26 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► En Italie, la vie urbaine se réinvente au cœur du confinement Par Rosa Tamborrino, Professor, Regional and Urban Studies and Planning, Politecnico di Torino. « Spécialiste de l’environnement urbain vivant et travaillant dans le nord de l’Italie, je constate que l’usage des espaces urbains y est complètement bouleversé. Les lieux habituellement associés à la vie publique, comme les rues, les places du centre-ville, les quartiers commerciaux – à l’intérieur et à l’extérieur des villes – sont vides. L’espace urbain a perdu toute forme de structuration, toute hiérarchie. Sans magasins ouverts ni personne aux heures de pointe, toutes les rues se ressemblent. (…) Les musées et les sites culturels ont fermé. Des concerts ont été annulés et les salles de cinéma sont fermées aussi. Dans ce contexte, il est nécessaire de repenser les espaces publics, de les recréer autrement. De nouvelles initiatives numériques ont été développées pour faire face au manque de vie culturelle. Les musées rouvrent leurs portes en ligne. La galerie Brera, à Milan, propose des visites virtuelles à sa collection. La Galerie des Offices, à Florence, a mis en ligne le projet « Hypervisions », un moyen pour les visiteurs de découvrir ses chefs-d’œuvre en ligne. Parmi les autres projets culturels, citons cet événement en direct qui a permis à des philosophes de discuter des outils permettant de faire face à la quarantaine de 10h à minuit, le 21 mars. @FR_Conversation. Légende image : L’église Madonna della Salute, Venise. (Photo : Andrea Mangoni / Shutterstock).

#Entreprise

► Coronavirus : des start-up plus agiles que jamais. Les pépites de la French Tech sont parmi les entreprises à avoir le mieux anticipé l’impact de l’épidémie. Télétravail, ajustement de l’offre, mise en réseaux : elles ont multiplié les actions pour s’adapter au contexte inédit. Récit d’une première semaine épique pour les entrepreneurs. « Je suis très très fatiguée… » Lorsque Julia Bijaoui résume sa première semaine de confinement, la cofondatrice de Frichti ne fait pas semblant. « Nous avons pris beaucoup de mesures d’urgences et nous apprenons chaque jour. Mais nous avons encore beaucoup de questionnements. » Ce discours de franchise, symptomatique du mélange de sidération et d’action dans lequel vit la French Tech, traduit la déferlante Covid-19 vécue par l’ensemble de l’écosystème des start-up françaises.  @LesEchos.

#Travail

► Coronavirus : Zoom, le service de visioconférence qui flambe en Bourse en pleine crise. Depuis janvier, le titre du groupe a bondi de plus de 100 % à Wall Street et tutoie ses sommets historiques, à près de 40 milliards de dollars de capitalisation boursière. Soit près de deux fois celle de Twitter et plus de deux fois et demie celle de Slack. Tirant profit de la crise actuelle, Zoom est l’application la plus téléchargée dans plusieurs dizaines de pays. C’est une société qui s’est fait un nom avec la crise sanitaire majeure due au coronavirus. Celui-ci tient en quatre lettres : Zoom, un groupe américain spécialisé dans la visioconférence qui est en plein boom depuis plusieurs semaines. « C’est intéressant de voir à quelle vitesse c’est devenu un verbe dans la Silicon Valley », soulignait la semaine dernière, sur la chaîne CNBC, Jonathan Heiliger, l’un des partenaires du fonds Vertex Ventures. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos

► « Le télé-travail va se développer, c’est inévitable. Il n’y aura pas de retour en arrière », déclare le patron de Slack. La messagerie instantanée n’a jamais été autant utilisée qu’en cette période de confinement mondial. Dans un entretien sur le site @LesEchos, Stewart Butterfield, son patron, explique que la semaine dernière a été la plus productive de toute l’histoire de l’entreprise et qu’il a bon espoir que cela perdure avec la généralisation du télé-travail, après la crise. Il explique « Nous avons effectivement vu de plus en plus d’équipes se connecter à notre outil, d’abord au Japon et en Corée du Sud, ensuite en Europe et maintenant aux Etats-Unis. Cela a suivi la propagation de la pandémie. Hier, ils étaient au total 12,5 millions de collaborateurs de tous types d’entreprises alors que nous avions pour la première fois le 10 mars dernier dépassé la barre des 10 millions d’utilisateurs simultanés. (…) La crise va accélérer une tendance déjà à l’oeuvre depuis plusieurs années. C’est inévitable, de plus en plus de personnes travailleront de chez eux plutôt que depuis les bureaux de leurs employeurs. Il n’y aura pas de retour en arrière.

#Covid19

x► Le backtracking consiste à géolocaliser les habitants via leur smartphone et à retracer leurs trajets. « Lorsque nous avons un cas confirmé, nous demandons au fournisseur téléphonique de nous transmettre les lieux où ont été détectés les signaux de son téléphone mobile », raconte Yu-Lun Liu, médecin au Centre taïwanais pour le contrôle des maladies (CDC). Cette technique utilisée notamment à Taïwan pour limiter la propagation du virus semble avoir porté ses fruits. Elle se heurte en Europe à la protection des données. Une technique déjà utilisée en Corée du Sud ou à Taïwan pour limiter la propagation du virus semble avoir porté ses fruits. Elle se heurte en Europe à la protection des données. Le backtracking consiste à géolocaliser les habitants via leur smartphone et à retracer leurs trajets. Lire l’article : Quatre questions sur le « backtracking », le suivi par GPS des personnes infectées. @lexpress. Légende image : La technique a notamment été utilisée à Taïwan dans le cadre de la crise sanitaire pour suivre les malades infectés au Covid-19 et retracer la propagation de l’épidémie. (Photo : Lluis Gene / Afp).

#Impression3D

► A Brest, une école d’ingénieurs imprime en 3D des visières de protection pour les soignants. D’ici la fin de la semaine, l’Ecole nationale supérieure de techniques avancées de Bretagne (ENSTA) espère bien pouvoir produire plusieurs dizaines de visières en plastique… par impression 3D. Objectif : fournir rapidement cet équipement aux personnels soignants du Centre hospitalier de Brest, dans le Finistère. « Cette visière protégera les yeux, le visage et le masque des soignants, indique Arnaud Coatanhay, enseignant-chercheur. Nous travaillons en étroite relation avec les équipes médicales qui vont expérimenter ce dispositif léger ». Avant d’entamer la production, il a tout d’abord fallu trouver suffisamment d’imprimantes 3D. L’ENSTA a donc lancé un appel sur les réseaux sociaux. Et les réponses ont afflué. De particuliers, mais aussi de PME, de l’Université ou encore des écoles d’ingénieurs, telles que l’IMT Atlantique et l’ISEN.

#Surveillance

► Le drone, renfort utile mais controversé pour faire respecter le confinement. En période de confinement, les drones sont de sortie. En quelques jours, ces caméras volantes pilotées à distance se sont imposées comme des auxiliaires indispensables aux autorités chargées de faire respecter les consignes de sécurité et inviter – fermement – les passants à rester chez eux. Déjà massivement utilisés par les forces de l’ordre en Chine ou en Corée, des drones ont été déployés en Italie, où l’Aviation civile a assoupli les contraintes relatives à leur utilisation, en Espagne, en Grèce comme aux Etats-Unis. En France, police et gendarmerie en ont fait décoller un grand nombre. A Nice, des aéronefs sans pilote équipés d’un haut-parleur ont quadrillé la promenade des Anglais. On en a aperçu à Paris, Marseille et jusque sur les plages des Côtes-d’Armor et de l’île de Ré. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Géolocalisation

► « La crise du coronavirus ébranle aussi l’idée de démocratie et de liberté ». L’emploi d’outils de surveillance de masse contre le Covid-19 pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les libertés, analysent trois chercheurs de Harvard, dans une tribune au « Monde », appelant à définir les droits et devoirs fondamentaux dans le monde numérique. Ils écrive dans une chronique : « Le virus sera présent plus longtemps que le confinement ne sera supportable. Il faudra donc bien imaginer des dispositifs permettant de regagner de la flexibilité de mouvement. Le plus probable est que cela passera par une combinaison de tests médicaux généralisés et de technologie de suivi personnalisé. Ce modèle a fait ses preuves : la Corée du Sud, Singapour, Hongkong ont tous réussi à résorber la pandémie sans confinement prolongé (parfois sans confinement du tout). Si nous devons choisir, dans quelques semaines, entre l’effondrement économique et sociétal dû à un arrêt prolongé du pays, ou accepter des dispositifs de suivi que nous aurions refusés en temps normal, que ferons-nous ? » Lire la tribune sur le site @lemondefr.

► Huit opérateurs télécoms européens sont prêts à partager leurs données de géolocalisation avec la Commission européenne qui les agrégera pour coordonner des mesures pour endiguer la propagation du virus, a expliqué un responsable européen. Les données seront détruites une fois la crise sanitaire surmontée, a-t-il assuré, afin de répondre aux inquiétudes concernant de possibles violations de la vie privée. Le Contrôleur européen de la protection des données (EDPS) a déclaré que ce projet n’enfreignait pas a priori les règles sur la vie privée tant que des garde-fous sont établis. « La Commission devra clairement définir l’ensemble de données qu’elle souhaite obtenir et assurer la transparence vis-à-vis du public, afin d’éviter tout malentendu », a déclaré l’EDPS dans une lettre à l’exécutif européen que Reuters a pu consulter. @Le_Figaro

► La lutte contre le coronavirus, entre utilisation de l’intelligence artificielle et protection des libertés individuelles. Le coronavirus, nommé «Covid-19» par l’OMS, continue de se répandre inégalement d’un continent à l’autre. Plus de 400 000 cas d’infection dans 169 pays (sur 198 au total) depuis le début de l’épidémie. Plus de 16 000 morts dans le monde dont 870 en France à ce jour et le bilan s’alourdit quotidiennement, le scénario tant redouté devenant une réalité. Pourtant, si la crise actuelle du Covid-19 est bien plus grave que celle du précédent coronavirus, le Sras, qui a fait près de 800 morts il y a 17 ans, les gouvernements disposent désormais pour la combattre de l’intelligence artificielle (IA), ce nouvel outil aux applications innombrables. @latribunepaca.

► Confinement : plus d’un million de Franciliens ont quitté la région parisienne en une semaine. Les mesures de confinement, décidées par le gouvernement français et prises le mardi 17 mars pour tenter d’enrayer la pandémie causée par le coronavirus SARS-CoV-2, ont bel et bien conduit à un exode important des Franciliens vers la province. Une analyse statistique des données téléphoniques réalisée par l’opérateur Orange estime que près de 1,2 million d’entre eux – soit 17 % des habitants de la métropole du Grand Paris – ont quitté leur région entre le 13 et le 20 mars. Si, selon Orange, le déplacement des Franciliens vers la province a été assez homogène, certaines zones font l’objet d’un accroissement notable de leur population sur la période. L’île de Ré (Charente-Maritime) a ainsi vu sa population bondir de 30 %, les départements de l’Orne et de l’Yonne ont vu la leur augmenter de 10 %, et l’Ille-et-Vilaine de 6 %. La région parisienne a par ailleurs perdu environ 100 000 touristes, toujours entre le 13 et le 20 mars. @lemondefr.

