La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Energie
Le Maroc poursuit l’extension de sa centrale solaire. C’est la dernière étape d’un projet qui en comportait quatre. Le roi du Maroc, Mohammed VI, a lancé samedi 1er avril 2017 la construction du dernier volet du projet Noor, une gigantesque centrale phovovoltaïque située à 20km de Ouarzazate, aux portes du désert. Ce dernier segment de la centrale (Noor IV) sera développée sur une surface de 137 hectares et aura une capacité de production de 72 mégawatts, a indiqué l’agence officielle MAP. Une production électrique qui correspond aux besoins énergétiques de 17.000 foyers. Mobilisant un investissement de 750 millions de dirhams (70 millions d’euros), elle produira de l’énergie électrique directement à partir du rayonnement solaire capté par des cellules semi-conductrices. (@Sciences_Avenir).
#IntelligenceArtificielle
Comment punir un robot ? La question peut paraître incongrue. Mais, Benoît Hamon, vous voulez ouvrir une boîte de Pandore, autant savoir ce qui vous attend. Car taxer les robots comme vous le proposez dans votre programme – c’est-à-dire pas comme des objets de consommation mais comme des travailleurs, pour la valeur qu’ils produisent – cela revient de fait à les constituer en personnes juridiques. En soi, ça n’est pas un problème. Mais, à partir du moment où les robots deviennent des personnes juridiques, se pose toute une série de questions afférentes, dont une : faut-il punir un robot qui contrevient à la loi ? Par exemple un robot doté d’intelligence artificielle qui aurait tué un être humain. La question n’est tellement pas absurde que dans dans un livre publié en 2012 aux Presses du MIT, et intitulé “L’Ethique du robot – des implication sociales et éthiques de la robotique”, les auteurs consacrent un chapitre entier à cette question de la punition des robots. Que disent ces chercheurs ? (j’essaie de vous restituer le raisonnement, sachant que je ne suis pas juriste, et qu’il s’agit en plus de droit anglo-saxon, mais bon, vous me pardonnerez les approximations…) (@franceculture).
Création d’une synapse artificielle. Un groupe de chercheurs français vient de mettre au point une synapse artificielle sur une puce électronique capable d’apprendre de manière autonome. Il ont ensuite pu modéliser le dispositif. La synapse artificielle développée par les chercheurs est nommé le memristor. Le memristor est un nano-composant électronique composé d’une couche ferroélectrique enserrée par deux électrodes. (@zdnetfr).
Comment les chatbots vont redéfinir l’expérience client Le chatbot est la nouvelle interface plébiscitée par les marques pour entrer en contact avec leurs utilisateurs, par le biais d’un robot automatique ou d’un avatar en 3D. Aussi, le marché de cet outil conversationnel et d’engagement doit connaître une croissance annuelle de plus de 37% sur les 4 prochaines années (Orbis Research). Il n’empêche que leur usage n’est pas encore entièrement généralisé, en raison notamment des progrès nécessaires entre la compréhension de la demande de l’utilisateur et la réponse à lui apporter automatiquement. D’après iAdvize, solution française spécialisée dans le commerce conversationnel, elles seraient aujourd’hui 2 500 marques dans plus de 40 pays à utiliser ces bots. Taux de conversion, relation client, messaging…autant d’étapes clés qui vont être transformées. «40% des interactions mobiles seront prises en charge par des bots», rappelle iAdvize qui cite Gartner. Quelles sont les marques qui ont réussi à mettre en place cet outils, quelles sont celles qui ont échoué, interroge la société nantaise dans cette présentation publiée en février 2017. iAdvize n’est pas neutre sur le sujet puisqu’en 2016 il lançait « ibbü », un chat interactif qui permet à un visiteur d’un site d’e-commerce de solliciter l’avis d’un «expert» qui répond à ses questions à distance. (@frenchweb).
