02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 avril 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Covid19

 ► La distanciation sociale va-t-elle durer plusieurs mois ? Depuis le 13 mars, les Français sont confinés chez eux. Une séquence qui devrait durer au moins jusqu’au 15 avril, en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid-19. Mais la sortie du confinement ne signifiera pas forcément la disparition des mesures de distanciation sociale. « Une fête sans visioconférence, sans whatsapp, sans gel hydro, sans masque, sans gants, avec des vrais gens », prévue pour le 8 juin : cette invitation reçue au 12e jour du confinement est-elle trop confiante ? « Ça ressemble à une promesse électorale », ironise un convive. Des dizaines d’autres répondent présents : juin, c’est loin, le confinement aura été levé… non ? Bien au-delà des fêtes, et pour tous les lieux qui nous rassemblent – lieux de travail, écoles, universités, parcs, espaces culturels, etc – chacun imagine que la « distanciation sociale », ou plutôt « physique » pour reprendre le terme préféré par l’OMS, sera levée à moyen terme. À mesure que les scénarios de « déconfinement » sont évoqués, il faut pourtant se rendre à l’évidence : ce sera loin d’être simple. Aujourd’hui trois scénarios semblent se dessiner pour la France. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica. Légende imageJef Aerosol, artiste urbain , un mur à Roubaix (Nord).

#Ville

► Le mythe de la smart city . Depuis quelques années, le concept de smart city ou ville intelligente s’est fortement popularisé dans différentes sphères de la société (médias, académique, politique, etc.). Il semble faire consensus dans le champ politique, autant à droite qu’à gauche. Mais que recouvre ce concept ? La smart city fait-elle réellement partie intégrante des solutions vers un avenir plus durable ? @redacTendances.

#Impression3D

► Coronavirus : ils impriment en 3D des visières de protection pour les hôpitaux. A Grasse (Alpes-Maritimes), François Brignolle a mis sa machine au service de la sécurité des personnels soignants en imprimant des visières de protection contre les postillons responsables de la transmission du coronavirus Covid-19. « J’ai trouvé le modèle du chassis sur internet, il suffit de les imprimer et de fixer dessus une feuille de PVC comme celle qu’on utilise pour la reliure de documents », explique ce bricoleur solidaire. Voyant l’appel aux dons de matériel publié lundi sur la page facebook de l’hôpital, il leur a fourni deux visières de sa fabrication. Et contrairement à d’autres initiatives qui se révèlent de « fausses bonnes idées », les créations de François Brignolle sont réellement utiles au personnel soignant, y compris dans les unités recevant des patients atteints de coronavirus. @franceinfo.

#Santé

► Malgré sa salle d’attente désertée. Thierry Ozenne, médecin généraliste à Creully (Calvados), ne chôme pas. Il découvre à 61 ans la téléconsultation. « Je fonctionne avec la plateforme Drakkar, proposée par l’URML [Union Régionale des Médecins Libéraux de Normandie] et ça marche très bien. Notamment pour le suivi des patients atteints du Covid-19. Ils sont très rassurés de nous voir, même virtuellement. » Depuis bientôt trois semaines, 2/3 de ses consultations se font via un écran d’ordinateur. Quand c’est nécessaire, il reçoit ses patients, qui présenteraient les symptômes du Covid 19, à part, dans un autre lieu. « Pour éviter toute contamination entre patients, nous avons crée un centre spécial « covid » sur la commune de Creully, dans le cabinet des kinés, qui se trouve inoccupé pendant le confinement », précise Thierry Ozenne, également maire de la commune.@franceinfo

#Plateforme

► Sécurité, données, usages… Cinq questions sur Zoom, le service de vidéoconférence qui cartonne. Zoom est un service de visioconférence créé aux Etats-Unis et utilisé dans le monde entier. Avec la pandémie de Covid-19, et les mesures de confinement appliquées à des milliards de personnes, son usage a explosé. Le nombre d’utilisateurs quotidiens des conférences vidéo sur Zoom est passé de 10 millions en décembre 2019 à 200 millions en mars 2020, a annoncé le fondateur de Zoom mercredi 1er avril. Le 25 mars, Zoom était l’application gratuite la plus téléchargée sur smartphone dans des dizaines de pays, dont les Etats-Unis et la France, selon Les Echos. Techniquement, Zoom est robuste, même si parfois compliqué à appréhender dans sa globalité. L’offre gratuite de Zoom permet de tenir ou d’assister à des visioconférences avec 100 personnes simultanément, pendant une durée de quarante minutes. Ces visioconférences sont aussi accessibles à des personnes n’ayant pas de comptes sur Zoom : n’importe qui peut rejoindre une session vidéo, à condition d’avoir l’URL d’accès, ou les identifiants nécessaires. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#RéseauSocial

► Houseparty, Zoom, WhatsApp, ces applications qui cartonnent pendant le confinement. Alors que le confinement entame sa troisième semaine, des applications permettant d’échanger et même pratiquer des activités à distance, ont vu le jour, permettant à chacun, depuis son domicile, de conserver un lien avec l’extérieur. Mais publier des photos, écrire ce que l’on pense de la situation actuelle, s’envoyer des messages d’amitiés, ne suffit pas à rompre la solitude que ressentent tous ceux qui sont désormais claquemurés. Maintenant il faut pouvoir se voir, se parler, prendre un verre ensemble, à distance bien sûr. Plusieurs applications existantes ou lancées pour l’occasion, ou encore utilisées là où l’on ne les attendait pas, tirent leur épingle du jeu et permettent à tout un chacun de pouvoir échanger en direct, comme avant, avec moins de risque. @villeintelmag.

