08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLe « Race for Water » part pour une odyssée de cinq ans 100% écologique. Le Race for Water va larguer les amarres, dimanche 9 avril, dans le port de Lorient (Morbihan). Le trimaran suisse, énergétiquement propre et autonome à 100%, s’apprête à faire le tour du monde en cinq ans, afin d’étudier la pollution des océans par le plastique et de sensibiliser les citoyens de la planète à ce problème. Le bateau, qui était alors baptisé Planet Solar, avait déjà prouvé, entre 2010 et 2012, qu’il était possible de réaliser un tour du monde en étant uniquement propulsé par l’énergie solaire. Pour cette nouvelle expédition, le navire a été amélioré. En plus des 500 m2 de panneaux solaires qui tapissent le pont, l’équipage dispose de deux autres sources d’énergie : un système de propulsion à hydrogène tiré de l’eau de mer dessalée et un kite, une sorte de voile de cerf-volant, de 40 m2. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

L’assistant vocal qui obéit à toute la famille.  Pour allumer la lumière dans sa maison, Adam n’utilise plus du tout les interrupteurs. Sa voix commande un assistant vocal, un petit boitier qui obéit aux ordres dans chaque pièce et qui est doté d’une intelligence artificielle. Le petit garçon lance un morceau de musique, ordonne de monter le son, il s’exécute. Le prénom du robot, Alexa, presque devenu un membre de la famille. Depuis six mois, les assistants virtuels s’introduisent en masse dans les foyers américains. (@franceinfo).

Pour Baidu, l’intelligence artificielle est un combat bien réel. Baidu, le «Google chinois» fondé en 2000 par Robin Li, actuelle 7ème fortune de Chine selon Forbes, prévoyait encore récemment de devenir l’un des héros du virage de la Chine vers l’intelligence artificielle (IA). Mais depuis quelque temps, la firme dégringole plutôt aux enfers. Elle se remet mal du départ, le 21 mars, d’Andrew Ng, un chercheur star que Robin Li avait recruté en 2014 pour incarner son investissement dans ce domaine. La vedette avait pris tout le monde de court en annonçant sur Twitter qu’il quitterait le navire courant avril. Un mauvais signal qui s’ajoute à d’autres. Le bénéfice de Baidu a plongé de 14 % l’année dernière, ses recettes publicitaires fondent comme neige au soleil et la firme paie le rachat controversé, en février, de Raven Tech, une start-up chinoise de l’intelligence artificielle « extrêmement dysfonctionnelle, avec des employés surpayés qui ne faisaient strictement rien », comme le résume une source bien informée à Pékin… Plus rien ne semble arrêter la déferlante des mauvaises nouvelles. Le magazine Caixin affirme ainsi que deux autres piliers de Baidu ont également fait défection. (@libe).

Intelligence artificielle, assistants virtuels, web ambiant, data, hyper personnalisation… Retour sur le salon E-Commerce One to OneDepuis que je fréquente le salon E-Commerce One to One, j’ai appris beaucoup de choses en matière de e-commerce, mais si je n’en retenais qu’une ce serait celle-ci : la vente en ligne est un laboratoire permanent de l’innovation sur internet, et plus largement de l’innovation dans le digital. Dans le e-commerce on ne triche pas (ou ceux qui essaient ne le font pas très longtemps généralement) : dans un contexte de plus en plus concurrentiel qui ne laisse plus aucune place à l’improvisation ou à l’amateurisme, l’impératif de retour sur investissement est juste une question de vie ou de mort, et c’est la raison pour laquelle les techniques les plus pointues sont expérimentées et implantées aussi rapidement, et souvent en avance de phase par rapport à d’autres secteurs du digital. Bref, une boutique, c’est rentable ou ça dégage. (@PresseCitron).

#MediaSocial

WeChat, l’appli à tout faire des Chinois. En l’espace de six ans, ce qui n’était qu’une simple messagerie instantanée pour smartphone est devenue le « couteau suisse » digital de 900 millions de Chinois. Avec elle, c’est toute la Chine qui bascule dans le paiement mobile. Grâce à un coup de génie du géant Tencent : la numérisation de la tradition millénaire des enveloppes rouges. (@LesEchos).

Un Anglais part en vacances avec des inconnus et aux frais de la princesse grâce à Facebook. « Je tiens à m’excuser auprès de ma mère qui a cru tout au long de mon voyage que je connaissais ces gens ». C’est avec ces quelques mots que Joe McGrath, un anglais âgé de 26 ans et originaire de Manchester, a conclu son improbable aventure relatée sur son compte Facebook. Quelques semaines plus tôt, le jeune homme reçoit un message sur le réseau social d’un certain Dan. Il ne le connaît pas pourtant l’internaute lui propose de partir en vacances avec lui et neuf de ses amis à Majorque aux Baléares. (@20minutes).