#InFaux
Fake news : l’Allemagne veut sanctionner financièrement les réseaux sociaux. L’Allemagne a approuvé mercredi un projet de loi pour infliger jusqu’à 50 millions d’euros d’amende aux réseaux sociaux rechignant à lutter contre les contenus haineux et les « fausses informations », un sujet sur lequel Berlin se veut en pointe. « Lorsqu’ils ne sont pas combattus de manière effective et ne font pas l’objet de poursuites, les crimes haineux représentent une grande menace pour la coexistence pacifique dans une société libre ouverte et démocratique », souligne le gouvernement d’Angela Merkel dans un communiqué. D’après ce projet de loi qui vise notamment Facebook, Twitter ou Youtube, les réseaux sociaux auront un délai de 24 heures après leur signalement pour supprimer ou bloquer les « publications manifestement délictueuses », tandis que « les autres contenus délictueux doivent être effacés ou bloqués dans les sept jours suivant le signalement ». « Cela concerne aussi les copies de ces contenus délictueux », ajoute encore le gouvernement. Le délai de sept jours inscrit dans le projet de loi pour les contenus n’étant pas « manifestement » illégaux doit permettre de préserver la liberté d’expression en laissant le temps aux réseaux sociaux d’analyser ces contenus. Le gouvernement souligne que l’avènement des réseaux sociaux a provoqué « un changement massif » dans les rapports entre les gens: « la culture du débat en ligne est souvent agressive, blessante et souvent pleine de haine ». En gestation depuis des mois, ce texte adopté en conseil des ministres a suscité de longs débats, notamment en raison de la frontière parfois floue séparant la liberté d’expression et les discours racistes qui sont durement combattus en Allemagne, pays encore largement marqué par son passé nazi. (@latribune).
Lancement d’un fonds contre les « fake news ». Facebook cherche de l’aide dans la lutte contre les fausses informations. Le réseau social s’est associé à plusieurs universités, organisations caritatives et entreprises pour lancer un fonds de recherche dans le domaine. « C’est un problème de société que nous ne pouvons pas régler seuls », justifie Campbell Brown, une ancienne présentatrice vedette de CNN recrutée début 2017 par la société de Menlo Park (Californie) pour gérer les partenariats avec les médias. Baptisé « News Integrity Initiative », ce programme sera initialement doté d’une enveloppe de 14 millions de dollars (13,1 millions d’euros). En plus de Facebook, la Fondation Ford, le fonds philanthropique de Craig Newmark, le fondateur du site de petites annonces Craiglist, ou Mozilla, le concepteur du navigateur Internet Firefox, participent également au financement. Le projet sera dirigé par Jeff Jarvis, un professeur réputé de l’école de journalisme de l’université publique de New York. (@pixelsfr).
#Ville
« Le modèle actuel de la mobilité est dans une impasse ». Sociologue, Bruno Marzloff travaille sur la mobilisation des acteurs de la ville autour des transformations en cours au sein du cabinet de prospective qu’il a créé en 1993, Chronos. Il sera l’un des experts internationaux invités par La Tribune à prendre la parole à l’occasion de la 3e édition de Smart City Bordeaux, le jeudi 18 mai 2017 au Palais de la Bourse. Sa keynote portera sur le thème : « Mobilités. En quête d’un modèle en rupture ». Son postulat : le modèle de mobilité fordiste, dans sa logique extensive de flottes motorisées et d’infrastructures lourdes, s’effondre. Le clivage s’exacerbe entre les modes de vie urbains, où la voiture privative s’éteint, et ailleurs où l’autosolisme triomphe. Le véhicule partagé, connecté, autonome de la smart city, est à portée de main. S’agira-t-il d’un fléau ou d’une solution miracle ? Quelle vision de la mobilité dans le prisme de la demande et des usages ? Quel jeu d’acteurs pour imaginer un modèle au service de l’intérêt général ? Bruno Marzloff débattra ensuite avec Raphaël Cherrier, fondateur de la startup Qucit et Hervé Lefèvre, directeur général de Keolis Bordeaux Métropole. (@LaTribuneBdx).
« Le XXIe siècle sera celui des villes qui sortiront des logiques jacobines » (Johanna Rolland) Attachée à la « social-écologie », Johanna Rolland, Maire de nantes, veut mettre un coup d’accélérateur sur la construction de la métropole nantaise. Autour de quatre ambitions ; le collaboratif, la nature en ville, l’alliance des territoires urbains et ruraux, et l’international. (@latribune).
