La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Covid19
► Le point de vue de deux photographes rémois interdits de clichés sur une ville déserte. Professionnels de l’image à Reims, Michel Jolyot et Vincent Zénon Rigaud, racontent aux journalistes de France 3 ce que déclenche chez eux cette situation de confinement. Les rues désertes ne sont pas forcément une source d’inspiration. @franceinfo. Légende image : Les rues de Reims désertées. (Photo : Michel Jolyot).
#ZoneBlanche
► Les oubliés d’internet à l’heure du confinement. A Saint Georges d’Annebecq, l’opérateur Orange traîne des pieds pour effectuer les travaux nécessaires qui permettraient une bonne connexion Internet et un bon réseau téléphonique. Il faut dire que ce petit village est loin d’être « bancable ». Il ne compte que 150 âmes, seulement 90 maisons habitées. Les différentes études montrent que le réseau cuivre est très vieillissant, le signal ne passe pas bien. Nous avons un sous répartiteur sur lequel Orange est intervenu au mois de décembre. Il y avait beaucoup de matériaux oxydés. 500 mètres de câble cuivre ont été changés. Il était percé, il y avait de l’eau dedans…, explique le maire. @franceinfo.
#Travail
► Comment le confinement entraîne de nouvelles inégalités face au (télé)travail. Une France coupée en trois par le Covid-19, selon une enquête Ifop/Jean-Jaurès, 66% des cadres télétravaillent contre 19% des employés et 5% des ouvriers. Côté revenus, les commerçants sont les plus touchés. Une France coupée en trois par le Covid-19. C’est ce que révèle l’enquête Ifop pour la fondation Jean-Jaurès réalisée du 21 au 23 mars. Il y a la France en première ligne, celle des soignants, mais aussi de la grande distribution, du transport, du commerce alimentaire, des forces de sécurité ou des pompes funèbres. Suite au confinement, 34% des personnes interrogées continuent à travailler sur leur lieu de travail habituel. Il y a la France en seconde ligne, qu’on serait tentée de qualifier de privilégiée : 30% des actifs télétravaillent depuis leur domicile ou le lieu où ils se sont confinés. Et puis il y a une France, souvent oubliée par les médias, que le virus a mis au repos forcé, et qui ne représente pas moins de 36% des actifs. Quand on se penche sur les catégories socio-professionnelles, les chiffres sont éloquents. Les cadres et professions intellectuelles font massivement l’expérience du télétravail (66%), et seuls 17% d’entre eux sont en arrêt total ou partiel. Chez les professions intermédiaires, le télétravail passe à 35%, tandis que 33% d’entre eux se rendent sur leur site habituel et 32% sont à l’arrêt. Chez les employés, le télétravail baisse à 19%. Et chez les ouvriers, il s’avère anecdotique (5%), tandis que 56% d’entre eux sont en arrêt. @lexpress
#Culture
► Alors que de nombreux tournages ont été stoppés et que le monde du spectacle est à l’arrêt, la plateforme de streaming Netflix s’est associé au groupe de protection sociale Audiens pour la création d’un fonds d’aide d’urgence d’un million d’euros en France, destiné aux artistes et techniciens intermittents qui « se retrouvent dans une situation de grande précarité économique due à une baisse de leur activité professionnelle ». @LesEchos.
#Géolocalisation
► Coronavirus : le gouvernement présente StopCovid, son projet d’application pour tracer les contacts avec des malades. La France travaille au développement d’une application sur smartphone pour identifier les personnes ayant été en contact avec une autre infectée par le coronavirus. Ce projet, baptisé StopCovid s’appuie sur la technologie Bluetooth, qui permet à nos smartphones d’identifier des appareils à proximité (écouteurs, enceintes, imprimantes…) et non le recueil de données de géolocalisation. « L’application ne géolocalisera pas les personnes. Elle retracera l’historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune consultation extérieure, ni transmettre aucune donnée, explique le secrétaire d’Etat au numérique. Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique. » @franceinfo.
► Tracking : ce qu’il faut savoir sur la future application StopCovid du gouvernement. Pour créer l’application StopCovid, l’Etat s’appuie sur le projet européen baptisé PEPP-PT, qui développe des solutions de tracking à partir du Bluetooth. Il regroupe 130 membres (scientifiques, experts, instituts de recherche…) dans 8 pays européens. Parmi eux, l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique en France), qui pilote le projet pour la France. Au sein de l’Union européenne, les textes de référence en matière de protection des données personnelles sont le Rgpd (règlement sur la protection des données), entré en vigueur en mai 2018 et la directive e-privacy. L’un des principe fondateur en la matière est le consentement « libre et éclairé » des utilisateurs. Concrètement, tant que le projet d’application reste sur la base du volontariat, le gouvernement est habilité à déployer ce genre de dispositif. @latribune.
