliquée aux cochons (@usinenouvelle).

28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Les 62 éoliennes en mer tourneront en 2023 au large de Dieppe et du Tréport. la préfète de Seine-Maritime et son homologue de la Somme ont signé les arrêtés le 26 février. Les opposants au projet peuvent encore déposer des recours devant le tribunal administratif. Parmi eux, des pêcheurs dieppois, qui travaillent dans cette zone très poissonneuse. (@franceinfo). Crédit photo : Hans Hillewaert.

► Google utilise l’intelligence artificielle pour optimiser la production d’énergie des éoliennes. Saviez-vous que Google était aussi opérateur de parcs d’éoliennes ? Une énergie renouvelable qui contribue à lutter contre le changement climatique, mais qui selon Google n’a pas encore atteint son plein potentiel. Au cours de la dernière décennie, les parcs éoliens sont devenus une importante source d’électricité sans carbone, car le coût des éoliennes a chuté et leur adoption a bondi. Cependant, comme l’explique la firme de Mountain View dans son blog, la nature variable du vent lui-même en fait une source d’énergie imprévisible, moins utile que celle qui peut fournir de l’électricité de façon fiable à un moment donné. En quête d’une solution à ce problème, Google et sa filiale britannique ont commencé l’année dernière à appliquer des algorithmes d’apprentissage machine leur parc d’éoliennes dans le centre des États-Unis, qui fait partie de la flotte mondiale de projets d’énergie renouvelable de Google. (@pressecitron)

#Agriculture

► « Être agricultrice n’était pas spécialement une vocation, mais étant fille d’agriculteur, j’aimais beaucoup ce métier. J’ai été baignée dedans depuis toute petite, avec mes frères, mes parents. À l’époque, ma maman se battait déjà pour être reconnue comme agricultrice. Et mon papa me disait : ‘ce n’est pas parce que tu es une fille que tu ne peux pas être égale à tes frères. Donc fais comme eux, conduis le tracteur, va ramasser le foin, va semer’ », explique Martine, 59 ans, cheffe d’exploitation agricole sur @europe1. A lire aussi : Raphaëlle Duchemin : Les solutions pour mieux rémunérer nos agriculteurs (@europe1).

#Transport

► Des vélos connectés pour cartographier la dangerosité des routes pour les cyclistes. De nombreuses villes aménagent des itinéraires pour permettre aux vélos, de plus nombreux, de circuler plus facilement en milieu urbain. Mais ces itinéraires sont-ils suffisamment sécurisé ? Pas vraiment si l’on en croit les associations de défense des cyclistes qui montent souvent au créneau pour dénoncer les manque de sécurité des aménagements urbains, lesquels n’assurent pas une véritable protection d’utilisateurs pourtant très vulnérables dans un flot d’automobiles. « Depuis plus d’une dizaine d’années, l’usage des vélos est en plein essor, c’est un moyen de transport particulièrement développé dans les grandes villes, surtout à Paris où la circulation est souvent difficile et dangereuse » expliquent Baptiste Sandoz et Damien Subit, deux chercheurs en biomécanique, fondateur de « Comob ». (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Voici la première opération de chirurgie téléguidée grâce à la 5G. Au MWC 2019 à Barcelone, les experts des télécoms ont pu assister à la première expérience de chirurgie téléguidée en direct grâce à la future génération de réseaux télécoms super rapides 5G. Sur scène ce 27 février, le chef de service gastroentérologie de la clinique de Barcelone, Antonio de Lacy, guide une équipe de cinq jeunes femmes médecins et infirmières qui opèrent au même moment à l’hôpital à quelques kilomètres de là. L’opération consiste à soigner un patient atteint d’un cancer en retirant le segment de son colon touché par une tumeur. Sur l’écran, on aperçoit la salle d’opération et un grand écran qui montre en gros plan le colon du patient. La qualité de la vidéo est exceptionnellement précise, le délai presque imperceptible. « Nous avons besoin de pouvoir donner des conseils en temps réel, sans le moindre délai de latence. Nous ne pouvions pas le faire avec la 4G », explique Antonio de Lacy. (@Challenges).