#InFaux

Fake news : Facebook se dit prêt à rémunérer les « fact-checker » avec qui il collabore. Face aux critiques contre son manque d’action pour lutter contre les « fake news », Facebook annonce qu’il est prêt à faire un grand pas. Selon le Financial Times, le réseau social s’est dit prêt à rémunérer les fact checker avec qui il travaille et qui vérifient les fausses informations qui se propagent notamment via son réseau. Il s’agit du premier pas de Facebook pour formaliser sa relation avec des dispositifs de vérification tiers déjà en place dans différent pays dont les Etats-Unis, l’Allemagne ou encore la France. « Nous sommes en train de réfléchir à une relation commerciale, et nous y sommes très ouverts », a affirmé Adam Mosseri, l’un des vice-présidents du groupe. « Si une coopération responsable implique un engagement financier, nous y sommes ouverts ». Jusqu’à maintenant, Facebook a formé des partenariats avec des organes de presse comme l’AFP, BFMTV, L’Express, Le Monde. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

La lutte contre la désinformation reçoit un soutien massif (et indépendant). A retenir cette semaine :
– Dix compétences clés pour le monde qui vient ;
– Comment le web est devenu l’enfer sur terre ;
– La transformation numérique des rédactions doit se faire en pensant aux lecteurs, et non pas aux plateformes ;
– Le futur de l’info n’est peut-être pas ce que vous pensez ;
– A quoi ressemblera le futur après la mort du smartphone ?. (@Metamedia).

#Publicite

Google bloque les pubs sur les chaînes YouTube ayant moins de 10.000 vues. Google muscle sa réponse après le « pubgate » qui a frappé sa filiale YouTube. La plate-forme a fait savoir qu’elle allait bloquer les publicités sur les chaînes YouTube qui ont moins de 10.000 vues. En clair, si un créateur de contenus comptabilise 2.000 vues en moyenne sur cinq vidéos hébergées sur sa « channel », il aura la possibilité de monétiser ses vidéos. Mais en-dessous, il n’en aura pas le droit. En 2007, la filiale du groupe de Mountain View avait offert la possibilité à tous les Youtubers, quelle que soit leur popularité, de placer de la publicité dans leurs vidéos, avec le lancement du YouTube Partner Program. Cette ère est donc terminée. « Ce nouveau seuil va nous aider à vérifier que les revenus n’aillent qu’aux créateurs qui jouent le jeu », a indiqué Ariel Bardin, responsable de la gestion produits chez YouTube dans un post de blog . « Cela permet également de nous assurer que les chaînes se conforment à nos règles éthiques et publicitaires ». (@LesEchos).

Contenu généré par les utilisateurs : une corne d’abondance. Certaines études peuvent provoquer des prises de conscience et des profondes remises en question. C’est le cas des résultats de l’étude mondiale de la plateforme de contenu « earned » ou UGC, Olapic. Son constat ? Les consommateurs français font sept fois plus confiance aux photos postées sur les réseaux sociaux qu’aux publicités traditionnelles. Seuls 7 % assurent avoir confiance dans la publicité par rapport aux autres types de contenus, tandis que 43 % préfèrent regarder du contenu généré par les utilisateurs. Analysant l’impact des photos générées par les utilisateurs sur la confiance des consommateurs et sur leur engagement envers les marques, Olapic estime que ses conclusions ont des implications vitales pour les marques cherchant à renforcer la confiance et l’engagement des consommateurs. Pour le co-fondateur de la plateforme, José de Cabo : « l’UGC est un moyen plus efficace et authentique de communiquer avec les consommateurs que la publicité traditionnelle des marques. Il est impératif pour les annonceurs de comprendre que les consommateurs sont à la recherche d’honnêteté dans les images qu’ils voient. Pour créer des relations significatives avec eux, accroître l’engagement et générer plus de revenus, les marques doivent communiquer avec eux en utilisant le langage visuel authentique qu’ils désirent ». (@INfluencialemag).

#Ville

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016. Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l’université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). Voir le classement complet. (@Geoconfluences).

« L’Etat a un rôle à jouer dans le développement de villes intelligentes » Le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot prépare un rapport sur les smart cities dont la publication est prévue à la mi-avril. Il dévoile au « Monde » son approche de cette mutation urbaine. Le rapporteur explique : « La smart city soulève des enjeux essentiels : un enjeu de gouvernance, appelant une approche transversale et non sectorielle, un enjeu de souveraineté sur la maîtrise des données, et un enjeu de participation et d’adhésion citoyennes. » (@LeMonde).

Récipro-cité : « La smart city est dépassée par la smart human city ». Récipro-cité, entreprise fondée en 2011, développe un dispositif de voisinage pour recréer du lien au sein de résidences sociales, voire de quartiers entiers. Elle a créé avec le bailleur social Sollar l’association Chers voisins, dont l’objectif est de soutenir l’autonomisation des habitants à travers le développement d’activités collectives (jardinage, sport, repas partagés…) et l’échange de services. Pour son président, Serge Le Boulch, « la smart city est peut-être déjà dépassée par la smart human city, la ville intelligente et humaine ». Récipro-cité est lauréate du Prix de l’innovation Le Monde smart cities dans la catégorie Habitat. (@LeMonde).