► « Si les citoyens ne s’intéressent pas à leur vie privée, rien ne peut arrêter le gouvernement » La France « y réfléchit ». Alors que certains pays ont mis en place des dispositifs numériques plus ou moins intrusifs pour suivre l’évolution de la propagation du Covid-19 au sein de leur population, le cabinet du secrétaire d’État au Numérique Cédric O indique à RTL que « des contacts sont en cours afin de mieux comprendre les solutions technologiques retenues par nos partenaires et évaluer leur intérêt sanitaire ». Quelles formes pourraient prendre de tels outils ? Les pistes sont nombreuses. Les regards se tournent notamment vers certains pays d’Asie ayant recours depuis quelques semaines à la méthode dite du contact tracing, Singapour et la Corée du Sud en tête. À Taïwan, l’utilisation des données de géolocalisation pour suivre (uniquement) les personnes placées en quarantaine (environ 55 000 à ce jour) a également suscité l’intérêt de la presse internationale. Entretien avec quatre hackers éthiques taïwanais autour des questions de traçage numérique et de civic tech à l’heure de la pandémie. @usbeketrica.
► Coronavirus : l’attestation numérique de déplacement nous espionne-t-elle ? Son développeur s’explique. Il est désormais possible de générer une attestation de déplacement dérogatoire, indispensable à toute sortie en pleine épidémie de Covid-19, directement sur son téléphone portable. Mais depuis son lancement le 6 avril, cet outil interroge et beaucoup craignent qu’il ne serve à surveiller tous nos faits et gestes. Quid de la protection de nos données personnelles ? « Ce générateur ne vous piste pas », assure Johann Pardanaud, développeur lyonnais à l’origine du programme gratuit que le gouvernement a réutilisé. Si l’utilisateur remplit effectivement les champs relatifs à son nom, âge, adresse et motif de sortie, « rien ne quitte votre téléphone », explique Johann Pardanaud, « il n’y a pas de donnée remontée vers un serveur, tout reste votre machine ». Pour une utilisation encore plus confidentielle de ce générateur, le développeur recommande d’utiliser la navigation privée et de désactiver les cookies, ces petits fichiers qui rassemblent des informations minimes pour les redonner à un site lors de votre prochaine visite. @franceinfo.
#Données
► L’IA, seul moyen d’être conforme au RGPD ? C’est l’arbre qui cache la forêt… Comme son nom l’indique le règlement général pour la protection des données (RPGD) contraint les organisations à manipuler avec précaution la data dont elles disposent, de manière à garantir le respect de la vie privée. De premier abord, cela peut paraître simple. Dans les faits, les contraintes pesant sur les entreprises se révèlent protéiformes. « Les obligations sont extrêmement diverses, allant de la cybersécurité à la non-discrimination », pointe José Rodriguez, délégué à la protection des données (DPO) chez Cornerstone, éditeur américain de logiciels. Résultat, le RGPD concerne quasiment tous les départements de l’entreprise : le DPO qui pilote la stratégie globale, mais aussi les ressources humaines qui gèrent les données des employés, les achats qui disposent des données de la chaîne d’approvisionnement, le marketing qui traitent les données des clients, la finance qui doit sécuriser les identifiants, le juridique qui doit pouvoir répondre à une demande d’accès aux données détenues par l’entreprise, l’informatique qui est tenu de garantir la confidentialité par le biais d’une politique de cybersécurité, etc. Lire la suite de l’article sur le site @EchosExecutives.
#Agriculture
► Pour pallier la pénurie de main d’œuvre dans le milieu agricole, le gouvernement et la FNSEA ont créé la plateforme « des bras pour ton assiette » sur Internet. La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a indiqué, vendredi 10 avril sur France Inter, qu’à ce jour 240 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme qui permet de mettre en relation les agriculteurs avec des salariés n’ayant plus d’activité en raison du confinement lié au covid-19. Actuellement « 5 000 sont au travail ». « Actuellement, on a la fraise, l’asperge et toutes les cultures de maraîchage. On a besoin de vous pour nous venir en aide et vous fournir une alimentation de qualité, de saison », clame-t-il. Comment éviter la propagation du virus ? « Un protocole est mis en place pour avoir un collaborateur un rang sur deux, et respecter un mètre de séparation. On a des gants, du gel hydroalcoolique ou des masques… », avance Samuel Vandaele, président des jeunes agriculteurs.
#Covide19
► covinfo.fr est un site pour connaître les chiffres de l’épidémie en France, un Nantais dans le projet. « On est en train de regarder les données du Covid-19, il y a des choses qui ne vont pas. Il faut qu’on discute ! » Il y a trois semaines, Antoine et Grégory Darche, deux frères développeurs, appellent leur ami Damien Baumard, avec une idée en tête. Les deux Rennais s’aperçoivent qu’il est difficile de trouver des données par département et par région sur le Covid-19. Ils décident alors de les rendre plus accessibles. Damien Baumard, un Nantais chargé de projet digital se joint à l’initiative. C’est comme ça que commence l’aventure covinfo.fr. « Des chiffres existaient, mais ils étaient souvent issus de travaux universitaires difficiles à comprendre. Avec covinfo.fr, nous souhaitions sortir de ce côté scientifique et vulgariser les données sur le coronavirus », raconte Damien Baumard, le Nantais de la bande. @franceinfo.