► La France a déjà pris un an de retard dans la 5G. La 5G est une réalité. Il suffit d’arpenter les couloirs du MWC qui se tient cette semaine à Barcelone pour s’en convaincre. Smartphones, réseaux, services… Le monde des télécoms a changé de génération. Ou presque. Car l’Europe est à la traîne. « La France a un an de retard dans la 5G », constate sobrement Stéphane Richard, le PDG d’Orange. La faute, notamment, à un processus d’attribution des fréquences nécessaires à la 5G qui s’éternise. Les premiers déploiements ne seront théoriquement possibles sur le territoire national qu’en 2020. Soit plus de douze mois après que Verizon, par exemple, a lancé la 5G dans treize États américains. L’opérateur a commencé par proposer dès octobre un service « 5G- fixe », permettant d’avoir Internet chez soi, en lieu et place d’un réseau câblé (ou fibre) classique. (@FigaroTech). A lire aussi : À Barcelone, la 5G dans tous ses états (@latribune).

#Data

► Un défi bien plus culturel que technique. Edito de Muriel Jasor. Comme l’analyste Douglas Laney dans son ouvrage « Infonomics », on se demande pourquoi les entreprises procèdent si minutieusement à l’inventaire de leurs biens matériels, mais si peu à celui de leurs data. La tâche n’est pas simple, les données sont éparses, volumineuses, hétérogènes et volatiles mais quand, comme aujourd’hui, elles valent leur pesant d’or, il y a urgence à les intégrer aux enjeux business. Une étude sur la « datalphabétisation » réalisée pour le spécialiste des logiciels d’analyse de données Qlik – dans le cadre d’un Data Literacy Project, confirme que la quasi-totalité des dirigeants reconnaissent l’importance des données pour leur secteur (93%) et leurs processus de prise de décisions (98%), mais que seulement 8% des entreprises ont apporté, au cours de ces cinq dernières années, des changements majeurs à leur manière d’utiliser les données. Lire la suite sur le site @EchosExecutives.

#Politique&Digital

► Européennes: Civic Tech, un outil numérique pour réconcilier avec la politique. Participer à l’élaboration des programmes, impliquer les adhérents, faire remonter les revendications et débattre… À trois mois des élections européennes, plusieurs partis lancent leurs « Civic Tech », ces outils numériques qui tentent de les rapprocher des citoyens. Les « Civic Tech », un concept importé des Etats-Unis, regroupent « l’ensemble des outils numériques qui peuvent contribuer à la participation du citoyen dans la vie politique », explique la chercheuse Tatiana de Feraudy, doctorante à Paris 1 : outils de pétition en ligne, applications de signalement, ou encore plateformes participatives comme celle du grand débat national, qui frise désormais les 900.000 contributions. (@LObs).

#Internet 

► La constellation OneWeb franchit un cap décisif. La société OneWeb veut construire la plus grande constellation Internet jamais faite sur Terre. Les six premiers petits satellites de sa constellation ont été lancés sans encombre dans la nuit de mercredi à jeudi par la fusée Soyouz depuis le port spatial de Kourou. Ces mini-satellites (150 kilos pièce) vont tourner à 1.300 kilomètres du globe et permettre à OneWeb de sécuriser des fréquences clé et de tester, corriger ou valider quatre ans de durs travaux. « La constellation initiale OneWeb sera constituée d’environ 650 satellites et pourra augmenter pour atteindre plus de 900 satellites afin de répondre à la croissance de la demande mondiale », selon Arianespace. (@LesEchos).

#Logement

► E-loft livre votre maison en bois à domicile. « Vous recevrez votre maison dans six semaines ». A l’époque du e-commerce plus rien ne parait impossible ! De fait, E-loft propose de livrer et d’installer votre domicile, réalisé sur mesure, neuf mois seulement après la finalisation de votre commande sur Internet. Neuf modèles tout en bois sont disponibles, allant d’un simple T3 de 62m jusqu’à la villa de six chambres avec tout un ensemble d’options (garage, volet roulant, point d’eau sur la terrasse etc). L’entreprise bretonne, dont le premier créneau a été la charpente et la menuiserie, a déjà livré près de 300 maisons depuis 2013, principalement dans le grand Ouest de la France. « Notre objectif était d’intégrer l’innovation industrielle pour non plus construire, mais fabriquer des maisons », explique le co-fondateur de la société. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – E-santé : une opération chirurgicale télémonitorée via la 5G permet de considérablement réduire le temps de latence (@frenchweb) ; – Facebook: les utilisateurs pourront bientôt effacer certaines données collectées par le réseau (@frenchweb) ; – Dans un pays sans pesticides, les abeilles cubaines sont en pleine forme ! (@ThePositivr) ; – Lime, la trottinette milliardaire (@LesEchos) ; – « Nantes, c’est le nouveau Montreuil » : paroles de Parisiens qui ont fui « la capitale de l’invivable » (@lemondefr) ; – Au Colock Café à Montpellier, on paie à l’heure, pas à la conso (@20minutes) ; – Des failles sur la 4G et la 5G permettent d’intercepter des appels et localiser (@pressecitron).