25 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Solitaire

► Il y a un an, l’aventurier girondin Jean-Jacques Savin a passé 127 jours à la dérive dans un tonneau de trois mètres de long sur deux de large afin de traverser l’Atlantique. Il explique que « ces périodes de confinement me permettaient de me retrouver seul avec mon esprit. C’est un très bon moment pour faire le vide. Lors de mon voyage, je pratiquais la médiation. » « Je conseille aux gens de ne pas trop se gaver des réseaux sociaux. Oui, c’est bien pour garder du lien mais il faut savoir décrocher aussi. » @20minutes. Légende image : Le tonneau flottant de Jean-Jacques Savin.Photo : Tonnellerie Boutes.

#RestezChezVous

► Depuis le 16 mars, la continuité pédagogique des 12 millions d’élèves scolarisés en France se pratique à la maison. Lundi 23 mars, France Télévisions a déployé à grande échelle son outil pédagogique Lumni pour accompagner les parents comme les enfants pendant cette période de confinement et devenir une salle de classe géante. Un dispositif co-construit avec l’Education Nationale dans le cadre de l’opération « Nation Apprenante » lancée par le ministère le 18 mars dernier. De quoi accorder une pause quotidienne salutaire aux parents qui doivent travailler à domicile, tout en gardant leurs enfants et assurer la continuité pédagogique de leur progéniture. @Challenges.

► Continuer de se cultiver tout en restant à la maison est le défi auquel font face les musées pendant le confinement.  L’ensemble des lieux culturels, sont fermés. Et ils sont nombreux à bénéficier depuis longtemps d’importantes ressources en ligne, souvent méconnues du grand public et aujourd’hui, elles sont mises en avant, notamment sur les réseaux sociaux. Le musée du Grand Palais propose aux internautes de découvrir une partie des contenus de l’exposition « Pompéi » de chez eux. À Nantes, si tu ne peux pas aller à la culture, la culture ira à toi ! et si on en profitait pour pousser les portes des musées et lieux culturels en Lorraine…virtuellement ?

► Continuer de se cultiver tout en restant à la maison est le défi auquel font face les musées pendant le confinement.  L’ensemble des lieux culturels, sont fermés. Et ils sont nombreux à bénéficier depuis longtemps d’importantes ressources en ligne, souvent méconnues du grand public et aujourd’hui, elles sont mises en avant, notamment sur les réseaux sociaux. Le musée du Grand Palais propose aux internautes de découvrir une partie des contenus de l’exposition « Pompéi » de chez eux @franceculture.

#Covid19

► Coronavirus : des drones délivrent des messages de prévention. Des drones on filmé des images de villes désertes à Paris, à Lille (Nord), à Lyon (Rhône), ou encore à Strasbourg (Haut-Rhin). À Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, le drone est utilisé pour veiller au respect du confinement. « C’est une voix qui est enregistrée et qui incite les gens à regagner leur domicile s’ils ne disposent pas des attestations », indique Stéphane Brunoni, commissaire de police à Marseille. Le dispositif informe les habitants pour qu’ils restent chez eux afin de limiter la propagation du Covid-19. En France, le confinement est en vigueur depuis une semaine et devrait encore durer plusieurs semaines. Près de 2,6 milliards de personnes sont confinées dans le monde pour lutter contre le virus. La France a franchi le cap des 1 000 personnes décédées du Covid-19 depuis le début de la vague épidémique. @franceinfo.

► Les gendarmes de la Meuse utilisent des drones pour contrôler le respect du confinement. « Vous êtes en présence d’un drone de la gendarmerie nationale. Rappel des mesures de confinement Covid 19 : les rassemblements sont interdits. Veuillez rejoindre votre domicile sous peine d’amende ». Tel est le message que les habitants de Commercy (Meuse) ont entendu depuis le ciel ce vendredi 20 mars 2020. Une annonce délivrée par un drone équipé d’un haut parleur. Une aide précieuse de la technologie pour faire respecter l’ordre. « Le drone sert à aller dans des endroits où il n’y a pas de facilité d’accès avec nos véhicules, notamment les parcs, les zones de travaux ou des zones vraiment excentrées » explique le gendarme Yann Nicolas, télépilote de la cellule zonale de système drone de Verdun. A lire aussi : Coronavirus : la ville de Nice utilise des drones pour disperser les personnes qui ne respectent pas les mesures de confinement et La police teste des drones pour surveiller que les Parisiens restent bien confinés chez eux. @franceinfo.

► Méfiance envers les journalistes, priorité aux experts. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. La méfiance envers les journalistes n’a jamais été aussi forte, y compris hélas, aujourd’hui. Selon une toute récente étude internationale réalisée par le cabinet américain Edelman, seulement 43% des répondants interrogés déclarent faire confiance aux journalistes sur l’actualité du CO-VID-19 faisant d’eux la source d’information la moins fiable sur la pandémie. Si les médias traditionnels sont bien la source d’information la plus utilisée (64% des répondants), c’est la parole des experts – scientifiques et médecins – qui est valorisée. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Economie

► La preuve par trois : les géants du numérique à la conquête du monde. La preuve par 3 : les experts de The Conversation déclinent trois aspects d’une question d’actualité en trois épisodes à écouter, à la suite ou séparément ! Dans cette série, Julien Pillot, enseignant-chercheur en économie et stratégie à l’INSEEC School of Business & Economics, décrypte les stratégies des géants du numérique pour devenir incontournables chez le consommateur au travers l’étude de trois cas : Uber, Amazon et Airbnb. @FR_Conversation

#Internet

► Après une semaine de confinement, les Français ont déjà pris de nouvelles habitudes. Mais cette vie encore plus connectée que d’ordinaire et ne risque-t-elle pas de provoquer une saturation du réseau internet ? Depuis le début du confinement, « tous les opérateurs des réseaux de télécommunication constatent la même tendance », indique Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms. Sur une semaine, « la consommation de Netflix a augmenté de 100% ». Celle des plateformes de télétravail et de visioconférence a été multipliée par 2, 3 ou 4, selon les opérateurs, chiffre-t-il. Pendant leur confinement, les Français ne sont pas seulement plus souvent connectés à internet, ils le sont tout le temps. « Chaque jour, on voit le volume de data que supportent les réseaux croître, et on ne sait pas où ça va s’arrêter. Donc on continue à augmenter les capacités, à puiser dans les réserves mais celles-ci ne sont pas infinies », prévient Jean-Luc Vuillemin, directeur des réseaux, infrastructures et services internationaux d’Orange @franceinfo

#Robotique

► Les autorités espagnoles ont investi dans quatre robots qui vont automatiser les dépistages du coronavirus Covid-19 grâce à l’IA. Le but est de multiplier par quatre les tests et passer à 80 000 par jour. Cette technologie sera utilisée pour accélérer le dépistage des citoyens en Espagne, un des pays les plus touchés par l’épidémie de Covid-19. L’application de l’IA et de la robotique pourrait aider à surmonter ces problèmes, tout en réduisant l’exposition des médecins au virus. @lemagit.

24 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► Saisir cette période de crise pour revoir notre modèle économique. Une tribune de Tony Canadas, Président de l’association La Vlle Intelligente Citoyenne et coécrite par Yannick Sourisseau, journaliste à Ville Intelligente Mag. En cette période de pandémie en cours, chacun s’inquiète à juste titre, des suites inévitable de cette crise sur l’économie de notre pays. Faudra-t-il revoir notre modèle, lequel s’appuyait largement sur un système mondialisé dont nous perdions peu à peu la maitrise ? Bien avant cette crise on parlait déjà de l’économie sociale et solidaire voir de l’entreprenariat social, que nous appelons aussi, « l’économie positive ». Celle qui, au-delà des acteurs qu’ils soient employés ou investisseurs se préoccupent de l’intérêt à long terme du monde et donc de l’être humain. Mais peu s’en préoccupait, et notamment nos hommes politiques et grandes entreprises, visiblement plus intéressés par le profit que par la survie de l’espèces humaine. Ce que nous voyons poindre, à l’issue de cette crise sanitaire, c’est la continuité de ce que nous connaissons depuis 2008 et qui ne cesse de s’intensifier, avec plus ou moins de violence, mais toujours présente ! Lire la suite de la tribune sur le site @villeintelmag. Légende image : Et si cette crise sans précédent nous permettait de nous ouvrir vers un monde nouveau ? (photo Adobe Stock).

► Quand on arrive en ville. La métropolisation, qui a accentué les inégalités et poussé les « cols bleus » et les « blouses blanches » loin des centres-villes, révèle aujourd’hui ses limites. Avec deux conséquences. D’un côté, la stagnation des salaires. La bascule dans la tertiarisation a privé les moins qualifiés d’une identité qu’on aurait qualifiée d’ouvrière autrefois. Surtout, l’émergence du travail indépendant et non posté a affaibli les possibilités de négociation collective. Une étude publiée en 2018 par l’économiste star du MIT, David Autor, a fait grand bruit. Il y affirmait que les grandes villes n’offraient plus aux travailleurs peu qualifiés d’avantage salarial. Elles n’étaient plus les tremplins sociaux qu’elles furent naguère. De l’autre, ça a été la hausse des prix immobiliers qui repoussait ces salariés toujours plus en périphérie. Aux Etats-Unis, un récent rapport du Joint Center for Housing Studies de l’université de Harvard estimait à 11 millions le nombre de locataires consacrant plus de la moitié de leurs revenus à leur logement en 2018, soit un locataire sur quatre, et surtout six millions de plus qu’en 2001. Lire l’article sur le site @lexpansion.

#Energie

► De l’hydrogène grâce à la lumière. Changer la lumière en hydrogène, un carburant incolore et inodore ne rejetant aucun polluant dans l’atmosphère : les chercheurs s’y attellent depuis plusieurs décennies. En Suisse et au Japon, leurs travaux viennent cependant de franchir une nouvelle étape avec la mise au point des premiers procédés commercialisables. Devant les locaux de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), une étrange parabole de sept mètres de diamètre a pris place. Pendant la journée, elle suit la course du soleil et amplifie sa lumière un millier de fois. L’énergie récupérée traverse ensuite des cellules photoélectrochimiques, provoquant une réaction capable de séparer les molécules d’eau en hydrogène d’un côté, et oxygène de l’autre. L’avantage de ce procédé ? Il n’a pas besoin d’électricité pour fonctionner. Et l’hydrogène produit est bien « vert ». « Aujourd’hui, la quasi-totalité de l’hydrogène fabriqué par l’homme vient du vaporeformage du gaz naturel ou c’est un coproduit du raffinage du pétrole », rappelle un expert. Il s’agit donc d’hydrogène « gris ». @lexpress.

