19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

x« Working Promesse » est le thème de la 10ème Biennale Internationale Design de Saint-Etienne. Auteur de science-fiction et co-commissaire de cette exposition, Alain Damasio nous explique qu’il « faut faire le deuil d’une conception totalement absurde du travail » et « on recoupe les thèses accélérationnistes selon lesquelles il faut automatiser au maximum nos activités pour débarrasser l’homme de tâches qui seront, de toute façon, robotisées. » Légende image : Usine de transformation de poulet dans la province de Jilin (Chine) en 2005. Cliché du photographe canadien Edward Burtynsky. (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

Stephen Hawking suggère une forme de « gouvernement mondial » pour contrôler les robots. « La race humaine s’élèvera pour relever les défis » provoqués par le développement de l’intelligence artificielle, déclare l’astrophysicien britannique Stephen Hawking dans une interview accordée au Times mardi 7 mars 2017. Mis à part les problèmes d’extinction massive des espèces, l’intelligence artificielle incontrôlable et le réchauffement climatique catastrophique, Stephen Hawking se dit toutefois optimiste quant à l’avenir. « Depuis le début de la civilisation, l’agressivité de l’espèce humaine a été utile dans la mesure où elle procurait de nets avantages en termes de survie », précise-t-il. « L’agressivité est programmée dans nos gènes par l’évolution darwinienne. Cependant, la technologie a progressé à un tel rythme que cette agressivité peut désormais conduire l’humanité à sa destruction par la guerre nucléaire ou biologique. Nous avons besoin de contrôler cet instinct hérité de notre logique et de notre raison ». (@sciencepost_fr).

#Industrie

L’hyper-industrie arrive ! Mais pourquoi donc se poser encore la question de l’avenir de nos usines, dans un monde postindustriel, dématérialisé, dans lequel il ne sera plus question que de fonctionnalités et de services ? Eh bien parce que, loin d’assister à l’agonie du monde industriel, nous sommes au contraire en train de vivre l’émergence d’une société hyper-industrielle.  C’est le grand mérite de l’ingénieur et sociologue Pierre Veltz : il explore tous les contours de cette nouvelle industrie, balaie les obsessions mal placées (les robots vont-ils prendre nos emplois?) pour se focaliser sur les vrais enjeux (le rôle des réseaux et des données d’usage) et démonte un nombre d’idées reçues record au regard du peu d’espace dont il dispose: 120 pages petit format (c’est la règle du jeu dans la collection « La République des idées« ). Un gage d’efficacité, mais de frustration aussi, tant certaines portes mériteraient de ne pas être refermées sitôt après avoir été ouvertes. (@LExpress). A lire aussi : Vers une société hyper-industrielle ? (@Internetactu).

#Drone

Des drones pour prédire la maturité des germes de soja… et libérer les agriculteurs. À l’automne, les éleveurs de soja ont l’habitude d’arpenter environ tous les trois jours leurs champs de plusieurs dizaines d’hectares, et mêlant parfois 10 000 variétés différentes, afin de déterminer la date à laquelle chaque variété arrive à maturation. Une tâche parfois ardue, entre chaleur et boue, qui plus est réalisée dans une période tant chargée que charnière pour leur activité. Mais les drones pourraient changer le cours des choses, d’après une étude menée par des chercheurs de l’Université d’État de l’Illinois, relayée par le site d’actualités scientifiques Phys.org. Le titre de l’étude, « Développement de méthodes permettant d’améliorer l’estimation de la récolte de germes de soja et la prédiction de la maturité des plantes avec une plateforme de drones », résume bien l’ambition de l’équipe. Le principe, testé avec un taux de pertinence de 93%, est le suivant : faire survoler les cultures par un drone, qui capte des changements de fréquence de la lumière (donc des changements de couleur) lui indiquant dans le temps les différences de maturation à la fois entre les plants et sur un même plant. Ne restait plus qu’à développer un algorithme pour comparer ces données avec celles, récoltées manuellement dans les cultures, qui caractérisent les cosses de soja déjà arrivées à maturité. (RSLNmag).

Ces drones qui optimisent la production d’énergie solaire (et nettoient même les panneaux). 60% d’énergie supplémentaire pourrait être produit dans les « fermes solaires », ces exploitations de plusieurs hectares formant de vastes réseaux de modules photovoltaïques. C’est ce qu’affirme en tout cas le directeur général d’un fabricant de panneaux solaires, SunPower. Les raisons d’un tel gain, comme le résume CoExist ? L’optimisation et l’automatisation de la conception du site, toutes deux liées à l’utilisation de nouveaux surveillants volants : les drones. Automatisation, car le relevé de données topographiques et la conception du site, s’ils sont menés par drone, prennent 90% de temps en moins que par le passé. Et optimisation, surtout, car l’analyse quantifiée du site permet de déterminer la meilleure localisation possible pour chaque panneau solaire. Pour ce faire, les drones cartographient la topographie du terrain, prennent des photos aériennes détaillées, et un logiciel en tire une analyse sur la base d’une centaine de facteurs, permettant de trouver la configuration de production d’énergie la plus optimisée.

#LiensVagabonds

Les jeunes de plus en plus accros à la vidéo, 60 % des vidéos sont vues sur mobile. A retenir cette semaine :

#InFaux

« Fake news » : pour un nouvel équilibre entre Gafa et médias. Depuis quelque temps, on s’inquiète du déluge de fausses informations déversé sur le Web et des risques qu’il fait courir sur la manipulation des foules et la démocratie. Non sans raison. Le phénomène est amplifié par le mécanisme des réseaux sociaux. Ceux-ci laissent peu de place à l’explication ; ils privilégient les messages courts (140 caractères au maximum pour Twitter), les photos chocs ; ils jouent sur l’émotion, misent sur l’instantanéité au détriment de la vérification. Une analyse de « BuzzFeed » (à lire ici en anglais) a montré que les 20 principaux posts de « fake news », au cours de la campagne électorale aux Etats-Unis de 2016, ont déclenché plus de réactions, commentaires et partages sur la Toile que les 20 principaux posts d’information sérieuse publiés par 19 grands médias. Et beaucoup de politologues pointent déjà la responsabilité de ces réseaux sociaux dans le Brexit et la victoire de Trump. « Assez dingue », a répliqué Mark Zuckerberg à l’idée émise par les journalistes que les fausses rumeurs colportées sur Facebook aient pu avoir une influence sur les élections américaines. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

Caméras 360°et VR subliment l’expérience immersiveUne petite révolution est en marche et promet de renouveler notre rapport au monde et même peut être à la technologie. Le magazine de la prestigieuse université de technologie du Massachussetts, la MIT Technology Review, liste chaque année sa sélection des 10 technologies de rupture. Parmi elles, des caméras capables de réaliser des images à 360 degrés. Si l’image 360 n’est pas une nouveauté en soi, elle était cependant très coûteuse. Il fallait ainsi compter 10.000 euros pour une caméra capable de produire un panorama complet.  L’année dernière, Facebook était l’un des premiers à mettre au point un générateur d’image 360° s’appuyant sur les dernières fonctionnalités des smartphones.  Aujourd’hui, le marché des caméras 360 est en plein essor, avec des produits moins coûteux d’une qualité surprenante, concurrençant frontalement les GoPros ou autres caméras intégrées. (@latelier).

#Livraison

Deliveroo veut innover sur le marché français pour ne pas se laisser grignoterFin février, Deliveroo a célébré ses quatre ans d’existence – dont deux ans d’activité sur le territoire français. Quatre années durant lesquelles la start-up britannique de livraison de repas à domicile a peaufiné sa technologie de « matching » entre restaurants, chauffeurs et clients. Mais la plate-forme a surtout conquis de nouveaux territoires à vitesse accélérée. En France, fin mars, le service sera disponible dans dix-sept villes, dont deux nouvelles : Tours (Indre-et-Loire) et Reims (Marne). Soit une zone de chalandise de 8 millions de consommateurs potentiels, avec 3 000 restaurants partenaires. Preuve que les très grandes métropoles n’ont plus le monopole de la livraison de repas. « Au Royaume-Uni, Deliveroo est disponible dans une centaine de villes, dont certaines comptant moins de 50 000 habitants« , fait remarquer Hugues Décosse, directeur général de Deliveroo France. Le même phénomène devrait se produire dans l’hexagone. (@LUsineDigitale).

#Gastronomie

Un algorithme qui marie vins et fromagesA ses heures perdues, Gary Bader est un grand amateur de fromages. Et au quotidien, le Canadien est professeur de chimie moléculaire à l’Université de Toronto. Insolite mariage, certes, mais fertile, car il a donné naissance à une carte riche de 100 types de vins, de 270 variétés de fromages… et de 1.000 combinaisons possibles. 

Aux Etats-Unis, des salades et des burgers préparés par des robots-cuistotsAux Etats-Unis, de plus en plus de start-up développent des robots pour automatiser diverses tâches dans l’univers de la restauration. Chowbotics a ainsi conçu un robot pour préparer des salades tandis que Miso Robotics s’attaque aux burgers. Pour l’instant, l’intelligence et la créativité des automates sont loin de pouvoir faire de l’ombre aux cordons-bleus. (@LUsineDigitale).

#Ville

La ville intelligente : nouvelle mode ou nouveau modèle ? Une ville harmonieuse et flexible, qui se nourrit des technologies de l’information. Reste à savoir si elle constitue un objectif réaliste, un effet de mode ou un mirage. D’après l’ONU, en 2050, les trois quarts de la population mondiale vivront en ville contre 55 % aujourd’hui. Cela représente une croissance de 2,5 milliards d’individus, soit l’équivalent de la création de 70 villes d’un million d’habitants par an. Les mégalopoles consomment trois quarts de l’énergie mondiale et rejettent 80 % du CO2 d’origine fossile. Si la découverte de nouveaux gisements a modéré la « peur du manque », la pression politique et populaire ainsi que la hausse des coûts énergétiques ont conduit les villes à revoir leur modèle. D’autant que de nouvelles technologies – cellules photovoltaïques à haut rendement, centrales thermiques couplées solaire-biomasse, installation d’éoliennes dans la structure des immeubles – permettent aux collectivités de rééquilibrer leur mix énergétique. La révolution des NTIC fait de la ville sobre une ville intelligente, dont le champ d’action concerne non seulement l’énergie, mais également l’aménagement, les transports, la gestion de l’eau et des déchets, le mobilier urbain, la gouvernance. (@LesEchos).

Des villes intelligentes pour des vies intelligentes. Pas un jour dans le monde sans une conférence sur la ville de demain et la « smart city ». Dans la longue liste de ces rencontres se tenait cette semaine à Cannes le Mipim, marché international annuel des professionnels de l’immobilier. A cette occasion, Bouygues Immobilier avait eu la bonne idée d’inviter Carlo Ratti pour présenter et discuter ses idées sur l’avenir urbain. Architecte italien, diplômé des Ponts et Chaussées, l’auteur est entrepreneur et professeur au MIT. Il y dirige le MIT Senseable City Lab, qui traite de la numérisation accélérée de nos modes de vie. Dans un livre vif et ramassé, cosigné avec l’un de ses étudiants, Ratti ne se pâme pas devant tout ce que peuvent faire nos smartphones. Ceux-ci mettent effectivement toute la ville à disposition dans notre poche. La révolution numérique apparaît, en fait, déjà bien avancée. Dans de très nombreux domaines. Les émeutes, par exemple, ne se vivent et ne se traitent plus de la même façon. Celles de Londres, en 2011, ont été baptisées « émeutes BlackBerry » en raison du rôle capital joué par les réseaux sociaux dans l’organisation des émeutiers, mais aussi ensuite dans la mobilisation des habitants pour nettoyer la ville après leur passage. (@LesEchos).

Best-of Snapchat #40 : Le Hacking de l’Hôtel de Ville. On vous emmène à l’édition 2017 du Hacking de l’Hôtel de Ville, un événement qui réunit des start-ups et investisseurs du monde entier, notamment en vue d’organiser de grands événements sportifs internationaux. (@metamedia).

Plus de 1 000 startups rassemblées par Paris&Co pour le hacking de l’hôtel de villeMalgré le temps ensoleillé incitant plus à la flânerie qu’au travail, il y avait foule jeudi 16 mars entre les murs de l’hôtel de ville de Paris à l’occasion de la tenue du hacking de l’hôtel de ville. Pour sa troisième édition cet événement polyformes organisé par Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris, a encore fait le plein rassemblant, dans les vastes salles de réception du premier étage de l’immense bâtiment parisien, 1040 startups venues à la rencontre d’experts ainsi que de représentants de grands groupes et des directions de la Ville de Paris. (@LUsineDigitale).

18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

x

L’astronaute Thomas Pesquet photographie la presqu’île de Quiberon depuis l’espace. Thomas Pesquet, en mission dans la Station Spatiale Internationale (ISS), partage régulièrement ses photos de différents endroits du monde prises depuis l’espace. La Presqu’île de Quiberon est cette fois-ci passée devant l’objectif de l’astronaute français. (@Franceinfo).

#Alimentation

L’intelligence artificielle s’invite dans nos assiettes. « Avez-vous déjà pensé à combiner de la bière et du lait ? J’ai essayé hier soir ! En apparence, ça ressemble toujours à du lait, mais étrangement, ça a goût de café. » Si Yoshiki Ishikawa, chercheur en santé publique à l’université de Tokyo, s’essaie à de telles expériences, c’est que le programme qu’il a développé le lui a suggéré. Le chercheur a en effet conçu un « réseau de saveurs » pour tenter de repérer les ingrédients les plus à même de se marier entre eux. « Le café partage des saveurs avec le bœuf, si vous les cuisinez ensemble, ça peut être bon, selon le graphique. J’ai goûté cette combinaison dans un restaurant français, et c’était fantastique », explique le chercheur. Yoshiki Ishikawa n’est pas le seul à décomposer les données liées à la nourriture pour tenter d’influencer le contenu de nos assiettes. Au festival South by Southwest Interactive, qui s’est conclu mardi 14 mars à Austin (Texas), plusieurs chercheurs et entrepreneurs se sont réunis pour expliquer comment ils exploitaient les données et l’intelligence artificielle (IA) pour modifier la façon dont nous mangeons, et en apprendre plus sur nos habitudes. (@LeMondefr).

#InFaux

Les médias et l’école contre les fausses informations. Diffusées massivement sur les réseaux sociaux, les fausses informations sont accusées d’avoir influencé l’élection présidentielle américaine. En France, des médias multiplient les initiatives contre ce phénomène. A l’école aussi, les enfants bénéficient d’une éducation aux médias. @franceculture).

Décodex : à l’heure de la « postvérité », se battre pour les faits. Au début de février, Le Monde lançait le Décodex, un outil permettant aux internautes de repérer les sites fiables ou non. Concrètement, nous avons bâti un corpus de 600 sites d’information, auxquels nous avons ensuite attribué une valeur de « confiance », basée sur la fiabilité des informations qu’on pouvait y trouver. Cette base est consultable grâce à un moteur de recherche, sur notre site, ou en utilisant une extension, un petit programme pour les navigateurs Chrome et Firefox (que vous pouvez installer en cliquant ici). La première mouture de notre démarche a suscité un grand intérêt, et ce dans le monde entier. Elle a également fait l’objet de critiques et entraîné des questions, de forme comme de fond, qui ont parfois débordé l’outil lui-même, pour englober plus généralement la vérification factuelle en tant que pratique journalistique. A ces questions, parfois légitimes, il nous semble important de répondre, tant par l’évolution de notre outil que sur son but. (@samuellaurent).