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Aujourd’hui, près de 80% des agriculteurs utilisent Internet. La moyenne des utilisateurs français est de 74%. Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à recourir à des innovations de pointe pour les aider dans leurs travaux. Parmi ces nouvelles technologies, le drone joue un rôle essentiel pour analyser et compiler des informations sur les parcelles. Données qui sont ensuite analysée par des algorithmes et qui fournissent des indications précieuses sur la récolte ou la vente de la moisson. (@franceculture). Légende image : Photo prise par un drone d’un champ de canola en Allemagne. Crédits photo : Ralf Hirschberger / Dpa-Afp.

► L’économie circulaire, peut-elle être avenir de l’agriculture ? Le secteur agricole, responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales et de quasiment trois quarts de la consommation d’eau, peut s’orienter comme le souligne l’Ademe, vers un modèle fondé sur une utilisation plus efficace des ressources peut présenter des avantages bien spécifiques comme renouer des liens avec l’ensemble des acteurs agroalimentaires de proximité comme avec les consommateurs. « Les systèmes agricoles et agroalimentaires sont essentiels pour contribuer à la transition de l’ensemble de la société vers une économie circulaire », observe en effet l’Institut de l’économie circulaire (Inec). (@latribune).

► La méthanisation permet la production de biogaz (méthane) à partir de matières d’origine agricole : effluents d’élevage, végétaux, mais aussi déchets organiques d’industries agroalimentaires ou de cantine, tontes de pelouses, etc. Le méthane est ensuite transformé en électricité et en chaleur, utilisables directement sur l’exploitation ou pouvant approvisionner les réseaux. A lire : Agriculture: pleine de promesses mais décriée, la méthanisation divise (@Sciences_Avenir) et Dans l’Eure : dans la rue contre l’usine de méthanisation de Prey (@actufr)

#Alimentation

► McDo se met au bio : l’agriculture française va-t-elle pouvoir suivre face à cette nouvelle demande ? Les chiffres sont parlants puisque McDo vient de signer un contrat pour commander quatre million et demi de litres de lait bio par an avec la coopérative française Biolait. Ils serviront  à fabriquer des glaces frappés dans les 1.460 restaurants du groupe en France. Daniel Fortin donne ces chiffres pour montrer que l’on est loin de la distribution un peu confidentielle des produits bios d’autrefois, réservés à une clientèle aisée. Ce qui s’annonce chez McDonalds, nous le voyons déjà tous dans les linéaires des supermarchés, le bio devient plus qu’un produit d’appel mais un nouveau vecteur de consommation de masse. A lire : L’agriculture et le défi du local (@europe1)

#Entreprise

► Comment les entreprises s’organisent autour de la data. « Data »… Le mot est sur toutes les lèvres. Longtemps réservée à quelques entreprises de pointe dotées d’un business model numérico-numérique, ou à certains services très spécifiques, des spécialistes du CRM aux équipes webanalytics, l’exploitation des données s’invite peu à peu à tous les étages des grands groupes. Au-delà des compétences nécessaires à s’adjoindre, qui sont d’autant plus précieuses qu’elles sont rares sur le marché , la valorisation de ce nouvel « or noir » charrie des défis structurels. Vincent Cadoret, chief data officer chez Keolis, explique qu’il « Il existe souvent une logique opportuniste avec des projets disséminés, dits « quick win ». Pour aller au-delà de cette approche en silos, il faut tendre vers une logique plus organisée, plus globale. » Une gouvernance des données en somme, dont la quête, encore empirique, peut être balisée en cinq étapes. (@EchosExecutives).