#Agriculture

► La crise du COVID-19 est une catastrophe pour de nombreux paysans qui ne peuvent plus vendre leurs produits sur les marchés ou aux restaurants. Les AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) s’organisent pour leur venir en aide. Ainsi « le réseau des AMAP de Bourgogne-Franche-Comté a commencé à recenser les petits paysans qui n’ont plus de débouchés pour leurs produits à cause de l’épidémie de COVID-19 », explique Sylvie Rebillard-Chavanet, co-présidente de l’ AMAP à Dijon.

#Plateforme

► Une start-up parisienne et les pompiers de Paris lancent une plateforme internet pour apprendre les “gestes qui sauventLa plateforme internet sauverdesvies.lifeaz.co est un tout nouvel outil numérique, gratuit, accessible à tous. Son objectif : sensibiliser le grand public, les collectivités locales ou les entreprises aux « gestes barrières » à adopter face au coronavirus. Notre objectif est de « donner à tous les moyens d’accéder gratuitement à un contenu pédagogique pour s’initier ou parfaire sa connaissance des gestes barrières face à l’épidémie de coronavirus » explique Johann Kalchman, l’un des 3 co-fondateurs de la startup parisienne Lifeaz. Depuis lundi 23 mars, sauverdesvies.lifeaz.co est en ligne. La plateforme vous propose de petites scènes de 2 à 3 minutes de la vie de tous les jours depuis le confinement, comme la prévention en cas de contact avec une personne atteinte du coronavirus, les bons comportements face au confinement, les bons gestes à avoir si un enfant présente des symptômes.

#Robotique

► En Thaïlande, des ‘robots ninja’ veillent sur les patients atteints du Covid-19. Les robots à roues peuvent gérer plusieurs types interactions et ainsi réduire le risque d’exposition du personnel médical au virus. Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager dans le monde entier, les professionnels de la santé sont confrontés à une pénurie de fournitures et de personnel. À la date du lundi 23 mars, le Covid-19, la maladie causée par le coronavirus, a infecté plus de 349 000 personnes dans le monde et en a tué plus de 15 000. En Thaïlande, plus de 700 personnes sont infectées, alors que le pays n’a enregistré qu’un seul décès dû au Covid-19. Certains hôpitaux en Thaïlande utilisent des « robots ninja » pour les aider à lutter contre le coronavirus. Les robots à roues peuvent prendre la température des patients et gérer d’autres interactions, ce qui réduit le risque d’exposition du personnel médical, puisqu’il n’a pas besoin d’être présent. @bifrance

#RestezChezVous

► Comment se balader et découvrir la Normandie tout en restant confiné chez soi ? Une chance dans notre malheur, le COVID-19 a décidé de se propager à l’ère du numérique et d’Internet. Et même si les réseaux font preuve de certaines limites de débit en heures de pointes de télétravail, le web est une source inépuisable de contenus pour nous évader… virtuellement. Voici une petite sélection qui pourra être complétée au fil des jours par vos propositions sur la page Facebook de France 3 Normandie. Légende imageEt si on vous offrait une balade au Mont Saint Michel, confortablement installé dans votre canapé ? (Photo: Joel Saget / Afp).

► A Nantes, si tu ne peux pas aller à la culture, la culture ira à toi ! La Culture s’invite chez vous, ce sont des contenus culturels mis en ligne gratuitement par la ville de Nantes et Nantes Métropole. Le musée d’Arts de Nantes, le muséum d’histoire naturelle, le château des ducs de Bretagne, le Chronographe à Rezé s’ouvrent virtuellement aux habitants confinés. Sur leurs sites, ces lieux vont ainsi proposer des vidéos sur leurs collections, des conférences en ligne, des articles et des photos et même des films de Charlie Chaplin, en lien avec l’exposition consacrée à l’acteur et réalisateur des Temps modernes qui s’est terminée en février. Ces contenus, pas encore disponibles, devraient l’être très bientôt.

► Revue de liens : Le confinement des nordistes vu d’Instagram (villes vides, télétravail et cocooning…) ; – Comment se distraire à l’heure du confinement en Nouvelle-Aquitaine : Les médiathèques régionales s’adaptent au confinement ; – Et si on en profitait pour pousser les portes des musées et lieux culturels en Lorraine…virtuellement ? – « Reste à la maison, même si y’a le printemps qui chante », cette chanson de Claude François cantée dans les rues par les policiers belges ; @franceinfo.

#IA

► Les biais de l’intelligence artificielle doivent se détecter lors des tests. A l’heure de l’intelligence artificielle, les algorithmes se multiplient dans notre quotidien. Afin d’éviter que ces algorithmes ne prennent des décisions inéquitables, ils doivent faire l’objet d’un contrôle via des tests spécifiques. C’est ce que préconise l’Institut Montaigne. L’Institut privilégie cette voie plutôt qu’un texte de loi qui viendrait brider l’innovation sans forcément résoudre le problème des biais.  « Définir ce qu’est un algorithme sans biais est complexe, Des biais inconscients peuvent conduire à discriminer certains groupes et d’autres biais peuvent être volontaires » rappelle l’Institut. Dans certains cas, ces biais peuvent entraîner des discriminations. C’est-à-dire que l’algorithme aboutit à des propositions différentes selon, entre autres, que la personne soit d’un sexe ou d’une origine ethnique spécifique. Lire la suite de l’article sur le site @RevueduDigital.

► Robots, drones, cartos, scanners… L’IA fait carburer l’armée anti-coronavirus. Plus de 170 000 personnes touchées et 6 500 morts. C’est le bilan mondial du Covid-19 au 16 mars. En France, le nombre de cas s’élève à plus de 6 600 et 148 décès. Pour les autorités des pays concernés, une course contre la montre est engagée pour gérer les foyers infectieux et tenter d’éviter la propagation de la maladie. Face à ce défi, l’intelligence artificielle fait figure d’outil clé. C’est d’abord un moyen d’anticiper l’évolution de la contagion. Coup de pub ou cas d’école, la start-up canadienne BlueDot, experte en détection d’épidémies, affirme avoir pu prévenir ses clients du risque venu de Chine dès le 31 décembre, soit 9 jours plus tôt que l’alerte lancée par l’OMS. Contenus télévisé, bulletins de santé officiels, sites média, réseaux sociaux… BlueDot passe des centaines de milliers de sources à la moulinette de ses modèles de traitement automatique du langage. @journaldunet.

► Covid-19 : Microsoft déploie son IA pour aider les soignants. Microsoft fait partie des quelques entreprises dont la charge de travail ne diminue pas. Depuis le début du confinement, Microsoft Teams a gagné 12 millions d’abonnés. Selon son propre communiqué, Microsoft n’a visiblement pas envie de se reposer sur ses acquis et la société va désormais offrir aux services de santé de l’aide avec son bot de santé. Les CDC, Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis ont publié, en ligne, un robot d’évaluation des symptômes du coronavirus. Celui-ci a été déployé grâce à l’aide fournie par Microsoft. Nous avons testé le robot et effectivement, il permet après avoir répondu à quelques questions d’indiquer à l’utilisateur si oui ou non, ses symptômes sont semblables à ceux du Covid-19. Le robot prend en compte les risques auxquels la personne est confrontée et son profil. En fin de questionnaire, le robot propose également aux répondants de contacter une personne spécifique pour prendre en charge la situation. @siecledigital.

#Géolocalisation

La Cnil s’inquiète du pistage massif de la population. La Cnil a fourni une liste de recommandations au gouvernement sur l’exploitation des données de géolocalisation pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Pour l’autorité de protection de la vie privée, la crise actuelle ne justifie pas de bafouer des principes fondamentaux, sauf à recourir à une intervention législative. Une position contraire à celle de l’Union européenne, qui est en train d’organiser un pistage massif. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) rappelle au gouvernement que l’exploitation des données de géolocalisation doit respecter certains principes fondamentaux. Ces recommandations ont été formulées le 25 mars 2020, suite à l’installation du Comité analyse recherche et expertise (CARE). Ce dernier a été missionné pour réfléchir « à l’’opportunité de la mise en place d’une stratégie numérique d’identification des personnes » pour lutter contre Covid-19. Le contenu du document a été dévoilé par Mediapart. @LUsineDigitale.

23 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

 ► Quand les Etats font pression pour utiliser les données personnelles. Les données personnelles utilisées pour le ciblage publicitaire ou pour la lutte anti-terroriste vont-elles désormais servir à combattre le coronavirus ? En France, les opérateurs télécoms ont relayé par SMS les messages du gouvernement, sans toutefois partager les « 06 » de leurs abonnés. Mais ailleurs dans le monde, certains pays sont allés plus loin. En Israël l’agence nationale en charge de la sécurité intérieure va utiliser les données de géolocalisation collectées depuis 2002 par les opérateurs télécoms. L’idée est d’identifier les Israéliens ayant été en contact avec des personnes atteintes pour pouvoir les avertir par SMS. En Corée du Sud, des textos d’alerte envoyés par le gouvernement ont délivré des informations intimes ou compromettantes sur les personnes infectées. En Iran, une application censée aider les Iraniens à s’auto-diagnostiquer a en fait permis au régime d’obtenir les numéros de téléphone et la localisation précise d’au moins 3,5 millions de personnes… @LesEchos. Légende image : L’avenue des Champs-Elysées, le mercredi 18 mars. Photo : AFP.

Revue de liensCOVID-19 : des États utilisent la géolocalisation pour savoir qui respecte le confinement. L’autorisation a été donnée en pleine nuit, lundi 16 mars, en Israël. Le service de renseignement intérieur, le Shin Bet, d’ordinaire focalisé sur les « activités anti-terroristes », peut désormais, sans autorisation préalable de la justice, traquer les données de localisation des téléphones portables des citoyens. (@usbeketrica) ; – Contre la pandémie due au coronavirus, de nombreux pays misent sur la surveillance permise par le « big data ». Des chercheurs estiment qu’une application de suivi de la population pourrait contribuer à lutter contre la pandémie de coronavirus. Plusieurs pays ont déjà recours au traçage et à la surveillance des données personnelles. (@lemondefr) ; – L’Europe accélère ses mesures de confinement et vient d’annoncer la fermeture des frontières de l’espace Schengen. Les autorités européennes s’organisent désormais pour endiguer l’épidémie au sein de leurs territoires, notamment en contrôlant les déplacements des citoyens grâce à leurs smartphones (@FrenchWeb).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Coronavirus et confinement, les médias s’adaptent. À retenir cette semaine : – COVID-19 : point par point, des recommandations d’experts pour réduire les effets psychologiques négatifs liés au confinement ; – Avec opéras et théâtres fermés, la culture se met en ligne : l’INA donne accès gratuit à son offre pendant 3 mois, les Berliner Philharmoniker, l’Opéra de Paris et le Metdiffusent les spectacles gratuitement ; – Coronavirus et la « nouvelle normalité ; – Comment les journalistes de GB, Italie, France et Corée du Sud couvrent le coronavirus ; – Coronavirus & prospective : Quand Bill Gates et d’autres expertes prédisaient l’apparition d’une pandémie.