#Journalisme

Le journalisme, un métier sous pression qui doit devenir plus exigeant. L’Observatoire de la déontologie de l’information est une association qui s’est fixée pour objectif de mettre en exergue l’importance de la déontologie dans la collecte et la diffusion de l’information. Plusieurs organisations sont membres de l’ODI, parmi lesquelles des associations (Reporters sans frontières, Association des journalistes de l’Environnement), des syndicats (CFDT-Journalistes, SNJ), des groupes de médias (Le Monde, France Télévisions, Radio France) et des associations représentants le public (Institut Confiances, Association des lecteurs de Sud-Ouest). Patrick Eveno, professeur des universités et spécialiste des médias, préside l’ODI. Dans son rapport annuel, présenté aux Assises du journalisme, l’Observatoire a décidé de consacrer une grande partie à l’analyse de la situation de l’année précédente. De cette synthèse, il ressort que le journalisme fait l’objet de pressions, aussi bien de la part des acteurs politiques, des autorités publiques, des conflits d’intérêts et des contraintes économiques. (@InaGlobal).

Jean-Marie Charon : « La presse est plus dans une situation de réinvention qu’en crise ». La presse ne va pas très bien. C’est un lieu commun de le dire, qui a été beaucoup, qui entendu encore cette année aux Assises du journalisme de Tours, qui avaient lieu du 15 au 17 mars. Et notamment grâce au sociologue spécialiste des médias Jean-Marie Charon, qui y a présenté cette année encore son baromètre social de l’emploi des journalistes. Il y constate notamment que le nombre de détenteurs de la carte de presse connaît « un tassement voire une érosion », mais ne subit pas la même baisse drastique qu’à l’étranger (30 % de l’effectif perdu en dix ans aux Etats-Unis, autant en Espagne en 2007 et 2010). Et que pour pouvoir continuer à exister, « toute une série de médias vont avoir besoin de se réinventer », comme il l’explique à @telerama.

#MediaSocial

Messages haineux : le gouvernement allemand veut faire payer les réseaux sociaux. Infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros aux entreprises et sanctionner personnellement leurs responsables à hauteur de 5 millions d’euros : c’est la principale mesure du projet de loi de lutte contre les messages haineux sur les réseaux sociaux, présenté mardi 14 mars par le ministre de la justice allemand, Heiko Maas. Le texte, l’un des plus sévères d’Europe, prévoit que les messages manifestement illicites (incitation à la haine, négationnisme, etc.) devront être supprimés dans les vingt-quatre heures, et dans la semaine pour les contenus dont la légalité est discutable, sous peine d’amende. Les réseaux sociaux devront également faire en sorte que les contenus déjà supprimés ne soient pas republiés en ligne – un sujet au cœur d’un récent procès, en Allemagne, dans lequel le tribunal a finalement donné raison à Facebook après la plainte déposée par un réfugié syrien, victime de harcèlement en ligne. (@pixelsfr)

#Education

Lycées : quand un algorithme décide dans quel établissement vont les élèves. À la sortie d’un collège parisien, les parents d’élèves de 3e s’interrogent : dans quel lycéen iront leurs enfants l’an prochain ? Pour les élèves aussi, c’est le stress. « L’appréciation ne va pas vraiment compter, c’est l’ordinateur qui va décider », dit Fivos Pham, élève de 3e. Ce qui angoisse les collégiens, c’est un logiciel. Bientôt, ils devront entrer leur choix sur internet. Là, un algorithme calculera l’affectation en fonction de l’origine sociale, du lieu d’habitation et des résultats scolaires. Une nouveauté cette année : comptera aussi l’évaluation du socle de compétences. (@franceinfo).

#Culture

La blockchain, une révolution pour les industries culturelles ? Propriété intellectuelle, création et distribution de contenus, contractualisation, gestion de droits ou encore nouveaux modes de rémunération : la blockchain est à même de bouleverser toute la chaîne de la création. Reste à savoir si les industries culturelles sauront s’emparer de ses opportunités. Les crises politiques et économiques agissent parfois comme les catalyseurs d’innovations sociales, technologiques ou culturelles, selon le processus de « destruction créatrice » décrit par l’économiste Joseph Schumpeter[+]. Les innovations apportées par les technologies de l’information et de la communication ont pénétré durablement l’ensemble des secteurs d’activité. La blockchain, littéralement « chaîne de blocs », s’inscrit dans cette continuité. (@InaGlobal).

#Politique

Les « Civic tech » ou la démocratie en version start-up« Que reprochez-vous au système politique fran­çais ? A la démocratie ? Qu’aimeriez-vous changer ? », interroge, depuis le fond de la salle, un jeune homme élancé à l’allure soigneusement décontractée. Charles Defrennes, 26 ans, travaille comme médiateur chez Voxe.org, comparateur de programmes politiques en ligne, depuis un an. Ce soir de février, au rez-de-chaussée de la maison des associations du 12arrondissement de Paris, il a réussi à réunir une trentaine de participants qui ne se connaissent pas, mais ont un point commun : leur intérêt pour les civic tech, ces plates-formes a priori transpartisanes qui promettent, comme Voxe.org, de « révolutionner la démocratie ». Sur les 39 inscrits en ligne, 27 ont répondu ­présent et 22 ont moins de 30 ans. Très vite, sous la lumière criarde des néons, les réponses fusent. « Le carriérisme ! », s’écrie un des participants, le visage glabre. « L’élitisme ! », lance une deuxiè­me, cheveux de jais coupés au carré et discrètes boucles d’oreilles. Et les reproches se multiplient dans la salle : « la corruption » ; « le manque de représentativité » ou encore « le non-respect de la parité homme-femme ». « Sachez que vous n’êtes pas seuls. 50 % des 18-25 ans ne se sont pas dé­placés aux dernières élections, rebondit Charles Defrennes. Nous ­sommes désillusionnés. » (@LeMondefr).

#Ville

Le territoire intelligent doit se construire dans un environnement durablePas de smart city ou de smart village sans prendre en compte la notion d’efficacité économique, d’équilibre social et de qualité environnementale, les trois piliers du développement durable. C’est sur cette base que le Comité 21 des Pays de la Loire organisait dernièrement, à la Wise Factory d’Angers, un atelier de réflexion sur la notion de territoire intelligent avec des acteurs concernés. (@villeintelmag).

#CryptoMonnaie

Le SolarCoin, la crypto-monnaie du photovoltaïque. Le modèle est pour le moins original. Arrivé sur le marché de la fourniture d’énergie renouvelable (électricité et gaz) en septembre 2016, ekWateur (prononcer  » équateur « ) a décidé de proposer à ses clients de choisir un producteur d’électricité précis et local parmi ceux qu’il aura présélectionnés au préalable (pour l’instant, la centrale hydraulique de Tour-en-Savoie). Jusque-là, la société vendait par défaut l’énergie issue de centrales situées dans l’Ain et dans la Maurienne. EkWateur donne également la possibilité à ses clients de lui vendre une partie de leur propre production ou encore d’assurer, contre rémunération, le service client auprès de potentiels prospects. Et depuis ce mois de mars, il accepte d’être payé non plus uniquement en euros mais également en… SolarCoins. Encore peu connu, le SolarCoin (§) est ce que l’on appelle une crypto-monnaie. Comme le bitcoin, elle est générée par informatique. Mais avec une particularité : elle est adossée à la production d’énergie solaire. (@Sciences_Avenir).

L’intraçabilité des transactions en bitcoins, une époque révolue ? Serait-ce dans la commune danoise de Herning que l’on aurait réussi à prouver que le cyberespace, même dans ses toiles les plus sombres, n’est pas un Far West ? En janvier dernier, les tribunaux locaux ont en tous les cas condamné un narcotrafiquant à une peine de huit ans de prison, sur la base de transactions en bitcoins qui ont pu être tracées et qui l’ont confondu. C’est la deuxième affaire de ce genre au Danemark, rapporte The Next Web, selon qui ces deux affaires « changent le monde des criminels ». (@RSLNmag).

#Technologie

Des anciens de la tech racontent « l’enfer » de la fosse aux « bro » dans la Silicon Valley. Deux anciens leaders de la tech mondiale ont détaillé, durant le festival de l’innovation SXSW, à Austin, les dérives de la Silicon Valley. Ils décrivent cette « culture bro », qui consiste à vivre comme des « frères » dans un esprit ultra compétitif. Les récents scandales qui ont frappé Uber ont révélé au public une partie de la culture de la Silicon Valley, mêlée d’arrogance et de machisme. Des dérives qui ne concernent pas seulement le géant des VTC. Elles sont même monnaies courantes dans l’épicentre californien de la tech, d’après deux « rescapés » venus livrer leur témoignage lors du festival de l’innovation South by Southwest (SXSW) d’Austin. Les récits d’Antonio Garcia Martinez, un ancien de Facebook, et de Dan Lyons, un vétéran du journalisme qui a tenté pendant plus d’un an de travailler dans une start-up, sont précieux. Décrire la réalité de la Mecque de la tech est « un tabou », comme le note le New York Times. Difficile de critiquer ouvertement le milieu qui vous nourrit et paye des salaires mirobolants. (@MashableFR)

17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x

Les élus doivent encore apprivoiser la ville intelligente pour en garder le contrôle. Par leur succès, Airbnb et Uber sont devenus les symboles de l’entreprise numérique capable de bouleverser l’hôtellerie et le transport à la demande. Les pouvoirs publics ont pris la mesure du phénomène et compris que ce type d’initiative risquait de remettre en question les politiques de la ville issues du processus démocratique.Outre la réduction des coûts et l’amélioration de la qualité de vie, c’est aussi ce qui motive les politiques de « smart city », notamment de la région Ile-de-France et de Paris. Elles doivent leur permettre de maîtriser ce processus inéluctable au bénéfice de la collectivité tout en se préservant d’entreprises capables d’assumer des parts de marché à perte pour créer des monopoles sur des services essentiels. Les dirigeants de grands groupes acteurs des projets numériques du Grand Paris, qui ont sillonné fin février la Silicon Valley à l’initiative de l’association de grandes entreprises Paris Ile-de-France Capitale économique, ont pu mesurer l’ampleur de ce mouvement. Crédit image : San Francisco a été l’une des premières villes à encadrer les activités d’Airbnb, avant Berlin et Paris. Photo Rafael Ben-Ari/Cham/NEWSCOM/Sipa (@LesEchos).

Les réseaux existants ont un fort potentiel. Les services imaginés par les start-up de la ville intelligente n’existeraient pas sans infrastructure télécom. Cisco revendique une « approche très industrielle de l’Internet des objets et de ses applications à la smart city », explique Arvind Satyam, expert « communautés connectées » chez le géant des serveurs informatiques. Mais il n’y a pas de solution universelle. Chaque ville a une histoire et des besoins différents. Il faut partir de ce qui existe, l’améliorer et le connecter. En France, des opérateurs d’infrastructures comme Suez, Vinci ou Engie ont déjà des réseaux. Inutile de les dupliquer dans un système unique quand on peut les connecter entre eux pour rendre un meilleur service aux habitants et aux entreprises. « A la Bourse, différentes compagnies font du business en se connectant sur le système de transactions, remarque Arvind Satyam. La question, c’est d’avoir une clef pour être sûr que c’est le bon utilisateur ». Cela passe évidemment par une vision politique, des standards ouverts et une réglementation. L’opérateur américain de télécom Verizon s’y intéresse aussi de très près. Il a même acheté la start-up Sensity, qui a développé toute une gamme de produits pour la ville intelligente. Ils sont fondés sur l’éclairage public, « un cheval de Troie pour les entreprises qui veulent travailler avec les villes », juge Stefano Landi en charge des partenariats, bien décidé à « contribuer » au Grand Paris. (@LesEchos).

#Transport

Uber remporte la première manche contre l’Urssaf. Uber a remporté le premier round de son combat contre l’Urssaf. La plate-forme a en effet obtenu devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) l’annulation du redressement qu’avait lancé contre elle le recouvreur social, pour un montant de 5 millions d’euros. Cette victoire juridique a été obtenue mi-décembre, mais la société est toutefois restée très discrète sur le sujet, car les juges ont statué sur la forme, et non sur le fond. Ce dossier est crucial pour Uber, car il pourrait mettre à bas son modèle. La plate-forme n’emploie pas en effet de chauffeurs VTC en CDI : elle a recours à des indépendants, et prélève une commission à chaque mise en relation avec un client. Mais l’Urssaf ne partage pas cette analyse . Suite à des investigations menées en 2014 et 2015, l’administration a estimé qu’il existait un lien de subordination entre Uber et certains chauffeurs. « Selon cette analyse les inspecteurs du recouvrement ont requalifié les contrats de « partenariat » en contrat de travail », indique le jugement du TASS, révélé par l’agence Bloomberg et dont « Les Echos » ont eu communication. Dans le même temps, un procès-verbal pour délit de travail illégal avait été transmis au parquet du procureur de la République de Paris, procédure qui, à fin décembre, n’avait pas donné lieu à des poursuites. (@LesEchos).

#Consommation

Les super-consommateurs, une « Small data » encore sous-exploitée. A l’image des réseaux sociaux, combien parmi nos contacts sont réellement nos amis ? Ils se comptent sur les doigts de la main. Selon Eddie Yoon, auteur de « Super-Consumers », il en est de même dans le monde des affaires. Seulement 10% du total des consommateurs sont des « super-consommateurs » ! Entendez, des consommateurs passionnés, des « ultra-fans » de la marque. Et pourtant ils sont à l’origine de 30% à 70% des ventes, et ce sont également eux qui rapportent le plus de bénéfices à l’entreprise, et encore eux qui représentent près de 100 % des « commentaires des clients ». Ces « lead-consumers » sont responsables de 100% des nouvelles perspectives d’affaires ainsi que de 80% des nouvelles idées de produits, services ou catégories de « business » selon Eric von Hippel de la Sloan School of Management du MIT. Ils sont également très forts pour transmettre leur enthousiasme à leur entourage, personnel comme professionnel. Ces ultra-fans sont présents dans tous les secteurs, des plus tendances – la mode, la musique, les voyages, etc. – aux plus traditionnels…comme la banque. Malgré cela un grand nombre d’entreprises traditionnelles, ont tendance à les oublier. (@latelier).

#Energie

Quand des ordinateurs chauffent un nouveau quartier du 18ème. Chauffer un quartier grâce à des ordinateurs. En voilà une nouvelle manière originale et ingénieuse de puiser de l’énergie. Le spot en question se situe à porte de La Chapelle et promet d’être l’un des plus écolos et des plus durables de la capitale. Un nouveau quartier est en train de fleurir dans le nord de Paris. Baptisé « Chapelle International », il est construit sur un ancien site ferroviaire et prévoit pour 2021, 3 000 habitants, 1 500 salariés, des commerces… bref, une vraie ville dans la ville. Mais le plus génial, c’est que le quartier sera 100% écolo. Une vraie ville du futur. (@_LeBonbon).

#DataCenter

Les géants de la tech partagent leurs secrets de fabrication. Certains des plus grands acteurs de la tech se sont retrouvés la semaine dernière à Santa Clara, en plein coeur de la Silicon Valley, pour exposer leurs nouveaux modèles de serveurs. La différence avec les conférences habituelles ? Le but n’était pas de vendre leurs produits, mais de proposer à d’autres entreprises d’utiliser gratuitement les architectures présentées. Dans une Silicon Valley connue pour sa culture du secret, cette approche « open source » détonne. Elle est née en 2011 quand Mark Zuckerberg a décidé de construire le premier data center de Facebook à Prineville, dans l’Oregon. Il estimait alors qu’aucun fournisseur traditionnel (HPE, Dell…) n’était capable de faire face efficacement à la masse de données brassée par le géant. « Nos serveurs gèrent 7,5 quadrillions d’instructions par seconde. C’est comme si chaque humain sur la planète exécutait un million d’instructions par seconde », explique Vijay Rao, le directeur de la stratégie technologique de Facebook. (@LesEchos).

