02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xMessenger : les bots pourraient s’inviter dans les discussions de groupeCela fait presque un an que Facebook a ouvert sa plateforme de bot pour les développeurs, afin de permettre à ceux-ci de créer des intelligences artificielles capables d’interagir automatiquement dans les messages privés. Et selon les sources de TechCrunch, lors de sa prochaine conférence F8, Facebook pourrait lancer une nouvelle fonctionnalité pour cette plateforme : la possibilité pour les bots d’être invités dans les discussions de groupe. Pour le moment, cette information n’est pas officielle. Et lorsque le média américain a interrogé un porte-parole de Facebook, ce dernier n’a pas confirmé, ni démenti. D’après TechCrunch, les bots dans les conversations de groupe serviraient notamment à donner des informations en temps réel aux participants. Par exemple, si la conversation regroupe des fans de foot, le bot peut donner des infos sur les scores et les actualités des matchs importants. (@PresseCitron).

#Transport

Airbus abandonne son projet d’avion 100% électrique mais les 6 ans de R&D ne sont pas perdues. Le groupe d’aéronautique et de défense Airbus est en train de réorienter ses priorités pour mieux préparer son avenir. Le groupe a récemment dévoilé un prototype de ce qui pourrait être sa voiture volante, « Pop.Up ». Airbus a aussi décidé d’abandonner son projet d’avion tout électrique E-Fan tant attendu, lancé en 2011 et dévoilé en 2013 au salon du Bourget, pour se consacrer à la conception d’un avion hybride régional de 90 places qui sera commercialisé vers 2050, rapporte le journal belge l’Echo. Cet avion régional sera équipé d’un moteur hybride, autrement dit, il fonctionnera grâce à la combinaison d’énergie électrique et d’essence traditionnelle. (@BIfrance).

#Video

Vidéos LGBT en « mode restreint » sur YouTube : « C’est écœurant », dénonce un youtubeur« Je ne comprends pas, je ne suis pas une chaîne d’envergure et il n’y a rien de choquant dans mes vidéos », assure Brice à franceinfo. Le jeune youtubeur est consterné. Il s’est aperçu que YouTube a placé une grande partie des vidéos de sa chaîne, « Le Journal de Brice », en « mode restreint », depuis dimanche 19 mars. Ce mode peut être activé par chaque internaute via un onglet situé en bas de n’importe quelle page YouTube. Dès lors, des contenus jugés « inappropriés » par YouTube sont automatiquement bloqués. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

La vie privée des internautes est désormais à vendre. A retenir cette semaine :
Figaro Live : 30 personnes pour une info TV en continu sur Internet ;
La guerre de l’information est réelle et nous sommes en train de la perdre ;
Netflix, le monstre qui dévore Hollywood ;
Pourquoi les stories risquent de remplacer les fils d’actualités ;
Blackpills, nouvelle plateforme de séries courtes. (@Metamedia).

#Internet

Puisque leur historique Web est à vendre, des Américains se cotisent pour acheter celui de leurs élus. La polémique enfle, et la résistance s’organise. Après les sénateurs, les députés américains ont adopté mardi 28 mars un projet de loi annulant un texte de protection de la vie privée sur Internet. Plus exactement un ensemble de protections prises par la Federal Communications Commission (FCC), l’agence chargée de réguler les télécoms américains. L’une des mesures annulées obligeait les équivalents américains de nos SFR, Free ou Bouygues à obtenir l’autorisation de leurs clients avant de pouvoir utiliser leurs données personnelles à des fins commerciales, et en particulier leur historique de navigation, soit l’ensemble de leurs activités sur le web. L’intérêt pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) ? Vendre ces données à d’autres entreprises, afin de profiter du marché toujours en expansion de la publicité ciblée. Le projet de loi était fortement soutenu par les grands opérateurs américains, qui s’estiment lésés par rapport aux Facebook et autres Google, dont le modèle économique repose en grande partie sur la revente de nos données personnelles. (@usbeketrica).

