07 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#MondeDApres

x► Le « monde d’après » : la rupture aura-t-elle lieu ? On repère vite un premier clivage entre ceux qui estiment que cette pandémie va créer des ruptures décisives avec le passé et ceux qui pensent, au contraire, que la crise va accélérer des mutations qui étaient déjà amorcées, amplifier des phénomènes préexistants. Les tenants du « Rien ne sera plus comme avant… » s’opposent à ceux qui voient dans la crise l’accélération « d’évolutions qui étaient en germe ». C’est une opposition qu’on avait déjà perçue lors de la crise financière de 2008. @franceculture. Légende image : Le « monde d’après », tout le monde a sa petite idée sur la forme qu’il prendra… (Photo : Valerie Pirri / EyeEm / Getty).

#Ville

► La smartcity : une révolution seulement ralentie ? Alors que depuis quelques années, un troupeau de start-up, licornes en tête, traçait un sillon économique prospère qui nourrissait notre économie. Une nouvelle maladie a tiré brusquement les rennes et a confiné l’énergique troupeau à l’écurie. Cette même écurie qui commençait à se remplir de capteurs connectés pour améliorer notre confort, réduire le coût d’entretien et attirer plus de résidents. Vous l’avez deviné, la SmartCity qui connaissait une croissance fulgurante va connaitre, à l’instar des autres secteurs économiques, une crise majeure de notre histoire. Comment va-t-elle s’en sortir ? Alors qu’elle proposait des solutions innovantes aux problématiques des urbains, comment ce secteur encore jeune, et qui nécessite des investissements, va se relever d’une crise de cette ampleur ? Les solutions qui semblent être prises par les états mondiaux vont-elles être suffisantes pour que, l’intérêt des secteurs privés et publics de ce marché, soit conservé ? Surtout, est-ce que la SmartCity peut apporter des solutions pour minimiser la récession à venir et nous assurer de ne jamais plus connaitre un tel choc ? Lire la suite de la tribune sur le blog de philaubin. @MediapartBlogs.

#Quotidien

► Une étude réalisé fin mars 2020 par l’institut Ifop pour Oppo Mobile montre que près d’un Français sur deux passe plus de 3 heures sur son smartphone. Une surconnexion qui traduit l’angoisse de la population face à la pandémie. Pendant le confinement, le smartphone « un élément majeur pour recréer le lien social : pendant le confinement, c’est l’un des seuls moyens que nous avons pour créer un monde commun, un entendement, explique Stéphane Hugon, sociologue spécialiste de l’imaginaire. Le lien social est en train de se reconfigurer. Et nous ne pouvons que constater que les relations locales et communautaires retrouvent une grande importance et passent avant le reste. Ce qui est sans doute plutôt une bonne nouvelle. » @lexpress.

#Géolocalisation

► Une intelligence artificielle pour organiser le déconfinement. Comment organiser le déconfinement en évitant une seconde vague de COVID-19 ? Pour l’heure, il est impossible de prédire dans combien de temps aura lieu le déconfinement. Alors dix médecins français proposent de se tourner vers l’intelligence artificielle à travers une initiative intitulée « CovidIA ». Ils viennent de publier une tribune dans le Journal du Dimanche du 5 avril 2020. L’initiative qu’ils proposent serait de développer une intelligence dite artificielle « CovidIA ». L’idée serait donc de combiner modèles prédictifs, résultats de tests et données de géolocalisation qui permettrait de maîtriser totalement la propagation du virus. Mais cette stratégie nécessite que les Français acceptent de partager leurs données avec l’Etat. Ainsi les signataires de la tribune demandent « aux autorités que de manière temporaire et contrôlée, des données de santé et certaines données des opérateurs mobiles soient mises à disposition, après anonymisation et cryptage, sur la base du volontariat, le tout contrôlé par la CNIL et les autorités compétentes » @lebigdata_fr. A lire aussi : Un consortium mise sur l’intelligence artificielle pour sortir plus vite du confinement (@LUsineDigitale).