#Covid19

► Pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a décrété des mesures de confinement. Mais, les consignes ne sont pas toujours respectées. A côté de la pédagogie, les forces de utilisent des drones. C’est le cas notamment dans la Nièvre. « Le drone est un outil de surveillance et de prévention. Il nous sert tous les jours. On a 400 gendarmes pour surveiller environ 7 000 km², cela permet d’étendre la surface surveillée et de venir en appui aux équipes au sol, explique le colonel Sébastien Baudoux, commandant de la gendarmerie de la Nièvre. Le drone est efficace quand vous êtes sur une place où des personnes doivent converger, sur un marché ou à l’entrée d’un supermarché, par exemple. Cela permet de rappeler inlassablement les mêmes consignes. Les gendarmes le font aussi avec des haut-parleurs sur leurs véhicules. » @franceinfo.

► Revue de liens : – Dans l’Hérault : des hélicoptères et des drones pour faire respecter le confinement ; – un nouveau prototype de drone, équipé d’une caméra thermique, pourrait, à terme, diagnostiquer les cas de fièvre ; – La police teste des drones pour surveiller que les Parisiens restent bien confinés chez eux – France 3 Paris Ile-de-France https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/police-teste-drones-surveiller-que-parisiens-restent-bien-confines-eux-1804282.html; – Dans la Somme, deux drones et deux hélicoptères de la gendarmerie font respecter le confinement.

► A Montreuil, les réseaux associatifs mobilisés pour maintenir le lien. Dès l’annonce du confinement et des importantes restrictions de circulation par Emmanuel Macron, lundi 16 mars, les listes de diffusion entre voisins ont fonctionné à plein.  « Nous avons eu tout de suite des propositions, telles que l’accompagnement en voiture de personnes qui devaient se rendre à l’hôpital, faire des courses, etc. Mais, ici, ce n’est pas étonnant, car il existe un réseau d’entraide et de solidarité assez naturel », avancent les responsables de l’Association des Beaumonts, un quartier de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Lire l’article sur le site @lemondefr.

► Coronavirus : « Dans mon village, une page Facebook pour positiver et s’entraider ». Juste avant le confinement, une page Facebook « Laix Entraide » a été créée. A 10 km au sud de Longwy, le village de Laix (210 habitants) organise la solidarité sur le réseau social. » Pour positiver » dit Barbara Agostini, initiatrice de ce projet collectif. « LAIX Entraide » est une toute nouvelle page Facebook. Créée le 17 mars dans ce petit village de 210 habitants du Pays Haut en Meurthe-et-Moselle. À l’initiative de ce projet, Barbara Agostini, une jeune mère de famille employée à la crêche de la Croix- Rouge de Thionville. Le 19 mars, sur la boîte de réception de la page. En deux ou trois jours, le nombre d’adhérents à la page est passé de 10 à 25, puis à 39 aujourd’hui. @franceinfo.

► Face au confinement, un élan de solidarité se développe en France. Le confinement qui touche toute la France ne doit pas empêcher le pays de continuer à tourner. Chacune à sa manière, les entreprises adaptent leur mode de fonctionnement. Une boutique à Plouescat dans le Finistère vend des chaussures. Pour éviter une perte de 30 000 euros du chiffre d’affaires, elle décide de proposer en ligne ses produits dans des vidéos. La gérante assure ensuite la livraison chez ses clients. Certaines personnes n’ont plus beaucoup l’occasion de se déplacer en raison des mesures mises en place et du risque que constituerait une contamination au coronavirus. Octogénaire et souffrant de problèmes respiratoires, Yvette Polin peut profiter de l’aide d’habitants de la commune qui s’appliquent à lui livrer ses courses directement à sa porte. « C’est tellement pratique et puis c’est tellement sympa », se réjouit-elle. @franceinfo.

#RestezChezVous

► Pour permettre à chacun de nourrir sa curiosité, de se cultiver ou d’occuper ses enfants pendant cette période d’isolement, à Toulouse, de nombreux établissement culturels  mettent en ligne gratuitement de nombreuses ressources. Grâce au numérique, c’est la culture qui vient à vous. Tableaux, sculptures, estampes, dessins… Sur ce site, le musée des Augustins, le musée Saint-Raymond, le musée Paul Dupuy, le musée Georges Labit, le Museum d’histoire naturelle ou encore le musée de l’affiche (Matou), vous dévoilent leurs oeuvres. Vous aurez même accès à certains des trésors habituellement cachés dans leurs réserves. Certains d’entre eux proposent aussi directement sur leur site un accès à leurs collections. C’est le cas du musée Saint-Raymond qui offre un catalogue numérique des sculptures de la villa romaine de Chiragan, une petite galerie de modèles 3D de certaines de ses oeuvres ou encore un coloriage inspiré d’une oeuvre de sa collection à télécharger chaque jour sur son site ou ses réseaux sociaux. @franceinfo

► Le réseau des Libraires en Seine (LES) en Ile-de-France mise sur sa propre plateforme de livres numériques pour maintenir le lien avec ses clients. Les librairies indépendantes n’entendent pas succomber au coronavirus. Ni aux sites de vente en ligne. Les livres n’étant pas considérés comme des produits de première nécessité, ces commerces ont tous baissé leurs rideaux la semaine dernière, lors de l’entrée en vigueur du confinement généralisé. Les libraires de la région ne restent cependant pas les bras croisés. À commencer par, qui regroupe 14 enseignes dans les Hauts-de-Seine, Paris et les Yvelines. Depuis le début de la crise, ces commerçants sont très présents sur les réseaux sociaux afin de « maintenir le lien avec les clients ». « Même si on préfère les livres papier, le numérique, dans cette situation exceptionnelle, est une alternative, renchérit Patrice, gérant des Beaux-Titres, à Levallois. Certains clients ont découvert ce système il y a quelques jours seulement. Cette crise aura permis de le faire connaître. » @le_Parisien.

► #FenetreSurMarseille, un hashtag pour voir le confinement autrement. Partager avec les autres, tout en étant confiné ? Sur Instagram, plusieurs comptes ont lancé le hashtag #FenetreSurMarseille afin de réunir les points de vue des habitants, confinés dans leur habitation. « On est tous enfermés chez nous, la seule ouverture vers l’extérieur, c’est la fenêtre. Chacun peut raconter ce qu’il se passe chez lui, et partager un message », explique Nicolas Prosperini, Instagrameur. responsable des comptes Instagram weare.marseille et igersmarseille. @franceinfo.

#Culture

► « D’humain confiné à humain confiné » : comment la culture se réorganise. 590 millions d’euros : tel est le montant de la perte de chiffre d’affaires que devrait subir le secteur du spectacle vivant privé en France, suite à l’arrêt de toute activité du 1er mars au 31 mai prochain, estimait 20 mars le syndicat Prodiss (syndicat national du spectacle musical et de variété). Un chiffre qui fait peur et qui traduit la réalité de l’état d’urgence économique dans lequel se retrouve aujourd’hui le spectacle vivant, le secteur de la musique live et le cinéma indépendant, des secteurs dont la trésorerie dépend entièrement de la billetterie. En Hongrie, les lieux culturels ayant fermé à cause de l’épidémie de Covid-19, Peter Szantai a eu la riche idée de lancer un hashtag enjoignant les gens qui possèdent un billet pour une représentation de théâtre ou un concert à ne pas demander le remboursement de leurs places pour soutenir les artistes. Lire la suite de l’article sur le site  @Usbeketrica.

#Impression3D

► A Reims, pour répondre à la pénurie l’entreprise 3D Morphoz réalise des tests d’impression 3D de masques chirurgicaux. « Nous avons une dizaine de machines, nous ne pouvons pas produire un million de pièces d’un seul coup », indique Mehdi Sellami, de l’entreprise.La Commission européenne a demandé en début de semaine à l’Association européenne pour l’industrie de l’impression en 3D (CECIMO) quelles étaient les forces de production disponibles. En France, les pôles de compétitivité sont sur le pied de guerre. Aerospace Valley, à Toulouse, est chargé de synthétiser les réponses venues de toute la France dont Reims. @UnionArdennais

► En Italie, l’impression en 3D de valves nécessaires au bon fonctionnement de masques à oxygène a permis de soigner une dizaine de patients. Depuis cette initiative originale, une plateforme collaborative s’est mise en place. Déjà d’autres projets y sont présentés, comme un dispositif permettant d’éviter les contacts avec les poignées de porte. Et pourquoi pas des masques en 3D ? @Sciences_Avenir.  ? A lire aussi : En Italie, il sauve des malades du coronavirus grâce à l’impression 3D  via @cnews.

#Géolocalisation

► En Lombardie, les déplacements des Italiens contrôlés via leur smartphone. La Lombardie, la région la plus touchée d’Italie par l’épidémie de Covid-19 avec plus de 16 000 cas dont 1640 morts, déplore le fait que seulement 60% de sa population reste à la maison, selon la surveillance des téléphones portables. Selon le quotidien italien Il Corriere della Sera, les opérateurs téléphoniques ont mis à disposition de la Lombardie, les données concernant le passage d’un téléphone portable d’une borne téléphonique à une autre. « Il ne s’agit pas d’un contrôle permettant de surveiller un téléphone en soi, la loi sur le respect de la vie privée ne le permettrait pas, mais d’une technologie qui permet de contrôler la baisse des déplacements des personnes par rapport à une période donnée », explique le quotidien. @lexpress.

#Commerce

► Le réalisateur Nantais Thomas Grandrémy tourne depuis décembre 2019 « Les Délivrés », un documentaire consacré au combat des livreurs à vélo pour de meilleures conditions de travail. Sans télétravail possible ni droit de retrait faute d’être salariés, ces travailleurs sont plus que jamais précarisés. La naissance et la structuration du collectifs de coursiers, les bikers, est le thème central du documentaire, Coproduit par France 3 Pays de la Loire. « Dans ce documentaire, je ne cherche pas à filmer des syndicalistes expérimentés armés d’un discours implacable. Au contraire, c’est la prise de conscience, l’éveil politique et le passage à l’acte qui m’intéresse. », explique Thomas Grandrémy dans son Journal de Bord d’un Tournage.