Les trolls sur Internet, nouveaux « colleurs d’affiches » du Front national« C’est une guerre culturelle. Nous nous sommes imposés comme la nouvelle contre-culture », fanfaronne Chepamec, étudiant de Sciences Po à l’origine de plusieurs salons de conversation en ligne très prisés des jeunes marinistes. Il fait partie de la nouvelle génération de sympathisants du Front national, des militants souvent hors les murs, guère encartés, mais très actifs. Certains sont baptisés Pepe Le Pen, Général Pepenochet ou encore Kim-Jong-Unique. Comme lui, la plupart refusent de donner leur véritable identité, préférant des pseudonymes décalés et provocateurs. Ce sont les nouveaux colleurs d’affiches du FN, des internautes qui n’ont jamais connu l’odeur des autoroutes et de la colle mais manient à la perfection l’usage des mèmes, ces images faites pour être partagées sur Internet, et l’humour corrosif qu’ils qualifient eux-mêmes de « politiquement incorrect ». Ils ont pour terrain de jeu les forums anglophones comme 4chan et Reddit, leurs équivalents français comme la section Blabla 18-25 [pour les 18-25 ans] du site Jeuxvideo.com, ou encore les réseaux sociaux comme Twitter, où ils engagent le débat, souvent caustique, avec leurs cibles politiques. Leurs signes distinctifs ? Une casquette « Make France great again », un « 1825 » accolé à leur pseudonyme, et surtout, un dessin de grenouille verte en image de profil. (@pixelsfr).

#DonneesPersonnelles

Message aux archéologues du futur : nos données seront stockées sur ADN. A l’occasion, vendredi 31 mars, de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, organisée pour rappeler les risques encourus par le stockage de fichiers sur un seul appareil, focus sur ce qui s’annonce comme un disque dur très prometteur pour le futur : l’ADN. Ou plutôt son équivalent synthétique. Chercheur au CNRS, Jean-François Lutz est à la tête de la première équipe au monde à avoir pu inscrire des données sur un polymère synthétique. Nos arrières-grands-parents prenaient une photo par an, nous en prenons quinze par jour.  A l’album photo familial aux pages doublées de papier cristal ont succédé les disques durs, que nous chargeons de souvenirs en « .jpeg », et laissons prendre la poussière… En oubliant souvent qu’ils ne sont pas éternels, et qu’il faut « toujours réaliser une double copie de nos fichiers sur un autre support, disque dur, clé USB ou sur le cloud ». C’est le message que veut transmettre le collectif 614A, à l’origine de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, dont la sixième édition se déroule ce vendredi 31 mars 2017. L’initiative a quoi nous inspirer une autre question : quand les générations futures en seront à stocker leurs 150 photos quotidiennes, où le feront-elles ? Dans des data centers améliorés, ou bien sur des brins d’ADN, que l’on annonce comme le disque dur du futur ? (@usbeketrica).

Que peut faire votre fournisseur d’accès à Internet de vos données ? Aux Etats-Unis, l’historique de navigation des internautes peut désormais être vendu au plus offrant par leur fournisseur d’accès à Internet (FAI). Après le Sénat, la Chambre des représentants a adopté à son tour, dans la nuit de mardi à mercredi, une résolution qui vient abroger les nouvelles règles adoptées par la Commission fédérale des communications (FCC) pour durcir les contraintes imposées aux opérateurs en matière de respect de la vie privée. Ceux-ci auraient notamment été tenus d’obtenir l’autorisation de leurs clients avant de collecter et de revendre leurs données personnelles à des fins publicitaires – notamment leur géolocalisation et leur historique de navigation. (@libe).

#Consommation

Posséder des choses, c’est ringard ? Selon une étude Eventbrite/Harris, près de 80% des jeunes Américains entre 18 et 34 ans préfèrent dépenser leur argent sur des choses éphémères comme des spectacles, des festivals, des voyages exotiques plutôt que pour acheter des biens matériels. « Dans les milieux où on sait que, de toute façon, on a les bons diplômes et qu’on trouvera une place dans la société, accéder à la propriété, posséder une voiture, tout ça devient beaucoup moins important que ce que l’on donne à voir de soi en termes de goûts culturels, pratiques culturelles, expérimentations », explique Monique Dagnaud, directrice de recherche au CNRS. Ces moments éphémères sont d’autant plus désirables quand ils peuvent être documentés et partagés sur les réseaux sociaux. Pour les jeunes Américains, le statut social c’est le statut Facebook. (@franceinfo).

#MediaSocial