17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La technologie suédoise pourrait faire de la géothermie une source d’énergie aussi importante que l’éolien et le solaire. La géothermie est flexible, comme le gaz naturel, fournissant de l’énergie chaque fois que nécessaire. Et il est vert, comme l’énergie éolienne et solaire, ne produisant presque aucune émission de CO2. Mais les grandes centrales géothermiques dépendent d’un accès à de l’eau très chaude, qui ne peut être récupérée que dans de petites régions de la planète comme l’Islande et l’Indonésie. La société suédoise Climeon affirme pouvoir rendre la géothermie accessible grâce à sa technologie peut utiliser la chaleur à basse température, ce qui permet à une plus grande partie du monde d’accéder à une énergie géothermique économiquement viable. (@qz). Légende image : Unités Climeon à Fludir, Islande. Crédit photo : Climeon.

#SXSW19

► Fin du techno-chauvinisme, attaques sévères contre les géants de la tech. Pour cette édition 2019 du festival « South by Southwest » qui se clôture dimanche, un air de régulation remplace l’optimisme sans limites qui accueillait jusqu’à maintenant les représentants de la Silicon Valley au Texas. C’est un peu le monde à l’envers à Austin : les stars du festival ce ne sont plus Facebook, Amazon, Twitter et Elon Musk, mais des hommes, et surtout des femmes politiques qui cultivent ouvertement du Gafa-bashing face à un public composé de … nombreux salariés d’Apple, Google et Cie. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Media

► La « conversion » : nouvelle mission du journaliste. J’ai fait « 12 conversions ». « Cette semaine, réjouissons-nous, nous avons converti 35 personnes ». Ces phrases, vous croyez pouvoir les entendre dans une réunion d’évêques, d’imams ou de rabbins. Eh bien, non, pas du tout : c’est dans les conférences de rédaction des journaux qu’on les entend aujourd’hui !  Vous l’avez remarqué en allant sur les sites des journaux : pour accéder à la totalité d’un article, ou après cinq consultations gratuites, on vous incite à vous abonner pour continuer. Après des expériences comme la gratuité totale (avec financement par la publicité) ou la fermeture totale, en passant par l’achat d’article à la pièce, le “paywall” s’impose comme LE modèle économique de la presse en ligne. Avec une conséquence : ce n’est plus le nombre de lecteurs d’un article qui devient l’étalon de sa réussite, mais le nombre de lecteurs qu’il aura réussi à « convertir », c’est-à-dire le nombre de personnes qui, pour lire cet article, auront décidé de souscrire à un abonnement numérique. (@franceinter).

#Web

► Sur Internet, comment en est-on arrivé à l’idée que « toutes les paroles se valent ? » Chronique Phil’d’actu, par Thomas Schauder. Dans ma dernière chronique, je m’interrogeais sur la liberté d’expression et ses limites. Je montrais que pour des raisons aussi bien éthiques que politiques, il n’était ni possible ni souhaitable de tout dire. A la veille de fêter les 30 ans d’Internet, force est de constater que cet outil a révolutionné notre rapport à l’écrit et à la parole. Il offre des possibilités inédites dans l’histoire de l’humanité pour résister à l’oppression politique comme pour diffuser la propagande, partager les connaissances autant que les fausses nouvelles, communiquer instantanément partout sur terre, y compris pour insulter ou harceler. Cette révolution invite à prendre la question classique « peut-on tout dire ? » par un autre bout : pourquoi désire-t-on dire ? Pourquoi chacun pense-t-il que son opinion mérite d’être connue des autres ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à penser que toutes les paroles se valent ? Lire la suite sur le site de @lemondefr.

#MediaSocial

► Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : les réseaux sociaux pointés du doigts. Les réseaux sociaux n’ont pas été au point. C’est le constat de la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, suite à l’attaque terroriste de vendredi dans les mosquées de la ville de Christchurch. La dirigeante a annoncé dimanche qu’elle attend des explications de la part de Facebook et des autres réseaux sociaux comme YouTube (qui appartient à Google) et Twitter. Effectivement, l’extrémiste australien Brenton Tarrant a filmé et diffusé en direct sur Facebook le massacre, dans une vidéo où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors qu’ils tentent de fuir. Le contenu a été partagé et dupliqué ensuite sur YouTube et Twitter notamment, qui ont eu toutes les peines du monde à maîtriser cette viralité. (@latribune).

#Selfie

► Meitu, l’empire du selfie à l’assaut du monde. L’univers de Meitu, une entreprise chinoise qui développe des applications pour retoucher les autoportraits sur smartphones, semble très loin de la recherche de pointe en reconnaissance faciale. Mais l’entreprise est dotée de l’un des plus importants pôles de recherche privée en Chine, et se montre être l’une des premières entreprises à avoir su bâtir un empire du selfie valorisé à plus de deux milliards d’euros. Créée en 2008 par Wu Xi Hong, un ingénieur amateur de peinture auparavant spécialisé dans la revente de noms de domaines, Meitu a d’abord fabriqué des smartphones à selfies. Bien avant que la mode ne se popularise en Occident, la société proposait déjà en Chine des caméras frontales améliorées et surtout, des logiciels intégrés aux appareils pour améliorer l’apparence des utilisateurs sur leurs photos. (@FigaroTech).

#LiensSauvages

► – Un réseau électrique mondial et basé sur les renouvelables, ce n’est plus de la science-fiction (@FR_Conversation) ; – Pour éduquer à l’information, être un « digital native » ne suffit pas (@FR_Conversation) ; – Comment Epitech développe les futurs talents du digital (@Challenges) ; – Facebook a supprimé plus de 1,5 million de vidéos de l’attentat de Christchurch (@le_Parisien) ; – Le quartier de Quayside à Toronto, laboratoire expérimental d’une smart city (@lesyeuxdumonde) ; – 9 Français sur 10 pensent que leur métier existera toujours dans 20 ans mais sera différent @Figaro_Economie).