L’Allemagne vers une application de géolocalisation contre l’expansion du virus. En Allemagne, la situation sanitaire est moins dramatique que dans le reste de l’Europe de l’Ouest, où l’Italie, l’Espagne, la France ou encore l’Angleterre sont frappés de plein fouet par le Covid-19. En cause, des choix politiques forts comme le recours massif aux tests de dépistages, afin de limiter les contaminations. Pour contenir ce risque, les autorités allemandes entendent, d’ici la mi-avril, lancer une application smartphone qui gélocalise les personnes infectées par le virus. Lundi 6 avril, ce dispositif était en phase de test dans une caserne militaire de Berlin. « Cela marchera sur la base du volontariat. Ce ne sera pas obligatoire, ce sera totalement anonyme, a assuré le gouvernement. Chacun aura un identifiant codé et ce ne sera pas par GPS mais par Bluetooth. Le principe est que quand vous vous déplacez, à chaque fois que vous serez en contact à moins de deux mètres avec une personne possédant cette application, ce sera enregistré dans votre téléphone. Et si quelques jours plus tard vous tombez malade (…) cette information est transmise aux autorités qui se chargeront de prévenir tous ceux avec qui vous avez été en contact », explique, en direct de Berlin, le journaliste Laurent Desbonnets. @franceinfo.

► Jean-Pierre Sueur : « Si le tracking est adopté, nous serons très attentifs au respect des libertés individuelles ». Le Sénat a mis sur pied une mission chargée d’évaluer l’impact des mesures d’urgence décidées par le gouvernement. Jean-Pierre Sueur, en compagnie de dix autres sénateurs, y travaille depuis le 2 avril. Dans un premier rapport, ils émettent des réserves sur plusieurs mesures d’urgence. « Il est normal que des mesures dérogatoires soient prises en ce moment, explique Jean-Pierre Sueur. Mais nous devons tout de même veiller à ce que ce soit proportionné et nécessaire. » Les sénateurs rappellent au gouvernement que les adaptations décidées dans le domaine de la justice pour poursuivre l’activité des tribunaux ne doivent pas se faire « au détriment des droits fondamentaux des justiciables. » @franceinfo. Écouter l’interview de Patrick Joubert, promoteur du projet CovidIA sur le site @FrenchWeb

#RéalitéVirtuelle

► Cette année, Laval Virtual sera vraiment virtuel. Règles de confinement obligent, le salon Laval Virtual, organisé chaque année au printemps à Laval (53), est annulé comme beaucoup d’événements organisés sur le territoire français. Mais le virus n’a pas eu raison de la motivation des organisateurs. Le salon Laval Virtual aura donc bien lieu, mais il sera virtuel et ses visiteurs n’auront pas besoin de se déplacer.

#Technologie

► « En Chine, le virus a plongé le monde dans la science-fiction : les robots sont utilisés pour désinfecter les pièces, communiquer avec des personnes isolées, délivrer des médicaments ; les drones vaporisent du désinfectant dans les lieux publics et identifient les personnes qui se déplacent sans porter de masque. Le même type de technologie surveille les publications sur les réseaux sociaux pour rechercher des signes de propagation de la maladie, suivre les personnes se plaignant de leur état et croiser ces informations avec celles relevant des transports en voiture, train ou avion. L’application baptisée « Close Contact Detector » est capable d’alerter tout utilisateur croisant la route d’une personne potentiellement infectée », explique dans une tribune Pierre Grand-Dufay, président du fonds d’investissement Tertium, et auteur en 2018 du roman « Le Monde de Tim », une fiction qui raconte la vie future assistée par l’IA. @gometmedia

#Media

► Coronavirus : la presse quotidienne régionale à l’heure du confinement. Les Hauts-de-France sont l’une des régions les plus touchées par l’épidémie de Covid-19. La presse régionale se doit d’accompagner la population dans cette épreuve. « On l’accompagne depuis longtemps, et tous les jours. Mais c’est vrai que ces jours-ci, plus que jamais, on ressent cette mission qui est celle de la presse régionale. Une mission d’information, mais aussi de service et d’accompagnement », affirme le directeur de la publication de La Voix du Nord, Gabriel D’Harcourt. « Il y a énormément d’initiatives qui ont démarré depuis quelques jours au sein de La Voix du Nord, mais aussi de nos confrères de la presse régionale. On est d’ailleurs plusieurs, dès le premier jour, par exemple, à avoir mis l’attestation de sortie dans nos colonnes car on sait que ce n’est pas si simple pour toute une partie de la population d’avoir accès à cette attestation. C’est assez révélateur de ce qu’apporte la presse régionale », ajoute-t-il. @franceinfo

► Revue de liens : – La presse écrite de la région de Toulouse souffre du coronavirus. (@franceinfo) ; – Confinement : la presse écrite du Limousin tente de faire face à la crise. (@franceinfo) ; –Comment la presse quotidienne passe l’épreuve du coronavirus dans la Manche ? (@fbleucotentin).