#Innovation

Pour entrer dans le XXIe siècle, repartons du Moyen Age ! Notre monde est en train de basculer, et ce peut être pour le pire ou le meilleur. Sous peine de désespérer nos jeunes ou de les assigner au milieu dans lequel ils sont nés, nous devons les former de façon plus efficace et exigeante, en leur donnant les moyens de s’adapter à des mouvements amples et imprévisibles. Sous peine de voir notre économie asphyxiée, nous devons sans cesse innover et inventer. Sous peine de voir les pathologies politiques proliférer, nous devons promouvoir la recherche de la vérité par le débat et la critique rationnelle. Ces trois tâches, former, innover, construire le savoir, c’est l’université qui en a la responsabilité au premier chef. Mais les grands mouvements qui ont forgé notre pays, s’ils ont enfanté une tradition intellectuelle glorieuse, se sont toujours défié des institutions universitaires. L’idée d’institutions collégiales où l’ensemble des disciplines se confrontent et s’enrichissent est pourtant née en France et en Italie au Moyen Age. Mais pour innover intellectuellement, former ses savants, ses ingénieurs, ses élites administratives, la France, depuis le XVIe siècle, a préféré engendrer une série d’institutions singulières : le Collège de France, les Mines, Polytechnique, l’Ecole normale supérieure, les Chartes, l’Ecole pratique des hautes études, Sciences-Po, et tant d’autres. Pour surmonter la relative faiblesse de notre recherche, nous avons créé au XXe siècle des organismes, le CNRS, l’Inria, l’Inserm, l’Inra, le CEA, l’Ifremer, l’IRD et d’autres, qui nous ont permis de faire beaucoup mieux que combler nos retards. (@libe).

#Education

Le téléphone portable et l’école : mariage difficile, séparation impossible ? « Pas de téléphone portable dans le monde de l’école » dit Emmanuel Macron. Fort bien. Mais la question n’est-elle pas d’avoir un jour plus d’école dans le monde des téléphones portables ? Moins de dix ans après leur apparition, les mobiles se sont installés au cœur de nos vies. Cette proposition semble donc signifier que l’école ne se sent pas prête à faire face à ce changement profond dans notre relation au réel, aux autres et à l’information. Et elle a probablement raison. Il est peut être plus sage en l’état d’observer une sorte de moratoire sur les usages du numérique à l’école et de se concentrer sur ce que l’école sait faire. Surtout si, au-delà d’expérimentations locales, d’initiatives personnelles d’enseignants, il s’agit finalement de laisser entrer massivement les mobiles dans l’école comme ils le font partout ailleurs (vie quotidienne, santé, sport…). La raison de cette légitime résistance est finalement simple : les portables et les tablettes n’ont pas été fabriqués et développés pour l’école. Il n’y a aucune raison de penser que leur usage courant introduit à l’école puisse être immédiatement la base d’un projet pédagogique.(@FR_Conversation).

#Bitcoin

Minikrach après le rejet d’un projet d’ETF. Le gendarme des marchés américains a dit non. Il n’y aura pas de fonds indiciel cotés (ETF) traquant l’évolution du bitcoin aux Etats-Unis… pour le moment. La demande d’homologation déposée par les frères Winklevoss, connus pour avoir revendiqué la paternité de Facebook, a été rejetée par la Securities and Exchange Commission (SEC) vendredi dernier. Ils voulaient coter leur fonds Winklevoss Bitcoin Trust sur la plate-forme d’échanges boursiers BATS. Cela aurait permis de créer le premier ETF américain référencé sur le bitcoin, permettant de spéculer plus facilement sur la devise sans être obligé de l’acheter. La SEC motive sa décision par l’absence de régulation pour «empêcher des actes et des pratiques frauduleux et manipulateurs, et pour protéger les investisseurs et l’intérêt général ». Le régulateur souligne aussi que, dans le cadre d’un fonds indiciel, la plate-forme doit pouvoir passer des accords de surveillance avec des marchés significatifs, où s’échange le produit traqué. De plus, ces marchés doivent être régulés. Or les places significatives du bitcoin ne le sont pas, constate la SEC. (@LesEchos).

Les frères Winklevoss perdent leur bataille pour le Bitcoin face au gendarme boursier américain. Le bitcoin a décidément bien du mal à s’imposer. Le gendarme boursier américain (SEC) a rejeté vendredi 10 mars un projet de cotation pour un fonds qui aurait permis aux investisseurs d’accéder plus facilement au bitcoin, provoquant une chute brutale du cours de cette monnaie virtuelle. La proposition remontait à plusieurs années et émanait des jumeaux américains Tyler et Cameron Winklevoss, connus entre autres pour avoir contesté la paternité de Facebook. Le film « The Social Network » sorti en 2010 avait à l’époque permis d’avoir une idée plus précise de leur rôle dans la création du réseau social. L’acteur Ammie Hammer avait alors incarné les deux personnages, alternant entre Tyler et Cameron. (@LeHuffPost).

#Video

Logiques marchandes et désir de distanciation : l’ambiguïté des youtubeurs. En une dizaine d’années, les youtubeurs (ou vidéastes) sont devenus incontournables sur le web et notamment sur YouTube où ils ont leurs « chaînes » et leurs abonnés. C’est qu’ils ont su tirer parti et profit des évolutions du diffuseur de vidéos en monétisant progressivement leurs créations audiovisuelles et en élargissant leurs revenus. En échange, YouTube profite du pouvoir de captation et de la créativité d’un groupe d’acteurs devenus des professionnels de la gestion et de la rentabilisation de l’identité en ligne[+]. Sous l’apparence du « service », du « partage » et du « collectif », ce dispositif masque ainsi une puissante industrie culturelle avec laquelle les youtubeurs entretiennent des relations ambiguës et parfois contradictoires. (@InaGlobal).

#Internet

Comment une personne bien sous tous rapports (comme vous) peut devenir un troll sur Internet. Le troll n’est pas forcément celui que l’on croit. Il n’est pas nécessairement cet être haineux qui boit 25 cl d’animosité tous les matins au petit déjeuner, peste sur tout le monde dans le métro et crache sur le pas de porte de son voisin.Selon une étude menée par les universités de Stanford et de Cornell, les harceleurs en ligne peuvent être d’ailleurs des personnes tout à fait sympathiques dans la vraie vie. Ce peut-être une personne bien sous tout rapport (comme vous et moi), votre charmant beau-père avec qui vous vous marrez devant les sketchs d’Edouard Baer ou encore votre petite cousine de 11 ans qui collectionne des porte-clés en forme de panda roux. L’autre conclusion, c’est donc que chacun peut devenir une personne toxique en ligne, en particulier lorsqu’un faisceau de critères se trouvent réunis à un instant T. Oui, même votre petit frère à qui l’on a pourtant appris à céder sa place aux personnes âgées dans le bus et à ne pas faire de grimace sur la photo de classe. Ce sont tout particulièrement deux facteurs qui peuvent réveiller le troll qui sommeille en chacun de vous : le ton des autres commentaires qui peut vous irriter et votre humeur du jour susceptible de vous conduire à réagir au quart de tour. (@MashableFR).

Dijon devient smart pour 100 millions d’euros. Entre 100 et 150 millions d’euros. C’est l’enveloppe que réserve le Grand Dijon au lauréat de son appel d’offres smart city, qui s’est achevé le 1er mars dernier. A la clé, un contrat sur 12 ans pour la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’un centre de gestion à distance de l’espace public et de différents équipements urbains connectés : « Nous officialiserons notre choix d’ici mai ou juin prochain. Quatre dossiers ont été déposés par des consortiums menés par Bouygues, Eiffage, Engie et Vinci », révèle Denis Hameau, conseiller communautaire du Grand Dijon et conseiller municipal de la ville de Dijon. (@journaldunet).

16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xFranky Zapata, l’inventeur du Flyboard Air, a déploré vendredi 10 mars dans un post Facebook l’attitude de la Gendarmerie de Marseille qui lui interdit de voler sur son engin ressemblant à un skateboard volant équipé de réacteurs. Il explique vouloir quitter la France pour pouvoir atteindre son projet parce que la « la décision prise par la Gendarmerie est un exemple de frein à l’innovation en France » (@frenchweb).

#LeMeilleurDesMondes

Ray Kurzweil,  ingénieur et futurologue américain, croit que dans un futur proche, nous serons plus intelligents car connectés au cloud, et immortels car augmentés par la machine. Gourou du transhumanisme* chez Google, il explique au festival South by Southwest, grand-messe annuelle de l’innovation au Texas, « qu’il n’existe pas une ou deux IA, mais des milliards d’IA. Surtout, elles nous rendent plus forts, et si elles ne sont pas encore dans nos cerveaux et dans nos corps, ce sera le cas d’ici les années 2030 : on connectera notre néocortex au cloud pour mieux réfléchir, et pas seulement pour avoir accès à un moteur de recherche ou un service de traduction. Pour mieux se souvenir. Pour être plus intelligents. De la même façon qu’aujourd’hui, grâce à son smartphone, une jeune femme en Afrique dispose de plus d’informations que n’en avait le président des Etats-Unis il y a vingt ans. » (@usbeketrica). *Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains.

« L’interface humain-machine peut complexifier nos savoirs au lieu de les simplifier ». L’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), qui fête ses 50 ans cette année, a profité de cet anniversaire pour mettre en valeur quelques-uns de ses 48 lauréats, financés par le Conseil européen de la recherche. Au nombre des scientifiques primés se trouvait Wendy Mackay, spécialiste de l’interaction humain-machine. Nous avons rencontré la chercheuse, qui veut mettre au point des interfaces indépendantes des logiciels, capable de démocratiser les compétences et de rendre le contrôle aux utilisateurs. (@usbeketrica).

# Presidentielle2017

Quel est le programme numérique des candidats à la présidentielle ? Le numérique entre timidement dans le programme de campagne des candidats à l’élection présidentielle. Le jeudi 9 mars au matin, un débat sur le sujet était organisé par France Numérique, un collectif tout juste mis sur pied par huit organisations professionnelles et associations du numérique, telles France Digitale, Tech in France, le Syntec numérique, et le Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). Au rythme des tables rondes, les équipes de trois des candidats, Benoît Hamon, Emmanuel Macron et François Fillon, ont parlé financement de l’innovation, cadre réglementaire, formation, et transformation du monde du travail. Et ont ainsi ébauché les programmes numériques de leurs candidats. (@Challenges). A lire aussi : Les candidats à la présidentielle prennent position sur le numérique. (@LesEchos).

Syntec numérique veut une ambition digitale. Le Syntec numérique en est persuadé : la France peut être un leader du numérique, si une ambition politique est définie. Alors, faute d’être vraiment convaincue par les propositions des différents candidats, l’organisation patronale pousse ses propositions dans ce domaine. « Il faut une logique « d’état d’urgence numérique » pour les cinq prochaines années, le tournant étant à prendre dès maintenant pour rester dans la course car il sera trop tard pour le faire en 2022 », estime Godefroy de Bentzmann, le président du Syntec Numérique. Sa crainte est que d’autres pays européens dépassent la France, alors que cette dernière a tous les atouts pour devenir leader en Europe sur ce sujet. Ces propositions sont rassemblées dans quatre chapitres : le droit du travail, la formation, la santé et l’Europe. Pour chacune de ses thématiques, le Syntec numérique déroule une série de suggestions. Sur les deux premiers points, le syndicat d’employeurs propose d’aller vers la tant recherchée flexibilité à la française. (@LUsineDigitale).

Macron veut faire basculer l’Etat dans l’ère numérique Que contient le programme d’Emmanuel Macron sur le numérique et les startups ? Sans surprise, le candidat d’En Marche! a été prolixe sur le sujet. Au moins 85 propositions (dans un programme qui en compte 588 d’après le think tank Renaissance numérique) concernent directement le numérique. Un constat s’impose : si l’ancien ministre de l’Economie a « tué » le père Hollande pour devenir candidat, sa politique numérique s’inscrit dans la droite lignée de celle de son ancien mentor. Avec deux credo : la simplification de l’administration et l’amplification des dispositifs existants pour stimuler l’innovation. Et quelques idées nouvelles aussi, parfois très ambitieuses à défaut d’être facilement et rapidement réalisables. Revue de détail. (@latribune).

La campagne présidentielle sur internet. S’affranchir des contraintes de formats, de temps de parole, mais aussi attirer de potentiels nouveaux électeurs, les candidats s’émancipent désormais des médias traditionnels grâce aux canaux d’information sur Internet. Les campagnes des candidats à l’élection présidentielle se font donc en ligne, à travers des contenus d’information sur le programme des candidats, mais aussi d’opérations destinées à discréditer les adversaires. Pour faire le portrait de cette campagne sur internet, Les Matins sont en liaison depuis Bruxelles avec Nicolas Vanderbiest, blogueur pour le site Reputatio Lab, spécialiste des phénomènes d’influence sur internet, chroniqueur à la RTBF mais également à l’émission Elysez-moi sur France Culture, le vendredi à 18h15. Et en studio, à Paris, c’est Charlotte Marchandise, candidate de la primaire citoyenne Laprimaire.org, qui nous accompagne. (@franceculture).

#Ville

Trente villes américaines prêtes à dépenser 10 milliards de dollars pour se doter de véhicules électriquesEt si les métropoles américaines devenaient des villes durables ? 30 villes des États-Unis, parmi lesquelles New York, Los Angeles ou encore Chicago, semblent aller dans ce sens puisque celles-ci sont disposées à acheter 10 milliards de dollars de véhicules électriques. A travers cette démarche, les villes américaines veulent prouver aux constructeurs automobiles qu’il existe une demande suffisante pour les véhicules à faible émission de CO2. Les 30 villes en question ont demandé conjointement aux fabricants de l’industrie automobile le coût et la faisabilité pour obtenir un total de 114 000 véhicules électriques, comprenant des voitures de police, des balayeuses ou encore des camions poubelles. L’initiative est à mettre au crédit de la municipalité de Los Angeles, qui réfléchissait à ce projet fin 2015, en marge de l’accord de Paris sur le climat. (@frenchweb).

#Agriculture

Piloter sa ferme, la start-up qui aide à vendre des céréales avec un algorithme. Pour vendre leur production, les agriculteurs peuvent désormais s’en remettre (presque) totalement à l’informatique. « Nous nous sommes rendus compte que les agriculteurs étaient incapables de faire le tri entre le flux d’informations et les émotions. Un céréalier doit vendre sa récolte de céréales au meilleur moment, tandis qu’un acheteur doit s’approvisionner lui aussi au meilleur moment en détectant les zones d’opportunités et en tenant compte des besoins de l’entreprise », explique le PDG et cofondateur de Piloter sa ferme, Roland Zimmermann. Créée en 2015, cette start-up de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a lancé à l’automne dernier une newsletter et un site Web destinés à fournir de l’information personnalisée aux professionnels du secteur, à partir d’une approche algorithmique. « Notre modèle d’analyse de marché est 100% mathématique : l’algorithme est capable de donner une tendance de marché chaque semaine (moisson 2016, moisson 2017…) sur 20 marchés différents : maïs, colza, blé dur, orge d’hiver brassicole, pois, etc. On suggère des opportunités de marché, sans émotion », indique l’entrepreneur. (@usinenouvelle).

#Livraison

UberEats, Deliveroo, Foodora…des livreurs appellent à une « déconnexion massive »« Nous ne sommes pas salariés : nous ne faisons plus grève, nous nous déconnectons. » Les revendications sociales actuelles des livreurs à vélo seront-elles le pendant de celles du XIXe ? Une partie de ces nouveaux travailleurs indépendants – nés avec la révolution numérique et l’ubérisation du travail – dénoncent depuis plusieurs mois les pratiques des grandes plateformes de livraison de repas à domicile, à l’instar de Deliveroo, UberEats ou Foodora. Pour exprimer leur mécontentement, ils utilisent des moyens contemporains : des collectifs, réunis sur des pages Facebook pour fédérer leur action et leur revendication, mais aussi la déconnexion au service. Ce 15 mars, des coursiers, encadrés par des associations (Club des coursiers lyonnais, Les fusées vertes), appellent ainsi ces travailleurs indépendants à « se déconnecter en masse », à partir de 18 heures, et proposent également un rassemblement public. Trois villes sont concernées : Bordeaux (place Fernand Lafargue), Paris (place de la République) et Lyon (place des Terreaux). La déconnexion ? Comprendre : se mettre en indisponibilité, ce qui devrait réduire le nombre de livreurs disponibles sur la plateforme, et peut théoriquement fragiliser le commerce de ces acteurs, qui promettent des livraisons aux clients en un temps limité. Encore faut-il que le mouvement soit suivi en masse. (@acteursdeleco).

