31 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

xSpaceX a réussi à lancer pour la première fois une fusée déjà utilisée. C’est une première historique. Jeudi 30 mars, la société américaine SpaceX a lancé une fusée déjà utilisée et est parvenue une nouvelle fois à en récupérer le premier étage, ouvrant ainsi la voie à une possible troisième utilisation. Cette double réussite permet au milliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX, de franchir une nouvelle étape dans son ambition de révolutionner les voyages dans l’espace en réduisant drastiquement les coûts, avec l’objectif ultime d’organiser des liaisons commerciales vers Mars. (@LesEchos). Légende image : Décollage du lanceur Falcon 9 de SpaceX, le 30 mars 2017, pourvu pour la première fois d’un premier étage recyclé. Photo SpaceX.

#Presidentielle2017

La Présidentielle du Numérique : quelles mesures pour une souveraineté numérique ? « Lors de la précédente campagne présidentielle, le numérique était le grand absent des débats. » C’est pour éviter de réitérer l’expérience que le collectif France Numérique 2017, qui rassemble organisations professionnelles et associations représentatives du numérique, a organisé le 9 mars 2017 « La Présidentielle du Numérique ». Objectif : échanger et débattre avec les équipes de campagne des candidats de leurs visions et de leurs propositions relatives au numérique. Et si, comme l’a souligné Bertrand Diard, le président de Tech In France, la prise de conscience de ces enjeux s’est considérablement accrue depuis 2012, il reste un travail conséquent à mener pour que le numérique s’impose véritablement dans le débat public. L’absence – remarquée – des candidats eux-mêmes lors de cet événement en est d’ailleurs une illustration frappante. Thème régalien s’il en est, la souveraineté numérique était au cœur des échanges de la première table ronde. Si les représentants des candidats s’accordent sur l’importance de la souveraineté numérique, tous ne convergent pas en ce qui concerne les moyens et les actions pour y parvenir. (@RslnMag).

On a cherché le futur dans les programmes des candidats (merci au Ctrl+F). Ils n’ont qu’une date en tête : le dimanche 23 avril, soir du premier tour. Et bien sûr le round final du 7 mai, quinze jours plus tard. Mais dans leurs programmes, c’est a priori le futur à plus long terme de la France que les candidats sont censés imaginer et préparer. On a passé les propositions des cinq plus « gros » candidats au filtre Ctrl+F. Mot recherché : « futur ». Oui, c’est une obsession sur ce site…  (@usbeketrica).

Pourquoi il faut se méfier des « mesures » de Filteris, la société d’analyse vantée par les fillonistes. C’est une petite lumière dans un océan de mauvaises nouvelles pour le candidat de la droite. Alors que les récents sondages donnent tous François Fillon absent au second tour de la présidentielle, Filteris, une entreprise canadienne spécialisée en « web-réputation », donne une toute autre lecture de l’opinion des Français. Et pour cause : la société n’est absolument pas un institut de sondage mais elle mesure le buzz que génèrent les personnalités politiques sur les réseaux sociaux, que ce soit positivement ou négativement. Dans leur dernière étude, diffusée lundi 27 mars, le chantre de la droite et du centre est présenté comme le numéro 2 de la prochaine présidentielle. Avec un score de 22,51% dans cette échelle du « poids numérique des candidats », François Fillon devancerait ainsi Emmanuel Macron (22,07%) et se placerait derrière Marine Le Pen (23,42%). De quoi réjouir les fillonistes. Mais est-ce fiable ? Franceinfo vous explique pourquoi ces résultats sont à prendre avec des pincettes. (@franceinfo). A lire aussi : Filteris, l’algorithme préféré des fillonistes, est-il fiable ? (@europe1).

#Information

« 64 % de ce qui est #publié en ligne est du copié-collé pur et simple ». Dans L’information à tout prix (Ina Éditions), Julia Cagé, Marie-Luce Viaud et Nicolas Hervé quantifient le recours massif au copié-collé dans les médias en ligne et la vitesse de propagation d’une information. Comment, dans ces conditions, monétiser l’information ? Extraits. (@inaglobal).

#IntelligenceArtificielle

Isabelle Falque-Pierrotin : « Nos choix de société ne doivent pas être dictés par les algorithmes ». En 1974, Le Monde provoquait l’émoi dans l’opinion publique en révélant l’existence de « Safari », un projet gouvernemental qui visait à interconnecter l’ensemble des fichiers nominatifs de l’administration française. Quatre ans plus tard naissait la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), chargée de veiller à la protection des données personnelles. En près de quarante ans d’exercice, le périmètre de l’institution n’a cessé de s’étendre, à mesure que le numérique pénétrait tous les domaines d’activité et que l’innovation s’accélérait. Le 23 janvier, la Cnil a ainsi amorcé une discussion autour des questions éthiques soulevées par les algorithmes, destinée à se poursuivre jusqu’à l’automne. Pour sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin, il s’agit de permettre à un large public de s’approprier des enjeux qui font désormais partie de notre quotidien. (@libe).

