16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► La production de béton a de graves conséquences sur l’environnement. Ce n’est pas leplastique ou l’acier mais le béton qui a transformé la planète plus que tout autre. Des écoles, des hôpitaux aux immeubles de bureaux en passant par les ponts, les barrages et les ports, le béton est partout. Toutefois, les avantages indéniables du béton et du ciment entraînent des coûts environnementaux croissants. le ciment est responsable de 8% des émissions mondiales de carbone. Il est responsable de 9% de la consommation d’eau industrielle mondiale. La demande pour certains types de sable (utilisés en tant qu’agrégats) entraîne la destruction de plages, de lacs et de lits de rivières. (@wef). Légende image : La ville de Rizhao en Chine, dans la brume (juillet 20158). Crédits photo : Stringer / Reuter.

#Energie

► Le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, se désengage de certaines compagnies pétrolières. Le plus gros fonds souverain au monde, celui de la Norvège, lui-même alimenté par des pétrodollars,va se désengager de certaines compagnies pétrolières pour réduire l’exposition de ce pays scandinave à l’or noir, une décision qui épargne toutefois les majors comme ExxonMobil et Total. Si cette proposition est dictée par des considérations financières et non pas environnementales, le désengagement, même partiel, d’un investisseur qui pèse plus de 1.000 milliards de dollars est aussi perçu comme un coup porté aux énergies fossiles polluantes. (@Sciences_Avenir).

#Alimentation

► Le fondateur du groupe de grande distribution Auchan, Gérard Mulliez, a estimé jeudi 14 mars que « tout le monde sera obligé de faire de la permaculture », dans la mesure où les consommateurs « commencent à savoir » que les « maladies sont la conséquence d’une malbouffe ». « Comme aujourd’hui, ça commence à se savoir (…) Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture comme les ouvriers il y a 50 ans avaient leurs jardins potagers », a poursuivi celui qui régna jusqu’en 2006 sur un empire familial (Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin), créé à partir du tout premier magasin français de « hard discount ». (@Sciences_Avenir).

► Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire sa consommation de viande. Les pays développés en particulier devront réduire de 90% leur consommation de viande pour préserver la planète et nourrir les quelque 10 milliards d’humains attendus d’ici 2050, ont calculé les chercheurs. L’étude parue dans la revue Nature est consacrée à l’impact environnemental de ce que nous mangeons. La production agroalimentaire, consommatrice d’eau, source de déforestation, est un facteur majeur de réchauffement climatique. Et sans un recul net de la consommation de viande, son impact sur l’environnement pourrait croître jusqu’à 90% d’ici la moitié du siècle, préviennent les chercheurs, qui appellent aussi à réduire le gaspillage alimentaire et à de meilleures pratiques agricoles. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouvelle dure semaine pour Facebook, un an après Cambridge Analytica. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La tuerie en Nouvelle Zélande montre encore une fois l’incapacité de YouTube et Facebook de gérer la haine et les images violentes. Comment Facebook a-t-il permis la diffusion en direct de la tuerie pendant 17 mn ? Ses processus internes de modération ne fonctionnent pas. En d’autres termes, il s’agit bien d’un massacre produit pour Internet. Et pour radicaliser les internautes. Les réseaux sociaux n’ont pas su gérer. Même s’il n’y pas que les réseaux sociaux qui montrent la tuerie. Attention donc à l’oxygène d’amplification ; – Le journalisme local est en train de mourir aux US à la vue de tous ; – Outils pour réussir la couverture d’une élection.

#PublicitéPolitique

► Les hésitations des gouvernements européens et des réseaux sociaux. Comment éviter le fiasco de 2016, lorsqu’il avait fallu des mois après l’élection présidentielle états-unienne pour comprendre avec quelle facilité les agences de propagande russes avaient utilisé les réseaux sociaux pour diffuser leurs messages ? C’est, en substance, la question que se posent aussi bien la Commission européenne et les gouvernements de l’Union européenne que Facebook et Google, à quelques semaines des élections européennes. Depuis 2016, gouvernements et réseaux sociaux ont pris des mesures pour tenter de compliquer la tâche des organes de désinformation. Facebook comme Twitter ont investi dans leurs outils de détection de faux comptes, et annoncent régulièrement le démantèlement de groupes de comptes agissant de manière coordonnée et trompeuse. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Facebook: dans la tourmente, une figure historique quitte le navire (@Challenges) ; – Cinq questions sur l’écoféminisme (@usbeketrica) ; – L’ère post-numérique approche : êtes-vous prêts ? (@iatranshumanism).