20 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Espace

► Légende image. Les astronautes Thomas Pesquet et Oleg Novitsky confinés dans une capsule Soyouz en juin 2017. (Photo : Esa / Nasa). Dans une vidéo publiée le 16 mars sur Twitter, Thomas Pesquet relayait le message martelé par les autorités pour lutter contre la propagation du virus Covid-19 : « Restez chez vous ! ». A Lire : Sept techniques d’astronautes pour bien vivre son confinement. @usbeketrica.

#Travail

► Petit guide de survie au télétravail forcé. Comment manager et collaborer à distance sans perdre le moral ? Dans cette (longue) période de télétravail contraint pour la plupart d’entre nous, il s’agit encore plus que d’habitude d’accompagner les équipes à tous les niveaux pour leur donner un cap et les moyens de l’atteindre, et pour garder un niveau de motivation important malgré le contexte difficile. Confinés chez eux, les experts en la matière proposent une multitude de conseils et bonnes pratiques, certains d’entre-eux abusent même de la situation en commercialisant des cours en ligne pour « apprendre à travailler à distance ». Méta-Media vous partage quelques idées testées chez nous. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

► Télétravail : les opérateurs télécoms sur le qui-vive face au pic de trafic. Les opérateurs télécoms sont sur le pied de guerre. Les nouvelles mesures de confinement annoncées lundi 16 mars vont généraliser le télétravail. Par ricochet, les opérateurs vont être mis à rude épreuve. En Italie, Telecom Italia a constaté une augmentation de 70 % du trafic après la fermeture des écoles. En Espagne, la hausse est de 40 % depuis la première semaine de télétravail, selon Telefónica. En France, certains appels téléphoniques ont déjà du mal à passer. Un bug inédit a d’ailleurs eu lieu lundi autour du déjeuner, qui a contraint les opérateurs à muscler leurs capacités d’interconnexion de 20 %, selon une source. Mais officiellement, tout va bien. « Ce n’est pas comme si la population française avait soudainement augmenté, ou si nous avions gagné tout d’un coup 10 millions de nouveaux clients, relativise un opérateur. Envoyer un e-mail, que ce soit depuis le domicile ou le bureau, pour nous, cela ne change pas grand-chose. » Même constat chez un autre acteur : « Après chaque intervention publique, comme les discours d’Emmanuel Macron, il y a un pic de trafic. Pour nous, ce sont des ‘mini 31 décembre’, d’une vingtaine de minutes. Aucune inquiétude cependant, les réseaux sont dimensionnés pour. » @Lesechosfr.

#Technologie

► Coronavirus : des drones et des robots pour combattre l’épidémie. Que peut faire la tech face à l’épidémie de coronavirus ? La question se pose, notamment en Chine où les autorités ont largement inclus les nouvelles technologies (robot, drone, reconnaissance faciale…) dans leur arsenal de lutte contre le virus. Objectifs : mieux détecter les personnes contaminées, les soigner, et contenir l’épidémie. Au risque d’empiéter sur les libertés individuelles ? Côté détection d’abord, les médecins chinois profitent déjà du puissant réseau 5G pour lire à distance des résultats de scanner, sans même se rendre à l’hôpital ou entrer en contact avec de potentiels malades. Ils peuvent optimiser la qualité de l’image ainsi que les doses de radiation émises sur le patient. Dans l’hôpital de Kumming, au sud du pays, la 5G se couple à des casques de VR pour permettre à des médecins de rendre virtuellement « visite » à des patients potentiellement infectés. Lire la suite de l’article sur le site @WeDemain

► Robots, drones, cartos, scanners… L’IA fait carburer l’armée anti-coronavirus. La start-up canadienne BlueDot, experte en détection d’épidémies, affirme avoir pu prévenir ses clients du risque venu de Chine dès le 31 décembre, soit 9 jours plus tôt que l’alerte lancée par l’OMS. Contenus télévisé, bulletins de santé officiels, sites média, réseaux sociaux… BlueDot passe des centaines de milliers de sources à la moulinette de ses modèles de traitement automatique du langage.

Outre-Atlantique, les Etats-Unis n’ont pas attendu le Covid-19 pour recourir à ce type de technologie. Le département de la défense américain a déployé la solution d’analyse prédictive de Metabiota qui, à l’instar de BlueDot, s’adosse au machine learning (ML) pour estimer les risques de contagion. Evidemment, elle a été activée pour gérer la crise en cours. Ses modèles tirent parti de data sets d’apprentissage couvrant données médicales, socioéconomiques, politiques et environnementales. Toujours aux Etats-Unis, l’école de médecine de l’université de Harvard publie une carte du monde pour suivre la diffusion des virus. @journaldunet.

#Commerce

► Wishibam, une jeune entreprise du commerce digital propose de créer une place de marché en ligne pour que les commerces actuellement fermés puissent continuer à vendre. « Quitte à acheter en ligne, autant acheter sur notre territoire », la fondatrice de Whishibam. Cela permet actuellement à 25 000 m² de commerces de continuer de générer du chiffre d’affaires puisque leurs stocks magasins sont achetables en ligne. C’est le constat de désertification des centres-villes qui a poussé Wishibam à s’investir dans ce domaine en proposant, bien avant la crise d’aider les petites enseignes à vendre en ligne, selon les mêmes méthode que la grande distribution, et ainsi pouvoir maintenir leur espace commercial en vie. @villeintelmag

#Internet

► Coronavirus : Internet va-t-il résister à l’afflux de travailleurs à distance ? La diffusion du coronavirus au niveau mondial a déjà un effet visible sur la Toile. Depuis le début de la crise, “le trafic global sur Internet a augmenté de plus de 50 %”, fait remarquer le site d’information bruxellois Politico, qui s’appuie sur les chiffres fournis par la société Akamai. Cette brusque croissance dans l’utilisation d’Internet est en partie due aux mesures prises par bon nombre de gouvernements (dont la France), qui “ont ordonné aux personnes de travailler de chez eux pour limiter la diffusion du virus », rappelle Politico, et cela soulève des questions : « On commence à se demander comment Internet – des réseaux mobiles aux réseaux de fibre optique à très haut débit – pourra faire face, tandis que de plus en plus de personnes se connectent de leur salon. » @politicoeu/

#Surveillance

► La gendarmerie se dote d’une application accusée de ficher la population. Dans un décret adopté le 20 février et publié au Journal officiel deux jours plus tard, le gouvernement a autorisé la mise en place d’une nouvelle application permettant aux gendarmes de saisir certaines informations lors de leurs interventions, y compris des données jugées sensibles comme l’orientation politique ou religieuse des citoyens interpellés. Pas sans risque, jugent les associations de défense des libertés qui vioient un danger dans ce stockage de toutes ces données à caractère personnel. @usbeketrica.

#RestezChezVous

► La Cinémathèque de Bretagne propose plus de 6000 films à voir en ligne gratuitement. Depuis mardi 17 mars, la cinémathèque a enregistré sur son site une affluence record : 64 000 pages visitées pour la seule journée de mercredi. 26 000 visiteurs entre le 1er et le 19 mars, c’est plus du double par rapport au mois de mars de l’année dernière. Fermée depuis le début de la semaine pour cause d’épidémie, la Cinémathèque de Bretagne basée à Brest, avec une antenne à Rennes et à Nantes, a placé ses 11 collaborateurs en télétravail et lancé une opération exceptionnelle : la diffusion gratuite via son site internet de 6546 films amateurs déjà numérisés. Les internautes ne sont désormais plus seulement spectateurs. Chacun est invité à documenter ces productions. « La documentation est un élément essentiel du parcours de l’archive. Impossible de valoriser des images, si peu, voire pas d’informations, n’y sont associées » précise Amélie Grosjean de la Cinémathèque de Bretagne. @franceinfo

#Cyberpiratage

► Les cyberattaques explosent à cause de la crise. Le coronavirus est une aubaine pour eux. Profitant de la crise actuelle, et du confinement quasi généralisé de la population en Europe de l’Ouest, les cyberattaques se multiplient. Faux mails de l’Organisation mondial de la Santé, sites bidons pour suivre la propagation de l’épidémie, campagnes de mails proposant de vendre des masques ou des gels hydroalcooliques… L’imagination, et souvent la sophistication des pirates, donnent naissance à des leurres très performants. Les campagnes de mails sont massives : la société de sécurité informatique Proofpoint a dénombré plusieurs centaines de milliers de courriels. « Dès mardi 17 mars, on a vu une explosion des demandes d’assistance sur la plateforme, constate Jérôme Notin, directeur général de la plateforme gouvernementale Cybermalveillance. Cela va de « faites votre propre gel hydroalcoolique » à préremplissez l’attestation de sortie sur vos smartphones. Nos remontées ont été multipliées par 6 par rapport à une période normale. » @Challenges.

#Covid19

► La ville- état de Singapour a réussi a contenir l’épidémie de coronavirus grâce à sa réactivité et aux nouvelles technologies, notamment grâce au suivi à la trace des malades. Aucun mort à déplorer, une très faible propagation du virus, alors que la densité de sa population est très forte. La courbe de diffusion de l’épidémie reste à l’horizontale à Singapour, quand celles de pays partageant les mêmes risques de transmission ont bondi à la verticale, souligne le site Medium. Sa lutte contre le virus passe d’abord par une information en temps réel : une carte interactive en ligne depuis le 18 janvier, avant même l’entrée en phase 1 de la maladie, permet aux habitants de suivre au jour le jour les foyers d’infection, le nombre de personnes touchées, leurs symptômes… Et pourtant, si elle interdit les rassemblements de plusieurs dizaines de personnes, comme les services religieux, les écoles n’ont pas fermé, sinon dans les foyers à risque, et les employés des entreprises n’ont pas été confinés… Mais cette démocratie autoritaire laisse décidément peu de place aux écarts individuels. Sur le site du ministère de la Santé, on lit que les personnes assignées à résidence pour quatorze jours recevront des appels vidéo pour s’assurer qu’elles respectent strictement les conditions imposées par les autorités. Dans le cas contraire, elles porteront des bracelets électroniques, semblables à ceux des prisonniers. @wedemain.

19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

► Les images du second jour de confinement en France. Les Français ont vécu mercredi 18 mars leur première journée complète de confinement. Après un « temps de pédagogie », la police a intensifié les contrôles et les verbalisations. @lemondefr. Légende image : Un joggeur dans une rue de Bordeaux, le 18 mars. (Photo Nicolas Tucat / Afp).

► Les sites à suivre pendant l’épidémie. Depuis son émergence en Chine jusqu’à la situation que nous connaissons aujourd’hui en France et dans le reste de l’Europe, l’épidémie du coronavirus Covid-19 a pris une ampleur mondiale, entraînant dans son sillage son lot d’informations erronées et de rumeurs. Pour vous aider à accéder aux informations officielles et aux bons conseils pour que votre entreprise puisse surmonter cette crise sans précédent, FrenchWeb a identifié les sites de référence sur le sujet. Il s’agit aussi bien de sites pour suivre l’épidémie en temps réel que de sites à disposition des entrepreneurs pour les aiguiller dans cette période difficile. @frenchweb.