Wiki-habitat, futur carnet de santé numérique du logement ? Sur la ligne de départ, les Nantais s’estiment parmi les mieux placés pour satisfaire aux exigences du futur carnet de santé numérique du bâtiment, voulu par l’Etat. « Tout simplement parce que nous nous appuyons sur la plateforme Izigloo créée par la startup EP. Qu’elle existe concrètement et qu’elle fonctionne ! », estime Pierre Yves Legrand, directeur de Novabuild, cluster engagé dans l’accélération des transitions (numérique, écologique…) au service du secteur du bâtiment qui compte quelques 350 adhérents dans les Pays de la Loire. Au nom de l’interprofession, c’est lui, soutenu par le Conseil régional des Pays de la Loire, qui a pris en main le projet Wiki-habitat, autour d’un consortium qui réunit des architectes, un bureau d’études spécialisé dans le thermique, une plateforme technologique positionnée dans le bâtiment durable, une entreprise de conseil en stratégie et innovation dans le domaine de l’environnement, un cabinet immobilier, la startup nantaise EP et, depuis peu, un cabinet d’avocats très au fait des questions relatives à la gestion des données…(@latribune).
#Paiement
WhatsApp convoite le marché des paiements en Inde. Un nouveau concurrent de taille affiche l’ambition de profiter de la montée en puissance des paiements dématérialisés en Inde. WhatsApp, dont le propriétaire n’est autre que Facebook, s’apprêterait à lancer d’ici les six prochains mois, sur le sous-continent, un service de paiement via sa messagerie, selon le site en ligne The Kent. En février, Brian Acton, le cofondateur du groupe, avait d’ailleurs confirmé auprès de « Times of India » son intérêt pour le secteur. Pour le géant américain, le timing semble idéal. Tout d’abord, le secteur est en pleine ébullition depuis la démonétisation lancée par le gouvernement en novembre dernier . A cette occasion, les autorités ont amorcé un large programme visant à faire basculer l’Inde, très dépendante du « cash », vers les paiements dématérialisés. Ensuite, WhatsApp est très populaire en Inde. En février, le groupe qui compte 1,2 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, a d’ailleurs passé le cap des 200 millions sur ce seul pays, son premier marché. Enfin, ce modèle de paiement via messagerie a déjà été expérimenté en Chine où les succès de WePay sont liés à l’utilisation du service de tchat WeChat. (@LesEchos).
#Internet
Au Kenya, le Net pour le meilleur mais aussi pour le pire. C’est devenu un cliché : dans les pays en développement, notamment en Afrique, le téléphone portable est à l’origine d’une révolution numérique. En ouvrant l’accès à Internet, aux services bancaires, à l’information, à l’éducation ou à l’économie, les smartphones transforment radicalement la vie des habitants les plus pauvres. Pour autant, le mobile est loin d’être une baguette magique qui aplanit les inégalités. C’est l’une des lectures que l’on peut faire d’une très complète étude récemment publiée sur les primo-accédants à Internet, menée au Kenya par la fondation Bill et Melinda Gates et la fondation Mozilla. Les chercheurs ont suivi pendant plusieurs années le parcours de 160 individus ayant acquis pour la première fois un téléphone connecté à Internet, qu’ils vivent à la ville ou à la campagne, qu’ils soient très pauvres ou non, colporteurs d’eau, vendeurs ou professeurs. Les résultats sont très loin d’un « technoptimisme » béat. « Sans formation appropriée, l’adoption du smartphone peut empirer des problèmes sociaux et financiers existants », résument Laura de Reynal et Bobby Richter, rapporteurs de cette étude à la fondation Mozilla. Car l’usage du téléphone n’est pas « neutre », et s’inscrit dans un contexte social. Ainsi, les femmes voient beaucoup plus fréquemment leur usage du mobile contrôlé par les hommes que l’inverse ; le fait de parler anglais ou swahili ne donne pas accès aux mêmes sites ; et le smartphone est souvent le bien le plus précieux que possèdent les personnes suivies. (@Pixelsfr).