#Economie

► Les nouvelles formes du travail illégal. Le travail illégal concernerait 5 % de la population des 18 ans et plus. Il se développe dans les zones grises de l’autoentreprise et de l’économie collaborative, selon un rapport du COE (Conseil d’orientation de l’emploi). Ainsi le statut de l’autoentreprise peut, pour sa part, inciter à « remettre dans la légalité » et « comporte à l’inverse des risques de détournement ». Comme le développement de l’intermédiation par des plates-formes numériques fait apparaître des « zones grises où la frontière entre l’activité privée et l’activité professionnelle […] sont de plus en plus floues ». (@LesEchos).

#Tourisme

► Comment Airbnb s’implante dans le monde rural. A Claudon, un petit village de 200 âmes perdu dans la campagne vosgienne, Ghislaine Buca met en location ses deux bungalows sur la plateforme Airbnb. Son but, c’est le contact humain qu’elle noue avec les hôtes. Des citadins en quête de calme et de nature, majoritairement. Ainsi pour les maires ruraux, Airbnb apparaît comme une aubaine touristique. 90% des communes françaises de moins de 2.000 habitants sont en effet dépourvues d’hôtel. D’après la plateforme, entre 2012 et 2017, le nombre d’annonces dans les communes rurales y a été multiplié par 37. Il atteint aujourd’hui le chiffre de 50.000. « Ces données témoignent de deux choses. D’une part, davantage de personnes visitent nos territoires grâce à Airbnb. Et d’autre part, ces locations offrent aux habitants un complément de revenu », présente Cédric Szabo, directeur de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF). (@Challenges).

#Téléphonie

► La 5G, un tournant crucial pour les entreprises. Le compte à rebours est déclenché. Dans quelques mois, les premières commercialisations de la 5G seront lancées en Europe. Tous les acteurs des télécoms la présentent comme une révolution, dont les effets seraient comparables à ceux de l’électrification. Les Américains aiment à dire que «la 5G, ce n’est pas la 4G + 1… c’est complètement autre chose». Les principaux bénéficiaires en seront les entreprises, bien avant les particuliers, avec à la clef un impact direct sur les organisations. A lire aussi : Dossier spécial: Comment la 5G va changer notre quotidien. (@FigaroTech).

#ReconnaissanceFaciale

► Faut-il voir la reconnaissance faciale d’un mauvais œil ? Pour l’édition 2019 du carnaval de Nice, qui s’achève le samedi 2 mars, la municipalité expérimente un dispositif inédit de reconnaissance faciale. Parmi les centaines de milliers de visiteurs, mille volontaires ont donné leur accord pour être repérés, l’objectif du test étant que les caméras parviennent à en retrouver certains au milieu de la foule. La mise en place de tels dispositifs soulève néanmoins des questions éthiques et juridiques. Si le futur de la discipline s’annonce prometteur, sa fiabilité n’est pas encore garantie. Autre souci soulevé par une étude du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, la reconnaissance faciale déterminerait différemment l’identité des personnes en fonction de la couleur de leur peau. La raison ? Les visages utilisés comme échantillon sont en majorité ceux d’hommes, aux visages clairs. La machine apprend en fait à reconnaître les visages grâce à une base de données limitée et biaisée, car elle est fournie par l’homme lui-même. (@franceinfo).

#Politique&Digital

► Depuis le lundi 25 février et jusqu’au 24 mars, 2 700 hackers du monde entier ont l’autorisation d’attaquer et de pirater le système électoral suisse. La Swiss Post a lancé une fausse élection pour soumettre à tous de possibles failles de sécurité dans le logiciel de vote électronique. Chaque hacker a reçu une carte d’électeur, ainsi qu’un accès au code source de la plate-forme de vote. En révélant l’identité d’un autre votant sur les serveurs suisses, un développeur pourra être récompensé de 10 000 francs suisses (environ 8 800 euros). La récompense double s’il parvient à modifier un vote après le passage d’un internaute, et triple si cette falsification reste indétectable aux yeux de tous. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – La pollution au plastique touche tous les océans, même à 11 km de profondeur (@franceinfo) ; – Téléphonie : à Barcelone, la 5G veut révolutionner le quotidien (@lemondefr) ; – Florence Durand-Tornare : « Inventons le Citizen Electronics Show » (@frenchweb) ; – Quel avenir pour Orange Bank ? (@frenchweb) ; – Fiscalité : le gouvernement prêt à faire évoluer sa taxe « Gafa » (@LesEchos) ; – Uber : la conquête du monde commence à Paris (@frenchweb) ; – L’intelligence artificielle, machine à fantasme (@LExpress).