#SXSW

Les entrepreneurs de la Silicon Valley sont-ils des psychopathes ? Lors de l’événement SXSW qui se déroule actuellement au Texas jusqu’au 19 mars, des experts ont animé une conférence intitulée «Psychopathes dans la Silicon Valley: le guide». Les intervenants présents tirent un portrait très sombre des entrepreneurs. Sur scène, plusieurs experts se sont ainsi exprimés sur une pathologie psychopathe présente chez certains entrepreneurs. Cette pathologie, souvent vue comme négative, peut s’avérer très avantageuse lorsque vous montez votre propre entreprise. Selon Michael Woodworth, psychologue judiciaire au Kelowna Professional Group, «les entrepreneurs ont certaines caractéristiques du psychopathe comme la domination, l’audace et le manque d’émotion. Beaucoup de Présidents ayant réussi ont un score élevé [sur l’échelle de la psychopathie]». Bryan Stolle, investisseur dans la Silicon Valley, acquiesse. « C’est un acte irrationnel de créer une entreprise. Il faut avoir énormément d’ego, d’auto-déception pour entreprendre ce voyage. Les entrepreneurs sont donc très charismatiques et charmants. » (@frenchweb).

Deux fabricants non repentis de fake news s’expliquent. Gros malaise, mais aussi forte curiosité, mardi dans l’immense salle de conférence du Festival South by Southwest quand Yasmin Green, directrice de Jigsaw, un des labs d’innovation de Google, a longuement interrogé deux anciens fabricants populaires –et non repentis– de « fake news » sur leurs pratiques et leurs motivations. Jestin Coler et Jeffrey Marty. Deux Américains, âgés d’environ 35/40 ans. Le premier, motivé surtout par le remboursement de son prêt immobilier (mais aussi visiblement par le fun); le second, juriste et soutien de Trump, pour faire bouger les lignes d’un « établishment » qu’il exècre. (@MetaMedia).

#Numerique

Yann Algan : « La révolution technologique est avant tout une révolution politique ». Pour le doyen de l’école des Affaires publiques de Sciences Po, le laboratoire d’innovation démocratique « Inventons 2017 » est une manière de former les étudiants à une approche concrète de la vie citoyenne et politique. « Inventons 2017 est un laboratoire d’innovation démocratique imaginé dans le cadre de l’élection présidentielle. Les étudiants de l’Ecole d’affaires publiques conçoivent des programmes d’action politique sur la base de propositions de cent mille jeunes de moins de 30 ans à partir de plates-formes citoyennes. Il s’agit de transformer les préoccupations de la jeunesse française en solutions opérationnelles. Elles seront ensuite soumises aux candidats à la présidentielle. » (@LeMondefr).

#Publicité

Le modèle publicitaire de Snap remis en question. L’introduction en Bourse de Snap, connue pour sa messagerie instantanée mobile Snapchat, est décidément parsemée d’embûches. Un nouveau rapport de eMarketer, publié le 14 mars, a fait baisser ses projections de revenus publicitaires pour 2017 de 800 millions de dollars (750 millions d’euros) à 770 millions de dollars (723 millions d’euros). Suite à cette annonce, l’action Snap dévissait de nouveau, pour atteindre 20,50 dollars le mardi 14 mars, en clôture de bourse. Et la société était valorisée 24,3 milliards de dollars. Bien loin d’une action à 24,48 dollars le 2 mars dernier, lors de son entrée au New York Stock Exchange. Où, première difficulté, son cours d’introduction avait été revu en-deçà des 25 milliards de dollars de valorisation qu’elle annonçait initialement. (@Challenges).

15 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

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Les marques américaines, pionnières du social mediaFacebook, Snapchat, Pinterest ou, encore, Instagram… possèdent un point commun : ces mastodontes du social media sont… tous nés aux États-Unis. La conséquence ? Les marques américaines sont prescriptrices dans leur utilisation des médias sociaux et « se démarquent par leur capacité à les utiliser de manière créative et intelligente », prône l’agence de communication digitale et webmarketing Vanksen, dans une étude de septembre 2016 dédiée aux bonnes pratiques sociales des marques d’outre-Atlantique. (@Emarketing_fr).

#Transport

Véhicules autonomes: quel impact attendu sur les villes et leurs infrastructures de transport ? C’est une priorité pour la plupart des constructeurs automobiles: réussir à lancer un premier modèle de véhicule autonome dans les meilleurs délais. Volvo espère ainsi tester ses premiers prototypes en 2017, tandis que le Chinois Baidu s’est fixé comme objectif de commercialiser son premier modèle totalement autonome en 2018. Au total, les véhicules autonomes devraient représenter près de 15% des ventes de voitures d’ici 2030, selon des données McKinsey. Dans quelle mesure ces véhicules autonomes, intégrés à des offres de transport partagées et/ou autonomes, remplaceront-ils le fait de posséder sa propre voiture? C’est la question que s’est posé Arcadis avec son étude «Driverless Future, A Policy Roadmap For City Leaders». Le spécialiste des projets d’infrastructures a développé un modèle mathématique lui permettant d’évaluer l’impact de ces nouvelles formes de mobilité sur les ventes de véhicules individuels. (@frenchweb).

Pour General Motors (GM), l’avenir de la mobilité s’inscrit dans l’autopartage. Le 4 janvier 2016, le constructeur automobile américain investissait 500 millions de dollars dans Lyft. Quelques jour plus tard, le 19 janvier, il faisait l’acquisition de la propriété intellectuelle et des actifs de SideCar, un autre concurrent d’Uber. De cet achat est rapidement né Maven, un service d’autopartage à la demande, estampillé GM. Basé sur un fonctionnement similaire à Zipcar, l’application Maven permet de procéder à la réservation temporaire d’une voiture. En fonction du type de voiture choisie, l’entreprise affiche un prix de location à l’heure ou à la journée. Maven est aujourd’hui présent dans 17 villes des États-Unis et du Canada et compte plus de 25 000 membres. (@latelier).

Airbus présente à Genève Pop.Up : un taxi autonome qui roule et vole. Voiture autonome ? Taxi volant autonome ? Pourquoi choisir ! C’est en substance ce qu’ont dû se dire les ingénieurs d’Airbus en imaginant Pop.Up, sorte de capsule qui se lie indifféremment à un châssis roulant ou à un drone, chacun étant entièrement électrique et autonome. Concrètement, ce concept inédit se présente sous la forme d’une capsule longue de 2,6 m dans laquelle deux personnes peuvent prendre place. Au sol, elle se fixe sur un châssis en fibre de carbone équipé d’un moteur électrique. En cas de fort trafic, la capsule se déconnecte pour se placer sous un module aérien de 5 m propulsé par huit rotors. Les passagers, eux n’auront qu’à indiquer où ils désirent se rendre et un système d’intelligence artificielle leur proposera plusieurs combinaisons de transports. Celles-ci dépendront de l’utilisateur, des horaires, de l’encombrement du trafic, des coûts, des demandes de covoiturage, etc. Ensuite, les passagers n’ont plus rien à faire, restant dans la même capsule durant tout le trajet, les changements de module se faisant de façon automatique. Les modules terrestres et aériens iront se garer tout seuls après usage dans une station de recharge. Si le projet voit le jour, Airbus prévoit de rendre ses capsules compatibles avec d’autres moyens de transports publics comme les trains Hyperloop imaginés par Elon Musk. (@Sciences_Avenir).

#Agriculture

A Colombes, l’écologie citoyenne perd une bataille (mais pas la guerre). Implantée au pied d’un quartier HLM de la ville, la ferme urbaine “Agrocité” fait les frais de l’alternance politique qui souhaite transformer le site en parking. Mais elle reste un modèle de projet participatif réussi, qui séduit de plus en plus. Un huissier et la Police pour déloger des poules : le 20 février, dernier le réveil a été brutal pour les utilisateurs de la ferme Agrocité, à Colombes. « C’est une démonstration de force contreproductive », s’agace Constantin Petcou, de l’Atelier d’architecture autogérée (AAA), à l’origine du projet R-Urban (pour « résilience urbaine ») dans lequel s’inscrit ce site expérimental comprenant un bâtiment de bois modulaire, coiffé de panneaux solaires et chauffé au compost, une serre, des ruches, un poulailler, des jardins partagés, une école de formation au compost, un espace de maraîchage, un lieu de distribution de l’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture), un petit espace de restauration, une boutique de produits locaux, un atelier… (@telerama).

#Travail

Les slashers, Don Juan du monde du travail. Terme à la mode dont la twittosphère abuse depuis 2010, slasher est l’un de ces concepts qu’il est de bon ton d’utiliser pour illustrer sa fine compréhension de la société en mutation. Dans son acception d’origine, un slasher désigne un film d’horreur dont le tueur psychopathe rejoue les Dix petits nègres avec un supplément de belles plantes et d’hémoglobine synthétique. Mais dans sa version francisée, le terme slasher semble plutôt sorti d’un petit précis de sociologie du travail. S’inspirant du caractère typographique « / », qui permet d’exprimer l’association de mots de même valeur, il fait alors référence aux individus issus de la génération Y qui multiplient les différentes fonctions professionnelles avec talent, faisant ainsi rimer révolution numérique, système D et épanouissement personnel. Face à la récession économique, la fragilité du marché de l’emploi et l’émergence du numérique, les slashers pratiquent le zapping professionnel par nécessité, mais également par goût de l’indépendance et volonté de rejeter le salariat. (@UsbekEtRica).

#Ville

Comment l’innovation transforme nos villes. « Être smart oui, mais pourquoi ? », s’interroge Carmen Munoz, directrice générale de Cite­lum, filiale du groupe EDF, entreprise spécia­liste de l’éclairage publique intelligent. Pour elle, l’innovation n’est pas un exercice de style, mais doit avoir des répercussions utiles pour tous : « La smart city doit créer de la valeur avant tout, car l’enjeu des villes est de livrer des services obligatoires, à moindre coût tout en économisant des ressources et en générant des recettes ». Un objectif ambitieux pour les élus, dans un contexte de diminution des dotations aux collectivités. (@LesEchos).

#Journalisme

RSF dénonce le business de la cyber-censure et la surveillance des journalistes sur le web. Depuis sa création en 1985, Reporters sans frontières s’attache à défendre la liberté de la presse et la protection des sources journalistiques. À l’approche de la Journée mondiale contre la Cyber-censure, le 12 mars prochain, l’ONG internationale dénonce aujourd’hui ce qu’elle considère comme une véritable institution dans un rapport intitulé « Censure et surveillance des journalistes : un business sans scrupules ». Dans ce long texte, RSF souligne à la fois la soumission et la collaboration des géants du web, qui obtempèrent aux injonctions de régimes autoritaires en faveur d’une plus grande censure contre la presse. L’organisme évoque « le vide juridique qui permet à des sociétés expertes en cyber-surveillance de fournir du matériel à des régimes, adeptes de la surveillance en ligne et de la censure. Le tout pour gagner de nouvelles parts de marché. » (@Numerama).

#Publicite

Combien perdent les principaux sites victimes des adblockers ? Grande terreur du marché publicitaire, les adblockers, ou bloqueurs de publicité, coûtent cher aux médias et aux sites de e-commerce. Si cette affirmation n’est pas nouvelle, la startup française AdBack vient de publier le premier classement chiffrant précisant le manque à gagner, en France et dans le monde. Premier constat : les pertes concernent l’ensemble des sites web en France et n’épargnent aucun secteur d’activité, qu’il s’agisse des géants du e-commerce, de la vidéo en ligne, des sites des médias et pour adultes. Pour mener son étude, AdBack a pris en compte les 1000 sites réalisant les plus fortes audiences mensuelles par pays. « Les éditeurs qui sont contraints à la gratuité par leur taille ou leur business model perdent entre 15% et 20% de leur chiffre d’affaires publicitaire global », explique Antoine Ferrier-Battner, le fondateur et président d’AdBack. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

Rodolphe Chabrier, le pape des images de synthèse.Le fondateur des studios Mac Guff, un des leaders des effets spéciaux numériques, s’attaque aux hologrammes et à la réalité virtuelle. Il pourrait passer des heures à égrener ses réalisations: le film d’animation Moi, moche et méchant, les effets spéciaux du film Arsène Lupin, ou encore les hologrammes du spectacle Hit Parade, en tournée actuellement. Rodolphe Chabrier, cofondateur des studios d’effets visuels numériques Mac Guff (7 millions d’euros de chiffre d’affaires), est un bourreau de travail; un amoureux de l’image de synthèse qui a fait de sa passion un métier. (@LExpress).

#Video

Cinq youtubeuses pour mieux comprendre les femmes… et le féminisme. Compliqué, le féminisme ? Pas avec ces 5 youtubeuses-ci, qui décryptent, simplifient, sensibilisent aux problèmes que les femmes rencontrent tous les jours. Le tout avec humour, joie ou même poésie. (@EchosStart).

#Musique

Fnac et Deezer désormais alliés dans l’industrie musicale. Ils espèrent rivaliser à l’international avec les mastodontes du streaming. La Fnac et Deezer ont conclu « une alliance stratégique pérenne et exclusive à vocation internationale » qui vise à donner un coup d’accélérateur aux recrutements d’abonnés du leader du streaming de musique en France (50% du marché) et pourrait déboucher sur une entrée du distributeur à son capital. « Cette alliance avec la Fnac nous donne la possibilité d’accélérer notre croissance en France, et potentiellement en Europe », avec pour priorité l’Espagne dès 2018, a indiqué Alexis de Gemini, le directeur général France de Deezer dans une interview à l’AFP. Ce mariage devrait permettra à l’offre de Deezer d’être mise en avant dans les plus de 400 points de vente Fnac Darty, leader en France des ventes de disques, d’équipements de son et de billets de concert. Pour la Fnac, il s’agit de se renforcer sur le segment très dynamique du streaming (+37% en 2016), qui a porté le rebond des ventes de musique en France l’an dernier après 15 ans de déclin. (@latribune).

#Image

Jeudi 9 mars, c’était la journée internationale du…gif (#journéeinternationaledugif). Une première édition a été lancée sur Twitter par un Toulousain. Le concept a tout de suite pris et les tweets se sont enchainé. Les Gifs animés prennent de plus en plus d’importances dans les échanges sur Twitter. Il s’agit d’une image animée de quelques secondes qui tourne en boucle. Une variante des smileys. (@France3MidiPy).

#InternetDesObjets

Le sex-toy « intelligent » qui récoltait des données sur la vie privée de ses utilisateurs. Le vibromasseur était trop curieux. Le fabricant d’un sex-toy électronique va verser plusieurs millions de dollars à certains de ses utilisateurs, après que leurs données personnelles ont été téléchargées sans leur consentement. Standard Innovation, le groupe canadien qui a conçu le vibromasseur We-Vibe, a accepté de payer 3,75 millions de dollars de dommages et intérêts (3,53 millions d’euros), soit jusqu’à 10 000 dollars pour chaque utilisateur touché, selon des documents judiciaires présentés devant un tribunal américain. (@franceinfo).

#Piratage

Plusieurs comptes Twitter, dont celui de Bercy, piratés avec un message en turc. Le compte Twitter officiel de Bercy a été utilisé Mercredi 15 mars, comme plusieurs milliers de comptes dans le monde entier, pour poster un message rédigé en turc et renvoyant vers une vidéo YouTube. Le message posté par les comptes piratés, rédigé en turc, signifie en Français : « #AllemagneNazie #HollandeNazie Voici une petite #ClaqueOttomane On se revoit le #16Avril APPREND le turc #RT ». Pour l’instant, les auteurs de cette cyberattaque n’ont pas été identifiés. Mais l’origine de la faille a été trouvée. Twitter a annoncé qu’elle était due « à une application tierce ». Elle provient de Twitter Counter. L’application a confirmé un piratage, mercredi, en fin de matinée. Elle va lancer une enquête. A lire aussi : Comment Bercy et d’autres comptes officiels ont été piratés (et comment vous en protéger) (@franceinfo).