#DroitsDAuteur
Les fournisseurs d’accès à Internet bientôt indemnisés pour coopérer avec la Hadopi. C’est une petite victoire pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI). En effet, un décret publié samedi 11 mars dans le Journal officiel prévoit de leur octroyer une compensation financière par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) pour les «surcoûts» engendrés par le dispositif de «riposte graduée». Concrètement, les fournisseurs d’accès à Internet seront indemnisés pour compenser les frais liés à l’identification des internautes téléchargeant illégalement des oeuvres sur Internet. Cependant, le décret n’est pas applicable dans l’immédiat puisqu’il ne fixe pas le cadre pour établir «le seuil, le versement forfaitaire et les tarifs» de cette compensation financière. (@frenchweb).
#MediaSocial
Trois questions sur Mastodon, le réseau social présenté comme le nouveau Twitter, où les utilisateurs sont « pouet » à tout https://francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/trois-questions-sur-mastodon-le-reseau-social-presente-comme-le-nouveau-twitter-ou-les-utilisateurs-sont-pouet-a-tout_2131005.html Lancé en octobre 2016, ce réseau social, qui ressemble à Twitter, connaît un pic d’inscriptions depuis le début du mois d’avril. Mastodon est un réseau social similaire à Twitter créé par le développeur allemand Eugen Rochko. Il permet de poster des messages et des liens sur sa timeline, auxquels n’importe qui peut répondre. Les messages sont appelés « toots », ou « pouets » en français, et peuvent faire jusqu’à 500 signes maximum, contre 140 sur Twitter. Les personnes inscrites peuvent choisir, pour chacun de leur message, s’il est public ou privé, précise Mashable (en anglais). Ils peuvent aussi placer un avertissement devant leurs « pouets », que les autres usagers pourront voir uniquement s’ils le choisissent. (@franceinfo).
#Espace
Jeff Bezos vend un milliard de dollars d’actions par an pour envoyer ses fusées dans l’espace. Jeff Bezos a toujours la tête dans les étoiles. Pour les atteindre, le patron d’Amazon n’hésite pas à employer les grands moyens. Déjà à la tête d’une fortune estimée à 75,7 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième homme le plus riche du monde derrière Bill Gates, Jeff Bezos a déclaré qu’il vendait chaque année un milliard de dollars de ses parts dans Amazon pour financer Blue Origin, sa firme aérospatiale. Initialement, Blue Origin devait lancer cette année ses premiers vols d’essai du programme destiné à transporter des passagers à une centaine de kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Cependant, ces tests seront certainement reportés à 2018, selon Jeff Bezos. Le fondateur d’Amazon ambitionne de proposer le premier vol suborbital de 11 minutes à des voyageurs payants. Ces derniers devront débourser 300 000 dollars pour décrocher leur carte d’embarquement. (@frenchweb).
#Défense
L’Allemagne se dote d’une cyberarmée. Après l’air, la mer et la terre, la Bundeswehr possède désormais sa quatrième armée. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, a officiellement installé mercredi à Bonn le premier «cybercommando» allemand. « L’espace cyber a sa propre dimension », explique la secrétaire d’État à la Défense, Katrin Suder. « Ce n’est plus de la science-fiction ». Bras droit d’Ursula von der Leyen, elle a supervisé la constitution de la cyberarmée allemande. « Le cyberespace est ce qui me tient éveillée la nuit », a-t-elle confié lundi 3 avril, lors d’une conférence à l’Académie fédérale pour la sécurité. La Bundeswehr doit faire face à des milliers d’attaques quotidiennes sur Internet. Durant les deux premiers mois de l’année, elle en a comptabilisé 284.000! La plupart sont indolores et sans importance. Mais certaines peuvent être d’autant plus dangereuses qu’elles passent inaperçues. À la différence d’une attaque conventionnelle, les dégâts causés sur les réseaux sont souvent difficiles à mesurer: quels systèmes ont été touchés, quelles données ont été piratées ? (@Figaro_Inter).