► Coronavirus : dans les capitales européennes, des métros vides, des poèmes et des fleurs pour égayer le confinementLes mesures diffèrent d’un pays à l’autre, mais, désormais, c’est le continent entier qui tourne au ralenti. Rues désertes, cafés et restaurants fermés, écoles silencieuses, files d’attente devant les magasins d’alimentation, touristes envolés : en l’espace de quelques jours seulement, les capitales européennes, en confinement ou pas (encore), ont été plongées, les unes après les autres, dans l’inconnu. De Rome à Varsovie, Vienne ou Madrid, les populations sont en état de sidération. @lemondefr.

#Santé

► Télémédecine : en France, les startups se mobilisent face au coronavirus. Avant l’arrivée du coronavirus, il était inimaginable que la pratique de la consultation médicale à distance connaisse une accélération frénétique en France. L’histoire de la télémédecine se développe pas à pas, depuis plus de trente ans en France et dans beaucoup de pays, sous forme de projets et d’expérimentations destinés à des contextes spécifiques et non pas à la pratique quotidienne. Si la France a été pionnière avec la création de l’Institut Européen de la Télémédecine en 1989, il a fallu vingt ans pour qu’un premier cadre réglementaire soit établi, à l’occasion de la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » de 2009 (la loi HPST définit cinq actes de télémédecine : la téléconsultation, le téléconseil, la télé-expertise, la télé-surveillance, la télé-assistance).  @Frenchweb.

#Enseignement

► Confinement : Quand les cours en ligne ne sont qu’une formalité (ou presque) pour ces élèves ingénieurs de Brest. Neufh du matin. Ce n’est pas dans une salle habituelle de l’Institut supérieur de l’électronique et du numérique (ISEN) que Maëlle et Elouan vont suivre leurs cours du jour. Les deux étudiants ingénieurs, confinés chez eux, doivent se connecter à une salle virtuelle pour retrouver leur classe. « Le prof fait l’appel, comme d’habitude, explique Elouan, et on corrige ensuite les travaux dirigés qui ont été donnés la veille. » Avant d’attaquer ceux de la journée qui seront rendus à 18h, dernier carat. L’école veille à préserver le rythme des étudiants et à ne pas trop chambouler leur emploi du temps, même si quelques aménagements ont été nécessaires. @franceinfo.

#Culture

► Coronavirus : si le festival de Cannes est annulé, le marché du film sera virtuel. Deuxième événement médiatique mondial après les Jeux Olympiques, le festival de Cannes rassemble chaque année des milliers de personnes pendant une dizaine de jours sur l’aire réduite de la ville de Cannes et notamment la Croisette, son bord de mer. Alors que les mesures de confinement, en raison de l’épidémie de coronavirus, ont été décrétées pour quinze jours, avant d’être peut-être prolongées, le rassemblement cannois est-il toujours envisageable ? Le marché du film pourrait quant à lui être sanctuarisé grâce à des solutions numériques. @franceinfo.

#Internet

► Ces sites Internet devenus incontournables pour informer les Français sur le coronavirus. Les sont avides d’informations sur la propagation du coronavirus et sur les mesures prises pour lutter contre l’épidémie. Les sites Internet du gouvernement, de l’OMS ou de Santé Publique France qui dresse le bilan des cas de coronavirus tous les jours ont ainsi vu leurs audiences bondir depuis la fin du mois de février. La fréquentation du site du gouvernement, notamment, a été multipliée par sept pour atteindre 3,5 millions de pages vues par semaine mi-mars, tout comme celle du ministère de la Santé, qui a triplé pour flirter avec la barre des 1,5 million de pages vues. « Alors que l’on a commencé à vraiment entendre parler de la crise sanitaire qui a démarré en Chine en décembre, on a observé une explosion tardive des audiences de ces sites. Les Français semblaient indifférents au sujet jusqu’à fin février », relève François Lienart, directeur du Département Etudes d’Heroiks. L’arrivée du virus en Italie, aux portes de la France, a changé la donne. L’épidémie de Covid-19 a alors paru plus réelle et concrète. « Les sites d’informations spécialisés en santé ont aussi vu leurs courbes d’audiences bouger ces quinze derniers jours, mais dans une bien moindre mesure », relève François Lienart. @Challenges.

► Un Internet sans les Gafa, c’est possible. Chez Nomadic Labs, à deux pas du campus de start-up Station F, une quarantaine de chercheurs planchent sur l’Internet de demain. Et ces têtes chercheuses issues d’organismes prestigieux comme l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) partagent un seul et unique but : développer Tezos, une plate-forme numérique basée sur la « blockchain », une technologie qui permet d’échanger et de stocker des informations ou de l’argent de manière sécurisée, sans passer par un intermédiaire. Le projet est en fait révolutionnaire : son développement pourrait – à terme – changer la face du Web en diminuant fortement l’influence des géants comme Facebook, Google, Uber ou Airbnb. « Au fil des années, Internet a changé. Il n’est pas devenu l’espace de liberté que l’on souhaitait au départ, mais un territoire immense dominé par les Gafa », rappelle Sajida Zouarhi, conseillère en stratégie technologique. @LExpansion.

#Audiovisuel

► En matière d’information en ligne ou de contenus vidéo, l’avenir ne dépend pas seulement de l’amélioration technologique des terminaux. L’intelligence artificielle et le Big Data vont permettre un niveau de personnalisation de l’offre encore jamais atteint. Premiers concernés par ce bouleversement annoncé de l’offre et la demande, les opérateurs et producteurs de contenus se réinventent et tentent d’anticiper. D’abord les acteurs historiques, comme le groupe France Télévisions qui, met clairement le cap sur le numérique. La bataille pour la suprématie de la consultation de programmes vidéo en ligne est plus incertaine. D’un côté les plateformes de streaming comme Netflix, Amazon Prime Video… de l’autre les chaines de télévision avec l’offre Salto. Mais cet inévitable conflit avec les services en ligne de ces chaînes elles-mêmes rend son modèle économique incertain. VOD, contenus sur-mesure, est-ce-que l’avenir de la télévision s’écrira-t-il sur Internet ? @forbes_fr.

#Pollution

► Avec le Covid-19, une décrue historique des émissions mondiales de CO₂ est amorcée. La crise sanitaire provoquée par la diffusion du Covid-19 a changé d’échelle. Le 11 mars, l’OMS reconnaissait l’état de pandémie mondiale. Tous les pays du monde sont désormais concernés, le principal foyer de propagation du virus étant, à l’heure qu’il est, l’Europe. Cette extension s’est accompagnée d’un dévissement des marchés financiers qui constitue un nouveau vecteur de propagation de la récession dans le monde. À court terme, celle-ci générera une réduction des rejets atmosphériques de CO2 d’une ampleur inédite. Notre anticipation est que 2019 va constituer le pic d’émissions mondial car la crise sanitaire sera, à moyen terme, un vecteur d’accélération des transformations structurelles des économies. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 18 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Entreprise

► Quand les entreprises se mobilisent pour contrer le coronavirus. L’épidémie de coronavirus progressant, le gouvernement a lancé un appel à mobilisation des startups et entreprises innovantes pour proposer gratuitement leurs services afin que le pays ne s’arrête pas (totalement). Dispositifs gratuits, entraide entre entreprises, soutien au monde médical… Message reçu cinq sur cinq par la startup nation : logiciels gratuits le temps du confinement, fonctionnalités dédiées à la crise, mise à disposition de temps par des experts pour aider les entreprises en galère… C’est toute la tech française qui s’est mobilisée. Et ce dans différents secteurs : médical, bien sûr, mais aussi marketing et RH, Foodtech ou encore culturel pour assurer aux confinés un minimum de confort. @bymaddyness. Légende image : Une route asphaltée noire entourée d’arbres et recouverte d’un épais brouillard blanc à Goč en Serbie. Photo : Filip Zrnzević.

#Internet

► L’ultra-puissant câble sous-marin Dunant est arrivé en Vendée. Pour les télécoms françaises, c’est un petit événement. Dunant, un nouveau câble sous-marin, est arrivé ce vendredi à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée. Longue de 6.600 km, cette autoroute de fibre optique reposant sous l’Atlantique, dont la mise en service est prévue d’ici la fin de l’année, permettra d’absorber le trafic de données, qui continue d’exploser, entre le pays de l’Oncle Sam et le Vieux Continent. Dunant devrait bientôt être raccordé à la côte est des Etats-Unis : son atterrissement au pays de l’Oncle Sam est prévu d’ici peu à Virginia Beach, en Virginie. Pour l’Hexagone, Dunant constitue une bonne nouvelle. Et pour cause : cela faisait près de 20 ans que les côtes françaises n’avaient plus accueilli de câbles transatlantiques. @latribune.

#Covid19

► Etats-Unis et Allemagne se battent pour le futur vaccin. Les Etats-Unis ont engagé un bras de fer avec l’Allemagne pour s’assurer l’exclusivité d’un futur vaccin contre le coronavirus, affirme le journal allemand Die Welt. Cette rivalité concernerait l’entreprise de biotechnologie CureVac, basée à Tübingen dans le Bade-Wurtemberg. Fondée en 2000, elle se présente comme une entreprise spécialisée dans le « développement de thérapies contre le cancer, de thérapies à base d’anticorps, de traitement de maladies rares et de vaccins prophylactiques ». Selon Die Welt, le président américain Donald Trump essaierait d’attirer les scientifiques travaillant sur ce potentiel vaccin avec d’importantes ressources financières, pour en obtenir l’exclusivité pour son pays. Berlin tenterait de son côté de garder la main sur cette société en proposant à son tour des conditions financières intéressantes. @libe.

► Une mère de famille de Reims a créé, sur l’application mobile WhatsApp, un groupe avec d’autres mamans. Chaque jour, elles se défient. Chorégraphie, mise en scène d’une blague etc. En cette période de confinement et de Covid-19, les enfants s’amusent et continuent de se voir par vidéos interposées. @franceinfo

► Alors qu’il est devenu préférable de limiter au strict minimum les déplacements, les hôpitaux de Paris ont mis au point une application qui permet aux patients confirmés et suspectés du Covid-19 de bénéficier d’un suivi médical de leur état de santé. Le dispositif se présente sous la forme d’une application nommée Covidom, téléchargeable gratuitement sur l’AppStore ou Google Play. @Sciences_Avenir.