14 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x

Baxter le robot : connecté à votre cerveau, il exauce vos pensées. Imaginez-vous, confortablement installé dans votre canapé après une longue journée de travail. Votre seul souhait ? Une bière bien fraîche. Malheureusement, celle-ci se trouve dans votre frigo. Et il est si loin de vous… Pas de problème : il suffit d’y penser pour que votre robot vous l’amène ! Le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle (Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory – CSAIL) du MIT, en collaboration avec l’Université de Boston, a développé un système permettant à un être humain de corriger les erreurs d’un robot simplement par la pensée. Le robot, doté d’un moniteur d’électroencéphalographie, a la capacité d’enregistrer les ondes cérébrales de son ordonnateur. Il ne lui faut alors que 10 à 30 millisecondes pour les classer, les interpréter, afin de corriger ses actions en temps réel. « Imaginez : être capable de dire instantanément à un robot de faire une certaine action, sans avoir besoin de taper une commande, d’appuyer sur un bouton ou même de dire un mot » ambitionne Daniela Rus, directrice du CSAIL. (@WeDemain).

Un logiciel pour écrire comme Ernest Hemingway. Vous rêvez de prendre la plume, mais vous êtes décidément trop mauvais ? Les plus fortunés d’entre nous s’offrent des ghost writers, (dit aussi « nègres » en français), mais pour les autres ? Pas de panique. Un programme utilisant une intelligence artificielle vous propose de vous aider à écrire comme Ernest Hemingway. Ou pas. Elle porte d’ailleurs opportunément le nom d’Hemingway Editor ou Hemingway App. Ce logiciel magique existe depuis 2013, mais c’est un journaliste de Quartz, à la recherche d’une application qui l’aiderait à mieux écrire, qui l’a déterré cette semaine. « Hemingway vous aide à écrire de façon franche et claire », promet le site, de façon à ce que le lecteur puisse se « focaliser sur le message », et non sur le verbiage. (@Big_Browser).

Comment l’armée américaine prévoit la guerre du futur. Jeux vidéo, manipulations génétiques, intelligence artificielle : le directeur de la section R&D du Pentagone a esquissé les contours de la guerre du futur lors du festival SXSW. Cet homme, c’est William Roper. Il dirige le Strategic Capabilities Office (SCO), une section du ministère de la défense américain chargée d’imaginer et d’anticiper les conflits armés du futur, de « faire le lien entre la science et le champ de bataille ». L’existence même de ce département était, encore récemment, classifiée. William Roper prévient : ses équipes se concentrent sur le futur proche. « Je suis incapable de voir à vingt ou trente ans », lance-t-il. Ce qui rend son exposé d’une heure, tenu lundi 13 mars lors du festival SXSW à Austin (Etats-Unis), encore plus vertigineux, tant il semble nous parler d’un futur lointain et dystopique. (@Pixelsfr).

#Education

Aux États-Unis, le smartphone s’impose comme outil pédagogique. Les téléphones portables des élèves ne sont pas qu’une nuisance pour les professeurs. Aux États-Unis, ils servent de plus en plus d’outil pédagogique, avec des contenus de cours et des fonctionnalités à utiliser en classe ou à la maison. En témoigne le succès de TopHat ou de Nearpod, une start-up qui produit des cours et modules pour smartphones. (@EducPros).

#Politique

Grâce à Jean-Luc Mélenchon, « hologramme » est devenu la nouvelle insulte des politiques. Jean-Luc Mélenchon imaginait-il déclencher une nouvelle tendance ? Dimanche 5 février, le représentant de la France insoumise s’est présenté sous forme d’hologramme à Aubervilliers, tout en tenant un discours (bien réel) à Lyon. Et depuis, ce mot, « hologramme » est devenu la nouvelle attaque à la mode entre les candidats à l’élection présidentielle. (@franceinfo).

#Google

Citation : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » François Rabelais, Gargantua. (1534).

Google, ou la révolution transhumaniste via le Big Data. A l’occasion de la sortie du livre de Christine Kerdellant « Dans la Google du loup », Éric Delbecque décrypte le projet de « fusion » entre le vivant et le digital porté par le géant de l’informatique américain. Christine Kerdellant a relevé un beau défi Dans la Google du loup (Plon)! Elle met le doigt là où Google pose véritablement problème, à savoir sur la révolution anthropologique du transhumanisme… Pour ce qui concerne sa participation à la société de surveillance globale que fabriquent un certain nombre d’acteurs publics et privés, l’affaire est entendue depuis des années… Sous l’administration Obama, les dirigeants de Google se rendirent à la Maison-Blanche 230 fois! Ils confirmèrent en 2013 que les agences gouvernementales de l’Oncle Sam les sollicitaient annuellement – dans le cadre du Patriot Act – pour surveiller 1000 à 2000 comptes. En janvier 2015, la firme vedette du Web a reconnu avoir fourni au Ministère de la Justice américain l’intégralité des comptes Google de trois membres de WikiLeaks. Il paraît dès lors compliqué de penser qu’une idéologie sécuritaire explique à elle seule l’extension de l’ombre de Big Brother sur le monde. Les géants du numérique du secteur privé (les GAFA: Google, Amazon, Facebook, Apple) participent largement à la manœuvre, plus ou moins volontairement (pas pour des raisons politiques, mais économiques). Nous assistons à l’émergence d’une société de surveillance de masse dont l’État n’est pas le centre mais l’un des maillons. Sa stratégie en matière de renseignement doit se lire comme un fragment d’un système cybernétique (au sens de science du contrôle) beaucoup plus vaste, où le capitalisme financier californien et numérique occupe une place décisive. Séparer ce dernier du complexe militaro-sécuritaro-industriel de l’Oncle Sam devient de plus en plus difficile, voire hasardeux. (@/figarovox).

« Dans la Google du loup » : le totalitarisme version 2.0. Le titre du livre de Christine Kerdellant sur Google est on ne peut plus explicite. Il donne le ton de ce réquisitoire contre une entreprise née il y a à peine vingt ans et qui chercherait à s’assurer, grâce à sa maîtrise des données, le contrôle de nos vies. Pour faire passer le parti pris sans nuances et la virulence de son propos, qui peuvent parfois surprendre, le livre adopte une construction originale. Il emboîte deux textes. A l’essai traditionnel écrit d’une plume acérée s’ajoute un conte, imprimé en italique et inaugurant chaque chapitre. Or, ce conte se réfère à 1984. Le but d’Orwell était de dénoncer le totalitarisme stalinien. Celui de Christine Kerdellant est de mettre en garde contre le monde fantasmé par Google, à ses yeux tout aussi totalitaire. Et elle y parvient parfaitement. (@LExpress).

La mission de Diane Greene, envoyer Google dans les nuages. Certains la surnomment la « reine de la Silicon Valley ». Près de vingt ans après avoir confondé VMware, Diane Greene s’est lancée dans un nouveau challenge : permettre à Google de refaire son retard dans le cloud computing, l’informatique dématérialisée. La tâche est immense, tant ce marché, en forte croissance, est nettement dominé par Amazon et Microsoft. Le moteur de recherche américain n’est encore qu’un distant troisième. « Mais nous affichons la plus forte croissance du secteur », assure la vice-présidente des activités cloud de Google. (@LeMondefr). A lire aussi : Google Cloud s’offre Kaggle, la plus grande communauté de data scientist au monde (@LUsineDigitale).

#RealiteVirtuelle

CNN crée un département pour produire des actus en 3D et en réalité virtuelle. C’est un signe supplémentaire, s’il en fallait un, de l’intérêt des médias audiovisuels pour la réalité virtuelle et les images en 3D. CNN, la chaîne d’informations en continue fondée par Ted Turner, a annoncé mercredi 8 mars 2017 qu’elle créait une nouvelle unité qui s’intéressera au développement du journalisme immersif. Cela comprendra également « une plateforme de réalité virtuelle disponible au sein des sites de CNN Digital », indique l’entreprise dans un communiqué. Baptisé CNNVR, ce nouveau département sera accessible depuis tous types de terminaux, aussi bien les postes fixes que mobiles mais aussi avec des casques de réalité virtuelle. A ce sujet, CNN assure que l’application sera disponible avec les casques Samsung GearVR, Oculus Rift et Google Daydream, ce qui fait, selon les estimations de la chaîne, un potentiel de cinq millions d’utilisateurs. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

[Femme de la Tech] Roxanne Varza « J’ai découvert un monde de gens brillants, créatifs et passionnés » Auparavant responsable du programme d’accompagnement des starts-up chez MICROSOFT, Roxanne Varza, Américaine de 31 ans, est aujourd’hui à la tête du plus grand « campus de start-up au monde, Station F, soutenu par Xavier Niel. Roxanne Varza, a recu le prix Margaret Femme Digitale Entrepreneure 2017 lors de la journée de la Femme Digitale, le 9 mars dernier, à Paris. (@frenchweb).

#Web

Qui sont les « influenceurs » du web africain ? On les appelle « les influenceurs ». Ils sont suivis par des millions de personnes sur les réseaux sociaux et défendent une Afrique numérique en effervescence. Ces nouvelles figures du web sont devenues de véritables relais d’influence sur le continent et ailleurs. Réunis jeudi 2 mars à Paris à l’occasion de l’Adicomdays, une journée consacrée à la communication digitale en Afrique, dont Le Monde Afrique est partenaire, les « influenceurs » et « influenceuses » racontent comment ils sont devenus populaires sur Twitter, Facebook ou YouTube à travers l’humour, la gastronomie, les vêtements ou l’entrepreneuriat digital. Coup de projecteur sur quatre d’entre eux. (@LeMondefr).

#Internet

Au Cameroun, un petit génie du code primé par Google et privé d’Internet par Yaoundé. Les yeux rivés sur l’écran d’un ordinateur portable posé sur ses genoux, les doigts volant sur les touches du clavier, Collins Nji Gbah code. Durant de longues minutes, le jeune garçon au visage encore poupin ignore le monde extérieur. Seul Wisdom ose s’approcher de lui et parvient à le distraire. Ils se comprennent. Les deux jeunes Camerounais désignent les lettres et les chiffres qui s’accumulent sur l’écran et éclatent de rire. Wisdom est le mentor de Collins Nji Gbah, tout juste 18 ans et, depuis le 30 janvier 2017, premier Africain lauréat du concours Google Code. « Je suis tellement heureux ! J’ai connu Collins à ses débuts. Il aime coder. Il a une motivation d’enfer, jubile le responsable du Google Developpers Group Bambili de Bamenda, venu rendre visite à son “champion”. C’est une très grande fierté pour moi. Son intérêt pour le code était exceptionnel. Je n’avais jamais vu un jeune garçon de son âge si passionné. ». A lire aussi : Au Cameroun, la censure d’Internet ruine les start-up de la « Silicon Mountain » (@LeMondefr).

#MediaSocial

Plus on utilise les réseaux sociaux, plus on se sent seul. Des chercheurs de l’université de Pittsburgh (Pennsylvanie) se sont intéressés à la relation qui pourrait exister entre le temps passé ou perdu sur les réseaux sociaux et le sentiment d’isolement de ceux qui les utilisent. Les résultats de leur étude, réalisée en 2014, viennent d’être publiés dans l’American journal of preventive medicine. (@Big_Browser).

Suicide de Pénélope ? François Fillon accuse « les réseaux sociaux ». Le dimanche 5 mars, le candidat Les Républicains à la présidentielle avait évoqué au JT de France 2 des « rumeurs » propagées par la presse, selon lesquelles sa femme Pénélope, au cœur d’un ouragan médiatique et judiciaire en ce moment, avait mis fin à ses jours. Sauf que… c’était faux. Après moult vérifications, les journalistes ont très vite conclu que personne, dans aucun organe de presse, n’avait annoncé le suicide de Mme Fillon – le mari de laquelle s’est rapidement vu comparé au President Donald Trump et à sa forte propension à user de « faits alternatifs » pour avancer politiquement et rallier ses soutiens. Le matin du lundi 13 février, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a justifié ses déclarations au micro d’Europe 1 : « c’était sur les réseaux sociaux », a-t-il assuré. (@LObs).

13 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Vue du Château Turpault à Quiberon (Morbihan).

#Emploi

Numérisation de l’emploi. Les mutations sont profondes dans le commerce, la banque et les agences de voyage. Cette automatisation se traduit par la suppression de certains emplois peu qualifiés mais s’accompagne d’une montée en compétences justifiant d’intensifier la formation des salariés. (@LeMondefr).

Pourquoi Google n’embauche pas nécessairement les étudiants les plus diplômés. Chez Google, rien n’est laissé au hasard et surtout pas les embauches. Laszlo Bock, responsable du personnel du géant américain de l’Internet, a accordé un entretien à Tom Friedman, journaliste au New York Times , pour lui expliquer comment l’entreprise choisissait ses futurs employés. Et contrairement aux idées reçues, les plus diplômés ne sont pas forcément les plus favorisés. Voici pourquoi. Selon Laszlo Block, les étudiants les plus diplômés croient en leur talent ce qui les rend incapables d’échouer avec grâce. Google préfèrent les recrues capables de recul qui embrassent naturellement les idées des autres quand elles se révèlent meilleures que les leurs. « C’est de l’humilité intellectuelle. Sans humilité, vous êtes incapable d’apprendre », estime Laszlo Bock. « Les personnes brillantes » commettent « l’erreur » de penser que « si quelque chose de bon se produit », c’est parce qu’ils sont des « génies », tandis que « si quelque chose de mauvais se produit », c’est la faute d’un imbécile, d’un manque de ressources ou d’un marché biaisé, poursuit-il. (@LesEchos).

#Entreprises

Une start-up permet de faire des dons à des associations via Twitter. Le réseau social accueille aussi depuis quelques jours un service plus palpitant : le GoodTweet, ou comment transférer de l’argent de votre compte en banque vers celui d’une association caritative en un tweet. Cocorico ! Les ingénieurs français sont à la manœuvre. Après le lancement en 2014 par une autre entreprise française, S-money, d’un service de transfert de fonds de particulier à particulier grâce à des messages postés sur Twitter, c’est au tour de HeoH, une start-up parisienne, d’ajouter sa pierre à l’édifice : permettre à des twittos de payer sans sortir, ou presque, leur carte bancaire. Il suffit de poster un tweet — de moins de 140 signes — contenant le hashtag #GoodTweet, la mention du compte de l’association, celle de HeoH (@HeoH_) et le montant du don… Et hop, l’argent atterrit sur le compte en banque de l’une des quarante associations et fondations référencées au préalable par HeoH (la Ligue contre le cancer, l’Unicef…). A une contrainte près : les utilisateurs de Twitter doivent auparavant enregistrer quelques données personnelles (nom, prénom, numéro de carte bancaire, etc.) à l’adresse Internet www.goodtweet.fr. Ils y retrouveront dans quelques mois les reçus fiscaux leur permettant de déduire 66 % des sommes transférées de leur impôt sur le revenu. (@LeParisien_Tech).

#Presidentielle2017

Le numérique, la présidentielle et le revenu universel. La révolution numérique transforme l’univers du travail et s’impose, à ce titre, comme un enjeu majeur de la présidentielle. Trois visions politiques s’affrontent :

  1. une vision ultra-libérale qui, depuis trente ans, fait des technologies d’information les auxiliaires de la mondialisation et entend accompagner la flexibilisation et la bipolarisation du marché du travail ;
  2. une vision protectionniste qui s’oppose à la première mais dans le même cadre, pariant sur la robotisation et sur l’intelligence artificielle pour réduire l’incitation à délocaliser vers les pays à faibles coûts de main-d’œuvre ;
  3. une vision progressiste qui analyse la transformation numérique comme une mutation globale, comme un nouveau paradigme distinct de la seule mondialisation, et qui cherche à ré-inventer, dans ce cadre nouveau, le rôle émancipateur du travail.

Plus novatrice, cette troisième vision est intellectuellement la plus juste. La transformation numérique se traduit par un bouleversement qui va bien au-delà du débat sur la mondialisation. Il serait certes rassurant de s’en tenir aux effets de l’automatisation, telle qu’on pouvait les appréhender il y a vingt ou trente ans : on mettait alors l’accent sur la productivité, sur la substitution des ordinateurs et des robots au travail humain. (@libe).