#Géolocalisation

► Les Français favorables à une application mobile pour combattre la pandémie, selon un sondage. Une nette majorité de Français seraient favorables à l’utilisation d’une application enregistrant leurs interactions sociales et les avertissant s’ils ont été en contact avec une personne malade du Covid-19, ou prévenant ceux qu’ils ont côtoyés s’ils sont eux-mêmes infectés. C’est l’enseignement d’un sondage publié mardi 31 mars. Cette étude a été commandée par une équipe de recherche de l’université britannique d’Oxford qui travaille justement sur ce type d’application pour lutter contre la pandémie. Ces chercheurs ont modélisé mathématiquement l’effet d’une application de pistage permettant d’identifier immédiatement les personnes risquant d’être infectées avant même qu’elles présentent des symptômes du Covid-19 et ont estimé qu’une telle application était de nature à « contrôler l’épidémie sans avoir besoin de recourir à des mesures prolongées et très coûteuses de confinement général ». Leurs recherches viennent de faire l’objet d’une publication dans la prestigieuse revue Science. @lemondefr

► Backtracking : comment concilier surveillance du Covid-19 et respect des libertés ? Divers États ont mis à profit les technologies numériques pour lutter contre la propagation du coronavirus. La Corée du Sud recourt par exemple à la géolocalisation des personnes malades via leurs téléphones portables. Pour s’assurer du respect de la quarantaine, la Pologne utilise quant à elle une application mobile reposant sur des selfies pris par les patients. Ces dispositions ne sont pas sans implications sur la vie privée des personnes, et posent de nombreuses questions. Alors que le gouvernement français envisage lui aussi la mise en place de mesures basées sur la géolocalisation, le Défenseur des droits Jacques Toubon souhaite un débat public sur les libertés, pour que l’État de droit ne soit pas galvaudé. L’occasion de faire le point sur les garanties juridiques qui encadrent actuellement la mise en place d’un tel dispositif sur le territoire national. @FR_Conversation

► « Backtracking » des contaminés, géolocalisation… vers un Big Brother en France contre le Covid-19 ? Et si Big Brother pouvait nous sauver du chaos ? Et s’il nous fallait accepter une surveillance généralisée de la population, via les téléphones portables, pour endiguer l’épidémie de Covid-19 ? Il n’y a pas si longtemps, un tel dilemme nous aurait paru absurde, et le fait même de poser cette question, scandaleux, digne du pire cauchemar orwellien. Aujourd’hui, 3 milliards d’individus sont assignés à domicile et privés de la plus élémentaire des libertés, celle de se déplacer. La Chine, la Corée du Sud, Taïwan, Singapour, mais aussi l’Allemagne ont mis en œuvre, chacun à leur manière (sur la base du volontariat ou de façon arbitraire), une forme de contrôle numérique. Des mesures qui, selon ces pays, ont participé à limiter la progression du coronavirus. Désormais, si l’on en croit un récent sondage d’Ipsos, un tiers des Français se déclarent eux aussi favorables au suivi des données personnelles (+ 10 points en huit jours). La semaine dernière, le gouvernement a entrouvert la réflexion sur ce sujet, qu’il sait inflammable.  A lire aussi : Jacques Toubon : « Géolocalisation, je dis : attention ! » @LObs.

► Une appli de «tracking» contre le Covid-19: le numérique entre fantasme et acceptation. Trente-sept millions de Français échangent une partie de leur vie sur Facebook, d’autres ont donné le numéro de leur carte bleue à Amazon, les Parisiens adorent être géolocalisés par Waze pour éviter les bouchons du vendredi soir. Mais quand Cédric O, le secrétaire d’État au Numérique, évoque la création d’une appli mobile permettant de tracer l’évolution de la pandémie de coronavirus, la boîte à fantasmes s’ouvre. Même Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, a balayé l’idée d’un revers de main au micro de France Inter : une telle appli «ne sera pas mise en œuvre, ce n’est pas dans notre culture ». Pourtant, une étude publiée le 31 mars par Oxford University démontre l’efficacité médicale d’une telle appli de « contact tracing ». Or, en matière de numérique, l’efficacité n’est pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est l’acceptation de la technologie par les utilisateurs. @Le_Figaro.

#IA

► Pendant le confinement, et si vous appreniez l’IA et le code informatique ? Vous vous interrogez sur l’intelligence artificielle et vous aimeriez comprendre de quoi il s’agit ? La formation Objectif IA, lancée ce jeudi par l’Institut Montaigne et la fondation Abeona sur le site de formation à distance Open Classroom, est faite pour vous. L’idée est de démocratiser les concepts liés à l’intelligence artificielle et de les rendre accessible au plus grand nombre. Ensuite il y a l’apprentissage du code informatique et les formations foisonnent sur le Web : CodeAcademy, KahnAcademy. Funmooc.fr ou Swift Playgrounds. Apprendre la programmation informatique aide à apprendre à résoudre toutes sortes de problèmes. En plus c’est ludique. @franceinfo.