#CultureChezNous

► Face à l’épidémie, toutes les salles de spectacles ont dû baisser leur rideau. Le ministère de la culture a lancé, depuis le mercredi 18 mars, l’opération #CultureChezNous. « Dans cette période de confinement où l’isolement et l’ennui peuvent peser, la culture a un rôle majeur à jouer », explique le cabinet du Ministre. Ainsi pour profiter de la culture de chez soi. Toutes les offres culturelles numériques gratuites sont désormais réunies sur un même site qui sera régulièrement enrichi. Et chaque jour, le ministère mettra en avant sur les réseaux sociaux. Consulter le site #Culturecheznous

#Hopital

► Créée il y a moins de quatre ans, la jeune entreprise MyDocTool est une solution qui permet le suivi à distance des patients, avant et après une intervention chirurgicale. Au moment où le Samu et les hôpitaux sont débordés par l’afflux de patients touchés par le Covid19, Le fondateur de MyDocToola adapté son outil pour permettre de désengorger les hopitaux. Ainsi les patients malades « auront à répondre à des questions permettant d’identifier très vite s’ils ont les symptômes ». Après cette première étape, ils se verront proposer une téléconsultation. Et selon les cas, ils pourront être appelés par l’hôpital ou le service d’urgence. « Une chose est sûre, cela permettra aux services d’urgence de disposer sur un tableau de bord unique d’une vision très claire des flux à venir et d’automatiser les premières réponses de patients ». Outre les hôpitaux français, l’outil de MyDocTool intéresse déjà plusieurs pays voisins dont l’Espagne et la Scandinavie. @Challenges.

#Géolocalisation

► Le gouvernement américain aimerait utiliser la géolocalisation pour lutter contre le Covid-19. C’est une piste sérieusement envisagée par les autorités du pays pour faire respecter les mesures de distanciation sociale. En collaboration avec Facebook et Google, entre autres, le gouvernement américain commence à réfléchir à l’éventualité d’utiliser les données de localisation des américains pour lutter contre le Covid-19. Les autorités du pays veulent s’assurer que les citoyens américains respectent les mesures de distanciation sociale pour endiguer l’épidémie. C’est une piste sérieusement envisagée par les autorités du pays pour faire respecter les mesures de distanciation sociale. Les dirigeants de Facebook ont déclaré que le gouvernement américain aimerait accéder aux données des mouvements des personnes. Facebook est capable de fournir de telles données, seulement si les utilisateurs l’autorisent. À ce propos, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, s’est déjà engagé dans la lutte contre le Covid-19 en mettant des données à disposition des chercheurs. @siecledigital.

#Ville

x► Existe-t-il une science de la ville ? Comment articuler l’histoire des villes, leur mémoire, leur identité, et leur évolution obligatoire ? La plupart des villes sont des produits de l’histoire, qui les a fixées ici plutôt que là, et qui, au fil du temps, leur a donné la configuration qu’elles se trouvent avoir aujourd’hui. Immanquablement, elles vont continuer à se métamorphoser, notamment sous la pression des contraintes démographiques et environnementales. Mais de quelle manière ?  @franceculture. Légende image : New Harmony, projet de communauté du socialiste utopique Robert Owen• Crédits : F. Bate, 1838.

17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Surveillance

► Comment l’épidémie permet à l’État chinois d’étendre son contrôle sur la population. La réaction de la Chine à l’épidémie de coronavirus est suivie de très près, mais la plupart des analyses portent avant tout sur son degré d’efficacité. Un aspect important est souvent négligé : l’impact que cette réaction aura sur le fonctionnement de l’État en Chine. Or la mise en place de prérogatives exceptionnelles soutenues par une technologie de surveillance avancée pourrait permettre à l’État d’exercer à long terme un niveau de contrôle inédit sur sa population. Lire la suite de l’article sur le site @FR_Conversation. Légende image : Des agents de sécurité portant des masques de protection montent la garde devant la tour de la flèche dans le quartier de Qianmen à Pékin le 1er mars.Photo: EPA-EFE

#Ville

► Les villes de demain ? Durables et intelligents. Au début du XIXe siècle, seule 2 % de la population mondiale vivait en milieu urbain. Un taux qui n’a cessé de croître depuis, conséquence de l’industrialisation du monde et de l’inflation démographique : 30 % en 1950, 54 % en 2015… Les projections montrent que d’ici 2050, ¾ de la population mondiale aura investi les villes. Près de 90 % de cette augmentation se concentrera en Asie et en Afrique : l’Inde, la Chine et le Nigeria représenteront ensemble 35 % de la croissance des villes entre 2018 et 2050. Une quarantaine de mégapoles dépasseront les 10 millions d’habitants, contre 28 villes de cette taille en 2015 : New Delhi prendra la première place sur le podium des villes les plus peuplées, devant Tokyo, Shanghai, Dacca, Le Caire… Lire la suite de l’article sur le site @Sciences_Avenir

► Imaginer la ville du futur. L’organisation de la ville de demain est un enjeu d’autant plus stratégique que la population mondiale s’accroît et s’urbanise et que la planète se réchauffe avec des conséquences sur l’ensemble des sociétés humaines. Il est impossible de dessiner un modèle unique de l’habitat du futur en raison de la diversité des politiques, des économies et des cultures. Pays industrialisés et émergents réfléchissent cependant de façon convergente à des modèles de ville du futur plus durables, fondés sur l’utilisation des données numériques, la recherche de l’efficacité énergétique, l’essor des énergies renouvelables et une participation accrue des citoyens grâce aux réseaux sociaux. A lire : – Les grandes tendances de l’urbanisme du futur ; – Réalité et utopie : l’avenir vu par les urbanistes ; – Nouvelle gestion des « communautés énergétiques » ; – L’agriculture dans la ville. @PlaneteEnergies.

#Télétravail

► Slack, Teams, Spark, Workplace… quel outil collaboratif choisir ? Pour limiter la propagation du coronavirus, ordre a été donné de recourir autant que possible au télétravail. Mais pour échanger efficacement avec ses collègues, encore faut-il choisir le bon outil collaboratif. Présentation des services les plus populaires. Nul envie de crouler sous un flot de mails pendant le confinement lié au coronavirus ? Des plateformes collaboratives existent pour vous faciliter le télétravail. Mais laquelle choisir ? Le site de L’Express passe en revue les différentes solutions présentes sur le marché. @LExpress.

#Commerce

► Amazon va recruter massivement devant le bond des commandes en ligne. La pénurie des produits de première nécessité et d’hygiène dans les supermarchés et la crainte d’un confinement longue durée pour enrayer la propagation du Covid-19 laissent présager un bond des commandes en ligne dans le monde. Amazon anticipe le mouvement. Le leader mondial de la vente sur le Net a annoncé dans un communiqué, lundi 16 mars, qu’il allait recruter 100 000 employés, à temps plein ou partiel, pour ses entrepôts et ses livraisons aux Etats-Unis afin de « répondre à l’augmentation de la demande de la part des personnes qui dépendent des services d’Amazon pendant cette période stressante. » Les salariés des entrepôts, des centres logistiques, des magasins et les livreurs du géant du commerce en ligne recevront 2 dollars/livres/euros de plus par heure environ « pour que les autres puissent rester chez eux », a indiqué le groupe. @lemondefr

#Internet

► Les opérateurs télécoms sur le qui-vive face au pic de trafic. La généralisation du télétravail cette semaine va entraîner une augmentation du trafic sur les réseaux. L’Espagne et l’Italie ont enregistré une hausse de 40 % à 70 % du trafic. Les opérateurs se disent sereins. Mais ils se tiennent prêts à libérer de la bande passante pour le télétravail au détriment des plateformes comme Netflix. « Les pics auxquels nous sommes habitués et préparés vont se transformer en hausse continue de la consommation et ce, sur la longue route avance Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms. Il ne s’agit pas de gérer pour les prochains jours mais pour les prochains mois. » Lire la suite de l’article sur le site @Challi : Confinement : télétravail, cours virtuels, streaming… Les réseaux peuvent-ils craquer ?

13 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► Comment la 5G peut devenir le moteur de la smart city. Rapidité, flexibilité, fiabilité : sur le papier, les promesses de la 5G doivent permettre de faciliter l’émergence de villes vraiment « intelligentes ». Il s’agit, d’abord, de pouvoir gérer un très grand nombre d’objets connectés au réseau : « Dans la smart city, la démultiplication du nombre de capteurs sur le mobilier urbain, les feux tricolores, les lampadaires, les véhicules, et bien sûr l’équipement des individus, nécessitera la technologie 5G, affirme Pierre Fortier, vice-président de Capgemini Invent. Celle-ci permettra de dépasser les limites physiques des réseaux actuels, en supportant jusqu’à 1 million d’objets connectés par kilomètre carré. » De quoi permettre de connecter les individus au réseau dans les zones à forte densité de trafic, comme les gares. La SNCF mène d’ailleurs déjà des expérimentations avec des bornes 5G à Bordeaux, Lyon et à Rennes, invitant les voyageurs à tester le téléchargement instantané de séries avant de prendre leur train et testant des cas d’usage avec de la réalité augmentée ou encore du vidéochat en réalité mixte. Pour Pierre Fortier, pas de doute, « la 5G a tout pour devenir l’épine dorsale de la smart city, le moteur technologique pour soutenir la grande variété de cas d’usages connectés que l’on voit apparaître. » @usbeketrica. Légende image : Osaka la nuit, Japon. Photo : Unsplash CC Michel Ducloux.

#Covid19

► Face à l’épidémie de coronavirus, des citoyens sud-coréens créent des applications qui leur permettent de localiser les lieux les plus infectés. Au cours du mois de février, des applications mobiles dédiées au coronavirus ont donc peu à peu fleuri sur les smartphone. Recueillant leurs données uniquement à partir de sources publiques, à la fois gouvernementales et locales, la plupart propose de géolocaliser sur une carte les différents foyers de l’épidémie. Ainsi ce dispositif que la Corée a su déployer pour se protéger vise le traitement des données personnelles. Cela n’a rien d’étonnant quand on connaît l’importance du numérique dans ce pays, mais cela l’est plus quand on sait que la Corée du Sud est dotée d’une des réglementations les plus strictes au monde en la matière de données personnelles. A lire : En Corée du Sud, des applications pour « tracker » le coronavirus et Big data contre big virus : des applications traquent les personnes en quarantaine.

#Santé

► La santé connectée est-elle une bonne idée ? Dans l’univers de la santé, une nouvelle génération d’objets connectés a fait son arrivée sur le marché. De plus en plus fiables, ces technologies ont pour certaines un usage strictement médical : collecte des données, suivi du patient, anticipation des maladies… Quelle révolution peut-on vraiment attendre de l’IoT (Internet des objets connectés) enfin arrivé à maturité ? Lors de la Maddy Keynote, qui se déroulait les 30 et 31 janvier derniers à Paris, trois spécialistes ont partagé leur vision sur la santé de demain. Lire la suite de l’article sur le site @bymaddyness.