#Internet

Comment les webs alternatifs veulent réinventer Internet. Moins médiatisés que le DarkWeb, de nombreux services et plateformes ambitionnent de créer des Internet parallèles, contribuant à rendre le web plus sécurisé, plus confidentiel et moins hiérarchisé. Le tout en s’appuyant sur la logique peer-to-peer et les crypto-monnaies. Focus sur IPFS, ZeroNet, Blockstack et SAFE Network, quatre acteurs particulièrement prometteurs en la matière. « Il faut re-décentraliser le web ». Et c’est l’inventeur du world wide web qui le dit. S’exprimant dans le cadre d’un colloque organisé en juin 2016 par l’organisation Internet Archive, Tim Berners-Lee ne faisait pourtant, avec cette formule, que confirmer un sentiment de malaise de plus en plus évident : le web est cassé, et il est grand temps de le réparer. Dans le monde post-Snowden, ce qui n’était jadis qu’une vague intuition paranoïaque s’est transformé en certitude : toutes nos actions en ligne, tous nos messages, toutes nos photos, nos moindres clics sont dûment stockés, traités, analysés, surveillés. La publicité se fait chaque jour un peu plus envahissante et sournoise. L’information réelle est de plus en plus difficile à distinguer des fake news. Le spam est un fléau admis, le SEO (et son cortège de faux sites et autres clickbaits) génère une pollution permanente. Quant au risque de piratage, il demeure omniprésent, comme l’a encore démontré, fin février, une faille importante dans les services de la société Cloudfare. Surtout, alors que l’immense majorité du Net, de ses applications et des données qui y circulent sont contrôlés par quatre ou cinq entreprises, c’est l’utopie originelle d’Internet qui a été mise à mal. Le rêve d’un web universel, libre, respectueux et ouvert s’est changé en cauchemar quasi orwélien, où tout est filtré, traqué, cloisonné, hiérarchisé.  (@UsbekEtRica‏).

#Web

« Travaillons avec les géants du Web pour plus de transparence ». Tribune du Britannique Tim Berners-Lee a inventé le Web en 1989, alors qu’il travaillait au Centre européen pour la recherche nucléaire. Il préside le World Wide Web Consortium (W3C), un organisme qu’il a fondé. Pour lui, le réseau doit rester un espace de liberté et un outil au service de l’humanité tout entière : « Il y a vingt-huit ans aujourd’hui, je présentais mon projet initial pour le World Wide Web. Je l’avais imaginé comme une plateforme ouverte qui permettrait à quiconque, partout, de partager des informations, de collaborer par-delà les frontières géographiques et culturelles. Sous bien des aspects, le Web a répondu à cette vision, mais la bataille pour le garder ouvert est sans relâche. Cependant, au cours des douze derniers mois, trois nouvelles tendances ont été une source d’inquiétude croissante pour moi. A mon sens, nous devons les confronter pour que le Web atteigne son véritable potentiel, celui d’un outil au service de l’humanité tout entière. » Lire la suite sur le site @LeMondefr. A lire aussi : Le Web fête ses 28 ans dans l’incertitude (@LesEchos).

Les trois menaces qui planent aujourd’hui sur le Web. Depuis la prise de conscience de leurs effets aux Etats-Unis, plusieurs personnalités et politiques se sont emparés du sujet, notamment en Europe : les fausses informations ou « fake news ». C’est au tour d’une personnalité du Web de le faire, et nul autre que son créateur, Tim Berners-Lee. Vingt-huit ans après avoir soumis sa proposition sur la création du World Wide Web, le pionnier de l’Internet a publié une lettre ouverte. Dans celle-ci, Berners-Lee décrit les problèmes du Web qui lui inspirent une « inquiétude grandissante ». Et ce dernier identifie donc trois menaces à l’origine de cette inquiétude : la perte de contrôle des individus sur leurs données personnelles, la diffusion de désinformation ou « fake news » sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche, et enfin la publicité politique qui selon lui a besoin de transparence et de compréhension. (@zdnetfr).

Les fausses informations sur Internet ne sont pas nouvelles en soi. Ce qui préoccupe plus particulièrement Tim Berners-Lee, c’est la facilité avec laquelle elles se propagent. Et Comment ? En faisant appel à nos préjugés au profit d’individus malveillants profitant du système pour en tirer des gains financiers ou politiques. « « Nous devons repousser la désinformation en encourageant les gardiens tels que Google et Facebook à poursuivre leurs efforts pour combattre le problème, tout en évitant la création d’organes centraux pour décider ce qui est ‘vrai’ ou non » écrit Tim Berners-Lee. (@zdnetfr). A lire auss : 28 ans après sa naissance, reprendre la main sur le Web (@libe).

A Valence, l’Internet libre ne désarme pas. La troisième édition de l’Internet Freedom Festival s’est ouverte lundi 13 février à Valence en Espagne : 1 300 personnes venues du monde entier s’y retrouvent pour débattre de liberté d’expression, de vie privée et de lutte contre les discriminations. Jusqu’à vendredi soir, les trois anciens entrepôts de la rue Joan Verdeguer reconvertis en lieu d’accueil pour jeunes artistes hébergent la troisième édition de l’Internet Freedom Festival. A l’heure où beaucoup désespèrent du réseau, ils sont près de 1 300 à s’être donné rendez-vous pour travailler à en réveiller l’utopie émancipatrice. Venus d’Espagne, d’Allemagne, de France, d’Italie, des Etats-Unis – mais aussi du Vietnam, du Mexique, d’Inde, du Liban, du Zimbabwe : au total, 114 pays sont représentés. Pendant cinq jours, ils vont débattre de censure du Net, de surveillance ou encore de harcèlement et de discriminations en ligne – et surtout, des moyens d’y faire face. (@libe).

#information

Facebook, un mois dans la machine à infos. Pour mesurer comment le réseau social bouleverse l’accès à l’actu, «Libération» a scruté l’impact des pages et contenus Facebook d’une cinquantaine de médias, traditionnels ou «alternatifs». Résultats. Facebook bouleverse la hiérarchie de l’information. Cette formule, devenue une tarte à la crème du débat médiatique, a le caractère de l’évidence. Par le jeu des algorithmes de recommandation et des partages entre amis, le réseau social le plus puissant au monde transforme la façon dont les citoyens accèdent à l’info. Mais dans quelle mesure les sources journalistiques traditionnelles, reconnues pour leur savoir-faire, sont-elles défiées sur Facebook par de nouveaux médias, plus ou moins rigoureux, plus ou moins partisans ? Peut-on quantifier ce nouveau rapport de forces ? Depuis plus de deux mois, en partenariat avec la start-up française Linkfluence, spécialiste de l’analyse du «web social» (réseaux sociaux, sites d’actu traditionnels, blogs, forums, etc.), nous avons placé sous observation une cinquantaine de pages Facebook, avec l’ambition de mesurer leur audience sur la plateforme. Si la méthode a des limites, le résultat révèle de grandes tendances édifiantes. Notre enquête montre ainsi que des médias de référence de la fachosphère, comme le russe RT France ou le site animé par d’anciens cadres du FN TV Libertés, font jeu égal avec des producteurs d’information éprouvés tels que France Info (le média commun de France Télévisions et Radio France), Ouest-France ou Libération. (@libe).

Guilhem Fouetillou : « Un terrain en temps réel, global, spontané » Guilhem Fouetillou a cofondé Linkfluence en 2006 avec trois autres ingénieurs. Cette start-up française est spécialisée dans la veille et l’analyse du « Web social » (réseaux sociaux, sites d’information, blogs, forums, etc.) : elle capte chaque jour 150 millions de contenus publics en ligne, sur plus de 300 millions de sources. (@libe).

#Media

« C Politique » :comment le média russe Sputnik travaille en France. Pour la première fois, la rédaction française du très controversé site Internet Sputnik a ouvert ses portes à une équipe de télévision : celle du magazine de France 5, « C Politique ». Mais à une condition : ne pas en dévoiler l’adresse, dans les beaux quartiers parisiens. Face à la caméra, le rédacteur en chef  assume le rôle de son site multimédia, financé à 100% par le pouvoir russe : faire entendre en France « le point de vue » de la Russie. Ce que ses détracteurs nomment plus volontiers de la « réinformation ». Présente en France pendant des années à travers la radio La Voix de la Russie, la Russie a modernisé son offre française en 2014 avec le lancement de Sputnik, le nom est un pied de nez aux Américains puisqu’il fait référence au premier satellite artificiel mis sur orbite par l’URSS en 1957. Le lancement en octobre 2016 du site Russia Today, du nom de la chaîne d’information internationale qui émet notamment en anglais, en arabe et en espagnol, a permis à Moscou d’accroître encore un peu plus sa présence médiatique en France. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Quand les algorithmes se prennent pour des poètes.. « Quand tailler les rosiers / Quand tomber enceinte / Quand tailler la vigne / Quand t’es dans le désert » Lire ces quelques vers, sourire de leur surréalisme, les apprécier, et réaliser qu’ils sont signés par… Google. Le célèbre moteur de recherche américain génère de la poésie numérique : grâce aux mots les plus recherchés, il assemble des phrases plus ou moins sensées, plus ou moins imagées, plus ou moins poétiques. Sur le site Reddit et sur Twitter, les internautes ont d’ailleurs recensé les meilleures combinaisons et ont érigé Google en auteur des plus prolifiques. Une nouvelle manière de composer, qui n’est pas sans rappeler les combats des membres de l’OuLiPo (Ouvroir de littérature potentielle, association fondée en 1960, notamment par Raymond Queneau) et d’autres surréalistes: stimuler l’imagination et la création, la technologie en plus. (@letemps).

Tribunaux du futur : faut-il confier la justice à l’intelligence artificielle ? Quand les robots s’invitent dans notre système judiciaire. La Cour européenne des droits de l’homme, qui doit gérer des plaintes toujours plus nombreuses, pourrait voir son travail largement allégé… grâce à un logiciel. Alors que les demandes auprès de la juridiction internationale ont doublé entre 2014 et 2015, l’University College de Londres est en train de mettre au point un algorithme capable de déterminer si une plainte est recevable ou non. Cette intelligence artificielle se base sur d’anciennes décisions de justices, dont elle a analysé le déroulé et les décisions finales. Elle arrive aujourd’hui à prédire la recevabilité d’une plainte avec 79 % de justesse. (@rtl_futur).

Peut-on valider le deep learning ? Les algorithmes d’apprentissage bio-inspirés, souvent désignés sous le terme anglais « deep learning », sont en pleine explosion dans la recherche et les applications : ils analysent les images et la parole, traduisent les langues, aident le diagnostic médical, etc. Mais ils posent des problèmes scientifiques et humains très différents de ceux posés par les algorithmes classiques. Pour ces derniers, on sait précisément ce qu’on veut réaliser et comment le réaliser, avec comme risques les bugs et l’inefficacité. A l’opposé, les algorithmes d’apprentissage sont profondément analogiques, même s’ils sont réalisés numériquement. Leurs objectifs et leurs critères de succès sont moins bien définis, et la notion de « bug » devient moins claire – si elle a encore un sens. En phase d’entraînement, ils reçoivent un grand volume de données externes et règlent leurs millions de paramètres internes, mais on ne comprend pas encore pourquoi leurs résultats deviennent si bons en pratique. Il semble qu’ils associent empiriquement des formes mathématiques simples aux données réelles. (@LesEchos).

12 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. C’est normal si vous avez de plus en plus de mal à trouver Charlie. On peut parfois passer de longues minutes avant de le trouver. Parfois, certains préfèrent fermer le livre, frustrés de ne pas arriver à mettre le doigt dessus. Le Charlie de Martin Handford a un don pour se fondre dans le paysage. Et au fil des années, et des livres, certains ont eu le sentiment qu’il devenait de plus en plus compliqué de le trouver. Et visiblement il y a une raison à tout cela. (@slatefr). Where’s Wally World Record (where you there? Crédit photo : William Murphy via Flickr CC License by.

#Transport

Comment un automobiliste doit-il gérer sa voiture autonome sur les routes ? Samedi 7 mai 2016 : Joshua Brown file sur une voie rapide de Floride à bord de son automobile dernier cri, une Tesla. Le mode « pilote automatique » de ce modèle de voiture électrique de luxe est activé : la berline conserve automatiquement une distance de sécurité avec le véhicule qui la précède et freine en cas d’obstacle. Mais lorsqu’un semi-remorque, tournant à gauche, lui coupe la route, la voiture ne réagit pas et va s’écraser contre le camion, tuant son conducteur. En janvier, la sécurité routière américaine (National Highway Traffic Safety Administration, NHTSA) a mis hors de cause le programme, estimant que M. Brown était en faute, puisque la conduite assistée de la Tesla nécessitait « l’attention entière et constante du conducteur pour observer l’environnement et être prêt à intervenir pour éviter un accident ». Ce dramatique épisode a mis en lumière une question cruciale posée par l’autonomisation croissante des véhicules : comment sécuriser la cohabitation entre un véhicule partiellement autonome avec un conducteur, humain et donc faillible ? La question est centrale, a rappelé Catherine McCullough, la directrice de l’Intelligent Car Coalition, un think-tank basé à Washington, lors d’une conférence organisée dans le cadre du festival de technologie SXSW qui se déroule à Austin (Texas), du 10 au 14 mars. « Quand on parle de véhicules autonomes, les gens pensent à une voiture entièrement robotisée. Mais nous n’y sommes pas encore, il va falloir du temps, et entre-temps il y aura beaucoup d’interactions entre humains et véhicules. » (@Pixelsfr).

La vidéo-surveillance bientôt arme anti-bouchon ? Sécurité bouchons même combat ! L’opérateur américain de télécom Verizon s’y intéresse de très près aux services qui pourraient se greffer sur les réseaux de vidéo-surveillance. Il a même acheté la start-up Sensity, qui a développé toute une gamme de produits pour la ville intelligente. Ils sont fondés sur l’éclairage public, « un cheval de Troie pour les entreprises qui veulent travailler avec les villes », juge, depuis San-Francisco, Stefano Landi en charge des partenariats, bien décidé à « contribuer » aux projets du Grand Paris. On peut ajouter à cette infrastructure existante des capteurs pour des communautés connectées. Ils peuvent être financés par les économies d’électricité réalisées en passant à l’éclairage LED. « Par exemple, poursuit Stefano Landi, les villes mettent beaucoup d’argent dans la vidéo-surveillance et, la plupart du temps, les images sont juste stockées et jamais vues. » Or, elles permettent aussi de compter les voitures, de déterminer leur vitesse, de mesurer la longueur de la queue à l’arrêt de bus, de gérer les feux rouges pour désengeorger une rue. Sans oublier la détection des voitures mal garées comme l’a déjà expérimenté Nice il y a quelques années. En valorisant ainsi le réseau, on peut financer d’autres services. (@LesEchos).

#MediaSocial

Voici comment fonctionne l’algorithme de Twitter. Que voyez-vous quand vous ouvrez Twitter? Il y a encore un an, la réponse était assez simple: à de très rares exceptions, vous pouviez voir tous les tweets de toutes les personnes que vous suiviez, organisés de manière chronologique, avec le plus récent en haut de votre fil. Mais en février 2016, c’est BuzzFeed qui a le premier été alerté de l’intention de Twitter de lancer quelque chose qui allait tout changer. La compagnie allait en effet introduire ce que les personnes les mieux informées appelaient un «fil algorithmique». Cela signifiait que les tweets n’apparaîtraient désormais plus dans l’ordre où ils étaient postés. A la place, un programme informatique complexe et opaque déciderait des tweets que vous verriez en premier en ouvrant l’application. Tout ça semblait abominable. Pire: ça ressemblait à Facebook, cet autre réseau social, plus vieux, plus mainstream, et que les fans de Twitter aimaient à détester. Les plus vieux utilisateurs faisaient part de leur indignation avec le hashtag #RIPTwitter. Dans le même temps, une poignée de geeks, d’investisseurs et d’éditorialistes anticonformistes se mirent à ramer à contre-courant en promettant des lendemains qui chantent. Un algorithme, disaient-ils, c’était exactement ce dont Twitter avait besoin pour redresser la barre et rejoindre Facebook au rang des géants des réseaux sociaux. (@slatefr).