#Emploi

Sept métiers encore inconnus que vous exercerez peut-être demain. La robotisation et l’intelligence artificielle menacent potentiellement tous les métiers, y compris les journalistes, les développeurs web et les juristes. Mais pas de panique : 6 métiers sur 10 qui recruteront demain n’ont pas encore été inventés. (@bymaddyness).

#Distribution

Amazon teste un concept de « drive »Amazon poursuit ses expérimentations dans le commerce physique. Après l’ouverture fin 2016 d’un supermarché sans caisses, l’e-marchand américain a dévoilé, mardi 28 mars, un nouveau concept: un “drive” où ses clients peuvent venir récupérer les achats effectués en ligne sans sortir de leur voiture. Deux premiers entrepôts ont déjà ouvert leurs portes à Seattle, siège de l’entreprise. Mais le service, baptisé Fresh Pickup, n’est pour le moment réservé qu’à ses employés. A terme, le concept devrait être élargi aux abonnés à Prime (Premium en France), l’abonnement qui permet notamment de bénéficier de la livraison gratuite en deux jours pour 99 dollars par an. Son utilisation sera gratuite et sans minimum d’achat. Selon Amazon, les commandes pourraient être préparées dans les 15 minutes. La sélection est limitée. Il s’agit principalement de produits alimentaires (fruits et légumes, viandes, laitages…) et de produits du quotidien (dentifrice, liquide vaisselle…). (@JeromeMarinSF).

#Economie

Fiscalité de l’économie collaborative: le Sénat propose un seuil de 3.000 euros. La commission des Finances du Sénat a présenté mercredi une proposition de loi sur la fiscalité des plateformes collaboratives, destinée à simplifier le cadre et à garantir l’équité de traitement entre professionnels. Le groupe de travail qui a élaboré cette proposition souligne, rapport à l’appui, que l’économie collaborative a représenté 28 milliards d’euros de transactions en 2016, le double d’il y a un an, et qu’elle pourrait atteindre 572 milliards d’euros en 2025. « Le but n’est pas de créer une fiscalité nouvelle« , a déclaré Alberic de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances, lors d’une conférence de presse. « Aujourd’hui, il n’y a pas en matière fiscale de trou dans la législation, tous ces revenus sont en principe taxés« , a-t-il indiqué. Mais, si Bercy a récemment clarifié les règles en publiant une dizaines de fiches destinées à favoriser les « bons réflexes », le « système est complexe« . Par conséquent, une grande part de ces revenus échappent en réalité à la fiscalité. Et ce, bien que les plateformes en ligne soient déjà censées depuis juillet 2016 fournir à leurs usagers un relevé annuelquant à leurs obligations fiscales. (@latribune).

#Societe

La Société hyper-industrielle. Le nouveau capitalisme productifDans son dernier ouvrage intitulé La Société hyper-industrielle, Pierre Veltz analyse les mutations récentes de nos sociétés à travers les transformations de l’industrie et des systèmes productifs. Contrairement à une idée reçue, nos sociétés n’assistent pas, sous l’effet du numérique, à la disparition de l’industrie au profit d’une économie immatérielle : au contraire, notre monde devient « hyper-industriel », avec des formes d’activité industrielle qui évoluent et se reconfigurent. D’une part, elles sont marquées par la convergence croissante entre industrie et services : l’organisation des services se rationalise, se standardise et « s’industrialise », alors que les biens industriels contiennent une part de plus en plus importante de services. D’autre part, la généralisation de l’automatisation des tâches répétitives et le développement de l’économie de plate-forme ont des impacts importants sur la relation entre le producteur et consommateur, sur l’évolution des chaînes de valeur et la mise en réseau progressive des usines, avec des conséquences encore incertaines sur l’emploi. (@futuribles_int).

#Video

Youtubers : « Nous nous battons pour que les talents du Web soient reconnus » (Lorenzo Benedetti). « Je n’ai pas de problème avec le mot industrie », explique Lorenzo Benedetti, le cofondateur de la société de production Studio Bagel – connue pour ses vidéos sur YouTube – qui participe à l’organisation de Vidéo City Paris 2017. L’événement qui se tiendra les 8 et 9 avril prochains à la Porte de Versailles compte rassembler 250 youtubers. « Avec mes camarades, avec qui nous organisons Video City – Mixicom, M6… -, nous nous battons tous pour que les talents du Web soient reconnus. Aujourd’hui, le point d’orgue de cette reconnaissance, c’est ce salon où ils vont rencontrer plus de 40.000 personnes, aller à la rencontre de leur fans de manière concrète », détaille celui qui est aussi directeur des créations digitales du groupe Canal+. Interrogé sur ce que représente l’écosystème YouTube en France, Lorenzo Benedetti indique : « C’est déjà plus de 85 millionnaires en abonnés sur la plate-forme YouTube – sans compter les autres plates-formes qui accueillent aussi énormément de talents et leur donnent les moyens de s’exprimer. C’est donc une vraie réalité en termes d’audience. Pour prendre un exemple, notre réseau, c’est une trentaine de chaînes au sein du réseau créations digitales à Canal Plus, avec une quarantaine de talents… Ça représente 100 millions de vues par mois ». (@LesEchos).