#Education

► « Face à la crise que nous traversons et avec la fermeture de tous les collèges et les lycées dès lundi 16 mars, les inégalités scolaires risquent de s’aggraver, surtout à l’approche du baccalauréat. On a décidé de tendre la main à tous ceux qui en ont besoin. Tous nos contenus seront en ligne dès ce vendredi 13 pour seulement un euro symbolique », expliquent les responsables de la plateforme de cours en ligne Schoolmouv. Créée à Toulouse en 2015 par Shannon Picardo, étudiant en école de commerce, cette plateforme en ligne est largement plébiscitée depuis sa création par des millions de collégiens et de lycéens.

#Municipales2020

► Comment les algorithmes ont (vraiment) bousculé la campagne. Ne demandez pas à Jacques Myard, 72 ans, dont plus de trente passés à la tête de la mairie de Maisons-Laffitte (Yvelines) ce qu’il pense des logiciels de campagne électorale.« avec les colistiers, pas avec des logiciels à la con qui coûtent cher et qui sont inefficaces. Comme dirait Chirac, une poignée de main, même avec le coronavirus, c’est un électeur de gagné. » L’indéboulonnable élu pourrait cependant vite déchanter. Face à lui, lors des élections municipales, un jeune loup, Charles Givadinovitch, a misé sur les algorithmes pour l’emporter. L’élu de centre-droit a déboursé 1.800 euros pour s’offrir les services de Carata, une application qui lui permet de cibler géographiquement ses électeurs et de leur adresser des messages personnalisés par voie postale. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Numérique

► « L’identité numérique va devenir indispensable au quotidien », explique Christine Hennion, députée et co-rapporteure de la mission parlementaire sur la nouvelle carte d’identité biométrique. La France doit lancer en 2021 sa future carte d’identité biométrique et le gouvernement souhaite également déployer massivement une solution d’identité numérique. Concrètement, cela vise à instaurer une plus grande confiance dans les échanges en ligne pour simplifier les démarches des citoyens, mais aussi lutter contre les usurpations d’identité. Comment ? En dotant chacun d’un identifiant et d’un mot de passe uniques, pouvant être complété par divers facteurs d’authentification contenus sur une clé UBS, un smartphone ou une carte d’identité électronique. L’identité numérique s’accompagne généralement d’une procédure unique d’identification pour accéder aux services publics et privés en lignes : réaliser des démarches administratives, se connecter à son compte bancaire, acheter un billet de train… Lire la suite de l’article sur le site @latribune.

► « Cessons de présenter le numérique comme la solution à tout ». Le cloud surchauffe, le streaming pollue, les smartphones minent les sols… Faut-il alors dire bye bye aux séries, aux lolcats et à la culture en ligne ? Éteindre Internet pour de bon, et ne garder qu’un web purement utilitaire ? Nous avons posé la question à Jacques-François Marchandise, directeur de la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING). Il y a un an, presque jour pour jour, il lançait le programme RESET, défendant un numérique choisi – et non plus subi. Aujourd’hui, Jacques-François Marchandise nous présente les différents leviers du changement et nous explique pourquoi les outils numériques les plus pertinents pour amorcer le changement ne sont pas toujours ceux que l’on croit. @usbeketrica.

#Internet

► Coronavirus : opérateurs et hébergeurs se préparent à une augmentation du trafic Internet. Emmanuel Macron a insisté sur un point, lors de son allocution du jeudi 12 mars concernant la pandémie de Covid-19 : « Quand cela est possible, je demande aux entreprises de permettre à leurs employés de travailler à distance. » Ajoutez à cela des millions d’élèves renvoyés chez eux et une part croissante de la population confinée : pour travailler ou se distraire, les citoyens vont-ils mettre à l’épreuve la résistance de l’Internet français ? Opérateurs, datacentres et hébergeurs — bien que pour l’heure plutôt sereins — sont en tout cas à pied d’œuvre pour éviter toute congestion des connexions et des ralentissements importants. @lemondefr.

11 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 mars 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► L’Arabie saoudite déclenche un krach pétrolier et boursier. Faute d’accord avec son allié russe et sur fond de demande déprimée par le coronavirus, Riyad lance une guerre des prix aux répercussions planétaires. @Le_Figaro. Légende image : Pipeline dans le désert d’Arabie Saoudite. Le royaume est le premier exportateur mondial de pétrole. René Tchékof Minosa/R.T. Minosa / Epicureans. L’article à lire pour comprendre la guerre pétrolière qui fait tousser les places financières sur fond de coronavirus. L’épidémie liée au Covid-19 a mis un coup de frein à l’économie chinoise. Or, selon l’adage, quand la Chine tousse, le monde s’enrhume. La preuve avec le cours du pétrole qui s’est effondré début mars, rajoutant de l’instabilité à une situation déjà bien floue. @franceinfo.

#Education

► A cause de l’épidémie de coronavirus, plus de 300 000 élèves de la maternelle au lycée, sont tenus de rester chez eux. Ils sont priés de poursuivre les cours à la maison. Première ressource pour ces cours à distance : l’enseignement en ligne dispensé par le Centre national d’enseignement à distance (Cned), qui dispose d’une plateforme appelée « Ma classe à la maison ». « Le directeur d’école ou le chef d’établissement » doit communiquer aux parents et aux élèves « l’adresse pour s’y connecter, ainsi que les modalités d’inscription. Chaque élève peut alors créer son compte », explique l’Education nationale. Ainsi « vous avez de quoi travailler en autonomie trois à quatre heures par jour, cinq jours par semaine » explique le directeur général de l’enseignement scolaire. Mais « Pour aborder des notions nouvelles, il faut un accompagnement pédagogique qu’on ne peut pas demander aux familles. Elles n’ont pas la compétence, la patience ou la disponibilité », explique Francette Popineau, porte-parole du syndicat du primaire SNUipp-FSU. L’échange est maintenu avec l’équipe enseignante puisque le dispositif offre aussi la possibilité de « classes virtuelles » qui permettent aux professeurs de faire cours aux élèves par visioconférence. A lire : Coronavirus : l’école au défi du confinement. @franceinfo.

► Revue de liens : L’école à distance, comment cela va fonctionner ? (@lavoixdunord) ; – Coronavirus : l’école au défi du confinement (@lemondefr) ; – L’Unesco prône l’apprentissage à distance pour les millions de jeunes privés d’école (@ouestfrance) ; – L’école face au défi des cours à distance (@Le_Figaro) ; – Coronavirus : l’école à la maison, quel casse-tête ! (@le_Parisien).

#Santé

► Prédire la propagation du coronavirus grâce à l’intelligence artificielle. L’algorithme d’intelligence artificielle de BlueDot, un type de programme informatique qui s’améliore à mesure qu’augmente la quantité de données qu’il traite, réunit des nouvelles dans des dizaines de langues, des rapports de réseaux de suivi de maladies végétales et animales et des données sur les billets d’avion. Il en résulte un algorithme qui simule mieux la propagation des maladies que ceux qui s’appuient sur des données de santé publique et qui arrive à prédire les épidémies. BlueDot utilise sa technologie pour prévoir et suivre les maladies infectieuses pour ses clients des secteurs public et privé. Lire la suite de l’article sur le site @LaConvCA.

► Face au coronavirus, la télémédecine s’impose dans les cabinets médicaux. De la Bretagne à la Côte d’Azur, en passant par la région parisienne, les médecins libéraux, en première ligne face à l’inexorable avancée du coronavirus, adaptent leur pratique à la crise. Comme en Chine, où des millions de personnes confinées, ou tout simplement anxieuses, ont massivement adopté l’usage de la téléconsultation médicale ces derniers mois, le Covid-19 est en train de faire décoller la télémédecine en France. « Nous avons augmenté le nombre de créneaux de téléconsultations car nous observons depuis plusieurs jours une hausse des demandes de nos patients pour des consultations à distance, surtout liée au covid-19 », témoigne le Dr Bruno Didier, médecin généraliste à Cannes. Lire la suite de l’article sur le site @Challenges

#Commerce

► Amazon va vendre sa technologie de magasins sans caisse ni caissier. Fin 2018, Amazon ouvrait son premier magasin sans caisse Amazon Go à New York. Depuis, seuls 24 de plus ont vu le jour, uniquement aux États-Unis, alors que l’entreprise envisageait d’en ouvrir au moins 3.000 avant 2021. Mais le déploiement de cette technologie pourrait s’accélérer prochainement. Amazon va ainsi proposer d’équiper des commerces concurrents, et détaille son offre sur un site internet mis en ligne lundi. Cela fait deux ans qu’Amazon teste ce système dans ses propres magasins. La promesse : « permettre aux clients d’entrer dans un magasin, prendre ce qu’ils veulent et sortir ». Ces derniers devront simplement présenter leur carte de crédit à l’entrée. Tout le reste se fera sans interaction humaine, grâce à un réseau de caméras et de capteurs qui permettra aux commerces de savoir exactement avec quels produits partent leurs clients. @Le_Figaro

#Municipales2020

► Le vote sur Internet peut-il être une autre alternative ? Un identifiant, un mot de passe, et un vote en quelques clics passé de chez soi ne serait-il pas une solution pour limiter les risques de contaminations et d’abstention. Ce vote à distance est possible en France… mais seulement aux élections législatives ou consulaires et pour les électeurs installés à l’étranger. En Europe, le vote par Internet est possible en Estonie depuis 2005. Lors des dernières législatives en mars 2019, 44% des habitants avaient voté avec le système en ligne baptisé « i-Voting ». A lire aussi : Municipales 2020 : le vote électronique, mode d’emploi.

#Ville

► Ville intelligente : parcours d’une montpelliéraine dans une zone urbaine connectéeSpécialisée dans la fourniture de cartes SIM multi-opérateurs et de services M2M/IoT industriels, la société montpelliéraine Matooma, lancée en 2012 par Frédéric Salles, vient de réaliser une petite étude sur « Internet des objets », IoT, l’une des composantes fondamentales de la ville intelligente ou Smart City. Permettant la mise en réseau d’objets physiques, de logiciels, de bases-de données, de capteurs, de systèmes embarqués, IoT propose d’accompagner les citadins dans leur vie quotidienne. Frédéric Salles explique : « Les objets intelligents nous entourent, mais il est parfois difficile pour un public non averti, de faire la différence entre un objet connecté ou non. C’est pour cela que nous vous proposons de suivre Emilie, une Montpelliéraine installée en zone urbaine, dans une des ses journées. Cette description va vous permettre de mieux comprendre l’ampleur des rôles joués des objets connectés par carte SIM dans son quotidien ». @mymetropolitain. Légende imageLe dernier rapport publié par 451 Research révèle la présence de 8 milliards d’objets connectés dans le monde en 2019. (Photo : DR).