#Societe

Les entreprises du Web s’affichent en faveur des LGBT et veulent le faire savoirComment savoir ce qui préoccupe les leaders du secteur des nouvelles technologies ? Le festival spécialisé South by Southwest (SXSW), qui se déroule chaque année en mars à Austin, au Texas, en est un excellent baromètre. L’intelligence artificielle occupe par exemple des dizaines de conférences, sur les centaines organisées du samedi 10 au mardi 14 mars. Plus étonnant peut-être, du moins à première vue : une dizaine d’autres est consacrée aux LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels). Un sujet jusqu’ici relativement peu présent dans ce type d’événements, notamment concernant la question des trans, mais qui tend à émerger de façon plus nette ces derniers mois dans le secteur. Et l’actualité récente des grandes entreprises du Web l’a prouvé. A commencer par Tinder qui, en novembre, a décidé d’ajouter des dizaines de genres à son application de rencontres. Désormais, au moment de l’inscription, le choix ne se limite plus à « homme » ou « femme » : l’utilisateur dispose d’une quarantaine d’options, et si aucune ne lui convient, il peut se définir comme il le souhaite. Anecdotique ? Loin de là, expliquait déjà à l’époque Tinder. Les utilisateurs transexuels y étaient victimes de harcèlement et se faisaient souvent bannir de la plate-forme, car ils étaient signalés comme nuisibles par de nombreux utilisateurs. « J’étais horrifié », se souvient Sean Rad, le fondateur de Tinder, invité à s’exprimer dans l’une des plus grandes salles de SXSW. (@Pixelsfr).

#Présidentielle2017

« Hé, m’sieur le candidat, un selfie ? » Plus aucun politicien connu n’y échappe : tout le monde (ou presque) veut son selfie! Entre com’ bien comprise et marathon zygomatique éreintant, chacun son ressenti, chacun sa stratégie… « Le selfie pour l’homme politique permet de créer l’illusion de la proximité avec le citoyen », analyse la sémiologue Pauline Escande-Gauquié, auteur de Tous selfie! (Editions François Bourin) « Les gens en raffolent, car il implique une proximité corporelle qui ramène le politique à sa dimension humaine. C’est bon enfant, il y a rarement du bashing, et cela permet de faire de la communication gratuite. Le citoyen devient un relais. » (@LExpress).

#Video

Logiques marchandes et désir de distanciation : l’ambiguïté des youtubeurs. En une dizaine d’années, les youtubeurs (ou vidéastes) sont devenus incontournables sur le web et notamment sur YouTube où ils ont leurs « chaînes » et leurs abonnés. C’est qu’ils ont su tirer parti et profit des évolutions du diffuseur de vidéos en monétisant progressivement leurs créations audiovisuelles et en élargissant leurs revenus. En échange, YouTube profite du pouvoir de captation et de la créativité d’un groupe d’acteurs devenus des professionnels de la gestion et de la rentabilisation de l’identité en ligne. Sous l’apparence du « service », du « partage » et du « collectif », ce dispositif masque ainsi une puissante industrie culturelle avec laquelle les youtubeurs entretiennent des relations ambiguës et parfois contradictoires. (@InaGlobal).

#LiensVagabonds

La réalité virtuelle accélère. A retenir cette semaine : – Le challenge du journalisme en 360° ; – Fiction interactive : Netflix veut donner le pouvoir au spectateur de choisir la fin de l’histoire ; – 170 associations US réclament le maintien de la neutralité du Net ; – Les lignes de plus en plus floues entre la TV et la vidéo ; – La blockchain va faire aux banques et aux avocats ce qu’Internet a fait aux médias ; – La voix est bien probablement la future nouvelle interface, mais il faudra attendre encore un peu.(@Metamedia).

#Internet

« Sur Internet, nous travaillons tous, et la pénibilité de ce travail est invisible »Quel est le point commun entre le moment ou vous remontez votre fil Facebook, celui où vous regardez des vidéos sur YouTube et lorsque vous cherchez des photos de chatons sur Google ? Dans les trois cas, vous l’ignorez sans doute, vous êtes en train de travailler. Sur Internet, les grandes plates-formes numériques américaines font tout pour capter notre attention et notre temps, nous offrant des services toujours plus sophistiqués pour communiquer, voyager, nous informer, ou tout simplement consommer. Des outils gratuits, du moins en apparence. Car derrière nos loisirs numériques se cache un bouleversement majeur, mondial, de la façon dont nous produisons de la valeur. De manière plus ou moins invisible, plus ou moins insidieuse, la Silicon Valley nous a tous mis au travail. (@Pixelsfr).

#Censure

La technique de cyber-censure de la Chine pour noyer les voix dissidentesUne marée d’auto-congratulation lénifiante envahit les réseaux sociaux pour submerger préventiment toute dissidence : cela s’appelle l’astroturfing. Avec ses 700 millions d’internautes – presque un quart de la population mondiale des personnes connectées – et ses géants de l’industrie numérique, la Chine se targue d’être la championne planétaire du Net. Mais ce qu’elle se garde bien d’ajouter, c’est qu’elle remporte aussi le pompon de la cyber-censure. L’ONG « Freedom House » la place bonne dernière sur son palmarès annuel qui classe les pays selon leur plus ou moins grand respect de la liberté du Net, derrière des abuseurs patentés comme l’Ouzbékistan, l’Éthiopie, l’Iran ou la Syrie. Alors que la plupart des pays, même les plus autoritaires, se contentent d’appliquer certains types de contrôle et de restreindre certains thèmes sur le Net, la Chine, elle, coche toutes les cases. L’éventail entier des méthodes de censure y est mis en œuvre – du blocage de médias sociaux comme Facebook, Twitter, Wikipedia, Instagram ou Youtube, aux attaques physiques contre des blogueurs, en passant par l’interdiction de dizaines de milliers de sites dont ceux des médias étrangers, la suspension pure et simple d’Internet sur des territoires entiers, ou la manipulation des discussions en ligne par des intervenants stipendiés, etc. (@LObs).

Censure et flicage du Net : les régimes autoritaires sont contagieux. C’est la crise ? Pas pour tout le monde : s’il existe un secteur qui se porte bien, c’est celui des technologies de surveillance et de censure sur Internet. Ce 12 mars, c’est la journée mondiale contre la censure sur Internet, et Reporters sans frontières (RSF) publie à cette occasion un rapport [PDF] intitulé « Censure et surveillance des journalistes : un business sans scrupules ». Ses auteurs notent : « À la tête du peloton, des régimes autoritaires tels que la Chine, l’Iran, la Syrie ou l’Ouzbékistan ont acquis et continuent de se procurer des technologies leur permettant de traquer les moindres faits et gestes des journalistes, des blogueurs et des internautes critiques à leur encontre. » (@LObs).

#Economie

Syndicalisme et ubérisation sont-ils compatibles ? L’uberisation sonne-t-elle le glas du syndicalisme ? Telle est la question que pose le laboratoire social d’actions d’innovations de réflexions et d’échanges (Lasaire), un lieu de débat et d’échange européen sur le rôle et la place du dialogue social et des syndicats dirigé par Jean-Cyril Spinetta, l’ancien PDG d’Air France. Cette organisation vient, en effet, de publier une une note portant sur les effets de l’uberisation en matière de transport public sur le dialogue social et le syndicalisme. Cette note est très critique sur les start-up du numérique, considérant par exemple que l’économie de plate-forme « dépend du niveau de richesse des Etats et des populations mais l’utilise comme un prédateur. Ce qui interroge sur la durabilité d’un tel système ». Elle reconnaît le rôle positif que peuvent jouer les plates-formes numériques pour construire une alternative à l’usage individuel de la voiture, elle s’inquiète des conséquences sociales. Surtout, elle s’inquiète de la réalité des motivations desdites plates-formes qui sous prétexte de pratiquer l’économie collaborative suivent plutôt une logique strictement financière ou commerciale. « Il faut constater que partant d’idées collaboratives sur un objectif social ou environnemental, les sociétés opèrent un glissement vers le secteur commercial et financier », regrette Joel Le Coq. Ainsi en va-t-il d’Uber « une plate-forme prédatrice » mais aussi de Heetch qui vient d’être interdite par la justice, tandis que Blablacar continue de trouver (partiellement) grâce aux yeux de l’auteur de la note. (@usinenouvelle).

Le coworking comme réponse à l’ubérisation. Le travail se délite, dit-on. Le lien social professionnel se défait. Les individus travaillent dans des conditions précaires pour des plateformes lointaines, chaque jour plus puissantes et n’ayant aucun compte à rendre à celles et ceux qu’elles « emploient ». C’est l’ubérisation. Mais au milieu des décombres, des initiatives émergent pour forger une nouvelle culture du travail inclusive mais libre, responsabilisante mais sécurisante. (@UsbekEtRica‏).

11 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Mieux qu’un emploi fictif, Amazon invente la contrefaçon de livre fantômeLe roi Algorithme a-t-il perdu la boule ? Ces opérations de calcul qui font la fierté des GAFA, et la base de leur système de fonctionnement peuvent déraper drôlement. C’est ainsi que celui d’Amazon a cédé à la mode actuelle – celle des emplois fictifs. Logiquement, la société de Jeff Bezos, qui aime tant les livres, verse donc dans le livre fictif… (@actualitte).

L’intelligence artificielle pourrait affecter nos capacités cognitives. En nous proposant uniquement du contenu personnalisé selon nos goûts, les algorithmes présents partout sur le web risquent de nous limiter dans « notre habilité à évoluer, à grandir et à découvrir d’autres horizons », déplore le chroniqueur Fabien Loszach. L’avènement de l’intelligence artificielle ne fera qu’amplifier ce phénomène, estime-t-il, après avoir assisté à une conférence sur le sujet au festival South by Southwest. Il donne pour exemple le site Spotify, qui fait différentes recommandations aux utilisateurs selon les chansons qu’ils ont déjà écoutées. « Quand on consomme de la musique qui est calibrée pour nos goûts, on passe à côté de beaucoup de découvertes qu’on aurait faites, organiquement, en allant à un concert », affirme-t-il. (@icircpremiere).

Citation : « Imaginez que ce principe se généralise à toute votre vie : vos voyages, votre consommation de films, vos amours, votre nourriture […]. Mais ça peut aller plus loin : avec toutes les données qu’ils [les algorithmes] collectent, toutes nos microdécisions, ils peuvent bientôt anticiper nos choix, optimiser nos vies selon nos habitudes ».Fabien Loszach. (@icircpremiere).

Vahé Torossian : « L’intelligence artificielle va répondre aux besoins de la vie quotidienne ». Vahé Torossian, le président de Microsoft France, regrette que le numérique ne soit pas un vrai sujet de débat de la présidentielle française. « On aimerait que le numérique soit plus représenté dans les débats. Les candidats sont tous unanimes pour comprendre son impact dans l’évolution de la société, mais il y a toujours des incompréhensions. Le numérique est pourtant un formidable vecteur de création d’emplois. Mais il n’est pas souvent traité comme cela », affirme-t-il. Selon lui, il est aussi « un vecteur d’inclusion au sens homme-femme, inclusion dans le travail et surtout il doit permettre de donner sa chance au plus grand nombre dans la vie professionnelle. C’est cela qui devrait être au coeur du débat politique, mais qui ne l’est pas suffisamment à mon goût. » Microsoft est présent en France depuis trente-deux ans. Il y emploie 2.000 salariés et possède 10.500 partenaires. Le numéro Un mondial du logiciel a doublé ses investissements en Europe, avec plus de 3 milliards d’euros investis depuis trois ans. En France, il va lancer cette année deux data centers. (@LesEchos).

#Entreprise

La French Tech lance un programme pour favoriser la diversité sociale dans les startups. « Introduire plus de diversité sociale dans l’écosystème des startups en France » : voici l’objectif qu’entend atteindre la French Tech avec son nouveau programme, baptisé French Tech Diversité. Annoncée le 2 mars 2017, l’initiative vise à soutenir des projets de startups portés par des entrepreneurs résidant dans un quartier de la politique de la ville, aux étudiants boursiers ou aux bénéficiaires des minima sociaux. Après le lancement du French Tech Visa pour attirer les talents étrangers, le programme French Diversité débute en phase expérimentale. Il devrait ensuite être mis en place dans l’ensemble de l’Hexagone, dans les écosystèmes labellisés Métropoles French Tech. (@Numerama).

#Ville

Quand la smart city doit être une safe city. Des objets connectés qui se font pirater, des infrastructures connectées mais sensibles, des craintes liées au terrorisme… La ville intelligente n’est pour autant pas absoute des problématiques sécuritaires. C’est même là un enjeu essentiel qui doit être pensé à amont pour mieux parer les effets néfastes. « On assiste à un engouement pour les nouvelles technologies, pour les nouveaux services au citoyen, pour la digitalisation des services », note Arié Bensemhoun, le directeur exécutif du réseau Elnet qui organise la conférence Safe & Smart City en partenariat avec La Tribune les 22 et 23 mars à Nice. « Nous devons nous préoccuper de ce que l’innovation entraîne : c’est certes un mieux-être dans la ville, un citoyen plus proche des différents aspects de la ville, cependant, derrière les opportunités il y a de la fragilité. Nous entrons dans un monde qui ouvre des perspectives incroyables mais aussi de nouvelles menaces« . Alors penser innovation, cela ne se fait pas sans penser sûreté et sécurité. Ce sont même des concepts qui doivent aller ensemble. Et ça c’est peut-être nouveau dans la démarche mais c’est à intégrer fissa. Car « on a beaucoup avancé sans penser à la sûreté, or on ne peut plus parler de smart city sans parler de safe city », dit Arié Bensemhoun. « Nous entrons dans une ère où la sécurité c’est déjà de l’intelligence » (@latribunepaca).

#Video

YouTube, l’empire des images. En à peine plus de dix ans, la plate-forme vidéo de Google a réussi à détrôner la télé dans la vie quotidienne des plus jeunes. Un milliard d’heures d’images y sont visionnées chaque jour. Et le site se lance désormais dans la course aux contenus face à Netflix et Amazon. Sa patronne, Susan Wojcicki, explique ses ambitions depuis San Bruno. (@LesEchos).

Le Medef veut faire de la France la « Silicon Valley » des objets connectés. Le Medef a de l’ambition pour la France. A quelques semaines de la présidentielle, alors que le numérique tente de s’inviter dans la campagne, l’organisation patronale veut voir plus loin . Elle a présenté jeudi un plan d’action pour faire de la France « un champion mondial » de l’Internet des objets (IOT), d’ici à 2025. « La data devient le nouveau pétrole de l’économie. Les objets connectés s’intègrent dans tous les secteurs. Et nous avons les moyens de profiter de cette prochaine révolution », considère Pierre Gattaz, le président du Medef. Pour faire de la France « la Silicon Valley de l’Europe » de l’IOT, le Medef propose d’abord de mobiliser tous les acteurs de la filière (entreprises, fédérations professionnelles, Etat…) afin de mettre en place un cadre favorable (régulation, normes, éducation…). Il souhaite aussi s’appuyer sur l’industrie électronique encore présente en France pour inciter entreprises et start-up IOT à fabriquer prototypes et produits sur le territoire. L’ambition, c’est aussi de permettre aux entreprises traditionnelles de s’approprier ces nouvelles technologies. L’organisation patronale souhaite ainsi accompagner les 100.000 TPE et PME grâce à des programmes de sensibilisation, de formation, mais aussi d’incubation. Le Medef propose également la création d’un fonds d’investissement, qui pourra accorder des tickets compris entre 50.000 et 2 millions d’euros, pour des projets de transformation numérique (dans la limite d’un millier d’entreprises). (@LesEchos).

#Internet

L’Afrique a son domaine internet, .africa. Il coûtera 18 dollars (17 euros), alors que l’enregistrement d’un site sur un domaine national peu coûter jusqu’à 250 dollars dans certains pays d’Afrique. Le nom de domaine .africa que vient de lancer l’Union africaine sera disponible à partir de juillet. Les Africains qui souhaitent l’utiliser peuvent d’ores et déjà introduire une demande. Pour les entrepreneurs, c’est une façon de se rendre plus visibles sur internet. (@LExpress).

#Web

Le premier scoop web fête ses 20 ans. Il y a 20 ans, le Dallas Morning News ouvrait la voie au journalisme web.Le 28 février 1997 fait partie de ces dates oubliées qui ont façonné l’Internet d’aujourd’hui. Ce jour-là, à 15h15 heure locale, le site Internet du Dallas Morning News publie un énorme scoop: Timothy McVeigh, le principal suspect dans l’attentat d’Oklahoma City, reconnait dans une confession sa culpabilité. (Désolé, pas de lien, l’article a semble-t-il disparu depuis) L’info en soi a depuis été oubliée. Ce qui compte c’est le geste du quotidien texan. Pour la première fois, un journal d’envergure publie un scoop sur son site web et n’attend pas le lendemain pour le publier sur la version papier. L’info est reprise sur toutes les télés, toutes les radios. Internet gagne ses premiers galons journalistiques. (@libe).

#Television

ORLM : Canal+, Netflix, YouTube, Apple, demain la TV !  Chaque semaine, La Tribune diffuse des extraits issus de l’émission ORLM. Quel avenir pour la TV face à la consommation de la vidéo via internet? Nous avons posé la question à Canal + en marge de la dernière mise à jour de myCANAL pour AppleTV. Signe- t-elle la fin du décodeur? Comment résister aux géants de la Silicon Valley? Apple va-t-elle concurrencer Netflix ? (@latribune).

#Piratage

Wikileaks veut aider la Silicon Valley à contrer les techniques de piratage de la CIA. Pour « rendre Internet plus sûr », le fondateur de Wikileaks propose son aide à la Silicon Valley. L’organisation a rendu public un corpus de 8.761 documents baptisé « Vault 7 » et décrit comme « la plus grande fuite de documents » concernant la CIA. Ces révélations dévoilent les techniques de piratage utilisées par l’agence de renseignement américaine entre 2013 et 2016 pour surveiller les citoyens par l’intermédiaire des télévisions « intelligentes », des smartphones et des ordinateurs personnels. Apple, Microsoft ou encore Samsung figurent parmi les objets connectés visés par ces piratages, selon Wikileaks. Jeudi 9 mars, Julian Assange a déclaré, depuis l’ambassade de l’Equateur à Londres, que son organisation allait fournir aux entreprises technologiques un accès aux méthodes de piratage de la CIA afin de leur permettre de remédier aux failles de leurs propres logiciels et ainsi, protéger leurs consommateurs: « Je tiens à annoncer que, en considérant ce que nous jugeons être la meilleure manière de procéder, et en réponse aux demandes de certains entrepreneurs, nous avons décidé de coopérer et de leur donner un accès exclusif aux détails techniques à notre disposition, afin qu’ils puissent remédier à des failles et gagner en sécurité », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse diffusée via Facebook Live. (@latribune).

#Presidentielle2017

Le numérique, grand oublié de l’élection présidentielle ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Parcourez vos fils d’actualité, ouvrez un journal, allumez la télé ou la radio… Partout, vous retrouverez les thèmes incontournables d’une année électorale : réforme de la sécurité sociale, réduction des effectifs de la fonction publique, flexibilisation du marché du travail… Autant de serpents de mer qui monopolisent le débat politique, à la mesure de leur importance dans notre quotidien, certes, mais au détriment d’autres sujets pourtant cruciaux du monde qui vient. (@MetaMedia).

#Entreprise

Ces étonnantes entreprises du CAC 40 du futur. Vous ne les connaissez pas, et pourtant, elles deviendront peut-être demain les plus grands employeurs de France. Pendant deux ans, elles ont été bichonnées, conseillées, formées par les experts mandatés par Bpifrance, la banque publique d’investissement française. Ce lundi 6 mars, la première promotion de l’Accélérateur PME a pris son envol au terme d’une soirée en grande pompe à Paris. Ces soixante PME, triées sur le volet, ont intégré ce programme d’accompagnement sur les problématiques de gestion de croissance et d’internationalisation, en mars 2015. Porté par l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, puis par son successeur Emmanuel Macron, le dispositif avait alors un objectif : « créer le CAC 40 du futur » (@Challenges).

#InternetDesObjets

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10 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MWC17

xLes femmes, absentes de la téléphonie. Le programme Women4Tech forum vise à susciter des analyses approfondies des questions façonnant la diversité des sexes dans l’industrie mobile, du speed coaching et de réseautage, ainsi que des initiatives du 4YFN (« four years from now »). Parmi les entreprises participantes, figuraient Accenture, Bharti Airtel, Brightstar, Cartoon Network, CNN, la Commission européenne, Facebook, Google, le gouvernement de Catalogne, IFC (Banque mondiale), Kinetic Worldwide (WPP), Lenovo, Turner, SAP Labs et Syniverse. Le débat n’est pas nouveau : les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale et, pourtant, n’obtiennent qu’un faible pourcentage des rôles de management des grandes sociétés -serait-ce au niveau national, international voire mondial. Ceci est particulièrement vrai pour l’industrie des ICT, ou les « women in leadership » sont sous-représentées. (@Emarketing_fr).

#Entreprise

Numérique : deux ans pour des PME moins à la traîne. Seules deux PME françaises sur trois avaient en 2015 un site internet, contre trois sur quatre en moyenne dans l’UE ou plus de neuf sur dix en Finlande, selon Eurostat. Et seulement une PME française sur huit recevait des commandes en ligne, soit deux fois moins qu’en Allemagne, d’après un rapport du cabinet Deloitte pour Facebook publié début février. Un retard alarmant. Pour y remédier, le Conseil national du numérique (CNNum) a peaufiné un plan d’actions, présenté lors de la remise d’un rapport au ministre de l’Economie Michel Sapin et à la secrétaire d’Etat chargée du Commerce Martine Pinville, le 8 mars. « L’idée est de ne plus avoir une planification » venant de l’Etat, les précédents plans gouvernementaux ayant échoué, explique Amal Taleb, vice-présidente du CNNum. A la place, une procédure partant de la base « permettant à toutes les personnes qui pourraient activement servir à la numérisation des PME de faire un travail d’explication, d’accompagnement, de mise en relation ». (@Lentreprise).

Le pays champion de l’entreprenariat au féminin est… Le classement des 10 premiers pays : 1er Etats-Unis, 2ème Canada et 3ème Australie. La France est 6ème. L’étude «Global Women Entrepreneur Leaders Scorecard» orchestrée par Ruta Aidis pour Dell en 2015, a été menée auprès de 31 pays pour comprendre dans quel pays les femmes qui entreprennent, ont le plus de chance de réussir. Le classement a été réalisé à partir de différents critères: l’environnement entrepreneurial, l’accès au métier pour les femmes, le leadership et le droit des femmes, l’écosystème entrepreneurial féminin et la part de start-up dirigées par des femmes. (@frenchweb).

#Travail

A quoi ressemblera le travail demain ? « La vie fleurit par le travail » chantait Arthur Rimbaud. Mais pas n’importe quel travail pour n’importe quelle vie. « La travail c’est la santé » pour ceux qui ont la chance d’y accéder, de s’épanouir et de s’émanciper. Or, le travail souvent est perçu comme un fardeau ou comme une marque de soumission et d’aliénation. Jusque dans son étymologie, tripalium, littéralement, la torture. Il assène une place, une classe, un rang. Pourtant, le travail permet d’être vivant et de se réaliser. « Jours de travail ! Seuls jours où j’ai vécu ! » disait Alfred de Musset. Aujourd’hui plus que jamais, les progrès technologiques amènent à repenser structurellement nos organisations et nos manières de penser. Ce qui est en jeu, c’est que, par le travail, émerge une nouvelle cohésion et une nouvelle solidarité. Une réorientation des savoirs et des savoirs faire, une meilleure inclusion et une meilleure formation pour révéler les talents et perpétuer les sphères de création et d’innovation. Pour la 9ème édition du Lab Postal, le rendez-vous annuel de la Tech organisé par La Poste, la question du travail était au cœur des discussions. Au programme, un retour vers le futur, à horizon 2020, pour découvrir le nouveau visage de l’écosystème industriel français. Deux jours de conférences, parmi lesquelles « Faire autrement : vers de nouveaux schémas de pensée », une mise en perspective des nouveaux paradigmes et des nouvelles façons de travailler, animée par quatre intervenants : Claude Terosier, fondatrice de la start-up Magic Makers, Yvane Piolet, consultante en management de l’innovation, Walter Baets, professeur émérite de The Camp, et Sylvie Joseph, responsable de la transformation interne au sein de La Poste. L’occasion donc de dresser un portrait complet des transformations à venir dans nos manières de concevoir et de faire mais aussi d’investir et de créer en entreprise. Peut-être aussi un nouveau cadre pour redéfinir ce qu’est le travail et dans quelles conditions l’exercer pour concilier performance, compétence et appétence. (@latelier).

#Emploi

Les maths à la rescousse. Internet peut-il aider à résorber le chômage ? 9 demandeurs d’emploi sur 10 utilisent cet outil pour retrouver un travail. Les algorithmes se proposent d’aider à faire correspondre l’offre et la demande, et à trouver le job ou l’employé idéal. Grâce aux smartphones et internet, il est possible de répondre à une annonce en un clic, via des sites spécialisés. (@franceinfo).

#Numerique

Ces femmes qui ont conquis le monde de la tech. De Bill Gates à Mark Zuckerberg en passant par Steve Jobs et Elon Musk, le berceau de la high-tech a vu passer de nombreux entrepreneurs et leaders charismatiques. Au-delà du secteur d’activité et du lieu où ils se sont distingués, ces « geeks » ont pour point commun d’être des hommes. Il est en effet difficile de trouver des femmes du côté de la Silicon Valley. Le site Les Echos se demande d’ailleurs « Silicon Valley : où sont les femmes ? » et met en lumière des chiffres éloquents. On retrouve « 23% de femmes chez Apple, 19% chez Google et 17% chez Facebook », serait-ce le signe que la Silicon Valley et plus généralement le secteur des nouvelles technologies est réservé aux hommes ? On a du mal à le croire et on profite de ce 8 mars pour mettre en avant des femmes qui ont su s’imposer dans un milieu à tendance misogyne. (@PresseCitron).

#RealiteVirtuelle

Mélanie Péron panse les douleurs du monde réel par le virtuel. Mélanie Péron, fondatrice de l’entreprise sociale et solidaire L’Effet Papillon, est la Peter Pan des hôpitaux. Sa poudre de Fée Clochette ? Un univers virtuel pour aider les patients atteints par le cancer de s’évader et de se détendre pendant des soins invasifs. En 2007, Mélanie Péron travaille dans une asso culturelle en tant que bibliothécaire quand on diagnostique à son compagnon une leucémie. S’ensuivent 18 mois de traitement très lourd. Cette année-là, le chanteur Bénabar fait un carton et doit jouer dans la région. « Au culot, j’envoie un mail sur son site ». Quelques jours plus tard, un appel inconnu. « Depuis, je réponds toujours aux inconnus », s’amuse-t-elle. Bénabar va passer à l’hôpital. Elle crée sa structure, L’Effet papillon pour « soulager les patients et leur famille » grâce à des spectacles dans les hôpitaux, puis avec des soins de support : sophrologie, art-thérapie et socio-esthétique (soins esthétiques auprès de personnes fragilisées par la maladie). En 6 ans, 2000 patients « s’évadent » grâce à elle. (@USBEKetRICA).

#Transport

Après avoir bouté Uber hors de Chine, Didi s’installe en Californie. Google a un nouveau voisin. Il s’appelle Didi, il est Chinois et il s’est illustré l’été dernier en boutant Uber hors de Chine. Le groupe, qui revendique désormais 90% du marché chinois des réservations de voitures sans chauffeur, a décidé d’ouvrir un centre de recherche consacré à la voiture autonome en plein coeur de la Sillicon Valley, à Mountain View où se situe (entre-autre) le siège social de célèbre moteur de recherche américain. Cette ouverture d’un centre de recherche en Californie est la dernière initiative d’un géant de la Tech chinoise, après l’arrivée de Baidu l’année dernière. Ce « Didi Labs » se concentrera sur « les technologies de conduite intelligente », en s’appuyant sur le « rich data » et l’intelligence artificielle, indique Didi. Le centre entend également aider les villes à développer des infrastructures de transport intelligentes. (@LesEchos).

Suspendue, l’application Heetch annonce sa contre-attaque. Heetch? Pas mort! L’application proposant de 20h00 à 6h00 des chauffeurs à moindre coût a écopé début mars de près de 600 000 euros d’amende, dont plus de 500 000 iront aux 1460 taxis qui l’ont traînée devant la justice. Son cofondateur Teddy Pellerin a annoncé ce mercredi la suspension du service, mais promet une nouvelle offre dans la semaine qui vient. « On prend acte de la décision de justice, même si on ne la comprend pas, et on relance le service avec une offre entre particuliers », a-t-il indiqué à l’AFP. « On fera ce qu’on peut pour se conformer à la décision du tribunal et répondre au besoin de mobilité des jeunes », a-t-il assuré, « même si on ne pourra pas satisfaire tous les besoins nocturnes ». (@LExpress).

#Politique

Le digital pourrait relancer nos démocraties si et seulement si… Aujourd’hui, le digital est partout. Il révolutionne tous les secteurs : services, industrie, éducation et même l’agriculture. Il se propage dans toutes les entreprises, petites ou grandes, et pas seulement via les start-up. Mais il y a un domaine encore relativement vierge, que le digital est en train d’adresser, celui de la démocratie. (@latelier).

#Surveillance

Cyberespionnage de la CIA : WikiLeaks va aider les entreprises technologiques. Ces derniers temps, on commençait à se demander si WikiLeaks avait vraiment l’intérêt des citoyens à cœur. Mais l’organisation a fait un geste de bonne volonté, jeudi, indiquant qu’elle allait aider les entreprises technologiques à boucher les failles exploitées par le CIA, après les révélations sur le programme de cyberespionnage de l’agence américaine. « Nous avons décidé de travailler avec eux pour leur donner un accès exclusif à des détails techniques supplémentaires en notre possession afin que des corrections puissent être apportées », a indiqué Julian Assange. Des documents diffusés par WikiLeaks, et que la CIA n’a pas authentifiés, montrent que l’agence de renseignement a créé plus de mille programmes malveillants, virus, cheval de Troie et autres logiciels. Ces programmes ont pris pour cible des iPhone, des systèmes fonctionnant sous Android (Google), Windows ou encore les télévisions connectées de Samsung, pour les transformer en appareils d’écoute à l’insu de leurs utilisateurs. (@20minutes).

#Piratage

Sécurité informatique : Sciences Po porte plainte contre X. Sciences Po a annoncé, mardi 7 mars, avoir porté plainte contre X après la publication d’un article du Monde qui détaillait un piratage ayant touché l’établissement. Le hackeur, qui avait contacté Le Monde après avoir accédé à deux bases de données sur les serveurs de l’établissement, utilise le pseudonyme « Rabbin des Bois ». Il n’a pas publié le contenu des deux bases de données et assure n’avoir eu aucune intention criminelle, mais avoir pris les données uniquement « parce que c’était possible » et pour « avertir le grand public ». Par ailleurs candidat au concours d’entrée de l’établissement, le hackeur avait communiqué à Sciences Po la méthode utilisée pour permettre à l’établissement de corriger la faille de sécurité, et aurait rêvé de pouvoir bénéficier d’un « bonus » au concours après sa « bonne action ». L’établissement, qui a depuis corrigé la faille de sécurité, n’a pas donné suite à sa demande, et a porté plainte contre X, une procédure standard selon l’établissement. (@Pixelsfr).